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Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?


Alexis

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A pondérer toutefois.

Les engrais de synthèse, phosphatés et azotés principalement, sont utiles et vitales à un mode d'agriculture en particulier. 

Ce mode d'agriculture qui dépense une énergie incroyable pour faire "à la place" de la nature, qui, elle sait très bien produire toute seule. 

Il est donc possible de produire des calories alimentaires autrement.

Ce mode d'agriculture productiviste et intensif présente cependant un avantage que ne pourrait jamais remplacer aucun autre modèle. Celui d'utiliser des forces mécaniques telles que la production de calories alimentaires par unité de force de travail est extrêmement élevé. C'est ainsi que les agriculteurs, nourrissant le monde, ne représentent plus qu'un très faible pourcentage de la force de travail, permettant par ailleurs la libération de cette même force de travail pour d'autres secteurs (études, recherche, armée, services, industrie, ingénierie, etc.)

Ce même mode d'agriculture possède également par nature un défaut terrible. Il détruit complètement l'environnement sur le quel il s'implante.

- il détruit les sols. Même avec une quantité illimitée d'intrants, il viendra un moment où la terre en tant que substrat finira par disparaître. Et ça se compte en quelques décennies seulement. Compactage des sols, et errosions lors de chaques épisode pluvieux. La terre se barre dans les rivières puis les océans, littéralement.

-il détruit la vie. Directement et indirectement. En se débarassant des champignons et insectes directement, c'est toute l'alimentation de base de toute une chaîne alimentaire de la faune qui disparaît. Les effets en sont visibles. 

-il est responsable d'une énorme part dans le réchauffement climatique. Moins par l'utilisation de produits pétroliers que par la destruction de la forêt sur la planète, grande captatrice de CO2.

Alors du coup... D'un côté, chouette qu'il n'y ai bientôt plus d'une part de ce qui fait notre poison.

Pour peux que les politiques ouvrent les yeux pour adapter rapidement nos modes de production d'aliments. Parce qu'une transition agricole d'un mode qui détruit tout, à un qui est pérenne, ça ne se fait pas tout seul... Ni d'un claquement de doigts

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En France, on se plaint des désastres météo, mais j'ai été surpris en lisant que l'Allemagne est le 3e pays qui a été le plus touché en 2018 :

https://www.20minutes.fr/planete/2666811-20191204-japon-pays-plus-expose-evenements-climatiques-extremes-2018

l’ONG allemande comptabilise, pour 2018, 9.013 morts et 238 milliards de dollars de pertes économiques. Ces impacts touchent particulièrement les pays les plus pauvres, mais n’épargnent pas non plus les plus riches.

Le Japon, frappé par une série de catastrophes lors de l’été 2018, a ainsi été cette année-là le pays le plus exposé. L’Allemagne est troisième suite à la canicule.

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Rien d'anormal pour le coin. Puis ils sont venus car il y a de la bouffe. Dès qu'il y en aura plus, ils s'en iront, de toute évidence.
https://siberiantimes.com/ecology/others/news/56-hungry-polar-bear-besiege-village-in-chukotka/

Citation

 

56 hungry polar bear besiege village in Chukotka

 

Abnormally warm weather in Russia’s easternmost region caused a polar bear ’siege’ with 56 predators gathered at a site near the village of Ryrkaipiy. 

‘Nearly all polar bears are skinny. There are adult bears, adolescents and mother bears with cubs of different ages’, said Tatiana Minenko, head of the WWF Polar Bear Patrol in Ryrkaipiy. 

The animals are currently feeding on seal carcasses left around Cape Kozhevnkov.

These were left from early autumn when thousands of seals stayed there. 

The seals left the rookery in November and there won’t be a top up on food. 

 

Residents of Rirkaipiy are used to seeing polar bears in close proximity.

For several years they have run a Bear Patrol to make sure there is no conflict between humans and the predators.

Yet even they admit that having such a ‘crowd’ of polar bears is quite rare.

The bears arrived at Cape Kozhevnkov within three or four days. 

 

On 5 December a brigade of the Bear Patrol counted up 56 polar bears .

Two rangers Tatiana Minenko and Maksim Deminov are working around the clock, driving about the village several times at day and night to prevent potential clashes. 

Their main task is prevent the polar bears entering the village. 

The local administration and volunteers have joined the patrol, driving around with the rangers on snowmobiles and keep an extremely close control over the situation.

There are guards on duty next to local kindergarten and school.

All public events like preparation for end of year concerts, rehearsals, and local gatherings were cancelled for the duration of the bear ‘invasion’.

