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Boeing 737 MAX Crisis Costs $21B

21 Milliards c'est le minimum calculé avec les éléments connus aujourd'hui, sachant que la facture augmente tous les jours et que ça ne prend pas en compte les retards qui risquent de se produire du fait des séances d'entrainement sur simulateur qui seront nécessaires pour autoriser les pilotes à voler avec des passagers.

Normalement ça met l'action Boeing à $ 220 alors qu'elle est à plus de 300...

 

Modifié par Picdelamirand-oil
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'Designed by clowns': internal Boeing messages raise serious questions about 737 Max

Communications from April 2017 show employees saying plane ‘designed by clowns who are supervised by monkeys’

https://www.theguardian.com/business/2020/jan/09/boeing-737-max-internal-messages

  Citation

In an April 2017 exchange of instant messages, two employees expressed complaints about the Max following references to issues with the plane’s flight management computer. “This airplane is designed by clowns who in turn are supervised by monkeys,” one unnamed employee wrote.

In one message, dated November 2015, which appears to shed light on lobbying methods used when facing demands from regulators, a Boeing employee notes regulators were likely to want simulator training for a particular type of cockpit alert.

“We are going to push back very hard on this and will likely need support at the highest levels when it comes time for the final negotiation,” the employee writes.

The planemaker said some communications “raise questions” about Boeing’s interactions with the Federal Aviation Administration (FAA) in connection with the simulator qualification process.

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  Le 10/01/2020 à 11:37, zx a dit :
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Oui c'est dans les liens données avec l'article de @Picdelamirand-oil.

https://seekingalpha.com/article/4316117-are-disturbing-internal-emails-boeing-just-released-737-max

C'est une technique de com. Plutôt que de voir ces messages sortir les uns après les autres et tuer toutes tentatives de sorties par le haut, BOEING préfère tous les sortir maintenant.

Quelque part je pense que après ça on va commencer à avoir une communication de sortie de crise.

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Boeing Fought Lion Air On Proposed MAX Simulator Training Requirement

 

  Citation

 

La solution de Boeing : désigner le MCAS à l'extérieur comme un ajout au compensateur de vitesse du 737, et non par son nom. Boeing savait que l'approche pourrait être remise en question, et elle a donc demandé l'avis de son représentant autorisé (RA) désigné par la FAA " pour s'assurer que cette stratégie est acceptable " pour la certification.

"Après avoir parlé avec le représentant autorisé, il a accepté que nous puissions continuer à utiliser la nomenclature du MCAS à l'interne, tout en considérant le MCAS comme un ajout à la fonction de compensation de vitesse ", selon la note de service. "Cela nous permettra de maintenir la nomenclature du MCAS sans avoir à effectuer de travail supplémentaire en raison des répercussions de la formation et des ajouts au manuel d'entretien.

 

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[....]
 

  Citation

 

" Il n'y a absolument aucune raison d'exiger de vos pilotes qu'ils aient besoin d'un simulateur MAX pour commencer à piloter le MAX ", a répondu l'employé de Boeing. " Une fois les moteurs démarrés, il n'y a qu'une seule différence entre NG et MAX sur le plan de la procédure, et c'est qu'il n'y a pas de position OFF du levier de vitesse. Boeing ne comprend pas ce qu'il y a à gagner à faire une séance de trois heures en simulateur, alors que les procédures sont essentiellement les mêmes".

L'employé de Boeing a ensuite énuméré six organismes de réglementation qui " ont tous accepté l'exigence relative à l'ECC comme étant la seule formation requise " pour faire la transition à la norme MAX. " Je serais heureux de partager avec vous la formation sur les différences opérationnelles, pour vous aider à comprendre qu'un simulateur MAX est à la fois peu pratique et inutile pour vos pilotes ".

 

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https://twitter.com/davidshepardson/status/1215497215130701826/photo/1

:wacko:

Voila l'ensemble des emails en extraction brute :

https://seekingalpha.com/article/4316117-are-disturbing-internal-emails-boeing-just-released-737-max

C'est horrible pour Boeing ces messages leakés. Complètement fou.

 

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Boeing 737 MAX: le sous-traitant Spirit Aerosystems va licencier 2800 employés

http://www.rfi.fr/ameriques/20200111-boeing-737-max-le-sous-traitant-spirit-aerosystems-va-licencier-2800-employes?ref=tw_i

Au même moment, Muilenburg quitte son poste de CEO avec une indemnité de 62 millions de $. La gerbe.

