Alberas Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 il y a 15 minutes, herciv a dit : L'Europe se fracture sans aucun doute et ce leadership allemand est l'étincelle qu'il ne fallait pas allumer. Ce qui se fracture, c'est l'illusion d'une Europe unie, cette "belle histoire" qu'on a raconté aux populations . Elle avait un sens évident et une crédibilité aux débuts de l'Europe des 6, dans le proche après-guerre et les 30 glorieuses. Et puis, ... De nos jours, il est évident que l'UE est désiquilibrée, à la fois par la disparité des pays (en taille, en histoire, en aspiration) et par la suprématie que l'Allemagne a développée par rapport aux autres pays fondateurs et surtout la France, qui n'y est plus qu'un pays "moyen". 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 (modifié) Suprématie à quel niveau ? Modifié le 11 octobre 2022 par clem200 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 11 octobre 2022 Auteur Share Posté(e) le 11 octobre 2022 https://www.lemonde.fr/international/article/2022/10/10/elections-regionales-en-allemagne-olaf-scholz-sauve-la-face-en-basse-saxe_6145133_3210.html Le Parti social-démocrate a remporté une belle victoire électorale dans ce vaste Land, mais ses alliés libéraux sortent étrillés du scrutin. Et le parti d’extrême droite AfD réalise une percée. Cinq mois après les défaites du SPD dans le Schleswig-Holstein et en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, un troisième revers d’affilée des sociaux-démocrates aurait, en effet, été une catastrophe pour le chancelier, dont la cote de popularité a chuté de plus de 20 points en l’espace d’un semestre (34 % d’opinions favorables, selon le dernier baromètre ARD-DeutschlandTrend, réalisé du 3 au 5 octobre, contre 43 % début juin, et 56 % début mars). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 il y a une heure, herciv a dit : ET les polonais partent avec le groupe de WEIMAR qui fonctionnait bien jusqu'à maintenant. Groupe de Weimar ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 (modifié) Il y a 1 heure, herciv a dit : Affirmer de toute façon le besoin de matériels existants permet aux Allemands d'acheter du temps pour monter une LPM qui tienne la route. Pas de leadership sans un tel outil. Non, c'est une excuse pour surtout acheter sur étagère rubis sur l'ongle le matériel américain qui fait envie à leurs militaires. On leur en fait la démonstration à longueur d'année au sein de l'OTAN et dans tous ses exercices. Et quand tu ne fais pas parti du club, c'est frustration et exclusion permanente car ton matériel n'est pas "compatible" du standard. Pas besoin de se fatiguer à faire des cahiers des charges, des budgets, à estimer son besoin, ses tactiques et à faire des négociations avec des industriels locaux ayant une influence politique. On part au Cosco pentagonal de Washington avec son petit caddie et sa liasse de 100 milliards d'euros. En plus, on est accueilli et traité comme un prince. C'est autre chose que les réunions interminables avec les industriels allemands dans la banlieue miteuse de Francfort avec repas à la cantoche d'entreprise. Modifié le 11 octobre 2022 par Deres 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 il y a 3 minutes, Skw a dit : Groupe de Weimar ? Punaise tu as raison je me mélange les pinceaux. Je voulais parlé de ce groupe de pays de l'est de l'europe qui avançait ensemble pour faire contre poid au Français et Allemands. J'ai oublié le nom. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 il y a 2 minutes, herciv a dit : Punaise tu as raison je me mélange les pinceaux. Je voulais parlé de ce groupe de pays de l'est de l'europe qui avançait ensemble pour faire contre poid au Français et Allemands. J'ai oublié le nom. Visegrad J'oublie moi aussi une fois sur deux. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 Il y a 2 heures, Alberas a dit : Je doute qu'une LPM puisse se préparer en quelques semaines. C'est pourtant le temps qu'il leur a fallu pour décider de se passer du F-18 et d'opter pour une RFP à propos du F-35, de commander des CH-47 comme ça parce que pourquoi pas, de se décider pour l'acquisition supplémentaire de P-8, de refuser la modernisation Mk3 du Tigre, etc etc. Le secret de cette LPM c'est qu'il n'y a PAS de LPM. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 Il y a 1 heure, clem200 a dit : Suprématie à quel niveau ? celle de la puissance économique, de l'influence sur la commission européenne. il y a 50 minutes, Patrick a dit : Le secret de cette LPM c'est qu'il n'y a PAS de LPM. C'est pas moi qui parle de LPM. Je mentionnais juste un budget annuel Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 12 octobre 2022 Auteur C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 octobre 2022 https://www.politico.eu/article/plotner-unplugged-top-germany-adviser-controversy-russia-comments/ (21 juin 2022) Le principal conseiller en politique étrangère du chancelier allemand Olaf Scholz a suscité des interrogations lundi soir [20 juin] en suggérant que l'Europe devrait se concentrer davantage sur la préservation des relations à long terme avec la Russie et moins sur les détails des livraisons de chars allemands à l'Ukraine. Lors d'une rare apparition publique, Jens Plötner - un architecte de longue date de la politique russe de Berlin - a fait valoir que les débats sur le soutien militaire de l'Allemagne à l'Ukraine, fréquemment critiqué pour son caractère trop hésitant et lent, étaient "animés par une fébrilité qui passe souvent à côté des grandes questions". Plus précisément, il a pointé du doigt une saga de longue haleine sur la question de savoir si l'Allemagne devait fournir à l'armée ukrainienne des véhicules de combat d'infanterie dits Marder - ce que Scholz a jusqu'à présent refusé de faire. "Vous pouvez remplir beaucoup de pages de journaux avec 20 Marder, mais les articles plus importants sur ce que sera réellement notre relation avec la Russie à l'avenir sont quelque peu moins fréquents", a déclaré M. Plötner, s'exprimant devant le Conseil allemand des relations étrangères. "Et c'est une question qui est au moins aussi passionnante et pertinente", a-t-il ajouté, "qui pourrait être discutée et où il pourrait également y avoir un discours public." Outre ces remarques, M. Plötner a également appelé à une approche plus souple à l'égard de la Chine et a fait valoir que l'Ukraine ne devrait bénéficier d'aucun "rabais" sur sa candidature à l'adhésion à l'UE simplement parce qu'elle a été attaquée par la Russie. Plötner lui-même n'est pas membre du SPD, mais sa carrière a été étroitement liée à des politiciens sociaux-démocrates de premier plan. De 2014 à 2017, il a été le principal assistant de l'ancien ministre des affaires étrangères du SPD, Frank-Walter Steinmeier, aujourd'hui président de l'Allemagne. Pendant cette période, Plötner a été étroitement impliqué dans l'élaboration des accords de paix de Minsk de 2014 et 2015, qui visaient à mettre fin aux combats dans l'est de l'Ukraine mais n'ont jamais été mis en œuvre. Plus tard, Plötner a été promu directeur politique sous le ministre SPD des affaires étrangères, Heiko Maas, avant d'obtenir le poste principal sous Scholz. Dans des remarques distinctes qui semblaient dirigées vers la position de plus en plus dure du gouvernement américain à l'égard de la Chine, M. Plötner a déclaré que "ce serait une erreur de mettre la Chine et la Russie dans le même sac". Il a averti que les tentatives de découplage économique de la Chine entraîneraient une "prophétie auto-réalisatrice", Pékin et Moscou s'associant encore davantage. "Je pense que notre objectif doit être d'essayer de réduire la rivalité systémique [avec la Chine] autant que possible", a déclaré M. Plötner, soulignant la nécessité de s'engager avec la Chine sur des questions telles que le changement climatique. Interrogé sur les aspirations de l'Ukraine à devenir membre de l'UE, M. Plötner a noté que des "procédures et des règles claires" régissent le processus. Il a souligné qu'il ne devait y avoir aucun "rabais pour le respect des critères d'adhésion" tels que les réformes démocratiques et institutionnelles. "Ce n'est pas parce que vous êtes attaqué que vous améliorez automatiquement l'État de droit", a-t-il déclaré. https://www.ladepeche.fr/2022/10/11/ce-serait-une-erreur-de-les-eteindre-greta-thunberg-pour-la-poursuite-de-lexploitation-des-centrales-nucleaires-allemandes-10729038.php "Ce serait une erreur de les éteindre" : Greta Thunberg pour la poursuite de l'exploitation des centrales nucléaires allemandes. "Si elles tournent déjà, je pense que ce serait une erreur de les éteindre et de passer au charbon", a-t-elle déclaré dans une interview qui sera diffusée ce mercredi 12 octobre. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 12 octobre 2022 Share Posté(e) le 12 octobre 2022 (modifié) il y a 7 minutes, Wallaby a dit : Lors d'une rare apparition publique, Jens Plötner - un architecte de longue date de la politique russe de Berlin - a fait valoir que les débats sur le soutien militaire de l'Allemagne à l'Ukraine, fréquemment critiqué pour son caractère trop hésitant et lent, étaient "animés par une fébrilité qui passe souvent à côté des grandes questions". SI VIS PACEM, PARA BELLUM. Dommage qu'un homme aussi influent ait oublié cette maxime. Dommage donc qu'il ne comprenne pas l'importance d'une Europe solidaire, avec un leadership forcément partagé. Ils n'ont rien compris pas plus la presse qu'il moque, que lui-même. Son objectif devrait être de recoller les morceaux en Europe, de repartir sur les deux chemin de solidarité et de leadership partagé seul à même de tendre les peuples dans la même direction. Il n'a aucune critique pour le leadership solitaire que l'Allemagne propose. Rien que çà va forcément mené à fragmenter l'Europe et retira à chacun de ses membre la possibilité de faire la paix dans de bonne condition avec la Russie qui doit être intégrer à l'Europe à la toute fin des choses. Le leadership solitaire allemand ne fait que reculer cette date. Modifié le 12 octobre 2022 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 12 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 octobre 2022 il y a 31 minutes, herciv a dit : SI VIS PACEM, PARA BELLUM. Dommage qu'un homme aussi influent ait oublié cette maxime. Dommage donc qu'il ne comprenne pas l'importance d'une Europe solidaire, avec un leadership forcément partagé. Ils n'ont rien compris pas plus la presse qu'il moque, que lui-même. Son objectif devrait être de recoller les morceaux en Europe, de repartir sur les deux chemin de solidarité et de leadership partagé seul à même de tendre les peuples dans la même direction. Il n'a aucune critique pour le leadership solitaire que l'Allemagne propose. Rien que çà va forcément mené à fragmenter l'Europe et retira à chacun de ses membre la possibilité de faire la paix dans de bonne condition avec la Russie qui doit être intégrer à l'Europe à la toute fin des choses. Le leadership solitaire allemand ne fait que reculer cette date. Malheureusement, Wallaby a omis une partie de l'article : Ses prises de position, qui contribuent à mettre en lumière le mode de pensée de la chancellerie allemande, ont rapidement attiré l'attention des spécialistes de la politique étrangère sur Twitter avant de susciter des critiques mardi de la part de certains hommes politiques de premier plan. Les remarques "révèlent un mode de pensée des dernières décennies qui nous a conduits à cette terrible situation", a tweeté Marie-Agnes Strack-Zimmermann, qui préside la commission de la défense du Parlement allemand et est membre du parti libéral Free Democratic Party (FDP), qui fait partie de la coalition gouvernementale avec les sociaux-démocrates (SDP) de Scholz et les Verts. "Ce n'est certainement pas le moment de penser affectueusement à la Russie, mais d'aider l'Ukraine", a-t-elle ajouté. ------- Pour moi, la règle est la suivante : pas de relations spéciales entre l'Allemagne et la Russie. Qu'on ne se méprenne pas, je n'ai jamais été russophobe. Je peux affirmer que je connais mieux la littérature russe que 90% des Moscovites. Mais il y a des limites à tout. Au lieu de relations spéciales, mieux vaut renforcer l'UE, notamment les membres d'Europe de l'Est. 1 4 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 12 octobre 2022 Auteur Share Posté(e) le 12 octobre 2022 il y a 35 minutes, Manuel77 a dit : Au lieu de relations spéciales, mieux vaut renforcer l'UE, notamment