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C'est une déferlante anti-putin dans plein de magazines.

Si c'est pas pour que le peuple accepte les sanctions contre la Russie.

 

Il ne faut quand même pas oublier ce qui est peut-être un détail à tes yeux mais qui a son importance: dans les pays occidentaux, en particulier aux USA et au Royaume-Uni, la presse est libre. Elle écrit ce qu'elle veut, comme elle veut, et pas ce que lui demande le gouvernement. Les gouvernements peut être condamnés (et les exemples en ce sens sont nombreux) s'ils tentaient de dicter sa conduite à la presse. On n'est pas en Russie... ;)

 

Peut-être que ces journaux veulent que "le peuple accepte les sanctions contre la Russie", mais le fait qu'ils fassent ces "unes" est leur choix et leur choix seul et non celui de leurs gouvernement. Par ailleurs, comme on est dans un marché capitalistique et concurrentiel, les magazines font leur "une" dans le but de vendre. S'ils font leur "une" sur le méchant Poutine, c'est que "le peuple" voit Poutine comme ça et achètera parce que le journal va dans leur sens, ce qui invalide l'idée selon laquelle on ferait des "unes" pour faire avaler quelque chose au peuple (qui donc n'en voudrait pas, a priori), parce qu'il est déjà plus ou moins convaincu... Par ailleurs, nos gouvernants ont tendance à suivre la presse et l'opinion beaucoup plus qu'ils ne la font.

Modifié par Bat
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L'interview de Vladimir Fédorovski du 8 mai 2014 avait été signalée trois fois par trois personnes différentes sur ce forum : c'est dire si elle n'avait pas laissé indifférent : 1 : http://www.air-defense.net/forum/topic/18353-ukraine-ii/?view=findpost&p=764567 - 2 : http://www.air-defense.net/forum/topic/18353-ukraine-ii/?view=findpost&p=764688 - 3 : http://www.air-defense.net/forum/topic/18353-ukraine-ii/?view=findpost&p=788685.

Le Figaro persiste et signe en publiant hier une nouvelle interview de cet écrivain sur ce même sujet de l'Ukraine, de la Russie et de l'Occident :

http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2014/07/30/31002-20140730ARTFIG00224-vladimir-fedorovski-les-sanctions-contre-poutine-renforcent-le-nationalisme-russe.php (30 juillet 2014)

Modifié par Wallaby
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Quel intérêt de déstabiliser encore la Russie!!! Alors que c'est justement un des rare facteur de stabilité dans le coin!!!

 

Ah parce que la Russie est entourée de pays bien stables et en paix le long de ses frontières ?

Au niveau européen j'ai du mal à voir ou est la stabilité induite par le Russie, Caucase, Europe de l'est (Ukraine, Moldavie, Biélorussie etc.), ce n'est pas digne de ce que j’appellerai "un facteur de stabilité".

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Il ne faut quand même pas oublier ce qui est peut-être un détail à tes yeux mais qui a son importance: dans les pays occidentaux, en particulier aux USA et au Royaume-Uni, la presse est libre. Elle écrit ce qu'elle veut, comme elle veut, et pas ce que lui demande le gouvernement. Les gouvernements peut être condamnés (et les exemples en ce sens sont nombreux) s'ils tentaient de dicter sa conduite à la presse. On n'est pas en Russie... ;)

 

Peut-être que ces journaux veulent que "le peuple accepte les sanctions contre la Russie", mais le fait qu'ils fassent ces "unes" est leur choix et leur choix seul et non celui de leurs gouvernement. Par ailleurs, comme on est dans un marché capitalistique et concurrentiel, les magazines font leur "une" dans le but de vendre. S'ils font leur "une" sur le méchant Poutine, c'est que "le peuple" voit Poutine comme ça et achètera parce que le journal va dans leur sens, ce qui invalide l'idée selon laquelle on ferait des "unes" pour faire avaler quelque chose au peuple (qui donc n'en voudrait pas, a priori), parce qu'il est déjà plus ou moins convaincu... Par ailleurs, nos gouvernants ont tendance à suivre la presse et l'opinion beaucoup plus qu'ils ne la font.

 

C'est tellement plus libre, que sur pas mal de sujets, à part un changement de ton, c'est quasi du copié coller.

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c'est que "le peuple" voit Poutine comme ça et achètera parce que le journal va dans leur sens, ce qui invalide l'idée selon laquelle on ferait des "unes" pour faire avaler quelque chose au peuple (qui donc n'en voudrait pas, a priori), parce qu'il est déjà plus ou moins convaincu... Par ailleurs, nos gouvernants ont tendance à suivre la presse et l'opinion beaucoup plus qu'ils ne la font.

