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Allemagne


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Il y a 6 heures, gustave a dit :

Cet horizon dépasse trop souvent le cadre politique et industriel de nos sociétés...

Une nation/pays ne se construit pas avec un ou deux mandats de 5 ans. 

Pourtant il est indispensable d avoir une projet sur le long terme en s adaptant sur ce qui se passe actuellement, la Chine en est le parfait exemple. 

L Allemagne à l inverse change sa politique en fonction de l UE, la Turquie, la France, la Russie, et les élections US

Je trouve que ça en fait un partenaire pas sérieux. 

 

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Il y a 1 heure, MeFi_Toi(dina) a dit :

L Allemagne à l inverse change sa politique en fonction de l UE, la Turquie, la France, la Russie, et les élections US

Je ne sais pas si elle est si instable ?  Ce qui est sûr c'est que sa "stratégie" n'apparait pas vraiment à nos yeux

Alors, il ne me semble pas indifférent de remonter aux 2 mandats de  Gerhard Schröder : occasion de voir comment l'Allemagne a vu "l'élargissement de l'Europe à l'est"

https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RIS_051_0053&contenu=resume   L'Allemagne et l'élargissement de l'Union européenne à l'Est   Revue internationale et stratégique 2003/3 (n° 51), pages 53 à 61 / 2003

Cet article est visible ... 

En résumé: "Les processus de transformation profonds que connaissent les pays de l’Europe centrale et orientale depuis 1990 ont changé à la fois les objectifs et les instruments de la politique étrangère allemande, modifiant les fonctions des institutions internationales les plus importantes telles que l’Union européenne (UE). La préservation de la prospérité économique et la sauvegarde de la sécurité ont cédé la place à l’« exportation » de la stabilité. Sur cette toile de fond, la refonte et l’extension de l’UE conjuguent les intérêts les plus importants et les défis les plus grands qui se posent, à l’heure actuelle, à la politique étrangère allemande. L’élargissement de l’UE est ainsi intrinsèquement lié à l’interrogation suivante : quel sera le futur rôle de l’Allemagne en Europe et comment définir les intérêts allemands en Europe centrale ?"

Modifié par Bechar06
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Le 11/04/2021 à 09:57, MeFi_Toi(dina) a dit :

J ai du mal à comprendre la politique militaire allemande sur leur choix de rentrer dans les programmes de coopération et d avoir l impression qu elle fasse tout pour que ça fonctionne pas

Disons que l'Allemagne ne raisonne qu'en termes purement industriels et économiques : est-ce que la façon dont est mené le programme, et ce sur quoi il débouche, est bénéfique pour les entreprises germaniques ? Que l'engin produit soit ensuite performant ou pas importe peu, car l'Allemagne n'a pas vocation à sérieusement s'impliquer dans des opérations militaires. Et si ça devait arriver, ce ne serait que sous couverture totale des États-Unis.

Le Puma est-il un bon véhicule opérationnellement ? Apparemment pas, vu sa très faible disponibilité. Est-il intéressant pour les industriels qui le produisent ? Il faut croire que oui, vu que Berlin en a passé commande.

Il y a aussi, dans les coopérations avec l'Allemagne, l'idée d'acquérir (voire piller) les savoir-faire des pays partenaires pour ensuite les proposer dans ses propres productions purement nationales. On a le cas avec le SCAF par exemple. L'Allemagne se moque pas mal de savoir si cet avion volera un jour, mais le savoir-faire de Dassault dans le conception de programmes aériens l'intéresse. Ce qui aura été pillé à cette occasion pourra être utilisé lorsque l’Allemagne décidera, si elle le fait, de développer soit son propre avion, soit un drone, etc.

Il y a 14 heures, MeFi_Toi(dina) a dit :

On peut pas leur reprocher de chercher une stabilité diplomatique avec ses voisins. 

Sauf peut-être si les autres pays de l'UE en font les frais (Grèce, France, Italie...).

Modifié par Kiriyama
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https://www.deutschlandfunk.de/parteitag-afd-fuer-eu-austritt-und-ende-des-lockdowns.1939.de.html?drn:news_id=1247023 (10 avril 2021)

L'AfD s'est prononcé en faveur de la sortie de l'Allemagne de l'Union européenne lors de la conférence nationale de son parti. Une nette majorité des 600 délégués réunis à Dresde a adopté une motion qui prévoit une modification correspondante du programme électoral pour les élections au Bundestag.

Lors du débat précédent, le chef du parti, Meuthen, entre autres, s'était prononcé contre. L'amendement stipule qu'il est considéré comme nécessaire que l'Allemagne quitte l'UE et établisse un nouveau groupement européen économique et d'intérêts. Dans la motion principale du programme électoral du Bundestag, le retrait ne figurait au contraire que comme une option.

Avec une large majorité, la conférence du parti a également adopté une résolution Corona. L'AfD y appelle à la fin du confinement, affirmant que la question de la protection contre les infections doit être laissée aux "citoyens responsables". Les personnes au pouvoir sont accusées de mener une "politique de la peur". La contrainte "indirecte" aux vaccinations, mais aussi aux tests Corona, est rejetée.

