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US Air Force


Philippe Top-Force

Messages recommandés

Le 14/05/2024 à 17:25, Picdelamirand-oil a dit :

Ce qui me frappe c'est que l'affaire TR3/Retard Block4 a l'air d'être traité indépendamment de l'affaire génération électrique/capacité de refroidissement. Or ils ne pourront pas tester toutes les fonctionnalités de Block4 en même temps si ils n'ont pas les bonnes capacités électriques et de refroidissement, et c'est lorsqu'on fait tout fonctionner en même temps que l'on trouve les bugs les plus tordus. C'est pas pour tout de suite mais il faut y penser.

Le rapport du GAO traitant ta question est apparu juste après. :rolleyes:

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Le 05/05/2024 à 10:41, clem200 a dit :

Tellement ... Américain :mellow:

On voit que les bombardiers font un poil moins rêver. Ou alors j'inverse cause et conséquence et ce sont juste les pilote les plus calmes :happy:

...en même temps arriver en unité avec la réputation d'avoir été dégouté du choix, bonne chance ! ^^

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  • 3 weeks later...

General Atomics semble insister sur ce concept de largage et de récupération de drone pour le MQ-9, le Sparrowhawk, dont on ne sait pas clairement s’il est opérationnel ou non.

"MQ-9 peut transporter #SparrowhawkUAS sous son aile comme une charge utile de capteur traditionnelle. Lorsque le MQ-9 atteint une zone d’intérêt, il fait quelque chose que peu d’avions télépilotés ont jamais fait : lancer le plus petit UAS, puis le récupérer en plein vol."
 

Le dernier post de GeneralAtomics sur ce sujet : 
https://x.com/genatomics_asi/status/1797969083364700666?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg

Le site : https://ga-asi.com/remotely-piloted-aircraft/sparrowhawk

 

En regardant leur vidéo promotion, si les tests de largage et de rétractation du câble avec drone ont été menés, il n’y a rien sur la récupération en vol proprement dite, ni sur la cinématique de "déploiement" des ailes du drone :

 

 

Modifié par TarpTent
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Il y a 4 heures, TarpTent a dit :

"MQ-9 peut transporter #SparrowhawkUAS sous son aile comme une charge utile de capteur traditionnelle. Lorsque le MQ-9 atteint une zone d’intérêt, il fait quelque chose que peu d’avions télépilotés ont jamais fait : lancer le plus petit UAS, puis le récupérer en plein vol."

En séquence résumé  ... On attend de savoir où en sont les Allemands de ADS avec le A400M et ses petits drônes balancés et ? récupérés ? Pour Quand ?

N'empêche qu'avec  Genral Atomics , on se dit "c'est en cours et ils vont réussir ! "

 

sparro11.jpg

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Le 05/06/2024 à 20:38, Bechar06 a dit :

En séquence résumé  ... On attend de savoir où en sont les Allemands de ADS avec le A400M et ses petits drônes balancés et ? récupérés ? Pour Quand ?

N'empêche qu'avec  Genral Atomics , on se dit "c'est en cours et ils vont réussir ! "

 

sparro11.jpg

Les gens de GA sont vraiment bons.

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  • 2 weeks later...

Incroyable retrour à la réalité. Voilà les contrainte budgétaires finissent par avoir raison de programmes importants. L'USAF tâche maintenant de faire les bons choix avec les "CCA". Mais elle a déjà prévenu qu'un CCA ne devait pas être une plateforme qui dire plus de 10 ans. Ils veulent être capable d'abandonner des programmes qui vont dans le mur.

https://www.airandspaceforces.com/allvin-hedges-ngad-fighter-future/

Allvin se penche sur l’avenir du chasseur de domination aérienne de nouvelle génération 13 juin 2024 |
Par John A. Tirpak

Le chasseur de domination aérienne de nouvelle génération de l’armée de l’air fait face à un avenir incertain dans le budget de l’exercice 2026, a suggéré le chef d’état-major, le général David W. Allvin, le 13 juin lors d’un événement AFA Warfighters in Action.

Allvin a également déclaré que l’armée de l’air ne prévoyait pas de garder les avions de combat collaboratifs individuels en service très longtemps, préférant passer rapidement aux futures itérations des drones autonomes.

En réponse à une question du magazine Air & Space Forces, Allvin a déclaré que la mise en œuvre de la NGAD n’est qu’un des nombreux choix que l’USAF devra faire dans les années à venir, car elle équilibre une foule de priorités de modernisation avec des budgets limités. Il n’a pas décrit le NGAD comme un incontournable, comme le service l’a fait auparavant.

Alors que le Congrès débat toujours du financement de la défense pour l’exercice 2025, le Pentagone a déjà commencé à travailler sur le budget 2026. L’armée de l’air en particulier doit réfléchir à la manière de financer la flambée des coûts du nouvel ICBM Sentinel, la poursuite des travaux sur le bombardier B-21, l’achat de F-35, etc., tout en faisant face aux plafonds budgétaires du Congrès, à l’inflation et à d’autres contraintes sur les ressources.

Compte tenu de tout cela, on a demandé à Allvin si le NGAD est toujours abordable ou si le programme devra être remanié tous les deux ans pour faire face à la menace.

