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Y'a pas de photos et ce n'est pas une rumeur

confirmé par des journalistes de la BBC

par les écoutes radios des Berkut faisant état de tir en provenance de l'hotel Ukraine

par le déployement d'unités d'élite anti-terroristes

par une interception telephonique de discussion entre Ashton et le PM estonien

par le nouveau premier ministre ukrainien lui même

Il te faut quoi de plus ?

 

J'aurais aimé avoir des images pour les comparer avez les gens qui ont attaqués le parlement en crimée :mellow:

Modifié par Divos
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Aucune infos vraiment fiables sorties à ce sujet, cet hôtel accueillait les journalistes et avaient ensuite était fouillé par des maidainistes après les tirs. 

Mis à part le témoignage de journalistes de la BBC qui confirme la présence d'hommes armés dans/sur cet hotel

Le reste est effectivement un jeu de propagande

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D'ailleurs, c'était qui finalement les mystérieux hommes en noir qui ont attaqués le parlement de Simferopol, qui était alors garder par des soldats Russes ? Des tartars ? et Pourquoi les Russes ont pas réagi ?

 

 

Des hommes arrivés en bus et repartis en bus, qui tirent en l'air.. dans l'indifférence des soldats russes en faction.

 

Un spectacle de Spetsnaz pour les locaux et journalistes présents ?      

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Mis à part le témoignage de journalistes de la BBC qui confirme la présence d'hommes armés dans/sur cet hotel

Le reste est effectivement un jeu de propagande

 

Il y aussi le témoigne d'au moins une femme médecin, qui a eu à connaître des blessure. Peut être pas neutre (elle soignait les gens de Maidan) mais apparemment guère extrémiste. La chose qui me sidère quand même, dans cette affaire, c'est qu'on a un bilan relativement précis mais que tout se passe comme s'il n'y avait pas de corps, pas d'autopsie, pas d'information sur le calibre ou l'homogénéité des balles. Ca fait quand même plusieurs jours maintenant ! Vraiment étrange.

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Des hommes arrivés en bus et repartis en bus, qui tirent en l'air.. dans l'indifférence des soldats russes en faction.

 

Un spectacle de Spetsnaz pour les locaux et journalistes présents ?      

 

Qui tirent sur un batiment qu'ils controlent déjà ?

Modifié par Divos
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S-300PS Ukrainiens:

 

 

 

Le nouvel épisode de VICE:

 

 

D'après Simon Ostrovsky, le reporter de VICE, des soldats russes seraient désormais en "territoire Ukrainien" et non plus uniquement en Crimée. 

Modifié par eikkN
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Qui tirent sur un batiment qu'ils controlent déjà ?

Oui Divos, Alexandre a donné l'explication la plus plausible (c'était du cinéma russe).

 

Mais le cinéma de l'extreme-droite est d'un tout autre niveau, faut dire qu'ils n'hesitent pas a donner de leur personne comme la fameuse video du manifestant mis à poil, le militant d'extreme droite paramilitaire Boulatov qui disparait et revient ensanglanté affirmant qu'il a été torturé et finit ministre des sports (lol) et bien sur le plus grave le fait d'avoir peut etre tiré dans le dos de leurs camarades à Maidan.

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tient pour BHL :

 

« Quand un écrivain s'engage dans la politique, il doit le faire en tant que citoyen, en tant qu'être humain, et non pas en tant qu'écrivain.  » de George Orwell

 

  « Il est des idées d’une telle absurdité que seuls les intellectuels peuvent y croire.  » de George Orwell

 

 

« Les intellectuels sont portés au totalitarisme bien plus que lesgens ordinaires.  » de George Orwell

 

  « La guerre, c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force.  » de George Orwell

 

 

« Tous les animaux sont égaux, mais il y a des animaux plus égaux que d'autres.  » de George Orwell

Extrait de La ferme des animaux

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de George Orwell Dialogue du film 1984
« Les conséquences d'un acte sont incluses dans l'acte lui-même.  » de George Orwell Dialogue du film 1984
 
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Je ne crois pas l'avoir vue, désolé si doublon.

