Boule75 Posté(e) le 25 mars 2015 Share Posté(e) le 25 mars 2015 Un Whistleblower (lanceur d'alerte) est quelqu'un qui accomplit la haute-trahison d'un intéret particulier dans le but de sauvegarder l'intéret général, non ? Oui. Mais il est peut être considéré aussi qu'il s'est fourvoyé, qu'il n'a pas trahi un intérêt particulier mais l'intérêt général. Et puis si on a bien compris, il est parti à Moscou avec ses disques durs sous le bras, en promettant de ne rien donner directement aux rouges-d'en-face, Est-il réellement capable de protéger tout ça ? Est-il véritablement à même d'identifier ce qui est vraiment sensible pour son pays d'origine et ce qui, bien que révélateur de l'ampleur des opérations de la NSA, n'est pas si "grave" vu de la NSA ? Ou alors c'est un intoxicateur de première bourre chargé dedonner à croire que la NSA est surpuissante alors qu'en fait ils gèrent leurs systèmes informatiques comme LM gère le F-35 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 mars 2015 Auteur Share Posté(e) le 26 mars 2015 Oui. Mais il est peut être considéré aussi qu'il s'est fourvoyé, qu'il n'a pas trahi un intérêt particulier mais l'intérêt général. Et puis si on a bien compris, il est parti à Moscou avec ses disques durs sous le bras, en promettant de ne rien donner directement aux rouges-d'en-face, On peut tenir le même raisonnement à propos de l'Allemagne de l'Est : peut-être que la Stasi tout compte fait, ne faisait que protéger l'intéret général de la société est-allemande... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 26 mars 2015 Share Posté(e) le 26 mars 2015 On peut tenir le même raisonnement à propos de l'Allemagne de l'Est : peut-être que la Stasi tout compte fait, ne faisait que protéger l'intéret général de la société est-allemande... Le rapport entre la Stasi et la NSA m'échappe un peu... La Stasi faisait-elle du renseignement à l'étranger ? Ou pris dans l'autre sens : a-t-on des indices d'oppression politique de citoyens américains en grand nombre par la NSA ? Me voilà presque en train de défendre la NSA ; c'est bien étrange... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 mars 2015 Auteur Share Posté(e) le 26 mars 2015 (modifié) Ou pris dans l'autre sens : a-t-on des indices d'oppression politique de citoyens américains en grand nombre par la NSA ? Ma réponse va être défaillante sur la question du "grand nombre" pour plusieurs raisons. 1°) C'est secret, donc bien malin celui qui est capable de faire les comptes et de calculer le "nombre". 2°) En admettant qu'il s'agit uniquement d'un stockage de données massif, mais que ces données ne seraient jamais utilisées pour l'instant, peut-on prendre le risque que survienne - brusquement ou progressivement - un changement de régime, avec un nouveau régime qui déciderait, lui, de faire une utilisation massive de ces données ? Contrairement aux Etats-Unis ou l'Angleterre qui peuvent penser en relisant leur histoire que la démocratie est une chose définitive et indéboulonnable (quoiqu'on pourrait finasser avec le Maccarthysme), d'autres pays comme la France ou l'Allemagne ont connu dans leur histoire des alternances où des régimes totalitaires ont succédé à des démocraties. À partir de cette histoire différente, les Français et les Allemands ont sûrement un message à envoyer aux Anglais et aux Américains. On peut aussi relire l'histoire des démocraties à partir des droits des femmes, ou des droits des noirs et constater que celles-ci sont en perpétuel état d'inachèvement. On peut penser que la démocratie est un chantier qui n'est pas terminé. Les outils totalitaires sont-ils de bons outils pour terminer le chantier ? 