gustave Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 Il y a 11 heures, Kelkin a dit : Le nombre de morts que le réchauffement climatique va entraîner se chiffrera en centaines de millions, voire en milliards, mais c'est Greta Thunberg qui est traitée de Hitler. Cela reste à démontrer, et pourrait être appliqué à d'autres sujets aux conséquences potentielles elles aussi terrifiantes. Pourquoi ne pas contraindre la démographie de certains pays au nom de l'humanité? L'enfer est pavé de bonnes intentions, et les grands esprits guidant le peuple ignorant sont légions dans l'histoire, rarement avec une fin heureuse. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Kelkin Posté(e) le 7 septembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 septembre 2019 il y a 31 minutes, gustave a dit : Cela reste à démontrer Ça me rappelle le début du film La Haine. Un type tombe d'un immeuble. "Jusqu'ici, tout va bien..." Il reste à démontrer que le fait de tomber du haut d'un immeuble va entraîner l'impact avec le sol, en effet. Peut-être que la science se trompe et que le bonhomme va se mettre à faire de la lévitation ? Peut-être que la vélocité terminale est beaucoup plus basse qu'on ne le croit, et que l'impact ne va pas faire mal ? Il faudrait soumettre tout ça à un vote et permettre démocratique à la population de choisir ce qui va arriver au gugusse, sans doute que la physique acceptera le résultat des urnes. 1 4 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Shorr kan Posté(e) le 7 septembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 septembre 2019 il y a 59 minutes, gustave a dit : Cela reste à démontrer, et pourrait être appliqué à d'autres sujets aux conséquences potentielles elles aussi terrifiantes. Pourquoi ne pas contraindre la démographie de certains pays au nom de l'humanité? L'enfer est pavé de bonnes intentions, et les grands esprits guidant le peuple ignorant sont légions dans l'histoire, rarement avec une fin heureuse. il y a 21 minutes, Kelkin a dit : Ça me rappelle le début du film La Haine. Un type tombe d'un immeuble. "Jusqu'ici, tout va bien..." Il reste à démontrer que le fait de tomber du haut d'un immeuble va entraîner l'impact avec le sol, en effet. Peut-être que la science se trompe et que le bonhomme va se mettre à faire de la lévitation ? Peut-être que la vélocité terminale est beaucoup plus basse qu'on ne le croit, et que l'impact ne va pas faire mal ? Il faudrait soumettre tout ça à un vote et permettre démocratique à la population de choisir ce qui va arriver au gugusse, sans doute que la physique acceptera le résultat des urnes. Les gars, les gars, vous avez tout les deux raisons ! La vérité est un miroir brisé comme dit l'adage. Indéniablement, l'heure est grave. Et on justifie toutes sortes de saloperies au nom de la nécessité, c'est vrai aussi . C'est pas contradictoire. 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 (modifié) Il y a 12 heures, Kelkin a dit : Le nombre de morts que le réchauffement climatique va entraîner se chiffrera en centaines de millions, voire en milliards, mais c'est Greta Thunberg qui est traitée de Hitler. Ça dépend, elle est pro ou anti-nucléaire? Sinon c'est pas elle qui est visée mais ses parents qui l'utilisent à des fins de propagande. On peut aussi reparler des ampoules fluocompactes basse consommation chouchoues de green pisse, dont on ne sait pas recycler les composants hyper polluants... Et de tant d'autres sujets où les écolos se plantent lamentablement... Sinon le suédois moyen prend 5 fois plus l'avion que le français moyen... Et ça donne des leçons sur le mode de vie? L'enfer est pavé de bonnes intentions. La seule chose que je constate, c'est que les tartuffes deviennent fébriles et commencent à raconter à tout le monde "ARRETEZ DE POLLUEEEER". Bonne chance pour faire entendre ça aux populations du tiers monde ou de l'ex-tiers monde qui souhaitent accéder à un peu plus de confort économique. Il y a 20 heures, Kelkin a dit : Et pourquoi est-ce faux ? En quoi est-ce que le climat en a quelque chose à faire de notre système politique ? S'imagine-t-il que la marée avait été impressionnée par l'ordre de Knut le Grand et avait reflué ? Dis ça aux écolos qui ont eu la peau de Superphénix. Et désormais d'Astrid. Modifié le 7 septembre 2019 par Patrick 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 Je suis d'accord sur le fait que les écolos anti-nucléaires sont stupides, je suis moi-même un écolo pro-nucléaire. C'est d'ailleurs, puisque le sujet est l'Allemagne, mon principal reproche aux Grünen et aussi à leur hypocrisie gigantesque sur la question du nucléaire. (Ils ne bloquaient jamais les convois qui amenaient les déchets nucléaires allemands vers la France pour leur traitement, uniquement les convois qui ramenaient les déchets allemands traités chez eux.) 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 7 septembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 septembre 2019 il y a 4 minutes, Kelkin a dit : Je suis d'accord sur le fait que les écolos anti-nucléaires sont stupides, je suis moi-même un écolo pro-nucléaire. C'est d'ailleurs, puisque le sujet est l'Allemagne, mon principal reproche aux Grünen et aussi à leur hypocrisie gigantesque sur la question du nucléaire. (Ils ne bloquaient jamais les convois qui amenaient les déchets nucléaires allemands vers la France pour leur traitement, uniquement les convois qui ramenaient les déchets allemands traités chez eux.) Aaaah, now we're talking! Dis, étant un disciple des fake newseurs les plus retors, j'ai eu une idée toute Steve Bannon-ienne: tu crois pas qu'on pourrait faire se taper dessus les écolos allemands et français autour des convois de déchets nucléaires devant retourner chez les allemands? Du genre les écolos français qui manifestent autour du convoi parce qu'il... existe (?) et arrivé à la frontière qui poussent au cul en mode "bon débarras les allemands reprenez votre merde!" tandis que les écolos allemands bloquent le convoi en mode "NEIN NEIN NEIN SHNELL RAUS FRANZOSISCHE FROCHEN!" Comme ça en plus on pourrait accuser les deux camps d'être nationalistes, de mettre la paix en danger en Europe, et de nous rappeler "les heures les plus sombres de notre histoire". Et boum, l'écologie politique se retrouve à l'extrême droite! 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 34 minutes ago, Patrick said: Aaaah, now we're talking! Dis, étant un disciple des fake newseurs les plus retors, j'ai eu une idée toute Steve Bannon-ienne: tu crois pas qu'on pourrait faire se taper dessus les écolos allemands et français autour des convois de déchets nucléaires devant retourner chez les allemands? Du genre les écolos français qui manifestent autour du convoi parce qu'il... existe (?) et arrivé à la frontière qui poussent au cul en mode "bon débarras les allemands reprenez votre merde!" tandis que les écolos allemands bloquent le convoi en mode "NEIN NEIN NEIN SHNELL RAUS FRANZOSISCHE FROCHEN!" Comme ça en plus on pourrait accuser les deux camps d'être nationalistes, de mettre la paix en danger en Europe, et de nous rappeler "les heures les plus sombres de notre histoire". Et boum, l'écologie politique se retrouve à l'extrême droite! 