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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

Ce sondage n’accepte plus de nouveau vote


Messages recommandés

Il y a 2 heures, zx a dit :

Brexit : Londres traitera les Européens comme les autres immigrés

Il faudra augmenter le nombre de tentes à Calais pour y loger les financiers de la City ?

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il y a 3 minutes, Skw a dit :

Il faudra augmenter le nombre de tentes à Calais pour y loger les financiers de la City ?

Non par contre, si on rebascule la frontière côté anglais, ils vont devoir gérer les flux de migrants qu'on laissera passer en fermant les yeux.

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J'ai passé un long moment a débattre avec des Anglais pro-UE des méfaits du bréxit, les causes les conséquences. A un moment on a parlé de la ristourne anglaise, le fameux "give my money back " de Tatcher. 

Avant que le RU n'entre dans l'UE, elle avait des accords commerciaux très avantageux avec ses anciennes colonies (par exemple le mouton venant de Nouvelle Zélande). En entrant dans l'UE, ces accords devenaient caduques, et, si l'on reprend l'exemple, le RU aurait du payer plus cher pour avoir du mouton "européen", encore plus cher pour continuer à commercer avec la Nouvelle Zélande. D'où le fait que Mme Tatcher a demandé à ce qu'on lui rende les sous qu'elle n'aurait pas eu à dépenser si elle n'était pas entré dans l'Union.

Honnêtement je n'avais jamais vu la chose sous cet angle. Je ne trouve pas ce comportement très gentleman (gentlewoman ?), et cela montre bien dès le début ce qu'attendaient les Anglais de l'Europe (mais peut être que le projet européen à l'époque n'était que le marché commun... et quand bien même).

 

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Brexit : l'UE prête à proposer à Londres un accord de libre-échange renforcé

https://www.lesechos.fr/monde/europe/0302360979336-brexit-bruxelles-pret-a-proposer-a-londres-un-accord-de-libre-echange-renforce-2211353.php

Bruxelles et Londres seraient sur le point de parvenir à un accord. - Virginia Mayo/AP/SIPA

La question irlandaise, qui demeure la principale pierre d'achoppement dans la négociation pourrait également connaître des développements positifs dans les jours qui viennent.

Mieux vaut un accord de libre-échange amélioré qu'une participation diminuée au marché unique. Alors que les négociations sur le Brexit entrent dans leurs toutes dernières semaines, les lignes sont désormais en train de bouger pour atterrir progressivement vers un accord entre Londres et Bruxelles.

Tandis que Londres semble prêt à faire évoluer son offre, notamment en n'excluant plus en dernier recours une participation indéfinie à une union douanière avec l'Union européenne, c'est au tour des Européens de tendre la main au Royaume-Uni en vue d'un compromis.

« J'ai des raisons de penser que le potentiel de rapprochement entre les deux parties a augmenté ces derniers jours. Mais on ne peut pas dire si nous finirons en octobre. Sinon, nous le ferons en novembre », a même déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, dans une interview publiée samedi par le quotidien autrichien Der Standard.

30 à 40 % des attentes initiales de Theresa May

Vendredi, les ambassadeurs des Vingt-sept auprès de l'UE se sont réunis avec Michel Barnier, le négociateur en chef des Européens, pour une discussion destinée à cadrer l'offre européenne. Sans aller jusqu'à accepter l'idée d'un commerce, à terme, dépourvu de toute contrainte avec le Royaume-Uni, ils semblent s'être entendus sur l'idée de proposer à Theresa May l'accord de libre-échange le plus ambitieux que l'Union ait jamais signé. Même si, selon l'agence Bloomberg, l'offre des Européens ne contiendrait que  30 à 40 % des attentes initiales de Theresa May.

 

Pour garantir aux produits britanniques un accès privilégié au marché unique, tout en préservant l'intégrité de ce dernier, les Européens attendent toutefois du gouvernement britannique qu'il prenne des engagements nettement plus fermes afin d'éviter toute distorsion de concurrence. Londres a jusqu'à présent promis de respecter les normes des produits écoulés sur le marché européen, mais en restant vague sur les règles relatives aux procédés de fabrication (sociales ou environnementales) et moyennant un mécanisme de gouvernance qui est loin de plaire aux Européens. « Les Britanniques nous donnent des garanties, mais aucun droit de regard », déplore un proche des discussions.