3°) Les régimes totalitaires en général préfèrent faire un ou deux exemples marquants si cela peut suffire à faire peur au plus grand nombre. C'est la définition classique de la tyrannie : c'est un régime où tous ne sont pas embastillés, c'est un régime où tous ont peur de l'être. 4°) Si j'ai bonne mémoire, le documentaire de PBS Frontline dont j'ai parlé ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/page-157#entry780249 parlait de pression sur une (ou plusieurs ?) parlementaire chargée du contrôle parlementaire sur les services secrets. Il ne s'agit donc pas ici de "nombre" mais d'une personne clé - une parlementaire - dans le fonctionnement démocratique des institutions (en particulier le contrôle du civil élu démocratiquement sur le militaire). Il était question aussi dans ce documentaire d'une cour de justice secrète, ce qui tord tous les grands principes de la démocratie. http://europeandatagovernance-forum.com/pro/fiche/quest.jsp; (25 novembre 2014) Déclaration commune des autorités européennes de protection des données réunies au sein du groupe de l'article 29 Article 7 L'accès à des données à caractère personnel aux fins de sécurité n'est pas acceptable dans une société démocratique dès lors qu'il est massif et sans condition. La conservation, l'accès et l'utilisation de données par les autorités nationales compétentes doivent être limitées à ce qui est strictement nécessaire et proportionné dans une société démocratique. Elles doivent être soumises à des garanties substantielles et effectives. http://www.pen.org/sites/default/files/Chilling%20Effects_PEN%20American.pdf (12 novembre 2013) Enquête du Pen American Center auprès d'un échantillon de 520 écrivains américains : 24% déclarent éviter de parler de certains sujets dans leurs e-mails ; 16% déclarent éviter d'écrire sur certains sujets, par peur de la surveillance. Modifié le 26 mars 2015 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 26 mars 2015 Share Posté(e) le 26 mars 2015 Ma réponse va être défaillante sur la question du "grand nombre" pour plusieurs raisons. 1°) C'est secret, donc bien malin celui qui est capable de faire les comptes et de calculer le "nombre". Là dessus, je pense que s'il s'agissait effectivement d'oppression de grand nombre, ça se saurait, haut et fort. Pour l'instant, ce n'est pas le cas. 2°) En admettant qu'il s'agit uniquement d'un stockage de données massif, mais que ces données ne seraient jamais utilisées pour l'instant, peut-on prendre le risque que survienne - brusquement ou progressivement - un changement de régime, avec un nouveau régime qui déciderait, lui, de faire une utilisation massive de ces données ? [...] L'accès à des données à caractère personnel aux fins de sécurité n'est pas acceptable dans une société démocratique dès lors qu'il est massif et sans condition. La conservation, l'accès et l'utilisation de données par les autorités nationales compétentes doivent être limitées à ce qui est strictement nécessaire et proportionné dans une société démocratique. Elles doivent être soumises à des garanties substantielles et effectives. Là dessus je suis d'accord : la situation est très problématique. Et je soupçonne que, comme moi, tu penses que les garanties "substantielles et effectives" n'existent plus... Moi, ce que je demande, c'est - très paradoxalement certainement - si la liberté et la sécurité au sein des démocraties, telles que conçues durant les 30 glorieuses, sont compatibles avec la liberté de circulation des marchandises, des capitaux, des hommes et des informations tels que pratiqué actuellement. J'ai comme un doute tant qu'il reste des ennemis tant de la démocratie que de l'occident en général. On a peut être été un peu loin sur l'abolition des frontières, et je parle là de quelque chose qui va très au-delà de l'Europe ou Shengen. http://www.pen.org/sites/default/files/Chilling%20Effects_PEN%20American.pdf (12 novembre 2013) Enquête du Pen American Center auprès d'un échantillon de 520 écrivains américains : 24% déclarent éviter de parler de certains sujets dans leurs e-mails ; 16% déclarent éviter d'écrire sur certains sujets, par peur de la surveillance. Vouai... Ils ont peur, etc... Ca ne renseigne pas beaucoup sur le fait de savoir s'ils ont raison. Et si on pose une question sur la zone 51 aux mêmes, quel pourcentage de réponses farfelues va-t-on avoir ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 mars 2015 Share Posté(e) le 26 mars 2015 Vouai... Ils ont peur, etc... Ca ne renseigne pas beaucoup sur le fait de savoir s'ils ont raison. Et si on pose une question sur la zone 51 aux mêmes, quel pourcentage de réponses farfelues va-t-on avoir ? Le plus intéressant aux USA c'est que ce soit et de loin les républicains les plus critiques vis a vis de la surveillance "électronique" massive, il me semble avoir vu passer des sondages ou 71% d'entre