jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 25 février Share Posté(e) le 25 février Pendant ce temps, de possibles JF-17 Block III pour Bakou : "L’Azerbaïdjan va acheter des avions de combat fabriqués au Pakistan pour une valeur de 1,6 milliard de dollars" https://www.armenews.com/spip.php?page=article&id_article=113081 Info à recouper ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 25 février Share Posté(e) le 25 février objectivement les ennuis graves ont commencés pour l'Arménie quand elle a commencé à chercher à se rapprocher des occidentaux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 25 février Share Posté(e) le 25 février Il y a 3 heures, nemo a dit : objectivement les ennuis graves ont commencés pour l'Arménie quand elle a commencé à chercher à se rapprocher des occidentaux. Non, ça fait longtemps que les russes ne protègent plus vraiment les arméniens (mais continuent à les extorquer). 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 25 février Share Posté(e) le 25 février Il y a 3 heures, jojo (lo savoyârd) a dit : Pendant ce temps, de possibles JF-17 Block III pour Bakou : "L’Azerbaïdjan va acheter des avions de combat fabriqués au Pakistan pour une valeur de 1,6 milliard de dollars" https://www.armenews.com/spip.php?page=article&id_article=113081 Info à recouper ... Remplacement des Mig 29 apparemment : https://www.opex360.com/2024/02/23/lazerbaijan-a-commande-des-avions-de-combat-jf-17-thunder-au-pakistan-pour-16-milliard-de-dollars/ La livraison des pièces détachées de MIG 29 devient peut-être difficile à la suite des sanctions contre la Russie ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 26 février Share Posté(e) le 26 février Il y a 6 heures, Conan le Barbare a dit : Non, ça fait longtemps que les russes ne protègent plus vraiment les arméniens (mais continuent à les extorquer). Discutable. Quand a extorquer je vois pas trop à quoi tu fait références. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 27 février Share Posté(e) le 27 février Le 26/02/2024 à 00:14, Conan le Barbare a dit : Non, ça fait longtemps que les russes ne protègent plus vraiment les arméniens (mais continuent à les extorquer). On extorque quelques choses pas quelqu'un ? La Russie extorque quoi a l'Arménie ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 27 février Share Posté(e) le 27 février Me semble bien que la vente de Su-30 a coûté bien cher... Pour le reste, ça ne leur a pas apporté grand chose côté arménien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 28 février Share Posté(e) le 28 février (modifié) Il y a 5 heures, Ciders a dit : Me semble bien que la vente de Su-30 a coûté bien cher... Pour le reste, ça ne leur a pas apporté grand chose côté arménien. C'était sans doute un choix malheureux mais je doute qu'on ait mis le pistolet sur la tempe des arméniens pour qu'ils fassent ce choix. Modifié le 28 février par nemo 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 28 février Share Posté(e) le 28 février Il y a 8 heures, nemo a dit : C'était sans doute un choix malheureux mais je doute qu'on ait mis le pistolet sur la tempe des arméniens pour qu'ils fassent ce choix. Un problème de moins donc. Reste que l'alliance russe base + CSTO a sûrement été encore plus inefficace que l'alliance franco-britannique avec la Pologne en 1939... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 28 février Share Posté(e) le 28 février Le 25/02/2024 à 20:59, jojo (lo savoyârd) a dit : (…)https://www.armenews.com/spip.php?page=article&id_article=113081 Info à recouper ... oué Le 26/02/2024 à 00:46, Benoitleg a dit : (…)https://www.opex360.com/2024/02/23/lazerbaijan-a-commande-des-avions-de-combat-jf-17-thunder-au-pakistan-pour-16-milliard-de-dollars/ et Lagneau n’a pas recoupé. Après examen, il semble que l’unique source des uns et autres, c’est ce compte X d’un « fanboy » pakistanais: https://x.com/airopssyndicate/status/1760371986298032240?s=46&t=1s_ul27Tet4-Lu2kOJg41w Douteux… (et moi non plus j’ai pas recoupé avant de relayer sur le forum indien ) 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. fraisedesbois Posté(e) le 1 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 mars (modifié) Le 21/02/2024 à 21:53, gustave a dit : On n'entend plus personne sur ce dossier d'ailleurs. Le 25/02/2024 à 20:04, Colstudent a dit : (…) il n'y aura personne pour l'Arménie, je vois pas en quoi ça interesserait quiconque d'affaiblir l'Azerbaidjan. Les Turcs aideront à ce que ça ne dure pas deux ans Le 25/02/2024 à 20:11, nemo a dit : Entièrement d'accord . Personne ne se mobilisera pour l'Arménie pas plus nous que les russes. (…) bonjour, Han, les pleureuses hé Au contraire C’est d’ailleurs la raison du courroux à Bakou, et de la campagne de guerre informationnelle orchestrée par l’Az (cf. le post de @collectionneur p.7 de ce topic (Marianne)), ou encore Europe1 Indopacifique : l’Azerbaïdjan a mené une opération de déstabilisation lors de la visite de Sébastien Lecornu en Nouvelle-Calédonie) Sur le plan diplo, la France accuse l’Azerbaïdjan de "nettoyage ethnique" en Arménie. C’est pas neutre ! Sur le plan bilatéral: partenariat militaire et présence d’un attaché de défense à Yérévan depuis janvier 2023 Sur le plan formation, la 27e BIM a délivré des formations combat montagne aux troupes Arméniennes Et sur le plan matériels, nous assurons la livraison de: 3 radars Groundmaster 200 des missiles courte portée Mistral. (D’autres systèmes avec plus d’allonge seraient envisagés) 50 Arquus Bastion (et j’ai aussi vu passer l’hypothèse de 50 VAB MK3 sur bne-intellinews, à confirmer) des PGM Hécate, des JVN, … C’est du poulet? Et ceci (La Croix, 