Children are driven to school and kindergarten and back home in buses.

 

Je trouve intéressant l'utilisation par les médias occidentaux d'évènements qui n'ont rien d'extraordinaire pour insister sur le réchauffement climatique. Ca a été par exemple le cas pour les fortes précipitations dans le sud de la France ces dernières semaines, alors qu'on connait ça chaque année depuis... toujours.

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Les épisodes cévennoles sont en effet classiques, mais on peut constater une augmentation des dégâts causés. Une part de cette augmentation peut s'expliquer par le réchauffement climatique, entrainant des périodes sèches plus longues et des périodes pluvieuses plus intenses. Je le sais, j'y habite depuis plus de vingt ans et la tendance est facile à constater d'année en année. Une autre part peut toutefois être attribuée à la transformation de terres agricoles en lotissements. Non seulement on recouvre de la terre par du béton et du goudron, ce qui réduit grandement sa capacité d'absorption des eaux de pluie, mais en plus on construit en zones inondables, et donc ça fait des maisons inondées de plus qu'avant: les maisons nouvellement construites, mais aussi celles situées juste un peu plus haut, qui étaient auparavant à l'abri sauf cas d'inondations véritablement exceptionnelles mais qui ne le sont plus désormais.

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https://www.franceculture.fr/emissions/a-voix-nue/alain-prochiantz-scientifique-en-liberte-35-ni-dieu-ni-nature-mais-des-maitres (9 octobre 2019)

24:27 Alain Prochiantz : Alors on peut trouver ça pas grave : après tout, tous les animaux ont un début, un milieu, une fin. Le jour où Sapiens ne sera plus là, les autres proliféreront comme ils veulent, et puis... mais bon, la nature n'existera plus parce qu'il n'y aura plus personne pour en parler. Hein, il faut quand même voir ça aussi : la nature, elle existe parce qu'on peut la nommer. Donc, il y aura la nature, Sapiens ne sera plus là et puis voilà. Mais on peut aussi se dire que c'est dommage, on veut voir pousser ses enfants, ses petits-enfants, ses arrière-arrière-petits-enfants, donc il faut peut-être arrêter le désastre, que les scientifiques peuvent prévoir. Et puis gérer la chose, gérer la biodiversité, pas forcément pour ou parce qu'il faut de la biodiversité, mais parce qu'elle est nécessaire à la survie de Sapiens. Il faut assumer l'égoïsme de Sapiens. Si on veut vraiment sauver la planète, c'est pas pour sauver la planète, c'est pour sauver Sapiens, quand même. Et ça, ça veut dire qu'il faut y mettre tous les moyens, y compris le meilleur moyen qu'a Sapiens, c'est son cortex. C'est effectivement les sciences, les solutions techniques, qui permettront de repousser le plus tard possible le moment final.

À contraster avec ce que dit Jacques Blamont :

https://www.youtube.com/watch?time_continue=2562&v=uNXQa43hCCk&feature=emb_logo (13 août 2012)

42:40 Jacques Blamont : Dans les 50 dernières années, la population du monde a doublé, et l'efficacité de son utilisation des ressources naturelles a aussi beaucoup augmenté.

Journaliste : et donc il vous vient l'idée que la spiritualité - alors que vous êtes athée...

Jacques Blamont : Oui, c'est à dire que lorsque l'on voit que l'évolution historique amène à une disparition des ressources naturelles dans une cinquantaine d'années, dans un grand nombre de domaines vitaux, on se demande : qu'est-ce qu'on peut faire ? Alors la première solution c'est de se dire, eh bien, la technique et la science permettront de résoudre ce problème. Là, je pense que c'est une fausse idée. C'est pas possible, parce que la technique et la science augmentent encore notre efficacité, et donc augmentent encore notre emprise sur les ressources naturelles. La seconde idée, c'est de s'en tirer par la gouvernance politique, par exemple une sorte d'ONU, supérieure à ce qui est là, maintenant, qui permettrait d'établir des règles, disons d'austérité ou d'utilisation plus raisonnable des ressources naturelles : eh bien, tout le monde sait que ça ne marche pas.

Journaliste : Faudrait déjà arrêter de nous dire qu'il faut une croissance tous les ans pour que l'économie marche.