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 7 septembre 2019 Auteur Share Posté(e) le 7 septembre 2019 Il y a 17 heures, Shorr kan a dit : Et si à l'issu de moults délibérations, il s’avèrent que les choix les plus raisonnables se heurtent aux préférences du demos, on fera comment ? Si le problème auquel on a affaire est le problème d'un consommateur-prédateur qui surexploite ses proies, on peut expliquer aux gens qu'il y a un équilibre prédateur-proie auquel on échappe difficilement, et qu'il vaut mieux être acteur et anticiper les conséquences de ce qu'on fait, en corrigeant ce qui ne va pas, qu'attendre passivement que l'équilibre se rétablisse et s'impose de lui-même par la force des lois physiques qui l'animent. Il me semble qu'en général, les chasseurs comprennent assez bien qu'il est dans leur intérêt de préserver les équilibres cynégétiques, et les pêcheurs de gérer les stocks de poisson. Contrairement à ce que dit Greenpeace, je pense que le fait que les Japonais aiment manger de la baleine est une garantie de l'intérêt de cette population à maintenir les stocks de baleine (historiquement, les grands massacres de baleine, c'est les Occidentaux dans l'Atlantique, pour fabriquer de l'huile de lampe pour s'éclairer avant l'invention du pétrole et de l'électricité). En général les gens comprennent quand on leur dit de ne pas tuer la poule aux oeufs d'or. Il y a 3 heures, Shorr kan a dit : Les gars, les gars, vous avez tout les deux raisons ! La vérité est un miroir brisé comme dit l'adage. Indéniablement, l'heure est grave. Et on justifie toutes sortes de saloperies au nom de la nécessité, c'est vrai aussi . C'est pas contradictoire. Au nom de la nécessité, et ce qui revient au même, au nom du bien : https://www.telerama.fr/idees/tzvetan-todorov-il-ne-faut-pas-s-endormir-simplement-parce-que-la-democratie-est-mieux-que-le-totalitarisme,153903.php (2000) Tzvetan Todorov : Cette volonté d'imposer le bien par la force est à la source du totalitarisme, en effet. Mais entendons-nous : tous les projets politiques consistent à dessiner le bien. Mais, comme l'écrivait Vassili Grossman, « là où se lève l'aube du bien, les enfants et les vieillards périssent, le sang coule ». C'est une phrase terrible ! Le « bien » dont il est question ici s'oppose, dans l'esprit de Grossman et dans le mien, à l'action qui se préoccupe du bien-être de l'individu. Ce que Grossman appelle la bonté et que j'appelle l'amour, le souci d'autrui, qui, lui, ne peut pas être instrumentalisé en vue d'un objectif abstrait, tel que le « bien de l'humanité » (ou du prolétariat, ou de la nation). Les ingrédients d'un régime totalitaire khmer vert se mettent progressivement en place. Je lis ainsi sous la plume de Paul Jorion : https://www.pauljorion.com/blog/2019/09/02/vive-greta-par-jacques-seignan/ (2 septembre 2019) « Il y a deux camps qui sont en train de se créer et ces deux camps, c’est clair : il y a ceux qui sont pour Greta Thunberg et il y a ceux qui sont contre, et ce sont des camps qui sont véritablement dressés l’un contre l’autre. Il y a d’un côté ceux qui disent du bien de Greta Thunberg, c’est-à-dire de la survie de l’espèce – appelons ça par son nom – et ceux qui en disent du mal et ceux-là, ce sont des ennemis de l’humanité, ce sont des gens qui ont toujours été pour l’obscurantisme, contre la pensée, contre l’humain ». À partir de là, on peut imaginer un régime totalitaire avec des camps de concentration pour persécuter les "ennemis de l'humanité" coupables d'être en désaccord avec une virgule de tel ou tel discours de Greta Thunberg, ou avec tel ou tel aspect de son culte de la personnalité. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 il y a 23 minutes, Wallaby a dit : les Japonais aiment manger de la baleine C'est même pas vrai. La chasse à la baleine survie au Japon par les lobbies et les subventions, pas par la demande du public. https://www.franceculture.fr/ecologie-et-environnement/le-japon-chasse-la-baleine-mais-nen-mange-plus en 2012, un sondage révèle que neuf Japonais sur dix n'ont pas acheté de viande de baleine au cours des douze derniers mois. En 2015, la consommation annuelle ne représente plus que 4 000 à 5 000 tonnes, soit 40 grammes par an et par personne. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 7 septembre 2019 Auteur Share Posté(e) le 7 septembre 2019 il y a 3 minutes, Kelkin a dit : C'est même pas vrai. La chasse à la baleine survie au Japon par les lobbies et les subventions, pas par la demande du public. https://www.franceculture.fr/ecologie-et-environnement/le-japon-chasse-la-baleine-mais-nen-mange-plus en 2012, un sondage révèle que neuf Japonais sur dix n'ont pas acheté de viande de baleine au cours des douze derniers mois. En 2015, la consommation annuelle ne représente plus que 4 000 à 5 000 tonnes, soit 40 grammes par an et par personne. Ce que dit cet article, c'est que l'offre est restreinte. Cet article ne dit pas que les poissonniers sont obligés de jeter la viande parce qu'ils n'arrivent pas à trouver de clients. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 20 minutes ago, Wallaby said: Ce que dit cet article, c'est que l'offre est restreinte. Cet article ne dit pas que les poissonniers sont obligés de jeter la viande parce qu'ils n'arrivent pas à trouver de clients. [Mode cynique mais pas totalement délirant ON] En même temps, le kilo de thon atteint de ces prix, ces temps-ci.... Alors la baleine, pourquoi pas? [Mode cynique mais pas totalement délirant OFF] Parce que c'est ce qu'il faut regarder: à combien va chercher le kilo de baleine à l'achat? Quelle évolution ces dernières années? Ca dira l'essentiel de la réalité du problème: si c'est en demande ou non, s'il y a des incitations à continuer.... Pareil pour la monstruosité de plus grande échelle qui est ce qui est fait aux requins. 