24/02.24; paywall): Partenariat militaire avec l’Arménie : le pari d’Emmanuel Macron dans le Caucase Après de premiers contrats signés à l’automne, Paris confirme son partenariat militaire avec Erevan avec la visite du ministre des Armées en Arménie ce vendredi 23 février. Un rapprochement voulu par l’Élysée, en rupture avec la posture de médiateur maintenue par la France dans le Caucase depuis la chute de l’Union soviétique. Il y a plus confortable qu’un Atlas pour se rendre en Arménie. Mais le symbole est là, un de plus après l’entrée la veille du résistant arménien Missak Manouchian au Panthéon @Phacochère. Jeudi soir, c’est donc à bord d’un avion de transport militaire A400M emportant dans sa soute des lunettes de vision nocturne et un cortège d’industriels de la défense que le ministre français des Armées Sébastien Lecornu a atterri à Erevan pour une visite officielle, la première de l’Histoire pour un résident de l’hôtel de Brienne. Façon d’incarner le rapprochement non moins inédit entamé ces derniers mois par la France et l’Arménie sur le terrain militaire, et qui s’est traduit vendredi 23 février par la conclusion de nouveaux contrats d’armement et accords de coopération… Citation … Pour Paris, il s’agit là de répondre à l’agressivité de l’Azerbaïdjan, qui a mené des attaques sur le territoire souverain de l’Arménie, et qui maintient le flou sur de futures ambitions de conquête sur le territoire de son voisin. Erevan accuse Bakou de se préparer à une « guerre totale », ce que l’Azerbaïdjan dément. « Des incidents survenus récemment dans la région arménienne de Syounik [ou « Zangezur »] montrent que le risque d’escalade sur le terrain reste réel », estime pour sa part Emmanuel Macron. Cette vigilance française à l’intégrité territoriale de l’Arménie est d’autant plus appréciée par Erevan que ses relations sont au plus bas avec Moscou, longtemps son principal garant de sécurité. Un tournant pour la diplomatie française Ce partenariat militaire marque un tournant pour la diplomatie française dans le Caucase. En dépit de sympathies anciennes pour l’Arménie, la France a en effet longtemps maintenu une posture de neutralité entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, engagés dans un conflit territorial depuis des décennies pour le contrôle de la région montagneuse du Haut-Karabakh. Un positionnement lié à la co-présidence française du groupe de Minsk, qui vise à faire aboutir un règlement pacifique de ce conflit. « Toute la relation bilatérale franco-arménienne a été freinée par cela, même en matière culturelle », regrette une source diplomatique arménienne. Cette position a été bousculée par la reprise des hostilités. À l’automne 2020, l’Azerbaïdjan inflige une lourde défaite à l’Arménie et reprend de larges pans du Haut-Karabakh. Mais c’est surtout la montée des attaques azerbaïdjanaises contre le territoire souverain de l’Arménie en 2022 qui alarment la France. « À partir de là, l’état-major français a compris que la situation avait changé, confirme cette même source arménienne. Et l’invasion de l’Ukraine a signé l’acte de décès du groupe de Minsk. » La plateforme perd toute raison d’être en septembre 2023, quand l’Azerbaïdjan reprend par la force le contrôle du Haut-Karabakh, poussant ses 100 000 habitants Arméniens à l’exode. S’amorce dès lors un rapprochement rapide entre la France et Erevan sur le terrain militaire. En visite en Arménie le 3 octobre, Catherine Colonna, alors ministre des affaires étrangères, annonce que Paris a « donné son accord » à la livraison de matériel militaire à l’Arménie. Dès le 23 octobre, c’est à Paris que Sébastien Lecornu annonce les premiers contrats : 50 véhicules blindés et de combat Bastion de la société Arquus, trois radars de surveillance aérienne GM-200 construits par Thalès, et des missiles antiaériens Mistral du groupe MBDA. Une célérité due aux jalons posés les mois précédents, avec notamment l’ouverture en janvier 2023 d’une mission de défense à Erevan, mais aussi des contacts préalables des industriels français de la défense avec l’Arménie, selon un cadre d’Arquus joint par La Croix. Rapprochement voulu par l’Elysée Fin novembre, l’annonce se matérialise quand paraît une photo des 24 premiers véhicules Bastion, en transit ferroviaire via la Géorgie. L’image, obtenue par des médias géorgiens, embarrasse Tbilissi, qui ne tient pas à s’aliéner l’Azerbaïdjan. « Nous avons fait comprendre à nos partenaires français qu’il ne fallait pas que cela se reproduise », confie un diplomate géorgien. Ce dernier dit par ailleurs craindre que ces livraisons de matériel militaire n’éloigne la perspective d’un règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais sous l’égide des Occidentaux, hypothèse qui a la faveur de Tbilissi. L’Azerbaïdjan n’a en effet pas traîné à faire connaître son mécontentement. « Si de nouveaux affrontements éclatent dans la région, la France sera responsable », fulmine le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev dès le 7 octobre. Depuis, les sujets de tensions se multiplient entre Paris et Bakou. Le renforcement des liens sécuritaires entre la France et l’Arménie est par ailleurs vu d’un mauvais œil par Moscou, à qui l’Arménie reproche sa passivité dans le conflit du Haut-Karabakh. À Paris, ce rapprochement voulu par l’Élysée a également suscité quelques inquiétudes au sein de la diplomatie française [gnangnangnan!], certains craignant que cette politique ne contribue à accroître les tensions dans la région. « Cette volonté vient du président. Derrière, ça suit, mais sans enthousiasme », assure un participant arménien aux discussions avec le Quai d’Orsay, selon qui la France, avec Emmanuel Macron, serait devenue « plus pro-arménienne que l’Arménie ». Un partenariat amené à durer Pour désamorcer ces craintes, Paris insiste sur l’attribut « défensif » des matériels livrés. « Il suffit qu’on ne vous attaque pas pour que ces armes ne servent pas », a déclaré Sébastien Lecornu fin octobre. « L’exécutif prend ses distances avec l’Azerbaïdjan, on ne va pas en rajouter une couche en disant que c’est du matériel offensif, décrypte Hélène Conway-Mouret, vice-présidente de la Commission Affaires étrangères et Défense au Sénat. Mais les Arméniens les utilisent comme ils le veulent. » Dans un rapport pour avis du Projet de loi de finances pour 2024, dont elle est la co-rapporteure, cette distinction offensif-défensif est d’ailleurs décrite comme « peu opérationnelle » sur le terrain. Les véhicules Bastion, par exemple, servent au transport des troupes et peuvent être utilisés à l’appui d’une hypothétique offensive. Le partenariat militaire entre l’Arménie et la France est en tout cas amené à se poursuivre. Arrivé en poste en janvier, un attaché de défense français en Arménie servira de courroie de transmission entre Paris et Erevan. Vendredi 23 février, l’Arménie a paraphé un contrat pour l’acquisition de fusils de précision avec la société française PGM. Outre les missiles antiaériens Mistral à courte-portée, la fourniture de missiles antiaériens de moyenne et longue portée est également envisageable, a fait savoir Sébastien Lecornu. Et après ? Selon une source arménienne des demandes concernant des canons Caesar auraient également été formulées par l’Arménie lors de la visite de Catherine Colonna en octobre, et à nouveau évoqués à la mi-février lors d’un entretien entre le ministre de la défense arménien et l’ambassadeur de France en Arménie. Dans leur rapport pour avis publié en novembre, les sénateurs Hélène Conway-Mouret et Hugues Saury recommandaient d’étudier dans les meilleurs délais la livraison à l’Arménie de ces puissants systèmes d’artillerie. « Rien de concret à ce stade », tempère-t-on pour l’heure au ministère de la Défense. / FIN Pour ce dernier paragraphe concernant les CAESAR, je crois que c’est compliqué pour nous, et cher pour la petite Arménie… ———————- … C’est là qu’entrent en scène nos amis Indiens. Avec des livraisons de: MArG 155-BR cad des canons de 155mm montés sur des camions 4x4 tous terrains: on parle de quoi équiper 4 ou 5 régiments de 18-20 pièces chacun. C’est celui-là: 15 systèmes sol-air Akash 4 radars de contre-batterie Swathi 90 MLRS Pinaka (aka l’Arc de Shiva, en sanskrit): de quoi équiper 15 batteries de 6 lanceurs… Et d’ailleurs, devinez qui vient tout juste d’assister à une démo du machin au polygone de Pokhran… Citation Notre CEMA! (À votre avis c’est pour nous, ou pour les Ukrainiens? @ la Modérature: vite organisons un sondage! Question subsidiaire: c’est qui qui paie pour tout ces matos? L’Arménie? Vraiment?) Attends, c’est pas fini: on me parle aussi de missiles AT Konkurs de mortiers de 80mm de munitions rôdeuses (Indiennes.J’ai pas plus de précisions) … et d’un attaché de défense Indien à Yérévan. ———————- Afin de comprendre le soutien Indien à l’Arménie, un papier (01.11.22) du respecté think tank Indien ORF. Ce coup-ci l’article est assez « rentre-dedans », j’admets. Comme ils disent: il ne reflète que l’opinion de son auteur : L’exportation indienne de PINAKA vers l’Arménie la positionne contre le Panturquisme Beaucoup de bruit a été généré dans les cercles de politique étrangère de New Delhi à propos de l'accord de gouvernement à gouvernement récemment conclu avec Erevan pour fournir aux forces armées arméniennes des lance-roquettes multi-canons PINAKA (MBRL), des munitions antichar et une large gamme de munitions. et des magasins de guerre d'une valeur de 250 millions de dollars. Cependant, l’Inde doit bien comprendre les ramifications stratégiques de la décision d’exporter, afin de façonner une politique eurasienne efficace à l’avenir. Le signal vert de New Delhi visant à exporter de l’artillerie à longue portée vers l’Arménie sous la forme de PINAKA MBRL est particulièrement important, alors que le pays est impliqué dans le conflit du Haut-Karabakh contre l’Azerbaïdjan, récemment aggravé mais vieux de plusieurs décennies. Fabriquée par des entreprises du secteur privé indien et en service dans l'armée indienne, une batterie PINAKA se compose de six lanceurs, de systèmes de chargement, d'un radar, de liens vers des systèmes en réseau et d'un poste de commandement. [1 lanceur] Capable de tirer une salve de 12 roquettes en 44 secondes, une seule batterie [6 lanceurs] peut neutraliser une région d'un kilomètre carré… Citation Arrière-plan Alors que l’Arménie est devenue le premier client international de New Delhi pour le système PINAKA développé localement, le pays a déjà importé d’autres systèmes de défense d’Inde. En 2020, par exemple, l’Inde a décroché une commande de 43 millions de dollars pour fournir à l’Arménie quatre radars de localisation d’armes Swathi. Ces systèmes peuvent suivre les projectiles d’artillerie entrants et localiser les positions des canons ennemis pour une contre-action. En outre, l’Inde a réalisé des exportations de défense record d’environ 13 000 crores INR au cours des exercices 21 et 22, le secteur privé représentant 70 % des exportations. La suppression des obstacles inutiles et l’encouragement du secteur privé augmentent la probabilité que cette tendance à la hausse des exportations s’accélère à moyen et long terme. Il serait cependant myope d’envisager les implications des exportations de défense de l’Inde vers Erevan exclusivement sous l’angle de la réalisation de l’objectif d’exportations de défense du pays de 35 000 crores INR d’ici 2025. Panturquisme et conflit du Haut-Karabakh L’objectif impérial de la Turquie d’établir un empire panturc, gouverné depuis Ankara, est perceptible dans le Caucase actuel et dans d’autres régions de l’Eurasie. L’idéologie raciste envisage un empire constitué de tous les pays et régions parlant une langue de type turc, quelle que soit la différence entre ces langues et celle parlée en Turquie et quelle que soit l’approbation des populations respectives de ces régions. Cette doctrine guidait et continue de guider la politique étrangère d’Ankara. Selon les mots de l'académicien Dimitrios Aristopoulos, « de son soutien aux Frères musulmans et de son invasion du nord de la Syrie, à son implication dans la guerre civile libyenne, en passant par les menaces de l'immigration clandestine, encore une fois, la Grèce et l'Europe, la guerre en Artsakh (Haut-Karabakh), combinés à la persécution des Kurdes, tout cela n'est rien d'autre qu'un élément de l'agenda de la doctrine panturque sur la politique expansionniste de la Turquie ». Ankara tente d’exploiter son alliance avec Bakou pour renforcer son emprise sur la région, dans le but de réintégrer l’Empire ottoman et de fusionner les nations turques d’Asie centrale dans un espace logistique homogène doté de forces armées communes. En 2020, c’est à la demande de la Turquie que l’Azerbaïdjan a attaqué la région autonome de l’Artsakh ainsi que l’Arménie proprement dite, pour relier la Turquie à l’Azerbaïdjan via la province arménienne de Syunik, également appelée région de Zangezur. Cette région relie l’Arménie à l’Iran, à l’Azerbaïdjan et au Nakhitchevan, une enclave arménienne historique désormais sous contrôle azéri. [ahem, sûr-sûr?] La Turquie a aidé à gérer cette agression en fournissant des munitions, des soldats, des terroristes de l'Etat islamique et d'autres mercenaires. Après cette invasion, les troupes azerbaïdjanaises ont continué à squatter le territoire du sud de l'Arménie malgré la négociation d'un accord de paix. L’Azerbaïdjan a de nouveau lancé l’offensive contre l’Arménie le 13 septembre 2022, et les transgressions azéries se poursuivent malgré un cessez-le-feu négocié par la Russie et apparemment entré en vigueur deux jours plus tard. L’Arménie continue de faire face seule à la menace qui pèse sur sa souveraineté, sans l’assistance militaire de qui que ce soit, à l’exception de l’Inde. Relations de l’Inde avec l’Azerbaïdjan et la Turquie Malgré les affirmations selon lesquelles l’Azerbaïdjan équilibrerait efficacement ses relations avec l’Inde et le Pakistan malgré plusieurs différences géopolitiques, la bonhomie croissante de Bakou avec Islamabad est un irritant pour New Delhi. Il n’est donc pas étonnant que l’Inde se soit abstenue d’inviter l’Azerbaïdjan au sommet des BRICS et qu’elle ait également empêché l’Inde et le Bhoutan de signer une déclaration de soutien à l’Azerbaïdjan de la part des pays du Mouvement non aligné (NAM), après l’attaque de groupes chiites radicaux. l'ambassade d'Azerbaïdjan à Londres le 4 août 2022. Le clivage croissant entre Bakou et New Delhi provient principalement des alignements diplomatiques dans les régions du Haut-Karabakh et du Cachemire, l'Inde choisissant de renforcer son soutien à l'Arménie tout en maintenant sa « position de principe » d'appel. à l'agresseur (l'Azerbaïdjan) de freiner rapidement la violence. En outre, le partenariat militaire entre l’Azerbaïdjan et le Pakistan s’est considérablement approfondi ces dernières années en termes d’exercices conjoints et de programmes éducatifs. En ce qui concerne la Turquie, le pays a critiqué l’abrogation de l’article 370 dans l’ancien État indien de Jammu-et-Cachemire, tout en soutenant ouvertement le Pakistan dans diverses enceintes ouvertes ainsi qu’aux Nations Unies. Cela contraste fortement avec le soutien d’Erevan à la position de New Delhi sur le Cachemire, considérant l’ensemble du territoire comme une partie intégrante de l’Inde. Perspectives À l'occasion de l'anniversaire de la mort de Kemal Atatürk, le 10 novembre 2016, le président turc Erdogan avait ouvertement proclamé que « la Turquie est plus grande que la Turquie » et que les « frontières physiques du pays sont différentes de celles du cœur », ces dernières incluant les « zones de Mossoul, Kirkouk, Humus (et) Skopje » parmi tant d’autres. L’Arménie chrétienne, considérée comme le berceau de la civilisation, fait obstacle aux ambitions d’Ankara, avec l’arche de Noé qui aurait reposé sur les sommets du mont Ararat dans la tradition biblique. Avec la récente exportation de matériel militaire, dont le PINAKA MBRL, vers l'Arménie, l'Inde s'est ouvertement positionnée aux côtés de l'Arménie dans le conflit du Haut-Karabakh et a par conséquent choisi de résister à l'Azerbaïdjan et à ses soutiens, notamment la Turquie et le Pakistan, ainsi qu'au pan-expansionniste d'Ankara. Ambitions turques. Par conséquent, les exportations de défense de l’Inde vers l’Arménie constituent un signal puissant adressé à Ankara pour qu’elle change de cap sur les questions de politique intérieure de New Delhi, notamment au Cachemire, compte tenu de la nouvelle volonté de New Delhi de prendre parti plutôt que de suivre l’approche des non-alignés tout en poursuivant ses intérêts à l’échelle mondiale. /FIN Les opinions exprimées ci-dessus appartiennent au(x) auteur(s)… et la trad. est de g**gle; désolé. Ou sinon, un autre article (31.08.23) du Financial express. Plus mesuré (quoique, à la relecture…), mais même « substance » que le précédent. De l’Arménie à la Grèce : la géopolitique de l’Inde perturbe la triade Turquie, Azerbaïdjan et Pakistan La décision