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Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?


Alexis

Messages recommandés

Le 04/10/2019 à 09:04, Alexis a dit :

Voici un essai concernant Greta Thunberg - la personne, le message et la haine

 

(remerciements à @Shorr kan pour l'image :smile:)

Une photo où elle sourit (ou en tout cas ne tire pas la gueule), je n'en avais encore jamais vu.

Comme je l'ai déjà dit, le fond de son discours est censé. Maintenant,  il reste à savoir qui est derrière elle (quels lobbys) et dans quels buts réels ? 

Modifié par Kiriyama
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Le 06/10/2019 à 18:25, prof.566 a dit :

Marrant, ca me rappelle une idée de roman de SF que j'avais eue ado. Constatant "l'échec" de l'homme, une organisation écologiste avait créé un biotope fermé ultra sélectif afin d'accélérer son remplacemnt par une autre d=créature intelligente et des rats en étaient sortis, mais bcp plus intelligents et concurrents des survivants...

iZsN2sA.jpg

Il y a 12 heures, Kiriyama a dit :

Comme je l'ai déjà dit, le fond de son discours est censé. Maintenant,  il reste à savoir qui est derrière elle (quels lobbys) et dans quels buts réels ? 

Le sinistre et dangereux lobby des gens qui veulent moins de pollution. Quelle horreur !

Jdbr9CX.jpg

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Il y a 14 heures, Kiriyama a dit :

Une photo où elle sourit (ou en tout cas ne tire pas la gueule), je n'en avais encore jamais vu.

Comme je l'ai déjà dit, le fond de son discours est censé. Maintenant,  il reste à savoir qui est derrière elle (quels lobbys) et dans quels buts réels ? 

https://www.liberation.fr/checknews/2019/03/07/l-activiste-pour-le-climat-greta-thunberg-est-elle-instrumentalisee-par-le-capitalisme-vert_1711516?xtor=rss-450

https://reporterre.net/Le-capitalisme-vert-utilise-Greta-Thunberg

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On 9/26/2019 at 11:16 AM, WizardOfLinn said:

J'avais lu que Bill Gates (fortune estimée à 100 G$) ne laisserait quasiment rien à ses enfants. Quelque chose comme 1 M$ chacun : pas tout à fait négligeable, mais pas non plus suffisant pour une vie de rentier.
Il y a quelques autres milliardaires aux USA qui suivent cette voie. 

C'est 10 million de dollars ... enfin c'est ce qu'il raconte ... a priori y a une structure financière conçu pour accompagner les enfants dans leur vie notamment financer leurs formation etc. En gros les financer largement jusqu’à ce qu'ils soient autonome.

10 million de dollars au USA ca fait pas beaucoup ...

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Je ne sais pas trop ou placer cela. Un désastre industriel impactant directement la vie quotidienne de habitants de l'Ile de France a eu lieu dans un site Seveso le 3 juillet a été passé aux oubliettes alors que l'on déchire un feu d'usine en Normandie. Bref, surveille t'on et fait on respecter les règles de sécurité des infrastructures de notre pays :wacko:  :

https://blog.mondediplo.net/omerta-sur-une-catastrophe-industrielle-majeure

En plein été, une installation stratégique de la plus grande station d’épuration des eaux usées d’Europe est totalement détruite par le feu à trente kilomètres de la capitale. Il faudra entre trois et cinq ans pour la reconstruire, au prix, dans l’intervalle, d’une pollution gravissime de la Seine. Ce site n’a cessé d’enregistrer des sinistres de plus en plus graves depuis plusieurs années. Sa gestion est entachée par des dévoiements sans précédent en matière de marchés publics. Un désastre absolu, qui ne suscite qu’une inquiétante indifférence.

Le 3 juillet dernier, un incendie spectaculaire se déclenche sur le site classé « Seveso seuil haut », c’est-à-dire faisant l’objet d’une surveillance particulière en raison de la toxicité des produits qu’il abrite, au sein de l’usine « Seine Aval » (SAV) du Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP) implantée dans la plaine d’Achères, dans les Yvelines (1).

S’étendant sur 600 hectares, la gigantesque station d’épuration, à l’intérieur de laquelle on ne se déplace qu’en voiture ou en camion, est lovée dans une boucle de la Seine, à cheval sur les villes de Saint-Germain-en-Laye, Maisons-Laffitte et Achères. Elle traite 60 % des eaux usées de 9 millions de Franciliens, ce qui fait d’elle la plus grande station d’épuration d’Europe.