les membres d'Europe de l'Est. L'UE ne renforce pas l'Europe de l'Est. Avec le principe de "libre circulation" des personnes, l'UE favorise l'émigration des Européens de l'Est vers l'Europe de l'Ouest, laissant ces pays exsangues sur le plan démographique : Le 31/07/2020 à 09:04, Wallaby a dit : https://kafkadesk.org/2019/04/04/central-europes-biggest-headache-emigration-not-immigration/ (4 avril 2019) Les pays du groupe de Visegrad d'Europe centrale ne s'inquiètent pas de l'arrivée massive de migrants, ils ont peur que les gens sortent. Selon une vaste enquête sur les attitudes et les opinions, menée dans 14 États membres de l'UE par YouGov pour le Conseil européen des relations extérieures (ECFR), les pays du sud et de l'est de l'Europe, souvent présentés comme les voix anti-immigration les plus radicales du bloc, sont beaucoup plus préoccupés par l'impact de l'émigration. D'autre part, les citoyens des pays occidentaux et du Nord de l'UE (en particulier la Suède, les Pays-Bas et le Danemark - souvent présentés comme des modèles de sociétés tolérantes) considèrent l'immigration comme l'un des plus grands défis à relever. Ces résultats, qui mettent en perspective ce que les gros titres habituels sur le Groupe de Visegrad pourraient suggérer, soulignent le déclin démographique spectaculaire de l'Europe centrale, alimenté par des lois strictes sur l'immigration, de faibles taux de natalité et une forte poussée d'émigration des jeunes générations - qui se dirigent généralement vers l'Ouest pour trouver de meilleurs emplois et des salaires plus élevés. Outre le fait que les immigrants extracommunautaires représentent une infime partie de la population des pays d'Europe centrale, cela explique pourquoi l'émigration, plutôt que l'immigration, est considérée comme un problème clé. Si la plus forte baisse démographique parmi les pays de l'UE a été enregistrée en Roumanie (-10 % de sa population au cours de la dernière décennie), les populations hongroise et polonaise ont également diminué au cours des dix dernières années. La Slovaquie et la République tchèque ont réussi à connaître une (maigre) croissance démographique, principalement en raison de l'arrivée d'immigrants étrangers en provenance de l'Est (Ukraine, Roumanie, Bulgarie...). L'UE est un principe libéral de "destruction créatrice" schumpeterien. Ne serait-ce qu'en Allemagne, l'Allemagne de l'Ouest a-t-elle renforcé l'Allemagne de l'Est ? On peut en douter : Le 16/11/2017 à 14:04, Wallaby a dit : http://berlinpolicyjournal.com/unrepresentative-democracy/ (12 novembre 2017) Alors que les Allemands de l'Est représentent 17 pour cent de la population totale, ils n'occupent que 4 à 5 pour cent des postes de cadres supérieurs dans l'administration. Même en Allemagne de l'Est, seulement 13,3 % des juges et 5,9 % des présidents de tribunaux sont des Allemands de l'Est. Chacune des 500 familles les plus riches du pays est originaire d'Allemagne de l'Ouest. Les 30 plus grandes sociétés cotées en bourse sont gérées par un total de 190 administrateurs, et tous sauf trois sont des Allemands de l'Ouest. Même dans les cent plus grandes entreprises est-allemandes (non pas qu'elles soient très grandes), les deux tiers des postes de direction sont occupés par des Allemands de l'Ouest. Et ainsi de suite : sur 200 généraux ou amiraux de l'armée allemande, deux sont des Allemands de l'Est. Sur 22 directeurs d'université en Allemagne de l'Est, trois sont des Allemands de l'Est. L'Allemagne de l'Est compte 13 journaux régionaux, mais les Allemands de l'Ouest les gèrent tous, sauf deux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 12 octobre 2022 Share Posté(e) le 12 octobre 2022 Il y a 1 heure, Wallaby a dit : Le principal conseiller en politique étrangère du chancelier allemand Olaf Scholz a suscité des interrogations lundi soir [20 juin] en suggérant que l'Europe devrait se concentrer davantage sur la préservation des relations à long terme avec la Russie et moins sur les détails des livraisons de chars allemands à l'Ukraine. Autrement dit, se consacrer sur l'après Poutine..... C'est probablement ce qui explique les ruptures accidentelles des Nord Stream 1 et 2 et le phénomène de vertige des oligarques penchés à la fenêtre. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 12 octobre 2022 Auteur Share Posté(e) le 12 octobre 2022 il y a 5 minutes, capmat a dit : Autrement dit, se consacrer sur l'après Poutine..... L'après Poutine est un mirage. Comme l'explique Kathryn Stoner (voir dans le fil Russie : http://www.air-defense.net/forum/topic/6454-russie-et-dépendances/?do=findComment&comment=1578413 ), il y a de fortes chances que l'après Poutine soit un "poutinisme sans Poutine", qui ne résoudra pas les questions que nous nous posons. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 12 octobre 2022 Share Posté(e) le 12 octobre 2022 il y a 6 minutes, Wallaby a dit : L'après Poutine est un mirage. Comme l'explique Kathryn Stoner (voir dans le fil Russie : http://www.air-defense.net/forum/topic/6454-russie-et-dépendances/?do=findComment&comment=1578413 ), il y a de fortes chances que l'après Poutine soit un "poutinisme sans Poutine", qui ne résoudra pas les questions que nous nous posons. Possible.......pas certain......le ciment de la Fédération de Russie est de plus en plus fragile. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
papsou Posté(e) le 12 octobre 2022 Share Posté(e) le 12 octobre 2022 il y a 42 minutes, Wallaby a dit : L'UE ne renforce pas l'Europe de l'Est. Avec le principe de "libre circulation" des personnes, l'UE favorise l'émigration des Européens de l'Est vers l'Europe de l'Ouest, laissant ces pays exsangues sur le plan démographique : "I want my money back!" c'est le syndrome Thatcher, les plus gros contributeurs n'ont pas envie forcément que l'argent de leurs contributions financent d'autres pays qu'eux. De plus les richesses, les entreprises, les hauts salaires étant à l'ouest, les peuples de l'Est sont attirés par des revenus nettement plus intéressants. Il y a bien eu des délocalisations d'entreprises d'Europe de l'ouest vers l'Est mais ce sont des délocalisations d'opportunités afin de bénéficier de ces salaires bas (même si cela à permit des hausses dans ces pays). Fin du HS 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 12 octobre 2022 Share Posté(e) le 12 octobre 2022 Il y a 8 heures, Manuel77 a dit : Au lieu de relations spéciales, mieux vaut renforcer l'UE, notamment les membres d'Europe de l'Est. Je ne crois pas que çà soit l'essentiel. Je trouve que l'Allemagne s'est trop éloigné des valeurs de solidarités et de leadership tournant qui ont fait la force de l'Europe pendant longtemps. L'Allemagne encore récemment par la voie de SCHOLZ a réclamé un leadership dans le renouveau militaire en Europe, elle fait de même sur l'énergie ou l'espace. Comment veux-tu susciter un quelconque renouveau européen dans ces conditions. ALors oui on a fait l'effort sur le MGCS il faudra au Allemands faire le même effort sur le SCAF et c'est un test que vous devez accepter. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 13 octobre 2022 Share Posté(e) le 13 octobre 2022 Hourra, les ménages allemands ont consommé 29% de gaz en moins au cours de la première semaine d'octobre par rapport aux années précédentes. Mais le temps était aussi chaud. https://www.zeit.de/wirtschaft/2022-10/energiekrise-gasverbrauch-haushalte-bundesnetzagentur-frankreich En outre, : Du gaz français contre de l'électricité allemande Pendant ce temps, le réseau de gaz allemand est alimenté par des pays européens : A partir de ce jeudi, la France approvisionne la République fédérale en gaz. "Ce matin, du gaz a été acheminé pour la première fois vers l'Allemagne via la ville frontalière de Medelsheim en Sarre", a déclaré le ministre fédéral de l'Économie Robert Habeck (Verts).Le contexte est un accord conclu en septembre entre le chancelier fédéral Olaf Scholz (SPD) et le président français Emmanuel Macron : l'Allemagne reçoit du gaz dont elle a un besoin urgent de la part de son voisin et fournit en contrepartie de l'électricité. Celle-ci fait à son tour défaut en France, où 30 réacteurs nucléaires sont actuellement à l'arrêt. Le gaz, en revanche, y est moins rare : les réservoirs de gaz français sont entièrement remplis et de nombreux