Le président en exercice de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Didier Burkhalter, a estimé aujourd'hui que le référendum prévu dimanche en Crimée était "illégal".

"Dans sa forme actuelle, le référendum concernant la Crimée prévu pour le 16 mars n'est pas conforme à la Constitution ukrainienne et doit être considéré comme illégal", a indiqué M. Burkhalter, qui est de nationalité suisse, dans un communiqué. Il a également estimé que les conditions pour une mission d'observation du référendum par l'OSCE n'étaient pas remplies.

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La nouvelle blague Ukrainienne. L'armée ne reprendra pas la Crimée pour ne pas dégarnir la frontiere russe de peur d'une invasion :lol:

L'armée ukrainienne n'interviendra pas en Crimée pour éviter de dégarnir l'Est

KIEV - L'armée ukrainienne n'interviendra pas dans la péninsule de Crimée contrôlée par les forces russes afin d'éviter de dégarnir sa frontière à l'est avec la Russie, a déclaré mardi à l'AFP le président ukrainien par intérim Olexandre Tourtchinov.

Parallèlement, M. Tourtchinov, chef des armées ukrainiennes et qui s'exprimait à l'issue d'un conseil de sécurité nationale et de défense, a raillé le référendum pour la rattachement à la Russie qu'organisent dimanche les autorités séparatistes de Crimée, une farce décidée dans les bureaux du Kremlin.

Nous ne pouvons pas nous engager dans une opération militaire en Crimée, ainsi nous dénuderions la frontière Est et l'Ukraine ne serait pas protégée, les militaires russes comptent là-dessus, a estimé M. Tourtchinov lors d'une interview exclusive au siège du Parlement à Kiev.

Interrogé sur le scrutin organisé dans la péninsule peuplée de deux millions d'habitants, Olexandre Tourtchinov a estimé que ce qu'ils appellent le référendum ne se déroulera pas en Crimée mais depuis les bureaux du Kremlin.

C'est une farce, la plupart des habitants de Crimée vont boycotter cette provocation, a affirmé le chef de l'Etat, qui quittera son poste après l'élection présidentielle du 25 mai.

Les militaires n'ont pas l'intention d'organiser le référendum, ils vont juste mettre de faux chiffres dans les procès-verbaux des bureaux de vote, a-t-il ajouté.

Il a enfin regretté que les responsables gouvernementaux russes refusent pour l'heure tout contact avec leurs homologues ukrainiens. Malheureusement pour l'instant la Russie renonce à une solution diplomatique du conflit, a critiqué M. Tourtchinov.

Les Russes renoncent à tout contact au niveau des ministères des Affaires étrangères et des dirigeants bien que la communauté internationale demande à la Russie d'ouvrir des négociations de paix, a-t-il souligné.

(©AFP / 12 mars 2014 00h13)

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Dans un bureau de Kiev, des dizaines d'enquêteurs amateurs s'affairent autour d'un énorme tas de confettis: ils tentent de reconstituer des documents censés prouver la corruption du régime de Ianoukovitch.

Etudiants, employés de bureau et retraités collent avec une patience infinie des petits bouts de papier sur des feuilles de différentes couleurs, qui sont ensuite numérotées, scannées et archivées.

Ces piles de documents abandonnés lors de l'écroulement du pouvoir de Viktor Ianoukovitch devraient apporter des révélations sur les fonds publics dilapidés au profit du régime, et sur d'autres méfaits...

 

Les premières découvertes : http://fr.news.yahoo.com/kiev-travail-fourmi-reconstituer-archives-corruption-201020660.html

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18 février 2014 : les insurgés font monter la violence

 

La position peu conciliante des figures d’opposition ukrainiennes Vitali Klitschko et Arseni Iatsenyouk au cours de leur rencontre avec des responsables allemands hier a débouché sur une nouvelle vague de violence à Kiev.