1 hour ago, Wallaby said: Les ingrédients d'un régime totalitaire khmer vert se mettent progressivement en place. Je lis ainsi sous la plume de Paul Jorion : https://www.pauljorion.com/blog/2019/09/02/vive-greta-par-jacques-seignan/ (2 septembre 2019) « Il y a deux camps qui sont en train de se créer et ces deux camps, c’est clair : il y a ceux qui sont pour Greta Thunberg et il y a ceux qui sont contre, et ce sont des camps qui sont véritablement dressés l’un contre l’autre. Il y a d’un côté ceux qui disent du bien de Greta Thunberg, c’est-à-dire de la survie de l’espèce – appelons ça par son nom – et ceux qui en disent du mal et ceux-là, ce sont des ennemis de l’humanité, ce sont des gens qui ont toujours été pour l’obscurantisme, contre la pensée, contre l’humain ». À partir de là, on peut imaginer un régime totalitaire avec des camps de concentration pour persécuter les "ennemis de l'humanité" coupables d'être en désaccord avec une virgule de tel ou tel discours de Greta Thunberg, ou avec tel ou tel aspect de son culte de la personnalité. Oh merde: en ne lisant que la citation que tu fais de Jorion, je croyais à de l'ironie.... En lisant le texte, on a en fait un quasi fanatique religieux prêt à toutes les campagnes de dénigrement et "d'annulation" d'autres individus et opinions, qui s'inscrit en plus dans cet étrange complexe de persécution de la gauche bien-pensante persistant à se présenter comme opprimée dans ses opinions alors qu'elle domine si totalement la conversation dans les grands médias et les institutions. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 Il y a 6 heures, Shorr kan a dit : Les gars, les gars, vous avez tout les deux raisons ! Écoutons tous Shorr Kan qui prêche la paix et la concorde parmi tous ! Donc, vous disiez mon Père, se pardonner mutuellement et s'aimer les uns les autres ? Hmmm je prends note... Il y a 5 heures, Patrick a dit : Ça dépend, elle est pro ou anti-nucléaire? Position intermédiaire, semblerait-il ? Voici un de ses commentaires Visage-Livre Citation Nous ne pouvons plus nous concentrer uniquement sur des questions individuelles et séparées comme les voitures électriques, l'énergie nucléaire, la viande, l'aviation, les biocarburants, etc. Nous avons un besoin urgent d'une vision holistique pour faire face à la crise de la durabilité et à la catastrophe écologique en cours. (...) Personnellement, je suis contre l'énergie nucléaire, mais selon le GIEC, elle peut représenter une petite partie d'une très grande solution énergétique sans carbone, en particulier dans les pays et les régions qui n'ont pas la possibilité d'un approvisionnement énergétique renouvelable à grande échelle - même si cela est extrêmement dangereux, coûteux et prend du temps. Mais laissons ce débat de côté jusqu'à ce que nous commencions à examiner la situation dans son ensemble. Je pense qu'elle a tort concernant le danger et le coût du nucléaire. Mais elle insiste avant tout - et elle a mille fois raison ! - sur le fait que devant cette crise d'ensemble, il faut conserver une vue d'ensemble, prendre en compte l'ensemble des facteurs, et seulement ensuite prendre les décisions concrètes dans le cadre d'un plan d'ensemble. Cette démarche est la bonne, et peu la défendent soit dit en passant. Je suis personnellement persuadé que le résultat d'une telle démarche et vision d'ensemble mènerait à définir un rôle important pour l'énergie nucléaire. Quoi qu'il en soit, il faut bien prendre en compte l'ensemble, et sans a priori. Comme le dit Greta Thunberg, qui n'est certes pas le second avènement du Messie comme quelques-uns semblent être prêts à la considérer, mais qui reste une jeune fille non seulement courageuse et déterminée, mais à la lire très réfléchie. Il y a 5 heures, Patrick a dit : Et ça donne des leçons sur le mode de vie? Les Suédois je n'en sais rien. Mais pas Greta Thunberg en tout cas. Son message n'est ni repentez-vous et expiez vos crimes pécheurs, ni faisons tout n'importe comment en glapissant comme des benêts. Son message est seulement ceci : la crise écologique et de durabilité est massive, c'est le premier sujet de notre temps, nous devons tous nous y atteler en cherchant des solutions d'ensemble. Message tout à fait juste, au demeurant. Il y a 5 heures, Patrick a dit : La seule chose que je constate, c'est que les tartuffes deviennent fébriles et commencent à raconter à tout le monde "ARRETEZ DE POLLUEEEER". Bonne chance pour faire entendre ça aux populations du tiers monde ou de l'ex-tiers monde qui souhaitent accéder à un peu plus de confort économique. L'idée d'arrêter les voyages en avion est aberrante. L'idée qu'il serait souhaitable que les cinq milliards et plus d'entre nous qui vivent dans le sous-développement ne cherchent plus à en sortir l'est encore davantage. Ou d'ailleurs l'idée qu'ils seraient prêts à l'accepter si on le leur expliquait assez longtemps et on les culpabilisait suffisamment. D'une manière générale, la culpabilité n'est pas un moteur adéquat pour motiver les êtres humains. A mon sens nous avons un besoin criant de deux choses : - De nouvelles technologies de production d'énergie - qui n'existent pas encore - permettant d'alimenter l'économie permettant à neuf ou dix milliards de personnes d'avoir une vie décente, je veux dire un niveau de prospérité plus ou moins équivalent à celui dont les Européens disposent aujourd'hui. Un petit calcul de coin de table m'a donné une estimation à trois fois la capacité énergétique mondiale actuelle - Bien davantage de partage, à l'échelon national comme international, entendu pas forcément comme de la redistribution, mais plutôt comme un ensemble de règles de vie en société, de production et d'échange permettant que le niveau de prospérité des 50% les plus pauvres ne soit pas trop distant du niveau moyen Il y a 5 heures, Patrick a dit : Dis ça aux écolos qui ont eu la peau de Superphénix. Et désormais d'Astrid. Astrid je ne sais pas, c'est peu clair. L'arrêt de Superphénix était criminel oui. Il y a 5 heures, Patrick a dit : Dis, étant un disciple des fake newseurs les plus retors, j'ai eu une idée toute Steve Bannon-ienne: tu crois pas qu'on pourrait faire se taper dessus les écolos allemands et français autour des convois de déchets nucléaires devant retourner chez les allemands? Du genre les écolos français qui manifestent autour du convoi parce qu'il... existe (?) et arrivé à la frontière qui poussent au cul en mode "bon débarras les allemands reprenez votre merde!" tandis que les écolos allemands bloquent le convoi en mode "NEIN NEIN NEIN SHNELL RAUS FRANZOSISCHE FROCHEN!" Faut voir. Tu penses à un uniforme bleu horizon pour nos troupes les écolos français ? Dis, tu ne crains pas que les Grünen passent par les Ardennes ? Il y a 1 heure, Wallaby a dit : Les ingrédients d'un régime totalitaire khmer vert se mettent progressivement en place. Je lis ainsi sous la plume de Paul Jorion : https://www.pauljorion.com/blog/2019/09/02/vive-greta-par-jacques-seignan/ (2 septembre 2019) « Il y a deux camps qui sont en train de se créer et ces deux camps, c’est clair : il y a ceux qui sont pour Greta Thunberg et il y a ceux qui sont contre, et ce sont des camps qui sont véritablement dressés l’un contre l’autre. Il y a d’un côté ceux qui disent du bien de Greta Thunberg, c’est-à-dire de la survie de l’espèce – appelons ça par son nom – et ceux qui en disent du mal