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https://www.wsws.org/fr/articles/2021/04/08/karr-a08.html      Tombé là dessus par hasard ... Quelle tendance derrière ... et QUI ??

Le WSWS World Socialist Web Site est l'organe de nouvelles et d'analyse du Comité international de la Quatrième Internationale.

Dans une interview, la ministre allemande de la Défense Kramp-Karrenbauer AKK menace la Russie et la Chine  EXTRAITS

Elle a menacé la Russie et la Chine et a insisté sur l'objectif de l'impérialisme allemand : faire respecter ses intérêts économiques et géostratégiques par des moyens militaires dans le monde entier, y compris indépendamment et en opposition aux États-Unis.

«Tout d'abord, il s'agit de nos propres intérêts et de notre propre sécurité. Il n'a jamais été question de rendre service aux Etats-Unis. Nous devons assurer notre propre sécurité »

La «politique étrangère américaine» était «à nouveau plus fiable» avec le nouveau président mais «les principaux domaines d'intérêt de la politique étrangère [américaine]» étaient maintenus «avec Biden […] comme l'Inde-Pacifique. Il est également clair que la question du partage de la charge au sein de l'OTAN reste à l'ordre du jour des États-Unis, même s'ils adoptent désormais un nouveau style ».

En fait, le gouvernement Biden et l'armée américaine préparent le terrain pour une confrontation militaire avec les puissances nucléaires Russie et Chine. 

Biden a également accéléré la marche vers une guerre avec la Russie. À la mi-mars, il a qualifié le président russe Vladimir Poutine d’«assassin» et menacé de prendre des mesures de rétorsion. Depuis lors, le régime ukrainien de Volodymyr Zelensky, soutenu par les États-Unis, l'OTAN et l'Union européenne, a intensifié sa guerre contre les séparatistes pro-russes à l'est du pays.

L'impérialisme allemand répond à la menace d'une guerre nucléaire par sa propre campagne de guerre de grande envergure.

Même si le budget de la Défense équivaut presque aux budgets combinés de la Santé et de l'Éducation, l'élite dirigeante reste insatisfaite.

Ces sommes étaient «loin d'être suffisantes pour développer davantage nos capacités à lutter efficacement contre les menaces», s'est plainte la ministre de la Défense qui s'est engagée à augmenter encore les dépenses militaires après les élections fédérales de septembre. Les «prochains pourparlers de la coalition» gouvernementale seraient «décisifs». Ceux-ci devaient «confirmer les grands projets de réarmement pour l'avenir.

Derrière le dos de la population, le gouvernement de grande coalition prépare le plus grand programme de réarmement de l'Allemagne depuis l’armement militaire massif de la Wehrmacht avant la Seconde Guerre mondiale. 

Cela comprenait « les grands projets de réarmement sur lesquels nous nous sommes mis d'accord au niveau européen et qui sont donc prioritaires. Ces projets – ainsi que le budget traditionnel de la Défense – doivent être garantis par une loi de planification, car ils s'étendent sur 10 à 15 ans. » Il allait falloir «dans tous les cas dépenser plus d'argent ».

Outre les «projets franco-allemands comme SCAF (Système de combat aérien du futur) et MGCS (Système de combat terrestre principal)», ces projets comprenaient «le remplacement des avions de combat Tornado, le remplacement des navires de service naval obsolètes, l'achat d’avions de défense contre les sous-marins, ainsi qu’un système de défense aérienne tactique.»

Le réarmement ne vise pas, comme aime à le dire la ministre de la Défense, à assurer la «sécurité» et la «prospérité» de la population allemande...Il s'agit d’imposer les intérêts de l'impérialisme allemand par des moyens militaires....

Cela est sans équivoque. L'Allemagne et l'Europe se réarment pour imposer des limites à Pékin et à Moscou, jusqu'à et y compris une guerre nucléaire. En cela, ce ne sont pas la Russie et la Chine, mais les puissances impérialistes qui sont les agresseurs. L'OTAN encercle systématiquement la Russie depuis la dissolution de l'Union soviétique et durci désormais son cours à l’égard de Pékin. "

FIN EXTRAITS Bon j'arrête ... 

 

 

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Il y a 1 heure, Bechar06 a dit :

https://www.wsws.org/fr/articles/2021/04/08/karr-a08.html      Tombé là dessus par hasard ... Quelle tendance derrière ... et QUI ??

Le WSWS World Socialist Web Site est l'organe de nouvelles et d'analyse du Comité international de la Quatrième Internationale.

Dans une interview, la ministre allemande de la Défense Kramp-Karrenbauer AKK menace la Russie et la Chine  EXTRAITS

Elle a menacé la Russie et la Chine et a insisté sur l'objectif de l'impérialisme allemand : faire respecter ses intérêts économiques et géostratégiques par des moyens militaires dans le monde entier, y compris indépendamment et en opposition aux États-Unis.

