Alexis Posté(e) le 13 octobre 2019 Share Posté(e) le 13 octobre 2019 (modifié) il y a une heure, Kelkin a dit : Amusant de voir Junker représenté comme complice... Comme lui disait une marquise qui n'était plus de la première jeunesse : « Voltaire, mon vieux complice ! » =====> Modifié le 13 octobre 2019 par Alexis Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 14 octobre 2019 Share Posté(e) le 14 octobre 2019 La vie politique britannique. Aujourd'hui à Westminster. Révélation Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 14 octobre 2019 Share Posté(e) le 14 octobre 2019 Le 13/10/2019 à 14:26, Tancrède a dit : débattable et ambigu "anti-sionisme" En quoi l'anti-sionisme est-il ambigu? Le sionisme n'est qu'une des formes du nationalisme juif qui naissent en Europe de l'Est,; en tant que forme nationale elle peut être soumise à la critique. Ce discours national est, que l'on veuille ou non, une entreprise de colonisation et de dépossession des habitants de la Palestine ottomane. Les récits pseudo historiques, le lien aux origines tient davantage du mythe religieux que de la réalité matérielle et le sentiment de culpabilité de l'occident, ne sauraient tenir lieu de justification. D'ailleurs, il existait d'autres formes de nationalisme juif comme le Bund et tout ça est très lié aux particularismes des communautés juives de l'Est. Ils ont même envisage d'adopter le Yiddish comme langue officielle du foyer national, c'est dire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DrWho Posté(e) le 14 octobre 2019 Share Posté(e) le 14 octobre 2019 Alexis,je suis intrigué par le tableau en arrière plan ! qui est le type avachi (bourré?) du tableau? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 14 octobre 2019 Share Posté(e) le 14 octobre 2019 36 minutes ago, Fusilier said: En quoi l'anti-sionisme est-il ambigu? Le sionisme n'est qu'une des formes du nationalisme juif qui naissent en Europe de l'Est,; en tant que forme nationale elle peut être soumise à la critique. Ce discours national est, que l'on veuille ou non, une entreprise de colonisation et de dépossession des habitants de la Palestine ottomane. Les récits pseudo historiques, le lien aux origines tient davantage du mythe religieux que de la réalité matérielle et le sentiment de culpabilité de l'occident, ne sauraient tenir lieu de justification. Ambigu parce que, avant tout, le sionisme est plus un spectre qu'unphénomène monolithique, allant d'un patriotisme assez planplan jusqu'à un extrêmisme absolutiste. De la même façon, l'anti-sionisme est ambigu parce que le discours antisioniste adressera ce qui l'arrange dans la vaste réalité du sionisme afin de satisfaire le besoin rhétorique/programmatique du jour et peindre l'intégralité de ceux qui se disent, de près ou de loin, à un degré ou un autre, sionistes, comme correspondant à un stéréotype ou un autre (généralement le pire possible.... Et un peu plus). Qui plus est, la majorité des sionistes te diront que la base de ce mouvement, c'est le droit, ou la volonté, des juifs d'avoir un Etat où ils sont majoritaires, soit pas exactement les mêmes prémisses que de formuler la chose comme une entreprise/intention de coloniser et déposséder les autochtones de Palestine (et soyons sérieux: avant que tout s'emballe suite à l'officialisation de 2 Etats en 48, ils n'ont pas dépossédé: ils ont payé comptant ce qu'ils acquéraient.... Si c'était abusif, faut se plaindre au vendeur et/ou à l'Etat de tutelle, ottoman ou britiche). Quote Les récits pseudo historiques, le lien aux origines tient davantage du mythe religieux que de la réalité matérielle et le sentiment de culpabilité de l'occident, ne sauraient tenir lieu de justification. A ce compte là, aucun Etat n'a le droit d'exister, parce qu'il y en a bien peu dont les habitants ont commencé à exister à l'endroit où leur pays se