et ceux-là, ce sont des ennemis de l’humanité, ce sont des gens qui ont toujours été pour l’obscurantisme, contre la pensée, contre l’humain ». Oui. Paul Jorion est souvent très intéressant - ce qui n'implique pas d'être toujours d'accord avec lui - mais j'ai moi aussi eu un mouvement de recul devant cette expression. Il ne semble pas se rendre compte des affects qui sont mis en jeu quand on appelle qui que ce soit des "ennemis de l'humanité". J'ai eu l'occasion de l'exprimer en commentaire à une autre personne ayant publié un texte sur son site. Réponse de cet auteur : Citation Si je maintiens, les néolibéraux ou ultralibéraux sont les ennemis du genre humain. La version totalitaire du néolibéralisme n’est pas encore reconnue par les historiens mais patientez, elle est en construction. Une autre personne n'a pas semblé comprendre que j'étais ironique en écrivant au sujet des ennemis de l'humanité "Il y en avait en 1793 bien sûr, c’était ceux qu’on amenait à la guillotine, il y en avait en 1918 bien sûr, c’était ceux qui s’opposaient au pouvoir bolchevique. Mais il n’y en a pas ici." il y a 50 minutes, Tancrède a dit : Oh merde: en ne lisant que la citation que tu fais de Jorion, je croyais à de l'ironie.... Nan. Malheureusement. il y a 50 minutes, Tancrède a dit : En lisant le texte, on a en fait un quasi fanatique religieux prêt à toutes les campagnes de dénigrement et "d'annulation" d'autres individus et opinions, qui s'inscrit en plus dans cet étrange complexe de persécution de la gauche bien-pensante Euh, Paul Jorion ne se réduit pas à cela. Mais je suis d'accord que dans cette citation il ne se présente décidément pas sous son meilleur jour. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 il y a 6 minutes, Alexis a dit : De nouvelles technologies de production d'énergie - qui n'existent pas encore - permettant d'alimenter l'économie permettant à neuf ou dix milliards de personnes d'avoir une vie décente, je veux dire un niveau de prospérité plus ou moins équivalent à celui dont les Européens disposent aujourd'hui. Un petit calcul de coin de table m'a donné une estimation à trois fois la capacité énergétique mondiale actuelle Tu crois vraiment que dans un avenir prévisible (moins de 50 ans) une telle technologie qui aurait en plus les qualités d'être non polluante et sans provoquer d'effet rebonds venant gâcher ses vertus est possible? Voilà qui me parait d'un optimisme quasi délirant. La crise écologique ne peut être résolu à système constant c'est une évidence à mes yeux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 7 septembre 2019 Share Posté(e) le 7 septembre 2019 il y a une heure, Alexis a dit : L'arrêt de Superphénix était criminel oui. Non. Ca ne fonctionnait juste pas. Ils auraient utilisé autre chose que du sodium comme fluide caloporteur, un truc ni explosif ni inflammable en environnement normal, ni profondément corrosif, je ne dis pas, mais là, non. Etait-ce possible, peut-on faire un surgénérateur sans sodium ? Aucune idée. Mais c'était vraiment rajouter du risque au risque, et les multiplications de ce type sont rarement des bonnes idées. Ca s'est reflété dans le taux de disponibilité désastreux : les arrêts techniques étaient si techniques qu'ils en étaient cauchemardesques. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 7 septembre 2019 Auteur Share Posté(e) le 7 septembre 2019 il y a une heure, Alexis a dit : Son message est seulement ceci : la crise écologique et de durabilité est massive, c'est le premier sujet de notre temps, nous devons tous nous y atteler en cherchant des solutions d'ensemble. Message tout à fait juste, au demeurant. Citation La seule chose que je constate, c'est que les tartuffes deviennent fébriles et commencent à raconter à tout le monde "ARRETEZ DE POLLUEEEER". Bonne chance pour faire entendre ça aux populations du tiers monde ou de l'ex-tiers monde qui souhaitent accéder à un peu plus de confort économique. L'idée d'arrêter les voyages en avion est aberrante. Je trouve utile la remise en question de l'avion faite par Greta Thunberg. Je comprends que l'on continue d'utiliser des avions ou des hélicoptères pour aller chercher des malades ou des accidentés dans les zones montagneuses, ou sur la mer, mais je pense qu'il faut remettre en cause le tourisme de masse en avion. Principalement pour la raison suivante : Le 12/08/2019 à 15:33, Wallaby a dit : http://www.air-defense.net/forum/topic/19354-alimentation-et-faim-dans-le-monde/page/5/?tab=comments#comment-1238091 Des gens ont calculé que si on veut revenir aux niveaux d'émissions préindustriels, cela revient à accorder à chaque citoyen un quota de quelques tonnes de CO2 par an. Cela veut dire qu'on ne peut plus prendre l'avion : un voyage en avion et le quota annuel est épuisé : on ne peut plus rien faire, y compris on ne peut plus manger. Cela veut dire quelques jours de viande (ou de lait ou de fromage) dans l'année et pas plus. Quelques jours de voiture dans l'année et pas plus. Le reste du temps : vélo, vélo, vélo et vélo. Spaghetti, lentilles (et pas de riz, pardon le riz est interdit). En plus on fait une pierre deux coups : on économisera en frais de rançon pour les touristes qui vont en Afrique pour se faire kidnapper par Boko Haram. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 7 septembre 2019 Auteur Share Posté(e) le 7 septembre 2019 Le 04/09/2019 à 19:31, Wallaby a dit : Le documentaire "Les Heures décisives" sur le 4 septembre 2015 en libre accès ici (avec sous-titres allemands) : https://www.zdf.de/dokumentation/dokumentation-sonstige/stunden-der-entscheidung-160.html J'ai regardé en entier ce documentaire. En fait il n'est pas si radicalement pro-Merkel que je le craignais après avoir lu la critique du magazine Stern. L'avant-dernière scène reprend, sur des images assez banales de Merkel, jouée par Heike Reichenwallner, montant dans une voiture en sortant de la chancellerie et passant devant la porte de Brandebourg et le Bundestag, des sons et les slogans de manifestations anti-immigration et anti-Merkel (Merkel muss weg - Merkel dégage !) qui ont eu lieu à la suite de cette vague migratoire. Le documentaire dénonce aussi très nettement, avec une interview de Sigmar Gabriel qui le dit nettement, l'hypocrisie qui a consisté à dire dans les premiers jours de septembre 2015 : c'est une exception temporaire à Schengen, à Dublin etc... en sous-entendant que c'était juste pour quelques centaines de réfugiés, ceux qui étaient dans une vingtaine d'autobus sur l'autoroute entre Budapest, Vienne et Munich, et que ça allait s'arrêter, alors que cela a débouché sur une vague d'immigration qui a duré de longs mois jusqu'à mi-2016 avec des milliers et des milliers de réfugiés. La conclusion ultime du documentaire, après la conclusion très pro-Merkel, très triomphaliste, du