«Tout d'abord, il s'agit de nos propres intérêts et de notre propre sécurité. Il n'a jamais été question de rendre service aux Etats-Unis. Nous devons assurer notre propre sécurité »

La «politique étrangère américaine» était «à nouveau plus fiable» avec le nouveau président mais «les principaux domaines d'intérêt de la politique étrangère [américaine]» étaient maintenus «avec Biden […] comme l'Inde-Pacifique. Il est également clair que la question du partage de la charge au sein de l'OTAN reste à l'ordre du jour des États-Unis, même s'ils adoptent désormais un nouveau style ».

En fait, le gouvernement Biden et l'armée américaine préparent le terrain pour une confrontation militaire avec les puissances nucléaires Russie et Chine. 

Biden a également accéléré la marche vers une guerre avec la Russie. À la mi-mars, il a qualifié le président russe Vladimir Poutine d’«assassin» et menacé de prendre des mesures de rétorsion. Depuis lors, le régime ukrainien de Volodymyr Zelensky, soutenu par les États-Unis, l'OTAN et l'Union européenne, a intensifié sa guerre contre les séparatistes pro-russes à l'est du pays.

L'impérialisme allemand répond à la menace d'une guerre nucléaire par sa propre campagne de guerre de grande envergure.

Même si le budget de la Défense équivaut presque aux budgets combinés de la Santé et de l'Éducation, l'élite dirigeante reste insatisfaite.

Ces sommes étaient «loin d'être suffisantes pour développer davantage nos capacités à lutter efficacement contre les menaces», s'est plainte la ministre de la Défense qui s'est engagée à augmenter encore les dépenses militaires après les élections fédérales de septembre. Les «prochains pourparlers de la coalition» gouvernementale seraient «décisifs». Ceux-ci devaient «confirmer les grands projets de réarmement pour l'avenir.

Derrière le dos de la population, le gouvernement de grande coalition prépare le plus grand programme de réarmement de l'Allemagne depuis l’armement militaire massif de la Wehrmacht avant la Seconde Guerre mondiale. 

Cela comprenait « les grands projets de réarmement sur lesquels nous nous sommes mis d'accord au niveau européen et qui sont donc prioritaires. Ces projets – ainsi que le budget traditionnel de la Défense – doivent être garantis par une loi de planification, car ils s'étendent sur 10 à 15 ans. » Il allait falloir «dans tous les cas dépenser plus d'argent ».

Outre les «projets franco-allemands comme SCAF (Système de combat aérien du futur) et MGCS (Système de combat terrestre principal)», ces projets comprenaient «le remplacement des avions de combat Tornado, le remplacement des navires de service naval obsolètes, l'achat d’avions de défense contre les sous-marins, ainsi qu’un système de défense aérienne tactique.»

Le réarmement ne vise pas, comme aime à le dire la ministre de la Défense, à assurer la «sécurité» et la «prospérité» de la population allemande...Il s'agit d’imposer les intérêts de l'impérialisme allemand par des moyens militaires....

Cela est sans équivoque. L'Allemagne et l'Europe se réarment pour imposer des limites à Pékin et à Moscou, jusqu'à et y compris une guerre nucléaire. En cela, ce ne sont pas la Russie et la Chine, mais les puissances impérialistes qui sont les agresseurs. L'OTAN encercle systématiquement la Russie depuis la dissolution de l'Union soviétique et durci désormais son cours à l’égard de Pékin. "

FIN EXTRAITS Bon j'arrête ... 

 

 

Le pandore veut sortir de sa boite.

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Il y a 1 heure, Bechar06 a dit :

Le WSWS World Socialist Web Site est l'organe de nouvelles et d'analyse du Comité international de la Quatrième Internationale. [...]

Le WSWS voit les Grünen comme de dangereux militaristes qui menacent la paix mondiale. Cela remet assez rapidement les choses en perspectives. 

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https://www.german-foreign-policy.com/en/news/detail/8570/ (1er avril 2021)

Jusqu'à présent, le gouvernement allemand s'est efforcé de combiner sa confrontation politique avec Pékin avec une coopération économique étroite et a ainsi fait passer l'accord de l'UE sur un accord d'investissement avec la Chine à la fin de 2020. Joe Kaeser, PDG de Siemens, est d'accord et a déclaré que la Chine pouvait "si nécessaire, se permettre d'abandonner le marché allemand, l'inverse n'est pas possible". En effet, la Chine n'est pas la seule à atteindre, selon toute vraisemblance, une production économique supérieure - en équivalent dollar - à celle des États-Unis dès 2028 ou 2029, et à devenir ainsi la plus forte puissance économique du monde. L'Asie, dans son ensemble, connaît une croissance plus rapide que le reste du monde et, au plus tard en 2050, elle pourrait représenter plus de la moitié de la production mondiale, selon les prévisions de la Banque asiatique de développement (BAD) - une part qui correspond, bien entendu, à sa part de la population mondiale. Non seulement Berlin mais aussi Londres s'orientent vers l'expansion des relations économiques avec l'Asie, y compris la Chine, comme le souligne le document récemment publié "Global Britain in a competitive age".