  Le 11/01/2020 à 10:21, Kiriyama a dit :

Ce n'est pas moi qui vais les plaindre.

Je trouve qu'ils s'en tirent toujours très bien. 

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Non moi non plus, mais cela va causer des dommages énormes auprès des compagnies qui ont fait confiance ou s’apprêtaient à faire confiance à Boeing sur le B777X. Il est clairement mentionné dans les échanges comme "design to fail" et sur la même route/destin funèbre que le MAX. La subsistance de Boeing (division commerciale) est maintenant en danger après ces leaks. Aucune compagnie ne va leur faire confiance.

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A cause du Boeing 737 MAX, 30 PME françaises se trouvent en difficulté

Sur la centaine d’entreprises françaises touchées par les déboires du Boeing 737 MAX, une trentaine est confrontée à de sérieux problèmes, assurent les dirigeants de la filière aéronautique. Et la santé disparate du secteur ne va pas les aider…

L’impact des déboires du Boeing 737 MAX sur l’industrie française se précise. Pour la première fois, le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS) a donné des informations chiffrées sur les conséquences industrielles liées à ce programme à l’échelle de la filière, lors d’une conférence de presse organisée à Paris jeudi 9 janvier. Verdict issu d’une enquête...

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  Le 23/12/2019 à 14:51, Picdelamirand-oil a dit :

Boeing fires CEO Dennis Muilenburg, as the company struggles with 737 Max crisis

Boeing a licencié lundi son PDG Dennis Muilenburg alors que la compagnie lutte pour regagner la confiance des régulateurs, des clients et du public après deux crashs mortels de son avion le plus vendu, le 737 Max, qui ont tué les 346 personnes à bord.

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Apparemment, ce n'était pas la platitude habituelle.

Les vrais raisons du licenciement de Muilenburg commencent à émerger (en plus de faire un sacrifice nécessaire pour faire un nouveau départ).

Selon divers rapports de presse, Steve Dickson, le chef du régulateur US n'a vraiment pas apprécié les sorties régulière de l'ancien PDG annonçant un retour en service imminent.
Il a pris ça comme des tentatives de faire pression sur la FAA (ce qui était arrivé par le passé, cf les emails incriminants qui viennent d'être publié).
Dernière sortie en date le 12 décembre avant la suspension de la production.

https://www.lepoint.fr/monde/boeing-et-l-agence-americaine-de-l-aviation-la-rupture-apres-des-annees-de-confiance-12-01-2020-2357343_24.php

Du coup, 11 jours plus tard, inquiet des tensions avec le régulateur (et de la crise interminable), le conseil d'administration de Boeing l'aurait viré ... pratiquement sans préavis.

----------------------------------------------------------

Dommage collatéral de la publication des emails:

Les législateurs US promettent de renforcer l'autorité de supervision de la FAA (po
https://www.seattletimes.com/business/boeing-aerospace/boeings-revelations-prompt-congressional-vow-to-fix-oversight/

( C'est aussi en partie par remords d'avoir passé une loi de 2018 (dictée par Boeing) qui castrait encore plus les pouvoirs de la FAA )
poke @TarpTent qui n'a peut être pas vu ça ...

https://www.nytimes.com/2019/10/27/business/boeing-737-max-crashes.html

Exemple :
Dans la première version de la loi, les salaires des employés du régulateur ont failli être fixé directement par Boeing.
(sous-entendu, ceux qui font des vagues seront pénalisés ... sur leur paye)
.

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Boeing : les salariés décrivent l'explosion d'une culture d'entreprise gangrenée par l'arrogance et la cupidité

Boeing a rendu public jeudi dernier des centaines de messages internes issus d'échanges entre salariés dont le ton est particulièrement cinglants à l'égard du 737 MAX, un appareil "conçu par des clowns placés sous la supervision de singes". Ces messages dévoilent aussi les tentatives du groupe de contourner les règles de l'administration de l'aviation civile américaine (FAA) et des autorités de régulation étrangères. Cet exercice de contrition pourrait aggraver la crise au sein de l'avionneur, qui peine à restaurer son image après les accidents d'un avion de la Lion Air, en octobre 2018, puis d'un autre de l'Ethiopian Airlines, en mars dernier qui ont fait 346 morts au total.