« Nous allons devoir faire ces choix, prendre ces décisions dans tout le paysage », a-t-il déclaré. "Cela va probablement se jouer dans les deux prochaines années ou d’ici ce cycle 26 [mémorandum d’objectif du programme]. Ce sont donc des choses au travail."

Le secrétaire de l’armée de l’air, Frank Kendall, a déclaré il y a un an que le service attribuerait le contrat NGAD en 2024, avec une seule société choisie pour développer le jet. Après que Northrop Grumman ait déclaré qu’il ne soumissionnerait pas sur le programme, la concurrence est probable entre Boeing et Lockheed Martin.


NGAD peut être vulnérable parce que si l’armée de l’air a des entrepreneurs prêts à développer ou à construire ses autres priorités absolues – le B-21, l’avion de combat collaboratif, le F-35, le KC-46, etc. – il n’y a pas d’entrepreneur ou de groupe pour le nouveau chasseur très coûteux.

Avec des budgets serrés dans tous les domaines, les services ont dû faire des choix difficiles. La marine a déjà décidé dans sa demande de budget pour l’exercice 2025 de reporter indéfiniment sa version du NGAD, qu’elle appelle le F/A-XX.

Le NGAD de l’armée de l’air devrait remplacer le F-22 vers 2030, avec la capacité d’atteindre la supériorité aérienne contre l’aggravation des menaces aériennes étrangères et des systèmes de défense aérienne ennemis. Kendall a déclaré que l’élément de chasse piloté de NGAD pourrait coûter « des centaines de millions » de dollars par cellule et que l’armée de l’air en achèterait probablement environ 200.

NGAD est généralement décrit comme une « famille de systèmes », y compris les aéronefs habités ; escortes autonomes et sans équipage ; et d’autres capacités désagrégées. Les avions de combat collaboratifs sont considérés comme faisant partie de cette famille de systèmes et sont en fait financés dans le même élément de programme que le NGAD.

CCA Alors qu’Allvin
wane s’engageant pas sur l’avenir du NGAD, il a présenté une vision plus complète des avions de combat collaboratifs et a clairement indiqué que les drones autonomes ne serviraient pas pendant de longues périodes et nécessiteraient un soutien similaire à celui des avions habités.

Au lieu de cela, il a laissé entendre que les CCA auront une durée de vie d’environ une décennie ou moins.

« Je ne veux pas d’un ensemble d’avions de combat collaboratifs qui durera 25 à 30 ans », a déclaré Allvin. "Parce qu’est-ce qui vient avec ça ? Eh bien, si cela doit durer 25 à 30 ans, il doit tout faire sauf porter le toast le matin."

Cela rendrait chaque avion plus cher et réduirait le nombre de ceux qui peuvent être achetés avec les fonds disponibles, créant une « spirale » de cellules réduites et de coûts croissants, a averti Allvin.

« 'Construit pour durer' est un formidable autocollant de pare-chocs du 20e siècle, et l’hypothèse était alors que tout ce que vous aviez était pertinent tant que cela durait », a-t-il déclaré. « Je ne suis plus sûr que ce soit vrai. »

Après 10 ans de service, un CCA « ne sera pas aussi pertinent », a-t-il déclaré, mais « il pourrait être adaptable, et c’est pourquoi nous intégrons la modularité, cette adaptabilité ».

L’armée de l’air fait "de gros paris sur ... l’équipe homme-machine. Je pense que c’est un pari sûr", a ajouté Allvin. Il a déclaré que l’intelligence artificielle et l’autonomie aideraient très probablement plutôt que de remplacer les opérateurs humains, et a donné comme exemple que les machines seront capables de détecter si un pilote de F-35 contrôlant six CCA est trop stressé ou trop fatigué pour rester efficace.

Les nouvelles plates-formes devront également être multi-capacités et adaptables à mesure que les missions évoluent, a-t-il déclaré. Développer une plate-forme qui ne peut effectuer qu’une seule mission signifie que « nous échouons », a-t-il déclaré.

Plus largement, Air & Space Forces Magazine a demandé à Allvin si les contraintes de ressources obligeraient l’armée de l’air à changer sa façon de combattre, en passant à une force à distance, par exemple. Allvin a déclaré que ce sont des questions auxquelles il pense « tous les soirs » et « nous devons poser ces questions fondamentales ».

« À quoi ressemblera une armée de l’air efficace à l’avenir ? Et dans quelle mesure cela dépend-il de ressources extérieures ? », a-t-il demandé. "Nous pouvons contrôler une partie de cela. Les ressources sont très difficiles. Nous pouvons plaider pour plus de ressources."

Allvin a déclaré qu’il lui incombait de s’assurer que « nous ne perpétuons pas une structure, perpétuons un ensemble de processus » qui maintiendront le service dans une structure obsolète d’acquisition de nouvelles capacités. Il doit être suffisamment flexible pour abandonner les programmes s’ils sont rapidement dépassés par les événements.

« Nous ne pouvons pas poursuivre beaucoup d’œufs dans le même panier, puis constater que la menace a progressé », a-t-il déclaré.

Il serait contre-productif que « nous n’ayons pas de moyen de sauter, que nous ne puissions pas pivoter » vers d’autres capacités, a-t-il déclaré. "Et ce sont les choses auxquelles nous devons faire attention à mesure que nous avançons. Et je pense qu’il y aura des zones de risque."