 

 

En faite, ceux avec qui j'ai discuté de cette crise me sortez les arguments comptoir de la presse donc j'ai plus a pensez que c'est bien la presse qui éduque les masses.

Modifié par Atomic man
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http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/07/30/97002-20140730FILWWW00188-sanctions-de-l-ue-les-russes-non-inquiets.php (30 juillet 2014)

Le Figaro reprend un sondage de l'institut Levada montrant que le peuple Russe n'est majoritairement pas inquiet des sanctions économiques américaines ou européennes.

http://rbth.com/society/2014/07/30/russians_less_afraid_of_sanctions_38629.html (30 juillet 2014)

Sur ce même sujet, le site anglophone RBTH qui a pour ambition d'analyser la Russie plus en profondeur que les médias habituels, précise que l'impact probable des sanctions n'a pas vraiment été abordé à la télévision en Russie et que probablement cette opinion changera lorsque les Russes verront leur niveau de vie affecté par ces sanctions.

Modifié par Wallaby
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En faite, ceux avec qui j'ai discuté de cette crise me sortez les arguments comptoir de la presse donc j'ai plus a pensez que c'est bien la presse qui éduque les masses.

 

 

En faite, ceux avec qui j'ai discuté de cette crise me sortez les arguments comptoir de la presse donc j'ai plus a pensez que c'est bien la presse qui éduque les masses.

 

Et on a bien vu comment la presse suivait l'opinion sur le referendum du traité de Lisbonne.

Ils essayaient plus de la façonner. Usant de termes péjoratifs pour ceux qui étaient contre.

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Mais vous êtes quand même pénibles avec vos "c'est pas X qui a commencé" et "c'est Maïdan (ou l'OTAN, ou l'UE, ou qui vous voudrez) qui..." systématiquement employés pour éviter de réfléchir dès qu'il s'agit de la Russie!

 

Qu'on considère ou non que Moscou ait raison de vouloir imposer ses vues (ou certaines d'entre elles) à l'Ukraine, il faut quand même constater que les actions de la Russie ces derniers mois ont presque toutes été de nature à jeter de l'huile sur le feu, et ont en particulier accéléré la militarisation du conflit qui a maintenant débouché sur une vraie guerre civile. Je ne dis pas que c'est fait exprès, je ne dis même pas que ça sert l'intérêt de la Russie, mais c'est un fait: chaque fois que la Russie aurait pu réellement calmer le jeu et pousser vers une sortie de crise négociée "par le haut", elle a donné des gages aux pires extrémistes de la région. La Russie est un pompier pyromane au sens où, bien qu'elle dise trois fois par jours qu'elle veut promouvoir la paix, sur le terrain, tout ce qu'elle fait rend chaque jour un peu plus impossible une solution politique.

En gros tu veux que la Russie calme le jeu après le hold up de Maidan ? Elle est bonne celle là, lancer un jeu à somme nulle, gagner un gros coup puis crier "pouce ! on arrête là !" ca ne marche pas comme ca hein.

Question de point n'est ce pas, mais si on prend la situation il y a un an, la Russie etait sur le point de lancer son machin eurasien douanier, qui a bousculé ce statu quo ? Qui fait tomber les alliés de la Russie les uns apres les autres et continue d'essayer de le faire ? Les intérets de la Russie sont attaqués partout de manière ouverte pour ne pas dire grossière, on peut penser ce qu'on veut de son régime ou de ses dirigeants, mais le fait est qu'en tant qu'état ils ne font que se défendre.

Que devraient ils faire en Ukraine après avoir perdu Kiev, ce qui n'est pas arrivé depuis Hitler au passage, abandonner avec pertes et fracas les rebelles, leur principal atout pour que le nouveau statu quo américain leur soit encore plus défavorable qu'il ne l'est ? Vraiment une bonne blague, quand les américains redoublent leur soutien en Syrie alors qu'ils n'ont strictement rien à foutre des syriens.

 

Mais autrement suis d'accord avec toi, le jeu du blame moral ne mene nulle part, c'est tout juste bon pour les BHL en bois. Revenons au sujet des relations internationales pures et dures, la realpolitik et assumons que tous les acteurs sont rationnels et jouent leur jeu, essayons juste de comprendre quel est le "end game" de chacun d'entre eux.

Je répond ici au message de jeansaisrien sur le fil Russie vu que ça touche d'abord l'Ukraine, autant éviter de multiplier les lieux de conversations du même sujet: 

 

 

 

Si on peut discuter sur le montant du dédommagement, ça me semble quand même un bon deal pour sortir de la crise. L'Ukraine ne reprendra pas la Crimée, le mieux qu'elle puisse avoir c'est un dédommagement pour la perte. Les séparatistes ne rendront pas les armes sans avoir eu une concession, mais au moins la région reste ukrainienne. Pour ce qui est de la promesse de ne pas rentrer dans l'OTAN, c'est vrai qu'elle ne fut pas respecté pour les autres pays du pacte, mais elle est toujours en vigueur en Finlande, et de toute façon à part envahir l'Ukraine, je ne vois pas comment Poutine pourrait s'assurer de son respect autrement qu'en signant un accord.

