Hypsen Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre Il y a 13 heures, Benoitleg a dit : Pour le charbon, le gisement du Sud Nivernais contient plus de 250 millions de tonnes de charbon sur un seul site attendant son heure. Et le bassin charbonnier alpin a été à peine effleuré, ayant quand même la surface du bassin minier du Pas-de-Calais. Ceci dit, tout cela reste virtuel, car plus cher à exploiter au prix de la main-d'œuvre en France, que l'extraction de gaz ou de pétrole en Russie, pays qui inquiète tant les Pays Baltes (hop, retour au sujet ). 250M, ce n’est que 4 années de production des années 50. De plus je me méfie des stocks, est-ce qu’ils sont réellement exploitables ? Pas trop profond, pas en dessous d’une ville, des veines suffisamment épaisses, du charbon de pas trop mauvaise qualité... En tout cas quand les mines ont fermé, le constat était que l’activité n’était pas rentable et que les stocks exploitables étaient faibles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre (modifié) Il y a 9 heures, Hypsen a dit : 250M, ce n’est que 4 années de production des années 50. De plus je me méfie des stocks, est-ce qu’ils sont réellement exploitables ? Pas trop profond, pas en dessous d’une ville, des veines suffisamment épaisses, du charbon de pas trop mauvaise qualité... En tout cas quand les mines ont fermé, le constat était que l’activité n’était pas rentable et que les stocks exploitables étaient faibles. Le projet à 250 m de tonnes était mené, sur un banc découvert en 1985, par une société britannique française au début des années 2000, et cochait toute les bonnes cases. La mine était prévue en souterrain. Échec pour autant. A Bertholene, une société britannique voulait exploiter un gisement à ciel ouvert, ce qui a provoqué le plus d’opposition(s) et l’échec de l’exploitation. Étrangement, des centaines d’hectares éventrés à la Bagger de 15000 t, ca passe mal, allez savoir pourquoi . Pour le reste, c’est effectivement le souci du charbon hexagonal, on y a souvent des veines trop fines entre des bancs de schistes ou de grès trop grands, ça passe tant que la main d’œuvre veut bien être payée pas trop cher pour aller chercher la houille à la pince. Modifié le 22 octobre par Benoitleg 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre Il y a 20 heures, gustave a dit : Il y a des fantassins formés à l'école des transmissions, entre autres exemples. Les écoles d'arme, contrairement à ce que cette appellation pourrait laisser croire, ne déterminent pas l'arme d'appartenance et forment à une spécialité. Les TDM ont d'ailleurs même récemment obtenu le choix de cette arme en école de formation initiale (Coëtquidan) pour les officiers, avant de partir se former techniquement en école "d'arme", bien mal nommée! Je sais, je taquine... Le marsouin est susceptible, c'est drôle. ^^ En attendant la coopération européenne fonctionne bien : https://www.bankinfosecurity.com/police-shutter-sim-farm-provider-in-latvia-bust-7-suspects-a-29762 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre Il y a 4 heures, Benoitleg a dit : Le projet à 250 m de tonnes était mené sur un banc découvert en 1985 par une société britannique française au début des années 2000 et cochait toute les bonnes cases. La mine était prévue en souterrain. Échec pour autant. A Bertholene, une société britannique voulait exploiter un gisement à ciel ouvert, ce qui à provoqué le plus d’opposition(s) et l’échec de l’exploitation. Étrangement, des centaines d’hectares eventrés à la Bagger de 15000 t, ca passe mal, allez-savoir pourquoi . Pour le reste, c’est effectivement le souci du charbon hexagonal, on y a souvent des veines trop fines entre des bancs de schistes ou de grès trop grands, ça passe tant que la main d’œuvre veut bien être payée pas trop cher pour aller chercher la houille à la pince. Et encore... le charbon français était déjà peu compétitif quand il était à la mode. Quand les choses ont commencé à mal tourner, personne ne s'est appesanti très longtemps sur son exploitation : trop cher, pas rentable, trop d'options à côté. Sinon, les Baltes ont des schistes bitumineux qui ont fait la prospérité de l'Estonie et pollué tout autour. Bon par contre, de mémoire, faut aller chercher vers Narva. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre Une vision estonienne du conflit en Ukraine : https://www.axios.com/2025/10/22/prikk-estonia-russia-ukraine-war-putin "Vladimir Putin's invasion of Ukraine is "not only about territory" but also about rewiring global norms and "reestablishing a Russian vision of how things should be run," Estonia's ambassador to the U.S. told Axios. [...] "If this war was to end with an outcome that would for Putin and his supporters in a way verify or vindicate what they have done, this is a recipe for further trouble." [...] Prikk said NATO's reaction "was an adequate one." Critics have called for a more aggressive tack, including shoot-downs." Sur ce dernier point, je note que les Estoniens, que certains pourraient taxer de xénophobies ou de bellicisme, loue une réaction de l'OTAN qui a été assez mesurée. Comme quoi... Je vous conseille de le lire en entier, mais ça explique pas mal quelles sont leurs craintes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre Assez intéressant, car à mon sens ça c'est la réponse à la menace de guerre hybride : https://www.defenseone.com/policy/2025/10/why-ukraine-and-estonia-are-embracing-government-ai/408935/ 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 22 octobre Share Posté(e) le 22 octobre il y a 25 minutes, Polybe a dit : Assez intéressant, car à mon sens ça c'est la réponse à la menace de guerre hybride : https://www.defenseone.com/policy/2025/10/why-ukraine-and-estonia-are-embracing-government-ai/408935/ Euh non Et pour plusieurs raisons Les IA ne sont pas neutres mais apprenantes de ce qu'on leur donne donc elles sont manipulables, orientables dans leurs conclusions ou trompables (pas d'IA capable de lire les arrières pensées complexes des sous entendus feutrés murmurés au coin d'un couloir diplomatique) Les IA sont basées sur des structures fixes gourmandes en energie, surface, eau et systèmes informatiques, tout élément fragile (beaucoup plus fragile qu'un bunker en béton armé face à un obus de 155) Les IA sont acceptables dans quelle mesure dans les décisions politico-militaro-techniques qui peuvent engager un pays ? Déjà qu'avec les politiciens c'est pas ouf mais alors laisser les rênes à une IA c'est laisser un Airbus A380 en autopilote sans main humaine ni a l'atterissage ni au décollage Dernier point, c'est aussi enlever la responsabilité collective des dirigeants (c'est pas moi, c'est l'IA .... c'était déjà pas glorieux quand c'était c'est pas moi, c'est le cabinet Conseil tartampion) et les IA ne sont pas infaillibles ni dans les conseils qu'elle peuvent donner ni dans la manière dont ces conseils sont appliqués -mais ce point là a trait à la comprenette de l'utilisateur, nous sommes d'accord- (voir les différents accidents de traitement, diagnostic et comportement générés par une confiance aveugle envers cette technologie au niveau citoyens) Enfin, pour l'instant, les IA sont assez bruts, les solutions aux problèmes clous mais aussi vis, sont souvent des propositions de solutions àcoups de marteaux (oui aller au plus simple, l'algorithme sait faire, c'est plus compliqué, même si pas impossible, de lui faire faire des choix fins et nuancés en particulier à un niveau de finesse au delà du premier cercle de "réflexion") 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 octobre Auteur Share Posté(e) le 22 octobre Avec l'Albanie, c'est la deuxième fois que j'entends dire que les IA vont révolutionner le gouvernement d'un pays. Je prends note, mais je n'approuve pas. Le 25/09/2025 à 16:11, Wallaby a dit : https://www.eurotopics.net/fr/345775/albanie-l-ia-accde-a-un-maroquin-ministeriel (25 septembre 2025) En Albanie, un poste gouvernemental a été confié à une IA : "Diella" (soleil en albanais), un chatbot qui intervenait jusqu'à présent sous la forme d'avatar en habit traditionnel sur les sites gouvernementaux, officiera désormais en tant que "ministre des Marchés publics". En théorie objective et incorruptible, elle est censée empêcher toute corruption. Par décret, Diella a été placée sous la coupe du Premier ministre, Edi Rama. Cette innovation divise les médias. « Le [Premier ministre] excentrique Edi Rama adore se présenter en visionnaire. ... Mais il supporte mal la critique. C'est peut-être la raison pour laquelle il mise sur une ministre IA : elle ne fera jamais d'annonce publique de sa propre initiative, ne lui fera pas de reproche, et peut à tout moment être débranchée.» (Tageszeitung, Allemagne, 23 septembre 2025) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 23 