Surjoueur Posté(e) le 9 décembre 2018 Share Posté(e) le 9 décembre 2018 il y a 38 minutes, Fusilier a dit : Je ne sais pas si l'on peut généraliser en termes sociologiques. Actuellement il n'est de toute façon pas possible de faire un travail sociologique très avancé. Parce que, comme c'est dit dans l'article que j'ai posté, il n'y pour l'instant pas d'études sur lesquelles se reposer. On en est au stade des suppositions... il y a une heure, prof.566 a dit : Argumentaire mensonger fallacieux .C'est juste un sociologue qui cherche un cadre d'analyse pertinent, pas un militant qui cherche à convaincre. C'est l'intérêt de l'article. Il donne quelques hypothèses et pistes de réflexions qui me semblent intéressantes, qu'elles soient, au final, vraies ou fausses. Il dit bien, dès le début de l'article, qu'il n'a pas les éléments pour s'avancer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 9 décembre 2018 Share Posté(e) le 9 décembre 2018 il y a 49 minutes, Fusilier a dit : Je ne sais pas si l'on peut généraliser en termes sociologiques. Dans d'autres régions ou zones, ça peu-être différent. voir le texte du sociologue dans l'article cité par "surjoueur" , dans son "échantillon" de 80 (zone à fort vote FN) : 71 ouvriers & employés (actifs , retraités, ou chômeurs) pour 9 catégories intermédiaires. Sur la côté Med ça peut encore être différent (cette zone vit déjà depuis longtemps sur les ruines d'un vieux monde de petites industries disparues) Sur l'Ouest on voit beaucoup de bonnets rouges, pas forcement représentatifs de l'opinion politique à l'ouest Quoi qu’il en soit, peut-être appartenance a un mode qui décline, disparaît, invisible (cf poujadisme) Sais pas si ça peut changer quoi que ce soit Et pourtant ils les ont utilisés... Mais c'est efficace yop je n'avais pas vu ni lu l'utilisation de la cavalerie ; ils ont voulu imiter les Anglais ??? depuis longtemps, au moins depuis Malik OUSSEKINE voire avant, le ketlling est prohibé dans notre maintien de l'ordre : trop dangereux pour les deux parties : le manifestant sait qu'il est coincé et se battra avec lenergie du désespoir au lieu de s'échapper ; les FDO pourraient s'acharner sur des manifestants refugiés dans un coin pour se proteger et ne présentant pas de danger ???? bref, absolument contre productif. et là, s'il y avait eu ketlling, combien de blessés (par tonfa ou matraque, pas par lanceur de balles) ? anecdotiques ou significatifs ???? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 9 décembre 2018 Share Posté(e) le 9 décembre 2018 Selon des personnes bien informées, le chef de l'Etat s'inspirerait des meilleures sources pour préparer son intervention de début de semaine en réponse au mouvement des Gilets jaunes, et son discours devrait largement ressembler - quoique en nettement plus long - à celui-ci : Révélation Et comme le rappelait un célèbre économiste, pour s'acheter un costard, encore faut-il bosser ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 9 décembre 2018 Share Posté(e) le 9 décembre 2018 (modifié) 1 hour ago, Surjoueur said: Actuellement il n'est de toute façon pas possible de faire un travail sociologique très avancé. Parce que, comme c'est dit dans l'article que j'ai posté, il n'y pour l'instant pas d'études sur lesquelles se reposer. On en est au stade des suppositions... .C'est juste un sociologue qui cherche un cadre d'analyse pertinent, pas un militant qui cherche à convaincre. C'est l'intérêt de l'article. Il donne quelques hypothèses et pistes de réflexions qui me semblent intéressantes, qu'elles soient, au final, vraies ou fausses. Il dit bien, dès le début de l'article, qu'il n'a pas les éléments pour s'avancer. Quand on est DR au CNRS, la moindre des choses serait de vérifier ses allégations. C'est grave. Ahau fait, selon le Sunday Times (journal bien connu pour répandre ds fake news), il ya urait environ 200 comptes tweeter générant 1600 tweets par jour sur les gilets jaunes liés au Kremlin...(pas que je dis que tous le soient, loin de là). https://www.thetimes.co.uk/article/russian-accounts-fuel-protesters-outrage-online-xx2f2g8th Modifié le 9 décembre 2018 par prof.566 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 9 décembre 2018 Share Posté(e) le 9 décembre 2018 Il y a 2 heures, christophe 38 a dit : voire avant, le ketlling est prohibé Je plaisantais 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 9 décembre 2018 Share Posté(e) le 9 décembre 2018 (modifié) Dixit notre ministre BLM, «Gilets jaunes»: «C'est une catastrophe pour le commerce, c'est une catastrophe pour notre économie». Avec cette déclaration dont nous ne pouvons douter meme s'il ne fournit pas de chiffre le ministre ne va il pas obtenir l'effet inverse de ce ce qu'il voudrait, à savoir affaiblir le soutient des français sympathisant envers le mouvement.les gilets jaunes eux vont continuer le mouvement et basculer sur un mode de basse intensité à la mode guerriero si nécessaire en fonction des annonces du PR de ce début de semaine, puisqu'elles risquent d'affaiblir la mobilisation en fonction des satisféties qu'elles apporterons. Il vient, si ce n'était pas le cas de leur désigner un objéctif: impacter le budget de l'etat. Sur cette quéstion l'etat n'a pas de marge de manoeuvre, en effet comment ne pas augmenter les mécontents si les recettes fiscales se réduisent suite à l'action continu des gilets jaunes. De ce point de vu il etait impératif pour l'etat de faire cesser cette mobilisation mais les débordements n'ont pas été suffisant, dans ce second round et avant les propositions du PR BLM reprend cette stratétégie de la tension sécuritaire mais cette fois ci sur le front budgétaire. Cette manoeuvre défensive sur le front budgétaire se heurtera à la régle des 3%, c'est sa première vanne mais elle met la France dans le viseur de Bruxelles/erlin.La seconde consiste a taper