Je pense aussi que c'est un bon deal pour les premiers concernés, les peuples ukrainiens et russes avec un intermediaire naturelleement proche des deux.

Je pense que c'est bon pour la France aussi dans l'absolu, les critiques acerbes qu'on subit sur le deal du Mistral torpillent notre credibilité. Si on cede la dessus, on passera definitivement pour de gros guignols.

Maintenant ce deal risque d'etre coulé par les anglo-saxons (normal ils ont toujours foutu la merde) et dans une certaine mesure par les polonais-suedois-baltes dont j'avoue ne pas comprendre le jeu a moyen et long terme.

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Quel intérêt de déstabiliser encore la Russie!!! Alors que c'est justement un des rare facteur de stabilité dans le coin!!!

Je le vois pas comme une déstabilisation. La Russie a encore de grosses ressources. Ça va les faire chier mais ça va plus loin qu'une nuisance.

Maintenant facteur de stabilité je les mettrais pas dans cette catégorie.

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Je le vois pas comme une déstabilisation. La Russie a encore de grosses ressources. Ça va les faire chier mais ça va plus loin qu'une nuisance.

Maintenant facteur de stabilité je les mettrais pas dans cette catégorie.

tu as bien conscience qu'a chaque fois que des sanctions économiques sont décrété envers un état l'objectif avoué et de changer de régime, et le résultat effectif quand ça dure c'est la faillite du pays. Il suffit de faire la liste des pays sous sanctions pour comprendre que ça ne sert en rien l'objectif affiché. Bon en meme temps c'est pas comme si c'était pas le B A ba de la pédagogie, ont obtient mille fois plus de résultat part la valorisation que par le sanction.

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En gros tu veux que la Russie calme le jeu après le hold up de Maidan ? Elle est bonne celle là, lancer un jeu à somme nulle, gagner un gros coup puis crier "pouce ! on arrête là !" ca ne marche pas comme ca hein.

Question de point n'est ce pas, mais si on prend la situation il y a un an, la Russie etait sur le point de lancer son machin eurasien douanier, qui a bousculé ce statu quo ? Qui fait tomber les alliés de la Russie les uns apres les autres et continue d'essayer de le faire ? Les intérets de la Russie sont attaqués partout de manière ouverte pour ne pas dire grossière, on peut penser ce qu'on veut de son régime ou de ses dirigeants, mais le fait est qu'en tant qu'état ils ne font que se défendre.

Que devraient ils faire en Ukraine après avoir perdu Kiev, ce qui n'est pas arrivé depuis Hitler au passage, abandonner avec pertes et fracas les rebelles, leur principal atout pour que le nouveau statu quo américain leur soit encore plus défavorable qu'il ne l'est ? Vraiment une bonne blague, quand les américains redoublent leur soutien en Syrie alors qu'ils n'ont strictement rien à foutre des syriens.

A ben oui la pauvre Russie innocente qui n'a jamais rien fait de mal... =)

Au passage Kiev est passe dans les mains pro occidental il y a peu je te rappel ;) et au final l'Ukraine n'est pas censé être un pays souverain ?

tu as bien conscience qu'a chaque fois que des sanctions économiques sont décrété envers un état l'objectif avoué et de changer de régime, et le résultat effectif quand ça dure c'est la faillite du pays. Il suffit de faire la liste des pays sous sanctions pour comprendre que ça ne sert en rien l'objectif affiché. Bon en meme temps c'est pas comme si c'était pas le B A ba de la pédagogie, ont obtient mille fois plus de résultat part la valorisation que par le sanction.

Mmmh j'en suis pas sur. On parle de la Russie ici pas d'un petit pays. Je suppose que beaucoup de dirigeant seraient en effet content de voir poutine dégager mais je doute fortement que ce soit ici l'objectif (les mesures ne sont pas lie a un changement de gouvernement en Russie). On est plus dans des actions a court terme pour faire payer a Poutine son intervention en Ukraine. Et lui mettre la pression pour qu'il soit plus enclin a céder sur le plan diplomatique.

 

Croire que tu vas obtenir quelque chose par la "valorisation" ici c'est un non sens sachant qu'on est dans un simple rapport de force.

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Croire que tu vas obtenir quelque chose par la "valorisation" ici c'est un non sens sachant qu'on est dans un simple rapport de force.