Couper l'herbe sous le pied aux hard Brexiters

Présenter le futur accord sous la forme d'un accord de libre-échange super-renforcé pourrait faciliter son adoption par le parlement britannique dans les semaines qui viennent. Une telle présentation coupe en effet l'herbe sous le pied des hard Brexiters du parti conservateur, qui depuis des mois n'ont de cesse de demander la conclusion d'un accord de libre-échange avec l'UE sur le modèle de celui qu'elle a conclu avec le Canada. Cette présentation permet aussi de rehausser le résultat des négociations, en soulignant l'ambition d'un accord, non seulement sur-mesure, mais aussi plus profond et plus large que jamais.

Pour aider autant que possible Theresa May à faire accepter le projet d'accord à Londres, un scénario envisagé depuis plusieurs semaines se dessine : celui d'une déclaration sur la relation future de moins d'une dizaine de pages, qui ne rentrerait pas trop dans le détail, mais contiendrait des formulations suffisamment positives pour être admissible par la partie britannique.

Une solution à la question irlandaise

Y figurerait notamment l'idée qu'aucun droit de douane, ni aucun quota, ne devraient entraver, à l'avenir, la relation commerciale entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Tout en repoussant à plus tard la délicate question des contreparties que cela induit pour les Britanniques - en particulier, le fait que le Royaume-Uni devrait continuer de s'aligner largement sur les règles du marché unique pour ce qui concerne le commerce des marchandises.

Quant à la question irlandaise,  qui demeure la principale pierre d'achoppement dans la négociation sur le divorce, elle pourrait également connaître des développements positifs dans les jours qui viennent, en s'orientant vers le scénario mis sur la table par Michel Barnier : des contrôles réduits à leur strict minimum entre la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord, c'est-à-dire dans les domaines phytosanitaire et vétérinaire - le reste des marchandises étant contrôlées en amont ou en aval.

Un scénario qui nécessite, malgré tout, l'approbation du DUP, le parti unioniste nord-irlandais allié de Theresa May. Jusqu'à présent, ces derniers se sont montrés inflexibles sur ce sujet : ils redoutent tout mouvement qui éloignerait Belfast de la Grande-Bretagne.

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Un point de vue différent sur le Brexit, relayé dans un article d’AgoraVox : celui de « Sarah Woolley – représentante du syndicat des boulangers, des travailleurs de l’alimentation et des industries connexes et active dans la défense de l’environnement –, paru dans le Morning Star le 23 septembre 2018. Elle y témoigne de l’état d’esprit et de la combativité de la classe ouvrière britannique, comme de sa vigilance face aux contradictions du Parti Travailliste qui tient son congrès cette semaine à Liverpool. »

Quelques extraits :

« Nous avons voté pour la possibilité de reconstruire notre économie, notre industrie et nos services publics dévastés.

Ma génération et celles à venir veulent élire des politiciens qui feront pencher la balance des droits et des lois en faveur des travailleurs, des syndicats, de la production réelle et de la création de richesses. Les commissaires européens non élus, les lois et directives de l’UE, axés uniquement sur les intérêts des grandes entreprises, ne peuvent et n’ont jamais fait cela. »

« Nous avons sacrifié deux générations à un ordre du jour fixé par les banques. (...)  Le résultat ? Une industrie britannique, des services publics et des compétences qui disparaissent à une échelle jamais vue auparavant dans le monde.»

« L’Union européenne se droitise dans son Parlement fantoche (...). Des pays comme la Grèce ont été dépecés par l’UE à un degré jamais vu en temps de paix (...) »

 

« Il faut parler davantage des personnes et de leurs besoins que du commerce. Vous ne pouvez faire du commerce que si vous produisez des choses que les gens veulent acheter.

(...) Nous avons besoin d’une nouvelle éducation nationale pour former une nouvelle main d’œuvre pour des emplois hautement qualifiés, stables et productifs. C’est du nouveau compromis et de la nouvelle liberté réelle dont nous devrions parler. Le brouhaha sur le Brexit va et vient. Nous pourrons relever la tête à la fin du mois de mars et attaquer le vrai travail d’une façon nouvelle.»

 

https://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/l-ue-nous-la-quittons-en-mars-208372?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+agoravox%2FgEOF+(AgoraVox+-+le+journal+citoyen)

Modifié par TarpTent
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il y a 6 minutes, prof.566 a dit :

Si j'ai bien compris elle reproche à l'UE d'avoir appliqué une politique fortement inspirée par les anglais?

Pourquoi anglais? Je n'ai pas vu les anglais se faire du blé sur le dos de la grèce ou alors d'accepter l'immigration massive.