Tandis que ces deux dirigeants se trouvaient à Berlin, le chef du parti ultranationaliste Svoboda Oleh Tyahnybok préparait ce que lui-même et Iatsenyouk appelaient une marche « pacifique », visant à « influencer » la Rada Suprême (le Parlement ukrainien) afin qu’il adopte une résolution pour un retour à la Constitution de la « Révolution Orange ». Le noyau dur de cette marche était formé de militants lourdement armés, tant du parti Svoboda que de Secteur Droit et autres groupes néo-nazis.

Une fois rendus au cordon policier protégeant la Rada, cette colonne a attaqué tant la police que les participants à une autre manifestation, pacifique, organisée par les partisans du Parti des régions actuellement au pouvoir.

Les militants néo-nazis ont ensuite pris d’assaut le bureau du Parti des régions, cassant les vitres et lançant des cocktails Molotov. Son président-adjoint Oleh Tsaryov a déclaré à la télévision russe que deux employés ont été tués, l’un battu à mort et l’autre asphyxié par la fumée dégagée par l’incendie des locaux.

A l’intérieur du Parlement, lorsque la présidence a refusé d’inscrire la résolution pour un changement de la Constitution à l’agenda, les dirigeant de Svoboda, qui disposent de quelques sièges au Parlement, ont usé de leurs tactiques habituelles pour mettre fin à la session, similaires à celles utilisées par le Parti national-socialiste en Allemagne qui paralysait et prenait régulièrement d’assaut les institutions gouvernementale jusqu’à ce qu’il ne prenne pleinement le pouvoir en 1933.

A la fin de la journée, 13 décès étaient recensés, dont six parmi les policiers. Selon les rapports en direct à la télévision ukrainienne et russe plus tard dans la nuit, les forces de l’ordre n’avaient pas encore pris la décision de dégager le Maidan. Le Square et la rue Kreshchatyk, adjacente, étaient en feu, les insurgés ayant mis le feu à leurs propres campements pour créer une barrière de feu et de fumée.

L’agence Interfax-Ukraine rapportait l’adoption d’une résolution par la Rada suprême de Crimée, une province à forte majorité russe, décrivant les désordres comme le « début de la guerre civile » et affirmant que les autorités de la province « se donnent le droit de mobiliser ses citoyens pour défendre l’ordre civil ». On discute ouvertement à la télévision russe de l’opportunité de prendre des mesures militaires pour protéger la population russophone de Crimée, dans l’éventualité d’une prise du pouvoir par les mouvements extrémistes à Kiev.

 

Source et suite:

http://www.les-crises.fr/ukraine-oaodvd-5/

 

 

« Le discours politique est destiné à donner aux mensonges l'accent de la vérité, à rendre le meurtre respectable et à donner l'apparence de la solidarité à un simple courant d'air. »

de George Orwell

 

"La liberté politique n’est qu’une idée relative ; la nécessité de vivre est ce qui domine les États comme les individus."

Maurice Joly

Modifié par Rochambeau
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Toujours aucune nouvelle des journalistes arrêtés le 9 mars en Crimée.

 

Les témoins racontent : http://www.ifex.org/ukraine/2014/03/11/reporters_missing/fr/

 

Ces bikers russes qui roulent pour Poutine. Ils s'appellent les "Loups de la nuit". Leur chef est un ami de Poutine. Leur objectif ? "Etendre l’influence russe dans le monde" :

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/ukraine-la-revolte/20140310.OBS9048/ukraine-ces-bikers-russes-qui-roulent-pour-poutine.html

Modifié par alexandreVBCI
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Tres orienté le monsieur... Faire des fixettes sur une partie du sujet n'est pas un grand signe d’objectivité.

Bah qui est objectif sur ce sujet, y'a qu'à suivre ce fil ?