de l’Inde de vendre des armes à l’Arménie et de renforcer son partenariat stratégique avec la Grèce est considérée comme un défi direct pour ces pays. Citation Les liens croissants de l’Inde avec l’Arménie et la Grèce sont troublants pour la Turquie, l’Azerbaïdjan et le Pakistan. Ces trois pays travaillent ensemble pour renforcer leurs capacités militaires et contrer l’influence de l’Inde au Moyen-Orient et en Asie centrale. La décision de l’Inde de vendre des armes à l’Arménie et de renforcer son partenariat stratégique avec la Grèce est considérée comme un défi direct pour ces pays. L'Arménie est un allié traditionnel de la Russie et la Grèce est membre de l'OTAN. En renforçant ses liens avec ces pays, l’Inde envoie un message fort à la triade informelle dirigée par la Turquie. Les liens croissants avec l’Arménie et la Grèce font également partie de la stratégie plus large de l’Inde visant à diversifier ses partenariats dans la région, car elle ne se contente plus de s’appuyer sur ses alliés traditionnels, comme la Russie et l’Iran. Elle cherche désormais à nouer de nouveaux partenariats avec des pays partageant ses intérêts, comme la Grèce et l’Arménie. Inde et Arménie Les relations avec l'Arménie n'ont cessé de se développer depuis que les deux pays ont établi des relations diplomatiques en 1992. En 2019, l'Inde et l'Arménie ont signé un accord de partenariat stratégique global, qui a conduit à une coopération accrue dans des domaines tels que le commerce, l'investissement, la défense et la culture. L’Inde fournit également une assistance militaire à l’Arménie, ce qui est en contradiction avec l’Azerbaïdjan. Inde et Grèce Les relations avec la Grèce se sont également développées ces dernières années. En 2020, les deux pays ont signé un accord de partenariat stratégique, qui a conduit à une coopération accrue dans des domaines tels que la défense, le commerce et l'énergie. L’Inde fournit également une assistance militaire à la Grèce, ce qui est en contradiction avec la Turquie. Les trois pays risquent d’être ébranlés par les liens croissants de l’Inde avec l’Arménie et la Grèce. L’alliance est déjà confrontée à des défis internes, la Turquie et l’Azerbaïdjan étant en désaccord sur la question de la Méditerranée orientale. La décision de l’Inde risque de mettre davantage à rude épreuve les relations au sein de l’alliance et pourrait conduire à des tensions accrues dans la région. Cependant, l’Inde ne s’oppose pas de manière agressive à ces pays. Au lieu de cela, elle adopte une approche plus subtile, tissant des liens avec eux un à un. Cette approche sera probablement plus efficace à long terme, car elle rendra plus difficile leur union contre l’Inde. L’Inde profite également du fait que l’alliance n’est pas un bloc monolithique. Il existe des divergences d’opinion au sein de l’alliance, et l’Inde exploite ces divergences à son avantage. Par exemple, l’Inde a pu nouer des liens plus étroits avec la Grèce, même si celle-ci est membre de l’OTAN, qui est un allié majeur de la Turquie. La stratégie de l’Inde consistant à établir discrètement mais régulièrement des liens avec l’Arménie, la Grèce et l’Iran est une décision judicieuse. C’est une stratégie qui devrait porter ses fruits dans les années à venir. Voici quelques points supplémentaires à considérer : Les liens croissants de l’Inde avec l’Arménie et la Grèce sont également le signe de ses intérêts stratégiques croissants dans la région méditerranéenne. La région devient de plus en plus importante pour la sécurité énergétique de l’Inde, car elle constitue une source majeure de pétrole et de gaz. L'Inde cherche également à élargir ses liens commerciaux et d'investissement avec la région. Les liens de l’Inde avec l’Arménie et la Grèce sont également un moyen de contrer l’influence croissante de la Chine dans la région. La Chine a étendu sa présence économique et militaire dans la région méditerranéenne, et l’Inde cherche à équilibrer l’influence de la Chine. Dans l’ensemble, les liens croissants de l’Inde avec l’Arménie et la Grèce constituent un développement important susceptible d’avoir un impact majeur sur la géopolitique de la région. Les liens croissants de l’Inde avec l’Arménie, la Grèce et l’Iran sont le signe de l’évolution de ses priorités géopolitiques. L’Inde ne se contente plus d’être un acteur passif dans la région. Elle cherche désormais activement à étendre son influence et sa présence à travers le monde. Cela risque de conduire à une géopolitique mouvementée dans la région dans les années à venir. Vue d'expert Partageant son point de vue avec Financial Express Online sur la prochaine visite du Premier ministre Modi en Grèce, l'ambassadeur Anil Anil Trigunayat déclare : « Il s'agit en effet d'une visite très significative du Premier ministre Narendra Modi en Grèce qui, pour une raison inexplicable, se produit après une interruption de quatre décennies après celui de Mme Gandhi en 1983. Heureusement, compte tenu du lien historique et civilisationnel, nous avons eu d'autres échanges de haut niveau, notamment avec les présidents Pranab Mukherjee et Ram Nath Kovind. Cependant, « ces dernières années, les échanges ont acquis une bonne fréquence interactive, notamment au niveau ministériel et dans les secteurs de la sécurité et de la défense. Le commerce et les investissements connaissent également une évolution positive et, avec la visite du Premier ministre, on peut s'attendre à une plus grande coopération en matière de sécurité. « De plus, la Grèce a toujours soutenu et sympathisé avec les préoccupations indiennes, à commencer par nos essais nucléaires où, malgré les sanctions occidentales, la Grèce a signé un accord de coopération en matière de défense », estime-t-il. Problème du Cachemire et terrorisme sponsorisé par Pakistan Selon lui, sur la question du Cachemire et sur le terrorisme soutenu par le Pakistan, Athènes s'est tenue aux côtés de l'Inde. La Grèce recherche également davantage d’investissements indiens et pourrait contribuer à orienter l’ALE avec l’UE. Pourquoi la Grèce est-elle importante pour l’Inde ? Selon lui, « la Grèce est une puissance méditerranéenne et elle s’intègre bien dans la stratégie et la collaboration maritime de l’Inde, des hydrocarbures à la navigation en passant par la sécurité. Cette relation offre donc une opportunité de collaboration à multiples facettes, notamment celle de contrer l’influence au vitriol de certaines puissances pas si amicales. /FIN avec g**gletrad ——————— Le 25/02/2024 à 21:01, nemo a dit : objectivement les ennuis graves ont commencés pour l'Arménie quand elle a commencé à chercher à se rapprocher des occidentaux. Ce serait pas plutôt quand les Azériens, non soumis aux sanctions de l’UE, ont commencé à acheter aux Russes du gaz ? (eurasianet, 22.11.22) L'accord sur le gaz russe conclu par l'Azerbaïdjan soulève des questions embarrassantes pour l'Europe [avec deepl] L’accord entre Bakou et Bruxelles, qui a fait couler beaucoup d'encre, devait permettre à l'Europe de se passer du gaz russe. Mais l'Azerbaïdjan est-il en train d'importer lui-même du gaz russe pour remplir ses obligations vis-à-vis de l'Europe ? L'Azerbaïdjan a commencé à importer du gaz russe dans le cadre d'un accord qui devrait permettre à Bakou de répondre à sa propre demande intérieure, mais qui soulève de sérieuses questions quant à son récent accord visant à accroître ses exportations vers l'Europe… Citation … Le producteur et exportateur de gaz russe Gazprom a annoncé le 18 novembre qu'il avait commencé à fournir du gaz à la compagnie gazière nationale azerbaïdjanaise SOCAR le 15 novembre et qu'il lui fournirait au total jusqu'à un milliard de mètres cubes jusqu'en mars 2023. Ni le ministère de l'énergie de l'Azerbaïdjan ni SOCAR n'ont répondu aux questions d'Eurasianet visant à confirmer l'accord, dont les détails restent flous. Dans une déclaration à l'agence de presse azerbaïdjanaise APA, SOCAR a indiqué qu'elle coopérait depuis longtemps avec Gazprom et que les deux entreprises "essayaient d'optimiser leurs infrastructures en organisant l'échange mutuel de flux de gaz". L'accord a été signé juste avant la période de pointe de la demande au milieu de l'hiver, alors que l'Azerbaïdjan cherchera à maintenir l'approvisionnement de ses clients nationaux tout en respectant ses engagements en matière d'exportation vers la Géorgie et la Turquie, ainsi que ses échanges commerciaux avec l'Europe, qui se sont récemment développés. Les exportations vers l'Europe via le corridor gazier méridional devaient atteindre 10 milliards de mètres cubes cette année, mais dans le cadre d'un nouveau protocole d'accord avec l'Union européenne signé en juillet, Bakou a accepté d'augmenter ses exportations à 12 milliards de mètres cubes. Cette augmentation devait aider Bruxelles à compenser la perte des livraisons de gaz russe, qui ont été réduites par Moscou en représailles aux sanctions imposées par l'UE à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Bien que l'accord ait été fortement vanté tant à Bruxelles qu'à Bakou, il n'a jamais été précisé d'où viendrait exactement le gaz supplémentaire. Les problèmes liés à l'engagement sont apparus dès septembre, lorsque le ministre azerbaïdjanais de l'énergie, Parviz Shahbazov, a annoncé que l'Azerbaïdjan n'exporterait que 11,5 milliards de mètres cubes vers l'Europe cette année, sans donner d'indication sur les raisons de la réduction de l'objectif d'exportation. On ne sait même pas d'où proviendra ce volume supplémentaire plus modeste. Une source proche du consortium propriétaire du champ gazier géant de Shah Deniz, qui fournit actuellement la totalité du gaz exporté par l'Azerbaïdjan, a confirmé à Eurasianet qu'aucun nouveau contrat d'exportation n'a été conclu et que le champ n'est actuellement contracté que pour fournir les 10 milliards de mètres cubes précédemment convenus. La nouvelle selon laquelle l'Azerbaïdjan importera du gaz de Russie cet hiver suggère que Bakou a l'intention d'utiliser le gaz russe pour approvisionner son marché intérieur afin de libérer du gaz et de lui permettre de respecter ses engagements vis-à-vis de Bruxelles. Les sanctions imposées par l'Union européenne à la Russie ne s'appliquent pas à l'Azerbaïdjan, qui reste libre d'importer autant de gaz russe qu'il le souhaite. Mais le nouvel accord va à l'encontre de l'intention politique de l'accord de juillet, qui visait spécifiquement à augmenter les volumes de gaz azerbaïdjanais acheminés vers l'Europe afin d'aider l'UE à réduire sa dépendance à l'égard du gaz russe. Implications à plus long terme Le fait qu'une partie de ces importations en provenance d'Azerbaïdjan soit facilitée par l'aide de Moscou suggère que les efforts de diversification de Bruxelles pourraient être vains, et pas seulement à court terme. Dans le cadre de l'accord signé en juillet, Bakou a également accepté de doubler les exportations via le corridor gazier méridional pour atteindre 20 milliards de mètres cubes par an d'ici 2027, soit le maximum que le réseau de gazoducs existant puisse transporter. Cette augmentation sera coûteuse et prendra du temps à se concrétiser, car elle nécessitera à la fois l'ajout de nouveaux compresseurs aux gazoducs existants et d'énormes investissements dans les champs gaziers de l'Azerbaïdjan afin de produire le gaz nécessaire. À ce jour, aucune décision d'investissement n'a été prise pour agrandir les trois gazoducs qui constituent le corridor gazier sud qui transporte le gaz azerbaïdjanais vers l'Europe, et des questions subsistent quant à l'origine des 10 milliards de mètres cubes de gaz supplémentaires par an. BP a confirmé au début de l'année que le champ gazier géant de Shah Deniz qu'elle exploite est incapable de fournir la totalité des 10 milliards de mètres cubes supplémentaires requis. L'Azerbaïdjan possède d'autres petits gisements de gaz, mais leur production ne devrait pas non plus être suffisante pour respecter l'engagement de Bakou envers Bruxelles, ce qui laisse entrevoir la possibilité de devoir s'approvisionner en gaz auprès d'autres pays de la région. Cela a ravivé les espoirs de longue date que l'Azerbaïdjan puisse faire transiter du gaz depuis son voisin de l'autre côté de la Caspienne, le Turkménistan, qui possède les sixièmes plus grandes réserves de gaz de la planète. Les relations entre Bakou et Achgabat se sont considérablement améliorées ces dernières années, aboutissant à un accord novateur d'échange de gaz à trois avec l'Iran en décembre 2021, en vertu duquel le Turkménistan s'est engagé à fournir entre 1,5 et 2 milliards de mètres cubes de gaz par an au nord-est de l'Iran et une quantité similaire de gaz serait fournie par le nord-ouest de l'Iran à l'Azerbaïdjan. Largement salué comme un exemple rare et remarquable de coopération régionale, cet accord avait été considéré comme une source possible de gaz supplémentaire à court terme pour l'Europe. Toutefois, le statut actuel de l'accord n'est pas clair. Le besoin inattendu de l'Azerbaïdjan d'importer du gaz russe fait soupçonner que cet accord pourrait avoir été compromis par la détérioration des relations entre Bakou et Téhéran. Il existe d'autres options pour acheminer le gaz turkmène vers l'Europe ; des responsables turcs ont confirmé en juillet qu'Ankara étudiait trois options pour faire transiter vers l'Europe le gaz turkmène livré par l'Azerbaïdjan via le corridor gazier méridional. L'une de ces options serait un projet soutenu par les États-Unis visant à acheminer le gaz actuellement brûlé à la torche dans certains champs pétrolifères du Turkménistan dans la mer Caspienne vers la terre ferme, d'où il pourrait être exporté. [c’est ce qu’on appelle communément une usine à gaz, nan? ] Mais en l'absence de nouvelles sur l'une ou l'autre des options possibles, il est de plus en plus probable que l'Azerbaïdjan, tout comme il s'est engagé à livrer 12 milliards de mètres cubes de gaz à l'Europe cette année, ne soit pas en mesure de tenir sa promesse de doubler ses exportations pour les porter à 20 milliards de mètres cubes d'ici 2027. /FIN avec deepl. Dites, vous croyez pas qu’en 2027 (voire même avant) les Azériens vont essayer de refourguer à l’UE du gaz Russe? En loucedé, c’est possible? Parce que perso, le tuyau sous la Caspienne pour acheminer le gaz Turkmène, s’il est réalisé (y’en a qu’osent tout), comment dire… je sens qu’il va lui arriver « une Nordstream » comme dit notre bon @Patrick. Bon, pour ceux qui ont lu jusqu’au bout : merci de votre patience Modifié le 1 mars par fraisedesbois 1 13 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 1 mars Share Posté(e) le 1 mars (modifié) Une fois de plus merci @fraisedesbois pour cette masterclass. il y a une heure, fraisedesbois a dit : Dites, vous croyez pas qu’en 2027 (voire même avant) les Azériens vont essayer de refourguer à l’UE du gaz Russe? En loucedé, c’est possible? Je pensais qu'ils le faisaient déjà. il y a une heure, fraisedesbois a dit : Parce que perso, le tuyau sous la Caspienne pour acheminer le gaz Turkmène, s’il est réalisé (y’en a qu’osent tout), comment dire… je sens qu’il va lui arriver « une Nordstream » comme dit notre bon @Patrick. Pourquoi uniquement sous la Caspienne? Il passe bien ailleurs après ça non? Comment ça il n'y a pas que du gaz russe dedans? Ah bah pas d'chance hein! il y a une heure, fraisedesbois a dit : Bon, pour ceux qui ont lu jusqu’au bout : merci de votre patience Ce fut un plaisir. Modifié le 1 mars par Patrick 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 1 mars Share Posté(e) le 1 mars 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 1 mars Share Posté(e) le 1 mars Question bête, livraison par voie aérienne ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 1 mars Share Posté(e) le 1 mars il y a 2 minutes, collectionneur a dit : Question bête, livraison par voie aérienne ? Peut-être via l'Iran ? Les deux pays s'entendent assez bien et font pas mal d'affaires ensemble. Je ne pense pas que ça gêne Téhéran de faire transiter des armes via son territoire. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 2 mars Share Posté(e) le 2 mars oui c'est trés envisageable. L'inde s'occupe de son aile Ouest, c'est évidemment mettre un caillou dans la semelle des peuples turciques. Ca devient vraiment à la mode en ce moment. Plutôt que de chatouiller l'ennemi direct, on aide les ennemis des ennemis. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 2 mars Share Posté(e) le 2 mars Il y a 7 heures, collectionneur a dit : Question bête, livraison par voie aérienne ? On voit un bateau 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 2 mars Share Posté(e) le 2 mars (modifié) Il y a 8 heures, collectionneur a dit : Question bête, livraison par voie aérienne ? Des matériels Français sont arrivés en bateau par le port de Poti (Géorgie) puis convoyage terrestre. Pour les matériels Indiens, ça passerait par l’Iran: … mais bon, les vidéos X c’est pas l’Évangile, hein. Surtout les Azériennes Modifié le 2 mars par fraisedesbois 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 2 mars Share Posté(e) le 2 mars Il y a 10 heures, ksimodo a dit : oui c'est trés envisageable. L'inde s'occupe de son aile Ouest, c'est évidemment mettre un caillou dans la semelle des peuples turciques. Ca devient vraiment à la mode en ce moment. Plutôt que de chatouiller l'ennemi direct, on aide les ennemis des ennemis. A la mode, je ne sais pas ("l'ennemi de mon ennemi est mon ami", c'est l'Ancien Testament ou la géopolitique égyptienne pour les Nuls non ?). Mais les Indiens ont maintenu de bonnes relations avec l'Iran depuis l'époque du shah. Ils ont fourni du matériel durant le conflit contre l'Irak et ils achètent des quantités respectables de pétrole. Et plus récemment, les deux pays s'étaient rapprochés pour soutenir le gouvernement afghan contre les talibans. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 2 mars Share Posté(e) le 2 mars Les indiens ont aussi de la mémoire et ne perdent pas le nord... https://www.sanskritimagazine.com/medieval-india-enslavement-hindus-arab-turkish-invaders/ 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CANDIDE Posté(e) le 2 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 2 mars (modifié) Le 02/03/2024 à 14:15, Patrick a dit : Les indiens ont aussi de la mémoire et ne perdent pas le nord... https://www.sanskritimagazine.com/medieval-india-enslavement-hindus-arab-turkish-invaders/ Incroyable, j'ignorais l'ampleur des massacres et de l'esclavagisme arabes et turques dans l'Inde médiévale. Finalement depuis le massacre d'une tribu juive par Mahomet en 624 à Médine, jusqu'à Daesh aujourd'hui, en passant par Muhammad Ghuri en Inde et Tamerlan (« l'Épée de l'Islam ») en Inde et en Asie Centrale, la signature de l'Islam ne change pas : massacres, décapitations des hommes, esclavage des femmes et des enfants. Les Ukrainiens ont connu cela aussi : L'historien anglais Alan Fischer estime qu'entre 1475 et la fin du xviie siècle plus d'un million d'esclaves furent pris lors de razzias en Pologne-Lituanie, essentiellement dans ce qui est aujourd'hui l'Ukraine, et vendus en Crimée. (source Wiki). Modifié le 3 mars par CANDIDE 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 13 mars Auteur Share Posté(e) le 13 mars https://www.newsweek.com/iran-azerbaijan-ties-second-israel-1877780 (11 mars 2024) En octobre dernier, l'Iran a signé un accord historique avec l'Azerbaïdjan pour établir une route de transit, connue sous le nom de corridor d'Aras, permettant à l'Azerbaïdjan d'accéder à sa province exclave de Nakhchivan via le territoire iranien. L'accord a été considéré comme une étape cruciale pour empêcher une option plus controversée, connue sous le nom de corridor de Zangezur, qui verrait l'Azerbaïdjan tenter de forcer un passage à travers l'Arménie rivale. Selon M. Avdaliani, le principal moteur de la réconciliation entre l'Azerbaïdjan et l'Iran est un désir mutuel de stabilité régionale, de bonne volonté géopolitique et de perspectives économiques, en particulier le projet de corridor international de transport nord-sud (INSTC) qui envisage un itinéraire ferroviaire ambitieux reliant l'Inde à la Russie, avec l'Azerbaïdjan et l'Iran au milieu, selon M. Avdaliani. "L'Iran et l'Azerbaïdjan sont désormais tous deux intéressés par un rapprochement parce que leurs échanges commerciaux augmentent, que l'exploitation du corridor international de transport nord-sud se développe et que Bakou semble avoir atténué ses ambitions d'ouvrir le corridor de Zangezur", a déclaré M. Avdaliani. S'il est réalisé, l'INSTC, d'une longueur de 4 500 milles, pourrait offrir à l'Iran et à la Russie une voie d'accès au commerce mondial à l'abri des sanctions, à un moment où les deux pays sont confrontés à des restrictions économiques croissantes imposées par Washington. M. Kazemi a qualifié le projet de corridor de Zangezur, qui traverserait l'Arménie, de "corridor turani de l'OTAN", en référence à l'idéologie pan-nationaliste du turanisme promue par l'Empire ottoman aux XIXe et XXe siècles parmi les peuples turcs, tatars et ouraliens de toute l'Eurasie. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 14 mars Share Posté(e) le 14 mars Le 01/03/2024 à 23:54, collectionneur a dit : Question bête, livraison par voie aérienne ? HALCON, un groupe de travail conjoint de HAL et CONCOR, s'est lancé dans la gestion des exportations de fret aérien d'importance stratégique vers l'Arménie. Le premier vol a été inauguré par Sh Saket Chaturvedi, PDG du complexe MiG de HAL. ——————- Commentaire sur forum indien: Je pense que le plan pour l'instant est d'affréter des transporteurs privés pour transporter des armes vers l'Arménie. Les photos montrent un Il-78 de la compagnie aérienne russe "Gelix Airline". Cet avion transporte probablement des missiles Akash AD pour l'Arménie. Nos exportations dans le domaine de la défense se chiffrent actuellement en milliards de dollars. Une fois qu'elles atteindront deux chiffres, nous pourrons obtenir des avions dédiés à cette tâche. Peut-être des avions Boeing et Airbus ex-Air India ou ex-Indigo. (merci au posteur originel) 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 20 mars Share Posté(e) le 20 mars Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elemorej Posté(e) le 20 mars Share Posté(e) le 20 mars (modifié) Information vérifiée? J'arrive pas a en trouver des échos, mais elle est toute récente donc logique. Du coup c'est partie pour un dépeçage en règle de toute la zone non? Ils vont réclamer de désenclaver chaque petit bout d'enclave non? Modifié le 20 mars par Elemorej Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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