Jacques Blamont : Oui, mais ça, c'est une idée absurde. C'est malheureusement l'idée de tous les hommes politiques (...) C'est à dire que puisque ni la science, ni la politique, c'est à dire des moyens rationnels ne peuvent fournir une solution aux très graves difficultés qui nous attendent, peut-être qu'on peut essayer par des ressources non rationnelles ou spirituelles, et pour ça, il faut s'adresser aux spécialistes du spirituel, des gens qui depuis des générations ont l'habitude de manipuler les esprits de manière à convaincre les foules de vivre de façon plus frugale.

Et avec ce que dit Heidegger :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Heidegger_et_la_question_de_la_technique

La Technique moderne, en tant que manifestation ultime de la volonté de puissance, représente, pour Martin Heidegger, le danger le plus grand. Dominique Janicaud constate aussi : « Nul ne peut contester qu'en un laps de temps relativement court (en comparaison de l'histoire et surtout de la préhistoire de l'humanité) les sciences et les techniques ont transformé notre planète au point d'ébranler des équilibres écologiques et ethnologiques immémoriaux, au point surtout de faire douter l'homme du sens de son existence et de ses travaux, jusqu'à faire vaciller sa propre identité ». Là où Nietzsche voit la manifestation de la domination de l'homme sur la nature, Heidegger perçoit tout au contraire la dernière étape de sa dépossession au long d'une histoire de la métaphysique, des époques et des modes de dévoilement de l'être. Plus l'homme se prend pour le « seigneur de la terre », plus il devient une simple pièce du « dispositif technique ».

Modifié par Wallaby
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Climat : une mauvaise nouvelle de 6000 ans

12 décembre 2019 par huet

"Les modèles de climat qui nous promettent le changement climatique le plus fort ont raison. C’est la conclusion d’une équipe de chercheurs de Corée du Sud et des Etats-Unis dans un article (1) paru hier dans la revue Sciences Advances. Une conclusion venue… du nord et du passé."

https://www.lemonde.fr/blog/huet/2019/12/12/climat-une-mauvaise-nouvelle-de-6000-ans/

Modifié par Benoitleg
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Alors c'est la fin du monde? Des ouragans identique à celui de Jupiter? Des tremblement de terre de magnitude 30 comme dans les magnetar ?

Le coeur ferreux commence la nucléosynthèse des métaux.pour s'effondrer desuite ?

La terre serra frapper par un pulsar? La lune de desorbiter ?

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Il y a 14 heures, kotai a dit :

Alors c'est la fin du monde? Des ouragans identique à celui de Jupiter? Des tremblement de terre de magnitude 30 comme dans les magnetar ?

Le coeur ferreux commence la nucléosynthèse des métaux.pour s'effondrer desuite ?

La terre serra frapper par un pulsar? La lune de desorbiter ?

Tu confond avec Krypton mon grand.

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La fin à court terme non. Mais une hécatombe qui fera chuter la population drastiquement, oui. Il y a tout un tas de boucles de rétroaction positives qui vont en enclencher d'autres qui vont rendre de grandes parties de la planète inhospitalière.

Il y aura toujours des survivants. Mais prévoir aujourd'hui ce que sera la conséquence chiffrée des actions entreprises aujourd'hui est un exercice scientifiquement quasiment impossible à faire. Car des des choix peuvent encore être fait, ou même différents scénarios peuvent encore se jouer qui pourraient avoir des conclusions bien différentes. 

Mais il est sûr qu'on ne vivra pas aussi bien sur une planète avec 6°c de moyenne de plus, quand on sait que 5°c seulement nous sépare de l'ère glacière. Tout du moins pas à 7 milliards, ni même à 500 millions comme il y a quelques siècles. 

Il est fort probable que nous soyons assimilés d'ici un millénaire à l'imaginaire que nous véhiculons de  l'Atlantide aujourd'hui.

  • Triste 1
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J'ai l'impression que vous sombrez dans la folie, l'homme est comme un cafard, une espèce increvable qui peut même s'adapter au pire. Je n'ai pas vu de lion dans le cercle arcticle nord ou d'ours polaire en amazonie. Nous sommes pas lier à un ecosystème et nous pouvons crée des biotopes: la ville ou les champs dans les déserts.

Ce que je prédit, les pays pauvres sombrerons dans l'anarchie et le chaos pendant que les nations industrielle ont les moyens de reduire l'inconfort de cette situation....

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Ce que tu appelles folie je l'appelle pragmatisme. La seule chose qui permet à notre société moderne de survivre est l'énergie. Nous faisons pousser notre nourriture en la considérant comme une ennemie, au lieu de l'utiliser à notre profit. Nous détruisons les biotopes à une vitesse telle qu'ils ne peuvent pas se régénérer.

