SinopeMT Posté(e) le 23 juin 2017 Share Posté(e) le 23 juin 2017 Merci pour cet apport à la description de la réalité économique en Allemagne. Est-ce que 4 ans plus tard, ces faits dénoncés dans les livres et le Spiegel ont-ils été remédié ou bien est-ce que la tendance s'est confirmée? En tout cas, il demeure une sorte de consensus mou autour de la personne d'Angela Merkel et en terme politique, l'Allemagne donne l'impression d'être un peu anémiée. Il me semble également que la pratique du co-gestion à l'allemande touche ses limites de plus en plus fort, avec sa corruption importante qui favorise le patronat et les grosses entreprises allemandes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 23 juin 2017 Auteur Share Posté(e) le 23 juin 2017 (modifié) Il y a 1 heure, SinopeMT a dit : Merci pour cet apport à la description de la réalité économique en Allemagne. Est-ce que 4 ans plus tard, ces faits dénoncés dans les livres et le Spiegel ont-ils été remédié ou bien est-ce que la tendance s'est confirmée? Il y a des choses qui ont été remédiées : création d'un SMIC, hausses de salaires... Mais un pont autoroutier s'est effondré à Wiesbaden : Le 12/2/2015 à 18:16, Wallaby a dit : Mardi soir le pont de Schierstein, qui est l'un des trois ponts franchissant le Rhin dans l'agglomération de Mayence-Wiesbaden a été fermé après que la chaussée se soit affaissée de 30 cm [au niveau de la bretelle d'accès, pas au milieu du fleuve]. On savait qu'il était trop vieux et qu'il fallait le remplacer et un nouveau pont est en train d'être construit juste à côté, mais il n'est pas encore terminé. Ce qui a "tué" le vieux pont, c'est qu'il était prévu pour 20000 véhicules par jour, mais que ce chiffre était dépassé et qu'on était arrivé à 90000 véhicules par jour. Source : http://www.welt.de/politik/deutschland/article137375839/Deutschlands-Bruecken-machen-einem-angst-und-bange.html Le pont a été réouvert en avril 2015 (pour les petits véhicules seulement). Et la pauvreté continue d'augmenter : Le 17/5/2017 à 17:31, Kiriyama a dit : Risque de pauvreté en Allemagne : même le FMI met en garde Berlin La hausse de la pauvreté en Allemagne devient à tel point inquiétante que même le Fonds monétaire international (FMI) s’en est alarmé, ce lundi 15 mai, dans son rapport annuel. Mais la plus grande partie des Allemands ne sont pas pauvres et très heureux de leur situation financière personnelle : Le 22/7/2016 à 20:46, Wallaby a dit : enance à l'UE donne à l'Allemagne : vert : des avantages, rouge des désavantages, bleu : les deux. Le sentiment des Allemands de leur situation économique personnelle : vert : bonne, rouge : mauvaise, bleu en partie bonne, en partie mauvaise. Source : http://www.heute.de/eu-beitritt-der-tuerkei-ablehnung-so-hoch-wie-nie-doping-in-russland-deutsche-ueber-olympiaausschluss-gespalten-44499450.html Modifié le 23 juin 2017 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SinopeMT Posté(e) le 23 juin 2017 Share Posté(e) le 23 juin 2017 il y a 48 minutes, Wallaby a dit : Il y a des choses qui ont été remédiées : création d'un SMIC, hausses de salaires... Mais un pont autoroutier s'est effondré à Wiesbaden : Le pont a été réouvert en avril 2015 (pour les petits véhicules seulement). Et la pauvreté continue d'augmenter : Mais la plus grande partie des Allemands ne sont pas pauvres et très heureux de leur situation financière personnelle : Un bilan mitigé mais par rapport à la France, qui semble être plus positif. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 24 juin 2017 Share Posté(e) le 24 juin 2017 L'effet du Brexit sur le commerce Uk/Allemagne http://www.leblogauto.com/2017/06/18 000-emplois-menaces-en-allemagne-a-cause-du-brexit.html Quote La hausse des prix des voitures au Royaume-Uni après la sortie de l’Europe menacerait 18 000 emplois dans l’industrie automobile allemande selon une étude de Deloitte. Le géant du consulting a calculé que les prix des voitures pourraient augmenter jusqu’à un montant de 5 600 euros par voiture si le Royaume-Uni quittait le marché unique et l’union douanière. Une précédente étude