Invité Dorfmeister Posté(e) le 25 juin 2016 Share Posté(e) le 25 juin 2016 Il y a 2 heures, Ciders a dit : Si c'était aussi simple, pourquoi personne ne le fait ? Parce qu'avec des "si", on met Paris en bouteille et Bruxelles en bouchon? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c seven Posté(e) le 25 juin 2016 Share Posté(e) le 25 juin 2016 (modifié) Il y a 4 heures, Ciders a dit : Si c'était aussi simple, pourquoi personne ne le fait ? "simple" on dit plus maintenant. On dit "simpliste". "simple" ça veut dire que c'est faisable. "simpliste" ça veut dire que c'est faisable mais il y a plein de problèmes type juridique, il faut prendre des décisions ce qui nécessite d'être décisionnaire, c'est toujours chiant car c'est des cas pas prévus dans les circulaires, et il faut prendre ses responsabilités ce qui est encore plus chiant. Parce que c'est exactement ça. Shooter un pickup armé à la GBU c'est pas trop un soucis: juridiquement ils sont en arme et il y a résolution de l'ONU, etc, etc... Pour décider d'éliminer tout français qui passe la frontière turque (en vu de faire de l'humanitaire probablement) ça nécessite de prendre ses responsabilités, c'est "complexe" et dire le contraire est "simpliste". Il faut s'appeler De Gaule à l'époque des barbouze et de l'OAS pour faire ça. Qu'ils reviennent plus tard se faire pêter dans un concert ils s'en foutent. Ils ont agit selon les lois et les traités et ils sont couverts. Par contre shooter les wanabee jihadistes qui ont juste passé la frontière mais qui n'ont pas encore eu le temps de prendre les armes: c'est "complexe", c'est pas prévu et ça peut leur retomber sur la gueule. L'explication est là et c'est ce qui se passe. Maintenant s'il y a des explications plus techniques et plus convaincante: on est sur un forum et je suis tout ouï pour apprendre. Mais ça m'étonerais que quelqu'un certainement très bien renseigné comme comme Alain Marsaud appelle à la "neutralisation" si c'était impossible techniquement ou si c'était déjà le cas. Modifié le 25 juin 2016 par c seven Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
French Kiss Posté(e) le 25 juin 2016 Share Posté(e) le 25 juin 2016 Tu crois que des "nettoyeurs" peuvent se pointer dans les regions frontalieres turco-syriennes pour faire du tir au pigeon sans accroc? c'est oublier un peu vite que ces regions frontalieres profitent de tous ces passages, quelle que soit la direction, et que les gusses qui y vivent ne vont pas attendre que tes nettoyeurs tuent leur poule aux oeufs d'or sans broncher, c'est peut-etre pour cela que ce n'est pas si simple, ne serait-ce que du point de vue purement tactique. D'un point de vue strategique, a mon humble avis ce serait encore plus grossier comme erreur, car ce serait la certitude de: - supprimer toute source de renseignement utile, - creer un front dur chez ceux qui arrivent quand meme a revenir en europe, - apporter de l'eau au moulin de leur propagande en justifiant d'autant plus la violence, - creer des adversaires supplementaires dans les regions frontalieres, - et par la meme, supprimer toute possibilite d'appui local la ou nos gars trainent leurs guetres egalement... Je ne suis pas un grand stratege, je dois oublier quelques autres details d'importance, que personne ne se gene pour completer au besoin. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 25 juin 2016 Share Posté(e) le 25 juin 2016 Reste surtout un léger souci : arracher la mauvaise herbe sans toucher aux racines ne présente que peu d'intérêt. On a beau faire des cartons sur tous les pick-ups roulant entre Kismayo et Jalalabad depuis dix ans, il y en a toujours autant. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