Par contre le dossier a le mérite de rappeler le tempo des evenements et de remettre en lumière certains détails opportunément oubliés par les uns et les autres

En ce sens il est utile pour éviter de pondre un certain nombre de contre sens par rapport aux faits comme on a pu en lire ici assez regulièrement

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Pour aider à convaincre les Criméens, Poutine met au pot.

 

22:21 GMT:

If Crimea votes to become part of Russia, the Republic of Crimea, Moscow is willing to grant financial assistance from the Reserve Fund in the amount of more than 30 billion rubles, wrote "Izvestia", citing a source in the Ministry of Finance of Russia.

"If Crimea is a part of Russia, the money will be allocated to them as well as to the other regions, but for this budget code change is needed,” the source told the publication. “The amount has not yet confirmed, since a referendum is taking place on March 16."

The source also added that Russian state-run program budget will not suffer from Crimea’s decision and that the finances will come from Russia’s Reserve Fund. Crimea would be expected to adjust the average salary, pension’s payments and other social benefits to the average data of the Russian Federation.

Earlier it was reported that nearly 100 million rubles will be allocated to other cities in the region including Alushta, Yalta and Sudak to tackle social problems.

 

(en bleu) "La Crimée devrait s'attendre à ajuster salaire moyen, pensions de retraite et autres prestations sociales au niveau moyen de la Fédération de Russie"

 

 

...Il fallait s'y attendre, bien sûr.

Modifié par Alexis
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Un post intéressant du blogueur "Vineyard's Saker".

 

Ce site est très orienté, dans le sens pro-russe.

 

Les faits qu'il rappelle demeurent corrects il me semble, et ils aident à replacer dans leur contexte les menaces récentes de "sanctions économiques"

 

  • La Russie a investi 160 milliards de dollars en Occident. Les investissements occidentaux en Russie se montent à 248 milliards. Des sanctions, quelqu'un ?
  • La Russie conserve l'option de fermer la route utilisée par l'OTAN pour retirer les forces américaines d'Afghanistan. La Russie n'a pas exercé cette option au sujet de la guerre en Syrie, mais elle l'exercera presque certainement en cas d'intervention OTAN en Ukraine. Des sanctions, quelqu'un ?
  • Les Etats-Unis proposent de vendre leur gaz de schiste à l'Europe, ce qui serait extrêmement coûteux étant donné qu'il faudrait construire l'infrastructure nécessaire pour le faire et il faudrait entre 2 et 4 ans pour réaliser la première livraison. Des sanctions, quelqu'un ?
Modifié par Alexis
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Des hommes arrivés en bus et repartis en bus, qui tirent en l'air.. dans l'indifférence des soldats russes en faction.

 

Un spectacle de Spetsnaz pour les locaux et journalistes présents ?      

 

L'affaire avait été expliqué il y a quelques temps, ces hommes voulaient attaquer un meeting d'un partie pro-ukrainien. Sauf que celui-ci était gardé par des hommes armés qui ont fait usage de leurs armes. Les assaillants ont très vite fait demi-tour sans qu'il y ait de blessés.

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Concernant le comparatif entre les salaires/retraites entre l'Ukraine et la Russie : "La Crimée devrait s'attendre à ajuster salaire moyen, pensions de retraite et autres prestations sociales au niveau moyen de la Fédération de Russie".

 

J'ai ceci pour la Russie :

 

« Le salaire moyen mensuel à Moscou continue une croissance stable pour atteindre 57 000 roubles (environ 1303 euros), en octobre 2013 », a déclaré jeudi Leonid Petchatnikov, l’adjoint au maire chargé des questions du développement social.

Un montant près de deux fois supérieur à la moyenne russe (30 162 roubles [689 euros] en 2013 selon le ministère de l’économie russe) que l’adjoint explique par un niveau de vie différent à Moscou. « Ce salaire ne signifie pas que l’on soit plus riche dans la capitale. Cette situation s’explique par le fait qu’il existe un fossé important entre les bas et hauts salaires. Il faut noter que les banquiers ou autres top-managers rentrent également en compte », a tenu à souligner M. Petchatnikov.