ménages utilisent des chauffages électriques. La France peut couvrir trois pour cent des importations allemandes L'approvisionnement en gaz depuis la France n'entraîne toutefois pas une grande augmentation des importations de gaz allemandes : selon l'Autorité de régulation de l'énergie française, 100 gigawattheures de gaz peuvent être acheminés chaque jour par la conduite utilisée à cet effet, par laquelle circulait jusqu'à présent du gaz russe, entre autres, dans une autre direction. Cela ne représente qu'environ trois pour cent des importations allemandes de 3.000 gigawattheures par jour, dont la majeure partie provient de Norvège. Néanmoins, M. Habeck a salué les livraisons de la France comme "un bon et important signe de solidarité européenne", et M. Müller a également remercié le pays voisin. La quantité maximale pour le début des livraisons n'a pas été atteinte, le porte-parole de l'agence du réseau Fiete Wulff a indiqué le chiffre de 31 gigawattheures pour le premier jour.Les problèmes techniques qui avaient empêché les livraisons ont été résolus en début de semaine, a déclaré M. Habeck. Parmi les questions en suspens dans le cadre des livraisons figurait notamment la gestion des substances odorantes ajoutées au gaz pour des raisons de sécurité - en Allemagne seulement lors de la livraison aux consommateurs finaux, en France plus tôt. Ainsi, l'industrie allemande n'est pas préparée à recevoir du gaz avec une teneur en soufre élevée. Selon les experts, cela peut être régulé par des filtres. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 14 octobre 2022 Share Posté(e) le 14 octobre 2022 Du coup pour remercier la France de cette solidarité carbonée (le réchauffement climatique nous remercie), l'Allemagne va t'elle acheter du SAMP pour sa défense anti missile ? http://www.opex360.com/2022/10/13/plusieurs-pays-de-lotan-rejoignent-le-bouclier-anti-aerien-europeen-propose-par-lallemagne/ Caramba! 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 14 octobre 2022 Share Posté(e) le 14 octobre 2022 Pas le temps pour le commentaire mais c'est intéressant : 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 14 octobre 2022 Auteur Share Posté(e) le 14 octobre 2022 Le 12/10/2022 à 12:14, papsou a dit : "I want my money back!" c'est le syndrome Thatcher, les plus gros contributeurs n'ont pas envie forcément que l'argent de leurs contributions financent d'autres pays qu'eux. Ce n'est pas le cas en Allemagne, où les ouest-allemands ont financé la reconstruction de l'Est à travers un impôt : le "soli" ou Solidaritätszuschlag de 5,5% sur le revenu : https://www.lefigaro.fr/histoire/le-titanesque-defi-inacheve-de-la-reunification-economique-allemande-20191108 (8 novembre 2019) Fini le «soli». Les Allemands vont enfin cesser de payer l’impôt de solidarité pour la réunification. Cette taxe de 5,5% sur les revenus des particuliers et des entreprises devait disparaître à l’origine en 1999. Cela ne sera finalement le cas qu’en 2021, du moins pour 90% des contribuables ; les plus aisés continueront à y être soumis. https://journals.openedition.org/mimmoc/261 (2007) Les citoyens de l’ancienne RDA continuent de faire l’objet d’une discrimination sémantique qui ne fait que varier et évoluer au gré des bouleversements de l’Histoire. Les habitants des nouveaux Länder ne sont toujours pas des citoyens de la République Fédérale comme les autres : on les appelle Ossis, Zonendödel ou encore Neubundi. Les termes employés sont largement péjoratifs dans leur élaboration : Ossi et Wessi pour Ostdeutscher et Westdeutscher ne sont qu’en apparence de tendres diminutifs. En réalité, ils sont souvent associés à d’autres élements venant préciser le caractère de l’une ou l’autre moitié de l’Allemagne. Ainsi, dès les premiers jours de la réunification, on entend parler des Besserwessis (jeu de mots fondé sur le terme Besserwisser : Monsieur je sais tout), ces Allemands de l’Ouest qui croient tout savoir et se comportent quasiment en colonisateurs victorieux sur le sol est-allemand. A cette dénomination peu flatteuse, le chansonnier Wolf Biermann, exilé de force à l’ouest en 1976, a répondu en mai 1998, lors de la