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Les forces de l'armée et de la marine impériale japonaise


Kiriyama

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Le Sodak n'a pas été véritablement percé dans ses parties blindées ... conçu sur le principe du "tout ou rien" ses superstructure non blindées on essentiellement été traversées par des obus de 8 pouces qui n'ont pas détonné, c'était le but du "tout ou rien" ne pas faire détonner les obus de rupture sur les parties non blindées et stopper ces même obus sur les parties blindées c'est exactement ce qui s'est passé pour le Sodak qui n'a reçu qui n'a reçu qu'un seul obus de 14 " dans la barbette de la tourelle III.

 

http://www.researcheratlarge.com/Ships/BB57/1942DamageReport/GuadalcanalGunfireDamageReportPlateI.jpg

 

 

Le Hiei  a reçu très peu d'obus de 8" mais l'un d'eux a effectivement endommagé son gouvernail en revanche il a été harassé d'obus de 5" des destroyers mais aussi de projectiles AA le combat avait lieu à 2/3000 m de distance une horreur sûrement l'un des pires combat canon de la guerre ...

 

Le compartimentage du Yamato n'était pas extraordinaire (confère LOS n°13/14) en revanche son blindage était étudié pour le combat canon. Lors des essais menés par les Américains en 45/46 sur les plaques de blindage de 650 mm récupérée à Kamegakubi (plaques de face des tourelles destinées au Shinano avant sa transformation) le 406 mm super heavy des Iowa ne perçait pas ces plaques.

Les plaques de 410 mm de la ceinture supérieure inclinées à 20° avaient la résistance de plaques verticales de 584 mm (soit 26 cm de plus que le Bismarck avec un acier de 10% inférieur en caractéristiques balistiques) le pont blindé de 200 mm du Musashi ne sera pas percé par les bombes de 1000 livres AP américaines lors de la bataille de la mer de Sibuyan ... une première !

 

En revanche la protection sous-marine c'est autre chose.

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Le Sodak n'a pas été véritablement percé dans ses parties blindées ... conçu sur le principe du "tout ou rien" ses superstructure non blindées on essentiellement été traversées par des obus de 8 pouces qui n'ont pas détonné, c'était le but du "tout ou rien" ne pas faire détonner les obus de rupture sur les parties non blindées et stopper ces même obus sur les parties blindées c'est exactement ce qui s'est passé pour le Sodak qui n'a reçu qui n'a reçu qu'un seul obus de 14 " dans la barbette de la tourelle III.

 

http://www.researcheratlarge.com/Ships/BB57/1942DamageReport/GuadalcanalGunfireDamageReportPlateI.jpg

 

 

Le Hiei  a reçu très peu d'obus de 8" mais l'un d'eux a effectivement endommagé son gouvernail en revanche il a été harassé d'obus de 5" des destroyers mais aussi de projectiles AA le combat avait lieu à 2/3000 m de distance une horreur sûrement l'un des pires combat canon de la guerre ...

 

Le compartimentage du Yamato n'était pas extraordinaire (confère LOS n°13/14) en revanche son blindage était étudié pour le combat canon. Lors des essais menés par les Américains en 45/46 sur les plaques de blindage de 650 mm récupérée à Kamegakubi (plaques de face des tourelles destinées au Shinano avant sa transformation) le 406 mm super heavy des Iowa ne perçait pas ces plaques.

Les plaques de 410 mm de la ceinture supérieure inclinées à 20° avaient la résistance de plaques verticales de 584 mm (soit 26 cm de plus que le Bismarck avec un acier de 10% inférieur en caractéristiques balistiques) le pont blindé de 200 mm du Musashi ne sera pas percé par les bombes de 1000 livres AP américaines lors de la bataille de la mer de Sibuyan ... une première !

 

En revanche la protection sous-marine c'est autre chose.

 

Petit HS/

Et ça donnait quoi pour la Classe Richelieu niveau protection (ils ont pas mal mangé les 2 aussi) ?

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Pour le Richelieu protection verticale de 330 mm inclinée à 15.24°

La protection horizontale pont blindé supérieur de 150/170 mm avec un pb inférieur de 40/50 mm

 

En règle générale il est considéré qu'à épaisseur égale un blindage en une seule épaisseur est réputé plus performant en terme de résistance à la pénétration.