C’est un bâtiment de 6 000 m2 servant à la « clarifloculation » des eaux usées (procédé d’élimination des particules en suspension, notamment des phosphates (2)), abritant plusieurs cuves de chlorure ferrique, substance toxique et hautement corrosive, qui a pris feu. L’unité se situe au début de la filière de traitement des eaux usées, et abrite une myriade de colonnes en plastique, dans lesquelles circule le chlorure ferrique. Un énorme panache de fumée noire se dégage aussitôt, visible à plusieurs kilomètres à la ronde.

En l’espace de quelques mois, c’est le quatrième incident grave, incendie ou explosion, sur ce même site. C'est le onzième accident sur le site de SAV depuis le 10 avril 2017… Et que l’usine avait fait l’objet de quatre mises en demeure du préfet des Yvelines en 2018 pour non conformité à la réglementation, notamment pour le manque de contrôle des tuyauteries et soudures du site.

À 19 heures le sinistre n’était toujours pas maîtrisé par les sapeurs-pompiers du service départemental d’incendie et de secours (SDIS) 78, qui avaient dépêché sur place plusieurs dizaines de véhicules et au moins 70 soldats du feu. À 18 heures 45, d’autres camions et d’autres sapeurs-pompiers continuaient d’arriver sur le site. « Nous avons dû procéder à une alimentation en Seine avec un bateau pompe. Nous avons également utilisé des motos pompes remorquables dans les rétentions des eaux usées », expliquait le lieutenant-colonel Christophe Betinelli, commandant des opérations de secours.

Ce que l’honorable lieutenant-colonel ne pouvait évidemment pas déplorer publiquement, c’est que les conduites alimentant les poteaux d’incendie — sur lesquels les pompiers branchent leurs lances — passaient… sous le bâtiment qui a brûlé. Les poteaux étaient donc inutilisables. « Inconcevable », confiera un pompier présent sur place. Il faudra attendre quatre jours pour que le sinistre soit totalement maîtrisé, après la venue de la gigantesque échelle déjà utilisée pour venir à bout de l’incendie de Notre-Dame de Paris.

 

Modifié par collectionneur
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Il y a 9 heures, kotai a dit :

J'ai toujours pas compris en quoi cela détruira la biosphère de la terre?

J'ai compris que cela modifierait les climats de telle sorte que la bande tropical serait plus large?

On ne pourra jamais détruire la vie dans son ensemble. Et bien après notre passage, à une échelle de temps géologique, la vie prendra le dessus, sous une forme différente en rapport à aujourd'hui.

La biosphère globale de la terre est attaquée de plusieurs façon.

La faune "intéressante", composée de grands animaux sauvages disparaît, pour plusieurs raisons: Soit ils sont chassés pour la ressource qu'ils représente (viande, peau, fourrure, graisse, cornes), soit ils disparaissent par ce que les espaces sauvages diminuent drastiquement (déforestation, agriculture, artificialisation des sols), soit parce que des espèces nécessaire à leur survie disparaît (une espèce ne vie jamais par elle-même, elle est introduite dans un ensemble qui, s'il est touché, l'affecte). En gros, si les insectes disparaissent, les oiseaux s'en nourrissant aussi. Si on retire un élément de la chaîne de prédation, c'est l'ensemble qui est touché. la pollution est également un des facteurs.

La faune "oubliée", faisant partie des dégâts collatéraux, est en corrélation. Lorsqu'on considère que la MOITIE de la superficie de l'hexagone est couverte par des terres agricole, et que près des 2/3 de cette surface fait l'objet d'agriculture intensive dans laquelle la vie du sol à littéralement disparue, il est assez facile de comprendre l'impact sur la destruction de l'environnement. La somme des petits animaux qui peuples nos sols, mais aussi bactéries, champignon, sont l'aliment de base pour toute une biosphère. Donc on a, en gros, pour ce SEUL facteur, 30% de la masse des êtres vivant de base qui disparaît. 

Tout cela, sans parler des conséquences d'un réchauffement accéléré. qui va forcer l'environnement à s'adapter plus vite qu'il ne l'a jamais fait. Ce qui veut dire la destruction d'espèces végétales à l'endroit où elles se situent avant même que de nouvelles n'arrivent. Car le changement ne passant pas d'une étape 1 à l'étape 2, mais par plusieurs étapes, les espèces intermédiaires ne peuvent non plus trouver le temps de s'adapter. C'est là tout le drame de ce que nous faisons subir à la terre.

