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Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?


Alexis

Messages recommandés

il y a 19 minutes, Wallaby a dit :

Je vais faire hurler les laïcs, mais toutes les villes et tous les villages de France ont des églises avec de gros murs avec une importante inertie thermique. Donc il faut fermer les écoles et organiser des garderies dans les églises, pour les parents qui n'ont pas de meilleure solution.

Toutes, non. Et qui va garder les enfants ? Le clergé ? 

il y a 19 minutes, Wallaby a dit :

Est-ce qu'il ne faudrait pas envoyer des missions d'observation et d'étude en Italie, au Portugal, en Grèce, en Espagne, des pays qui ont un climat déjà quelques degrés plus haut que le nôtre, pour imiter leurs solutions ?

Les solutions sont déjà connues... mais tout le monde s'en fiche. 

Au mieux, "ça coûte cher !", au pire "foutus écologauchistes wokistes !".

Modifié par Ciders
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Le 30/06/2025 à 18:43, g4lly a dit :

de peindre les surfaces en blanc (une couleur qui réfléchit plus les rayons du soleil)

https://www.theguardian.com/environment/2025/jun/01/dark-roof-lobby

Comment le lobby peu connu des « toits sombres » peut contribuer à réchauffer les villes américaines

Alors que les villes se réchauffent, les toits réfléchissants pourraient réduire les factures d'énergie et contribuer à la protection du climat. Mais les fabricants de toits sombres mènent une campagne discrète pour bloquer les nouvelles réglementations.

Rusty Grills, représentant du Tennessee, explique que le lobbyiste a proposé une idée simple : abroger l'obligation imposée par l'État d'installer des toits réfléchissants sur de nombreux bâtiments commerciaux.

Fin mars, Rusty Grills et ses collègues législateurs ont voté en faveur de l'élimination de cette règle, supprimant ainsi une mesure destinée à économiser l'énergie, à abaisser les températures et à protéger les habitants du Tennessee contre les chaleurs extrêmes.

M. Grills, un républicain, a déclaré à Floodlight qu'il avait présenté le projet de loi pour donner plus de choix aux consommateurs.

Il s'agit d'une nouvelle victoire pour une campagne de lobbying bien organisée menée par les fabricants de matériaux de toiture sombres.

Les représentants de l'industrie ont qualifié le retour en arrière dans le Tennessee de correction nécessaire, étant donné qu'une plus grande partie de l'État est passée dans une zone climatique plus chaude, élargissant ainsi la portée de la règle des toits froids de l'État. Les détracteurs ont qualifié cette mesure de dangereuse et de « trompeuse ».

Mais le poids des preuves scientifiques est clair : par temps chaud, les toits clairs peuvent rester plus de 50 degrés plus frais que les toits sombres, ce qui contribue à réduire la consommation d'énergie, à diminuer les émissions de gaz à effet de serre et à réduire les maladies et les décès liés à la chaleur. Une étude récente a montré que les toits réfléchissants auraient pu sauver la vie de plus de 240 personnes décédées lors de la canicule de 2018 à Londres.

Au moins huit États [américains] - et plus d'une douzaine de villes dans d'autres États - ont adopté des exigences en matière de toits froids, selon la Smart Surfaces Coalition, un groupe national de groupes de santé publique et de protection de l'environnement qui promeut les toits réfléchissants, les arbres et d'autres solutions pour rendre les villes plus saines.

Les toits sont devenus des champs de bataille dans une guerre climatique conséquente.

Des études successives ont confirmé les avantages des toits de couleur claire. Ils permettent d'économiser de l'énergie, de réduire les factures de climatisation et d'abaisser les températures dans les villes. Elles contribuent à prévenir les maladies liées à la chaleur. Et elles ne coûtent généralement pas plus cher que les toits sombres.