Lorsqu'il n'y aura plus suffisamment de pétrole, car c'est un stock fini dont la quantité disponible commencé à décroître pendant que la population continue à s'accroître (c'est un fait. Même si le pick oil n'a pas été atteint dans l'absolu, la quantité d'énergie/pétrole par habitant est déjà en régression), alors nous serons dans la merde, tout simplement. Ne restera pour l'humanité que le retour au travail de la terre en utilisant ce que la nature offre.

Prenons l'exemple de Cuba. Privé de pétrole et de produits dérivés dont tous les intrants nécessaire à l'agriculture, ils ont fait intervenir massivement l'agro-ecologie pour se sauver d'une terrible famine. Mais ça, ça a fonctionné uniquement parce que les biotopes n'étaient pas détruits.

Imagine maintenant la différence que peu représenter notre paysage, mais surtout la faune et la flore entre la dernière période glacière et maintenant, avec entre 4 et 5°C de différence. Peut tu imaginer maintenant la différence du biotope d'une planète toute entière qui va se manger 6°C ?

Surtout, le passage de la dernière ère glacière à notre climat a été relativement doux. Dans le sens que ça a pris plusieurs dizaines de milliers d'années, avec des variations de températures très faibles qui se compte en dessous d'un degré par millier d'années. La nature a largement le temps de s'adapter. Les essences d'arbres migrent gentiment en changeant de lattitude et d'altitude tranquillement. C'est valable pour toute la flore, et toute la faune.

Aujourd'hui nous sommes dans une période où nous avons déjà quasiment atteint le degré de changement en un peu plus d'un siècle, mais d'ici là fin de ce siècle on va se manger +2 à +6°C de plus !

Non seulement la faune et la flore ne pourrons pas s'adapter à cela sur le temps court, mais en plus nous avons réussi l'exploit de détruire une énorme partie des forêts, des biotopes et... De tout en fait.

Tu parles de folie. Mais si tu penses que le génie humain sera capable de faire vivre plusieurs milliards d'individus sans énergie, et avec une nature qui se meurt et n'offre plus d'abondance, je te pose la question de savoir de quel côté est la folie...

Nous risquons même d'engager des changements qui pourraient aller jusqu'à modifier la composition de l'atmosphère... C'est ce qui a précipité la fin des différentes êtes des dinosaures pour information. 

Ta ville dans le desert ne survie que parce qu'elle importe sa nourriture d'ailleurs. 

Tes champs dans le désert n'existent que parce qu'ils vident des nappes phréatique qui ne se rempliront plus, ou en dessalinisant l'eau de mer avec du pétrole qui ne sera plus aussi abondant dans quelques dizaines d'années seulement.

Voit le printemps arabe, précipité par des problèmes liés à la sécheresse à la base. Et le problème est mineur par rapport à ce qui nous attend. 

Tiens, amuses toi à rechercher les chiffres de production mondiale de céréales sur les 10 ou 20 dernière années, et dis moi si c'est rassurant.

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Je pense que nous nous prenons la tête pour rien...

Je t'ai dit que les pays pauvres vont s'effondrer alors que les pays riches ont les moyens de s'en sortir.

Quand à la lubie du pétrole, tu as constaté le bascullement rien que dans les transports, les possibilités de crée du pétrole synthétiques etc....

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il y a une heure, bubzy a dit :

Ce que tu appelles folie je l'appelle pragmatisme. La seule chose qui permet à notre société moderne de survivre est l'énergie. Nous faisons pousser notre nourriture en la considérant comme une ennemie, au lieu de l'utiliser à notre profit. Nous détruisons les biotopes à une vitesse telle qu'ils ne peuvent pas se régénérer.

Lorsqu'il n'y aura plus suffisamment de pétrole, car c'est un stock fini dont la quantité disponible commencé à décroître pendant que la population continue à s'accroître (c'est un fait. Même si le pick oil n'a pas été atteint dans l'absolu, la quantité d'énergie/pétrole par habitant est déjà en régression), alors nous serons dans la merde, tout simplement. Ne restera pour l'humanité que le retour au travail de la terre en utilisant ce que la nature offre.

Prenons l'exemple de Cuba. Privé de pétrole et de produits dérivés dont tous les intrants nécessaire à l'agriculture, ils ont fait intervenir massivement l'agro-ecologie pour se sauver d'une terrible famine. Mais ça, ça a fonctionné uniquement parce que les biotopes n'étaient pas détruits.