La terre, comprendre notre maison. Nous sommes en train de rendre inhabitable pour nous et toutes les espèces qui sont nos colocataires un environnement qui a mis des dizaines de milliers d'années avant de trouver un point d'équilibre qui évolue avec le temps.

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L'escroquerie du développement durable ... entropie ... capital naturel etc.

A écouter et réécouter ... toujours ultra intéressant sur France Culture.

https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/les-promesses-du-developpement-34-une-emergence-verte

Quote

Les promesses du développement (3/4)

Une émergence verte

Les récents feux en Amazonie posent à nouveaux frais la question de la gestion des ressources naturelles dans les pays en développement. Peut-on concilier un développement économique avec une gestion écologique des ressources naturelles ?

---

Ne pas hésiter a ecouter les deux premier épisode de la téhmatique "Les promesses de développement"

  1. https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/les-promesses-du-developpement-14-le-temps-des-pionniers
  2. https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/les-promesses-du-developpement-24-le-tabou-protectionniste
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On 9/27/2019 at 11:07 AM, bubzy said:

C'est pas jouasse...

Dans l'article que j'avais fait sur l'effondrement de notre société, j'ai pris pleins de points (Economique et énergétique), mais j'ai soigneusement évité la question de l'écosystème. Hyper angoissant, et surtout... On ne maîtrise absolument pas les effets.

On a la possibilité d'inverser quelques trucs bien important. Si on mets autant d'énergie dans la mise en place de production locale de nourriture via des petites fermes qui tournent en agro écologie, que ne l'ont fait les politiques de la PAC à tout remembrer, on pourrait y faire quelque chose. j'y vois plein d'avantages:

-Trouver du boulot pour une bonne partie de la population

- diminuer le bilan carbone dû au transport de l’approvisionnement alimentaire

- diminuer le besoin en mécanisation (bilan carbone - encore)

-diminuer le besoin en intrants autre que le pétrole (produits phytosanitaires, bilan carbone - et pollution -)

- Augmenter la résilience en approvisionnement alimentaire et donc la sécurité

- Au niveau écologique, recréer des éco-systèmes complets (arbres, haies, insectes, animaux, etc.)

- Captation de carbone, amélioration des sols

- Amélioration de la rétention d'eau, augmentation de la capacité de régénération des nappes phréatiques, diminution des coulées de boues, et des inondations

- Amélioration du climat local. Alors là faut que je creuse, mais si on remplace des énormes étendues de champs de blé à des niveaux de surface équivalent à celles de régions, par une quantité de petites fermes qui font pousser de la biomasse diverse avec plusieurs milliards d'arbres, l'évaporation pourrait changer localement la teneur en nuages, et donc en pluie, c'est une boucle de rétroaction positive... positive.

Et pour les inconvénients... J'en cherche.

Si tu appliques tout cela tu solutionnes  1/3 max du problème : donc ça a beau être majeur c'est pas gagné. Pour l'agro écologie manuelle, autant pour les maraîchers c'est possible par contre faut oublier pour les grandes cultures (céréales, maïs, pommes de terre) : là faute de machine faudra un vrai retour en arrière sociétal. Au demeurant même sans retour au travail manuel de masse on a des solutions (culture sans labours, semi direct, cf https://www.verdeterreprod.fr/ - excellents sur youtube - ou toujours https://www.4p1000.org/fr)

 

Qui plus est, si on ne stabilise pas vite le taux de CO2 alors on va vers du semi désertique en France  (voir désertique tout court) : dans ce contexte là même l'agro écologie j'ai comme un doute. Je crois plus à des cultures en intérieur, mais peu probable que ça soit applicable à l'échelle voulue...

On 9/27/2019 at 10:57 PM, Mistigun said:

empêcher 200 millions de migrants climatiques d'entrer en Europe, ou pour aller piquer de l'eau/terres arables/minerais/ressources énergétiques à tel ou tel voisin ou pays plus lointain (en l'écrivant ça paraît encore plus stupide x) )

avec du +4°C la France serait un désert sous un axe Paris/Strasbourg : le migrant climatique ce serait certainement toi et moi.

D'ailleurs combien de gens vont quitter le Doubs ou la Creuse d'ici peu du fait des sécheresses de 2018 et 2019 respectivement ? Ca a déjà commencé... et faut pas croire qu'on sera un îlot éternel d'eau et de nourriture, les tendances vont plutôt dans un autre sens... 