Une étude menée par le Lawrence Berkeley National Laboratory du ministère américain de l'énergie a montré qu'une toiture froide sur une maison du centre de la Californie permettait d'économiser 20 % des coûts énergétiques annuels.

Connu pour sa durabilité, le caoutchouc synthétique noir EPDM dominait autrefois les toitures commerciales. Mais ces dernières années, il a été dépassé par le TPO, un matériau plastique monocouche généralement blanc et mieux adapté pour répondre à la demande croissante de toitures réfléchissantes.

Les principaux fabricants d'EPDM - dont Johns Manville, Carlisle SynTec et Elevate, une division de la multinationale suisse Holcim - produisent également des matériaux de toiture réfléchissants. Mais ils se sont battus contre des réglementations qui menacent de réduire encore leur part de marché.

Les chercheurs ont également constaté que même dans les climats les plus froids d'Amérique du Nord, les économies d'énergie réalisées grâce aux toits froids pendant les mois les plus chauds l'emportent sur les coûts de chauffage supplémentaires en hiver.

Malgré l'opposition, Baltimore a adopté une ordonnance sur les toits froids en 2023.

Ailleurs, les lobbyistes de l'industrie ont remporté des victoires. Ils ont fait pression avec succès pour édulcorer une ordonnance sur les toits froids à Denver et pour bloquer l'adoption de normes plus strictes par l'American Society of Heating, Refrigeration and Air Conditioning Engineers (ASHRAE), une organisation professionnelle qui crée des normes modèles pour les réglementations des villes et des États.

La norme actuelle de l'ASHRAE recommande l'installation de toits réfléchissants sur les bâtiments commerciaux situés dans les zones climatiques 1, 2 et 3 des États-Unis, c'est-à-dire dans les régions les plus chaudes du pays. Ces zones comprennent la majeure partie du sud, Hawaï, la quasi-totalité du Texas, les régions situées le long de la frontière mexicaine et la majeure partie de la Californie.

[Ellen Thorp, directrice exécutive de l'EPDM Roofing Association, un groupe national basé à Washington qui représente une industrie fondée principalement sur des matériaux sombres] a déclaré lors d'une récente interview : "Nous avons réussi à empêcher toutes ces régulations de s'infiltrer dans les zones climatiques 4 et 5".

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il y a une heure, Wallaby a dit :

Je vais faire hurler les laïcs, mais toutes les villes et tous les villages de France ont des églises avec de gros murs avec une importante inertie thermique. Donc il faut fermer les écoles et organiser des garderies dans les églises, pour les parents qui n'ont pas de meilleure solution.

Est-ce qu'il ne faudrait pas envoyer des missions d'observation et d'étude en Italie, au Portugal, en Grèce, en Espagne, des pays qui ont un climat déjà quelques degrés plus haut que le nôtre, pour imiter leurs solutions ?

On étouffe aussi dans les églises de France pendant la canicule, les ouvrants ne sont pas occultable, une fois la masse du bati monté en température elle est très longue à redescendre, et les capacité de ventilation nocture sont quasi nulle.

Pour les pays du sud, ils sont souvent aussi conservateur que nous ... donc souvent ce n'est pas beaucoup mieux. Ils ont surtout des adaptations fonctionnel ... en réduisant l'activité, et en rattrapant en période moins chaude, mais en pratique ca semble faire perdre 1 point PIB par an au moins.

---

En ville il n'y a pas cinquante solution.

Empêcher le soleil de chauffer le bâtiment, en l’empêchant de lécher les facades et les rues. Mais pour ca il faut repenser toute la ville, l'orientation des rues, la largement des rues, la hauteur des facade etc.

Empecher le soleil de chauffer les toiture, la c'est facile, on peut végétaliser, et/ou utiliser les toitures pour produire de surfrace d'usage. Par exemple on peut faire des terrain de sport. Les cité radieuse utilisaient activement les toit terrasse pour le loisir et la culture, cinéma ou théatre en plein air, piste de jogging, piscine, bibliotheque etc. etc.