Les délibérations budgétaires de l’armée de l’air cherchent à équilibrer "le risque d’aujourd’hui par rapport au risque de demain, la modernisation par rapport à la préparation d’aujourd’hui. Ce sont toutes des choses que nous essayons d’équilibrer et oui, 26, c’est très, très mince dans tous les domaines."

En fin de compte, il a ajouté : tout ce qu’il peut contrôler, c’est de mettre le service "sur la voie et de faire valoir de manière légitime que l’armée de l’air optimise... pour ce qui est bon pour l’environnement aujourd’hui et à l’avenir.

Modifié par herciv
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  • 3 weeks later...

Il y a beaucoup de chose dans cet article qui sont plus ou moins officialisées :

https://www.defenseone.com/business/2024/07/pentagon-expects-f-35-deliveries-restart-month/397953/

 

Le Pentagone s’attend à ce que les livraisons de F-35 reprennent ce mois-ci

Le chef de l’Air Combat Command « espère » que les avions de combat seront prêts pour la reprise des livraisons en juillet.

PAR LAUREN C. WILLIAMS

10 JUILLET 2024 22 H 39 HE

1 - Repise des livraisons du F-35 dès maintenant

Le Pentagone recommencera probablement à accepter de nouveaux F-35 ce mois-ci, a déclaré mercredi un haut responsable de l’armée de l’air, tout en notant que le service choisira le constructeur de son prochain avion de combat plus tard cette année.

"En ce moment, nous nous concentrons beaucoup sur la mise à niveau du TR-3, la mise à niveau logicielle, vers le jet [F-35]. Et comme vous le savez, Lockheed Martin a eu quelques problèmes de stabilité de ce logiciel. Nous avons donc retardé la signature des jets à l’armée de l’air au cours des derniers mois. Nous nous concentrons donc beaucoup sur le dénouement de ce retard. Et j’espère que ces jets commenceront à être livrés ce mois-ci", a déclaré le général Kenneth Wilsbach, chef de l’Air Combat Command, lors d’un événement virtuel de l’Institut Mitchell pour les études aérospatiales mercredi. Le gouvernement a cessé d’accepter de nouveaux F-35 en juillet dernier en raison de problèmes avec Technology Refresh-3, ou TR-3.

2 - Pas de solution choisi pour le refroidissement et l'alimentation

"Au fur et à mesure que nous avançons, cependant... Il y a des problèmes de production d’énergie et de refroidissement avec certaines mises à niveau futures que nous devons certainement résoudre. Et je vous dirai que nous n’avons pas encore décidé comment nous allons nous y prendre."

L’armée de l’air réfléchit à quelques options pour résoudre les problèmes de longue date avec les systèmes d’alimentation et de refroidissement du F-35, y compris des correctifs « très coûteux » qui « incluent des capacités supplémentaires » ainsi que d’autres qui sont « juste assez bonnes », a déclaré Wilsbach, qualifiant cela de priorité pour l’avenir. « Vous voudrez certainement plus de puissance et plus de refroidissement au fur et à mesure que vous prouverez les autres capacités de l’avion, car ils vont nécessiter de l’énergie et du refroidissement pour fonctionner. »

3 - Retrosélection du NGAD ou pas ?

Wilsbach a également déclaré que le service n’avait pas de programme de remplacement officiel pour le F-22, bien que les chefs de service aient précédemment insisté sur le fait que c’est ce que serait le programme de domination aérienne de nouvelle génération.

"Le F-22 est un avion fantastique. Nous prévoyons en fait plusieurs mises à niveau du jet en ce moment même. Et il n’y a pas de remplaçant officiel du F-22 pour le moment. Évidemment, ce sera en complément des F-35, que nous continuons à construire et, espérons-le, bientôt, nous commencerons à en prendre livraison davantage, au fur et à mesure que nous passerons le ralentissement de la TR-3 chez Lockheed Martin", a-t-il déclaré.

Wilsbach a déclaré qu’il s’attendait à ce que la rétrosélection NGAD se produise cette année. Le programme, qui est conçu pour être une suite de plateformes complémentaires, a connu des retards importants.

Mais même avec ces retards de programme, Wilsbach a souligné que la flotte de l’armée de l’air est solide.

 

4 - SM6 sur F-15 EX le couple gagnant ?

"Et puis, bien sûr, le F-15EX, nous en avons pris livraison cette année. Et en fait, je viens de déclarer [la capacité opérationnelle initiale] pour le F-15EX, ce sera une plate-forme formidable pour nous en raison de sa capacité de quatrième génération et de son transport d’armes externe", a déclaré Wilsbach. "Ces armes à longue portée qui ne peuvent pas être transportées sur un F-35 ou un F-22 parce qu’elles ne rentrent pas dans la soute à armes interne. Mais le F-15E peut transporter d’immenses armes qui peuvent aller très loin."

Le service continue également de mettre à niveau le F-16 avec de nouvelles suites de guerre électronique et des radars à antenne à balayage électronique « afin qu’ils puissent voir des cibles radar beaucoup plus éloignées et beaucoup plus petites », a-t-il déclaré. 