French Kiss Posté(e) le 25 juin 2016 Share Posté(e) le 25 juin 2016 il y a 13 minutes, Ciders a dit : Reste surtout un léger souci : arracher la mauvaise herbe sans toucher aux racines ne présente que peu d'intérêt. On a beau faire des cartons sur tous les pick-ups roulant entre Kismayo et Jalalabad depuis dix ans, il y en a toujours autant. Faudrait pouvoir faire cesser la partie de ping-pong entre saoudiens et iraniens, mais j'ai peur que ce ne soit pas pret d'arriver, par contre on pourrait deja faire le menage et gicler tous les imams d'importation qui sejournent en europe, mais pour cela il faudrait aussi faire de la "pedagogie" chez les politiques qui se laisse graisser la patte " a l'insu de leur plein gre", et les interdire de mandat en cas de rechute, en commencant par la, on pourrait deja amoindrir les influences politico-religieuses nefastes, ou bien? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 28 juin 2016 Share Posté(e) le 28 juin 2016 Le 19/05/2016 à 10:26, chimère a dit : Dans l'absolu on s'en fout de savoir si un policier peut requérir ou non la force militaire dans le cadre de sa mission... Le truc à savoir, c'est : Auraient il du intervenir dans le cadre de la légitime défense lors de l'attaque du bataclan!... ou plutôt, 'ont ils eu tort de ne pas le faire!' L'administration judiciaire (n'en déplaise : l'état) ne se retournera pas contre les militaires pour cela, mais si une victime ou une personne de la famille d'une victime décédée déposait plainte, je pense que ce serait une tout autre affaire. De plus, cela m'inquiète quand même un petit peu. Je me demande si lorsque nous patrouillions avec les militaires de vigipirate (1 policier et 2 militaires), seraient ils intervenu pour soutenir le policier dans un cadre de légitime défense. (armé ou non) http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/info-tf1-attentats-du-13-novembre-le-juge-demande-des-explications-8755809.html Citation Faits divers Selon nos informations, l'un des six juges d'instruction chargés de l'enquête sur les attentats du 13 novembre vient de réclamer au ministre de la défense Jean-Yves Le Drian des explications sur les conditions d'intervention des militaires de l'opération Sentinelle. C'est une lettre courtoise, mais sans ambiguïté. L'un des six juges d'instruction chargés de l'enquête sur les attentats du 13 novembre 2015 vient de réclamer au ministre de la Défense des explications. Dans ce courrier écrit le 30 mai dernier et que nous nous sommes procurés, le juge Christophe Tessier précise à Jean-Yves Le Drian vouloir en savoir plus "sur les conditions d'intervention des militaires engagés dans l'opération Sentinelle". Le magistrat instructeur souhaite en effet répondre aux "nombreuses questions" posées à ce sujet par les survivants des attentats et les familles des victimes lors des réunions organisées les 24, 25 et 26 mai derniers à Paris, entre juges et parties civiles. Le juge Tessier se base ainsi sur plusieurs échanges radio enregistrés sur le réseau de la police parisienne le soir des tueries. Les échanges entre un policier et sa hiérarchie posent question Ce 13 novembre à 22h16, un fonctionnaire de la BAC (Brigade anti-criminalité) qui se trouve au niveau du Bataclan appelle sa hiérarchie : "On a été rejoints par quatre militaires avec des Famas (fusils d'assaut de l'armée française), il nous faudrait du matériel lourd". Six minutes plus tard, le même policier annonce cette fois que deux victimes se trouvent dans le passage Saint-Pierre-Amelot, et qu'il est impossible d'arriver jusqu'à eux. Le membre de la BAC précise à ses responsables qu'il est "accompagné d'une équipe de militaires" et demande à l'Etat-major de la préfecture de police de Paris si ces soldats sont "autorisés à engager". Son interlocuteur lui répond que les hommes de Sentinelle "ne sont là qu'en assistance et ne peuvent pas intervenir". Pour dissiper ses doutes, le juge d'instruction demande donc à Jean-Yves Le Drian si ces militaires "étaient en situation statique, s'ils sont arrivés à l'occasion d'une ronde et à quelle heure ils se trouvaient devant le Bataclan". "Afin de déterminer si la réponse faite sur les ondes de la police (...) était correcte, conclut le juge Christophe Tessier, il apparait nécessaire que puissent m'être indiquées quelles sont ces conditions d'activation et d'engagement." bref, ça bouge et apparemment, ça pose