MjAxNjA3MTg1YmVhZWIwMzA3YWZmYWYxNGU5OTFh

  • Végétaliser largement l'espace public avec des grands arbres ... mais vraiment largement. Les bulles de fraicheur végétale ne fonctionne qu'à partir d'un certain volume de biomasse, et d'eau.
  • Éviter comme la peste les grandes place minérale, comme les grand parking ... ou les couvrir d'une manière ou d'une autre.
  • Repenser le couvert des chaussée, trottoir et autre. Pour éviter l'accumulation de chaleur. On sait faire des dallage ou des élastomère à faible émissivité, et assez réfléchissant au besoin, on le fait sur les pont pour éviter le contraste thermique dessus dessous.
  • Prévoir des itinéraire piéton abrité/ombragé. Deux belles grande rangé d'arbre le long d'une piste cyclable ca incite à l'usage.
  • "Troglodytation" ... réusage des espace souterrain ou couvert comme on le faisait dans les habitat arctique. Il est assez facile de climatiser un espace souterrain, grande station de métro et autre structure dérivant de structure souterraine déjà existante. On a pas de souci d'isolation par exemple, on a juste à rafraichir l'air qu'on recycle, et encore assez peu via solution double flux.
  • Adaptation des transport public, notament des correspondances. Les bus climatisé c'est bien, les correspondance en plein soleil sous 40°C c'est un repoussoir.
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il y a une heure, g4lly a dit :

Végétaliser largement l'espace public avec des grands arbres ... mais vraiment largement. Les bulles de fraicheur végétale ne fonctionne qu'à partir d'un certain volume de biomasse, et d'eau.

Dans ma commune il y a un parc classé "Espace naturel sensible", subventionné par le département sur des budgets de protection de la nature. Ils passent leur temps à tondre les prairies, empêchant la forêt de repousser. J'ai envoyé plusieurs courriers, mais peine perdue. Ils ne se rendent pas compte que la prairie n'est pas un espace "naturel". Naturellement la forêt repousse. Mais ça, ils ne le veulent pas. Effectivement, si cela redevenait une forêt, que feraient-ils de leur subvention ? Ils n'auraient plus rien à faire, parce que la nature prend soin d'elle même et n'a pas besoin de l'intervention humaine.

S'y ajoute une complicité de la ligue de protection des oiseaux, qui prétend que les soi-disant "espaces ouverts" profitent à la biodiversité. C'est sûr que les oiseaux des forêts ne sont pas les mêmes que les oiseaux des prairies, mais est-ce que cela doit nous empêcher de faire repousser la forêt ?

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Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

Dans ma commune il y a un parc classé "Espace naturel sensible", subventionné par le département sur des budgets de protection de la nature. Ils passent leur temps à tondre les prairies, empêchant la forêt de repousser. J'ai envoyé plusieurs courriers, mais peine perdue. Ils ne se rendent pas compte que la prairie n'est pas un espace "naturel". Naturellement la forêt repousse. Mais ça, ils ne le veulent pas. Effectivement, si cela redevenait une forêt, que feraient-ils de leur subvention ? Ils n'auraient plus rien à faire, parce que la nature prend soin d'elle même et n'a pas besoin de l'intervention humaine.

S'y ajoute une complicité de la ligue de protection des oiseaux, qui prétend que les soi-disant "espaces ouverts" profitent à la biodiversité. C'est sûr que les oiseaux des forêts ne sont pas les mêmes que les oiseaux des prairies, mais est-ce que cela doit nous empêcher de faire repousser la forêt ?

Ca dépend, c'est un ancien espace de pacage (souvent depuis des siècles) sur zone palustre, entretenu mécaniquement (ce qui est sous-optimal) au lieu d'y faire paître des bêtes ?