On 9/29/2019 at 11:42 PM, Benoitleg said:

Si la chose se confirme, l'humanité a beaucoup, beaucoup de chance, un bol de cocu monumental, si j'ose dire....

Il y a des prévisions de minimum solaire en vue pour 2050, de type "minimum de Maunder", souvent corrélé avec une péjoration climatique,  par exemple le "Petit Age glaciaire" pour celui de Maunder. Avec une "méga" éruption en prime, on pourrait peut-être observer 2° d'élévation des températures sur les prochaines décennies.

Le prochain cycle solaire sera au plus bas depuis 200 ans selon la NASA

https://www.meteocontact.fr/actualite/le-prochain-cycle-solaire-sera-au-plus-bas-depuis-200-ans-selon-la-nasa-62072

 

Yup, je concours... encore faut il saisir l'occasion et que d'ici là on ne soit pas déjà "trop haut" en hausse.

On 9/30/2019 at 2:18 AM, kotai said:

Euh la température ne monte que de quelques degrés, je pense pas que la terre soit inhabitable...

 

L'écart de température entre l'ère glaciaire et les périodes inter glaciaires (nous avant la révolution industrielle) est de 4°C. Ni l'un ni l'autre ne sont invivables, mais c'est pas la même chose. L'écart entre les périodes inter glaciaires et les périodes "terre chaude" est de 3 à 10°C, avec avec un niveau de la mer 130 mètres plus haut. Pas invivable non plus, loin s'en faut, les dinos ont beaucoup aimé. Par contre de là à dire que 7/8 milliards d'humains, dont nous, pouvons passer de maintenant à +7/8°C sans casse, j'ai comme un doute. Mais il est certain que la vie sur Terre s'en sortira !

D'ailleurs si on prend du recul il est plus que probable que l'humanité s'en sortira, vu nos effectifs même si le taux de survie est de 1 pour mille tout roule. On aura même sans doute appris une bonne leçon. Le souci c'est la transition entre les deux!

Bref, perso je préfère qu'on arrête d'augmenter le % de gaz à effets de serre dans l'atmosphère... 

 

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il y a 2 minutes, ippa a dit :

Si tu appliques tout cela tu solutionnes  1/3 max du problème : donc ça a beau être majeur c'est pas gagné.

Tout dépend de ce que tu entends par "problème":

SI le problème est l'effondrement de l'organisation actuelle de nos sociétés (industriel, économique, politique), la solution que j'expose ne réglera pas ce problème.

Si le problème est l'extinction massive des espèces, la solution que j'expose ne réglera pas ce problème.

Si le problème est le réchauffement climatique, la solution que j'expose ne réglera pas ce problème.

Au mieux ce que je propose permet d'atténuer certains effets, et de proposer une organisation de la vie future plus résiliente à la façon dont nous avons de nous nourir aujourd'hui. Nous serions moins dépendant en eau, en pétrole, en mécanique. Moins, pas "plus du tout".

il y a 2 minutes, ippa a dit :

Pour l'agro écologie manuelle, autant pour les maraîchers c'est possible par contre faut oublier pour les grandes cultures (céréales, maïs, pommes de terre) :

Les grands champs en monoculture de céréales seront de toute façon abandonnés. Sans produit phytosanitaire et mécanisation intensive, impossible de maintenir ce genre d'agriculture. Mais il ne faut pas oublier que la majorité des céréales que nous produisons ne nous est pas destiné à nous humains directement, mais au bétail. Du coup nous aurons besoin d'une quantité bien moindre. La mécanisation low-tech est possible, le retour des hommes dans les champs aussi, le mix avec plusieurs types de céréales sur des plus petits champs possible, etc.

il y a 2 minutes, ippa a dit :

là faute de machine faudra un vrai retour en arrière sociétal.

Perso quand je vois la quantité de bétail qui sort du RER ou du métro à la défense tous les jours, et des gens qui courrent ou font des activités sportives improductives entre midi et deux (genre courir juste pour se dépenser), on pourrra leur proposer des activités ludiques du genre... Ramasser des patates. :) C'est carricatural, mais ce que je veux dire, c'est que je ne vois pas où est le retour en arrière au niveau sociétal. A moins de refaire des gens des esclaves d'autres personnes, on peut tout à fait cultiver sa liberté tout en cultivant ses champs.

il y a 2 minutes, ippa a dit :

Au demeurant même sans retour au travail manuel de masse on a des solutions (culture sans labours, semi direct, cf https://www.verdeterreprod.fr/ - excellents sur youtube - ou toujours https://www.4p1000.org/fr)

Qui plus est, si on ne stabilise pas vite le taux de CO2 alors on va vers du semi désertique en France  (voir désertique tout court) : dans ce contexte là même l'agro écologie j'ai comme un doute. Je crois plus à des cultures en intérieur, mais peu probable que ça soit applicable à l'échelle voulue...