les questions qui piquent 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 28 juin 2016 Share Posté(e) le 28 juin 2016 il y a 23 minutes, christophe 38 a dit : http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/info-tf1-attentats-du-13-novembre-le-juge-demande-des-explications-8755809.html bref, ça bouge et apparemment, ça pose les questions qui piquent C'est vrai mais on va peut être avoir des réponses qui piquent peu. Peut être. Par ailleurs je comprend que certains proches des nombreuses victimes - et les survivants eux même - aient envie d'en savoir plus, et je trouve bien qu'un juge, ou mieux encore qu'un collège de juges rassemble ces informations, rigoureusement, avec indication précise des points certains, flous ou inconnus, pour leur permettre de faire un travail de "deuil" en quelque sorte, de manière un tant soit peu sereine. Ce qui me gênerait beaucoup serait que soit imputé aux juges la responsabilité de faire la lumière sur des dysfonctionnements, des merdoiements, des failles de doctrines, etc... Ce n'est pas leur rôle. Qu'ils enquêtent sur des délits, des crimes ou des fautes inexcusables : OK, mais pour l'instant on a quand même pas trace de ça. Comme pour ce qui concernait Uzbeen, ils n'ont pas à se substituer à de vigoureux lavages de linge sale, remontage de bretelles et sanctions internes aux institutions ou aux politiques éventuellement défaillants : que les hiérarchies (et jusqu'aux politiques) assument, sanctionnent , démissionnent, révisent leurs doctrines et leurs pratiques s'il y a lieu. Ce n'est pas le boulot des juges. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) le 28 juin 2016 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 juin 2016 il y a 2 minutes, Boule75 a dit : Ce qui me gênerait beaucoup serait que soit imputé aux juges la responsabilité de faire la lumière sur des dysfonctionnements, des merdoiements, des failles de doctrines, etc... Ce n'est pas leur rôle. Qu'ils enquêtent sur des délits, des crimes ou des fautes inexcusables : OK, mais pour l'instant on a quand même pas trace de ça. Comme pour ce qui concernait Uzbeen, ils n'ont pas à se substituer à de vigoureux lavages de linge sale, remontage de bretelles et sanctions internes aux institutions ou aux politiques éventuellement défaillants : que les hiérarchies (et jusqu'aux politiques) assument, sanctionnent , démissionnent, révisent leurs doctrines et leurs pratiques s'il y a lieu. Ce n'est pas le boulot des juges. Uzbeen est une opération militaire en zone de guerre en territoire étranger sous mandat international. Le Bataclan est une enquête criminelle sur le sol français impliquant des victimes civiles elle est régie par le Code de Procédure Pénale, dès lors toute action ou intervention ayant une relation directe avec les faits relève de l'autorité judiciaire ... Si un civil était sorti de chez lui avec son fusil à pompe pour engager les terroristes son action aurait été prise en compte par l'enquête. C'est ainsi. Çà s'appelle la règle de droit et que ce soient ou non des militaires, que ce soit ou non dans le cadre du dispositif Sentinelle n'y change rien. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 28 juin 2016 Share Posté(e) le 28 juin 2016 (modifié) il y a 7 minutes, pascal a dit : Uzbeen est une opération militaire en zone de guerre en territoire étranger sous mandat international. Le Bataclan est une enquête criminelle sur le sol français impliquant des victimes civiles elle est régie par le Code de Procédure Pénale, dès lors toute action ou intervention ayant une relation directe avec les faits relève de l'autorité judiciaire ... Si un civil était sorti de chez lui avec son fusil à pompe pour engager les terroristes son action aurait été prise en compte par l'enquête. C'est ainsi. Çà s'appelle la règle de droit et que ce soient ou non des militaires, que ce soit ou non dans le cadre du dispositif Sentinelle n'y change rien. D'accord, mais de quoi les juges sont-ils saisis ? Doivent-ils faire la lumière : sur qui a flingué qui ; ou leur saisine