 

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il y a 37 minutes, herciv a dit :

Il y a beaucoup de chose dans cet article qui sont plus ou moins officialisées :

https://www.defenseone.com/business/2024/07/pentagon-expects-f-35-deliveries-restart-month/397953/

 

Le Pentagone s’attend  espère à ce que les livraisons de F-35 reprennent ce mois-ci

 

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  • 2 weeks later...

https://www.opex360.com/2024/07/21/malgre-des-difficultes-lus-air-force-et-boeing-ont-fini-par-trouver-un-accord-sur-lavion-radar-e-7-wedgetail/

Boeing et l'USAF ont l'air d'avoir trouvé un accord pour le lancement du programme E7 dans une configuration adapté. Prévu à 26 exemplaires, il disposera d'une architecture ouverte et de systèmes de communications par satellites améliorés.

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https://www.twz.com/air/ford-class-carriers-emals-catapults-aag-arrester-gear-eyed-for-land-bases

techniquement possible, mais pas convaincu par ce concept.  Pas de bonne raison pour un tel systeme sur les bases de la US Air Force.  Quand au bases expeditionaires, OK pour une piste plus courte.  Mais vu le cout du systeme et la logistique pour deplacer et installer un tel systeme, je ne suis pas convaincu que ce soit realiste.  Mais bon les US sont riches et cela ne serait pas la premiere fois qu'ils claquent des sommes monstres pour peu de retour.

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Nouvel article signalant la réflexion en cour concernant la stratégie de l'USAF. L'irruption des drone à bas coût pose un vrai problème pas uniquement financier mais également sur la capacité de protéger des appareils à plus de 100 millions de dollar contre des attaques à quelques milliers de dollars et donc l'obligation de les tenir loin du champ de batail principal. Le problème est valable pour le rafale aussi mais lui a une allonge très supérieure à celle du f-35.

https://www.washingtontimes.com/news/2024/jul/23/is-pentagons-continued-funding-of-f-35s-throwing-g/

Le financement continu des F-35 par le Pentagone est-il un gaspillage d’argent ?

L’avion de chasse F-35 de l’armée de l’air américaine effectue des manœuvres de voltige le deuxième jour de l’Aero India 2023 à la base aérienne de Yelahanka à Bangalore, en Inde, le mardi 14 février 2023. (AP Photo/Aijaz Rahi, fichier) plus >

La Chine a été abordée dans le débat de l’OTAN, mais surtout dans le contexte du soutien de Pékin à la Russie dans la guerre en Ukraine. Ce qui a été rarement mentionné, c’est que l’essor de la Chine n’est pas seulement un problème américain, mais un problème international. Les troupes chinoises s’entraînent à la frontière orientale de la Pologne, membre de l’OTAN, en Biélorussie ; La Chine encourage les Houthis (ce qui nuit à la liberté de navigation dans le patrimoine mondial), et la Chine renforce ouvertement son armée et défend sa supériorité aérienne « inévitable » grâce à ses avions de combat de sixième génération encore en développement. La Chine avance sur terre, sur mer et dans les airs.

Parmi ces développements, l’avion de chasse de sixième génération de la Chine est la plus grande menace pour les intérêts stratégiques des États-Unis dans le Pacifique et l’Occident collectif. Les informations sur l’avion, qui devrait être prêt d’ici 2035, sont limitées mais préoccupantes. La Chine semble se concentrer sur les attaques directes et la manœuvrabilité à haute altitude. Il semble également se concentrer fortement sur l’intégration de l’intelligence artificielle et la mise en place d’un « système de systèmes » pour se coordonner avec d’autres ressources militaires. Le résultat est une concentration sur des actifs de haute technologie bon marché, abondants, jetables et coordonnés par un avion de supériorité aérienne.

Des drones chinois bon marché coulent déjà des navires dans la mer Rouge et obligent à dépenser d’énormes sommes d’argent pour intercepter les drones. Si votre adversaire pense que les règles du jeu sont sur le point de changer, vous seriez bien avisé de vous y conformer – ou d’abandonner.

Les États-Unis ont un plan pour égaler la Chine, la plate-forme de domination aérienne de nouvelle génération, qui se concentrerait sur une « famille de systèmes » utilisant les drones assistés par l’IA accompagnant les chasseurs.

Malheureusement, la NGAD américaine pourrait bientôt être victime de pressions budgétaires. Selon le général David Allvin, chef d’état-major de l’armée de l’air, les délibérations budgétaires pour la NGAD « sont toujours en cours ; Il n’y a pas eu de décision. Nous examinons beaucoup d’options très difficiles. En juillet, le secrétaire de l’armée de l’air, Frank Kendall, a déclaré qu’il s’était engagé à concevoir et à construire le nouveau chasseur, mais que les coûts devaient être réduits. Les entrepreneurs de la défense étaient censés faire des offres cette année, mais ce n’est plus certain.

Il y a cependant de l’espoir. « NGAD est bien vivant », a déclaré M. Kendall aux médias de l’industrie de la défense plus tôt ce mois-ci. « Je peux vous dire que nous examinons le concept NGAD pour voir si c’est le bon concept. Nous examinons si nous pouvons faire quelque chose de moins coûteux.