Et effectivement, ce type d'espace ouvert dans un cadre de pratiques traditionnelles est souvent riche en espèces de tous types, mais le devient  moins en présence de tondeuses à gazon, sauf à faire des tontes après les périodes de reproduction.

Modifié par Benoitleg
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il y a 5 minutes, Benoitleg a dit :

Ca dépend, c'est un ancien espace de pacage (souvent depuis des siècles) sur zone palustre, entretenu mécaniquement (ce qui est sous-optimal) au lieu d'y faire paître des bêtes ?

Et effectivement, ce type d'espace ouvert dans un cadre de pratiques traditionnelles est souvent riches en espèces de tous types, mais le devient  moins en présence de tondeuses à gazon, sauf à faire des tontes après les périodes de reproduction.

Je ne sais pas ce que c'était anciennement. Effectivement c'est en bordure de fleuve, donc tu as bien deviné avec l'idée de "zone palustre". Tout ce que je sais, c'est qu'il y a des îles sur le fleuve - pas toutes, certaines sont habitées - qui sont laissées à l'état sauvage et ces îles sont remplies d'arbres. L'état naturel de cette zone me parait assez bien défini par ce qui se passe sur ces îles où il n'y a pas de subventions et pas de gens qui passent des tondeuses.

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

Dans ma commune il y a un parc classé "Espace naturel sensible", subventionné par le département sur des budgets de protection de la nature. Ils passent leur temps à tondre les prairies, empêchant la forêt de repousser. J'ai envoyé plusieurs courriers, mais peine perdue. Ils ne se rendent pas compte que la prairie n'est pas un espace "naturel". Naturellement la forêt repousse. Mais ça, ils ne le veulent pas. Effectivement, si cela redevenait une forêt, que feraient-ils de leur subvention ? Ils n'auraient plus rien à faire, parce que la nature prend soin d'elle même et n'a pas besoin de l'intervention humaine.

S'y ajoute une complicité de la ligue de protection des oiseaux, qui prétend que les soi-disant "espaces ouverts" profitent à la biodiversité. C'est sûr que les oiseaux des forêts ne sont pas les mêmes que les oiseaux des prairies, mais est-ce que cela doit nous empêcher de faire repousser la forêt ?

Heureusement que si la prairie est un espace naturel, c'est même celui qui capture le plus de CO2 ...

... la planète couverte de foret c'est une mythologie, tu as déjà vu des troupeaux de bisons brouter en foret?

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il y a 1 minute, g4lly a dit :

... la planète couverte de foret c'est une mythologie.

Il faut des herbivores. Il faut des bisons pour faire "tondeuse à gazon". Sinon comment veux-tu avoir une prairie ?

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il y a 1 minute, Wallaby a dit :

Je ne sais pas ce que c'était anciennement. Effectivement c'est en bordure de fleuve, donc tu as bien deviné avec l'idée de "zone palustre". Tout ce que je sais, c'est qu'il y a des îles sur le fleuve - pas toutes, certaines sont habitées - qui sont laissées à l'état sauvage et ces îles sont remplies d'arbres. L'état naturel de cette zone me parait assez bien défini par ce qui se passe sur ces îles où il n'y a pas de subventions et pas de gens qui passent des tondeuses.

"L'état naturel", c'est très relatif. Une bonne grosse inondation centennale ou millénaire est l'île ne sera plus qu'un gros tas de galets.

Une bonne décennie de sècheresse ou le pic bi-centennale d'incendie (250 ans environ - bien identifié pour les périodes néolithiques) et les forets ressemblent à un tas de charbons très plat.

Sinon, nombres d'espèces domestiques avaient beaucoup d'ancêtres sauvages qui passaient leur vie à créer des prairies naturelles.

Les paysages ont toujours énormément et rapidement évolués sous nombres de facteurs naturels, en faisant bien autre chose que les mythiques forêts profondes et sauvages.. 