octobre Share Posté(e) le 23 octobre Il y a 23 heures, Akhilleus a dit : Euh non Et pour plusieurs raisons Les IA ne sont pas neutres mais apprenantes de ce qu'on leur donne donc elles sont manipulables, orientables dans leurs conclusions ou trompables (pas d'IA capable de lire les arrières pensées complexes des sous entendus feutrés murmurés au coin d'un couloir diplomatique) Les IA sont basées sur des structures fixes gourmandes en energie, surface, eau et systèmes informatiques, tout élément fragile (beaucoup plus fragile qu'un bunker en béton armé face à un obus de 155) Les IA sont acceptables dans quelle mesure dans les décisions politico-militaro-techniques qui peuvent engager un pays ? Déjà qu'avec les politiciens c'est pas ouf mais alors laisser les rênes à une IA c'est laisser un Airbus A380 en autopilote sans main humaine ni a l'atterissage ni au décollage Dernier point, c'est aussi enlever la responsabilité collective des dirigeants (c'est pas moi, c'est l'IA .... c'était déjà pas glorieux quand c'était c'est pas moi, c'est le cabinet Conseil tartampion) et les IA ne sont pas infaillibles ni dans les conseils qu'elle peuvent donner ni dans la manière dont ces conseils sont appliqués -mais ce point là a trait à la comprenette de l'utilisateur, nous sommes d'accord- (voir les différents accidents de traitement, diagnostic et comportement générés par une confiance aveugle envers cette technologie au niveau citoyens) Enfin, pour l'instant, les IA sont assez bruts, les solutions aux problèmes clous mais aussi vis, sont souvent des propositions de solutions àcoups de marteaux (oui aller au plus simple, l'algorithme sait faire, c'est plus compliqué, même si pas impossible, de lui faire faire des choix fins et nuancés en particulier à un niveau de finesse au delà du premier cercle de "réflexion") Bah en solution stand-alone tu gères ton IA. Je n'ai pas suggéré que c'était une solution automatisé. Plus l'appui nécessaire dans un combat dysimétrique étant donné le rapport de force des deux côtés. Dans ce qui est probablement à l'heure actuelle la plus grosse menace réelle pour les Baltes. Il y a 21 heures, Wallaby a dit : Avec l'Albanie, c'est la deuxième fois que j'entends dire que les IA vont révolutionner le gouvernement d'un pays. Je prends note, mais je n'approuve pas. Vous comprenez vraiment différemment de moi là... Il ne s'agit pas de remplacer, mais de faire face à de la masse informationnelle où, si l'on ne se repose que sur l'Homme, les Baltes auront le dessous. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 24 octobre Share Posté(e) le 24 octobre (modifié) Il y a 15 heures, Polybe a dit : Bah en solution stand-alone tu gères ton IA. Je n'ai pas suggéré que c'était une solution automatisé. Plus l'appui nécessaire dans un combat dysimétrique étant donné le rapport de force des deux côtés. Dans ce qui est probablement à l'heure actuelle la plus grosse menace réelle pour les Baltes. Vous comprenez vraiment différemment de moi là... Il ne s'agit pas de remplacer, mais de faire face à de la masse informationnelle où, si l'on ne se repose que sur l'Homme, les Baltes auront le dessous. Si c'est ça (et c'est pas si claire dans le texte puisque ca parle aussi de pilotage politique) alors c'est potentiellement une "connerie" dans le sens ou le net est déjà saturé d'info générée par IA qui s'alimentent les unes les autres et qui finissent donc (ou vont finir, cf les multiples articles sur la mort de l'internet) par se répondre entre elles, en tournant en rond et la sans valeur ajoutée ni nuance/finesse nécessaire à de potentielles opérations de déstabilisation amené par l'humain L'implémentation de ce truc est valide en appui a des équipes techniques humaines nombreuses et formées. La dessus si les Baltes ne sont pas à poil, jamais ils ne seront au niveau des Russes (ni des Chinois voire même des Biélorusses pour le coup) ne serait ce qu'en quantité et potentiellement en qualité (même si leurs équipes de hackers et psyops grises ne sont pas des manchots non plus) Modifié le 24 octobre par Akhilleus Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 26 octobre Share Posté(e) le 26 octobre Le 24/10/2025 à 11:56, Akhilleus a dit : Si c'est ça (et c'est pas si claire dans le texte puisque ca parle aussi de pilotage politique) alors c'est potentiellement une "connerie" dans le sens ou le net est déjà saturé d'info générée par IA