eux estimait que c'était contraire a leur liberté, alors qu'on arrivait péniblement a 50% chez les démocrates. Le gros probleme de ce genre de surveillance généralisée, c'est l'épée de Damoclès de la panoptique, en gros priver les gens - consciemment ou même pire inconsciemment - de dire ce qu'ils pensent, y compris en privé, de peur que ça puisse être utilisé contre eux de quelques manière que ce soit. C'est déjà dramatique sur le plan privé, ça l'est encore plus sur le plan commercial, et plus encore sur le plan politique. D'un autre coté la surveillance massive est déjà tellement banalisé et accepté par n'importe quelle utilisateur d'une carte de fidélité, d'un smartphone ou d'un des innombrable dispositif RFID ... qu'il est difficile de venir jouer les vierges effaroucher. Y a pas si longtemps un abruti comme Estrosi avait proposé très sérieusement a l'assembler nationale de prélever de l'ADN a chaque naissance en France pour alimenter le FNAEG... c'est dire si les politique pense que c'est possible et électoralement porteur de proposer ce genre de fichage intime massif - il s'agissait bien de conserver des échantillon d'ADN complet utilisable a postériori pour toute sorte de chose ... pas seulement de faire une seule "empreinte" et de détruire l'échantillon - 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 26 mars 2015 Share Posté(e) le 26 mars 2015 Le plus intéressant aux USA c'est que ce soit et de loin les républicains les plus critiques vis a vis de la surveillance "électronique" massive, il me semble avoir vu passer des sondages ou 71% d'entre eux estimait que c'était contraire a leur liberté, alors qu'on arrivait péniblement a 50% chez les démocrates. Ne pas trop se formaliser sur un sondage de cette nature, qui est, plus que beaucoup d'autres; marqué par les circonstances de la réalisation de l'enquête, donc sujet à d'énormes variations qui invalident l'essentiel de ce qu'on croit que le résultat veut dire. Si la même question avait été posée aux mêmes échantillons: - à une période moins "chaude" sur l'actualité des scandales d'écoutes/espionnage - à une période où le gouvernement US est moins mis sur la sellette sur ce sujet .... Quels auraient été les résultats? Ces facteurs modificateurs reviennent aussi, sur le plan de la division politique, en bonne partie à dire "quel aurait été le résultat par tendance politique si un républicain était président"? D'autres sondages adressant des problèmes comparables laissent largement suggérer que les proportions s'inverseraient, l'essentiel de l'indignation, loin d'un grand amour pour la "liberté", étant liée au fait qu'on ne fait pas confiance quand c'est un gars d'en face qui commande, mais qu'on le laisse facilement tyranniser si on a quelque chose en commun avec lui. C'est encore plus vrai aujourd'hui aux USA: - avec le niveau extrême de polarisation qu'ont atteint la vie politique et médiatique américaines actuelle - avec Obama, qui bénéficie d'une cote de haine sans précédent dans l'électorat de droite hardcore (explosion du nombre de lettres, mails.... De menaces ou d'insultes, mais aussi explosion des menaces suivies par l'USSS en permanence). Bref, non, les républicains sont pas plus amoureux de la "liberté"..... De toute façon, personne ne serait capable de donner une définition un peu unifiante de ce que c'est aux USA. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 mars 2015 Auteur Share Posté(e) le 27 mars 2015 Le film « Citizenfour » de Laura Poitras est actuellement sur les écrans parisiens et j'ai été le voir. Je n'y ai rien appris que je ne savais déjà soit par d'autres documentaires soit par les articles du Guardian ou autre que j'avais lus en juin 2013 et par la suite. Mais cela ne fait pas de mal de se rafraichir la mémoire. Le principal intéret du film vient donc du fait qu'il contient de nombreuses interviews d'Edward Snowden, ainsi que la chronique jour après jour de son exode à Hong-Kong, avant la publication des articles avec ce qu'il en attend, ce qu'il en espère, puis avec ses réactions à chaud lorsque les articles diffusant ses informations paraissent dans la presse, puis quelques éléments de sa fuite de Hong-Kong grâce à des avocats droits-de-l'hommistes. Cela inclut des scènes muettes où on