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il y a 7 minutes, Wallaby a dit :

Je ne sais pas ce que c'était anciennement. Effectivement c'est en bordure de fleuve, donc tu as bien deviné avec l'idée de "zone palustre". Tout ce que je sais, c'est qu'il y a des îles sur le fleuve - pas toutes, certaines sont habitées - qui sont laissées à l'état sauvage et ces îles sont remplies d'arbres. L'état naturel de cette zone me parait assez bien défini par ce qui se passe sur ces îles où il n'y a pas de subventions et pas de gens qui passent des tondeuses.

Visiblement tu n'as pas un comportement scientifique sinon tu aurais noté l'erreur grossière, de considérer un écosystème particulier - insulaire - et le prendre pour une généralité.

La prairie est bien un écosystème parfaitement naturel ... en général les animaux sauvage qui y pâtures assure l'équilibre entre les divers végétaux qui pourraient y pousser, la diversité d'animaux pâturant assurant la diversité du prélèvement chacun ayant ses préférence ce qui limite la concurrence.

C'est toujours du mal à comprendre comment on peut avoir une posture écologiste sans n'avoir jamais rien appris sur la "nature" ... 

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il y a 6 minutes, Wallaby a dit :

Il faut des herbivores. Il faut des bisons pour faire "tondeuse à gazon". Sinon comment veux-tu avoir une prairie ?

Les arbres ne poussent pas partout et dans toutes les conditions de sol, humidité, profondeur, température ...

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il y a 1 minute, Benoitleg a dit :

Les paysages ont toujours énormément et rapidement évolués sous nombres de facteurs naturels, en faisant bien autre chose que les mythiques forêts profondes et sauvages.. 

Les forets sauvages sont un mythes complémentent délirant d'ailleurs.

Non seulement elles ont toujours été exploité par l'homme aussi loin remonte l'homme, mais encore plus par les animaux.

Les animaux traces des chemins, sélectionnent de la nourriture, organisent l'espace - barrage de castor - etc. ce qui modifie infiniment plus profondément qu'on ne le pense l’écosystème.

Mais dans un monde ou plus personne n'a de culture paysanne ... ce genre d'évidence ne l'est plus que pour une toute petite minorité en occident.

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il y a 2 minutes, clem200 a dit :

Les arbres ne poussent pas partout et dans toutes les conditions de sol, humidité, profondeur, température ...

Surtout pour qu'ils pousse il faut que les pousse ne soit pas consommé avant même d'avoir largement grandie ... ce qui est loin d’être le cas. Même en dans un zone fermé - grillagé 80% des pousse replanté ne sera jamais adulte, c'est d'ailleurs un des scandales des plan de "reforestation" financé par l'état, on paie des exploitant forestier pour des coupes à blanc, puis on les paie pour replanter des pousses qui ne repousseront jamais un putain de jackpot, et le pire c'est que même si ça repoussait ça ne séquestrerait presque aucun CO2 parce que les condition d'élevage du bois sont telle que le niveau de séquestration n'a absolument rien à voir avoir une foret diversifié un peu naturelle -.

Mais bon tant que l'écologie sera enfermé dans des mythologie dont même un enfant de 5 ans douterai ...

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il y a 20 minutes, Wallaby a dit :

Il faut des herbivores. Il faut des bisons pour faire "tondeuse à gazon". Sinon comment veux-tu avoir une prairie ?

Et la nature est dépourvu d'herbivore?! Rien que le nombre d'insectes devrait te mettre la puce à l'oreille ... et tous les herbivores méconnu du sous-sol, mais aussi tous les rongeurs.

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

S'y ajoute une complicité de la ligue de protection des oiseaux, qui prétend que les soi-disant "espaces ouverts" profitent à la biodiversité. C'est sûr que les oiseaux des forêts ne sont pas les mêmes que les oiseaux des prairies, mais est-ce que cela doit nous empêcher de faire repousser la forêt ?