sociologue Gerald Knaus, est simplement un texte qui s'affiche sur l'écran, qui cite Merkel disant un an plus tard : "eine Situation wie diese, kann, soll und darf sich nicht wiederholen" (une situation comme celle-ci ne peut, ne doit, et ne saurait se reproduire à nouveau) ce qui est une autocritique. Comme si on n'avait pas le droit de critiquer Merkel, mais si elle s'autocritique elle-même, alors on s'engouffre dans la brèche. Ce qui est gênant, c'est quand même que les adversaires de Merkel les plus sérieux et les plus pesant politiquement n'ont pas droit à la parole : je pense à Hors Seehofer de la CSU et ministre-président de Bavière, la région frontalière situées aux premières loges pour cette vague migratoire. Je pense aussi aux Hongrois. Du début à la fin, Viktor Orban est le "méchant de l'histoire", diabolisé. Il n'a pas droit apparemment à un "droit de réponse". L'accusé n'a pas le droit à un avocat. Ou même sans interroger Orban lui-même, il y a probablement des policiers ou des magistrats hongrois, des journalistes ou des intellectuels hongrois, qui pourraient expliquer comment la situation se voyait de leur point de vue. La seule personne qui joue un peu le rôle de critique du manichéisme Merkel la gentille, Orban le méchant, c'est comme le dit le commentaire de Stern, Gerhard Schindler, le chef de la sécurité intérieure de l'époque lorsqu'il rappelle que la vague d'immigration a été stoppée grâce aux forces de l'ordre de Hongrie ou de Bulgarie qui ont fermé les frontières en 2016. Dans le début du documentaire, ce même Gerhard Schindler donne une clé de lecture qui semble très pertinente, lorsqu'il dit en substance : l'exécution de la loi dans un régime démocratique - par exemple s'agissant de débarquer avec des forces de polices dans un centre d'hébergement aux premières heures du jour pour réaliser une expulsion de débouté du droit d'asile - ne produit pas de "belles images". Donc il dénonce cette addiction des hommes et des femmes politiques - qui est aussi celle des journalistes ou celle des téléspectateurs et des électeurs - aux "belles images", celles qui donnent bonne conscience. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 12 septembre 2019 Auteur Share Posté(e) le 12 septembre 2019 https://www.spiegel.de/politik/deutschland/nachrichten-am-morgen-die-news-in-echtzeit-a-1285369.html (12 septembre 2019) Les Verts de Basse-Saxe veulent interdire les ballons (ceux gonflés à l'hélium), car ils se retrouvent dans la nature, les oiseaux les mangent et en meurent. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 12 septembre 2019 Share Posté(e) le 12 septembre 2019 Le 07/09/2019 à 17:41, Alexis a dit : Écoutons tous Shorr Kan qui prêche la paix et la concorde parmi tous ! Donc, vous disiez mon Père, se pardonner mutuellement et s'aimer les uns les autres ? Hmmm je prends note... Position intermédiaire, semblerait-il ? Voici un de ses commentaires Visage-Livre Je pense qu'elle a tort concernant le danger et le coût du nucléaire. Mais elle insiste avant tout - et elle a mille fois raison ! - sur le fait que devant cette crise d'ensemble, il faut conserver une vue d'ensemble, prendre en compte l'ensemble des facteurs, et seulement ensuite prendre les décisions concrètes dans le cadre d'un plan d'ensemble. Cette démarche est la bonne, et peu la défendent soit dit en passant. Je suis personnellement persuadé que le résultat d'une telle démarche et vision d'ensemble mènerait à définir un rôle important pour l'énergie nucléaire. Quoi qu'il en soit, il faut bien prendre en compte l'ensemble, et sans a priori. Comme le dit Greta Thunberg, qui n'est certes pas le second avènement du Messie comme quelques-uns semblent être prêts à la considérer, mais qui reste une jeune fille non seulement courageuse et déterminée, mais à la lire très réfléchie. Les Suédois je n'en sais rien. Mais pas Greta Thunberg en tout cas. Son message n'est ni repentez-vous et expiez vos crimes pécheurs, ni faisons tout n'importe comment en glapissant comme des benêts. Son message est seulement ceci : la crise écologique et de durabilité est massive, c'est le premier sujet de notre temps, nous devons tous nous y atteler en cherchant des solutions d'ensemble. Message tout à fait juste, au demeurant. L'idée d'arrêter les voyages en avion est aberrante. L'idée qu'il serait souhaitable que les cinq milliards et plus d'entre nous qui vivent dans le sous-développement ne cherchent plus à en sortir l'est encore davantage. Ou d'ailleurs l'idée qu'ils seraient prêts à l'accepter si on le leur expliquait assez longtemps et on les culpabilisait suffisamment. D'une manière générale, la culpabilité n'est pas un moteur adéquat pour motiver les êtres humains. A mon sens nous avons un besoin criant de deux choses : - De nouvelles technologies de production d'énergie - qui n'existent pas encore - permettant d'alimenter l'économie permettant à neuf ou dix milliards de personnes d'avoir une vie décente, je veux dire un niveau de prospérité plus ou moins équivalent à celui dont les Européens disposent aujourd'hui. Un petit calcul de coin de table m'a donné une estimation à trois fois la capacité énergétique mondiale actuelle - Bien davantage de partage, à l'échelon national comme international, entendu pas forcément comme de la redistribution, mais plutôt comme un ensemble de règles de vie en société, de production et d'échange permettant que le niveau de prospérité des 50% les plus pauvres ne soit pas trop distant du niveau moyen Astrid je ne sais pas, c'est peu clair. L'arrêt de Superphénix était criminel oui. Faut voir. Tu penses à un uniforme bleu horizon pour nos troupes les écolos français ? Dis, tu ne crains pas que les Grünen passent par les Ardennes ? Oui. Paul Jorion est souvent très intéressant - ce qui n'implique pas d'être toujours d'accord avec lui - mais j'ai moi aussi eu un mouvement de recul devant cette expression. Il ne semble pas se rendre compte des affects qui sont mis en jeu quand on appelle qui que ce soit des "ennemis de l'humanité". J'ai eu l'occasion de l'exprimer en commentaire à une autre personne ayant publié un texte sur son site. Réponse de cet auteur : Une autre personne n'a pas semblé comprendre que j'étais ironique en écrivant au sujet des ennemis de l'humanité "Il y en avait en 1793 bien sûr, c’était ceux qu’on amenait à la guillotine, il y en avait en 1918 bien sûr, c’était ceux qui s’opposaient au pouvoir bolchevique. Mais il n’y en a pas ici." Nan. Malheureusement. Euh, Paul Jorion ne se réduit pas à cela. Mais je suis d'accord que dans cette citation il ne se présente décidément pas sous son meilleur jour. Visiblement, l'Allemagne est à la hauteur de la situation et adopte l'idée de décroissance tout de suite*. La récession est en vue : Pourquoi l’Allemagne cale ? https://www.lafinancepourtous.com/2019/09/11/pourquoi-lallemagne-cale/ * Sauras-tu découvrir où se situe le soupçon de mauvais esprit dans ce texte ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 12 septembre 2019 Share Posté(e) le 12 septembre 2019 Le 07/09/2019 à 17:51, nemo a dit : Tu crois vraiment que dans un avenir prévisible (moins de 50 ans) une telle technologie qui aurait en plus les qualités d'être non polluante et sans provoquer d'effet rebonds venant gâcher ses vertus est possible? Voilà qui me parait d'un optimisme quasi délirant. La crise écologique ne peut être résolu à système constant c'est une évidence à mes yeux. Alors nous avons un très très très gros problème car par nature les humains n'aiment pas du tout perdre leurs acquis et iront jusqu'au bout pour les conserver. Il y a 2 heures, Wallaby a dit : https://www.spiegel.de/politik/deutschland/nachrichten-am-morgen-die-news-in-echtzeit-a-1285369.html (12 septembre 2019) Les Verts de Basse-Saxe veulent interdire les ballons (ceux gonflés à l'hélium), car ils se retrouvent dans la nature, les oiseaux les mangent et en meurent. La démagogie est à la mode visiblement. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 13 septembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 septembre 2019 Il y a 9 heures, Wallaby a dit : https://www.spiegel.de/politik/deutschland/nachrichten-am-morgen-die-news-in-echtzeit-a-1285369.html (12 septembre 2019) Les Verts de Basse-Saxe veulent interdire les ballons (ceux gonflés à l'hélium), car ils se retrouvent dans la nature, les oiseaux les mangent et en meurent. Pas une mauvaise idée, comme pour les pailles en plastique, c'est inutile et polluant. Même ceux dits "biodégradables". http://envertetcontretout.ch/2018/03/23/on-arretait-lachers-de-ballons/ C'est quoi la contrepartie? Oh mon dieu Théo et Léa ne pourront plus avoir leur ballon à la fête de l'école ou lors d'une après-midi au parc... Et on pourra plus non plus en lâcher lors des mariages à la con? Et ben on donnera à Théo et Léa d'autres jouets rigolos qui volent fabriqués en matériaux naturels, et on utilisera d'autres artifices lors des mariages comme des cotillons en papier recyclé ou que sais-je. La civilisation occidentale va teeeeeellement souffriiiiir. Je suis le premier à cracher sur les éco-débilos, mais certaines mesures relèvent du bon sens le plus élémentaire. 1 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
WizardOfLinn Posté(e) le 13 septembre 2019 Share Posté(e) le 13 septembre 2019 Accessoirement, l'hélium est essentiellement une ressource fossile (les fortes concentrations utiles sont dans le gaz naturel, l'extraire directement de l'atmosphère le mettrait hors de prix), et donc c'est classé en matière première critique depuis quelques années, alors qu'on en a besoin pour des usages industriels. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 13 septembre 2019 Share Posté(e) le 13 septembre 2019 Non seulement il est difficile de l'extraire de l'atmosphère, mais en plus l'hélium présent dans l'atmosphère a tendance à ne pas y rester bien longtemps. C'est l'élément le plus léger, donc il flotte jusqu'à tout en haut, et fini par être poussé en dehors par le vent solaire. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Skw Posté(e) le 13 septembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 septembre 2019 On est très loin des aspects de politique étrangère ou de relations internationales auxquels cette partie du forum était originellement dévolue, mais je trouve cet article particulièrement intéressant. L'école primaire, version allemande, a 100 ans. A noter que le système éducatif allemand ne comporte qu'une courte phase, à savoir le primaire (Grundschule), durant laquelle l'ensemble des élèves reçoivent le même enseignement. A la sortie du primaire, il y a une dissociation des parcours : https://fr.wikipedia.org/wiki/Système_éducatif_en_Allemagne. A cette occasion, un petit retour sur son évolution et les questionnements majeurs autour de celle-ci : Citation Une pour tous Classe scolaire de 1919 : Enseignement visuel pour les élèves de l'école Rückert à Berlin. (Photo : SZ Photo) Avec la Constitution de Weimar est apparue l'école primaire. Et elle a demeuré jusqu'à ce jour, en dépit des nombreuses controverses sur le nombre de classes à partir duquel les enfants doivent quitter celle-ci. Lorsque les enseignants se réunissent pour une conférence, on ne s'attend pas forcément à y rencontrer un chef d'État. Pourtant, Frank Walter Steinmeier y sera vendredi prochain. Le président fédéral se rendra à Francfort au Congrès de la fédération des écoles primaires et tiendra dans la Paulskirche un discours de principe sur la signification de l'école primaire pour la démocratie. L'occasion : L'école primaire aura 100 ans. "L'école primaire commune à tous" a été instaurée par la Constitution du Reich de Weimar de 1919. Ce fut, du moins sur le papier, une révolution sociale. A cette époque, les enfants de familles aisées continuaient à recevoir un enseignement à domicile, les enfants plus pauvres allaient dans des écoles élémentaires surpeuplées. Il est également d'usage de séparer les enfants selon le sexe et entre élèves protestants et catholiques. La nouvelle constitution a introduit la scolarité obligatoire. Dans la jeune République de Weimar, l'école primaire, qui est obligatoire pour tous, a pour but de combler les différences de classe et de rapprocher les différentes classes sociales. Mais la réalité était surtout différente. Ce n'était pas vraiment une "école pour tous" à l'époque, déclare Heinz-Elmar Tenorth, professeur émérite à l'Université Humboldt de Berlin. Les enfants handicapés physiques ou mentaux ou "en danger moral" sont exemptés des nouvelles lois ; les écoles privées restent autorisées. "Les privilèges de l'ancien milieu et les réserves religieuses sont en partie restés en place", dit Tenorth. Le principe de six années scolaires communes n'existent qu'à Berlin et dans le Brandebourg "La véritable réussite de l'époque est que l'éducation scolaire est devenue l'affaire de l'État et chose publique", explique l'historien de l'éducation. Tout le monde ne l'aimait pas. La religion a perdu une grande partie de son pouvoir en matière d'éducation au profit de l'État en vertu de la Constitution. Ce n'est que contre la forte résistance des partenaires de la coalition que le Parti du centre catholique s'est battu pour que l'église puisse conserver ses écoles confessionnelles. La durée de l'enseignement primaire a également fait l'objet d'une vive controverse. Les partisans de ce nouveau format d'école exigeaient huit années scolaires communes, les opposants voulaient qu'elles soient aussi courtes que possible. En fin de compte, ils se sont mis d'accord sur quatre ans. De plus, l'école primaire n'était qu'une partie de