Désertique... J'y crois pas trop quand même. J'ai pas trouvé de projection aussi alarmistes. On va passer d'une ressource en eau quasi illimité à limitée (actuellement le cas), voir en stress hydrique dans certaines parties du pays. Mais aujourd'hui le fait que des villes en corrèze se sont faites alimenter par des camions citerne provient plus d'une absence de gestion de la ressource dans un pays qui se pensait à l'abri que d'un problème purement de manque. Mais je me trompe peut-être. Des sources en fonction des scénarios du GIEC à proposer ?

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SI le problème est l'effondrement de l'organisation actuelle de nos sociétés (industriel, économique, politique), la solution que j'expose ne réglera pas ce problème.

Si le problème est l'extinction massive des espèces, la solution que j'expose ne réglera pas ce problème.

Si le problème est le réchauffement climatique, la solution que j'expose ne réglera pas ce problème.

Ca fait beaucoup de si, et tous suivis d'hypothèses... (enfin sauf le 3)

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il y a 6 minutes, prof.566 a dit :

Ca fait beaucoup de si, et tous suivis d'hypothèses... (enfin sauf le 3)

Eh oui. Beaucoup de "si", car quand on parle de problème dans le thème de l'effondrement, ou même d'effondrement, beaucoup utilisent le meme mot sans parler de la même chose. Il convenait donc de clarifier le contexte de mon intervention

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https://theconversation.com/retour-sur-la-polemique-autour-du-prix-nobel-deconomie-a-william-nordhaus-104891 (12 novembre 2018)

L'an dernier, en 2018, le prix d'économie de la banque de Suède en mémoire d'Alfred Nobel a été décerné à l'économiste américain William Nordhaus pour ses travaux sur les conséquences économiques à long terme du changement climatique.

William Nordhaus est un climato-optimiste. Pour lui, le changement climatique va coûter quelques points de PIB à l'économie mondiale, et il n'y a pas lieu de s'inquiéter plus que cela. Il ne croit pas à la thèse de l'effondrement.

Dans le modèle de Nordhaus, par exemple, un réchauffement de +6°C ne détruirait que 10 % du PIB mondial.

Et l’approche que défend Nordhaus des interactions entre climat et économie participe plutôt à la relative inaction climatique observée depuis plusieurs décennies.

Ce n'est pas nouveau : il est un opposant historique du rapport Meadows, le rapport du club de Rome de 1972 aux prédictions catastrophiques.

En 1973, Nordhaus réagit au rapport du Club de Rome, commandé à des scientifiques du MIT réunis autour de Dennis Meadows et publié en 1972.

Il formule dans ce texte des critiques recevables sur le fameux modèle dynamique de prospective, scénarisant notamment des effondrements possibles au cours du XXIe siècle. Mais il place sur le même plan des critiques sur la calibration et les estimations du modèle, c’est-à-dire sur les valeurs des paramètres utilisées, et des critiques sur le choix fondamental du modèle de s’en tenir à une description dynamique des flux physiques et économiques sans favoriser a priori l’un ou l’autre.

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  • 2 weeks later...

https://reporterre.net/Pour-sauver-la-planete-l-industrie-tue-les-campagnes (30 octobre 2019)

Au nom de la transition énergétique, les campagnes s’industrialisent à grande vitesse. L’autrice de cette tribune raconte la métamorphose de la Haute-Marne, autrefois vivante et dorénavant colonisée par les éoliennes, les méthaniseurs, les plantations de biomasse…

Blandine Vue est docteur ès lettres, diplômée en sciences du langage, lauréate de la Fondation Nicolas Hulot pour ses activités pédagogiques de terrain. Elle a publié plusieurs ouvrages, dont Histoire des paysages (éd. Errance) et un roman, La Colonie (éditions L’Harmattan).