qui s'alimentent les unes les autres et qui finissent donc (ou vont finir, cf les multiples articles sur la mort de l'internet) par se répondre entre elles, en tournant en rond et la sans valeur ajoutée ni nuance/finesse nécessaire à de potentielles opérations de déstabilisation amené par l'humain L'implémentation de ce truc est valide en appui a des équipes techniques humaines nombreuses et formées. La dessus si les Baltes ne sont pas à poil, jamais ils ne seront au niveau des Russes (ni des Chinois voire même des Biélorusses pour le coup) ne serait ce qu'en quantité et potentiellement en qualité (même si leurs équipes de hackers et psyops grises ne sont pas des manchots non plus) Je pense que l'idée est justement de compenser par IA ce qu'ils ne peuvent aligner en humain. Et c'est très logique dans leur situation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 26 octobre Share Posté(e) le 26 octobre https://estonianworld.com/security/russia-suspected-of-using-ms-estonia-wreck-for-baltic-sea-espionage/ "De nouvelles preuves d’un consortium d’investigation allemand ont soulevé des soupçons selon lesquels la Russie pourrait avoir transformé l’épave du MS Estonia – le ferry qui a coulé en 1994 tuant 852 personnes – en un terrain d’entraînement pour les opérations de surveillance sous-marine contre l’OTAN." Bon je me dis que si c'était vrai, ça serait quand même assez facile à prouver... A propos du fameux Projet Harmony : https://www.lemonde.fr/en/les-decodeurs/article/2025/10/23/russian-secrets-how-russia-built-an-arctic-spy-network-using-european-equipment_6746699_8.html "Depuis une dizaine d’années, la Russie construit un réseau secret de surveillance pour protéger son arsenal nucléaire et détecter les sous-marins de l’OTAN. Son nom de code: Harmony." 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 26 octobre Share Posté(e) le 26 octobre il y a 1 minute, Polybe a dit : https://estonianworld.com/security/russia-suspected-of-using-ms-estonia-wreck-for-baltic-sea-espionage/ "De nouvelles preuves d’un consortium d’investigation allemand ont soulevé des soupçons selon lesquels la Russie pourrait avoir transformé l’épave du MS Estonia – le ferry qui a coulé en 1994 tuant 852 personnes – en un terrain d’entraînement pour les opérations de surveillance sous-marine contre l’OTAN." Bon je me dis que si c'était vrai, ça serait quand même assez facile à prouver... Ce ne serait pas la première épave à servir ainsi de camouflage pour des sous-marins en activité ou de site d'exercice. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 26 octobre Share Posté(e) le 26 octobre il y a une heure, Ciders a dit : Ce ne serait pas la première épave à servir ainsi de camouflage pour des sous-marins en activité ou de site d'exercice. Là c'est plus l'implémentation d'un site d'écoute l'idée j'ai l'impression. Mais l'accusation sans preuve me fait penser un peu à un soupçon sans preuve repris comme un fait par des journalistes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 28 octobre Auteur Share Posté(e) le 28 octobre Botte de Saatse. Source : https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/europe-s-strangest-border-crossing-saatse-boot-slice-russia-estonia (16 octobre 2025) En vertu d'un accord conclu en 2005, les deux pays avaient prévu un échange limité de territoires qui aurait transféré le Saatse Boot à l'Estonie en échange de deux petites parcelles situées ailleurs le long de la frontière. Moscou s'est ensuite retirée de ce traité, s'opposant à la référence faite dans le préambule au traité de Tartu de 1920, qui, pour l'Estonie, affirme la continuité juridique de sa république d'avant-guerre, mais qui, pour la Russie, implique la reconnaissance de l'occupation soviétique et d'éventuelles revendications territoriales. Un traité révisé a été signé en 2014 après la suppression de cette référence, mais la Russie ne l'a jamais ratifié. Dans des déclarations publiques, Moscou a affirmé que les tensions bilatérales et le « climat défavorable » créé par l'Estonie rendaient la ratification impossible dans le contexte des retombées de l'annexion de la Crimée par la Russie. L'Estonie a achevé son propre processus de ratification en 2015, mais sans la ratification de la Russie, le traité reste dans les limbes. Abandonnant leurs projets d'échange de territoires, les responsables estoniens ont depuis annoncé la construction d'une route de contournement pour remplacer la route de la botte. À Setomaa, la région rurale où se trouve le passage, la communauté frontalière de Seto s'étend des deux côtés de la frontière, conservant la foi orthodoxe, la langue et les liens de parenté qui précèdent les États modernes. Depuis le renforcement des contrôles aux frontières, de nombreux Seto du côté estonien ont de plus en plus de mal à rendre visite à leurs proches, à se rendre dans les églises et les cimetières qui se trouvent désormais en Russie. Ces restrictions font ressentir la présence de la frontière dans la vie quotidienne. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 28 octobre Share Posté(e) le 28 octobre Bon encore des tensions dans un pays Baltes, la Lithuanie cette fois : https://www.twz.com/news-features/lithuania-will-shoot-down-balloons-crossing-border-from-belarus-after-dozens-detected-overnight "Lithuania closed its border with Belarus after 66 balloons were identified crossing into the airspace of the NATO country last night. NATO member Lithuania today authorized the shooting down of balloons that cross the border from Russia’s ally Belarus, after as many as 66 balloons were spotted by Lithuanian radar overnight. The Lithuanian government has described the balloon incursion as a “hybrid attack” and has closed its border with Belarus — temporarily, for now. The balloon incident is the latest airspace incursion on NATO’s eastern flank, as tensions between the alliance and Russia grow against the backdrop of the war in Ukraine. [...] Some of the helium balloons involved were assessed by Lithuanian authorities to weigh between 110 and 130 pounds, making them a significant threat to aircraft operating in Lithuanian airspace. Initially, it was reported that at least some of them were being used to smuggle goods — primarily cigarettes — across the border. These would typically be recovered once landed, using location tags to find them. While the cigarette cargoes may well be true, it doesn’t rule out the possibility that the balloons were sent as a deliberate provocation, with, at the very least, Moscow’s approval. It may also be the case that Belarus is simply turning a blind eye to the contraband balloons, knowing they will drift into the airspace of its NATO neighbor. [...] Deividas Matulionis, a senior advisor to the Lithuanian president, said the balloon incursions were part of a “hybrid psychological operation” seeking to disrupt the everyday life of Lithuanians. “We very much hope that immediate action will be taken, but there should also be very strong diplomatic action and certain legal measures, which should be approved … as soon as possible,” he said." Effectivement, comme les détections de drones aux USA, ça se noie dans des techniques d'économies parallèles. Mais il est interessant de noter encore une fois que les Baltes ne font plus confiance en rien à la Russie et ses sujets, ne leur laissant jamais le bénéfice du doute. Et effectivement, l'économie illégale peut être une arme en soi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 octobre Share Posté(e) le 28 octobre Il y a 5 heures, Polybe a dit : Et effectivement, l'économie illégale peut être une arme en soi. On est un peu au delà de l'économie "illégale" ... dans le sens ou ce n'est pas l'économie qui est visé. Il s'agit plutôt de faciliter des actes délictuels pour user le pays. Et ce genre d'activité à faible bruit peut participer à saper ou réorienter les ressources d'un pays de manière à lui nuire. Cette capacité de nuisance est une force en soi ... puisqu'elle consomme l'autre sans trop s'exposer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 29 octobre Share Posté(e) le 29 octobre Il y a 9 heures, g4lly a dit : On est un peu au delà de l'économie "illégale" ... dans le sens ou ce n'est pas l'économie qui est visé. Il s'agit plutôt de faciliter des actes délictuels pour user le pays. Et ce genre d'activité à faible bruit peut participer à saper ou réorienter les ressources d'un pays de manière à lui nuire. Cette capacité de nuisance est une force en soi ... puisqu'elle consomme l'autre sans trop s'exposer. Je l'écris comme ça au sens où je pense que les Russes et leurs alliés ne font que souffler dans le sens du vent, en s'appuyant et en encourageant des phénomènes déjà existants. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 29 octobre Share Posté(e) le 29 octobre (modifié) . Modifié le 29 octobre par Polybe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 30 octobre Share Posté(e) le 30 octobre La réaction de Lukashenko : https://www.aa.com.tr/en/europe/-crazy-scam-president-lukashenko-reacts-to-lithuania-s-border-closure-with-belarus/3728845 "[...] “This was precisely the goal some of our neighbors had in mind when they pulled off this crazy border closure scam. And the pretext they came up with was absurd—balloons. Even for a small country like Lithuania, this is trivial,” Lukashenko was quoted as saying by state news agency Belta. He said Belarus will respond “as best we can” to attempts to establish “overwhelming military superiority” on its borders, as well as efforts to undermine the country’s economy and “subjugate Minsk to someone else’s will.” [...]" C'est marrant, parce que sa réponse je la trouve...pertinente ! Instrumentalisation : oui. Mais admission que c'est l'instrumentalisation de quelque chose de réel, que cette fermeture les emmerde (tu m'étonnes...) et qu'ils vont un peu plus faire le ménage à leur frontière. Un truc qui m'avait échappé en Estonie : https://militarnyi.com/en/news/allies-shoot-down-unidentified-drone-near-nato-base-in-estonia/ "On October 17, two drones of unknown origin were spotted near the military base of the 2nd Infantry Brigade of the Estonian Defense Forces Reedo in the south of the country. This was reported by the spokeswoman for the General Staff of the Estonian Defense Forces, Liis Waxmann, Postimees reports. The incident occurred near a military camp, where one of the drones was shot down by the allied military using an anti-drone rifle. After the drone was destroyed, the Estonian military, together with the police and the Border Guard (PPA), conducted a search operation. However, they failed to find the downed drone in the area of the alleged crash." Cela explique toujours un peu plus la psychose avec la simulténaité des cas. Ceci étant dit, le fait que ça soit trop petit pour le retrouver fait penser à un petit drone commercial, ce qui ne permet pas de discriminer une action étatique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 1 novembre Share Posté(e) le 1 novembre Le drone abattu en Estonie à proximité d'une base militaire allait survoler une position occupait par des troupes US : https://nationalinterest.org/blog/buzz/suspected-russian-drone-shot-down-near-estonian-military-base-ps-103125 https://www.armytimes.com/news/your-army/2025/10/31/two-drones-swoop-near-estonian-base-housing-us-troops-1-shot-down/ Transfert d'un dit "criminel de guerre" russe par les Ukrainiens en Lituanie pour qu'il y soit jugé. https://www.usnews.com/news/world/articles/2025-10-31/ukraine-hands-over-suspected-russian-war-criminal-to-lithuania "Ukraine has handed over a captured Russian soldier accused of torture and illegal detention to Lithuania for trial, in what Kyiv said was the first case of its kind involving the justice system of a third country during Russia's nearly four-year-old war. The soldier, described by Lithuania as a Russian marine, is suspected of working at a detention centre set up in Melitopol airport in 2022 in Russian-occupied southern Ukraine, where one of the victims was a Lithuanian citizen, Lithuanian General Prosecutor Nida Grunskiene told reporters in Vilnius on Friday. The suspect was arrested on the frontline in Ukraine in 2023 and was handed over on Wednesday to Lithuania, where he was detained by a court for three months and charged with war crimes against civilians and prisoners of war, including their torture and illegal imprisonment, Grunskiene said. Neither the Kremlin nor the Russian diplomatic mission in Vilnius responded immediately to a request for comment. Russia has previously denied using torture or other forms of maltreatment against detainees. Ukraine's Prosecutor General Ruslan Kravchenko said the transfer of the Russian soldier created an important historical precedent for international justice. "For the first time since the start of (Russia's) full-scale aggression, Ukraine has transferred a Russian serviceman to a foreign state – Lithuania – for real criminal prosecution for war crimes," he said on the Telegram messaging app. LITHUANIA DETAILS ALLEGED TORTURE OF POWS, CIVILIANS Grunskiene said the marine was suspected, along with other Russian soldiers, not only of guarding illegally detained civilians