dans les dépenses régaliennes de défense et de sécurité intérieure alors que les syndicats de ces dernières font savoir leur revendication dès qu'elle passe à l'antenne. Au bout de 3 semaines les force de l'intérieure sont rincées et les forces armées veulent réster en dehors de ces événements autant que possible. En conclusion l'usage de ces deux vannes semble précaire et pleines de conséquence. Pour obtenir des résultats sur les sujets de fond que sont la dette ou le mode de représentativité de nos élus les gilets jaunes doivent inscrire leur action dans la durée et il n'y a nul besoin de créer un parti politique. Modifié le 9 décembre 2018 par P4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 9 décembre 2018 Share Posté(e) le 9 décembre 2018 Il y a 1 heure, P4 a dit : Pour en revenir aux revendications des gilets jaunes, une quéstion se pose, est ce dans l'interet des médias de présenter des personnes avec un discours et des revendiquations construites, surtout si elles tournent autours de sujets tabous relatifs à la dette et au mode de représentativité politique? Si le but est de continuer à faire de l'audience en brassant du vent et en montrant du spectacle, évidemment, ils n'y ont pas intérêt. Certains médias sont clairement sur une ligne d'opposition actuellement, et pas très constructive : ils ont tout intérêt à ce que ça dure. Le Figaro a un peu viré sa cuti depuis que les dépédations touchent le XVIe, ils font moins de pub à Wauquiez, tout ça... Il y a 1 heure, P4 a dit : Et c'est sans doute aussi pour cette raison qu'aucun parti politique n'est en mesure de tirer un quelconque bénéfice de ces événements populaires. Ce n'est pas faute d'essayer, pourtant ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 9 décembre 2018 Share Posté(e) le 9 décembre 2018 23 minutes ago, P4 said: Dixit notre ministre BLM, «Gilets jaunes»: «C'est une catastrophe pour le commerce, c'est une catastrophe pour notre économie». Avec cette déclaration dont nous ne pouvons douter meme s'il ne fournit pas de chiffre le ministre ne va il pas obtenir l'effet inverse de ce ce qu'il voudrait, à savoir affaiblir le soutient des français sympathisant envers le mouvement.les gilets jaunes eux vont continuer le mouvement et basculer sur un mode de basse intensité à la mode guerriero si nécessaire en fonction des annonces du PR de ce début de semaine, puisqu'elles risquent d'affaiblir la mobilisation en fonction des satisféties qu'elles apporterons. Il vient, si ce n'était pas le cas de leur désigner un objéctif: impacter le budget de l'etat. Sur cette quéstion l'etat n'a pas de marge de manoeuvre, en effet comment ne pas augmenter les mécontents si les recettes fiscales se réduisent suite à l'action continu des gilets jaunes. De ce point de vu il etait impératif pour l'etat de faire cesser cette mobilisation mais les débordements n'ont pas été suffisant, dans ce second round et avant les propositions du PR BLM reprend cette stratétégie de la tension sécuritaire mais cette fois ci sur le front budgétaire. Cette manoeuvre défensive sur le front budgétaire se heurtera à la régle des 3%, c'est sa première vanne mais elle met la France dans le viseur de Bruxelles/erlin.La seconde consiste a taper dans les dépenses régaliennes de défense et de sécurité intérieure alors que les syndicats de ces dernières font savoir leur revendication dès qu'elle passe à l'antenne. Au bout de 3 semaines les force de l'intérieure sont rincées et les forces armées veulent réster en dehors de ces événements autant que possible. En conclusion l'usage de ces deux vannes semble précaire et pleines de conséquence. Pour obtenir des résultats sur les sujets de fond que sont la dette ou le mode de représentativité de nos élus les gilets jaunes doivent inscrire leur action dans la durée et il n'y a nul besoin de créer un parti politique. Un parti politique est contre-indiqué (trop d'éléments et tropismes disparates, trop de contradictions), sauf si une figure quasi messianique émergeait, capable de donner un semblant de cohérence à l'ensemble, et si une capacité organisatrice accompagnait la chose. Mais une structuration est nécessaire pour donner un poids politique concret au mouvement, sinon l'effet sera limité (et ce sera en partie justifié: pour les élus: qui écouter, avec qui parler?) et l'essoufflement arrivera plus tôt que tard. Il y a certes des gens qui peuvent faire ça tous les WE pendant longtemps, mais pas dans les effectifs encore constatés ce WE, soit nettement au-dessus de la barre des 100 000 personnes. Si 15-20 000 personnes (la proportion estimée de fouteurs de merde semi-pros et celle de manifestants hardcore/désespérés mais pas forcément violents) font encore durer ça des semaines sur l'ensemble du territoire, c'est chiant, mais gérable, et surtout, ça perdra vite en capital sympathie, parce qu'on n'aura là que des enragés, dont une forte portion de vraiment pas convaincant ou sympas. Le choix, côté protestation à un niveau de masse critique conséquent, est dans les faits de rentrer dans ses pénates (petit à petit ou d'un coup), et de se remettre à bouillir lentement jusqu'à la prochaine explosion, ou de commencer à faire les choses de façon gérable et soutenable dans le temps, avec recherche d'efficacité de long terme, cad la structuration, quel qu'en soit le mode. Et pour chapeauter le tout, si la chose pouvait se constituer au niveau national, ou au moins régional, plusieurs formules peuvent exister: association, syndicat ou carrément lobby, ou à tout le moins une "pure" organisation online, donc pas très formelle (au sens légal); si il y a suffisamment de gens d'accord pour rester potentiellement mobilisés et investis dans la chose, dont une portion dédiant du temps à l'organisation/animation, la forme concrète importe peu. Mais le fait de commencer à faire des listings, à constituer des structures hiérarchisées sur base géographique (ou autre), à organiser des assemblées/conseils/espaces de débat à divers échelons, pour créer des "cahiers de doléance" plus ou moins consensuels et crédibles, et faire émerger des individus qui iront les porter et les défendre, tout cela est nécessaire. Ou tout cela se fera absorber par le temps, à la française, avec des élites qui recommenceront à se croire tout permis à la minute où le vent du boulet sera passé, en pensant qu'ils ont de nouveau le temps de faire ce qu'ils veulent jusqu'à la prochaine. 