C'est bien le drame de la politique US ... un rapport de force idiot avec la Russie, alors qu'on pourrait facilement en faire une voisin conciliant avec un peu de douceur.

Encore faudrait il que quelqu'un est envie de faire de la Russie un voisin conciliant de l'Europe ...

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Il ne faut quand même pas oublier ce qui est peut-être un détail à tes yeux mais qui a son importance: dans les pays occidentaux, en particulier aux USA et au Royaume-Uni, la presse est libre. Elle écrit ce qu'elle veut, comme elle veut, et pas ce que lui demande le gouvernement. Les gouvernements peut être condamnés (et les exemples en ce sens sont nombreux) s'ils tentaient de dicter sa conduite à la presse. On n'est pas en Russie... ;)

Je trouve ce sujet très intéressant. Je n'ai pas de conclusion définitive, me contentant de tenter de mettre bout à bout des bribes de connaissances parcellaires.

Par exemple on célèbre aujourd'hui la mort de Jean Jaurès, qui était à la fois homme politique et journaliste, créateur du journal L'Humanité. À la même époque, Clémenceau était journaliste à l'Aurore.

Nous vivons aujourd'hui dans une époque de couples politico-médiatiques : Ockrent-Kouchner, Strauss-Kahn-Sinclair, Montebourg-Pulvar, Baroin-Drucker, Borloo-Schönberg, voire Hollande-Trierweiler ou Sarkozy-Ferrari.

Du côté polono-américain, le ministre des affaires étrangères Radosław Sikorski est marié à la journaliste du Washington Post Anne Applebaum. Ce n'est pas un couple, mais on reste dans un lien familial : Mika Brzezinski présentatrice sur MSNBC est la fille de Zbigniew Brzezinski conseiller à la sécurité du président Jimmy Carter.

L'« endogamie » politico-médiatique se manifeste également dans le fait que Sciences Po Paris abrite en son sein une école de journalisme. Il y a donc une sorte de confusion des genres entre science politique et science journalistique que tout le monde a l'air de trouver parfaitement normale.

La conférence de Munich de 1938 devrait aussi nous faire méditer. À cette époque la classe politique et la classe médiatique étaient unanimes dans leur approbation de l'accord de Munich, et avec le recul d'aujourd'hui, on peut percevoir que la presse, dans nos démocraties, n'est pas forcément un supplément de lucidité et d'approfondissement des choses qui manquerait à la classe politique et la complèterait utilement en tant que contre-pouvoir.

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C'est bien le drame de la politique US ... un rapport de force idiot avec la Russie, alors qu'on pourrait facilement en faire une voisin conciliant avec un peu de douceur.

Encore faudrait il que quelqu'un est envie de faire de la Russie un voisin conciliant de l'Europe ...

 

 

Ont-ils intérêt à voir l'Europe et la Russie se rapprocher ? Non, ce serait une alliances économique redoutable.

 

Au surplus la Russie de Poutine est un méchant comme il faut : menaçant sans l’être véritablement. Après tout, c'est une grosse puissance moyenne aujourd'hui plus qu'une grande puissance. ça a le mérite de mobiliser sans trop couter, et si ça enfonce un coin avec les européens tant mieux; c'est tout benéf.

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Ont-ils intérêt à voir l'Europe et la Russie se rapprocher ? Non, ce serait une alliances économique redoutable.

Je comprends tres bien le point de vu et les intérêts des USA, ce que je ne comprends pas c'est pourquoi les européens s'associent de manière aussi grégaires aux intérêts US qui sont justement l'opposé des intérêts européens.

 

Au surplus la Russie de Poutine est un méchant comme il faut : menaçant sans l’être véritablement. Après tout, c'est une grosse puissance moyenne aujourd'hui plus qu'une grande puissance. ça a le mérite de mobiliser sans trop couter, et si ça enfonce un coin avec les européens tant mieux; c'est tout benéf.

Tout bénéf pour les US ... mais a priori pour tous les autres c'est pure perte!

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Je le vois pas comme une déstabilisation. La Russie a encore de grosses ressources. Ça va les faire chier mais ça va plus loin qu'une nuisance.

Maintenant facteur de stabilité je les mettrais pas dans cette catégorie.

Je ne suis pas compétent pour estimer la gravité des sanctions - et leur étendue (quid de la Corée du Sud ou de l'Inde ?) mais l'éditorial d'hier du Washington Post incite « l'Occident » à « ne pas hésiter à déstabiliser le régime de Poutine » : http://www.washingtonpost.com/opinions/the-west-must-prepare-for-a-wounded-putin-to-become-even-more-aggressive/2014/07/30/d80efcd8-1804-11e4-85b6-c1451e622637_story.html

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bonjour,

 

La conférence de Munich de 1938 devrait aussi nous faire méditer. À cette époque la classe politique et la classe médiatique étaient unanimes dans leur approbation de l'accord de Munich, et avec le recul d'aujourd'hui, on peut percevoir que la presse, dans nos démocraties, n'est pas forcément un supplément de lucidité et d'approfondissement des choses qui manquerait à la classe politique et la complèterait utilement en tant que contre-pouvoir.