l'instruction obligatoire, sans ses propres enseignants, sa direction et son organisation. "Ce n'est qu'avec la réforme de l'école primaire dans les années 1960 que cela s'est produit ", dit Tenorth. "Elle a donné son identité à l'école primaire. Ce n'est qu'alors que fut mis un terme à la séparation des confessions ; il a fallu encore de nombreuses années avant que le débat sur l'inclusion ne commence. Qu'est-ce que l'école primaire d'aujourd'hui a en commun avec celle du passé ? Un principe didactique élémentaire remonte à 1919, dit l'expert en éducation : "Penser à partir de l'enfant, l'ouvrir au monde et l'initier à travers une éducation de base aux modes de penser scientifiques". Aujourd'hui, l'école primaire en Allemagne est considérée comme un succès. Une école commune plus longue, ainsi que prévu à l'origine, n'existe pas 100 ans plus tard. Ce n'est qu'à Berlin et dans le Brandebourg que les enfants passent six ans à apprendre ensemble. "Les grundskolas des pays scandinaves sont un excellent exemple d'éducation commune et démocratique ", déclare Tenorth. En Suède, par exemple, l'école primaire dure neuf années complètes. https://www.sueddeutsche.de/bildung/100-jahre-grundschule-1.4593211 Autre interview absolument passionnante... même si je trouve le titre tout à fait réducteur. Citation La sexualité extraconjugale n'était pas autorisée. Avec la signature de la Constitution de Weimar le 11 août 1919, le célibat des enseignantes prend officiellement fin. Dans les faits, le principe continuera à s'appliquer aux femmes de la fonction publique. (Photo : SZ Photo) Le principe de célibat des enseignantes impliquait pour les femmes de la fonction publique étatique de devoir choisir entre profession et mariage. La loi a été abolie il y a 100 ans. Cependant, la discrimination a perduré, explique l'historienne Sabine Liebig. A la fin du 19ème siècle, le système éducatif allemand s'ouvre de plus en plus aux femmes. Celles-ci ont commencé à travailler pour l'État et à enseigner dans les écoles. Mais ceux qui détenaient le pouvoir ont confronté les femmes à un choix crucial : soit la carrière, soit la famille. La loi interdisait aux fonctionnaires femmes de l'Empire allemand de se marier. L'idée qu'une mère puisse enseigner n'était pas prévue dans la société vers 1900. Le règlement, connu dans l'allemand parlé sous le nom de célibat des enseignantes (Lehrerinnenzölibat) a été officiellement aboli avec la signature de la Constitution de Weimar le 11 août 1919. Toutefois, la discrimination à l'égard des enseignantes se poursuit. L'historienne Sabine Liebig de la Pädagogische Hochschule Karlsruhe a fait des recherches sur l'interdiction du mariage s'appliquant au femmes fonctionnaires. Des années de discrimination, d'abstinence forcée et la question de savoir pourquoi les enseignants allemands d'aujourd'hui sont majoritairement des femmes. SZ : Frau Liebig, en 1880, le dénommé "célibat des enseignantes" fut promulgué au sein du Reich allemand. Pourquoi les femmes mariées furent-elles barrées dans la fonction publique? Sabine Liebig : Au 19e et au début du 20e siècle, les gens étaient d'avis que la famille et la carrière exigeaient tellement de force qu'une femme ne pouvait faire les deux ensemble. Les femmes devaient prendre une décision : Voulaient-elles aussi devenir épouses et mères ? Alors, elles devraient abandonner leur profession. Mais on croyait que les hommes étaient capables du double fardeau ? A l'époque, les hommes n'étaient pas pleinement impliqué dans la gestion du foyer. Pour eux, le mariage offrait plus de commodité. Ils n'avaient ainsi plus besoin d'une gouvernante. Les femmes leur permettaient d'avoir plus de liberté pour le travail. Les fonctionnaires masculins pouvaient se consacrer pleinement à leur profession. Ils trouvaient une maison confortablement préparée par leurs épouses à leur retour au domicile. L'écrivain Christine Eichel écrit dans son livre "Deutschland, deine Lehrer" à propos de la réputation des éducatrices féminines au XIXe siècle : "Parfois elles étaient considérées comme des hommes-femmes à l'orientation sexuelle douteuse, parfois comme de vieilles filles fânant puisque à distance des jeux de séduction féminins et en l'absence d'hommes intéressés au sein des écoles. Comment est née cette image de la femme ? Bien sûr, il y a l'image de la vieille fille qui s'est fanée - c'était aussi un thème abordé dans les magazines des enseignantes. Mais en général, les enseignantes étaient des pédagogues engagées qui ont consciemment choisi cette profession parce qu'elles voulaient éduquer les jeunes filles. Elles s'impliquaient dans des associations d'enseignantes, participaient à des conférences, se rencontraient et échangaient des lettres. Elles avaient une vie sociale active. Mais pas dans le sens où on l'entendait au 19e siècle - c'est-à-dire à la maison en tant qu'épouse et mère. Vers 1900, les enseignantes devaient-elles vivre seules et dans l'abstinence ? A cette époque, il n'était pas possible de s'engager dans un concubinat. Jusqu'au XXe siècle, la sexualité extraconjugale était interdite aux femmes honorables. Cependant, il y avait probablement un nombre non négligeable de cohabitations et liaisons. Les enseignantes se réunissaient pour fuir la solitude. Il est difficile de dire si elles ne faisaient que cohabiter ou s'il pouvait y avoir des relations plus poussées, pour le dire ainsi. Ce choix de métier pour certaines femmes était-il aussi un acte d'émancipation, afin de ne pas avoir à se marier ? Très peu de jeunes femmes ont pris en compte les conséquences du célibat dans leur choix de profession. Pour les filles des classes moyennes, la profession d'enseignante était l'une des rares possibilités de subvenir à leurs besoins. Pour les filles de la classe ouvrière, le métier d'institutrice est un progrès social. Combien de femmes ont opté pour la fonction publique malgré l'interdiction du mariage ? Le problème avec les statistiques, c'est qu'il y avait des recensements très variables dans les différentes parties de l'empire. En 1886, il y avait 6648 enseignantes en Prusse, le plus grand Land, pour 58 872 enseignants. Cela constituait un grand déséquilibre. Mais le nombre des enseignantes a augmenté. En 1896, il y en avait déjà plus de 10 000. La question du célibat divisait les mouvements de femmes. Certaines représentantes se sont battues pour l'abolition de celui-ci, d'autres ont préconisé l'interdiction du mariage. Il y avait en effet des porte-paroles et parmi celles-ci de nombreuses enseignantes. Après son abolition en 1919, celles-ci ont même présenté des pétitions pour réintroduire la loi. Pourquoi ? Elles faisaient valoir que les enseignantes mariées, possiblement avec enfants, étaient plus susceptibles d'être absentes, qu'elles n'étaient pas aussi fiables que les