Les républicains de la Chambre des représentants décident de destituer Kamala Harris pour sa gestion de la frontière, dissimulant ainsi le déclin de Biden

L’alternative « moins chère », jusqu’à présent, a été le F-35, alias « Fat Amy », pour les meilleurs canons américains. Le F-35 est actif depuis plus de 30 ans. Sa variante la plus chère coûte environ 115 millions de dollars. Le Government Accountability Office a publié de nombreux rapports au fil des ans mettant en évidence divers problèmes liés au programme F-35, notamment des dépassements de coûts et des retards de modernisation.

L’avion F-35 représente une part croissante de la flotte d’aviation tactique de l’armée de l’air, avec environ 450 appareils actuellement en action. Le ministère de la Défense prévoit d’acheter près de 2 500 F-35 pour un coût estimé du cycle de vie du programme dépassant 1,7 billion de dollars, sur ce montant, 1,3 billion de dollars est associé à l’exploitation et à la modernisation des F-35 que nous avons.

Heureusement, le Congrès tire la sonnette d’alarme sur les déchets du F-35. Le représentant Adam Smith de Washington, le principal démocrate de la commission des services armés de la Chambre des représentants, et le représentant Donald Norcross, démocrate du New Jersey, ont déclaré que la refonte de Fat Amy était trop coûteuse. Le représentant John Garamendi, président du sous-comité sur la préparation de la commission des services armés de la Chambre des représentants, a déclaré lors d’une audience le 28 avril 2023 que des entrepreneurs tels que Lockheed Martin et Pratt & Whitney ne respectaient pas leurs obligations et que les prix et les livraisons étaient imprévisibles. En 2022, il a qualifié le programme de « gaspillage d’argent ».

Le débat sur la NGAD ne concerne pas seulement le F-35 ou même la doctrine aérienne. Il aborde la posture de l’establishment de la défense américaine et la question de savoir si la puissance aérienne américaine se concentrera sur des véhicules avec équipage coûteux ou des drones moins chers comme le RQ-11 Raven.

« Cela a-t-il un sens d’essayer d’intercepter des drones à 20 000 dollars avec des avions de chasse à 130 millions de dollars tirant des missiles d’un million de dollars ? », a demandé le colonel à la retraite du Corps des Marines Thomas X. Hammes, membre distingué de l’Université de la défense nationale, lors d’un événement organisé par le Conseil de l’Atlantique pendant la semaine de l’OTAN ce mois-ci à Washington, selon la vidéo de l’événement.

« Nous devons déterminer ce bénéfice. C’est toute la révolution des petits, intelligents et nombreux par rapport au petit nombre et exquis », a-t-il ajouté. "Nos quelques et exquis sont excellents dans un combat vraiment localisé contre quelqu’un qui jouera selon les règles. Mais si vous devez baser vos F-35 si loin en arrière pour être hors de portée du drone qu’ils ne peuvent pas atteindre l’espace de combat, alors c’est un atout inutile et gaspillé. Nous devons trouver un moyen d’y aller à moindre coût.

Il a raison. Si les États-Unis ne peuvent pas adopter les méthodes les moins coûteuses de mener de futures guerres pour contrer les ennemis qui espèrent ouvertement nous déjouer financièrement, alors nous nous dirigeons vers la défaite. Cela nécessitera d’adopter de futurs systèmes tels que les projets NGAD et centrés sur les drones et d’admettre que sans leur financement supplémentaire, le F-35 pourrait gaspiller beaucoup d’argent.

 

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il y a 5 minutes, Lordtemplar a dit :

https://www.twz.com/air/ford-class-carriers-emals-catapults-aag-arrester-gear-eyed-for-land-bases

Quand au bases expeditionaires, OK pour une piste plus courte.  Mais vu le cout du systeme et la logistique pour deplacer et installer un tel systeme, je ne suis pas convaincu que ce soit realiste.  Mais bon les US sont riches et cela ne serait pas la premiere fois qu'ils claquent des sommes monstres pour peu de retour.

Je suis assez d'accord avec tes remarques, mais il faudrait faire la balance entre les coûts nécessaires pour déployer de tels systèmes qui rendent possibles l'utilisation de pistes courtes et les coûts engendrés par la possession et l'utilisation d'une très importante flotte de ravitailleurs en vol relativement vulnérables face un un adversaire tel que la Chine et très gourmand en maintenance.

D'autre part dans un conflit HI faire voler des chasseurs durant de nombreuses heures afin qu'ils rejoignent leur zone d'opération sans pouvoir s'y poser engendre également de nombreux problèmes. Un pilotes qui a déjà voler 3 à 4 heures et effectué plusieurs ravitaillement sera-t-il au mieux de sa forme pour affronter des chasseurs adverses (sans compter qu'il devra encore effectuer le voyage retour) ? Il faut aussi prendre en compte les coûts du surplus de maintenance des chasseurs qui vont faire énormément d'heures (improductives) uniquement pour rejoindre leur zone d'opération et retourner sur leur base d'attache. On peut aussi ajouter à cela la fatigue des pilotes, leur crainte de devoir s'éjecter faute de solution proche pour atterrir en cas de problème et leur peur de se retrouver à l'eau très loin d'une éventuelle équipe de sauvetage. Il y a également le manque de réactivité qui est à prendre en compte. Si tu décolles pour participer à des combats mais que tu arrives sur zone de nombreuses heures plus tard ton intervention risque d'être totalement inutile voir contre productive.

Au final pouvoir s'approcher de sa zone d'opération offre de nombreux avantages en terme de coûts mais également en capacités de combat.