 

bonjour,

 

en parti HS mais tant que cela, l'accueil des accords de Munich :

 

http://www.revuepolitique.fr/1938-1944-laube-des-sondages-dopinion-en-france/

 

 

La création puis les premiers pas de l’Ifop interviennent dans un contexte international particulièrement dramatique, marqué par deux crises : les tensions germano-tchèques autour de la région des Sudètes, qui allaient aboutir en septembre 1938 à la conférence de Munich, puis l’occupation en mars 1939 de Prague et de l’ensemble de la Bohème-Moravie par les troupes allemandes.

C’est autour de ces événements que le premier institut de sondage fondé en France va permettre – à partir de deux enquêtes réalisées avant et immédiatement après chacune de ces deux crises – de répondre à la question : qu’en pensent les Français ?

 

 

 

 

À la suite de la signature des accords de Munich le 29 septembre 1938 par la France, la Grande-Bretagne, l’Italie et l’Allemagne, Jean Stœtzel réalise le tout premier sondage politique : 57 % des personnes interrogées déclarent approuver ces accords tandis que 37 % les jugent néfastes (6 % refusent de se prononcer).

 

 

 

En outre, ce sondage met également en lumière un phénomène qui sera fréquemment observé par la suite, à savoir le décalage entre l’état de l’opinion et la représentation parlementaire : les accords seront ratifiés par 535 voix contre 75, soit une adhésion de 88 % des députés.

 

 

 

De l’autre côté, le sondage de l’Ifop montre que le renoncement de Munich s’accompagne désormais de fortes résolutions pour l’avenir. à la question « pensez-vous que la France et l’Angleterre doivent désormais résister à toute nouvelle exigence de Hitler, 70 % des Français répondent oui, 17 % manifestent leur opposition. Cette adhésion à l’idée que Munich doit être une sorte de « der des der » face à la politique d’expansion du Führer est majoritaire dans tous les segments de la population, à l’exception des professions libérales ainsi que des commerçants et des industriels interrogés rejetant à plus des deux tiers l’idée qu’il faut résister à toute nouvelle exigence allemande.

On voit bien là l’ambivalence de l’opinion publique française entre hantise d’un nouveau conflit mondial largement perçu comme devant entraîner – pour paraphraser Paul Valéry – la mort de la civilisation occidentale et émergence d’un esprit de résistance face à l’expansionnisme hitlérien.

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l'éditorial d'hier du Washington Post incite « l'Occident » à « ne pas hésiter à déstabiliser le régime de Poutine » : http://www.washingtonpost.com/opinions/the-west-must-prepare-for-a-wounded-putin-to-become-even-more-aggressive/2014/07/30/d80efcd8-1804-11e4-85b6-c1451e622637_story.html

C'est le plan assumé et revendiqué depuis une bon moment par les faucon US. L'envie de Poutine de reconstituer un empire Russe - ou une semblant d'empire - n'est pas du tout du gout des USA qui pensait son reflux irréversible et qui avait dégarni l'Europe a cause de ça.

Le fait que le reflux s’arrête, ou ne soit pas aussi rapide que prévu bouleverse l'agenda US, qui a une peur bleue d’être incapable d'avoir assez de ressource pour gérer les conflit en Asie et en Europe. En gros il faut, pour les USA, rendre absolument irréversible le déclin de la Russie vers sa plus petite capacité de nuisance, pour pouvoir enfin redéployer toutes leurs ressources en Asie.

Parce que meme si les USA n'ont pas vraiment de "boots on the ground" en Europe de l'Est, les USA y mobilisent pas mal de ressource militaire et diplomatique, ne serait ce que pour la surveillance, l'aide technique, le financement des organisation très activiste, participation a l'OTAN etc.

Pourquoi ? Bof, ce qu'on appelle de façon générique "l'atlantisme" et qui veut que tout ce qui viens de Washington est uniformément beau, bon et bienveillant je suppose...

Mais techniquement on est plus aujourd'hui dans la trahison qu'autre chose.

Si dans l'après guerre le bénéfice était évident, depuis 1989 et l'évolution des rapport en l’Europe de l'ouest et l’Europe de l'est, l’intérêt de l’Europe s'éloigne gentiment des intérêt strictement US!

Je ne dis pas qu'il faille faire la guerre au US, mais on devrait néanmoins naturellement privilégier nos intérêts au leurs!