Ce sont surtout les milieux orientés vers les pays transatlantiques qui critiquent cette situation - avec un sentiment de confirmation, par le fait que Pékin, compte tenu de sa puissance économique, peut se permettre d'imposer des contre-mesures aux sanctions occidentales. Selon un article publié par le Conseil allemand des relations extérieures (DGAP), l'Allemagne est restée "trop longtemps en admiration devant la puissance économique de la Chine", elle doit "se réveiller" et adopter une position plus ferme à l'égard de Pékin. Les demandes appelant le Parlement européen à ne pas ratifier l'accord d'investissement UE/Chine se font de plus en plus pressantes. En référence aux contre-sanctions de la Chine, le président de la commission du commerce international du Parlement européen, Bernd Lange (SPD), a déclaré que le fait que les parlementaires européens soient également touchés montre que cela "ne peut que se retourner contre eux". "On ne peut pas courir avec le lièvre et chasser avec les chiens" Bien sûr, "serrer les rangs" derrière l'Amérique "aura un prix". "Une nouvelle guerre commerciale" est envisageable ou une "confrontation militaire ... sur Taïwan ou dans la mer de Chine méridionale". "L'Allemagne ... resterait-elle derrière l'Amérique dans ces cas-là ?"

https://www.german-foreign-policy.com/en/news/detail/8549/ (10 mars 2021)

Une enquête menée auprès de plus de 500 entreprises allemandes en République populaire de Chine par la Chambre de commerce allemande en Chine et le réseau de services professionnels KPMG montre cependant que 96 % des répondants n'ont pas l'intention de quitter le marché chinois ; 72 % prévoient de nouveaux investissements dans ce pays. 77 % des personnes interrogées s'attendent à ce que leur secteur soit plus performant en Chine en 2021 que sur d'autres marchés ; 72 % des personnes interrogées prévoient une augmentation du chiffre d'affaires en Chine et 56 % des bénéfices.

L'enquête confirme une nette tendance des entreprises (43%) à localiser les activités commerciales en Chine - non seulement à établir de nouveaux sites en République populaire, mais aussi à accroître la localisation des activités de recherche et de développement. Cette tendance est due à la guerre économique menée par les États-Unis contre la Chine, qui incite les entreprises allemandes basées en Chine à devenir indépendantes de l'étranger. Le nouveau plan quinquennal (2021-2025), qui doit être adopté dans les prochains jours par l'Assemblée nationale populaire, a encore renforcé cette tendance. Le slogan "double circulation", concerne la protection contre les embargos et les sanctions américaines, la réduction rapide de la dépendance de la Chine vis-à-vis de l'étranger, donc, d'une part, l'accélération du développement national des technologies de pointe - notamment les semi-conducteurs - et, d'autre part, le renforcement de la consommation intérieure chinoise, pour compenser les pertes dues aux nouveaux tarifs punitifs sur les exportations. Pour pouvoir bénéficier du renforcement prévu de la "circulation interne" (consommation intérieure) et éviter d'être affectées par un éventuel ralentissement de la "circulation externe" (exportations et importations), les entreprises allemandes misent également sur la localisation.

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Il y a 4 heures, Skw a dit :

Le WSWS voit les Grünen comme de dangereux militaristes qui menacent la paix mondiale. Cela remet assez rapidement les choses en perspectives. 

Et le fondateur de l'armée rouge, partisan décidé de la Terreur soviétique des années 1920, évincé par Staline pour son radicalisme... comme un bienfaiteur de l'humanité.

Oui, il y a de quoi remettre les choses en perspective.

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https://www.letemps.ch/opinions/tres-epineuse-succession-dangela-merkel (12 avril 2021)

Le vrai danger, pour Armin Laschet, est d’être soutenu avant tout par les dirigeants de la CDU qui refusent la tenue de primaires. Ce manque de légitimité populaire au sein du parti pourrait se retourner contre lui le 26 septembre prochain.

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https://www.ifri.org/fr/espace-media/lifri-medias/thierry-de-montbrial-face-volonte-americaine-de-contrer-chine-lallemagne (15 avril 2021)

Or, depuis la seconde guerre mondiale, l’Allemagne (comme, d’ailleurs, le Japon) a bâti sa puissance en bénéficiant à plein du protectorat américain pour sa sécurité et d’un commerce international dépolitisé qui a notamment fait la fortune de son économie en général et de son industrie automobile en particulier. Cette ère-là est terminée. C’est dire que le futur chancelier ne pourra pas éviter d’aborder comme un ensemble indissociable la question de la redéfinition de son modèle économique et celle de l’avenir de sa sécurité. Les mots font parfois peur. C’est le cas de l’expression « autonomie stratégique » pour l’Europe.