remise du Prix national de Berlin, par un terme tout aussi peu flatteur pour les Allemands de l’Est : Schlechterossis : Monsieur je ne sais rien [21]... Mais lors du récent quinzième anniversaire de l’unification allemande, Richard Schröder, professeur de philosophie à l’université Humboldt de Berlin, constatait, dans un essai pour le grand magazine d’information allemand Der Spiegel, l’apparition d’une nouvelle catégorie de citoyens : les Jammerwessis, les Allemands de l’Ouest qui se lamentent tout le temps et regrettent désormais ouvertement le bon temps où le mur les séparait et les protégeait de la pauvreté à l’Est. [21] "Lorsque le Mur est tombé il y a neuf ans, je me suis réjoui et j'ai méprisé les Ostalgiques qui regrettent le bon vieux mauvais temps, je les considère comme des hypocrites et des têtes plates. J'ai peut-être été politiquement incorrect dans la querelle sur la réunification, mais pas lâche. Après tout, j'ai dit quelques vérités gênantes à mes Schlechterossis adorés pendant la chute du mur, tandis que toutes sortes de Besserwessis leur promettaient monts et merveilles. Pauvre Allemagne riche ! Quelle est cette époque où l'on doit déjà offrir des prix pour un peu de courage civique ? Mais je ne vais pas me plaindre. Un peu de vent sous les ailes aide toujours l'Icare prussien. "(" Prophète une fois dans sa vie. Wolf Biermann à l'occasion de la remise du prix national à Berlin ", Berliner Zeitung, 23-V-1998). 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 14 octobre 2022 Share Posté(e) le 14 octobre 2022 Les exportations d'armes : Habeck présente un projet de loi avec des règles plus strictes Le ministre de l'Économie Habeck:La coalition des feux de signalisation est divisée sur les règles relatives aux exportations d'armes https://www.sueddeutsche.de/politik/ruesungsexporte-habeck-gesetzentwurf-1.5674725 Alors que la ministre de la Défense, Mme Lambrecht, insiste pour faciliter les exportations, le ministre de l'Économie, M. Habeck, présente désormais un projet de loi qui devrait fixer des règles nettement plus restrictives qu'auparavant. Le ministre allemand de l'Économie Robert Habeck (Verts) veut rendre les règles relatives aux exportations d'armes plus restrictives. C'est ce qui ressort des grandes lignes d'une loi nationale correspondante, présentées jeudi à Berlin par son secrétaire d'État Sven Giegold. "Le respect des droits de l'homme et la coopération européenne en matière d'armement auront plus de poids lors de la prise de décision sur les exportations d'armes", a déclaré Giegold au Süddeutsche Zeitung. Un cadre juridique devrait être mis en place pour les projets communs avec des partenaires européens. La liste des pays qui peuvent être approvisionnés comme les États membres de l'OTAN et de l'UE doit être élargie. Les points clés doivent encore être approuvés par le gouvernement fédéral avant qu'un projet de loi ne soit élaboré. Habeck adopte ainsi une ligne nettement différente de celle de la ministre de la Défense Christine Lambrecht (SPD). Il avait récemment rejeté la demande de cette dernière de faciliter les exportations de biens d'armement issus de projets européens communs. L'Allemagne a une "dette envers nous", a déclaré Lambrecht. Si la France, l'Italie ou l'Espagne estiment que les livraisons à des pays tiers sont acceptables, l'Allemagne ne peut pas opposer son veto. Le chancelier Olaf Scholz (SPD) a annoncé qu'il examinerait toutes les "réserves et réglementations nationales" concernant l'exportation de systèmes fabriqués en commun. La sécurité de l'Allemagne "dépend justement aussi des capacités d'armement européennes". Les Verts s'opposent à la livraison à l'Arabie saoudite Habeck veut obtenir qu'à l'avenir, dans le cadre de projets de coopération, les pays participants décident ensemble à la majorité des exportations et non plus individuellement selon l'interprétation respective des critères convenus au sein de l'UE. Il aspire à un règlement européen sur les exportations d'armes. Chez les Verts, dont le congrès fédéral débute ce vendredi, la livraison de pièces détachées pour des avions de combat et des munitions à l'Arabie saoudite suscite