Et j'avoue que dans cette neo guerre froide j'ai beaucoup de mal a comprendre en quoi nos intérêts sont ceux des USA.

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bonjour,

 

au sujet du projet d'union eurasiatique portée par la Russie, la vision de la Chine rapportée à l'époque par Ria Novosti :

 

http://fr.ria.ru/presse_russe/20131014/199543640.html

 

 

La création d’une Union eurasiatique était un projet stratégique de Vladimir Poutine. Mais tout ne se passera certainement pas comme prévu, écrit lundi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

En fin de semaine dernière l'organe officiel du Parti communiste chinois (PCC) a publié deux articles critiquant diplomatiquement l'Union eurasiatique et décrivant les avantages du super-projet chinois de Route de la soie.

Pékin ne s'oppose pas encore à l'activité accrue de la Russie et des USA en Asie mais suggère d’intégrer les actions de ces deux puissances à un projet chinois. "Même les pays de Transcaucasie – l'Arménie, la Géorgie, l'Azerbaïdjan et les Etats autoproclamés – rêvent d'adhérer à la nouvelle stratégie de Pékin", estiment les Chinois.

L'organe officiel du PCC Rénmin Ribao a publié sur son site deux articles portant directement sur le projet de Vladimir Poutine de créer une Union eurasiatique regroupant la Russie, le Kazakhstan, la Biélorussie et le Kirghizstan. Les titres des articles parlent d'eux-mêmes : "Chine, USA et Russie : trois stratégies différentes pour l’Asie centrale" et "La Ceinture économique de la Route de la soie – les avantages concurrentiels de la Chine en Asie centrale".

"L'idée d'Union eurasiatique vise à maintenir le statut de la Russie dans l'espace postsoviétique. Ce projet implique avant tout une union entre les anciennes républiques soviétiques", analyse Rénmin Ribao. Les Chinois mentionnent également le plan stratégique américain en Asie : "Les USA ont déjà proposé un plan de "nouvelle Route de la soie" avec un centre en Afghanistan. Washington avait l'intention d'unir l'Asie centrale et du Sud, les pays de Transcaucasie et même la Mongolie et le Xinjiang chinois. Ce programme est également appelé "Grand plan centrasiatique" et représente une composante importante de la stratégie américaine pour le "retour" ou le "rétablissement de l'équilibre" en Asie-Pacifique".

"Le fait est que les USA veulent contrôler l'Afghanistan sans investir. Ils espèrent que les moyens seront fournis par les pays voisins de l'Afghanistan", souligne Rénmin Ribao.

Ces deux stratégies n’ont rien à voir avec le projet chinois d’une Ceinture économique de la Route de la soie, annoncé par le président chinois Xi Jinping début septembre lors de sa tournée dans les pays d'Asie. L'organe du PCC identifie les avantages de ce plan par rapport aux visées russes et américaines.

En premier lieu : l’idée de développement. Contrairement à l'Union eurasiatique russe et le plan américain d’une nouvelle Route de la soie, la Ceinture économique de la Route de la soie chinoise est un projet universel tourné dans toutes les directions – Est, Ouest, Nord et Sud - qui profiterait à près de 3 milliards de personnes, écrivent les Chinois. Rappelons que le projet russe toucherait un nombre 10 à 15 fois inférieur d'habitants et ne pourrait donc créer qu’un marché 10 à 15 plus réduit. 

L'idée chinoise de Ceinture économique voudrait créer une zone économique eurasiatique intégrant la Chine, l'Asie centrale et l'Europe. Cette nouvelle idée reflète l'évolution inclusive de la Chine, ainsi que les positions de développement du pays sur la base d'un profit mutuel et réciproque. Dans le cadre de cette Ceinture économique de la Route de la soie, l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et la Communauté économique eurasiatique (CEEA) pourraient travailler ensemble, sans exclure le plan américain de nouvelle Route de la soie.

Cette nouvelle idée de la Chine implique l'unification des pays membres, des observateurs et des partenaires de dialogue de l'OCS en se fondant sur la Route de la soie. Ainsi l’intégration se baserait sur les différends, la concurrence et la coopération existants, remarquent les Chinois.

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Parce que meme si les USA n'ont pas vraiment de "boots on the ground" en Europe de l'Est, les USA y mobilisent pas mal de ressource militaire et diplomatique, ne serait ce que pour la surveillance, l'aide technique, le financement des organisation très activiste, participation a l'OTAN etc.

 

De façon générale, les ressources humaines des Etats-Unis sont lamentables tant pour la Russie que pour la Chine, au moins à long terme. Il reste peut-être quelques professeurs à barbe blanche qui savent parler russe ou chinois dans les universités américaines, mais on ne forme pas suffisamment de jeunes :

 

 

http://thediplomat.com/2014/06/is-overseas-study-helping-us-china-relations/ (20 juin 2014)

Il y a actuellement 15000 étudiants américains en Chine, moitié moins qu'en Italie.