britannique avait chiffré la hausse par véhicule à 1 800 euros en cas de sortie complète de l’Union européenne. Les ventes du Royaume-Uni baisseraient par ailleurs alors de 20 % en 2019 et représenteraient un manque à gagner de 12,4 milliards d’euros pour les constructeurs automobiles. Avec un cinquième de ses exportations à destination du Royaume-Uni, l’Allemagne est en première ligne avec selon Deloitte 60 000 emplois qui dépendent du marché britannique. Devrait-on s’attendre à un éventuel lobbying des constructeurs allemands ? A priori non. Ceux-ci ils ont déjà choisi leur camp et préfèrent conserver l’unité européenne quitte à perdre le Royaume-Uni. Ils ont ainsi fait une croix sur un Brexit qui leur serait profitable et se prépareraient à vivre ainsi un « désastre » commercial et industriel. BMW emploie 8 000 salariés sur le sol britannique et exporte pour 2,4 milliards d’euros de Mini et de Rolls Royce. Ford est aussi concerné par le Brexit avec l’usine de moteurs de Dagenham et Bridgend qui exportent dans toute l’Europe. Les constructeurs allemands pourraient décider de dédier leurs usines au marché britannique et faire appel aux équipementiers locaux, mais la taille du marché intérieur ne permettrait pas de rentabiliser les coûts de production. Selon les experts, une usine doit produire au minimum 150 000 véhicules par an pour être rentable en ne vendant que sur le sol britannique. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 juin 2017 Auteur Share Posté(e) le 26 juin 2017 (modifié) http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/mayers-weltwirtschaft/mayers-weltwirtschaft-macron-ist-ein-gefaehrlicher-partner-15075660.html (24 juin 2017) Macron est un partenaire dangereux. À Berlin grande est la joie à propos du nouveau président français. Pourtant Emmanuel Macron a un certain nombre d'idées coûteuses. Le président fort Emmanuel Macron sera un partenaire beaucoup plus difficile que ce n'était le cas avec le confus président Hollande. (...) Aujourd'hui, la Banque Centrale Européenne conduit une politique activiste engagée dans le paradigme keynésien, qui enfreint depuis bien longtemps les règles prises d'un commun accord. (...) En perdant la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, l'Allemagne a perdu d'importants alliés d'imprégnation libérale. Simultanément, avec le renforcement politique de la France, elle gagne un autre allié qui est toutefois d'une autre philosophie politique. Il serait nécessaire de lier cet étroit compagnonnage avec la France avec une articulation de valeurs libérales. Mais probablement, ce n'est pas ce qui va se passer. Les valeurs libérales ne jouent aujourd'hui chez les partis représentés au Bundestag presque plus aucun rôle. On peut donc s'attendre à ce que la politique allemande, au nom de l'amitié franco-allemande, ne sacrifie ce qui restait des valeurs libérales. Modifié le 26 juin 2017 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 26 juin 2017 Share Posté(e) le 26 juin 2017 il y a 10 minutes, Wallaby a dit : Mais probablement, ce n'est pas ce qui va se passer. Les valeurs libérales ne jouent aujourd'hui chez les partis représentés au Bundestag presque plus aucun rôle. On peut donc s'attendre à ce que la politique allemande, au nom de l'amitié franco-allemande, ne sacrifie ce qui restait des valeurs libérales. de toute manière le fondement du fonctionnement économique de l'Allemagne relève plutôt de "l'économie sociale de marché" pas vraiment d'un pur libéralisme Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 juin 2017 Auteur Share Posté(e) le 26 juin 2017 (modifié) https://www.welt.de/wirtschaft/article165845053/Macrons-Klimaschutz-bringt-Deutschland-in-die-Bredouille.html (23 juin 2017) Le nouveau président français voudrait fixer un fort prix plancher des émissions de dioxyde de carbone. Cela conférerait à son pays un énorme avantage compétitif vis à vis de l'Allemagne. "le prix plancher du CO2 exigé par Macron menace directement des milliers d'emplois dans les centrales à charbon, met en danger la sécurité d'approvisionnement en énergie et conduit