En septembre 2012, le salaire moyen moscovite était de 46 000 roubles (environ 1051 euros). A titre de comparaison, un Pétersbourgeois gagne en moyenne 36 375 roubles par mois (environ 831 euros, chiffres de mars 2013).

 

C'est plus que l'Ukraine. Voici un article du 1er décembre 2013 avec quelques chiffres expliquant les manifs :

 

http://rue89.nouvelobs.com/2013/12/01/ukrainienne-veux-expliquer-pourquoi-defilons-jour-nuit-248005

 

Jacques Sapir à sorti une carte sur le PNB par région en 2008. Comme indiqué plus haut, les provinces les plus ''riches'' sont à l'est :

 

 

http://russeurope.hypotheses.org/2079

Ukr-PIB-Fr.png

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Jacques Sapir à sorti une carte sur le PNB par région en 2008. Comme indiqué plus haut, les provinces les plus ''riches'' sont à l'est :

 

http://russeurope.hypotheses.org/2079

Ukr-PIB-Fr.png

 

L'Ukraine prise globalement a un PIB par habitant inférieur à la moitié de celui de la Roumanie, inférieur même à celui de l'Albanie.

 

Les régions ouest de l'Ukraine, en cas de partition, formeraient un pays au PIB encore inférieur à celui de l'Ukraine actuelle prise dans son ensemble. De loin le pays le plus pauvre d'Europe.

 

Naturellement, ayant poussé à la roue pour attirer l'Ukraine à elle, les pays riches de l'UE auraient dans cette hypothèse une responsabilité morale de faire le nécessaire pour que l'Ukraine de l'Ouest ne souffre pas économiquement de cette partition.

 

En pratique, remplacer le financement venu des régions orientales plus riches de l'Ukraine par des fonds de développement européens. Des dons, pas les prêts piégés avec fil à la patte type-FMI habituels ! Le genre de fonds de développement qui est versé aux pays membres les plus pauvres de l'UE.

 

En un mot, l'UE aurait le devoir de placer l'Ukraine de l'Ouest sur trajectoire accélérée d'entrée dans l'UE comme membre de plein droit. (*)

Cela aurait l'avantage aussi de fournir un levier suffisant pour demander en échange l'interdiction pure et simple du parti fasciste Svoboda et mettre fin à cette aberration historique d'avoir des fascistes à des leviers de commande importants dans un pays européen, pour la première fois depuis 1945.

 

Je ne dis pas que c'est ce qui arriverait.

 

Je dis seulement que c'est ce que la morale la plus élémentaire commanderait. "Qui casse paye"

 

 

 

(*) Je ne sais pas estimer les sommes en jeu. L'Ukraine de l'ouest aurait une population de l'ordre de 25 millions d'habitants, donc il paraît raisonnable de supposer qu'il s'agit de plusieurs dizaines de milliards d'euros. Certainement pas de simples milliards. Probablement pas une centaine de milliards. Encore une fois : des dons, pas des prêts.

 

Malgré la crise, ce genre de montant est tout à fait accessible pour les pays d'Europe de l'Ouest, surtout réparti sur 5 ou 10 ans.

Donc si ce genre d'aide n'est pas accordé, ce ne sera pas pour cause de crise, mais pour cause d'irresponsabilité et d'égoïsme.

Modifié par Alexis
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Les faits qu'il rappelle demeurent corrects il me semble, et ils aident à replacer dans leur contexte les menaces récentes de "sanctions économiques"

 

*Les Etats-Unis proposent de vendre leur gaz de schiste à l'Europe, ce qui serait extrêmement coûteux étant donné qu'il faudrait construire l'infrastructure nécessaire pour le faire et il faudrait entre 2 et 4 ans pour réaliser la première livraison. Des sanctions, quelqu'un ?