une vive opposition. Le gouvernement fédéral l'avait autorisée avec la participation de Habeck et de la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock. Il s'agit de l'exécution d'anciens contrats dans le cadre d'un projet communautaire, conclus par les gouvernements précédents. L'Allemagne est tenue de les honorer. Dans le cas contraire, des dommages et intérêts seraient dus. L'accord de coalition stipule que les exportations de matériel militaire vers des pays impliqués dans la guerre au Yémen - comme l'Arabie saoudite - ne seront pas autorisées. Selon Habeck, le respect des droits de l'homme doit être garanti par le fait que les autorisations d'exportation ne sont pas accordées s'il existe "un soupçon raisonnable" que les biens d'armement puissent être utilisés pour la répression interne, pour des violations systématiques des droits de l'homme ainsi que pour des violences spécifiques au genre ou aux minorités ou en rapport avec l'utilisation d'enfants soldats. En cas d'exportations illégales, les fabricants ne seront plus protégés contre les plaintes de droit civil. Le droit d'action collective, réclamé par de nombreux Verts, ne figure pas dans les points de repère. L'industrie allemande de l'armement craint des désavantages concurrentielsHabeck veut éviter, grâce à une réglementation uniforme à l'échelle européenne, que les principaux lieux de production de systèmes d'armement dans le cadre de projets européens communs soient situés dans le pays où les critères convenus en commun au sein de l'UE pour les exportations d'armement sont interprétés de la manière la moins stricte. C'est également dans l'intérêt de l'industrie allemande de l'armement, qui craint des désavantages concurrentiels. La France, qui travaille avec l'Allemagne au développement d'un nouvel avion de combat et d'un char, s'est régulièrement plainte de l'impossibilité de financer de tels projets si les systèmes d'armes ne pouvaient pas être vendus à des pays tiers. Le ministère de l'Économie veut augmenter la transparence des autorisations accordées en informant le Bundestag de toutes les livraisons d'armes de guerre à des pays tiers qui ne font pas partie de l'OTAN ou de l'UE. La Corée du Sud, Singapour, le Chili et l'Uruguay devraient à l'avenir bénéficier du même statut que les pays de l'OTAN et de l'UE. M. Habeck envisage également de rendre les données relatives aux autorisations d'exportation d'armes accessibles au public dans une base de données. Les procédures d'autorisation doivent être simplifiées et inclure des exigences plus strictes en matière de lutte contre la corruption. En outre, les contrôles post-expédition doivent être étendus, lors desquels le gouvernement fédéral vérifie si les éventuelles réserves émises dans les autorisations d'exportation sont respectées par le pays destinataire. Les infractions doivent avoir des répercussions sur les autorisations futures. En outre, des contrôles doivent être possibles pour tous les biens d'armement et les armes de guerre et, dans des cas justifiés, également dans les pays de l'UE et de l'OTAN. Les autorisations d'exportation dépendraient donc également de l'accord des pays destinataires pour de tels contrôles. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 14 octobre 2022 Share Posté(e) le 14 octobre 2022 L'Allemagne se prépare à avoir froid : Winter is coming Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 14 octobre 2022 Share Posté(e) le 14 octobre 2022 il y a 26 minutes, Manuel77 a dit : Les exportations d'armes : Habeck présente un projet de loi avec des règles plus strictes Le ministre de l'Économie Habeck:La coalition des feux de signalisation est divisée sur les règles relatives aux exportations d'armes Sous couvert de considérations moralement tout à fait recevables, ce M. Habeck voudrait faire controler les exportations de tous les pays européens par des règles européennes allemandes communes , y compris en controlant les lieux de production. Cette tendance allemande à vouloir tout règlementer à son avantage est insupportable. Ils nous ont pas demandé notre avis pour nord stream 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant