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rendbo

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il y a 9 minutes, g4lly a dit :

Je n'ai pas parlé de schizophrénie ... la schizophrénie c'est typiquement organique comme maladie. Je prends l'acception européenne des comportements psychotique au sens large, dont tout un tas sont à minima majoré par le double bind, et souvent sous-jacent mais déclenché par une récurrence des contrainte double bind sur la durée.

Le double bind à l'origine a été proposé par Bateson comme théorie pour expliquer la schizophrénie. Peut-être que ça marche pour d'autres pathologies, mais ce serait à l'insu du plein gré de Bateson.

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il y a 2 minutes, Wallaby a dit :

Le double bind à l'origine a été proposé par Bateson comme théorie pour expliquer la schizophrénie. Peut-être que ça marche pour d'autres pathologies, mais ce serait à l'insu du plein gré de Bateson.

Je sais bien ... mais techniquement ca "n'expliquait pas" la schizophrénie, ce n'était qu'un facteur amenant la cristallisation de la maladie sous-jacente. Tout un tas de schizophrène potentiel - au sens neuropsy - ne développent jamais la maladie, parce que leur environnements, leur relations, leurs expériences, les maintiennent durablement sous le seuil de décompensation, et que donc leur cerceau finis de se construire sans basculer dans ce mode de défense.

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  • 3 weeks later...
Il y a 10 heures, collectionneur a dit :

A priori c'est de la propagande complotiste qui traîne sur internet depuis décembre ... puis répété à l'envie par l'IA qui écrit les articles des journaux peu scrupuleux.

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21 novembre 2024.

Andrew Huberman est prof de neurobiologie et d'ophtalmologie à Stanford. Dans cette vidéo de vulgarisation sur le sommeil, il m'apprend deux choses que je ne savais pas, ou que je ne réalisais pas entièrement :

- L'importance, pour avoir un bon sommeil, de regarder le lever et le coucher du soleil quelques minutes. Et cela ne marche pas à travers une vitre : il faut sortir dehors, avec des variations géographiques : l'hiver dans un pays scandinave, ça marche moins bien que l'été au Colorado.

- L'idée que la lumière artificielle après le coucher du soleil est une pollution lumineuse - on devrait peut-être parler de "poison" - qui entrave l'endormissement. Donc si c'est indispensable il faut utiliser la lumière la plus douce possible et la plus basse possible, idéalement au niveau du sol, puisque les capteurs oculaires chargés du rythme circadien sont situés dans le bas de la rétine et visent la lumière située dans le haut du champ visuel.

Modifié par Wallaby
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Il y a 8 heures, Wallaby a dit :

21 novembre 2024.

Andrew Huberman est prof de neurobiologie et d'ophtalmologie à Stanford. Dans cette vidéo de vulgarisation sur le sommeil, il m'apprend deux choses que je ne savais pas, ou que je ne réalisais pas entièrement :

- L'importance, pour avoir un bon sommeil, de regarder le lever et le coucher du soleil quelques minutes. Et cela ne marche pas à travers une vitre : il faut sortir dehors, avec des variations géographiques : l'hiver dans un pays scandinave, ça marche moins bien que l'été au Colorado.

- L'idée que la lumière artificielle après le coucher du soleil est une pollution lumineuse - on devrait peut-être parler de "poison" - qui entrave l'endormissement. Donc si c'est indispensable il faut utiliser la lumière la plus douce possible et la plus basse possible, idéalement au niveau du sol, puisque les capteurs oculaires chargés du rythme circadien sont situés dans le bas de la rétine et visent la lumière située dans le haut du champ visuel.

Pourtant c'est la base des solutions de luminothérapie utilisées depuis des lustres pour lutter contre le suicide dans les pays scandinave, ou pour recaler le cycle circadien ailleurs.

Le jour à travers les yeux ou même seulement les paupière, agis sur les sécrétions du cerveau.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Luminothérapie

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  • 2 months later...

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2025/03/17/l-inquietant-spectre-des-bacteries-miroirs_6582641_1650684.html

Des scientifiques appellent à mettre en débat la recherche sur les bactéries miroirs, susceptibles d’« éliminer la vie sur Terre »

Ces organismes hypothétiques pourraient-ils ravager le monde si les biologistes parvenaient à les créer ? Faut-il interdire absolument toute recherche en ce sens ? Un collectif de trente-huit scientifiques a appelé à un débat mondial dans le journal « Science ». Revue de détail d’un scénario apocalyptique.

Tout a commencé par un banal accroc, passé inaperçu, dans une combinaison de protection. Quelques jours plus tard, un premier chercheur tombe malade. Puis un autre. Tous deux sont placés à l’isolement. Pourtant, rapidement, l’infection s’étend, devient épidémie. Une bactérie est identifiée, mais les médecins restent impuissants à la combattre. Les antibiotiques sont sans effet, ni aucun autre traitement. Les premiers morts sont enregistrés. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclare l’urgence sanitaire mondiale. D’autant que les animaux commencent eux aussi à succomber au même mal : bétail, chiens et chats, oiseaux, amphibiens… En retrouvant le pathogène dans les eaux usées, les chercheurs retracent le chemin emprunté par l’agent infectieux. Des excréments humains ont contaminé l’eau. Les insectes, infectés à leur tour, se sont chargés de répandre le mystérieux mal partout où ils se posaient, sur les animaux, mais aussi les plantes, les sols. C’est désormais une crise systémique globale qu’affronte la planète, dont personne ne sait où elle s’arrêtera.