 

 

 

J'ai retrouvé la référence que j'avais perdue :

 

Angela Stent (*), Pourquoi l'Amérique ne comprend pas Poutine, 14 mars 2014 : http://www.washingtonpost.com/opinions/why-america-doesnt-understand-putin/2014/03/14/81bc1cd6-a9f4-11e3-b61e-8051b8b52d06_story.html

 

(*) Née en 1947, elle a commencé sa carrière comme « soviétologue » dans les années 1970.

 

Pour compléter sur le même thème :

 

Jason Horowitz, Les experts sur la Russie voient l'effet de l'amaigrissement de leurs rangs sur la politique des États-Unis, 6 mars 2014 : http://www.nytimes.com/2014/03/07/world/europe/american-experts-on-russia.html?_r=0

 

Kenneth Yalowitz et Matthew Rojansky, La mort lente des études russes et eurasiatiques, 23 mai 2014 : http://nationalinterest.org/feature/the-slow-death-russian-eurasian-studies-10516?page=show

 

et ce que j'avais mis dans le fil « Syrie » :

 

Mark Lawrence Schrad (**), Espèce en danger 30 avril 2014 http://www.insidehighered.com/advice/2014/04/30/essay-difficulty-finding-job-expert-russia#sthash.ZLN9tZNC.dpbs

(**) Né en 1974. L'espèce en danger en question est la profession d'expert sur la Russie. Il a écrit aussi un récit de voyage à Sochi durant son séjour en Russie en 1996-1998 : https://lareviewofbooks.org/essay/sochi-vaguely-remember-drunken-travelogue (8 mars 2014)

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...

Mais techniquement on est plus aujourd'hui dans la trahison qu'autre chose.

Si dans l'après guerre le bénéfice était évident, depuis 1989 et l'évolution des rapport en l’Europe de l'ouest et l’Europe de l'est, l’intérêt de l’Europe s'éloigne gentiment des intérêt strictement US!

Je ne dis pas qu'il faille faire la guerre au US, mais on devrait néanmoins naturellement privilégier nos intérêts au leurs!

Et j'avoue que dans cette neo guerre froide j'ai beaucoup de mal a comprendre en quoi nos intérêts sont ceux des USA.

 

 

Faut pas sous estimer à quel point un individus peut être mystifié, et puis il y a le pouvoir des "réseaux" installés depuis longtemps et qui ont leurs inerties encore aujourd'hui, c'est même une nasse où les réseaux se superposent dans une trame complexe qui entrave les marges de manœuvres . Même si t'est un décideur tu ne te fait pas d'illusions. Comment avoir une carrière autrement ? Ton pouvoir ne vaut que tant que ton milieu te tolère.

 

C'est un mélange de carriéristes et idiots utiles certainement convaincu qui font "bloc". C'est la subtilité du "soft power". Une corruption institutionnalisé et rendu acceptable et même souhaitable. Pas la peine de faire les choses directement ou soi même, d'autre seront heureux de s'en charger contre des susucres, ils seraient même prêt à tuer leur mère !

 

Trahison ? Ils te répondrons que c'est toi qui n'est pas dans l'air du temps, contre la mondialisation bienveillante, que tu est  un dinosaure archaïque et dépassé, ou pire : un crypto-fasciste.

 

 

Et dans le cas du comportement américains vis-à-vis de la Russie je pense qu'il doit y avoir beaucoup du logiciel anti-soviétiques de base qui continue à s’exécuter automatiquement. Une réaction à la complexité du monde peut être ? Un adversaire connu ou qu'on croit reconnaitre doit être rassurant.

Modifié par Shorr kan
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C'est bien le drame de la politique US ... un rapport de force idiot avec la Russie, alors qu'on pourrait facilement en faire une voisin conciliant avec un peu de douceur.

Encore faudrait il que quelqu'un est envie de faire de la Russie un voisin conciliant de l'Europe ...

Les Européens en général étaient loin d’Être anti-russe et Poutine a bénéficie d'un certains laisse faire de la part des pays européens au début de la crise. De plus je pense qu'il ne faut pas se tromper non plus sur le fait que la politique Russe est identique a la politique US, ou plutôt c'est ce que souhaite mettre en place Poutine. Et si les US n’étaient pas la on aurait sûrement eu le même genre d'initiative mais du cote Russe. On peut aussi noter le regain d’activité militaire assez important voir agressif en Europe, ils mettent la pression cote Japonais et se relancent au Nord pour récupérer des ressources.