trouve actuellement.... Sauf à admettre, aussi emmerdant moralement que ça sonne, la validité, ou en tout cas la simple réalité du droit du vainqueur qui, en définitive, vaut pour tous les pays du monde ou presque. Des migrants qui ont acheté (= moral et légal) des terres puis obtenu la reconnaissance en tant qu'Etat (en raison d'une incompatibilité avec les locaux dans ce qui n'était pas un pays ou un Etat) se sont ensuite mis à aggrandir (et pas par l'achat légal) leurs lopins aux dépends d'un autre groupe qui aurait fait pareil s'il l'avait pu.... Difficile de voir beaucoup de légitimité métaphysique là-dedans, quelle que soit le vainqueur de l'affaire, sauf à reconnaître.... Le dit droit du vainqueur. Débectant à bien des égards, mais incontournable. Quote D'ailleurs, il existait d'autres formes de nationalisme juif comme le Bund et tout ça est très lié aux particularismes des communautés juives de l'Est. Ils ont même envisage d'adopter le Yiddish comme langue officielle du foyer national, c'est dire. Tu veux dire un truc limité aux ashkénazes, et encore, juste ceux d'Europe centrale/orientale, et interdit aux autres? C'est raciste! Je suis offensééééééééeuh! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 14 octobre 2019 Share Posté(e) le 14 octobre 2019 (modifié) On 10/13/2019 at 1:43 PM, Kiriyama said: Corbyn est en roues libres depuis pas mal de temps. Je ne sais pas à quoi tient le fait qu'il soit encore à la tête de son parti. Est-ce qu'il le tient d'une main de fer ? Ou alors ce parti ne pèse peut-être plus rien et tout le monde se fiche de ce qu'il s'y passe ? C'est le groupe Momentum (tres a gauche, similaire a Melanchon) qui le soutient. Le chef de parti est choisi par les adherents du parti et non pas le publique. Momentum sont des militants tres actifs et il n'y pas plus de place pour les centristes, on voit une chose similaire chez les Tories. Les partis se radicalisent pour apaiser ceux qui ont la plus grande gueule, par contre ils se mettent la majorite silencieuse a dos. En realite, c'est que pour gouverner il faut unir et creer un concensus ce qui implique des compromis et positions moderees afin de representer la plus grande partie de la population. Helas les compromis rationnels ne sont pas dans l'air du temps a l'age du Troll qui tweet sa rage. Je vis au RU et Corbyn n'est pas populaire du tout en dehors de Momentum, encore moins que Bojo qui a beaucoup plus de charisme. On verra s'il restera chef de Labour apres les prochaines elections, car je pense que Labour va se prendre une taule. D'ailleurs je ne suis pas convaincu que les Tories vont obtenir une majorite, on risque d'avoir un parlement encore plus fragmente, donc besoin de coalition. Mais je pense que les Tories auront plus de voies que Corbyn. Les seuls "gagnants" des prochaines elections seront le SNP et les Lib Dems, mais tres loin du nombre suffisant de pouvoir former un gouvernement, mais assez pour etre des "Kingmakers". Je ne pense pas que les Lib Dems voudront faire parti d'une coaltion avec les Tories ou Labour, la derniere fois cela leur a coute tres cher aux urnes (le duo Cameron et Clegg). A mon avis on est pas sortie de l'auberge et les prochaines elections ne vont pas resoudre le probleme avec plus de clarite, je pense qu'un 2eme referendum devra trancher une fois pour toute, par contre il va y avoir debat a propos de la question a poser sur le bulletin de vote. Fondamentalement un referndum tranchera sur une question, mais comme on parle de majorite faible, ca ne va pas resoudre les divergences au sein de la population, car quelque soit le vainqueur, l'autre moitie sera insatisfaite. A suivre... My 2 cents Modifié le 14 octobre 2019 par Lordtemplar 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 14 octobre 2019 Share Posté(e) le 14 octobre 2019 il y a 42 minutes, Tancrède a dit : Je suis offensééééééééeuh! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 14 octobre 2019 Share Posté(e) le 14 octobre 2019 il y a 39 minutes, Tancrède a dit : Qui plus est, la majorité des sionistes te diront que la base de ce mouvement, c'est le droit, ou la volonté, des juifs d'avoir un Etat où ils sont majoritaires, soit pas exactement les mêmes prémisses que de formuler la chose comme une entreprise/intention de coloniser et déposséder les autochtones de Palestine Le truc c'est que la Palestine était, justement, un endroit où les Juifs n'étaient pas majoritaire, donc la réalisation du sionisme à cet endroit ne pouvait se faire que par la colonisation et la dépossession des Palestiniens. Les premiers sionistes en était parfaitement conscients. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 14 octobre 2019 Share Posté(e) le 14 octobre 2019 Il y a 1 heure, Tancrède a dit : Tu veux dire un truc limité aux ashkénazes, et encore, juste ceux d'Europe centrale/orientale, et interdit aux autres? C'est raciste! Je suis offensééééééééeuh! Mais Tancrède... vous êtes Juif ? 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 14 octobre 2019 Share Posté(e) le 14 octobre 2019 (modifié) Il y a 2 heures, Tancrède a dit : soit pas exactement les mêmes prémisses que de formuler la chose comme une entreprise/intention de coloniser et déposséder les autochtones de Palestine (et soyons sérieux: avant que tout s'emballe suite à l'officialisation de 2 Etats en 48, ils n'ont pas dépossédé: ils ont payé comptant ce qu'ils acquéraient.... C'est un peu beaucoup hors sujet, donc je ne vais pas m'étendre. Mais, en 48 c'est environ 10 % des terres qui sont acquises. Puis si les terres ont été acquises (2) surtout après 1920 auprès de propriétaires absents (1) il n'en demeure pas moins que les métayers palestiniens, ceux qui travaillaient les terres, sont expulsés; (1) Le découpage des frontières par les puissances mandataires, ont, par exemple, séparé les propriétaires résidents à Beyrouth de leurs terres au sud de la frontière. (2) soit par le Palestine Jewish Colonization Association pour revente a des propriétaires fonciers juifs; soit par le "fonds national juif " qui finance les Kibboutz et et les formes coopératives comme les moshavim, c'est cette méthode d'achat en propriété collective qui permet une stratégie spatiale et cohérente d'occupation. Mais, l'essentiel des terres est acquis au moment de 48 et c'est par une expulsion de "gré" (fuite) ou de force (terrorisme) des populations palestiniennes, c'était une action planifiée et portait même un nom "plan dalet" ou quelque chose dans le genre. Il y a 2 heures, Tancrède a dit : A ce compte là, aucun Etat n'a le droit d'exister, parce qu'il y en a bien peu dont les habitants ont commencé à exister à l'endroit où leur pays se trouve actuellement.... J'ai un peu l'impression que tu forces l'argument. On ne va pas remonter à la migration de l'homo sapiens. Quoi qu'il en soit, les palestiniens chrétiens, par exemple, descendants des premières communautés chrétiennes, ont plus de chances de descendre des populations juives de la Palestine romaine (certains utilisent même l'araméen en liturgie) que des juifs askhénazes descendants de turcs convertis au haut moyen âge. Modifié le 14 octobre 2019 par Fusilier 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 14 octobre 2019 Share Posté(e) le 14 octobre 2019 Il y a 3 heures, DrWho a dit : Alexis,je suis intrigué par le tableau en arrière plan ! qui est le type avachi (bourré?) du tableau? Mince, je ne l'avais même pas remarqué moi ! Trop fasciné par le Boris et le Jeremy, sans doute ... Mais je n'ai pas d'idée non. Je n'en connais pas lourd en peinture britannique, même si elle trône à Westminster. il y a une heure, Ciders a dit : Mais Tancrède... vous êtes Juif ? Ecoutez ça ne fait rien, on vous garde quand même ! Il y a 3 heures, Fusilier a dit : En quoi l'anti-sionisme est-il ambigu? C'est très simple : c'est parce que Israël n'est plus un projet national. C'est un Etat qui existe. Si. Depuis 1948. Eh oui, ça ne nous rajeunit pas... Etre opposé à l'expansion coloniale de peuplement de l'Etat d'Israël dans les territoires dont il a pris le contrôle, ou à ce contrôle lui-même, ça c'est défendable bien sûr. C'est même frappé au coin du bon sens. Mais ce n'est pas de l'antisionisme, pas davantage que critiquer le contrôle français sur l'Algérie n'était de l'anti-francisme ou celui des Etats-Unis sur les Philippines de l'anti-américanisme. Critiquer non pas l'expansion d'Israël depuis 1967, mais l'existence même de cet Etat dans ses frontières internationalement reconnues, c'est cela l'antisionisme. Et ce n'est pas ambigu tu as raison : c'est parfaitement inacceptable. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 14 octobre 2019 Share Posté(e) le 14 octobre 2019 (modifié) il y a 39 minutes, Alexis a dit : C'est très simple : c'est parce que Israël n'est plus un projet national. C'est un Etat qui existe. Si. Depuis 1948. Eh oui, ça ne nous rajeunit pas... Etre opposé à l'expansion coloniale de peuplement de l'Etat d'Israël dans les territoires dont il a pris le contrôle, ou à ce contrôle lui-même, ça c'est défendable bien sûr. C'est même frappé au coin du bon sens. Mais ce n'est pas de l'antisionisme, pas davantage que critiquer le contrôle français sur l'Algérie n'était de l'anti-francisme ou celui des Etats-Unis sur les Philippines de l'anti-américanisme. Critiquer non pas l'expansion d'Israël depuis 1967, mais l'existence même de cet Etat dans ses frontières internationalement reconnues, c'est cela l'antisionisme. Et ce n'est pas ambigu tu as raison : c'est parfaitement inacceptable. Oh là, ça va nous conduire loin , ça demanderait une fil en soi. De manière liminaire, il n'est pas question ici de nier l’existence d'Israel ni de remettre en cause son existence. Une fois ceci clarifié. L'idéologie sioniste n'est pas sans lien avec les rapports qu'entretien l'Etat d'Israel avec les territoires occupés et la maîtrise de l'espace qu'il met en place via les colonies; au passage c'est une stratégie sans rupture de continuité depuis les premiers achats de terres. Dit autrement, on ne peut à la fois critiquer la colonisation post 67 et faire l'économie de la critique du sionisme, les deux étant intimement liées. NB 2 les frontières internationalement reconnues sont celles de 67 ou celles du partage de 48 ? Modifié le 14 octobre 2019 par Fusilier Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 14 octobre 2019 Share Posté(e) le 14 octobre 2019 Puisque la France est un pays qui existe déjà, pourrais-t-on donc défendre le projet d'en faire une ethnocratie réservée aux Catholiques Blancs, dont les citoyens ne satisfaisant pas à ces critères ethniques et religieux seraient relegués à une semi-citoyenneté de seconde classe, et dire que c'est de l'antifrancisme parfaitement inacceptable de critiquer un tel projet ? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 14 octobre 2019 Share Posté(e) le 14 octobre 2019 Il y a 5 heures, Alexis a dit : Mince, je ne l'avais même pas remarqué moi ! Trop fasciné par le Boris et le Jeremy, sans doute ... Mais je n'ai pas d'idée non. Je n'en connais pas lourd en peinture britannique, même si elle trône à Westminster. Ecoutez ça ne fait rien, on vous garde quand même ! C'est très simple : c'est parce que Israël n'est plus un projet national. C'est un Etat qui existe. Si. Depuis 1948. Eh oui, ça ne nous rajeunit pas... Etre opposé à l'expansion coloniale de peuplement de l'Etat d'Israël dans les territoires dont il a pris le contrôle, ou à ce contrôle lui-même, ça c'est défendable bien sûr. C'est même frappé au coin du bon sens. Mais ce n'est pas de l'antisionisme, pas davantage que critiquer le contrôle français sur l'Algérie n'était de l'anti-francisme ou celui des Etats-Unis sur les Philippines de l'anti-américanisme. Critiquer non pas l'expansion d'Israël depuis 1967, mais l'existence même de cet Etat dans ses frontières internationalement reconnues, c'est cela l'antisionisme. Et ce n'est pas ambigu tu as raison : c'est parfaitement inacceptable. Considéré que de parler d'état-juif au lieu d'un état pour les juifs est raciste est aussi inacceptable? Considérer que faire cet état de cette façon à cet endroit était une erreur avec son lot de crime contre l'humanité est inacceptable? Et considérer que la seule véritable solution maintenant que la solution à deux état a été définitivement enterré est la création d'un seul état bi-national (peut être sous une forme fédérale) avec citoyenneté pour tous est inacceptable? Parce que dans ce cas j'y suis, dans l'inacceptable. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 15 octobre 2019 Share Posté(e) le 15 octobre 2019 il y a une heure, nemo a dit : la création d'un seul état bi-national (peut être sous une forme fédérale) avec citoyenneté pour tous est inacceptable? Parce que dans ce cas j'y suis, dans l'inacceptable. Je crains que celle-ci fut la première enterrée... C'était le programme du Front Démocratique (FDLP ) et de certains groupes d’extrême gauche israéliens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 15 octobre 2019 Share Posté(e) le 15 octobre 2019 (modifié) 11 hours ago, nemo said: Considéré que de parler d'état-juif au lieu d'un état pour les juifs est raciste est aussi inacceptable? Considérer que faire cet état de cette façon à cet endroit était une erreur avec son lot de crime contre l'humanité est inacceptable? Et considérer que la seule véritable solution maintenant que la solution à deux état a été définitivement enterré est la création d'un seul état bi-national (peut être sous une forme fédérale) avec citoyenneté pour tous est inacceptable? Parce que dans ce cas j'y suis, dans l'inacceptable. Tu constateras qu'il y aura peu d'écho ou de coopération dans le monde juif, quand bien même il y a des arguments en faveur de la chose: le fait d'avoir été une minorité où qu'ils soient depuis 2000 ans a laissé une trace et un passif ne les encourageant pas à renouveler l'expérience. Il y a de l'irrationnel là-dedans, mais aussi beaucoup d'histoire et d'expériences parfaitement connues au compteur qui n'inspirent pas la plus grande confiance dans un tel projet. Surtout au Moyen Orient, et même au sein de l'Israël actuel où, même dans leur propre parlement, il y a des partis dont l'anéantissement de l'Etat d'Israël fait partie explicite du programme. La crédibilité d'une putative "solution à un Etat" n'est pas grande et n'a pas grande chance d'inspirer beaucoup de monde. Si on ajoute en plus l'expérience somme toute récente de l'Etat voisin du Liban (constitution de l'après guerre et ce en quoi elle a rapidement évolué, avec 1975 comme conséquence) en matière de système manageant des communautés ethno-religieuses "diverses".... On peut avoir des doutes. Ce qui peut procurer une re-transition vers le sujet: la tribalisation des sociétés (un fait acquis au MO, y compris en Israël) et son impact sur la possibilité même d'Etats-nations suffisamment cohésifs pour mener une politique nationale. En soi, Brexit est le test-bench majeur pour le RU, avec deux ensembles de population dont il est tout sauf sûr désormais qu'elles soient encore réunies ou réunissables par un "esprit national" (battu en brèche depuis des décennies, affadi/affaibli par la mondialisation, l'UE, le système éducatif, la "zeitgeist" individualiste/consumériste, la perte des structures sociétales traditionnelles, l'adjonction d'une forte migration....) qui n'est plus ce qu'il a été et ne semble plus nécessairement en mesure d'assurer ce socle invisible de stablité d'une communauté nationale. Je veux des points pour procurer une porte de sortie hors du HS !!!! Modifié le 15 octobre 2019 par Tancrède 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 15 octobre 2019 Share Posté(e) le 15 octobre 2019 https://www.euractiv.com/section/uk-europe/opinion/tony-blair-is-right-on-immigration-but-did-nothing-to-control-freedom-of-movement/ (1er mars 2018) Denis McShane, ancien député travailliste et ministre de l'Europe de Tony Blair, aurait-il des remords ? Theresa May a gagné un point dans les questions au premier ministre lorsqu'elle a fait remarquer à Jeremy Corbyn que s'il n'y avait pas assez de médecins et d'infirmières dans nos hôpitaux, pourquoi donc les travaillistes ne les ont-ils pas formés quand ils étaient au pouvoir ? Les agences pour l'emploi ont été créées pour offrir des travailleurs intérimaires à taux réduit, de sorte que l'UE a exigé qu'on leur donne un CDI après une période donnée. Des règles de temps de travail ont été introduites pour empêcher un retour aux semaines de 60 et 70 heures. La Cour de justice européenne vient de dire que les conducteurs Uber sont des employés et doivent être traités comme tels. Le président Macron a imposé le renforcement d'une loi clé de l'UE qui stipule que les travailleurs envoyés par leur employeur d'un pays à l'autre doivent être payés au taux de l'emploi local. Malheureusement, le gouvernement travailliste, puis le gouvernement Conservateur-Libéral-Démocrate, se sont opposés à la plupart de ces mesures ou ont retardé leur application. Gordon Brown, sous l'influence néfaste des idéologues néolibéraux du Trésor, a demandé aux députés travaillistes et aux représentants des partis qui rédigent les programmes du Parlement européen de s'opposer aux mesures fondamentales de justice sociale. L'inquiétude quant au volume et à la rapidité des arrivées de nouveaux travailleurs en provenance d'Europe était réelle. On aurait pu y remédier en repensant la manière dont le marché intérieur du travail britannique n'a pas réussi à former les citoyens locaux et a fait pencher la balance en faveur de patrons souvent peu scrupuleux et exploiteurs. Les ministres travaillistes, conservateurs et libéraux partagent la responsabilité de l'abolition de l'apprentissage efficace des métiers manuels. Cela a conduit à l'arrivée d'Irlandais et d'Européens continentaux qui ont reçu une formation adéquate en tant qu'électriciens, plombiers, charpentiers - métiers pour lesquels la Grande-Bretagne a cessé de former pendant les années Thatcher. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 15 octobre 2019 Share Posté(e) le 15 octobre 2019 Un deal possible finalement et rapidement ? Boris Johnson 'on brink of Brexit deal' after border concessions https://www.theguardian.com/politics/2019/oct/15/boris-johnson-close-to-brexit-deal-after-border-concessions? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 15 octobre 2019 Share Posté(e) le 15 octobre 2019 (modifié) Ce soir, l'humeur londonienne est optimiste : même Rees-Mog se félicite de l'accord qui aurait presque été trouvé avec l'UE en affirmant qu'il faut désormais en finir, que tout le monde est las. Accord simple : l'Irlande du Nord demeurerait dans le marché unique, la frontière s'établissant en mer du Nord. Resterait seulement à le voter au Parlement, mais là encore, l'humeur des archi-brexiteers aurait basculé ; une vivante démonstration de nécessité qui fait loi, certainement. Comment ? Vous doutez ? Voyez donc mes sources (ah non, ça c'est un article sur une robe d'actrice) mes sources, dis-je ! Edit : grillé par BPC à 10s près... sauf pour la robe. Modifié le 15 octobre 2019 par Boule75 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Carl Posté(e) le 15 octobre 2019 Share Posté(e) le 15 octobre 2019 (modifié) il y a 11 minutes, BPCs a dit : Un deal possible finalement et rapidement ? Boris Johnson 'on brink of Brexit deal' after border concessions https://www.theguardian.com/politics/2019/oct/15/boris-johnson-close-to-brexit-deal-after-border-concessions? Je lisais justement ce truc, mais je trouve pas ça super clair Il y aurait un petit vent d'optimisme, les anglais seraient peut-être enfin prêts à faire le seul truc raisonnable et logique pour brexiter proprement avec un deal, c'est à dire accepter enfin que l'irlande du nord reste plus ou moins dans l'union douanière. Mais pas officiellement il semblerait, l'irlande resterait officiellement avec le reste du RU... mais pas en pratique Peut-être que Bojo a fini par trouver assez des députés pour ne pas se faire bloquer par le DUP quand ce sera voté. Où alors Bojo a convaincu le DUP de faire semblant de croire qu'il se font pas enfumer, en lui promettant un deal suffisamment biscournu pour qu'ils puissent prétendre avoir gagné auprès de leurs électeurs. Modifié le 15 octobre 2019 par Carl Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 15 octobre 2019 Share Posté(e) le 15 octobre 2019 Je trouve la solution assez floue pour le moment en effet: Citation Under the deal being negotiated, Northern Ireland would not be part of the EU’s customs territory, but the bloc’s full customs code would have to be enforced in the Irish Sea. bon affaire à suivre, j'ai vu l'interview de Barnier l'autre jour par les journalistes du Monde. Le bonhomme est à la hauteur m'a énormément impressionné par sa hauteur de vue, le respect du mandat qui lui a été confié et ses capacités à négocier au nom des 27. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Carl Posté(e) le 15 octobre 2019 Share Posté(e) le 15 octobre 2019 (modifié) En fait, ça semble plutôt être une bidouille du genre l'irlande du nord reste avec l'UE, mais POURRAIT plus tard partir pour revenir avec le RU si ...???... les discussions actuelles portant justement sur les conditions exactes de cette possibilité. L'UE doit essayer de s'assurer que ce soit trop compliqué ou douloureux pour l'irlande du nord afin que ça ne se produire pas, la team de Bojo doit essayer de trouver une formulation et des bidouilles pour que le DUP puisse voter ça sans trop perdre la face vis-à vis de leurs électeurs. Edit : C'est plus clair sur https://www.theguardian.com/politics/2019/oct/15/michel-barnier-midnight-ultimatum-uk-what-happens-now Modifié le 15 octobre 2019 par Carl 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 16 octobre 2019 Share Posté(e) le 16 octobre 2019 Le président du Conseil européen Donald Tusk s'exprimait il y a moins d'une heure au sujet des pourparlers "nuit blanche" entre équipe EU et équipe RU qui ne sont toujours pas terminés à 16 heures Citation Théoriquement dans sept à huit heures tout devrait être clair A ce sujet, on demandait la différence entre théorie et pratique. Un plaisantin répondit : "En théorie, c'est la même chose. En pratique, non" "J'y crois... oui, j'y crois !" 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 16 octobre 2019 Share Posté(e) le 16 octobre 2019 Il y a 6 heures, Alexis a dit : Le président du Conseil européen Donald Tusk s'exprimait il y a moins d'une heure au sujet des pourparlers "nuit blanche" entre équipe EU et équipe RU qui ne sont toujours pas terminés à 16 heures A ce sujet, on demandait la différence entre théorie et pratique. Un plaisantin répondit : "En théorie, c'est la même chose. En pratique, non" Une tautologie à propos du Brexit, c'est extraordinaire voire inespéré :D Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 16 octobre 2019 Share Posté(e) le 16 octobre 2019 On ignore encore quel costume choisira Boris ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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