En théorie, l’Allemagne pourrait rêver de devenir une grande Suisse ou de briser le tabou du Sonderweg, en s’engageant dans une « voie particulière », qui la pousserait à élargir ses relations avec la Russie et la Chine, déjà bien avancées sur le plan proprement économique. Le gazoduc Nord Stream 2 en est le symbole pour la Russie et l’importance de ses exportations, notamment automobiles, pour la Chine.

Mais jusqu’où peut-elle aller seule dans cette voie ? A l’inverse, jusqu’où peut-elle accepter de renforcer encore sa dépendance vis-à-vis des Etats-Unis ? Jusqu’à quel point peut-elle éviter d’affronter directement la question de l’accroissement de ses capacités militaires et celle de la suspicion qu’un tel accroissement ne manquerait pas de susciter ? Jusqu’où peut-elle et veut-elle aller dans ce domaine, à l’intérieur du cadre européen ?

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https://www.leparisien.fr/international/la-russie-demande-a-macron-et-merkel-de-faire-pression-sur-lukraine-16-04-2021-TT4AS4VDGBAZDMPDLHKBCYFYZI.php

quand il s agit de la russie l allemagne se bouge les fesses. Je l ai vue moins impliquee et reactive sur le dossier france/grece/turquie. surtout que les deux premiers en plus d etre dans l OTAN sont membres de l UE.

Sur le dossier de l Ukraine par contre elle se met en role d arbitre pour un pays qui n est ni membre de l OTAN ni de l UE. Et nous en france on suit l allemangne comme des cons alors que je pense que ce n est pas notre probleme l ukraine.

 

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Il y a 1 heure, MeFi_Toi(dina) a dit :

quand il s agit de la russie l allemagne se bouge les fesses.

Non, ce sont de pures paroles verbales, éventuellement échangées contre un engagement américain de taire les critiques de Nord Stream 2 ?

 

Il y a 1 heure, MeFi_Toi(dina) a dit :

Sur le dossier de l Ukraine par contre elle se met en role d arbitre pour un pays qui n est ni membre de l OTAN ni de l UE.

Elle dit ce que l'Amérique demande à ses vassaux de dire.

Le rôle d'arbitre, au sens de rechercher un compromis acceptable par les deux parties, c'est le format Normandie qui existe depuis 2014 et qui a abouti aux accords de Minsk. Et cela par contre c'était contraire à la volonté d'Obama de couper le dialogue avec la Russie.

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il y a 8 minutes, Wallaby a dit :

La "gauche-de-style-de-vie" (lifestyle-Linken) (en anglais dans le texte), par Sara Wagenknecht (Die Linke)

https://www.t-online.de/nachrichten/deutschland/parteien/id_89811586/sahra-wagenknecht-lifestyle-linke-leben-in-einer-anderen-welt.html (12 avril 2021)

L'image publique de la gauche sociale est aujourd'hui dominée par un type de gauche que nous appellerons ci-après la gauche du style de vie, car pour elle, la politique de gauche ne se concentre plus sur les problèmes sociaux et politico-économiques, mais sur des questions de style de vie, d'habitudes de consommation et d'attitudes morales.

Le gauchiste de style de vie vit dans un monde différent du monde traditionnel et se définit sur la base d'autres questions. Par-dessus tout, il est cosmopolite et naturellement pro-européen, même si chacun peut comprendre quelque chose de différent par ces mots à la mode. Il se soucie du climat et soutient l'émancipation, l'immigration et les minorités sexuelles.

Parmi ses convictions, il considère que l'État-nation est un modèle obsolète et qu'il est lui-même un citoyen du monde qui a peu de liens avec son propre pays. En général, le gauchiste de style de vie valorise l'autonomie et la réalisation de soi plus que la tradition et la communauté. Il trouve que les valeurs traditionnelles telles que la performance, la diligence et l'effort ne sont pas cool.

C'est particulièrement vrai pour la jeune génération, qui a été si gentiment accompagnée dans la vie par des parents hélicoptères attentionnés et le plus souvent aisés qu'elle n'a jamais connu les peurs sociales existentielles et la pression qui en découle. La petite fortune de papa et les relations de maman offrent au moins une sécurité suffisante pour surmonter les stages non rémunérés de longue durée ou les échecs professionnels.

Comme le gauchiste de style de vie n'a guère eu de contact personnel avec la question sociale, celle-ci ne l'intéresse généralement que de façon marginale. On souhaite donc une société juste et sans discrimination, mais le chemin pour y parvenir ne passe plus par les vieux thèmes éculés de l'économie sociale, à savoir les salaires, les pensions, les impôts ou l'assurance chômage, mais avant tout par le symbolisme et le langage.

Ainsi, le langage courant est constamment à la recherche de mots susceptibles d'offenser quiconque et qu'il faut désormais éviter. De nouvelles créations de mots prennent alors place, qui, du moins chez les croyants intégristes de la gauche du style de vie, conduisent à une forme d'expression très idiosyncrasique, qui n'a qu'un rapport limité avec la langue allemande.