 

Heu, j'ai du ma à saisir ce que le bloggeur affirme : les infrastructures de ré-gazéification existent déjà en Europe, et il ne se base que sur le projet actuel de première usine de GNL aux USA ( http://www.cheniere.com/lng_industry/sabine_pass_liquefaction.shtml ), qui donnent une date de mise en route entre 2016 et 2017. Donc il trouve là ses 2 à 4 ans.

Mais quid des autres sources d'importation? La flotte GNL mondiale est en sur-capacité (sous-charge), les prix des affrètements sont plutôt bas, et les sources de production tierces ne sont pas à pleine capacité (moyen orient, Amérique du sud essentiellement, pour l'Asie il me semble que la Chine et le Japon sont de gros consommateurs et que le gaz local est consommé dans la zone).

On oublie notamment le fait que si les russes n'honorent pas leur contrat de livraison pour la France, GDF pourra acheter son gaz ailleurs... moins cher que sur le contrat à long terme avec la Russie!

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Heu, j'ai du ma à saisir ce que le bloggeur affirme : les infrastructures de ré-gazéification existent déjà en Europe, et il ne se base que sur le projet actuel de première usine de GNL aux USA ( http://www.cheniere.com/lng_industry/sabine_pass_liquefaction.shtml ), qui donnent une date de mise en route entre 2016 et 2017. Donc il trouve là ses 2 à 4 ans.

Mais quid des autres sources d'importation? La flotte GNL mondiale est en sur-capacité (sous-charge), les prix des affrètements sont plutôt bas, et les sources de production tierces ne sont pas à pleine capacité (moyen orient, Amérique du sud essentiellement, pour l'Asie il me semble que la Chine et le Japon sont de gros consommateurs et que le gaz local est consommé dans la zone).

On oublie notamment le fait que si les russes n'honorent pas leur contrat de livraison pour la France, GDF pourra acheter son gaz ailleurs... moins cher que sur le contrat à long terme avec la Russie!

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140311trib000819322/l-industrie-francaise-penalisee-par-l-effet-fukushima-sur-l-approvisionnement-en-gnl.html

Décidé après la catastrophe de Fukushima en 2011, l'arrêt des centrales nucléaires de l’Archipel a des conséquences sur l’industrie tricolore, en particulier chimique, qui voit son approvisionnement en gaz naturel liquide (GNL) se réduire et le prix augmenter. Le Sud de la France est particulièrement touché.

Il y a trois ans, jour pour jour, la centrale nucléaire de Fukushima, située dans la partie orientale d'Honshû, la plus grande île de l'archipel nippon, était frappée de plein fouet par un tsunami provoqué par le plus violent tremblement de terre connu dans l'histoire du Japon.

Dans la foulée de cet accident, classé au niveau 7, le niveau le plus élevé de l'échelle internationale des évènements nucléaires (INES), faisant de Fukushima la deuxième plus grave catastrophe nucléaire de l'histoire après Tchernobyl, le gouvernement nippon a ordonné l'arrêt total de ses centrales nucléaires.

Les conséquences économiques de cette décision stratégique ne sont pas circonscrites à l'Archipel. En effet, en décidant de ne plus produire d'énergie nucléaire, qui couvrait 30% de ses besoins en électricité avant la catastrophe, le Japon doit trouver des énergies de substitution.

Les États-Unis se distinguent

Dérivé du gaz, le gaz naturel liquide (GNL) fait partie de ces ressources désormais indispensables à l'Archipel. Résultat, il absorbe de façon boulimique toutes les quantités de GNL disponibles sur le marché, entraînant une hausse mécanique des prix. Selon GRT Gaz, une filiale de GDF SUEZ et de la Société d'Infrastructures Gazières, le prix de l'électricité produite à partir du GNL oscillait entre 40 et 50 euros le mégawatheure (MWh) en Asie en 2013 quand il s'élevait à 28 euros en moyenne en Europe et à moins de 10 euros aux Etats-Unis grâce à la production de gaz de schiste locale en plein développement depuis 2009.