est-elle étendue jusqu'à la recherche d'éventuelles responsabilités et à la détection de dysfonctionnements dans l'action ou même dans la doctrine ou dans la préparation des forces de l'ordre ? Le premier point va de soit, j'ai peur d'éventuelles dérives en direction du second (recherche forcenée de coupbles, tout ça). Modifié le 28 juin 2016 par Boule75 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 28 juin 2016 Share Posté(e) le 28 juin 2016 L'enquête judiciaire n'a pas pour but de désigner des boucs émissaires elle a pour but de faire la lumière sur TOUT ce qui s'est passé à l'occasion des évènements qui ont amené sa saisine. Si l'enquête fait apparaître des dysfonctionnements ceux-ci seront étudiés et portés au dossier. S'il est établi par l'enquête que ces dysfonctionnements ont eu des conséquences sur le déroulement des faits et notamment sur la capacité d'intervention des forces de l'ordre des responsabilités devront être établies. Cela ne se traduit pas forcément par une quelconque culpabilité pouvant entraîner des sanctions pénales ou administratives; mais ceci peut se traduire par des modifications dans les procédures. La séparation des pouvoirs çà sert aussi à çà surtout quand au bout du compte on se retrouve avec une centaine de cadavres 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 28 juin 2016 Share Posté(e) le 28 juin 2016 il y a 21 minutes, Boule75 a dit : C'est vrai mais on va peut être avoir des réponses qui piquent peu. Peut être. Par ailleurs je comprend que certains proches des nombreuses victimes - et les survivants eux même - aient envie d'en savoir plus, et je trouve bien qu'un juge, ou mieux encore qu'un collège de juges rassemble ces informations, rigoureusement, avec indication précise des points certains, flous ou inconnus, pour leur permettre de faire un travail de "deuil" en quelque sorte, de manière un tant soit peu sereine. Ce qui me gênerait beaucoup serait que soit imputé aux juges la responsabilité de faire la lumière sur des dysfonctionnements, des merdoiements, des failles de doctrines, etc... Ce n'est pas leur rôle. Qu'ils enquêtent sur des délits, des crimes ou des fautes inexcusables : OK, mais pour l'instant on a quand même pas trace de ça. Comme pour ce qui concernait Uzbeen, ils n'ont pas à se substituer à de vigoureux lavages de linge sale, remontage de bretelles et sanctions internes aux institutions ou aux politiques éventuellement défaillants : que les hiérarchies (et jusqu'aux politiques) assument, sanctionnent , démissionnent, révisent leurs doctrines et leurs pratiques s'il y a lieu. Ce n'est pas le boulot des juges. il semblerait, d'apres le reportage aux infos, que les consignes d'engagement ont été changées la semaine derniere, pour Paris 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
chimère Posté(e) le 28 juin 2016 Share Posté(e) le 28 juin 2016 il y a une heure, pascal a dit : L'enquête judiciaire n'a pas pour but de désigner des boucs émissaires elle a pour but de faire la lumière sur TOUT ce qui s'est passé à l'occasion des évènements qui ont amené sa saisine. Si l'enquête fait apparaître des dysfonctionnements ceux-ci seront étudiés et portés au dossier. S'il est établi par l'enquête que ces dysfonctionnements ont eu des conséquences sur le déroulement des faits et notamment sur la capacité d'intervention des forces de l'ordre des responsabilités devront être établies. Cela ne se traduit pas forcément par une quelconque culpabilité pouvant entraîner des sanctions pénales ou administratives; mais ceci peut se traduire par des modifications dans les procédures. Sauf qu'on en revient a ce que je disais dans la citation de moi posté par Christophe plus haut... Si l'enquête abouti - met la lumière - sur le fait que la non intervention des militaires a pu causer des victimes supplémentaires, les familles pourraient très bien décider d'avoir un recours judiciaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 28 juin 2016 Share Posté(e) le 28 juin 2016 il y a une heure, pascal a dit : L'enquête judiciaire