Imagine maintenant la différence que peu représenter notre paysage, mais surtout la faune et la flore entre la dernière période glacière et maintenant, avec entre 4 et 5°C de différence. Peut tu imaginer maintenant la différence du biotope d'une planète toute entière qui va se manger 6°C ?

Surtout, le passage de la dernière ère glacière à notre climat a été relativement doux. Dans le sens que ça a pris plusieurs dizaines de milliers d'années, avec des variations de températures très faibles qui se compte en dessous d'un degré par millier d'années. La nature a largement le temps de s'adapter. Les essences d'arbres migrent gentiment en changeant de lattitude et d'altitude tranquillement. C'est valable pour toute la flore, et toute la faune.

Aujourd'hui nous sommes dans une période où nous avons déjà quasiment atteint le degré de changement en un peu plus d'un siècle, mais d'ici là fin de ce siècle on va se manger +2 à +6°C de plus !

Non seulement la faune et la flore ne pourrons pas s'adapter à cela sur le temps court, mais en plus nous avons réussi l'exploit de détruire une énorme partie des forêts, des biotopes et... De tout en fait.

Tu parles de folie. Mais si tu penses que le génie humain sera capable de faire vivre plusieurs milliards d'individus sans énergie, et avec une nature qui se meurt et n'offre plus d'abondance, je te pose la question de savoir de quel côté est la folie...

Nous risquons même d'engager des changements qui pourraient aller jusqu'à modifier la composition de l'atmosphère... C'est ce qui a précipité la fin des différentes êtes des dinosaures pour information. 

Ta ville dans le desert ne survie que parce qu'elle importe sa nourriture d'ailleurs. 

Tes champs dans le désert n'existent que parce qu'ils vident des nappes phréatique qui ne se rempliront plus, ou en dessalinisant l'eau de mer avec du pétrole qui ne sera plus aussi abondant dans quelques dizaines d'années seulement.

Voit le printemps arabe, précipité par des problèmes liés à la sécheresse à la base. Et le problème est mineur par rapport à ce qui nous attend. 

Tiens, amuses toi à rechercher les chiffres de production mondiale de céréales sur les 10 ou 20 dernière années, et dis moi si c'est rassurant.

Il y a eu des épisodes extrêmement brutaux de réchauffement à la fin de la dernière glaciation :

L'Impulsion 1a (vers -12500) voit une hausse de +5° en quelques années ( un siècle ?) et une montée des eaux en dizaines de mm par an (ou dizaines de mètres par siècle !!).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Meltwater_pulse_1A

 

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Il y a 7 heures, kotai a dit :

Je pense que nous nous prenons la tête pour rien...

Je t'ai dit que les pays pauvres vont s'effondrer alors que les pays riches ont les moyens de s'en sortir.

Quand à la lubie du pétrole, tu as constaté le bascullement rien que dans les transports, les possibilités de crée du pétrole synthétiques etc....

Les pays pauvres ... Ok. Mais les pays riches non parce que... C'est ça ta théorie ? On va faire du pétrole synthétique ? Mais à partir de quoi, du charbon qui a un taux de perte de 1 pour 2, c'est a dire qu'il faudrait 2kg de charbon pour faire l'équivalent d'1 litre d'essence, et dont on bouffe presque 100 millions de barils par jours ? À ce rythme, et en imaginant qu'on abandonne complètement le charbon pour faire de l'électricité, il faudrait combien de temps pour réduire cette ressource à néant ? 10, 20 ans ? 

Pour combien de GES relâché dans la nature en plus ?

C'est l'ensemble des ressources liées au pétrole (pas seulement dans les transports soit dit qu passage) ou non que nous utilisons qui sont en train de se raréfier car stock finis incompatible avec notre société basé sur la croissance. 

Nous sommes en train de cramer la planète, littéralement.

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Imaginer qu'on va s'en sortir avec 3 4 ou 5 degrés de plus relève de la pire illusion, même dans notre Europe c'est l'agriculture qui se casse la gueule, c'est le sud qui crame assez totalement entraînant le déplacement des populations, c'est de villes qui deviennent inhabitables avec des canicules à 50 degrés ou plus...

En psychiatrie on appelle "forclusion" la capacité d'un patient de nier la réalité de sa psychose de son alcoolisme de sa toxicomanie...

La plus grande partie de nos politiciens est en plein dedans, pour une bonne part à cause de la remise en question de notre système économique (les échanges internationaux) que cela impliquerait et surtout parce leur regard ne dépasse jamais les prochaines élections.

Les résultats de la dernière COP sont très éloquents

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