Mépris des régulateurs, des compagnies aériennes et de leurs propres collègues: une série de messages embarrassants de salariés de Boeing, dévoilés dans un souci de transparence par le constructeur jeudi dernier, livre un portrait peu flatteur de l'avionneur et dépeint une culture interne marquée par "l'arrogance" et le souci de réduire à tout prix les coûts.

Ces communications, au ton souvent acerbe et cavalier, montrent que les difficultés actuelles de Boeing vont au-delà du 737 MAX, en braquant les projecteurs sur des dysfonctionnements inimaginables dans une entreprise qui fabrique l'avion du président américain Air Force One ou qui a démocratisé le transport aérien.

Minimisation des risques pour ne pas impacter la rentabilité

On y apprend que Boeing a minimisé l'importance du système anti-décrochage MCAS pour éviter une formation des pilotes sur simulateur jugée plus coûteuse et susceptible d'allonger les délais d'approbation du MAX.

C'est pourtant ce logiciel qui est en cause dans les deux accidents de Lion Air et d'Ethiopian Airlines ayant fait 346 morts et entraîné l'immobilisation au sol du MAX.

"Nous devons rester fermes sur le point qu'il n'y aura pas de formation sur simulateur. (...) Nous nous battrons contre tout régulateur qui essaiera d'en faire un préalable", écrit un salarié à son collègue en mars 2017, peu avant l'homologation du MAX.

Quelques mois plus tard, le même salarié, pilote d'essais, se vante d'avoir "permis à (Boeing) d'économiser des tas de dollars".

Ses messages sont contenus dans plus d'une centaine de pages de documents, datant de 2013 à 2018, transmis aux parlementaires américains par Boeing et consultés par l'AFP. À quelques exceptions près, la plupart des noms des employés ont été effacés.

La qualité passée au second plan

En 2018, plusieurs employés travaillant sur les simulateurs du MAX s'inquiètent de nombreuses difficultés techniques rencontrées et de leur origine.

"Mettrais-tu ta famille dans un avion testé sur simulateur MAX ? Moi, je ne le ferais pas", écrit l'un d'eux en février, huit mois avant la première tragédie. "Non", lui répond un collègue.

Deux autres salariés redoutent, eux, les conséquences pour l'image de Boeing, alors que leurs dirigeants semblent obnubilés, selon eux, par l'idée de rattraper le retard pris sur l'A320Neo d'Airbus.

Le choix du sous-traitant le moins cher (et le moins expérimenté)

"Tous leurs messages ne parlent que du respect des délais et font peu état de la qualité", se désole l'un d'eux.

"Nous nous sommes mis tous seuls dans ce pétrin, en choisissant un sous-traitant à bas coûts et en imposant des délais intenables. Pourquoi le sous-traitant low-cost le moins expérimenté a-t-il remporté le contrat? Simplement parce que c'était une question de dollars", poursuit son collègue.

"Présenter des excuses ne suffira pas", prévient Robert Clifford, avocat de familles de victimes d'Ethiopian Airlines.

Quand même les compétences des ingénieurs sont mises en doute

Les documents montrent également des employés de Boeing doutant des compétences des ingénieurs de l'entreprise.

"Ceci est une plaisanterie", écrit un employé en septembre 2016, en référence au 737 MAX. "Cet avion est ridicule".

"Design nul", fustige un autre en avril 2017.

Une culture d'entreprise dévoyée par des dirigeants "qui ne rendent pas de comptes"

Pourtant, Boeing a représenté pendant des décennies le nec plus ultra en matière d'ingénierie. On lui doit le 747, surnommé "reine des Ciels", ainsi qu'une participation au programme Apollo ayant envoyé le premier homme sur La Lune.

Le géant de Seattle et son réseau de sous-traitants sont des mastodontes de l'économie américaine.

"C'est un problème de culture. Ça prendra 5 à 12 ans au moins pour changer de culture", écrit en mai 2018 un salarié.

"C'est systémique", opine un autre un mois plus tard.

"Nous avons une équipe de dirigeants qui comprend très peu l'industrie mais nous impose des objectifs" irréalistes, ajoute-t-il tout en critiquant le fait que certains "ne rendent pas de comptes".

Michel Merluzeau, expert chez Air Insight Research, estime que "Boeing a besoin de réexaminer une culture opérationnelle d'une autre époque".