Si les personnes extérieures ne comprennent souvent pas quelle est la discrimination dans des termes tels que "réfugié" ou "pupitre" ou dans l'appellation "mère" ou "père" ou pourquoi des astérisques douteux se retrouvent de manière répétée au milieu des textes de gauche, ceux qui appartiennent au cercle restreint connaissent les règles et les respectent.

Un autre impératif est d'éviter les mots dits "déclencheurs", c'est-à-dire des codes qui semblent inoffensifs mais qui déclencheraient des traumatismes dans certains groupes ou qui sont utilisés par les gens de droite pour camoufler leur idéologie inhumaine. "Patrie" et "peuple" en font partie et sont par conséquent tabous, de même que le terme "immigrants" est pour le moins délicat, car tous ceux qui viennent en Europe sont des réfugiés, et les "étrangers" ou les "mondes parallèles" n'existent pas du tout.

Le gauchiste-de-style-de-vie typique vit dans une grande ville ou au moins dans une ville universitaire chic et rarement dans des endroits comme Bitterfeld ou Gelsenkirchen. Il étudie ou possède un diplôme universitaire et de bonnes connaissances en langues étrangères, plaide pour une économie post-croissance et prête attention à l'alimentation biologique. Les mangeurs de viande au rabais, les conducteurs de voitures diesel et les voyageurs aériens à bas prix de Majorque sont une horreur pour lui.

Cela ne signifie pas que lui-même ne conduit pas de voiture ou ne monte jamais dans un avion. Mais il ne s'agit pas de tourisme à la Ballermann [*], mais de voyages éducatifs qui permettent de connaître d'autres cultures, de rendre visite aux derniers orangs-outans sauvages ou de se rapprocher de son moi intérieur dans un hôtel Ayurveda. Le fait qu'en contrepartie, les déplacements en centre-ville sont souvent gérés à vélo ou en seconde voiture électrique soulage la conscience.

Ce qui rend le mode de vie de la gauche si peu attrayant aux yeux de nombreuses personnes, et en particulier des moins fortunés, c'est sa tendance évidente à prendre ses privilèges pour des vertus personnelles et à glorifier sa vision du monde et son mode de vie comme l'incarnation du progrès et de la responsabilité.

C'est l'autosatisfaction de la supériorité morale que beaucoup de gens de la gauche de style de vie exsudent, l'affichage trop évident de la conviction qu'ils sont du côté du bien, du droit et de la raison. C'est l'arrogance avec laquelle ils méprisent le monde de la vie, les difficultés et même la langue de ceux qui n'ont jamais pu aller à l'université, qui ont tendance à vivre dans des petites villes et qui achètent les ingrédients de leur barbecue chez Aldi, ne serait-ce que parce que l'argent doit durer jusqu'à la fin du mois.

Et c'est le manque évident de compassion pour ceux qui doivent se battre beaucoup plus durement pour leur petit bout de prospérité, si tant est qu'ils en aient un, et qui, peut-être aussi à cause de cela, semblent parfois plus durs ou plus sombres et sont de moins bonne humeur.

Un sectarisme difficile à nier contribue aussi certainement à la mauvaise image publique de la gauche du style de vie. Quiconque a du mal à s'offrir des vacances une fois par an avec son maigre salaire, ou qui doit vivre avec une maigre pension malgré une vie de travail, n'apprécie pas de s'entendre prêcher le renoncement par ceux qui n'ont jamais manqué de rien dans leur vie.

Et vous ne voulez pas vous faire sermonner sur l'immigration comme un grand enrichissement pour notre société par des amis du multiculturalisme, qui veillent à ce que leurs propres enfants fréquentent une école où ils n'ont à connaître d'autres cultures que dans les cours de littérature et d'art.

Il y a les gauchistes de style de vie qui méprisent tout simplement les plus pauvres et les moins éduqués. En Allemagne, les vieux hommes blancs sont une image d'ennemi populaire dans les cercles de la gauche de style de vie. "Prolo" est également utilisé pour décrire un groupe de personnes à propos desquelles on peut faire des remarques désobligeantes sans retenue, et pour lesquelles les considérations sensibles concernant le langage blessant ne s'appliquent soudainement plus. Fin 2019, le nom de "truie environnementale" circulait pour les personnes qui achètent leur viande chez Aldi, Lidl et consorts. Puis, lors de la crise de Corona, les "covidiots" ont été ajoutés à la liste.

Pour les libéraux de gauche, toute personne qui s'écarte de leur canon de pensée n'est donc pas un dissident, mais au moins une mauvaise personne, probablement même un misanthrope ou un nazi. Selon les sondages réalisés dans tous les pays occidentaux, 60 à 70 % de la population rejettent une forte immigration et souhaitent des règles plus restrictives. Cela suffit, bien sûr, pour être considéré comme un raciste selon la lecture officielle de la gauche libérale.

Les personnes qui ne se sentent pas en sécurité lorsqu'elles voyagent seules dans les transports publics avec un groupe important d'hommes parlant une langue étrangère sont également classées dans la même catégorie. En raison de la prévalence évidente de ce "ressentiment", le terme "racisme quotidien" a fini par être utilisé pour le désigner dans les discours de la gauche libérale.