8 minutes ago, Boule75 said: Ce n'est pas faute d'essayer, pourtant ! Y'a personne à qui parler concrètement: personne de représentatif de qui ou quoique ce soit, personne capable d'avoir un discours cohérent, et surtout personne de prêt à faire confiance à un politique. Donc ils font ce qu'ils peuvent; à savoir se faire voir et entendre via les médias, en essayant de coller à ce qu'ils croient être le plus proche de ce qui se hurle dans la rue (et pour eux comme pour nous, et comme pour les manifestants d'ailleurs, évaluer ça se fait au pifomètre) pour garder/rameuter leurs ouailles qui s'y trouvent, et en convaincre d'autres. Les médias normaux ne sont pas une bonne plate-forme pour accueillir du monde (en l'absence de représentants fédérant des centaines ou milliers d'individus, et/ou une zone territoriale), et y'a rien d'autre, sinon des espaces réduits sur les médias sociaux (difficile de parler effectivement à plus que quelques dizaines/centaines de gens, et même côté Gilets Jaunes, c'est juste une accumulation globale de centaines/milliers de chats, pages persos....). A t-on vu des partis essayer d'avoir des salles, d'ouvrir les portes de leurs sièges et permanences pour improviser des agoras temporaires? Y'a juste un moment où quand on veut capitaliser sur ce genre de choses, on est contraints par la réalité physique et un tas de problèmes très bêtement concrets, qui peuvent constituer des goulots d'étranglement terribles et frustrants. Et pour les GIJaunes , il va falloir que certains se rendent compte qu'il faut pousser dans ce sens, avec ou sans les politiques établis, s'ils veulent autre chose que chanter des slogans creux et hurler des propositions inapplicables et/ou contradictoires. Sinon on se retrouvera tous coincés entre un essoufflement promettant pire pour plus tard, ou le risque du pire maintenant. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ProfAbsha Posté(e) le 9 décembre 2018 Share Posté(e) le 9 décembre 2018 Il y a 11 heures, touriste a dit : - Les gens qui utilisent cette sémantique un poil forcée -et si rance....- se foutent en général royalement de sauver les indigents. Ils balancent dans la marmite pseudo-éducative les psaumes progressos-qui-vont-bien de l'E.N, une bonne pincée de pédagos-sciences bien fumeuses, presque ésotériques, et observent à distance raisonnable l'alchimique processus. [...] Tu fais mine de nous donner ta main? Nous t'arracherons le bras en riant. Tu devras lutter et nous vaincre, nous dompter pour t'en sortir. Vaincre et dompter nos instincts, nos gènes. Parce que l'homme est prédateur sans pitié par nature, que cela percute ou non ou non ta liturgie. C'est l'humanité, la raison, le sens du devoir et la dignité qui doivent être inlassablement insérés et construits en chaque individu. T'as tout faux, prof. Hola, hola tout doux. Encore une fois beaucoup d'affirmation. J'aime encore plus les gens si sûrs d'eux. 1. Merci de me dire ce que je pense réellement et mes réelles intentions, je ne m'en rendais pas compte jusqu'à présent, j'abdique. Ou pas. 2. Je ne vous donne pas la main, rien. Si ça ne tenait qu'à moi on passerait directement à l'étape "foutons-nous sur la gueule pour voir qui a raison", mais l'optique d'un forum étant à la discussion, je discute. Pas vous, vous affirmez et vous vous y mettez en lobby en plus. Mignon, mais ça roule, pour imposer une opinion faut soit une plume, soit une armée. 3. La fameuuuuuuuse rengaine de "la nature de l'être humain". Ma liturgie n'est au moins pas teinté d'ignorance crasse, parce que celle-là, on en lit des vertes et des pas mûres. N'est-ce pas un peu la même chose que "l'homosexualité est contre-nature" ? Dès qu'on veut confirmer nos biais cognitifs et qu'on n'a pas envie de faire d'efforts, on dit que de toute façon on s'en branle on ne peut rien n'y faire. 4. Vous êtes bien gentil avec vos 33 ans de service, vos "j'ai habité dans les quartiers pauvres du Rhône", etc. encore une fois, j'peux sortir la même, l'argument d'autorité, le monopole de l'expérience, c'est beau, mais ça ne vous donne pas raison pour autant. Et peut-être (encore une fois) s'en départir serait plus cool. C'est un peu comme le mec qui justifierait l'achat du F-35 parce qu'il est pilote de chasse : j'en ai rien à branler, c'est pas lui qui paie les 35 000 balles à l'hdv pour balancer 8 Mk.82. 5. Vous êtes tous très à côté de la plaque en mixant l'éducation institutionnelle et le travail social. Deux choses très différentes, mais j'pense que ça doit être un mélange de vous qui me lisez en travers, de votre méconnaissance du sujet et de mon pseudo qui doit vous faire penser que j'en ai quelque chose à faire des profs. Alors, pour info, c'est de la satire. 