inévitablement à des désavantages compétitifs pour les branches industrielles allemandes orientées vers l'exportation et intenses en énergie" explique Clemens Hecker, directeur en chef chez Pyöry. Modifié le 26 juin 2017 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 26 juin 2017 Share Posté(e) le 26 juin 2017 (modifié) il y a 34 minutes, Wallaby a dit : https://www.welt.de/wirtschaft/article165845053/Macrons-Klimaschutz-bringt-Deutschland-in-die-Bredouille.html (23 juin 2017) Le nouveau président français voudrait fixer un fort prix plancher des émissions de dioxyde de carbone. Cela conférerait à son pays un énorme avantage compétitif vis à vis de l'Allemagne. "le prix plancher du CO2 exigé par Macron menace directement des milliers d'emplois dans les centrales à charbon, met en danger la sécurité d'approvisionnement en énergie et conduit inévitablement à des désavantages compétitifs pour les branches industrielles allemandes orientées à l'exportation et intenses en énergie" explique Clemens Hecker, directeur en chef chez Pyöry. D'un autre côté, ils (se) font un peu peur tout seuls, c'est vraiment de comm' négative, du tirage de sonnette d'alarme préventif : si j'ai bien compris les plans du Macron dans un certain nombre de domaine, il propose des dispositifs intelligents qui, pour permettre les ajustements, consistent à fixer des objectifs à terme et, typiquement dans le cas d'un taux d'imposition, à fournir un calendrier d'évolution vers ce taux sur X années. La bonne nouvelle c'est que les discussions qu'Hollande n'a jamais eu le courage ou l'opportunité d'engager sont désormais ouvertes : il était temps, la situation géopolitique, de politique intra-européenne et le caractère du président français le permettent : tant mieux. C'est sûr que, vu du confort intellectuel paresseux de l'Allemagne triomphante à l'export, ça risque de faire un petit choc : c'est ce qu'expriment ces différents articles, je crois. Modifié le 26 juin 2017 par Boule75 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 26 juin 2017 Share Posté(e) le 26 juin 2017 C'est l'Allemagne mise face à ses propres contradictions. C'est la championne du Monde du Bio et des végétariens pour ce qui se mange, mais elle pollue l'air que l'on respire à tout va, y compris celui de ses voisins. "Etre Cop21" c'est l'être dans tous les domaines. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 juin 2017 Auteur Share Posté(e) le 26 juin 2017 il y a 17 minutes, Boule75 a dit : D'un autre côté, ils (se) font un peu peur tout seuls, c'est vraiment de comm' négative, du tirage de sonnette d'alarme préventif : si j'ai bien compris les plans du Macron dans un certain nombre de domaine, il propose des dispositifs intelligents qui, pour permettre les ajustements, consistent à fixer des objectifs à terme et, typiquement dans le cas d'un taux d'imposition, à fournir un calendrier d'évolution vers ce taux sur X années. La bonne nouvelle c'est que les discussions qu'Hollande n'a jamais eu le courage ou l'opportunité d'engager sont désormais ouvertes : il était temps, la situation géopolitique, de politique intra-européenne et le caractère du président français le permettent : tant mieux. C'est sûr que, vu du confort intellectuel paresseux de l'Allemagne triomphante à l'export, ça risque de faire un petit choc : c'est ce qu'expriment ces différents articles, je crois. À la défense d'Hollande, il ne bénéficiait pas de ce sentiment de crise créé par le Brexit et par Trump et par conséquent Macron dispose d'une fenêtre de tir favorable, qui n'a rien à voir avec le courage. La tendance lourde cependant, c'est que depuis 2015 la France n'est plus que le deuxième partenaire commercial de l'Allemagne, derrière les Etats-Unis puis la Chine. À terme, la France ne devrait plus être pour l'Allemagne qu'un "petit pays" parmi d'autres comme la Pologne ou la Slovaquie. Donc de ce point de vue là aussi la fenêtre de tir se rétrécit aussi plus le temps passe. Ce qui fait rêver la classe économique allemande, c'est le partenariat transpacifique qui permettrait de renforcer le commerce avec les Etats-Unis, diminuant encore le poids relatif de la France. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 26 juin 2017 Share Posté(e) le 26 juin 2017 il y a 19 minutes, Wallaby a dit : À la défense d'Hollande, il ne bénéficiait pas de ce sentiment de crise créé par le Brexit et par Trump et par conséquent Macron dispose d'une fenêtre de tir favorable, qui n'a rien à voir avec le courage. Moi, les histoires de "courage" des dirigeants politiques, ça m'a en fait toujours laissé froid. J'aurais mieux fait de parler d'entrain ou de volonté, tout simplement. Et donc oui, il y a une conjonction de situations politiques qui rendent urgente la recherche d'une solution aux déséquilibres internes à la zone Euro qu'une partie de l'intelligentia allemande refuse d'aborder. il y a 19 minutes, Wallaby a dit : La tendance lourde cependant, c'est que depuis 2015 la France n'est plus que le deuxième partenaire commercial de l'Allemagne, derrière les Etats-Unis puis la Chine. À terme, la France ne devrait plus être pour l'Allemagne qu'un "petit pays" parmi d'autres comme la Pologne ou la Slovaquie. Donc de ce point de vue là aussi la fenêtre de tir se rétrécit aussi plus le temps passe. Ce qui fait rêver la classe économique allemande, c'est le partenariat transpacifique qui permettrait de renforcer le commerce avec les Etats-Unis, diminuant encore le poids relatif de la France. Bof, bof, bof. Bien au-delà de la France, qui n'est pas du tout seule en cause et seule face à l'Allemagne, le commerce intra-UE, c'est 60% du commerce extérieur de l'Allemagne, et là il n'y a pas de bascule qui tienne, pas plus que pour le Royaume-Uni. Certains peuvent rêver de grand large mais la proximité géographique et culturelle reste un fait structurant de nombre d'échanges, et c'est tant mieux. Le fait simple c'est qu'une Europe prospère est d'un intérêt majeur et, à mon sens indépassable pour l'Allemagne, pour la France, et même pour le RU. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 juin 2017 Auteur Share Posté(e) le 26 juin 2017 (modifié) Il y a 2 heures, Boule75 a dit : Bien au-delà de la France, qui n'est pas du tout seule en cause et seule face à l'Allemagne, le commerce intra-UE, c'est 60% du commerce extérieur de l'Allemagne, Bientôt la France ne pourra plus agir que dans le cadre d'une coalition avec l'Italie, l'Espagne ou qui on veut. C'est assez différent d'une notion de "couple franco-allemand" qui tend de plus en plus à relever de l'histoire des dinosaures. La notion qu'il faut une amitié franco-allemande parce que vous savez, on a fait tellement de guerres... tend à s'estomper avec des générations qui passent plus de temps à surfer sur les chaînes youtube qu'à commémorer les morts. Comme disait l'autre, il faut laisser les morts enterrer les morts. L'amitié franco-allemande est morte avec la rivalité franco-allemande, en quelque sorte. Et l'enterrement d'Helmut Kohl vient clôturer cette séquence. Notons que la jeune ministre Najat Valaud Belkacem ne voyait aucun intérêt à ce que l'éducation nationale mette en priorité l'apprentissage de l'allemand. Il y a un "je m'en foutisme" vis à vis de la relation franco-allemande qui va être de plus en plus prégnant. Des deux côtés du Rhin, mais surtout à l'Est. Macron est peut-être le dernier président français à avoir la possibilité de faire "couple" avec une chancelière. Et ce sera un couple assez déséquilibré. http://www.spiegel.de/international/germany/german-intelligence-also-snooped-on-white-house-a-1153592.html (22 juin 2017) Les services secrets allemands espionnaient la Maison Blanche. Une alliance anti-terroriste top-secret dénommée "Camolin" inclut l'Allemagne, les Etats-Unis et la France. Modifié le 26 juin 2017 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 26 juin 2017 Share Posté(e) le 26 juin 2017 il y a 10 minutes, Wallaby a dit : Bientôt la France ne pourra plus agir que dans le cadre d'une coalition avec l'Italie, l'Espagne ou qui on veut. C'est assez différent d'une notion de "couple franco-allemand" qui tend de plus en plus à relever de l'histoire des dinosaures. La notion