célibataires. Et que les personnes célibataires devraient alors les remplacer et avoir ainsi plus de travail. Les partisans de l'abolition du célibat - parmi lesquels on comptait d'ailleurs aussi beaucoup d'hommes - ont eux souligné les avantages. Ils étaient d'avis que les mères pourraient mieux comprendre les autres mères et leurs enfants. Il s'agissait aussi de la sexualité : il n'est pas sain pour les femmes de vivre sans sexualité. Cette question avait déjà fait l'objet d'une discussion publique lors d'une réunion en 1904. J'ai trouvé cela remarquable. Avec la signature de la Constitution de Weimar le 11 août 1919, il devait être mis un terme légal au célibat des enseignantes. Un grand jour pour l'égalité des droits ? Ce qui est intéressant, c'est que la Constitution s'est montrée patiente. L'égalité y est consacrée, mais les autorités ne la mirent tout simplement pas en œuvre sur le terrain. Il y a eu des protestations importantes. Bien que le célibat ait été aboli, les enseignantes qui s'étaient mariées ont quand même été congédiées de la profession enseignante après 1919. En 1923, à une époque d'inflation galopante, l'État devait économiser sur ses fonctionnaires. Il a promulgué un règlement de réduction du personnel dans lequel l'article 14 stipule que les enseignantes mariées devaient être licenciées. Rien de tel n'existait pour les hommes, il s'agissait là encore d'un article discriminatoire. A l'exception du Parti communiste, l'ensemble du Reichstag a approuvé la loi. Il ne fut mis un terme au célibat des enseignantes en République fédérale d'Allemagne qu'en 1951. Le Baden-Württemberg a pris encore plus de temps et n'a mis fin à la discrimination qu'en 1956. Pourquoi cela a-t-il été si long ? Dans la Loi fondamentale de 1949, l'égalité des droits était déjà établie. Mais comme pour Weimar, les lois n'ont été adaptées que plus tard. Le Land du Baden-Württemberg n'existait pas encore en 1951, le parlement du Land était très occupé par la création du nouvel Etat du sud-ouest. De plus, la conservatrice CDU était le parti le plus fort. Le Land avait d'autres problèmes que l'abolition du célibat des enseignantes. Et en RDA ? Je n'ai pas trouvé de sources fiables pour la RDA, mais la constitution de 1949 y appliquait le principe de l'égalité des droits, qui était appliqué partout. Il ne pouvait pas être dans l'intérêt du SED d'exclure les enseignants mariés de leur profession, car l'État avait besoin de tous les travailleurs. Aujourd'hui, le système scolaire s'effondrerait sans les femmes, 70 % des enseignants allemands sont des femmes. Cela signifie-t-il que la discrimination est de l'histoire ancienne ? De nos jours, chacun peut décider ce qu'il veut étudier. Mais : la plus grande proportion de femmes se trouve dans les écoles primaires, où sont employées les enseignants les moins bien payés. Il y a aussi beaucoup de femmes qui disent : "A l'école primaire, le travail me convient mieux, j'adapte le temps de travail à ma situation familiale, cela ne m'est pas aussi exigeant". Mais cela n'a rien à voir avec la discrimination, plutôt avec la liberté de choix. Le secteur n'est pas particulièrement attrayant pour les hommes parce que les chances d'avancement ne sont pas si grandes. La reconnaissance des enseignants n'est de toute façon pas si élevée que cela dans notre société. https://www.sueddeutsche.de/politik/geschichte-lehrer-bildungspolitik-gleichberechtigung-1.4557432 3 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 13 septembre 2019 Share Posté(e) le 13 septembre 2019 Il y a 9 heures, Patrick a dit : Pas une mauvaise idée, comme pour les pailles en plastique, c'est inutile et polluant. Même ceux dits "biodégradables". http://envertetcontretout.ch/2018/03/23/on-arretait-lachers-de-ballons/ C'est quoi la contrepartie? Oh mon dieu Théo et Léa ne pourront plus avoir leur ballon à la fête de l'école ou lors d'une après-midi au parc... Et on pourra plus non plus en lâcher lors des mariages à la con? Et ben on donnera à Théo et Léa d'autres jouets rigolos qui volent fabriqués en matériaux naturels, et on utilisera d'autres artifices lors des mariages comme des cotillons en papier recyclé ou que sais-je. La civilisation occidentale va teeeeeellement souffriiiiir. Je suis le premier à cracher sur les éco-débilos, mais certaines mesures relèvent du bon sens le plus élémentaire. Idée tout à fait louable à la base mais parfaitement symbolique, ridicule et hypocrite. Symbolique car comme vous l'avez dit cela ne changera pas la vie des humains et leur volume en apparence important n'est qu'une goutte d'eau dans cette montagne de déchets. Ridicule car si l'on applique cette logique, qui peut sembler raisonnable au premier abord, autant rester constant et l'appliquer à tout ce qui est consommé et/ou fabriqué par l'homme vu que tout ce que nous faisons à un impact sur notre environnement par les déchets et l'énergie nécessaire pour le produire. A ce rythme nous allons retourner à l'âge de pierre. Hypocrite car l'éducation des humains est déplorable, il suffit de voir la quantité de déchets rejetés de manière délibéré par les humains dans leur environnement, comme par exemple les bords de routes ou les plages, ce qui me fait penser que dans les mariages, pour reprendre votre exemple, ils trouveront le moyen de jeter autre chose si ils n'ont pas de ballons. De même on parle d'écologie mais on se garde de bien de remettre véritablement en cause la société de consommation en vigueur depuis 70 ans (je rigole déjà de voir un parti vert demander le bannissement des smartphones vu leur empreinte écologique désastreuse). Alors oui c'est peut-être un début mais encore une fois je trouve que ce n'est qu'un effet de com' d'un parti "écolo" qui ne changera grand chose sur l'ensemble. Interdire le lâché délibéré de ces ballons me semblerai suffisant et se focaliser plus sur l'éducation des personnes serait, à mon avis, plus payant sur le long terme avec à la clef un changement de société et d'économie. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 13 septembre 2019 Share Posté(e) le 13 septembre 2019 Il y a 10 heures, Patrick a dit : C'est quoi la contrepartie? Oh mon dieu Théo et Léa ne pourront plus avoir leur ballon à la fête de l'école ou lors d'une après-midi au parc... Et on pourra plus non plus en lâcher lors des mariages à la con? eDonne un ballon à un enfant, t'as l'après midi d'occupé, donne 99 ballons, là ce sera plutôt la guerre. Je te trouve bien aigri sur ce coup là : les ballons à l'hélium. C'est le seul truc qui vole accessible au enfants, un avant goût de la magie. Aprzs si tu preferes ils peuvent aussi juste s'abrutir devant un écran, cgacun le sien, sans jouer entre eux ni se parler... 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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