Quiconque attend de son propre gouvernement qu'il veille avant tout au bien-être de la population locale et qu'il la protège de la concurrence internationale de dumping et des autres conséquences négatives de la mondialisation - un principe qui allait de soi pour les gauchistes traditionnels - est désormais considéré comme un national-social, assez souvent suivi du suffixe -iste. Et toute personne qui pense qu'il n'est pas bon de transférer de plus en plus de pouvoirs des parlements et gouvernements élus vers une lobbyocratie bruxelloise opaque est définitivement anti-européenne.

Augmenter le salaire minimum ou introduire un impôt sur la fortune pour les dix mille personnes les plus riches suscite naturellement beaucoup plus de résistance que de changer le langage des autorités, de parler de la migration comme d'un enrichissement ou de créer une autre chaire pour la théorie du genre.

Il n'est pas surprenant qu'une telle offre politique ait peu d'attrait pour toutes les personnes qui ont autrefois voté pour les partis de gauche parce qu'elles attendaient d'eux qu'ils améliorent leurs conditions de vie souvent difficiles, qu'ils leur apportent plus de sécurité et de protection. En effet, les travailleurs de l'industrie, les travailleurs à bas salaire, les indépendants les plus pauvres et les chômeurs ne se contentent pas de rester à l'écart des rassemblements de la gauche de style de vie. Ils ont aussi de plus en plus souvent quitté, en tant que membres et électeurs, les partis correspondants.

[*] https://en.wiktionary.org/wiki/Ballermann

[*] Corrompu de Balneario No. 6 (de l'espagnol balneario ("spa")), un restaurant de plage de Palma, stéréotypiquement fréquenté par les touristes allemands. Influencé par l'étymologie 1 (notamment parce que ballern peut également signifier "boire") et peut-être aussi par Balearen, le nom (allemand) du groupe d'îles dans son ensemble. Popularisé par le film comique Ballermann 6 de 1997.

Sahra Wagenknecht, née en 1969, est députée au Bundestag pour le Parti Die Linke, pour lequel elle a également siégé au Parlement européen. Elle a été vice-présidente du parti de 2010 à 2014 et présidente du groupe parlementaire au Bundestag de 2015 à 2019. Elle est également titulaire d'un doctorat en économie et a publié plusieurs ouvrages. Son nouveau livre, " Les bien-pensants", sera publié par Campus-Verlag le 14 avril 2021. Ce texte en est un extrait.

En France ceux là s'abonnent au Monde désormais.... excellente description de ces illuminés.

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Bon récapitulatif de la question des drones armées en Allemagne. Pays leader des drones dans le projet mis européens qui n’arrivent toujours pas à trancher sur l’armement de ces derniers et remet la décision à plus tard, à la prochaine coalition. 

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@Lezard-vert

Très intéressante cette analyse de Sara Wagenknecht. Dommage d'ailleurs qu'elle soit maintenant en retrait de la vie politique allemande, car elle apportait vraiment quelque chose à la scène politique germanique, totalement fossilisée.

D'une façon générale, cette pensée du style de vie "gauchiste" (et non de gauche, ce sont deux choses différentes) a totalement irrigué nos sociétés, et ça la rend très vulnérable face à un monde plus agressif qu'auparavant.

Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

Le gauchiste-de-style-de-vie typique vit dans une grande ville ou au moins dans une ville universitaire chic et rarement dans des endroits comme Bitterfeld ou Gelsenkirchen.

Gelsenkirchen est d'aileurs devenue la ville la plus pauvre d'Allemagne.

https://www.euractiv.fr/section/economie/news/rising-inequality-in-germany/

Citation

À Gelsenkirchen en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, par exemple, le revenu des ménages privés s’élève à 16 203 euros par habitant, soit la moitié de celui de la commune la plus riche du pays : Starnberg, près de Munich.

Le taux de chômage à Gelsenkirchen est de 10,7 %, nettement supérieur à la moyenne allemande. La ville est également affectée par l’endettement, la faible croissance et l’émigration. Un cercle vicieux qui s’accélère parce que l’équilibre entre le gouvernement fédéral et les Länder ne fonctionne plus, selon le rapport de la Friedrich-Ebert Stiftung.

 

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il y a 8 minutes, Kiriyama a dit :

Très intéressante cette analyse de Sara Wagenknecht. Dommage d'ailleurs qu'elle soit maintenant en retrait de la vie politique allemande, car elle apportait vraiment quelque chose à la scène politique germanique, totalement fossilisée.

C'est Google News en allemand qui l'a affiché plusieurs jours de suite dans la colonne de droite "Panorama", probablement parce qu'il a reçu un nombre conséquent de clics.

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Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

Ce qui rend le mode de vie de la gauche si peu attrayant aux yeux de nombreuses personnes, et en particulier des moins fortunés, c'est sa tendance évidente à prendre ses privilèges pour des vertus personnelles et à glorifier sa vision du monde et son mode de vie comme l'incarnation du progrès et de la responsabilité.