Les milieux ouverts de types prairies tendent effectivement à perdre des superficies... et les cortèges d'espèces associés à décliner. Souvent au profit des forêts et de leurs propres espèces.

Le terme "biodiversité" est souvent employé de manière erronée dans les politiques publiques, les médias, etc. Mais il recouvre en fait des enjeux de diversité - ce concept est clé, bien qu'il ait tendance à être laissé de côté dans les acceptions grand public - bien particuliers. La page Wikipedia dédiée au concept de biodiversité est plutôt pas mal faite. Et elle peut aider à comprendre pourquoi dans certains cas les prairies peuvent constituer une plus value par rapport aux forêts. Souvent, ce sera d'ailleurs plus l'effet mosaïque qui constituera une réelle plus-value, autrement dit l'alternance de milieux boisés, de semi- boisés, de prairies, etc. Certaines espèces, notamment végétales, ne se développent que sur les lisières.

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il y a 7 minutes, g4lly a dit :

Et la nature est dépourvu d'herbivore?! Rien que le nombre d'insectes devrait te mettre la puce à l'oreille ... et tous les herbivores méconnu du sous-sol.

De manière amusante, un insecte disparu depuis bien longtemps en Grande-Bretagne avait été retrouvé sur un terrain militaire parce que les chars d'assaut reproduisaient un état du sol assez proche de ce peuvent faire des bisons ou des aurochs.

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il y a 14 minutes, g4lly a dit :

Et la nature est dépourvu d'herbivore?!

En France métropolitaine, très peu de prairies subsisteraient sans une pression pastorale ou une fauche fréquente. Pendant des siècles... l'activité humaine a clairement joué en faveur de la biodiversité.

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il y a 18 minutes, g4lly a dit :

Et la nature est dépourvu d'herbivore?! Rien que le nombre d'insectes devrait te mettre la puce à l'oreille ... et tous les herbivores méconnu du sous-sol, mais aussi tous les rongeurs.

Je ne pense pas que les insectes à eux seuls puissent empêcher la forêt de repousser. Il faut de grands mammifères comme les bisons.

La base de mon raisonnement, c'est l'expérience de Monk Woods en Angleterre, qui montre qu'en 60 ans si l'on abandonne une zone anciennement agricole à l'état sauvage, la forêt repousse.

https://theconversation.com/monks-wood-wilderness-60-years-ago-scientists-let-a-farm-field-rewild-heres-what-happened-163406

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il y a 3 minutes, Skw a dit :

En France métropolitaine, très peu de prairies subsisteraient sans une pression pastorale ou une fauche fréquente. Pendant des siècles... l'activité humaine a clairement joué en faveur de la biodiversité.

C'est essentiellement parce qu'on a éliminé les grand herbivore sauvage en leur volant leur habitant !

Dans le meme temps les grandes prairies US meurrent - se désertifie - de surpopulation de grande herbivore ...

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il y a 2 minutes, Wallaby a dit :

Je ne pense pas que les insectes à eux seuls puissent empêcher la forêt de repousser. Il faut de grands mammifères comme les bisons.

La base de mon raisonnement, c'est l'expérience de Monk Woods en Angleterre, qui montre qu'en 60 ans si l'on abandonne une zone anciennement agricole à l'état sauvage, la forêt repousse.

https://theconversation.com/monks-wood-wilderness-60-years-ago-scientists-let-a-farm-field-rewild-heres-what-happened-163406

Des expérience à la con ... dans un monde clos ... duquel on a retiré ce qui nous arrangeait.

Ce n'est pas de la science une expérience ... la science c'est une multitude d'expérience, qui en général posent plus de question qu'elles n'y répondent, et qui petit à petit finissent pas faire naitre des consensus.

Je peux te refaire la meme expérience changer deux paramètres et obtenir un résultat opposé.

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il y a 2 minutes, Wallaby a dit :

Je ne pense pas que les insectes à eux seuls puissent empêcher la forêt de repousser. Il faut de grands mammifères comme les bisons.