5 bis. Vous êtes tous très gentil avec vos leçons à mon égard, je ne fais que proposer d'autres visions. Essayez de maintenir ça dans vos tronches. Citation Je dirais surtout que c'est une ABSENCE de construction. Oui, merci beaucoup, vous êtes le cousin de BHL non ? Donc on admet la construction sociale (ou se déconstruction, sa reconstruction, comme vous voulez), on est bon sur ça ? Citation Ils ont besoin de sentir le poids de leurs actions dans leur chair et leurs os, et d'être mis face à leurs responsabilités. Oui. Et puis une fois qu'on a fait ça ? On lui dit d'aller chercher deux bouts de bois et de construire son avenir ? Ah l'individualisme, valeur forte de notre société depuis 1950. Heureusement que l'on sait que c'est l'individu qui gagne les guerres et pas le collectif, hein. Merci à Rambo pour ses années de service, dommage qu'il ne soit pas gilet jaune. Il y a 11 heures, Fusilier a dit : Tiens, les militaires ont des missions en option ? https://www.interieur.gouv.fr/Archives/Archives-des-actualites/2014-Actualites/Les-unites-equestres-de-la-police-nationale-et-la-Garde-Republicaine-au-salon-du-cheval https://gyazo.com/3435911341301824b13ef3692267d0cc Oui ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FoxZz° Posté(e) le 9 décembre 2018 Share Posté(e) le 9 décembre 2018 Je me posais justement une question sur l'usage des chevaux en maintien de l'ordre. On a vu des CRS à cheval sur des photos de ce week-end, que dit la doctrine sur ces questions ? Est-ce que les chevaux peuvent charger ? Est-ce que d'aures pays le font, et quid du niveau historique sur ces pratiques ? Merci d'avance ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 9 décembre 2018 Share Posté(e) le 9 décembre 2018 25 minutes ago, FoxZz° said: Je me posais justement une question sur l'usage des chevaux en maintien de l'ordre. On a vu des CRS à cheval sur des photos de ce week-end, que dit la doctrine sur ces questions ? Est-ce que les chevaux peuvent charger ? Est-ce que d'aures pays le font, et quid du niveau historique sur ces pratiques ? Merci d'avance ! Les chevaux actuels des unités de cavalerie montée, cad la Garde Républicaine, ne sont certainement pas entraînés à la charge, juste à l'apparence de la charge (cad pour des démonstrations, mais pas contre des masses humaines avec des objets pointus ou des armes à feu): ils refuseraient pour la plupart, ou s'arrêteraient au contact. Et ce sont de loin les plus entraînés des chevaux à la disposition des forces de l'ordre (grande gamme de savoirs-faires pour des démonstrations et spectacles, pour les manoeuvres ordonnées à la parade....). Le reste, ce sont des chevaux de monte normalement entraînés. Si tu veux voir des charges en haie, et des chevaux acceptant de "rentrer dans le tas", faut une machine à remonter le temps, ou entraîner une nouvelle génération de montures avec des méthodes qu'on a plus du employer depuis l'avant 1914 (ou peut-être un peu plus, en Afrique du Nord et en Syrie). Les vavaux, ça aime pas les masses humaines hostiles, les objets longs et pointus, et les explosions et coups de feux (comme quoi, ils sont pas si cons que certains le croient). Et ils n'ont aucun sens du devoir et du patriotisme qui leur diront de persévérer quand ils y sont confrontés. Entraîner et conditionner un cheval de guerre, au temps jadis, c'était très long et très cher par rapport à l'entraînement d'un cheval de monte. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ProfAbsha Posté(e) le 9 décembre 2018 Share Posté(e) le 9 décembre 2018 (modifié) Il y a 6 heures, christophe 38 a dit : Vous me faites plaisir, si, si ! D'une part, vous comparez une unité constituée, la Garde républicaine, avec une simple section d'intervention... Quant à penser faire intervenir des chevaux en operation de maintien de l'ordre, voire de violences urbaines, ou s'étonner que cette option ne soit pas retenue en France, je m'en étonne (qu'on soit étonné : les chevaux n'ont pas leur place dans ce genre d'évenements : sur les Champs ? pendant le défilé, oui ! sur une manif comme samedi dernier, meme pas en reve). J'aime bien notre discussion, et pardonnez-moi si j'ai été un peu virulent dans le passé. Tout d'abord, vous avez raison, j'aurais dû citer l'unité en question, mais j'vous confirme que des chevaux ont été utilisé en MO ce week-end.https://www.liberation.fr/checknews/2018/12/08/a-quoi-sert-la-police-equestre-qui-est-intervenue-lors-de-la-manifestation-des-gilets-jaunes-a-paris_1696852 Alors que, cf. mon message précédent, la GR ne l'a pas fait. Citation le ketlling, ou coincer les manifestants dans les nasses, sans possibilité de sortir ??? sur ce lien, on peut avoir l'impression que les gens entre les deux rangs de policiers sont coincés ; https://lundi.am/Kettling mais, en regardant sur la droite de l'image (qui date de 2016), il y a une sortie. Le Kettling est utilisé par les Espagnols ; on coince les manifestants dans une impasse, un coup de sifflet, et la charge débute ; tous les présents dégustent, manifestants ou spectateurs. est cele cas en France ??? Il y'a un cas répertorié de kettling bien propre, bien dégueu (comprendre avec des policiers bien plus violents que les manifestants), il est dans la vidéo juste en-dessous à 12:00 (on en voit la fin). Et c'est visiblement une technique qui a été utilisée sur l'Arc de Triomphe. Citation On peut en discuter, en effet ; mais, à l'école nationale de police, lors de la formation initiale, les élèves sont en phase de formation ; ce sont de futurs policiers généralistes ; ils ont 11-12 mois de cours et la tete farcie par l'absorbtion d'autres matieres qu'ils utiliseront peut etre avant celle du Maintien de l'Ordre. Le MO est travaillé par les collegues qui font partie des Compagnies Départementales d'Intervention (meme tenue que les CRS ; la différence visible, la couleur des bandes sur les casques : bleues, CDI ; jaunes, CRS) Les compagnes de sécurisation ont le meme objectif. Ils sont spécialisés dans cette matiere. La Police Nationale est une institution, un ministere qui obéit aux ordres donnés par l'autorité légitime. Citation D'un coté, on a un major, sur le terrain, qui doit faire un choix ethique, déontologique et professionnel et de l'autre un avis donné par un colonel ou un general dans un bureau. Donc, j'imagine bien le major appelant par radio sa salle de commandement et lui demandant instructions " J'ai devant moi un groupe de 