"Notre arrogance nous perdra."

"Ces documents ne reflètent pas le meilleur de Boeing. Le ton et le langage des messages sont inappropriés, notamment quand il s'agit des problématiques aussi importantes", regrette Greg Smith, le directeur général par intérim, dans un courrier adressé vendredi aux salariés et consulté par l'AFP.

Les communications égratignent aussi les régulateurs aériens, à commencer par l'agence fédérale de l'aviation (FAA), qui a approuvé le MAX.

"Il n'y a aucune certitude que la FAA comprend ce qu'elle approuve" ou non, ironise un employé en février 2016.

Les demandes des compagnies aériennes sont jugées au mieux déraisonnables.

"Maintenant, ces salauds de Lion Air vont peut-être avoir besoin d'un simulateur pour tester le MAX, et ceci à cause de leur stupidité", écrit un salarié en juin 2017. Quels "Idiots!".

Lucide, un autre conclut en février 2018: "Notre arrogance nous perdra."

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  Le 14/01/2020 à 06:06, Picdelamirand-oil a dit :

Boeing : les salariés décrivent l'explosion d'une culture d'entreprise gangrenée par l'arrogance et la cupidité

Boeing a rendu public jeudi dernier des centaines de messages internes issus d'échanges entre salariés dont le ton est particulièrement cinglants à l'égard du 737 MAX, un appareil "conçu par des clowns placés sous la supervision de singes". Ces messages dévoilent aussi les tentatives du groupe de contourner les règles de l'administration de l'aviation civile américaine (FAA) et des autorités de régulation étrangères. Cet exercice de contrition pourrait aggraver la crise au sein de l'avionneur, qui peine à restaurer son image après les accidents d'un avion de la Lion Air, en octobre 2018, puis d'un autre de l'Ethiopian Airlines, en mars dernier qui ont fait 346 morts au total.

Mépris des régulateurs, des compagnies aériennes et de leurs propres collègues: une série de messages embarrassants de salariés de Boeing, dévoilés dans un souci de transparence par le constructeur jeudi dernier, livre un portrait peu flatteur de l'avionneur et dépeint une culture interne marquée par "l'arrogance" et le souci de réduire à tout prix les coûts.

Ces communications, au ton souvent acerbe et cavalier, montrent que les difficultés actuelles de Boeing vont au-delà du 737 MAX, en braquant les projecteurs sur des dysfonctionnements inimaginables dans une entreprise qui fabrique l'avion du président américain Air Force One ou qui a démocratisé le transport aérien.

Minimisation des risques pour ne pas impacter la rentabilité

On y apprend que Boeing a minimisé l'importance du système anti-décrochage MCAS pour éviter une formation des pilotes sur simulateur jugée plus coûteuse et susceptible d'allonger les délais d'approbation du MAX.

C'est pourtant ce logiciel qui est en cause dans les deux accidents de Lion Air et d'Ethiopian Airlines ayant fait 346 morts et entraîné l'immobilisation au sol du MAX.

"Nous devons rester fermes sur le point qu'il n'y aura pas de formation sur simulateur. (...) Nous nous battrons contre tout régulateur qui essaiera d'en faire un préalable", écrit un salarié à son collègue en mars 2017, peu avant l'homologation du MAX.

Quelques mois plus tard, le même salarié, pilote d'essais, se vante d'avoir "permis à (Boeing) d'économiser des tas de dollars".

Ses messages sont contenus dans plus d'une centaine de pages de documents, datant de 2013 à 2018, transmis aux parlementaires américains par Boeing et consultés par l'AFP. À quelques exceptions près, la plupart des noms des employés ont été effacés.

La qualité passée au second plan

En 2018, plusieurs employés travaillant sur les simulateurs du MAX s'inquiètent de nombreuses difficultés techniques rencontrées et de leur origine.

"Mettrais-tu ta famille dans un avion testé sur simulateur MAX ? Moi, je ne le ferais pas", écrit l'un d'eux en février, huit mois avant la première tragédie. "Non", lui répond un collègue.

Deux autres salariés redoutent, eux, les conséquences pour l'image de Boeing, alors que leurs dirigeants semblent obnubilés, selon eux, par l'idée de rattraper le retard pris sur l'A320Neo d'Airbus.

Le choix du sous-traitant le moins cher (et le moins expérimenté)

"Tous leurs messages ne parlent que du respect des délais et font peu état de la qualité", se désole l'un d'eux.