 

La protection du Richelieu était considérée avec ses qualités nautiques comme un de ses points forts ...

réponse au HS =)

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Pour le Richelieu protection verticale de 330 mm inclinée à 15.24°

La protection horizontale pont blindé supérieur de 150/170 mm avec un pb inférieur de 40/50 mm

 

En règle générale il est considéré qu'à épaisseur égale un blindage en une seule épaisseur est réputé plus performant en terme de résistance à la pénétration.

 

La protection du Richelieu était considérée avec ses qualités nautiques comme un de ses points forts ...

réponse au HS =)

 

Ok merci  :)

Si tu as un lien ou un site à me conseiller je prends, car il est vrai que les navires japonais, allemands et étasuniens sont mieux renseigner grâce à l'internet anglo-saxon, que les français.

 

 

Le Yamato (ouf j’échappe au HS) et ses concurrents .....

mini_529699caracuir.png

 

Haha sympa la mouche ^_^

Il y a cela aussi comme comparatif pour se faire une idée sur la disposition des différents blindages :

 

2587576819_1.jpg

 

C'est marrant mais le Bismarck semble avoir adopté une architecture tout à fait fantasque par rapport au autres cuirassés.

Modifié par Drakene
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Les allemands font le choix d'une ceinture verticale moins épaisse car ils estiment que le combat moderne entre super dreadnoughts (les cuirassés des années 30) se déroulera à des distances > 20 000 m ce qui a pour conséquence que les obus qui arriveront sur les bâtiments auront une trajectoire plongeante, dès lors ils ont particulièrement soigné la cuirasse horizontale pour stopper ces obus en économisant de la masse et en gagnant de l'espace sur la ceinture vertical d'une épaisseur modérée ...

 

Ils se trompaient sur un point, les distances d'engagement, à la bataille du détroit du Danemark le Bismarck coule le Hood à moins de 18 000 m et lui même reçoit les dragées du PoW à la même distance.

 

Dans les années 1914 on estimait que la distance d'engagement normale était < 15 000 m à Tsushima en 1905 c'était 6 000 m durant la WWII on passe à plus de 20 000 m à la bataille de Samar le Yamato score sur le CVE hite Plains à 27 000 m et le Warspite touche le Giulio Cesare à 26 000 m à la bataille de Calabre ... à de telles distances les obus arrivent sous des angles de 55° et là ce qui prime c'est le blindage horizontal et de ce point de vue le Bismarck est bien doté.

 

Ce qui oblige aussi les allemands à concevoir cette ceinture "légère" c'est qu'il n'ont pas fait le choix du blindage tout ou rien concentré sur les locaux vitaux la ceinture verticale du Bismarck est très longue (souvenir des déboires du Lutzow et du Seydlitz au Jutland) dès lors pour économiser de la masse (non pas pour respecter les traités mais pour conserver une bonne vitesse) il faut aussi la concevoir moins épaisse, ce qui compte tenu de leur postulat initial n'était à leurs yeux pas gênant.

 

PS la protection anti sous marine des Iowa et des Sodak (ainsi que celle des CdB Alaska) n'est pas optimale et moins bonne que celle des North Carolina, s'ils avaient existé les Montana seraient revenus à plus d'orthodoxie et auraient eu une meilleure protection anti torpille

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Ok mais du coup qui s'est retrouvé avec l'architecture la plus "potable" dans cette histoire ?

C'est une histoire de compromis j'imagine, seulement il en reste toujours un qui fini avoir plus raison que les autres dans l'histoire ^_^

 

pas mal d'infos blindage Bismarck sur ce lien

http://www.kbismarck.com/proteccioni.html

 

Merci pour le lien il est vraiment bien :)

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oui c'est une affaire de compromis, surtout quand il s'agissait de concilier en 35 000 t. Washington les 3 paramètres incontournables vitesse protection puissance de feu.

 

Dans le cadre des limites du traité les meilleurs compromis semblent être les North Carolina, bonne protection, artillerie puissante, vitesse suffisante ...