A cette hausse des prix, s'ajoutent des difficultés d'approvisionnement. "L'Europe, et en particulier la France, n'est plus desservie correctement en GNL : 50 % de baisse depuis 2011 dans ses terminaux de Montoir et de Fos. La zone sud est donc aujourd'hui approvisionnée très majoritairement par le réseau venant du nord qui n'a pas été conçu pour et il est donc à présent congestionné en permanence ", explique l'Union des industries chimiques (UIC).

Fortes tensions inflationnistes dans le sud de la France

" L'augmentation des exportations vers l'Espagne participe également à la congestion du réseau ", constate Philippe Prudhon, le directeur des affaires technique de l'UIC.

" Cette situation de rareté physique, parfaitement identifiée depuis deux ans, a pris une tournure dramatique depuis le dernier trimestre où les opérateurs sont venus disputer aux industriels consommateurs les rares capacités disponibles ", observe l'UIC, entraînant une surcharge de coût durable de 20 % pour les industries implantées dans le sud de la France.

Mise aux enchères et loi de la jungle

Pour résoudre ce problème d'approvisionnement et tenter d'apaiser les tensions inflationnistes, la Commission de Régulation de l'Energie (CRE) a décidé fin 2013 de mettre aux enchères de façon anticipée les capacités de transport nord-sud pour les quatre années à venir. Mais cette solution n'a pas eu les effets escomptés. La méthode des enchères donnant le pouvoir aux plus puissants, ou à défaut, à ceux qui n'ont pas d'autres solutions que de payer le prix fort, les enchères en cours depuis le début du mois contribuent, selon l'UIC, à une accélération de la distorsion nord-sud au lieu de la réduire.

"Les industriels voient, avec une préoccupation extrême, la situation se dégrader, inexorablement, puisqu'ils n'ont pas d'autre choix que de suivre les enchères pour essayer d'obtenir quelques droits de passage supplémentaires, au-delà des 50 % déjà acquis en ce qui concerne les gazo-intensifs », explique l'UIC, rappelant que l'industrie chimique tricolore est durement touchée par l'atonie de la demande européenne et souffre de son handicap de compétitivité concernant l'accès à l'énergie face à la concurrence. En France, le prix du gaz, dont le GNL est un dérivé, est trois fois supérieur à celui observé aux États-Unis. « Les variations du prix du gaz sont extrêmement importantes pour l'industrie chimique car le gaz est à la fois une ressource énergétique mais également une matière première », explique Philippe Prudhon.

Dans ce contexte délicat, l'UIC tire la sonnette d'alarme et demande au gouvernement de prendre immédiatement les trois mesures qui ont émergé au fil de la concertation comme les seules structurelles possibles : la création au 1er octobre 2014 d'une zone tarifaire unique en France, la prise du décret d'application, avant le 1er juillet 2014, d'importation de GNL nécessaire pour quatre ans et le lancement immédiat des travaux des nouveaux gazoducs " Val de Saône " et " Gascogne-Midi " à réaliser selon une procédure de travaux accélérée d'ici fin 2018.

Le débat sur l'exploitation du gaz de schiste divise en France

Ces difficultés relanceront-elles le débat sur l'exploitation du gaz de schiste en France ? Au sein du gouvernement, Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif s'est plusieurs fois prononcé en faveur d'une reprise des recherches dans ce domaine, pour l'instant bloquées en vertu du principe de précaution. Présidente de la Commission Innovation 2030, Anne Lauvergeon y est également favorable.

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Si on laisse de côté la guéguerre que se livrent occidentaux et russes pour contrôler ce pays, comment les ukrainiens peuvent-ils s'en sortir ?

Je parle de leur moyens pour subsister et assurer l'avenir de leurs enfants.

 

Dans ce domaine que peuvent offrir les différentes parties ?

 

N'ont-ils le choix qu'entre une austérité FMI et une stagnation à la russe ?

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