"Nous nous sommes mis tous seuls dans ce pétrin, en choisissant un sous-traitant à bas coûts et en imposant des délais intenables. Pourquoi le sous-traitant low-cost le moins expérimenté a-t-il remporté le contrat? Simplement parce que c'était une question de dollars", poursuit son collègue.

"Présenter des excuses ne suffira pas", prévient Robert Clifford, avocat de familles de victimes d'Ethiopian Airlines.

Quand même les compétences des ingénieurs sont mises en doute

Les documents montrent également des employés de Boeing doutant des compétences des ingénieurs de l'entreprise.

"Ceci est une plaisanterie", écrit un employé en septembre 2016, en référence au 737 MAX. "Cet avion est ridicule".

"Design nul", fustige un autre en avril 2017.

Une culture d'entreprise dévoyée par des dirigeants "qui ne rendent pas de comptes"

Pourtant, Boeing a représenté pendant des décennies le nec plus ultra en matière d'ingénierie. On lui doit le 747, surnommé "reine des Ciels", ainsi qu'une participation au programme Apollo ayant envoyé le premier homme sur La Lune.

Le géant de Seattle et son réseau de sous-traitants sont des mastodontes de l'économie américaine.

"C'est un problème de culture. Ça prendra 5 à 12 ans au moins pour changer de culture", écrit en mai 2018 un salarié.

"C'est systémique", opine un autre un mois plus tard.

"Nous avons une équipe de dirigeants qui comprend très peu l'industrie mais nous impose des objectifs" irréalistes, ajoute-t-il tout en critiquant le fait que certains "ne rendent pas de comptes".

Michel Merluzeau, expert chez Air Insight Research, estime que "Boeing a besoin de réexaminer une culture opérationnelle d'une autre époque".

"Notre arrogance nous perdra."

"Ces documents ne reflètent pas le meilleur de Boeing. Le ton et le langage des messages sont inappropriés, notamment quand il s'agit des problématiques aussi importantes", regrette Greg Smith, le directeur général par intérim, dans un courrier adressé vendredi aux salariés et consulté par l'AFP.

Les communications égratignent aussi les régulateurs aériens, à commencer par l'agence fédérale de l'aviation (FAA), qui a approuvé le MAX.

"Il n'y a aucune certitude que la FAA comprend ce qu'elle approuve" ou non, ironise un employé en février 2016.

Les demandes des compagnies aériennes sont jugées au mieux déraisonnables.

"Maintenant, ces salauds de Lion Air vont peut-être avoir besoin d'un simulateur pour tester le MAX, et ceci à cause de leur stupidité", écrit un salarié en juin 2017. Quels "Idiots!".

Lucide, un autre conclut en février 2018: "Notre arrogance nous perdra."

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Stupéfiants...

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  Le 14/01/2020 à 10:30, Kiriyama a dit :

Dans un secteur aussi exigeant et technique que l'aviation, cette culture qui semble sortir d'une start-up de livraison de repas à domicile est quand même… dérangeante.

Et inattendue pour moi.

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Ce genre de start-up fait quand même attention parce que les employés finissent par râler quand ils se prennent une douzaine d'assiettes de raviolis faisandés sur le tête par semaine au motif que le client n'avait pas apprécié la partie 'faisandé'. Boeing s'en fiche un peu plus, ses victimes ne râlent pas.

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Les Boeing ne menacent pas que leurs passagers, l'un de ceux de Boeing a vidangé son carburant... au-dessus d'une école aux US :

https://www.lemonde.fr/international/article/2020/01/15/un-avion-en-difficulte-largue-son-carburant-au-dessus-d-une-ecole-californienne_6025877_3210.html

 

Déjà que les écoliers US doivent se préparer contre les fusils d'assaut, ils doivent à présent se protéger des frappes chimiques aériennes. Les seules personnes à l'abri des 777 sont les sous-mariniers et les spationautes, je le crains. Si tu ne viens pas à Boeing, c'est Boeing qui viendra à toi !

Modifié par Rufus Shinra
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cela a aussi un important impact sur les sous traitants (y compris français), certaines ne pourront pas survivre à moyen terme. ca sera autant de problèmes pour Boeing pour retrouver un rythme normal une fois la crise du max passée. heureusement pour eux, ils ont la maintenance, le B777 et le B787

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