 

Je doute par exemple que la Suède soit le symbole de la puissance anti-russe/Otanienne pro-US... Ce qui n'a pas empêché les russes d'aller organiser une attaque simulé avec des bombardiers lourds... C'est je trouve assez significatif pour moi d'un retour de la Russie et pas d'un retour conciliant mais bien impérialiste. Ils avaient de nombreuses options au début de la crise et les Européens auraient sûrement laissé faire pas mal de choses aux Russes avant de réagir. Ils ont choisis l'option la plus destructrice au niveau des relations avec les Européens et ils ont foutu a la poubelle pour longtemps leur relation avec l'Ukraine.

 

Et les Européens n'ont strictement rien obtenu des russes par la voie diplomatique depuis le début de la crise. Et notamment je pense parce qu'ils n'avaient rien pour contre balancer la position Russe. Les sanctions autour de la "famille" Poutine permet de ce cote de mettre un peu de poids pour trouver une issue diplomatique.

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http://www.businessweek.com/news/2014-07-30/eastern-europe-punished-in-markets-after-opposing-putin (30 juillet 2014)

Les monnaies et les valeurs boursières des pays d'Europe orientale (Tchéquie, Hongrie...) ont accusé un net recul dans le sillage de l'annonce des sanctions européennes contre la Russie. Cela s'expliquerait par le fait que ces pays sont assez fortement intégrés à l'économie russe.

http://www.spiegel.de/international/europe/europe-prepares-tough-sanctions-against-russia-a-983224-2.html (28 juillet 2014)

Un sondage en Allemagne indique que 52% sont favorables à un durcissement des sanctions contre la Russie, même si cela doit coûter « beaucoup de pertes d'emplois », contre 39%.

Cela constitue un revirement par rapport à un sondage du Spiegel effectué au mois de mars montrant une opinion allemande qui était assez compréhensive de l'action de la Russie en Crimée :

http://www.spiegel.de/international/europe/bild-963014-674691.html

Allemagne : sondage Spiegel TNS du 19 au 20 mars 2014

Le président Poutine considère l'Ukraine et en particulier la Crimée comme faisant partie de la zone d'influence russe. Combien de sympathie avez-vous pour ce point de vue ?

Beaucoup 15%

Quelque peu 40%

Pas beaucoup 19%

Pas du tout 23%

54% (contre 38%) pensent que l'UE et les Etats-Unis devraient accepter l'annexion de la Crimée.

60% pensent que la réaction occidentale a été appropriée (contre 34% qui la jugent exagérée).

Modifié par Wallaby
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Les Européens en général étaient loin d’Être anti-russe et Poutine a bénéficie d'un certains laisse faire de la part des pays européens au début de la crise. De plus je pense qu'il ne faut pas se tromper non plus sur le fait que la politique Russe est identique a la politique US, ou plutôt c'est ce que souhaite mettre en place Poutine. Et si les US n’étaient pas la on aurait sûrement eu le même genre d'initiative mais du cote Russe. On peut aussi noter le regain d’activité militaire assez important voir agressif en Europe, ils mettent la pression cote Japonais et se relancent au Nord pour récupérer des ressources.

 

Je doute par exemple que la Suède soit le symbole de la puissance anti-russe/Otanienne pro-US... Ce qui n'a pas empêché les russes d'aller organiser une attaque simulé avec des bombardiers lourds... C'est je trouve assez significatif pour moi d'un retour de la Russie et pas d'un retour conciliant mais bien impérialiste. Ils avaient de nombreuses options au début de la crise et les Européens auraient sûrement laissé faire pas mal de choses aux Russes avant de réagir. Ils ont choisis l'option la plus destructrice au niveau des relations avec les Européens et ils ont foutu a la poubelle pour longtemps leur relation avec l'Ukraine.

 

Et les Européens n'ont strictement rien obtenu des russes par la voie diplomatique depuis le début de la crise. Et notamment je pense parce qu'ils n'avaient rien pour contre balancer la position Russe. Les sanctions autour de la "famille" Poutine permet de ce cote de mettre un peu de poids pour trouver une issue diplomatique.

 

Carl Bildt le ministre suédois des affaires étrangères doit être l'homme politique le plus retweeté par natosource twitter.

Plus atlantiste cela doit être difficile.

Membre de la Commission Trilatérale depuis 1998. Actuellement président de Kreab Group (en), Nordic Venture Network et de Teleoptimering AB. En Suède, il est directeur non-exécutif de Vostok Nafta, Lundin Petroleum, HiQ et de Öhmans. Aux États-Unis, il est administrateur de la RAND Corporation, directeur non-exécutif de Legg Mason et membre de l'International Advisory Board du CFR depuis 2003

http://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_Bildt

En Suède il y a pas que des Peace and Love.

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