 

Le Richelieu comme les KG V avait une artillerie perfectible (fragile mise au point délicate) et en plus il souffrait de graves pb de conception en terme de sécurité du flotteur, étanchéité défectueuse des tunnels des câbles qui faillit causer sa perte à Dakar en 1940 après le torpillage.

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Au fait est-ce que les Japonais étaient totalement autonomes dans leurs constructions navales avant la 2e Guerre ou est-ce qu'ils ont bénéficié d'aides extérieures (ingénieurs, plans de navires...) ?

les français ont participé à la construction de la marine impériale au début du 20éme siècles (voir au 19 ème siècle ) .

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Les premiers bâtiments de conception entièrement japonaise datent de la fin des années 10 (les Nagato; les Amagi, les Kaga, les croiseurs légers ...) puis du début des années 20 avec une nombreuse lignée de croiseurs lourds. Leurs ingénieurs du génie navals sont issus de l'université de Tokyo est ont été initialement encadrés par les britanniques. Rapidement ils ont développé des conceptions autonomes, le plus célèbre de leurs ingénieurs est Hiraga Yuzuru qui bien que retiré du service actif (il a fini Vice Amiral) sera consulté par l'équipe chargée de la conception des Yamato

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Emile Bertin, Français, ingénieur naval, assista les Japonais lors de la création et de la construction  des croiseurs dit « protégés ».

 

Inventeur du caisson cellulaire et ceci sur une grande longueur du bâtiment, il insista lors de son départ du Japon, pour que les Japonais – au lieu de combattre sur une ligne de front comme depuis l’époque de  Lissa – attaqua avec le retour au combat en ligne de file et n’eurent au Yalu, que de se féliciter d’avoir fait choix de cette proposition d'Emile Bertin.

 

Sur une étude de Camille Rougeron, Ingénieur en chef du Génie Maritime.

Pour plus d’information =

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-%C3%89mile_Bertin

 

 

http://ecole.nav.traditions.free.fr/pdf/1_bertin2012.pdf

 

http://ecole.nav.traditions.free.fr/pdf/2_bertin2012.pdf

 

http://ecole.nav.traditions.free.fr/pdf/3_bertin2012.pdf

 

http://ecole.nav.traditions.free.fr/pdf/4_bertin2012.pdf

 

http://ecole.nav.traditions.free.fr/pdf/5_bertin2012.pdf

Modifié par Janmary
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  • 1 month later...

Au Japon, comme dans beaucoup d'autres pays avant la seconde guerre mondiale, les femmes n'avaient pas accès en entreprises, aux hautes fonctions techniques et encore moins à l'encadrement d'une équipe d'hommes.

 

L’une des rares exceptions, aux Etats-Unis, la première "programmeuse" informatique qui travailla sur l'un des premiers gros ordinateurs durant le seconde guerre mondiale et qui finira sa carrière comme Amiral(e), à savoir Grace Murray Hopper (1906 – 1992). Elle travailla avec une équipe de....femmes appelées les « programmeuses » !

 

Elle dirigea après guerre (en 1959) le CODASYL (COnférence on DAta  SYstem Languages) qui créa les bases du langage de gestion COBOL (COmmon Business Oriented Language).

 

On lui doit l’appellation « Bug » quand un événement perturbe le fonctionnement d’un ordinateur comme suite à un insecte qui s’était pris dans un relais (technologie de l’époque) ! Ses participations à l'informatique sont reconnues comme majeur et ses conférences furent importants en nombres et en qualités.

Modifié par Janmary
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Au Japon, comme dans beaucoup d'autres pays avant la seconde guerre mondiale, les femmes n'avaient pas accès en entreprises, aux hautes fonctions techniques et encore moins à l'encadrement d'une équipe d'hommes.

 

L’une des rares exceptions, aux Etats-Unis, la première "programmeuse" informatique qui travailla sur l'un des premiers gros ordinateurs durant le seconde guerre mondiale et qui finira sa carrière comme Amiral(e), à savoir Grace Murray Hopper (1906 – 1992). Elle travailla avec une équipe de....femmes appelées les « programmeuses » !

 

Elle dirigea après guerre (en 1959) le CODASYL (COnférence on DAta  SYstem Languages) qui créa les bases du langage de gestion COBOL (COmmon Business Oriented Language).