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1 hour ago, FAFA said:

Au final pouvoir s'approcher de sa zone d'opération offre de nombreux avantages en terme de coûts mais également en capacités de combat.

D'accord. 

Mais en quoi EMALS plus sa logistique et infrastructure (l'energie requise pour l'alimenter) est plus simple que poser du tarmac avec bulldozer et rouleau compresseur?  En plus en cas d'attaque, remplir des trous dans la piste doit etre bcp plus simple/rapide que de reparrer qu' un EMALS endommage.

Pour rappel, General Atomics nous a facture €1.5 milliards pour l'EMALS / AAG sur le PANG.

PS D'ailleurs si tu lis l'article, tu verra que les US ont utilise un concept similaire (SATS, Short Airfield Tactical System) lors de la guerre au Vietnam, et ca n'a pas ete tres convaincant.  

Modifié par Lordtemplar
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il y a 20 minutes, Lordtemplar a dit :

D'accord. 

Mais en quoi EMALS plus sa logistique et infrastructure (l'energie requise pour l'alimenter) est plus simple que poser du tarmac avec bulldozer et rouleau compresseur?  En plus en cas d'attaque, remplir des trous dans la piste doit etre bcp plus simple/rapide que de reparrer qu' un EMALS endommage.

Pour rappel, General Atomics nous a facture €1.5 milliards pour l'EMALS / AAG sur le PANG.

Je n'ai pas la réponse et tu as peut-être raison. Ce qui est certain, c'est que les US cherchent des solutions pour faire face au défi de l'immensité du Pacifique. Avant l'apparition de la rivalité avec la Chine il n'y avait pas de problème mais dorénavant les choses sont différentes.

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4 minutes ago, FAFA said:

Je n'ai pas la réponse et tu as peut-être raison. Ce qui est certain, c'est que les US cherchent des solutions pour faire face au défi de l'immensité du Pacifique. Avant l'apparition de la rivalité avec la Chine il n'y avait pas de problème mais dorénavant les choses sont différentes.

Pour le Pacific, les US Marines ont deja des F35B donc... autant depenser ce fric ailleurs

my 2 cents

Modifié par Lordtemplar
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Il y a 2 heures, herciv a dit :

(...) l’essor de la Chine n’est pas seulement un problème américain, mais un problème international. (...) La Chine encourage les Houthis (ce qui nuit à la liberté de navigation dans le patrimoine mondial), et la Chine renforce ouvertement son armée et défend sa supériorité aérienne « inévitable » (...) La Chine avance sur terre, sur mer et dans les airs. (..) Des drones chinois bon marché coulent déjà des navires dans la mer Rouge et obligent à dépenser d’énormes sommes d’argent pour intercepter les drones.

Discutable pour le moins.
Mais c'est le narratif US qui vise à enrôler à leurs côtés les autres pays...

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il y a 39 minutes, Lordtemplar a dit :

Pour le Pacific, les US Marines ont deja des F35B donc... autant depenser ce fric ailleurs

my 2 cents

J'ai l'impression que le problème des Américains concerne uniquement la région Asie / Pacifique. Si je ne me trompe pas les US Marines ne devraient recevoir "que" 350 F-35B. Si on enlève encore ceux destinés à la formation, c'est nettement insuffisant contre la Chine. Il y a aussi les porte-avions de la Navy, mais en cas de conflit ils deviendraient des cibles prioritaires. Aujourd'hui les US cherchent véritablement a diminuer leur vulnérabilité dans cette région. Les drones furtifs de ravitaillement MQ-25 font par exemple partie des efforts faits dans ce sens.

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il y a 5 minutes, gustave a dit :

Discutable pour le moins.
Mais c'est le narratif US qui vise à enrôler à leurs côtés les autres pays...

Oui je suis d'accord. C'est repris en cœur à tout les échelons. Chez eux c'est devenu le contexte introductif à chaque discours. 

Le point qui m'intéresse c'est leur crainte concernant les systèmes hyper-couteux et très long à produire et / ou adapter.

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  • 2 weeks later...

Mullen: Defense Department incentives need to change if the Mavericks are to survive

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

Mullen : Les incitations du département de la défense doivent changer si les Mavericks veulent survivre

Dans cette tribune, Mike Mullen, ancien chef d'état-major interarmées et actuel membre du conseil d'administration de la DIB, explique les mesures que le ministère de la défense peut prendre pour favoriser un environnement propice à l'innovation.

Le ministère de la défense est confronté à un défi majeur : des structures d'incitation défaillantes empêchent l'adoption rapide de nouvelles technologies. Une réforme immédiate s'impose. Les bonnes incitations poussent les talents à prendre des risques, à penser de manière critique et à développer rapidement des capacités pour le combattant. Sans un changement culturel dans la manière dont le ministère de la défense encourage l'innovation, la sécurité nationale est menacée et les adversaires progresseront et surpasseront les États-Unis.

Pendant la guerre froide, la prise de risque audacieuse et la recherche rapide étaient essentielles à la sécurité nationale. Alors que le défi d'aujourd'hui exige un engagement similaire pour repousser les limites, encourager la créativité et faire progresser rapidement la technologie, le département est plutôt exaspéré par l'hésitation, les processus lourds, les récompenses mal alignées, le manque de couverture supérieure et le maintien du statu quo. Nos adversaires améliorent rapidement leurs capacités et comblent le fossé technologique. Pour maintenir notre position en tant que force de combat la plus puissante au monde, nous devons revoir notre structure d'incitation.