le voit accomplir des gestes de la vie quotidienne ou lire les mails de sa compagne. Cela permet ainsi de se faire une idée de sa psychologie, et de ses motivations. Bande annonce : 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 avril 2015 Auteur Share Posté(e) le 22 avril 2015 (modifié) http://www.dw.de/german-defense-minister-says-no-future-for-g36-rifles-in-bundeswehr/a-18399209 (22 avril 2015) La ministre de la défense Ursula Von der Leyen a dit que le fusil G36 n'avait "pas d'avenir" dans l'armée allemande et que les forces spéciales allaient recevoir immédiatement des armes différentes. Les G36 perdraient en précision à haute température (à partir de 30°). Modifié le 22 avril 2015 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 22 avril 2015 Share Posté(e) le 22 avril 2015 http://www.dw.de/german-defense-minister-says-no-future-for-g36-rifles-in-bundeswehr/a-18399209 (22 avril 2015) La ministre de la défense Ursula Von der Leyen a dit que le fusil G36 n'avait "pas d'avenir" dans l'armée allemande et que les forces spéciales allaient recevoir immédiatement des armes différentes. Les G36 perdraient en précision à haute température (à partir de 30°). Bon ben je crois que le HK 416 va arrivé un de ses 4 matins dans les unités de la Bundeswer . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mallrats Posté(e) le 22 avril 2015 Share Posté(e) le 22 avril 2015 moyen d'un achat groupé du coup ? nous les allemands et peut etre les anglais ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 22 avril 2015 Share Posté(e) le 22 avril 2015 Les anglais ont leur SA 80 récemment révisé par HK. Je crois pas qu'ils aient besoin. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 29 avril 2015 Auteur Share Posté(e) le 29 avril 2015 http://www.spiegel.de/international/germany/german-intelligence-agency-bnd-under-fire-for-nsa-cooperation-a-1030593.html (24 avril 2015) Le BND savait au moins depuis 2008 que la NSA utilisait la base de Bad Aibling pour autre chose que de la lutte anti-terroriste (espionnage d'eurocopter, d'EADS, d'"agences françaises", etc.) , en violation des accords américano-allemands de 2002 définissant cette coopération antiterroriste. En 2013, le BND aurait menti aux parlementaires chargés de le contrôler en leur disant que tout était en règle. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 29 avril 2015 Share Posté(e) le 29 avril 2015 http://www.spiegel.de/international/germany/german-intelligence-agency-bnd-under-fire-for-nsa-cooperation-a-1030593.html (24 avril 2015) Le BND savait au moins depuis 2008 que la NSA utilisait la base de Bad Aibling pour autre chose que de la lutte anti-terroriste (espionnage d'eurocopter, d'EADS, d'"agences françaises", etc.) , en violation des accords américano-allemands de 2002 définissant cette coopération antiterroriste. En 2013, le BND aurait menti aux parlementaires chargés de le contrôler en leur disant que tout était en règle. Oui, ich liebe Deutschland. Pas le BND, non. Et pas ceux qui lui ont donné ses ordres. Au hasard... peut-être le gouvernement allemand. Reste à voir si nous en saurons plus. Notamment sur les commanditaires. D'ailleurs, plus on en saura, plus on verra les Allemands forcer leurs gouvernants à se comporter correctement, plus on pourra confirmer qu'on aime l'Allemagne. Après tout, des scandales, des gouvernements qui se comportent de manière honteuse... on a déjà vu ça ailleurs. Y compris chez nous Ce qui compte, c'est ce qu'on fait une fois qu'on l'a découvert. C'est d'ailleurs dans la presse allemande que ça sort, plutôt un bon signe. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 29 avril 2015 Share Posté(e) le 29 avril 2015 À comparer à la vente de Toulouse-Blagnac aux chinois. Comme si ce qui les intéressait c'était l'aéroport... Et dans X temps on va découvrir stupéfait que les chinois on utilisé l'aéroport comme couverture ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 29 avril 2015 Share Posté(e) le 29 avril 2015 Il y a quoi à Toulouse-Blagnac ? Pour le cas allemand, il est à noter qu'il existe une forte culture parlementariste et que le BND s'est assis sur ses obligations vis-à-vis du Parlement. Il faudra voir comment l'institution réagit et ses membres se tiendront à une