n'a pas pour but de désigner des boucs émissaires elle a pour but de faire la lumière sur TOUT ce qui s'est passé à l'occasion des évènements qui ont amené sa saisine. Si l'enquête fait apparaître des dysfonctionnements ceux-ci seront étudiés et portés au dossier. S'il est établi par l'enquête que ces dysfonctionnements ont eu des conséquences sur le déroulement des faits et notamment sur la capacité d'intervention des forces de l'ordre des responsabilités devront être établies. Cela ne se traduit pas forcément par une quelconque culpabilité pouvant entraîner des sanctions pénales ou administratives; mais ceci peut se traduire par des modifications dans les procédures. La séparation des pouvoirs çà sert aussi à çà surtout quand au bout du compte on se retrouve avec une centaine de cadavres Tout ce qui s'est passé, sur les faits, pourquoi pas, encore que les saisines ne concernent généralement que les éléments punissables : jusqu'à présent on a quand fichtrement rien qui aille dans ce sens là. En outre s'ils sont certainement qualifiés (outillés, mandatés...) pour établir les faits, les juges ne le sont pas nécessairement pour définir ou véritablement juger la doctrine d'emploi des diverses forces. A moins de tomber sur des ordres absurdes et condamnables découlant de rancoeurs ou de rivalités mal-placées ou autres (et encore il faudrait que ce soit patent), je ne pense pas qu'ils doivent se poser en prescripteurs. il y a 8 minutes, chimère a dit : Sauf qu'on en revient a ce que je disais dans la citation de moi posté par Christophe plus haut... Si l'enquête abouti - met la lumière - sur le fait que la non intervention des militaires a pu causer des victimes supplémentaires, les familles pourraient très bien décider d'avoir un recours judiciaire. C'est à craindre. Et c'est comme ça que les enfants ne font plus de sorties scolaires sans pleins d'accompagnateurs (et donc beaucoup moins de sorties), que les maires rechignent à installer des panneaux de basket (certains tombent quand des ânes d'un quintal s'y pendent, rendez-vous compte !), que les médecins refusent d'assurer certaines interventions et arguent des tarifs d'assurance / des risques pour facturer très cher ou re-re-re-refaire une échographie, et ainsi de suite. Cette judiciarisation forcennée est sclérosante et paradoxalement déresponsabilisante. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 28 juin 2016 Share Posté(e) le 28 juin 2016 Largement d'accord avec toi : on ne peut faire aucune activité avec des enfants/dépendant/âgés sans avoir diplôme de guide en moyenne et haute montagne, une piscine ou un arbre doivent être innacessible (grillage) sinon c'est de ta faute. De quoi avoir envie de s'exiler dans un trou perdu. Que des militaires ne soient pas intervenu parce qu'ils n'avaient pas d'ordre...j'ai de la peine à le concevoir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 28 juin 2016 Share Posté(e) le 28 juin 2016 (modifié) il y a 30 minutes, kalligator a dit : Que des militaires ne soient pas intervenu parce qu'ils n'avaient pas d'ordre...j'ai de la peine à le concevoir. L'enquête permettra - enfin - d'y voir clair, de savoir quand les militaires sont arrivés, avec quels ordres (ou sans ordres récents), si on leur a demandé de rentrer dans le Bataclan (on l'a entendu) ou si (je l'ai lu ce soir pour la première fois) "on" (et qui ?) leur a demandé de faire cesser les tirs dans une rue adjascente, si la BRI devait intervenir dans les minutes suivant leur arrivée ou s'ils étaient là très tôt, si on leur a raconté beaucoup de sornettes, etc, etc. Très bien. Parce que les sornettes, il a dû en circuler pas mal immédiatement sur place, la confusion a dû être assez violente. Moi j'espère juste que sous prétexte de soulager une ou deux familles promptes à dégainer l'avocat, on ne va pas se retrouver à trainer dans la boue et à maintenir dans l'incertitude juridique et son cortège d'emmerdes lourdes des gens qui, au final, ne sont pas les terroristes et ont probablement tenté de faire au mieux dans le chaos ambiant. Modifié le 28 juin 2016 par Boule75 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 28 juin 2016 Share Posté(e) le 28 juin 2016 ...sauf qu'ils étaient sur place et ne sont pas intervenu...