 

On lui doit l’appellation « Bug » quand un événement perturbe le fonctionnement d’un ordinateur comme suite à un insecte qui s’était pris dans un relais (technologie de l’époque) ! Ses participations à l'informatique sont reconnues comme majeur et ses conférences furent importants en nombres et en qualités.

Aux États-Unis, on peux aussi cité (même si ce n'est pas une fonction "technique") la remarquable Frances Perkins, première femme à avoir siéger au cabinet d'un président US, plus précisément au cabinet du président Roosevelt de 1933 à 1945, en tant que Secrétaire au département du travail.

Fin du HS. =)

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Hors Sujet

 

Citation

 

"En plus de sa carrière cinématographique, Hedy Lamarr est connue comme ayant, sous le nom de Hedy Kiesler Markey[1] et avec son ami le compositeur George Antheil, déposé le brevet d'un système de codage des transmissions appelé étalement de spectre, proposé alors pour le radio-guidage des torpilles américaines durant la Seconde Guerre mondiale, bien qu'il ne fût pas appliqué (Brevet des USA 2,292,387)[2]. La technique réapparut dans le domaine militaire dans les années 1960. De nos jours, elle est par exemple utilisée par les systèmes de positionnement par satellites (GPS, GLONASS), les liaisons chiffrées militaires, les communications de la Navette Spatiale avec le sol, et plus récemment dans les liaisons sans fil Wi-Fi[3]."

 

Fin de citation

 

 

Sans vouloir diminuer le mérite de cette personne, ni de son compositeur, le codage des transmissions d'une part et le radioguidage d'autre part ne sont pas des techniques à la portée de tous et nécessite un niveau mathématique et technique élevé, proche de l'enseignement de l'ingénieur.

 

J'ai moi même pâli  pendant mes études d’ingénieur électronicien sur ces techniques. Les codages des informations sont d’ailleurs enseignés également au niveau master d’informatique pour la sécurisation des données transmises en ligne.

J’ai donc des doutes sur l’étude proposée qui peut être celle d’un proche ou d’un technicien n’ayant aucune chance de voir son brevet accepté ou bien ce brevet – que je n’ais jamais lu – est une description simple du système proposé.

 

> En ce qui concerne les torpilles, elles ne sont pas guidées radio-électriquement, mais filoguidées et/ou autoguidées à l’aide d’un sonar de recherche de l’objectif avec un assertivement de commande en direction et profondeur de plongée.

 

> Dans tous les cours d’électronique ou d’informatiques que j’ai suivi ou acquit des ouvrages complémentaires, ce nom ne figure pas parmi les mathématiciens, scientifiques ou autodidactes impliqués dans des solutions techniques.

 

> On retrouve le même problème avec « Lady Augusta Ada King », Comtesse de Lovelace qui fut la première informaticienne  de l’histoire dit-on.

 

Elle était la fille de la mathématicienne Annabella Milbanke (1792-1860) et de Lord George Gordon Byron (1788-1824).Parmi ses professeurs de mathématiques figurent Augustus De Morgan (1806-1871) qui donna son nom aux mathématiques binaires aujourd’hui utilisées en informatique. Elle rencontra Charges Babbage (1791-1871) qui construisit une des premières machines mécanique, puis des études sur sa « machine analytique », qui fonctionna des années plus tard...avec de la vapeur comme énergie !

 

Ada (telle est le nom employé aujourd’hui) publia un programme mathématique dit informatique,  sur la base de formulations mathématiques fournie par Babbage.

Une partie des travaux ont été authentifiés, même s’il reste une zone d’ombre historique.

 

Un langage informatique porte en son nom en son honneur, « ADA ». Ce langage, Français, fut imposé aux USA, à tous les services publics en son temps

 

Janmary

 

Fin du Hors Sujet

Modifié par Janmary
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  • 6 months later...

Oui, à ce stade de la guerre les EM japonais envisageaient l'emploi de toute la population pour combattre les américains ( j'ai même lu qu'on avait distribué des couteaux aux jeunes japonaises pour qu'elles étripent les marines us pendant que ceux-ci les violaient !! nanar historique ou réalité ? )

 

Il y a peut être eu des femmes au combat à Okinawa qui était un territoire japonais ( un tiers des "combattants" sont des miliciens )    

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