Cette urgence est soulignée dans un récent rapport du Conseil d'innovation de la défense (DIB), qui révèle plusieurs conclusions cruciales soulignant la nécessité d'une révision complète de la manière dont le ministère de la défense aborde l'innovation.

À partir de dizaines d'entretiens, le DIB a identifié les facteurs de dissuasion sous-jacents qui entravent l'innovation. Il s'agit notamment de l'incapacité à prendre des risques, du manque de tolérance à l'échec à un niveau élevé, de l'absence de mesures de préparation à l'innovation, d'une rémunération non compétitive, d'un manque d'évaluation, d'un manque de récompenses et de reconnaissance dans les évaluations annuelles, d'une surcharge des processus et d'une très faible collaboration.

En interne, le manque d'urgence est omniprésent au sein du ministère. Cette culture de l'autosatisfaction se caractérise par l'absence de responsabilité et de risque. Les dirigeants du ministère de la défense ne soutiennent souvent pas les innovateurs, préférant maintenir le statu quo. Cette réticence au changement est renforcée par le fait que le ministère s'appuie sur un plan de carrière rigide de 20 ans, qui est de plus en plus incompatible avec les exigences de la gestion des talents du 21e siècle.

À l'extérieur, il existe une rupture de communication entre le ministère de la défense et l'industrie. Le ministère est un client remarquablement difficile pour l'écosystème des start-ups, où résident les technologies les plus pointues. L'écosystème d'acquisition est tellement détaché des besoins du combattant que la collaboration devient pratiquement impossible. Ce fossé doit être comblé pour que les dernières avancées technologiques soient effectivement intégrées dans les stratégies de défense.

Pour résoudre ces problèmes, le DoD doit examiner les mesures d'incitation en place dans l'ensemble du département afin de favoriser un environnement qui encourage une approche calculée de l'incertitude. Le DoD doit tirer les leçons des échecs et les accepter, et favoriser une culture qui encourage un comportement conscient des risques. Il n'est jamais facile de changer de culture, mais certaines mesures peuvent être prises pour mettre le ministère sur la bonne voie.

Premièrement, créer une "vision de l'innovation" au sein de chaque unité de commandement majeure. Il s'agit d'une stratégie tournée vers l'avenir, décrivant un état futur clair et inspirant, guidant le développement et la mise en œuvre d'idées, de technologies et de processus nouveaux. Cette vision devrait être alignée sur la stratégie de défense nationale et soutenue par des objectifs réalisables qui identifient clairement les changements que le commandement souhaite opérer et la manière dont il compte y parvenir.

Deuxièmement, le ministère devrait élaborer un plan de carrière structuré pour les innovateurs, récompensant la prise de risque et alignant la croissance personnelle sur la mission. En établissant des parcours de carrière clairs et en confiant aux innovateurs des responsabilités croissantes dans les portefeuilles scientifiques et technologiques de l'ensemble du ministère, celui-ci pourrait être en mesure de mieux retenir un plus grand nombre de ses plus grands artisans du changement.

Troisièmement, s'appuyer sur l'analyse : La mesure et le suivi de la capacité d'innovation des personnes permettront à la main-d'œuvre de générer de nouvelles idées, de nouveaux produits et de nouveaux services qui apporteront une valeur ajoutée au combattant, tout en identifiant les domaines de croissance et de développement.

Quatrièmement, les dirigeants doivent faire en sorte que le ministère cultive une culture de l'apprentissage. En renforçant l'idée que nous sommes tous des étudiants, en rendant l'apprentissage agréable, en responsabilisant les décideurs et en sollicitant la contribution d'un groupe d'experts créatifs, le ministère de la défense peut encourager l'innovation basée sur les pairs, à l'instar des industries prospères.

En procédant à ces changements, le ministère de la défense encouragerait l'appropriation de la mission d'innovation en donnant à son personnel la capacité de prendre des risques, en fournissant une couverture supérieure qui récompense les succès et les échecs de l'innovation, la reconnaissance, le leadership et les opportunités créatives, la flexibilité du lieu de travail pour poursuivre des rotations universitaires ou industrielles, et des mesures de talent qui peuvent augmenter les opportunités d'apprentissage.

La trajectoire actuelle du Pentagone n'est pas viable. Comme l'ont souligné les Reps. Leon Panetta et Mike Gallagher l'ont souligné dans un article récent, la complexité de la structure de la défense entrave l'adoption et la mise en œuvre rapides de nouveaux systèmes. Cette situation persistera tant qu'il n'y aura pas de changement décisif vers une culture de l'innovation et de la prise de risque, sous l'impulsion des hauts responsables de la défense et des décideurs politiques.

Pour éviter que la nouvelle concurrence de la guerre froide ne dégénère en guerre chaude, nous devons innover comme si le monde libre en dépendait. Cette voie exige des investissements substantiels dans la technologie et une infrastructure destinée à la recherche et à l'enseignement novateurs en matière de sécurité nationale. Si nous n'agissons pas, nous risquons de compromettre non seulement notre position stratégique, mais aussi notre stabilité et notre influence futures sur la scène mondiale. La réponse consiste à inciter notre force à innover rapidement.