(sur ordre de qui ?). Merde quand même ils devaient intervenir si des dizaines de personnes se faisaient flinguer à quelques pas, s'ils ne l'ont pas fait je crois qu'il est légitime de savoir pourquoi ET de sanctionner celui qui a merdé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 29 juin 2016 Share Posté(e) le 29 juin 2016 3 hours ago, Boule75 said: L'enquête permettra - enfin - d'y voir clair, de savoir quand les militaires sont arrivés, avec quels ordres (ou sans ordres récents), si on leur a demandé de rentrer dans le Bataclan (on l'a entendu) ou si (je l'ai lu ce soir pour la première fois) "on" (et qui ?) leur a demandé de faire cesser les tirs dans une rue adjascente, si la BRI devait intervenir dans les minutes suivant leur arrivée ou s'ils étaient là très tôt, si on leur a raconté beaucoup de sornettes, etc, etc. Très bien. Parce que les sornettes, il a dû en circuler pas mal immédiatement sur place, la confusion a dû être assez violente. Moi j'espère juste que sous prétexte de soulager une ou deux familles promptes à dégainer l'avocat, on ne va pas se retrouver à trainer dans la boue et à maintenir dans l'incertitude juridique et son cortège d'emmerdes lourdes des gens qui, au final, ne sont pas les terroristes et ont probablement tenté de faire au mieux dans le chaos ambiant. Une instruction n'est pas un trainage dans la boue ... c'est la recherche de la vérité dans l'interet Du ministère public Du plaignant De la partie civile Une fois que la vérité semble établi, on peut décider des peines a appliquer, ou pas, d'instruction complémentaire a entamer, et on peut envisager un procès civil rapide associé au jugement pénal. Rien n'interdit le minint et le mindef de révéler cette vérité en expliquant clairement et sincèrement ce qui s'est passé ce soir la devant le Bataclan ... C'est un peu un des principe de transparence d'une démocratie qui en a l'esprit. Cette vérité elle n'est pas forcément a réveler au public, mais au moins a ses représentant, et aux concernés, en gros a la représentation nationale et aux parties civiles dans le dossier - asso de victime particulierement -. Si un procès est nécessaire pour permettre de remettre a plat le bordel juridique qu'est vigipirate ... ce sera un moindre mal. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 29 juin 2016 Share Posté(e) le 29 juin 2016 Il y a 6 heures, Boule75 a dit : L'enquête permettra - enfin - d'y voir clair, de savoir quand les militaires sont arrivés, avec quels ordres (ou sans ordres récents), si on leur a demandé de rentrer dans le Bataclan (on l'a entendu) ou si (je l'ai lu ce soir pour la première fois) "on" (et qui ?) leur a demandé de faire cesser les tirs dans une rue adjascente, si la BRI devait intervenir dans les minutes suivant leur arrivée ou s'ils étaient là très tôt, si on leur a raconté beaucoup de sornettes, etc, etc. Très bien. Parce que les sornettes, il a dû en circuler pas mal immédiatement sur place, la confusion a dû être assez violente. Moi j'espère juste que sous prétexte de soulager une ou deux familles promptes à dégainer l'avocat, on ne va pas se retrouver à trainer dans la boue et à maintenir dans l'incertitude juridique et son cortège d'emmerdes lourdes des gens qui, au final, ne sont pas les terroristes et ont probablement tenté de faire au mieux dans le chaos ambiant. bonjour moi, ce qui m’intéresse, ce n'est pas de planter les milis ; ce que je pense, c'est qu'une entrée rapide des FdO (et j'inclus les milis là dedans), aurait fait replier les terros (en leur causant peut être de l'attrition), et réduisant de ce fait le nombre de victimes dans la grande salle. Il ne s'agit pas de se substituer aux spécialistes (BRI ou RAID), mais de contraindre les "méchants" à se replier, avoir un œil à l’intérieur, protéger les victimes. L'instruction judiciaire peut faire évoluer la doctrine trop timide (et renvoyer à compter les crayons l'autorité qui a refusé la demande). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 29 juin 2016 Share Posté(e) le 29 juin 2016 On est pas d'accord. A mon sens les dégâts sont déjà faits : les juges (qui n'ont pas de travail, c'est sûr) ont déjà hérité du bâton merdeux. Alors même qu'on a pas le moindre indice (pas moi en tout cas) de méfaits qui pourraient être imputables aux intervenants de ce soir là, alors que personne ne prétend que quelqu'un mente ou dissimule gravement, alors que ce qui est éventuellement en cause ce sont les doctrines d'intervention, la justesse des consignes préalables ou éventuellement les moyens alloués, toutes choses sur lesquelles les juges n'ont pas à se pencher, qui sont évidemment du ressort des hiérarchies, ministres, ou parlementaires, alors même, donc, que rien que l'on connaisse ne concerne la Justice, la voilà déjà impliquée et les acteurs de ce soir là entendus, suspectés (fatalement !), et j'imagine inquiets (ils auraient tort de ne pas l'être). Donc, parce que des familles (sous le coup de l'émotion, excusable mais qui doit être maîtrisée par les pouvoirs publics) ou de l'appât du gain, leurs avocats, des journalistes, des politiques et/ou des rivaux de ceux qui sont déjà en place vont trouver leur intérêt à ce que d'éventuels coupables soient trouvés chez les forces de l'ordre, on est déjà dans une démarche mal ciblée, on va demander aux juges de sortir de leur périmètre de compétence, on va renforcer dans la hiérarchie militaire, dont la préoccupation première devrait être la recherche de l'efficacité, la préoccupation inverse : la protection des fessiers, avec le cortège de dysfonctionnements qui l'accompagne, lourdeurs, dissimulations, escalades hiérarchiques intempestives, refus d'assumer les décisions, puis paperasserie, commissions, etc, etc... sans compter les dégâts individuels. Ca ne fera pas progresser la doctrine d'emploi d'un iota. Que les policiers soient soumis à ça depuis longtemps, c'est logique : ils sont chargés de l'application du droit, ils sont formés au droit, ils savent que par principe leurs actes d'enquête seront examinés sous cet angle, et ils vivent avec, par forcément bien d'ailleurs mais c'est le métier. Des militaires ont attend qu'ils ne transgressent pas le Droit, mais ce qu'on attend d'eux d'abord c'est l'efficacité dans le respect des ordres non-illégaux. A-t-on le moindre indice qu'ils aient dévié de cette règle ? Si ce n'est pas le cas, ils n'ont pas à être soumis à enquête de Justice. Aucune objection à ce qu'il y ait enquête de commandement (j'imagine qu'elle est bien avancée ou bouclée déjà), c'est tout à fait différent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 29 juin 2016 Share Posté(e) le 29 juin 2016 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
judi Posté(e) le 29 juin 2016 Share Posté(e) le 29 juin 2016 Il y a 11 heures, kalligator a dit : ...sauf qu'ils étaient sur place et ne sont pas intervenu...(sur ordre de qui ?). Pour la énième fois, c'est la préfecture de Paris ou du moins un organe de cette dernière qui leur a clairement interdit d'ouvrir le feu. Remonte le fil et tu le verra. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 29 juin 2016 Share Posté(e) le 29 juin 2016 La "préfecture de police" tu voulais dire?! C'est très différent. Rien n'interdit l'instruction de mettre en cause le ministère de l'intérieur alors dans la non assistance. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TRAMB Posté(e) le 29 juin 2016 Share Posté(e) le 29 juin 2016 Bonjour tout le monde , j'étais à la réunion d'information des 6 juges antiterroristes auprès des victimes des attentas du 13 novembre à l'école militaire fin mai car je fait parti des rescapés du Bataclan (sorti parmi les derniers car cachés dans le local électrique juste derrière les loges du 1er étage ou les terroristes avaient fait leur prise d'otage et donc délivré par la BRI après l assaut) les juges anti terre nous ont donc fait le déroulé chronologique des attaques terroriste du 13 novembre ainsi que l'explication des filiales diverses Syriennes Belges etc ... Sous le soleil rien de bien nouveau tout était déjà paru dans la presse et aux infos télé . au bout de 2 h30 d'explication des juges nous sommes donc passés au questions des victimes divers et variés mais aussi "piquantes &dérangeantes" comme le fait qu'a l"été 2015 un ressortissant français revenant de Syrie avait dit lors d'un interrogatoire comme quoi la prochaine cible de Daesh serait une salle de rock ....... A un moment nous en sommes donc venu à l'action de ce courageux fonctionnaire (un commissaire je crois) de police de la Bac qui est donc rentré avec son chauffeur dans le Batacalan . Ils ont essuyé un feu nourri mais on quand meme réussi à neutraliser l'un des 3 terroristes Quel ne fut pas notre surprise d'apprendre que le commissaire en question avait demandé a 3 soldats de l'opération sentinelle de venir avec eux . Les soldats en vertu des procédures habituelles en ont donc référé a leur commandement par radio et la permission d'y aller leur a été refusé par ce commandement .je ne vous parle meme pas du fait que que le fonctionnaire leur à demandé de lui prêter un Famas mais comme vous le savez un soldat ne se sépare jamais de son arme de guerre .... Sans compter une autre information importante consignés comme les informations précédentes par les PV que les juges nous lisaient noir sur blanc : au début de la fusillade du Bataclan les hommes du GIGN ont envoyés un message à leur supérieurs hiérarchiques comme quoi ils pouvaient être au Bataclan très rapidement . Ce qui leur été refusé car Paris n'étant pas leur juridiction mais celle de La BRI ..... J'ai juste 2 questions à poser très pragmatique : Trouvez vous normal que les 3 soldats n'aient pu rentrer avec le fonctionnaire de police pendant que nous nous faisions canarder et laissant ainsi les terroristes continuer le mortelle besogne . Trouvez Vous normal que les GIGN n'ait pu intervenir très rapidement laissant la BRI qui n'était pas prête donner l'assaut bien plus tard et laissant sur le carreau du au fait de ce retard des innocents se faire assassiner sous prétexte de guerre des polices .... pour moi ces deux fait relève de la non assistance à personne en danger 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 29 juin 2016 Share Posté(e) le 29 juin 2016 Citation Trouvez vous normal que les 3 soldats n'aient pu rentrer avec le fonctionnaire de police pendant que nous nous faisions canarder et laissant ainsi les terroristes continuer le mortelle besogne . Si on leur a donné expressement l'ordre de ne pas y aller, alors oui c'est "normal" (du moins de leur coté). Par contre il va falloir poser la question de qui a donné les ordres et pourquoi Citation Trouvez Vous normal que les GIGN n'ait pu intervenir très rapidement laissant la BRI qui n'était pas prête donner l'assaut bien plus tard et laissant sur le carreau du au fait de ce retard des innocents se faire assassiner sous prétexte de guerre des polices . Même situation qu'au dessus. On leur dit de ne pas bouger, ils ne bougent pas. Par contre, il va falloir expliquer le pourquoi et le qui de cet ordre 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TRAMB Posté(e) le 29 juin 2016 Share Posté(e) le 29 juin 2016 il y a 6 minutes, Akhilleus a dit : Si on leur a donné expressement l'ordre de ne pas y aller, alors oui c'est "normal" (du moins de leur coté). Par contre il va falloir poser la question de qui a donné les ordres et pourquoi Même situation qu'au dessus. On leur dit de ne pas bouger, ils ne bougent pas. Par contre, il va falloir expliquer le pourquoi et le qui de cet ordre On est bien d'accord !! la commission d'enquête parlementaire sur les attentats de Paris et Saint-Denis amènera j'espère les réponses à ses dysfonctionnement si ce n'est pas le cas Je pense qu il aura un dépôt de plainte pour non assistance à personne en danger .... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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