Et c'est le manque évident de compassion pour ceux qui doivent se battre beaucoup plus durement pour leur petit bout de prospérité, si tant est qu'ils en aient un, et qui, peut-être aussi à cause de cela, semblent parfois plus durs ou plus sombres et sont de moins bonne humeur.

Un sectarisme difficile à nier contribue aussi certainement à la mauvaise image publique de la gauche du style de vie. Quiconque a du mal à s'offrir des vacances une fois par an avec son maigre salaire, ou qui doit vivre avec une maigre pension malgré une vie de travail, n'apprécie pas de s'entendre prêcher le renoncement par ceux qui n'ont jamais manqué de rien dans leur vie.

Oui c'est un peu le problème de l'écologie, on en parle souvent sur le sujet des voitures. Tout le monde n'a pas forcément les moyens d'aller dans des épiceries bio ou de rouler en Tesla.

Il y a aussi cette drôle de compassion et de tolérance chez les tenants de la gauche moderne : une infinie compassion pour les "victimes lointaines" (de racisme, les immigrants, les clandestins, etc.) mais aucune compassion pour les gens plus proches d'eux qui habitent les villes voisines. 

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il y a 11 minutes, Kiriyama a dit :

Il y a aussi cette drôle de compassion et de tolérance chez les tenants de la gauche moderne : une infinie compassion pour les "victimes lointaines" (de racisme, les immigrants, les clandestins, etc.) mais aucune compassion pour les gens plus proches d'eux qui habitent les villes voisines. 

Je sais plus qui avait dit ça, ni même la citation exacte mais ça donnait un truc du genre. Il n’y a pas plus cosmopolite que de se préoccuper de la misère du monde en ignorant celle qui se trouve au pas de sa porte. Ça date des annees 60... (il me semble que c’est Malraux). 
 

bref tout ça pour dire que ça date pas d’hier et que c’est pas si moderne. 

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Les Verts vus par le New York Times :

https://www.nytimes.com/2021/04/17/world/europe/germany-green-party-merkel.html

Ils s'opposent à Nord Stream 2, le gazoduc russe vers l'Allemagne qui contourne l'Ukraine et la Pologne. Ils s'opposent également à l'accord d'investissement de l'Union européenne avec la Chine. Ils s'engagent en faveur de la coopération européenne, de la promotion de la démocratie, de la défense des droits de l'homme, de l'adhésion de l'Allemagne à l'OTAN et de sa forte alliance avec les États-Unis.

Wolfgang Streeck, un économiste allemand de gauche, a un jour qualifié les Verts de "section végétarienne des chrétiens-démocrates", a noté Hans Kundnani de Chatham House, un organisme de recherche basé à Londres. La façon dont le parti critique la Russie et la Chine sur la base de la démocratie et des droits de l'homme, selon M. Kundnani, est similaire à celle des néoconservateurs américains.

 

L'un des principaux problèmes de l'Allemagne est que son modèle économique performant est devenu un piège, a soutenu John Kornblum, un ancien ambassadeur américain en Allemagne qui y vit toujours.

"Ils n'ont pas très bien réussi avec le numérique, mais ont trouvé un marché en Chine pour leurs produits du XIXe siècle", a-t-il dit. "Les Chinois, à ce stade, en ont encore besoin et les achètent, mais à un moment donné, bientôt, la Chine fabriquera tout cela elle-même."

Les autres partis de l'establishment "croient que l'existence de l'Allemagne dépend de cette économie de machines-outils du 19e siècle", a-t-il dit.

Seuls parmi les principaux partis, les Verts ont une vision d'une Allemagne numérique, neutre sur le plan climatique, profondément attachée à l'Union européenne, aux valeurs démocratiques et à l'égalité des sexes. Un parti qui, comme l'a dit Mme Puglierin, croit que l'avenir n'est plus à la Mercedes diesel mais à la Tesla électrique.

S'ils achètent tout ce qui est américain : de l'idéologie (néoconservatrice) jusqu'aux voitures (Tesla), que peut-on rêver de mieux sur les bords de l'Hudson ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Annalena_Baerbock

Affichant pour l'Alliance 90 / Les Verts un positionnement de « parti citoyen », Annalena Baerbock et Robert Habeck ne se revendiquent ni de droite, ni de gauche, et assument leur soutien à l'Union européenne et à l'économie de marché. Ils se sont aussi montrés favorables à l'idée de former une coalition avec la CDU.

Cette attitude moderne, qualifiée de « coolitude », fait écho chez les jeunes Allemands : ainsi en 2018, un électeur sur quatre du parti écologiste allemand est âgé de 18 à 24 ans, une hausse de 12 % en cinq ans.

Les Verts s'opposent à la construction du gazoduc Nord Stream 2 reliant l'Allemagne à la Russie, estimant que « seul le système Poutine en profiterait » et qu'il « décrédibiliserait la politique extérieure de l’Allemagne », le gouvernement américain étant opposé au projet.

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