130-150 personnes, des jeunes adultes ou des adolescents dont certains sont armés. Quelles sont vos instructions ???" J'ai volontairement mis vos deux messages coup-sur-coup, parce qu'ils révèlent quelque chose de très intéressant. Vous l'avez dit, les GPX sont formés 12 mois + 1 an de stage. Les encadrants eux sont moins formés (6 mois + 12 mois de stage pour les OFF et 10 mois + 12 mois de stage pour les cre) que ceux qu'ils encadrent, à l'inverse de la Gie. Gendarmerie qui a moins de moyens humains pour le contrôle de 95% du territoire et qui est plus apprécié par la population. Je ne reproche donc rien à ce major mal formé et visiblement en manque de moyen injustifié, mais bien à l'institution, encore une fois, qui ne sait visiblement pas mettre en place une politique de moyens humains & techniques cohérente. C'est pour ça que je parle d'institution défaillante, pas systématiquement des individus, même si parfois des individus défaillent. D'ailleurs, les deux seuls avantages de la PN (ses renseignements et sa PJ) ont été perdus. La première par la très connue disparition de la DST & des RG (on ne va pas refaire toute l'histoire), mais l'autre sur quelque chose qui s'est passé en parallèle : la disparition du corps d'inspecteur (2004, si ma mémoire est bonne). Aujourd'hui les GPX sont recrutés, comme les gendarmes, sur des profils d'intervention (j'oserais même dire de vigile avec Bac, si on est honnête) qui ne sont pas adaptés à tous les corps constituants la PN & la GN. Et tout cela : le manque de moyen, des profils de recrutement inadaptés, un manque de formation abyssal (sans même en aborder le contenu), le re-manque de moyen derrière, donne quand même pas mal de résultats foireux, et Mantes-la-Jolie en est encore un exemple. On peut me dire que c'était la meilleure façon de faire avec les moyens donnés mais ce n'est pas la meilleure façon de faire. Trèèèèèèès loin de là. Et avec cette image, il y'a eu beaucoup de dégâts en terme d'image de la PN et de travail policier. Il suffit de voir le nombre de gens qui ont repris la gestuelle à leur compte. Et lorsque la prochaine fois que les policiers seront mécontents, il faudra pas qu'ils viennent s'étonner que la population ne les soutient pas, lorsque 4% d'entre eux seulement les trouve honnêtes. Modifié le 9 décembre 2018 par ProfAbsha Ajout petit paragraphe à la fin Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 9 décembre 2018 Share Posté(e) le 9 décembre 2018 (modifié) Une reprise des actions de L'acte I des gillets jaunes serait assez indiqué pour tenir sur le temps long et écologique vu que chaque participant reste près de chez lui plutot que de monter sur Paris, en plus cela permetrait d'éjecter les fauteurs de troubles de tout bords, d'une part parce qu'il n'y a rien à casser ou piller à un rond point et parce qu'il serait trop reconnaissable dans l'attroupement. Tenir une roccade necessite un nombre de personne assez nombreux pour faire face aux forces de l'ordre sans etre dispersé, une centaine devrait suffire, avec une rotation toute les quatres heure de 07h00 à 20h00, cela necessite un peu plus de trois rotation, on arrondi à quatre soit 400 mobilisés. Pour donner une dimension nationale à l'évenement entre 1000 et 2000 point de blocage sont requis soit de 400 000 à 800 000 gilets jaunes!!: Là, on s'interroge sur les chiffres que donne la police sur les actes précédents, l'ordre étant nettement inférieur, d'un facteur 4 à 8. Pour ce qui est de trouver, faire émerger des représentants capables de porter et de faire aboutir les demandes sur les sujets de fond et pour peu qu'ils acceptent je verrait bien E .Chouard pour les quéstions de représentativité et P. Philippot pour ce qui concerne la dette /monnaie. Modifié le 9 décembre 2018 par P4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 10 décembre 2018 Share Posté(e) le 10 décembre 2018 10 hours ago, prof.566 said: L'abstention au second tour correspond à une évolution et est bien moindre qu'en 1969. et au 1er tour elle a déjà été bien plus élevée (2002). Argumentaire mensonger fallacieux, voire dangereux visant à saper la position d'un élu de quelque bord qu'il soit, servi par des politiciens aigris et haineux de la défaite. Oui enfin quand le choix c'est un honnête homme ... contre le diable ... difficile d'extrapoler quoique ce soit du vote ou non vote au second tour ... Les dernière élection présidentielle on était particulièrement exceptionnelle ... l’éjection du candidat le plus élevé dans les sondage ... l'auto destruction des socialiste ... puis le duel ... sauveur du monde vs léviathan au second tour. Si ça te rassure de déduire quoique ce soit de pertinent de cela ... livre a toi ... mais je doute que quiconque d'un peu honnête intellectuellement se permette de la faire. Le probleme est le même qu'avec Chirac et ses 82% ... élu par une majorité de gauche ... et s'oubliant complètement à toute raison ... faisant un politique très a droite. A un moment forcément ça pète. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 10 décembre 2018 Share Posté(e) le 10 décembre 2018 Il y a 5 heures, ProfAbsha a dit : J'aime bien notre discussion, et pardonnez-moi si j'ai été un peu virulent dans le passé. Tout d'abord, vous avez raison, j'aurais dû citer l'unité en question, mais j'vous confirme que des chevaux ont été utilisé en MO ce week-end.https://www.liberation.fr/checknews/2018/12/08/a-quoi-sert-la-police-equestre-qui-est-intervenue-lors-de-la-manifestation-des-gilets-jaunes-a-paris_1696852 Alors que, cf. mon message précédent, la GR ne l'a pas fait. Il y'a un cas répertorié de kettling bien propre, bien dégueu (comprendre avec des policiers bien plus violents que les manifestants), il est dans la vidéo juste en-dessous à 12:00 (on en voit la fin). Et c'est visiblement une technique qui a été utilisée sur l'Arc de Triomphe. J'ai volontairement mis vos deux messages coup-sur-coup, parce qu'ils révèlent quelque chose de très intéressant. Vous l'avez dit, les GPX sont formés 12 mois + 1 an de stage. Les encadrants eux sont moins formés (6 mois + 12 mois de stage pour les OFF et 10 mois + 12 mois de stage pour les cre) que ceux qu'ils encadrent, à l'inverse de la Gie. Gendarmerie qui a moins de moyens humains pour le contrôle de 95% du territoire et qui est plus apprécié par la population. Je ne reproche donc rien à ce major mal formé et visiblement en manque de moyen injustifié, mais bien à l'institution, encore une fois, qui ne sait visiblement pas mettre en place une politique de moyens humains & techniques cohérente. C'est pour ça que je parle d'institution défaillante, pas systématiquement des individus, même si parfois des individus défaillent. D'ailleurs, les deux seuls avantages de la PN (ses renseignements et sa PJ) ont été perdus. La première par la très connue disparition de la DST & des RG (on ne va pas refaire toute l'histoire), mais l'autre sur quelque chose qui s'est passé en parallèle : la disparition du corps d'inspecteur (2004, si ma mémoire est bonne). Aujourd'hui les GPX sont recrutés, comme les gendarmes, sur des profils d'intervention (j'oserais même dire de vigile avec Bac, si on est honnête) qui ne sont pas adaptés à tous les corps constituants la PN & la GN. Et tout cela : le manque de moyen, des profils de recrutement inadaptés, un manque de formation abyssal (sans même en aborder le contenu), le re-manque de moyen derrière, donne quand même pas mal de résultats foireux, et Mantes-la-Jolie en est encore un exemple. On peut me dire que c'était la meilleure façon de faire avec les moyens donnés mais ce n'est pas la meilleure façon de faire. Trèèèèèèès loin de là. Et avec cette image, il y'a eu beaucoup de dégâts en terme d'image de la PN et de travail policier. Il suffit de voir le nombre de gens qui ont repris la gestuelle à leur compte. Et lorsque la prochaine fois que les policiers seront mécontents, il faudra pas qu'ils viennent s'étonner que la population ne les soutient pas, lorsque 4% d'entre eux seulement les trouve honnêtes. j'ai lu et relu mais je n'ai pas trouvé de réponse ; vous etes le major de Mantes la Jolie ; vous avez ce groupe de 150 personnes environ, dont 20 % sont armés vous faites quoi avec vos 20-25 personnels ??? J'aime bien les grandes tirades theoriques, mais les faits sont tetus ; vos personnels, ceux qui vous respectent, prennent exemple et reproduiront votre travail... donc, vous faites comme lui ou autre chose (et quoi) Dernier point : n'en rajoutez pas sur la formation initiale : le mélange que vous faites montre que vous avez vu une école de police avec une longue vue.... et peut etre à l'envers. Certes, vous restez superficiel dans vos explications, mais, c'est déjà beaucoup d'erreurs. il y a une heure, g4lly a dit : Oui enfin quand le choix c'est un honnête homme ... contre le diable ... difficile d'extrapoler quoique ce soit du vote ou non vote au second tour ... Les dernière élection présidentielle on était particulièrement exceptionnelle ... l’éjection du candidat le plus élevé dans les sondage ... l'auto destruction des socialiste ... puis le duel ... sauveur du monde vs léviathan au second tour. Si ça te rassure de déduire quoique ce soit de pertinent de cela ... livre a toi ... mais je doute que quiconque d'un peu honnête intellectuellement se permette de la faire. Le probleme est le même qu'avec Chirac et ses 82% ... élu par une majorité de gauche ... et s'oubliant complètement à toute raison ... faisant un politique très a droite. A un moment forcément ça pète. et, si je peux me le permettre, un mot "inventé" par la Méluche, le dégagisme. Le temps où l'on votait pour un politique parce qu'il portait bien le costume ou qu'il présentait bien est révolu. Ceux qui ont merdé (aux yeux des electeurs) repartent sans lot de consolation ; au suivant !!!! et Macron est un président de transition (y en aura t il un autre plus durable ????) En tout cas, en ce moment, je ne vois personne tenir la corde. Parmi les prétendants au trone, il suffit de parler de Frexit et de retour au Franc (national ? ) pour qu'une blonde retourne dans son terrier, parler de Venezuela en faillite (pas mal pour le 3 pays producteur de pétrole) ou de Cuba et son régime démocratique pour que le bientot septuagénaire Meluche baffouille et change de sujet. Quant à W, il rode dans l'ombre pour recueillir les miettes des déçus de la famille Le Pen (en se coupant encore plus du reste de l'electorat). Concernant les Le Pen, je n'ai jamais compris leur insistance à vouloir garder la tete de leur parti :apres le père fondateur, la fille qui ne sait que s'indigner et qui est limitée, ils veulent nous pressentir la niece ; comment appelle t on un parti dont la lignée de dirigeants est de la meme famille ??? Capitaliser sur un nom, c'est surtout amener des crispations quand ce nom est associé à de trop nombreuses conneries. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 10 décembre 2018 Share Posté(e) le 10 décembre 2018 Il y a 5 heures, ProfAbsha a dit : Oui ? Il semble en effet que la Garde à cheval n'est plus une unité militaire et a été transformée en club hippique Notez que le "nous ne souhaitons pas" est légèrement différent du "nous refusons". Quoi qu'il en soit, leurs (ex) camarades maître chiens des armées, seront ravis d'apprendre qu'ils ne sont que des vulgaires tortionnaires, dignes des foudres du "défenseur des coucous" et du "sex symbol" en retraite. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 10 décembre 2018 Share Posté(e) le 10 décembre 2018 Les corps intermédiaires dans tout ca ... Quote La force des "gilets jaunes" "inquiétante" pour l'avenir du syndicalisme, estime un historien Paris - Les concessions obtenues ou en passe de l'être par les "gilets jaunes" sont "inquiétantes pour l'avenir des syndicats", de plus en plus perçus comme "incapables d'obtenir des résultats" et "délégitimés dans leur rôle de contre-pouvoir", estime l'historien Stéphane Sirot, spécialiste des conflits sociaux et du syndicalisme.QUESTION. Déjà marginalisés dans cette crise, les syndicats risquent-ils de perdre encore en influence si les +gilets jaunes+ obtiennent de nouvelles concessions du pouvoir en début de semaine? REPONSE. Il est évident que l'avenir est sombre pour les organisations syndicales car les +gilets jaunes+ ont fait la démonstration que, par des mobilisations horizontales via les réseaux sociaux, il est possible de parvenir à créer des dynamiques ou des rapports de force qu'elles-mêmes n'arrivent plus à créer. En outre, les syndicats sont considérés par les +gilets jaunes+ comme des structures qui, au fond, participent au système institutionnel. C'est dû à l'inscription grandissante de l'action syndicale, au cours des trois dernières décennies, dans des pratiques ritualisées - des +journées d'action+, des manifestations -, dans un processus de dialogue social et de négociation, et de moins en moins dans des modalités d'action plus directes, comme des grèves reconductibles ou des blocages. Or, pour une bonne partie des citoyens, y compris les moins politisés, il devient de plus en plus évident que ces modalités d'action (...) ne donnent aucun résultat, notamment pour entraver ce qui est perçu comme un processus de destruction du périmètre des droits sociaux et de précarisation du monde du travail. Chacun peut voir concrètement que face à une contestation syndicale classique - sage, si j'ose dire -, rien ne se passe. Le pouvoir politique attend que les cortèges organisés finissent par se fatiguer, et passe systématiquement ses réformes.QUESTION. Les organisations syndicales, de leur côté, ont souvent accusé le gouvernement de les contourner et de les mettre à l'écart. REPONSE. Il y a eu effectivement une tendance à faire des syndicats soit des partenaires du pouvoir politique quand ils sont d'accord avec les réformes, soit à les ignorer quand ils les critiquent. Au bout d'un moment, la faiblesse des contre-pouvoirs est telle qu'ils ne sont plus en capacité de jouer leur rôle d'interface entre le gouvernement et les citoyens. Pour la première fois depuis bien longtemps, on a un face-à-face direct entre le pouvoir légal de l'État et le pouvoir légitime des citoyens mobilisés. C'est ça qui crée des étincelles et rend la sortie de crise extrêmement compliquée, d'autant que l'acteur +gilets jaunes+ est un acteur collectif, insaisissable.QUESTION. Les syndicats, qui sont conviés à l'Élysée lundi, peuvent-ils justement espérer jouer un rôle dans la sortie de crise? REPONSE. Ils vont essayer. Une nouvelle séquence va s'ouvrir, où les acteurs plus traditionnels des conflits sociaux, les acteurs politiques comme les acteurs syndicaux, vont sans doute essayer de se remettre en selle. Le pouvoir essaye de se donner des interlocuteurs. Comme il n'arrive pas à en trouver du côté des +gilets jaunes+, il réactive le système habituel. Ce sont des méthodes du "vieux monde", pour reprendre la phraséologie macronienne, mais en même temps le pouvoir politique n'a pas vraiment le choix. A l'avenir, le rôle des syndicats pourrait être de recréer des racines avec les profondeurs du social, et de pouvoir ainsi (relayer) des revendications qui puissent avoir une résonance chez les +gilets jaunes+. L'enjeu pour les organisations syndicales sera (que) ce corpus de revendications soit suffisamment en prise avec les réalités sociales, avec les attentes du monde du travail. Mais aussi avec la société plus largement, car ce mouvement dépasse la stricte sociologie du paysage syndical: chez les +gilets jaunes+, il y a aussi des auto-entrepreneurs, de petits patrons, de petits artisans... C'est là aussi la difficulté pour les syndicats, qui doivent traduire ce qu'ont voulu dire des catégories inhabituelles pour eux. C'est un travail colossal. (©AFP / 09 décembre 2018 17h03) Le contrat social ... ou son absence. Quote "Gilets jaunes": les inquiétudes montent pour l'économie Quels seront les effets du mouvement des "gilets jaunes" sur l'économie ? Si la mobilisation a légèrement décliné samedi, les inquiétudes s'accroissent chez les acteurs économiques et au gouvernement, qui évoque maintenant une "catastrophe". "C'est une catastrophe pour notre économie", a déclaré dimanche Bruno Le Maire, ministre de l'Economie lors d'une visite aux commerçants à Paris, au lendemain du quatrième samedi de mobilisation des "gilets jaunes". D'un côté, le nombre de manifestants a légèrement reculé et les blessés ont été moindres que lors du précédent samedi, marqué par des images d'émeutes à Paris. De l'autre, de nouvelles scènes de violence ont été observées à plusieurs endroits en France, visant souvent des commerces pillés quand ils n'ont pas pris les devants en restant fermés. "C'est une période où normalement le commerce tourne bien, c'est la veille des fêtes de Noël et, là, c'est une catastrophe", a regretté M. Le Maire, qui se trouvait près de la gare Saint-Lazare, non loin d'un foyer de troubles la veille. Le ministre a promis "des réponses (...) très directes" aux entreprises touchées, mais a renvoyé la teneur d'annonces concrètes au président de la République, Emmanuel Macron, qui doit présenter plus largement en début de semaine des mesures destinées à apaiser le mouvement. Auparavant, le chef de l'Etat recevra lundi syndicats, organisation patronales et associations d'élus. Le ton des propos de M. Le Maire était plus alarmiste que les précédentes positions du gouvernement: fin novembre, après les premières mobilisations, le ministre n'évoquait qu'un effet "sévère et continu". "Cela ne concerne pas que Paris, ça concerne beaucoup de petites et grandes surfaces dans de petites et grandes villes avec des zones d'activité qui sont bloquées", a renchéri dimanche sur la chaîne LCI Olivier Dussopt, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Action et des comptes publics. Les conséquences globales pour l'économie du mouvement, né d'une opposition à la hausse de la taxe sur les carburants puis resté vif après l'annulation de celle-ci, sont encore difficiles à mesurer. Des estimations de la Banque de France sur la croissance du quatrième trimestre, attendues lundi, en donneront une idée.