Face à un danger clair et présent, il n'y a pas de place pour l'hésitation. Les dirigeants doivent prendre les devants.

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Voici les atomes d'information extraits du texte :

  • Le ministère de la défense doit favoriser un environnement propice à l'innovation.
  • Les structures d'incitation actuelles empêchent l'adoption rapide de nouvelles technologies.
  • Une réforme immédiate des incitations est nécessaire.
  • Les bonnes incitations poussent les talents à prendre des risques et à développer rapidement des capacités pour le combattant.
  • Sans changement culturel dans l'innovation, la sécurité nationale est menacée.
  • Nos adversaires progressent technologiquement plus vite que nous.
  • Pendant la guerre froide, la prise de risque et la recherche rapide étaient essentielles à la sécurité nationale.
  • Aujourd'hui, le département de la défense est freiné par l'hésitation, les processus lourds et les récompenses mal alignées.
  • Le Conseil d'innovation de la défense (DIB) a publié un rapport soulignant la nécessité d'une révision complète de l'innovation au ministère de la défense.
  • Le DIB a identifié plusieurs facteurs dissuadant l'innovation : incapacité à prendre des risques, manque de tolérance à l'échec, absence de mesures de préparation à l'innovation, rémunération non compétitive, manque d'évaluation et de reconnaissance, surcharge des processus, et faible collaboration.
  • En interne, le manque d'urgence et la culture de l'autosatisfaction sont omniprésents.
  • Les dirigeants du ministère de la défense ne soutiennent souvent pas les innovateurs.
  • Le plan de carrière rigide de 20 ans est incompatible avec les exigences modernes de la gestion des talents.
  • Il existe une rupture de communication entre le ministère de la défense et l'industrie des start-ups.
  • Le ministère de la défense est un client difficile pour l'écosystème des start-ups.
  • L'écosystème d'acquisition est détaché des besoins du combattant.
  • Le ministère doit revoir ses mesures d'incitation pour encourager une approche calculée de l'incertitude.
  • Le ministère doit accepter et tirer les leçons des échecs.
  • Créer une "vision de l'innovation" au sein de chaque unité de commandement majeure.
  • Élaborer un plan de carrière structuré pour les innovateurs.
  • Mesurer et suivre la capacité d'innovation des personnes.
  • Les dirigeants doivent cultiver une culture de l'apprentissage.
  • Le ministère doit encourager l'innovation basée sur les pairs.
  • La trajectoire actuelle du Pentagone n'est pas viable.
  • La complexité de la structure de la défense entrave l'adoption rapide de nouveaux systèmes.
  • Il faut un changement décisif vers une culture de l'innovation et de la prise de risque.
  • Il faut innover pour éviter que la concurrence de la guerre froide ne dégénère en guerre chaude.
  • Investir substantiellement dans la technologie et l'infrastructure pour la recherche et l'enseignement en matière de sécurité nationale.
  • L'inaction risque de compromettre notre position stratégique et notre influence mondiale.
  • Les dirigeants doivent prendre les devants face au danger clair et présent.
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Hello ! Je ne sais où poster cette demande qui relève plus de l'anecdote. J'habite dans la région toulousaine, proche d'un(de ?) couloir(s) aérien(s) et j'ai l'habitude de voir passer depuis mon jardin des avions civils. Ce matin j'ai été surpris d'apercevoir un C17 Globemaster au dessus de ma maison. Qq'un en saurait plus sur ce passage ?

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Il y a 1 heure, Vae Victis a dit :

Hello ! Je ne sais où poster cette demande qui relève plus de l'anecdote. J'habite dans la région toulousaine, proche d'un(de ?) couloir(s) aérien(s) et j'ai l'habitude de voir passer depuis mon jardin des avions civils. Ce matin j'ai été surpris d'apercevoir un C17 Globemaster au dessus de ma maison. Qq'un en saurait plus sur ce passage ?

C'était un C17 canadiens en transit direction Paphos à Chypre. Peut-être pour le soutien des Israéliens... ou pour l'aide humanitaire à Gaza. Les barges partent de Chypre il me semble.

Modifié par Ronfly
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il y a 4 minutes, Ronfly a dit :

C'était un C17 canadiens en transit direction Paphos à Chypre. Peut-être pour le soutien des Israéliens...

Merci beaucoup pour ton retour. J'ai également constaté qu'il n'empruntait pas le même couloir que les avions de ligne civils et qu'il volait surtout à plus basse altitude. Par curiosité, les informations dont tu disposes sont trouvables librement sur internet ? 

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il y a 6 minutes, Vae Victis a dit :

Merci beaucoup pour ton retour. J'ai également constaté qu'il n'empruntait pas le même couloir que les avions de ligne civils et qu'il volait surtout à plus basse altitude. Par curiosité, les informations dont tu disposes sont trouvables librement sur internet ? 

J'ai installé l'appli Flightradar sur mon tél. C'est bien pratique pour suivre certains appareils. Tu auras pas trop les chasseurs et certains appareils spécifiques mais ceux de transports/ravitailleurs notamment US/UK y sont régulièrement. Tout dépend si leur transpondeur/TCAS sont activés ou pas.

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