and POWs but also of beating and torturing them. The torture included imprisoning the victims in a metal safe, suffocating them until they lost consciousness, dousing them with icy water in cold weather and administering electric shocks, said Grunskiene. Lithuanian and Ukrainian prosecutors said they had worked together to establish the identity of the detained soldier and some other servicemen at the camp. The Lithuanian citizen believed to have been tortured by the defendant was a civilian and had not taken part in the war, said Kravchenko. Kyiv has accused Russia of committing more than 180,000 war crimes during its invasion of Ukraine. The vast majority of war crimes cases against Russia are being investigated by Ukraine and tried locally, but the International Criminal Court in the Hague, which Ukraine officially joined this year, has also conducted investigations into high-profile cases. Grunskiene said Lithuania, a NATO and EU member state, was currently working to determine and sentence those guilty of atrocities against other Lithuanian citizens in Ukraine, including film director Mantas Kvedaravicius, killed in Mariupol in March 2022. Last month, the U.N. human rights monitoring mission in Ukraine published a report accusing Russia of systematically torturing Ukrainian civilians in over 100 detention centres in occupied Ukraine and Russia since the start of the war. Russia declined to comment on the report." 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 1 novembre Share Posté(e) le 1 novembre Un reportage sur les TdM lituanienne : Bon déjà la date de création n'est certainement pas un hasard, 2022... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 1 novembre Share Posté(e) le 1 novembre Intéressant, cette unité n'apparaît ni dans le Military Balance 2025 ni dans la MAJ de la fiche Wikipedia sur l'ORBAT lituanien. Le MIB 2025 évoque en revanche un "SF Gp" avec un bataillon de Jaeger, une unité de plongeurs de combat et une "CT unit" (anti-terroriste) mais ça ne paraît pas correspondre puisque les forces spéciales lituaniennes sont à part et ne dépendent pas de la marine. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 1 novembre Share Posté(e) le 1 novembre Au passage, question historique pas majeure du tout. Curiosité personnelle dirons-nous. Quand les pays baltes sont devenus indépendants, les moyens militaires soviétiques (du district militaire balte) qui se trouvaient sur place ont été évacués, jusqu'à 1994 ce me semble. Est-ce que quelqu'un peut me confirmer qu'il n'a jamais été question de laisser quoi que ce soit niveau équipement (surtout terrestre) aux nouvelles républiques indépendantes et que tout a été rapatrié en Russie, jusqu'aux armes légères ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 1 novembre Share Posté(e) le 1 novembre il y a 54 minutes, Ciders a dit : Intéressant, cette unité n'apparaît ni dans le Military Balance 2025 ni dans la MAJ de la fiche Wikipedia sur l'ORBAT lituanien. Le MIB 2025 évoque en revanche un "SF Gp" avec un bataillon de Jaeger, une unité de plongeurs de combat et une "CT unit" (anti-terroriste) mais ça ne paraît pas correspondre puisque les forces spéciales lituaniennes sont à part et ne dépendent pas de la marine. La vidéo est élémentaire, mais je distingue un rôle quand même très différent. On a une distinction assez classique entre FS et commando, au sens anglo-saxon de la chose. J'en ai entendu de bons retours de la part de militaires US. il y a 3 minutes, Ciders a dit : Au passage, question historique pas majeure du tout. Curiosité personnelle dirons-nous. Quand les pays baltes sont devenus indépendants, les moyens militaires soviétiques (du district militaire balte) qui se trouvaient sur place ont été évacués, jusqu'à 1994 ce me semble. Est-ce que quelqu'un peut me confirmer qu'il n'a jamais été question de laisser quoi que ce soit niveau équipement (surtout terrestre) aux nouvelles républiques indépendantes et que tout a été rapatrié en Russie, jusqu'aux armes légères ? On trouve quand même de gros restes dans les musées. En Estonie, y a quelques vedettes et un sous-marin à visiter. Mais j'ai aussi l'impression que les soviétiques étaient assez méfiants vis-à-vis des Baltes, et ne laissaient pas sur place le top du top (sentiment très subjectif). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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