Ce récit catastrophe n’est pas né dans la tête d’un scénariste d’Hollywood. Il nous a été suggéré par Vaughn Cooper, professeur de biologie à l’école de médecine de l’université de Pittsburgh (Pennsylvanie), sommité de la biosécurité et prochain président de la Société américaine de microbiologie. Avec trente-sept autres personnalités du monde des sciences, parmi lesquelles deux Prix Nobel, il a lancé, le 12 décembre 2024, dans la revue Science, une alerte à destination de toute la communauté scientifique.

Dans quelques dizaines d’années, nous serons capables de créer un pathogène susceptible d’« éliminer la vie sur Terre », résume David Relman, professeur d’immunologie à l’université Stanford (Californie), cosignataire de l’appel. Membre fondateur du Conseil consultatif scientifique national pour la biosécurité, il a conseillé plusieurs administrations américaines. « Des menaces sanitaires, j’en ai étudié pendant toute ma carrière. Mais un problème de cette amplitude et de cette intensité, je crois que nous n’y avons jamais été confrontés », dit-il.

Cette menace a un nom : la bactérie miroir. Un organisme aujourd’hui inexistant que nous, humains, pourrions bientôt créer, et qui s’affranchirait des principes mêmes du vivant.

Parmi ces principes, il y a le fait que le vivant sur Terre a choisi de ne travailler qu’avec un seul type de molécules. Ou plus exactement avec une seule des deux configurations géométriques de molécules possibles. Une vraie particularité. En effet, hors du vivant, sucres, alcools, acides aminés, protéines, quelle que soit leur forme dans l’espace – pyramide, hélice, feuillet… – présentent deux configurations, images l’une de l’autre dans un miroir, comme la main droite est le reflet de la main gauche. Or, main droite et main gauche ne sont pas identiques : un gant droit ne couvre pas les cinq doigts de la main gauche. Idem pour les molécules, il en existe des « droites » et des « gauches ».

...

Un être vivant bâti sur des molécules miroir ... https://www.france24.com/fr/éco-tech/20241215-jeux-dangereux-la-vie-miroir-nouvelle-menace-à-venir-pour-l-humanité

...

Ce qui donne des sueurs froides aux scientifiques signataires de l'article, c’est l’étape d’après. Ils redoutent l'arrivée d'une "forme de vie miroir". Plus précisément, ils mettent en garde contre la tentation de créer une bactérie ou un microbe miroir, qui soient formés de molécule. "Sauf si on nous apporte la preuve qu’une telle forme de vie miroir ne présente pas de dangers extraordinaires [pour toute forme de vie, NDLR] nous estimons qu’il ne faut pas créer de tels organismes", martèlent-ils dans Science.

D’où vient la menace ? "Le monde du vivant actuel ne dispose absolument pas des outils pour lutter contre ces ‘objets’ miroirs que ce soit pour les détruire ou les dégrader", affirme Oleg Melnyk. Notre système immunitaire ne pourrait pas arrêter ces assauts de bactéries miroirs. Autrement dit, une bactérie ou un microbe miroir lâché dans la nature risquerait d’avoir "des conséquences létales" pour les organismes contaminés, précise The Guardian qui s’est entretenu avec l’un des auteurs de l’article de Science.

"Initialement nous pensions que le risque était limité, mais en y regardant de plus près nous sommes dorénavant très inquiets", écrivent ces scientifiques. Une des raisons de leur optimisme initial tenait au fait qu’ils pensaient qu’une bactérie miroir ne survivrait pas longtemps dans un environnement où elle n’aurait rien à quoi s’accrocher pour aller d’un hôte à l’autre. Cependant ils ont acquis la certitude qu’un tel organisme "pourrait trouver une variété de nutriments chez des hôtes animaux et dans l'environnement, et ne serait donc pas intrinsèquement confinée biologiquement".

Pour autant, cette forme de vie n’est pas encore prête à passer de l’autre côté du miroir. "À ma connaissance c’est extrêmement compliqué à faire d’un point de vue scientifique et technologique car il ne s’agit plus d’imiter simplement une molécule ou une petite protéine, mais de combiner tous les blocs ensembles afin de créer quelque chose de vivant", explique Paul McGonigal.

Un défi technologique considérable

Les auteurs de l’article dans Science soutiennent que la première bactérie miroir pourrait apparaître d’ici dix ans. Pour eux "vu la rapidité de l’innovation technologique, des obstacles qui peuvent sembler insurmontables ne le seront peut-être bientôt plus", résume Paul Freemont qui, lui, juge le délai d’une décennie un peu court pour venir à bout de tous les défis.

...

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