- Jean Tirole prend position - Mais avant même les troubles du week-end, les remontées de différents secteurs laissaient prévoir une situation dégradée. Dans le commerce, Bercy a évoqué une baisse générale de l'activité, qui va d'au moins 15% pour la grande distribution jusqu'à 40% pour les petits commerces. Le manque à gagner pour les commerçants sera "supérieur à un milliard d'euros", a estimé dimanche sur Franceinfo Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD). Du côté du tourisme, les réservations de fin d'années dans les chaînes d'hôtels ont reculé d'au moins 10%, selon le Groupement national des chaînes hôtelières. Le gouvernement n'est pas seul à exprimer sa préoccupation. La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) craint "de nombreuses défaillances" de petites entreprises à la suite du mouvement des "gilets jaunes". "Rater la fin de l'année, c'est rater son bilan", déclare son président, François Asselin, dans la dernière édition du Journal du Dimanche. M. Asselin, qui envisage 10 milliards d'euros de pertes globales à cause du mouvement, a formulé plusieurs demandes à Bercy: la réactivation d'une cellule lancée lors des inondations d'octobre dans l'Aude, ainsi qu'un "report des échéances fiscales et sociales" pour les groupes en difficulté. Il en appelle également à la bienveillance des banques pour accorder des crédits ou des reports de remboursements, des propos dont M. Le Maire s'est fait l'écho dimanche en leur demandant de la "compréhension". Les banques, via un communiqué de leur fédération, se sont engagées "à examiner avec bienveillance et au cas par cas les situations". Au-delà des acteurs économiques, le mouvement des "gilets jaunes" force de plus en plus les chercheurs à prendre position: dans le JDD, l'économiste Jean Tirole, prix Nobel 2014, a insisté sur "l'absence de contrat social" en France.Défendant la taxe sur les carburants, M. Tirole a proposé de l'utiliser pour diminuer d'autres impôts, d'abord sur le travail. Il a rejeté une hausse du Smic, l'une des revendications fréquentes des "gilets jaunes", car "elle risquerait d'aggraver le sous-emploi", lui préférant une hausse de la prime d'activité. (©AFP / (09 décembre 2018 20h45) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 10 décembre 2018 Share Posté(e) le 10 décembre 2018 @Boule75 Six mois ferme ... pour deux lycéens majeurs participants au manifs.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/12/06/97001-20181206FILWWW00126-manifestations-2-lyceens-condamnes-a-de-la-prison-ferme.php 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 10 décembre 2018 Share Posté(e) le 10 décembre 2018 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 10 décembre 2018 Share Posté(e) le 10 décembre 2018 Il y a 1 heure, g4lly a dit : @Boule75 Six mois ferme ... pour deux lycéens majeurs participants au manifs.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/12/06/97001-20181206FILWWW00126-manifestations-2-lyceens-condamnes-a-de-la-prison-ferme.php Pas des gilets jaunes : manif avec violence contre la réforme de l'éducation nationale. Les soutiens-tu ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 10 décembre 2018 Share Posté(e) le 10 décembre 2018 La réforme de l'éducation nationale, probablement le seul truc à sauver du quinquennat de Macron. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. FATac Posté(e) le 10 décembre 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 10 décembre 2018 il y a 11 minutes, Kiriyama a dit : La réforme de l'éducation nationale, probablement le seul truc à sauver du quinquennat de Macron. Moi, jusqu'à présent, dans ma vie, il n'y a eu qu'un seul truc où je savais qu'en en ayant subi 33%, il n'y avait aucun espoir pour qu'il y ait autre chose à sauver dans la suite. Révélation Ca s'appelait "Les derniers Jedi", je crois ... 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 10 décembre 2018 Share Posté(e) le 10 décembre 2018 il y a 17 minutes, Kiriyama a dit : La réforme de l'éducation nationale, probablement le seul truc à sauver du quinquennat de Macron. Laquelle ? Parce que pour l'heure, on attend encore de savoir ce qu'on va devoir faire pour le bac. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 10 décembre 2018 Share Posté(e) le 10 décembre 2018 25 minutes ago, Kiriyama said: La réforme de l'éducation nationale, probablement le seul truc à sauver du quinquennat de Macron. Tu iras expliquer ça au enfants dont les classes ferme dans les campagnes alors qu'il y a les élèves pour les remplir .... et après on nous parle d'environnement ... c'est sur qu'obliger la gamin a faire 15 bornes pour aller a l'école c'est écolo a mort. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 10 décembre 2018 Share Posté(e) le 10 décembre 2018 il y a 27 minutes, g4lly a dit : Tu iras expliquer ça au enfants dont les classes ferme dans les campagnes alors qu'il y a les élèves pour les remplir .... et après on nous parle d'environnement ... c'est sur qu'obliger la gamin a faire 15 bornes pour aller a l'école c'est écolo a mort. Oui, oui et re-oui. Une école qui ferme, c'est un village qui meurt. C'est mathématique, prouvé, vérifié. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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