qu'il faut une amitié franco-allemande parce que vous savez, on a fait tellement de guerres... tend à s'estomper avec des générations qui passent plus de temps à surfer sur les chaînes youtube qu'à commémorer les morts. Comme disait l'autre, il faut laisser les morts enterrer les morts. L'amitié franco-allemande est morte avec la rivalité franco-allemande, en quelque sorte. Et l'enterrement d'Helmut Kohl vient clôturer cette séquence. Notons que la jeune ministre Najat Valaud Belkacem ne voyait aucun intérêt à ce que l'éducation nationale mette en priorité l'apprentissage de l'allemand. Il y a un "je m'en foutisme" vis à vis de la relation franco-allemande qui va être de plus en plus prégnant. Des deux côtés du Rhin, mais surtout à l'Est. La France et les pays du sud, c'est L'Europe de Mélenchon dont tu parles là ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 26 juin 2017 Share Posté(e) le 26 juin 2017 il y a 37 minutes, Lezard-vert a dit : La France et les pays du sud, c'est L'Europe de Mélenchon dont tu parles là ! Et encore : lesquels ?... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Klem Posté(e) le 26 juin 2017 Share Posté(e) le 26 juin 2017 Il y a 5 heures, Wallaby a dit : Bientôt la France ne pourra plus agir que dans le cadre d'une coalition avec l'Italie, l'Espagne ou qui on veut. C'est assez différent d'une notion de "couple franco-allemand" qui tend de plus en plus à relever de l'histoire des dinosaures. La notion qu'il faut une amitié franco-allemande parce que vous savez, on a fait tellement de guerres... tend à s'estomper avec des générations qui passent plus de temps à surfer sur les chaînes youtube qu'à commémorer les morts. Comme disait l'autre, il faut laisser les morts enterrer les morts. L'amitié franco-allemande est morte avec la rivalité franco-allemande, en quelque sorte. Et l'enterrement d'Helmut Kohl vient clôturer cette séquence. Notons que la jeune ministre Najat Valaud Belkacem ne voyait aucun intérêt à ce que l'éducation nationale mette en priorité l'apprentissage de l'allemand. Il y a un "je m'en foutisme" vis à vis de la relation franco-allemande qui va être de plus en plus prégnant. Des deux côtés du Rhin, mais surtout à l'Est. Macron est peut-être le dernier président français à avoir la possibilité de faire "couple" avec une chancelière. Et ce sera un couple assez déséquilibré. http://www.spiegel.de/international/germany/german-intelligence-also-snooped-on-white-house-a-1153592.html (22 juin 2017) Les services secrets allemands espionnaient la Maison Blanche. Une alliance anti-terroriste top-secret dénommée "Camolin" inclut l'Allemagne, les Etats-Unis et la France. Patience, les allemands n'ont plus beaucoup d'enfants alors que nous si... d'ici quelques temps l’Allemagne sera un pays de vieux à la retraite, devant compter sur une immigration mal contrôlée et d'une culture plus tout à fait "allemande" pour faire tourner ses usines, commerces, services ... Nous on a des jeunes, pour le moment on ne sait pas les occuper mais les bras sont là et seront bien utils. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 26 juin 2017 Share Posté(e) le 26 juin 2017 il y a 44 minutes, Klem a dit : Nous on a des jeunes, pour le moment on ne sait pas les occuper mais les bras sont là et seront bien utils. Absolument ! Par exemple pour faire tourner les usines allemandes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 26 juin 2017 Share Posté(e) le 26 juin 2017 il y a 30 minutes, Boule75 a dit : Absolument ! Par exemple pour faire tourner les usines allemandes. tu crois que la génération de la STO se retournera dans sa tombe ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 27 juin 2017 Share Posté(e) le 27 juin 2017 Il y a 5 heures, rendbo a dit : tu crois que la génération de la STO se retournera dans sa tombe ? Leurs grands parents, peut être. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mayamac Posté(e) le 27 juin 2017 Share Posté(e) le 27 juin 2017 il y a 21 minutes, Boule75 a dit : Leurs grands parents, peut être. ?? comprends pas Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 27 juin 2017 Share Posté(e) le 27 juin 2017 il y a 56 minutes, mayamac a dit : ?? comprends pas Mes grands parents, nés dans l'Est et, pour l'un de mes grands-pères, ayant vécu le siège de Reims en 1914-1915, avaient finalement intériorisé lla réconciliation franco-allemande comme une bénédiction. La génération d'avant, toujours selon le récit familial, avait eu plus de mal. La mémoire de ces conflits s'estompe mais ça me laisse toujours aussi mal à l'aise quand je vois l'humeur agressive d'un certain nombre de gebs vis à vis de nos voisins. Se laisser dépouiller : non. Mais il faut oeuvrer pour la paix et la concorde. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 27 juin 2017 Share Posté(e) le 27 juin 2017 Tu veux dire la paix par le sang ou par la vassalisation? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 27 juin 2017 Share Posté(e) le 27 juin 2017 il y a 23 minutes, kotai a dit : Tu veux dire la paix par le sang ou par la vassalisation? La drogue bien sûr. Une autre réflexion intelligente ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 27 juin 2017 Share Posté(e) le 27 juin 2017 il y a 11 minutes, Boule75 a dit : La drogue bien sûr. Une autre réflexion intelligente ? Il faut bien un gros méchant qui ne soit pas nous. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 juin 2017 Auteur Share Posté(e) le 27 juin 2017 Il y a 3 heures, Boule75 a dit : Se laisser dépouiller : non. Mais il faut oeuvrer pour la paix et la concorde. On ne peut pas se contenter d'une paix angélique et lénifiante. Il faut aller vers une amitié exigeante, qui ose aborder franchement les problèmes. Je rappelle ce texte d'Édouard Husson : https://www.diploweb.com/p5ehus01.htm (juin 2000) L’enseignement universitaire français sur l’Allemagne est majoritairement acquis au fédéralisme européen. C'est sans doute la raison pour laquelle la recherche sur le nazisme est si peu développée en France. Comme si l'on voulait empêcher que soient enseignées les questions qui font mal. Ce discours fédéraliste européen refusant la réalité des faits de 1871 à 1945 - c'est-à-dire le fait que le nazisme sort d'abord de l'histoire allemande - a conduit à une attitude : on va réconcilier la France et l'Allemagne, mais en évitant de parler du passé. C'est un discours lénifiant et superficiel, assez inintéressant parce qu'il veut éviter de voir les différences et surtout d'en parler. Parce que, au fond, il y a peut être la crainte de réveiller le loup qui dort. Ce qui témoigne, finalement, d'un manque de confiance en l'Allemagne. Il importe de comprendre que si on veut vraiment avoir une amitié franco-allemande solide il faut qu'on puisse parler de tout. J'admets qu'un allemand me parle de Napoléon, de Vichy ou de la guerre d'Algérie mais il faut qu'en échange on puisse parler librement de ce qui peut poser problème dans l'histoire allemande. Ce n'est pas seulement la question des années 1933-1945, c'est surtout la question des origines du nazisme, parce qu'il ne peut pas être sorti de rien. Il est difficile de travailler en commun avec les Allemands. Si on vient proposer quelque chose aux Allemands, ils disent : "d’accord, mais dans ce cas vous adoptez notre système". Cela vient de ce qu'ils arrivent toujours avec des dossiers très préparés. Les Français sont plus dilettantes, au départ. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 27 juin 2017 Share Posté(e) le 27 juin 2017 Il y a 22 heures, Wallaby a dit : "le prix plancher du CO2 exigé par Macron menace directement des milliers d'emplois dans les centrales à charbon, met en danger la sécurité d'approvisionnement en énergie et conduit inévitablement à des désavantages compétitifs pour les branches industrielles allemandes orientées vers l'exportation et intenses en énergie" explique Clemens Hecker, directeur en chef chez Pyöry. La sortie du nucléaire est une politique remarquablement intelligente, dont Angela Merkel s'est assurée que l'Allemagne serait l'un des pionniers. L'un de ses avantages par exemple est de mener à une augmentation très nette des émissions en CO2. Il y a 21 heures, Lezard-vert