[je me demande quand même si cette autrice ne serait pas "doctrice" plutôt que "docteur"]

https://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/insektensterben-zahl-und-vielfalt-der-arten-in-deutschland-schwinden-a-1294038.html (30 octobre 2019)

En Allemagne, les prairies et les forêts abritent beaucoup moins d'insectes qu'il y a dix ans. Ceci est confirmé par de nouvelles données provenant de trois régions évaluées par des chercheurs dirigés par l'Université technique de Munich (TUM). Au moins dans les prairies, la perte d'espèces est probablement liée à l'agriculture intensive, ont écrit les scientifiques dans la revue "Nature".

Jusqu'à présent, il n'existe que peu de grandes collectes de données sur l'évolution du nombre d'insectes en Allemagne au cours des dernières décennies. Entre 2008 et 2017, l'équipe dirigée par Sebastian Seibold de la Chaire d'écologie terrestre de la TUM a régulièrement collecté des insectes et autres arthropodes tels que des arachnides et des mille-pattes sur un total de 290 sites dans trois régions d'Allemagne :

    dans le Jura Souabe dans le sud de l'Allemagne,
    dans le Hainich, une crête boisée en Thuringe, et
    dans le Brandenburg Schorfheide.

Au total, les scientifiques ont analysé les données de plus d'un million d'arthropodes appartenant à plus de 2700 espèces. Dans les prairies comme dans les forêts, la diversité des espèces étudiées a diminué d'environ un tiers au cours de la période étudiée. Leur masse totale a également diminué de 67 pour cent, surtout dans les prairies. Dans les forêts, elle a diminué d'environ 40 pour cent. Les chercheurs ont tenu compte de l'influence des conditions météorologiques fluctuantes au cours de l'évaluation.

L'association des agriculteurs allemands le voit ainsi : "L'étude nous montre que l'agriculture doit faire partie de la solution. Presque aucune autre industrie ne dépend autant que la nôtre de la pollinisation des abeilles et des insectes", explique Joachim Rukwied, président de l'association. L'une repose sur la conservation coopérative de la nature. Cette année, par exemple, les agriculteurs ont volontairement créé plus de 230 000 kilomètres de bandes de fleurs comme habitats pour les insectes en bordure des champs.

En septembre, le gouvernement fédéral a décidé d'un programme d'action pour la protection contre les insectes. Outre l'interdiction de l'herbicide controversé glyphosate à partir de 2024, il prévoit également un financement annuel supplémentaire de 100 millions d'euros pour la protection des insectes dans le paysage agricole.

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Le 31/10/2019 à 22:02, kotai a dit :

Là ou je vis je vois surtout des cafards mais pas d'abeille et pourtant c'est luxuriant!

C'est le problème quand on confond choux et patates. Faut enlever les lunettes que t'offrent une certaine perception pour comprendre autre chose.

D'une part, si les abeilles pollinises, elles ne sont pas les seuls insectes à le faire.

Ensuite, la masse végétale n'a strictement aucun rapport avec la pollinisation. Si c'est luxuriant, ça a plus à voir avec le taux d'humidité des sols que le nombre d'insectes. 

La pollinisation c'est la croissance en nombre des plantes (et de certaines, pas toutes), alors que l'abondance visible et ressentie d'une végétation est lié à d'autres conditions. 

Si je fais un parallèle, c'est comme si je relevais le paradoxe entre l'"ex"-politique de l'enfant unique en Chine alors que c'est le pays le plus peuplé du monde. "Vous me dites qu'ils font qu'un seul enfant par famille, alors qu'en fait ils sont super nombreux. Ce à quoi je te répondrais que tu confond le nombre de la population à l'instant donné qui a à voir avec un accroissement démographique antérieur, mais que si tous les Chinois arrêtaient de se reproduire aussi vite, on en verrait des effets qu'au bout de plusieurs années, le temps que le taux de mortalité fasse diminuer la population. Et comme les arbres et plantes ça peut avoir des durées de vie qui dépasse le siècle, ce que tu vois à ton niveau n'a aucun rapport.

Par contre, compte le nombre d'oiseaux et là ça sera bien différent. Car si les insectes (dont les abeilles) disparaissent, eux qui constituent une source de nourriture non négligeable pour nos amis à ailes, c'est facile d'expliquer la disparition d'une grosse partie des zozios. 

Par ailleurs, l'équilibre entre populations d'insectes étant particulièrement dégradés dans des écosystèmes où interviennent des grands champs de monocultures intensives, c'est normal de voir une utilisation toujours plus croissante de produits phytosanitaires en rapport de la production, car le service que fournis gratuitement la nature, qui se meurt, doit être compensé par ailleurs.

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