La base de mon raisonnement, c'est l'expérience de Monk Woods en Angleterre, qui montre qu'en 60 ans si l'on abandonne une zone anciennement agricole à l'état sauvage, la forêt repousse.

https://theconversation.com/monks-wood-wilderness-60-years-ago-scientists-let-a-farm-field-rewild-heres-what-happened-163406

Si l'on ne lâche que des insectes dévoreurs de bois sans leurs prédateurs habituels, ca peut aller vite :

https://www.tameteo.com/actualites/actualite/scolyte-insecte-minuscule-ravager-forets-france-nord-est-bois-plan-national-solutions-sapin.html

 

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il y a 26 minutes, Skw a dit :

Les milieux ouverts de types prairies tendent effectivement à perdre des superficies... et les cortèges d'espèces associés à décliner. Souvent au profit des forêts et de leurs propres espèces.

Le terme "biodiversité" est souvent employé de manière erronée dans les politiques publiques, les médias, etc. Mais il recouvre en fait des enjeux de diversité - ce concept est clé, bien qu'il ait tendance à être laissé de côté dans les acceptions grand public - bien particuliers. La page Wikipedia dédiée au concept de biodiversité est plutôt pas mal faite. Et elle peut aider à comprendre pourquoi dans certains cas les prairies peuvent constituer une plus value par rapport aux forêts. Souvent, ce sera d'ailleurs plus l'effet mosaïque qui constituera une réelle plus-value, autrement dit l'alternance de milieux boisés, de semi- boisés, de prairies, etc. Certaines espèces, notamment végétales, ne se développent que sur les lisières.

Cela devrait donner matière à discuter de la pertinence d'ériger ladite "biodiversité" comme objectif. Pour moi il faut permettre l'existence d'écosystèmes complets. Il me semble me souvenir que certaines études indiquaient qu'il faut pour cela prévoir des zones de 100 km de côté, ou de diamètre, je ne sais plus, entièrement sauvages.

Si tu as une forêt carrée de 100km de côté, forcément tu vas avoir des incendies de forêt naturels, tu vas avoir des tempêtes qui vont ravager les arbres dans certaines zones et créer des clairières, ou simplement de vieux arbres qui arrivent en fin de vie et qui s'écroulent, et tout l'habitat des clairières avec les fleurs, va s'y retrouver. 

Mais on n'a pas à créer plus de clairières que ce que la nature crée naturellement avec les tempêtes et les incendies et les vieux arbres qui tombent.

Modifié par Wallaby
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il y a 1 minute, g4lly a dit :

Des expérience à la con ... dans un monde clos ... duquel on a retiré ce qui nous arrangeait.

Ce n'est pas de la science une expérience ... la science c'est une multitude d'expérience, qui en général posent plus de question qu'elles n'y répondent, et qui petit à petit finissent pas faire naitre des consensus.

Je peux te refaire la meme expérience changer deux paramètres et obtenir un résultat opposé.

Effectivement, sans faune sauvage, l'expérience est assez limitée.

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il y a 6 minutes, Skw a dit :

Ou en les domestiquant.

Oui ... mais qu'ils pâturent naturellement ou de maniere organisé ca ne change pas radicalement la donne. Si des animaux pâtures ... la foret ne se développe pas par l'opération du saint esprit meme dans une zone favorable. De meme si la pression des herbivores est forte la foret régresse, la prairie aussi d'ailleurs.

Au delà de ca tout un tas de climat du globe ne sont pas favorable aux arbustes, ce qui donne de la savane, des prairie boréales etc.

---

Les Mustang sauvages aux USA https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2020-03-24/aux-etats-unis-les-mustangs-sont-devenus-une-menace-pour-lenvironnement-et-leconomie-db8e7f38-4d97-4377-a12d-20c417c26cfb

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