a dit : C'est l'Allemagne mise face à ses propres contradictions. C'est la championne du Monde du Bio et des végétariens pour ce qui se mange, mais elle pollue l'air que l'on respire à tout va, y compris celui de ses voisins. "Etre Cop21" c'est l'être dans tous les domaines. Les émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre sont même le premier domaine, car le plus dangereux à l'échelle planétaire. Manger bio c'est bien uniquement pour celui le choisit, mais utiliser moins de fossiles c'est bien aussi pour les autres. A la défense de l'Allemagne quand même, elle est loin d'être le pays qui émet le plus de CO2 par rapport à sa production économique, même si elle est nettement pire que la France. Les Etats-Unis sont au-dessus, et la Chine n'en parlons pas... Il y a 21 heures, Wallaby a dit : La tendance lourde cependant, c'est que depuis 2015 la France n'est plus que le deuxième partenaire commercial de l'Allemagne, derrière les Etats-Unis puis la Chine. À terme, la France ne devrait plus être pour l'Allemagne qu'un "petit pays" parmi d'autres comme la Pologne ou la Slovaquie. Donc de ce point de vue là aussi la fenêtre de tir se rétrécit aussi plus le temps passe. Ce qui fait rêver la classe économique allemande, c'est le partenariat transpacifique qui permettrait de renforcer le commerce avec les Etats-Unis, diminuant encore le poids relatif de la France. Les populations et les niveaux de développement ne changent pas si rapidement que ça. Concernant la population, il faut noter que l'Allemagne a 81 millions d'habitants, la France seulement 67 millions. D'un autre côté, il y a 12,4 millions d'enfants de moins de 15 ans chez nous, et seulement 10,8 millions outre-Rhin. Certes la grande migration en cours vise préférentiellement l'Allemagne, mais l'intégration d'une grande masse de gens jeunes, en majorité importante masculins, et surtout en grande majorité sans formation utilisable - pour certains carrément illettrés - risque de poser beaucoup plus de problèmes qu'elle n'apportera de bénéfices. Sauf à très long terme, et encore seulement dans l'hypothèse la plus favorable. A vue humaine, en Europe occidentale ce seront France, Allemagne et Royaume-Uni qui continueront d'avoir la plus grande dimension, humaine comme dans les autres domaines. Et en Europe orientale la Russie bien sûr, mais avec des paramètres nettement différents - population double de celle de la France, mais développement moindre et géographie spécifique. Il y a 18 heures, Wallaby a dit : L'amitié franco-allemande est morte avec la rivalité franco-allemande, en quelque sorte. L'expression me paraît exagérée. L'importance particulière attachée à l'amitié franco-allemande est en train de s'estomper en tendance lourde d'accord, et le regain actuel Macron-Merkel n'est qu'un épisode même si ce sera peut-être un long épisode. Cela dit considérer l'Allemagne comme un voisin amical signifie quand même que la relation avec Berlin n'est pas moins importante qu'avec Londres ou avec Rome, et n'a pas spécialement de raison d'être plus distante. Sachant bien sûr que la franchise et le respect des intérêts de chacun. Des nôtres donc en ce qui nous concerne, étant donné que ce n'est pas le job du dirigeant voisin de s'en occuper, et si les dirigeants français ne s'en occupent pas, ou les négligent pour les beaux yeux et l'ombre de la belle "Europe"... eh bien personne ne le fera à leur place ! Il y a 18 heures, Wallaby a dit : Il y a un "je m'en foutisme" vis à vis de la relation franco-allemande qui va être de plus en plus prégnant. Des deux côtés du Rhin, mais surtout à l'Est. Je m'en foutisme qu'il ne faut pas aggraver - l'Allemagne est un pays important - mais qui a quand même quelque chose d'assez sain sur le fond. Après des décennies où beaucoup de ce qui compte à Paris n'a juré que par Berlin - je caricature à peine... il y a une heure, Boule75 a dit : La drogue bien sûr. Toi t'es pas de l'Est comme tu le prétends ! Tu es un Néerlandais infiltré, oui ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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