stricte discipline de parti. C'est leur légitimité qui est en jeu et ce n'est pas la première alerte en ce sens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 29 avril 2015 Auteur Share Posté(e) le 29 avril 2015 (modifié) http://www.sueddeutsche.de/politik/geheimdienst-affaere-bnd-half-nsa-beim-ausspaehen-von-frankreich-und-eu-kommission-1.2458574 (29 avril 2015)Le BND a aidé la NSA à espionner la France et la Commission Européenne. * La station d'écoute du BND à Bad Aibling été abusée pendant des années pour l'espionnage de la NSA contre les pays européens. Ceci est démontré par une enquête interne. * Parmi les personnes concernées on compte des responsables de haut rang du ministère français des Affaires étrangères, le Palais de l'Elysée et la Commission européenne. * D'après ce que l'on sait jusqu'à présent, les politiciens allemands ne sont pas sur la liste et les entreprises allemandes devraient également être peu affectées. Modifié le 29 avril 2015 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
judi Posté(e) le 29 avril 2015 Share Posté(e) le 29 avril 2015 Il y a quoi à Toulouse-Blagnac ? A ton avis, quelle est la grosse entreprise qu'il y a à Toulouse et qui pourrait intéresser les Chinois ? Ils avaient essayé le même coup pour un "champ d'éoliennes" aux USA mais il aurait dû être non loin d'une base aérienne, ce qui fait que le contrat a été annulé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 29 avril 2015 Share Posté(e) le 29 avril 2015 (modifié) Eh ben on pourra pas dire que les politiques allemands ne maitrisent pas la langue de bois, ou l'omission. L'idée de croire que le Parlement Allemand ne sait rien d'une coopération étroite entre ses services de renseignement avec celui des américains est impossible ... d'autant qu'au cour de 2007 il y a déjà eu une commission parlementaire enquêtant sur la collaboration allemande dans la logistique américaine en opération en Irak. Ajoutons que l'Allemagne a depuis la fin de la SGD toujours encourager un partenariat privilégier avec les Etats-Unis, ainsi les étatsuniens et les allemands ont fait ce genre chose durant près de 30-40 ans de la Guerre Froide.(forcément cela créer des liens fort) Les allemands qui espionnent des français, la belle affaire! On fait exactement la même chose de notre coté ... mais au moins cela confirme bien mon scepticisme sur la soi-disant entente franco-allemand moteur de l'indépendance. Modifié le 29 avril 2015 par Rochambeau 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 29 avril 2015 Share Posté(e) le 29 avril 2015 A ton avis, quelle est la grosse entreprise qu'il y a à Toulouse et qui pourrait intéresser les Chinois ? Ils avaient essayé le même coup pour un "champ d'éoliennes" aux USA mais il aurait dû être non loin d'une base aérienne, ce qui fait que le contrat a été annulé. J'avoue que je ne connais pas les distances dans le coin. Les installations d'Airbus sont si proches ? Eh ben on pourra pas dire que les politiques allemands ne maitrisent pas la langue de bois, ou l'omission. L'idée de croire que le Parlement Allemand ne sait rien d'une coopération étroite entre ses services de renseignement avec celui des américains est impossible ... d'autant qu'au cour de 2007 il y a déjà eu une commission parlementaire enquêtant sur la collaboration allemande dans la logistique américaine en opération en Irak. Ajoutons que l'Allemagne a depuis la fin de la SGD toujours encourager un partenariat privilégier avec les Etats-Unis, car c'est aux étatsuniens que les allemands l'ont fait durant près de 30-40 ans de la Guerre Froide.(forcément cela créer des liens fort) Les allemands qui espionnent des français, la belle affaire! On fait exactement la même chose de notre coté ... mais au moins cela confirme bien mon scepticisme sur la soi-disant entente franco-allemand moteur de l'indépendance. La question est plutôt jusqu'à quel point ils savent ce qui est fait ou pas. Forcément qu'ils savent qu'il y a coopération. Cela implique-t-il de savoir qu'il y a pure et simple mise sous ordre d'une administration au profit d'une autre, étrangère. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 29 avril 2015 Share Posté(e) le 29 avril 2015 J'avoue que je ne connais pas les distances dans le coin. Les installations d'Airbus sont si proches ? La question est plutôt jusqu'à quel point ils savent ce qui est fait ou pas. Forcément qu'ils savent qu'il y a coopération. Cela implique-t-il de savoir qu'il y a pure et simple mise sous ordre d'une administration au profit d'une autre, étrangère. Comme je le rappelle il y a déjà eu une enquête publique sur la question, et la réponse fut clairement oui. Merkel en tout cas ne peut prétendre ne rien connaitre de cette coopération étant déjà elle-même en fonction lors de l'enquête, c'est d'ailleurs elle qui avait proposé cette commission. Les parlementaires allemands ont les moyens de connaitre le sujet via cette commission, ils sont parfaitement conscient de l'ampleur de la collaboration entre les services étatsuniens et allemands. Une réalité que même les parlementaires allemands ne remettent pas en cause en soi (limite certains s'en fichent royalement), sauf bien sûr quand des lanceur d'alerte altermondialiste commence à faire du bruit surtout depuis Snowden.(là ils l'assument beaucoup moins) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Flippy Posté(e) le 30 avril 2015 Share Posté(e) le 30 avril 2015 (modifié) J'avoue que je ne connais pas les distances dans le coin. Les installations d'Airbus sont si proches ? Ça fait partie du même complexe industriel... les chaines de montages, les sous-traitants et le siège social sont construit tout autour des pistes : - au milieu : parking + terminal l’aéroportuaire - à gauche : chaine d'assemblage de l'A380 + tour de contrôle (le bâtiment cylindrique entre les A380 et la piste) - en bas à droite : chaines d'assemblages + les sous-traitants... ça s'étend encore au delà des bords de l'image - à l’extrême droite (un peu au-dessus du grand parking pour avion) : le petit parking de l'association des ailes anciennes (on aperçoit un concorde ;) ) - en haut à droite : les siège sociaux d'Airbus et d'ATR (qui s’entendent aussi un peu de l'autre côté de la grande route) Modifié le 30 avril 2015 par Flippy 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tonton Flingueur Posté(e) le 30 avril 2015 Share Posté(e) le 30 avril 2015 Allemagne. Des anciens soldats de la Bundeswehr devenus djihadistes L’inquiétude s’accroît au sein de la Bundeswehr : selon des informations du online, les autorités ont identifiés cinq nouveaux cas d’ex-soldats partis pour la Syrie et l’Irak. Ils combattent actuellement dans les rangs terroristes. Ils s’ajoutent aux 18 cas déjà recensés. En plus de ces ex-soldats ralliés aux groupes radicaux, on craint une infiltration des troupes allemandes. Il existe des preuves que des milieux islamistes tentent d’introduire des combattants dans la Bundeswehr pour des services dits de courtes durées, afin d’être opérationnels pour des activités terroristes. http://www.spiegel.de/politik/ausland/ex-bundeswehrsoldaten-kaempfen-fuer-den-islamischen-staat-a-1030717.html#ref=rss Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 30 avril 2015 Auteur Share Posté(e) le 30 avril 2015 (modifié) Voici un article assez surprenant, masochiste, qui soutient que si les Américains espionnent les Allemands, c'est pour le bien des Allemands. L'auteur est un expert en cybersécurité, qui enseigne à Belin et qui conseille l'OTAN et diverses entreprises allemandes. http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/bnd-affaere-spionage-unter-freunden-kein-grund-zur-aufregung-13564435.html (29 avril 2015) L’espionnage des États-Unis dans notre économie est justifié, dans notre intéret, et ce n'est pas de l'espionage industriel. La Russie est agressive. L'article 5 du traité de l'Atlantique Nord (...) est une épée de Damoclès au dessus de certaines régions de l'Europe [N'est-ce pas plutôt la Russie qui de son point de vue serait l'épée de Damoclès, plutôt que l'OTAN ? Je me demande s'il ne fait pas un lapsus : la possibilité que l'article 5 soit déclenché par un pays de l'Est est une épée de Damoclès sur la tête des Allemands qui se retrouveraient en guerre contre la Russie]. La Chine et l'Asie Centrale sont instables [On peut dire que la Chine est agressive si on veut, mais pas instable.] Le Moyen-Orient est versatile dans ses appétits belliqueux et toujours prêt à impliquer le reste du monde. Nous participons à ces problèmes. Nous livrons à ces pays les outils, les instruments de précision allemands de grande valeur. Il n'est pas rare que nous soyons prêts pour cela à des amitiés ou des concessions qui ne sont pas moins intéressantes du point de vue des stratégies sécuritaires. Mais cela doit aussi être contrôlé. Dans notre propre intérêt. Bien sûr, les États-Unis peuvent aussi simplement nous interroger. Mais peut-être que nos entreprises ne disent pas tout aux politiques. Peut-être qu'ici et là les politiques sont eux-mêmes compromis, corrompus, opportunistes ou malhonnêtes. Et peut-être que dans ce système, certaines instances sont purement et simplement infiltrées. L'espionnage des États-Unis sert à confirmer nos déclarations et sert d'incitation à tenir les promesses. C'est un correctif contre un décalage trop grand de la duplicité morale allemande. C'est dans l’intérêt général de la paix mondiale et c'est absolument justifié. Et ce n'est pas de l'espionnage industriel. Ce serait de l'espionnage industriel si des informations procurant un avantage compétitif étaient données à l'industrie américaine. Cela se produit peut-être indirectement par les changements de personnel ou dans des cas particuliers qui restent une exception. Si c'était une politique délibérée et largement utilisée, elle aurait un effet fortement contraire aux intérêts des États-Unis. Car tôt ou tard quelque chose serait dévoilé et l'alliance transatlantique s'effondrerait. [Vraiment ? Ne trouverait-on pas un expert pour expliquer que tout bien calculé, c'est dans l’intérêt de l'Allemagne ?] L'espionnage industriel n'est pas exclu, mais dans ces cas il est invraisemblable. Il [Le BND] a informé les politiques. [Cela contredit le Spiegel qui dit que non]. La chancellerie aurait-elle dû réagir sévèrement et publiquement ? Non. La chancellerie doit avoir pour objectif l'intérêt général, et doit mettre en oeuvre une grande stratégie. Une réaction serait une faille probablement métastasante dans l'alliance transatlantique, sans changer la moindre chose à la situation. Les États-Unis devront continuer de nous espionner dans ce domaine. Et les politiques tout autant que l'industrie d'armement et d'infrastructure savent de toute façon qu'ils sont surveillés lorsqu'ils font des affaires avec la Russie, la Chine, la Corée du Nord et l'Iran. Une information concrète aurait peut-être livré quelques détails techniques, mais à part cela elle n'aurait rien apporté. Ou plutôt, elle aurait apporté des limitations à nos relations, à la confiance, et aux capacités de gestion de politique sécuritaire. Nous n'avons pas affaire à un bouquet de révélations inédites, mais à un processus politique correct et astucieux. Les États-Unis se comportent de façon acceptable. Si nous voulons simultanément instaurer la paix mondiale et faire des affaires dangereuses à l'Est et dans le Sud, nous devons avaler [la couleuvre de] l'espionnage stratégique de notre industrie comme un fait [incontournable] et le comprendre comme une incitation à l'autocorrection et comme un libre jeu de forces [?]. Nous devons nous en prémunir techniquement et ne pas nous ouvrir totalement [Ah, quand même!]. Nous ne savons pas jusqu'à quel point les États-Unis sont intègres dans toutes les instances. Mais nous ne devons pas nous plaindre de manière insolente et publique. Car nous n'avons pas la cohérence morale nécessaire. Et l'information limitée, donc le traitement interne entre le BND et la chancellerie, est un micro-mécanisme éprouvé de la politique de sécurité, un moyen au service de la préservation de la paix et de l'amitié à travers les circonstances difficiles de duplicité morale. Donc il n'y a pas de raison de s'indigner. C'est plutôt l'occasion d'une réflexion critique de notre propre duplicité morale et de nos propres connaissances des mécanismes de pouvoir. Modifié le 30 avril 2015 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 30 avril 2015 Share Posté(e) le 30 avril 2015 Voici un article assez surprenant, masochiste, qui soutient que si les Américains espionnent les Allemands, c'est pour le bien des Allemands. La Stasi, c'était finalement bien. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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