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il y a 4 minutes, kotai a dit :

Pourquoi anglais? Je n'ai pas vu les anglais ........accepter l'immigration massive.

Tu as la mémoire courte, en 2005 les anglais étaient les chantres de l'ouverture des frontières, et invitaient les polonais à rejoindre le UK (cf campagne du plombier polonais tournée en dérision par les anglais).

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il y a 39 minutes, prof.566 a dit :

Si j'ai bien compris elle reproche à l'UE d'avoir appliqué une politique fortement inspirée par les anglais?

Par les gouvernements anglais successifs, oui.

Après, on peut aussi considérer que son discours est recevable, de la même manière que l’on reproche à nos gouvernements successifs la désindustrialisation de la France.

 

(on n’est quand même pas les derniers sur ce forum à dire qu’il faut arrêter de vendre nos joyaux sous couvert de développer la collaboration européenne, n’est-ce-pas)

Modifié par TarpTent
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Si on pouvait rester dans le sujet et éviter les diatribes politiques ca devient usant franchement. 

1 hour ago, TarpTent said:

Par les gouvernements anglais successifs, oui.

Après, on peut aussi considérer que son discours est recevable, de la même manière que l’on reproche à nos gouvernements successifs la désindustrialisation de la France.

 

(on n’est quand même pas les derniers sur ce forum à dire qu’il faut arrêter de vendre nos joyaux sous couvert de développer la collaboration européenne, n’est-ce-pas)

Il me semble d'ailleurs que la France est plus prédateur que proie selon l'insee à ce niveau là.

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Il y a 2 heures, TarpTent a dit :

« Ma génération et celles à venir veulent élire des politiciens qui feront pencher la balance des droits et des lois en faveur des travailleurs, des syndicats, de la production réelle et de la création de richesses. Les commissaires européens non élus, les lois et directives de l’UE, axés uniquement sur les intérêts des grandes entreprises, ne peuvent et n’ont jamais fait cela.»

Elle se berce d'illusions la pauvre. Le Royaume Uni a toujours été un pays bâti sur l'écrasement des pauvres aux profits des riches, ça a commencé dès le 12ème siècle avec les enclosures et ça n'a jamais cessé.

Déjà qu'en France c'est dur d'avoir des dirigeants qui ne soient pas empli de mépris envers les "sans dents", les "gens qui ne sont riens", etc. malgré l'héritage progressiste de la révolution, du front populaire et de la résistance ; mais alors en Grande Bretagne où ils n'ont même pas ça, où le pouvoir de l'aristocratie, bien qu'affaibli, est resté plus fort que n'importe où ailleurs en Europe, et où les grands groupes médiatiques appartiennent tous à de riches magnats qui encouragent la montée de l'extrême droite xénophobe pour que les pauvres se battent entre eux tout en torpillant quiconque se positionne vraiment à gauche (cf. toutes les accusations d'antisémitisme à l'égard de Corbyn)... Aucune chance.

Le but du Brexit pour les Brexiteurs, ça reste de pouvoir abolir les maigres normes de protections sociales et environnementales qui sont garanties par l'Europe, avec sa cour de justice et sa cour des droits de l'homme. Alors je lui souhaite bien du courage.

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". malgré l'héritage progressiste de la révolution, du front populaire et de la résistance"

Euhh.... tu sembles mélanger le pouvoir politique et le pouvoir économique. Avec la révolution la situation réelle des ouvriers devient pire (loi Le Chapelier). Les avancées, paradoxalement, c'est vers 1880+ (loi Waldeck-Rousseau). Le Front populaire, là oui, clairement. La résistance c'est moins clair: un grand nombre de changements mais de là à dire que c'est la résistance.

"Le Royaume Uni a toujours été un pays bâti sur l'écrasement des pauvres aux profits des riches, ça a commencé dès le 12ème siècle avec les enclosures et ça n'a jamais cessé"

Remarque absurde car le pouvoir réel du bas peuple en Angleterre était bien plus fort que celui du sujet français avant la révolution. Après, je dis pas...

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Il y a 4 heures, Kelkin a dit :

Elle se berce d'illusions la pauvre. Le Royaume Uni a toujours été un pays bâti sur l'écrasement des pauvres aux profits des riches, ça a commencé dès le 12ème siècle avec les enclosures et ça n'a jamais cessé.

Déjà qu'en France c'est dur d'avoir des dirigeants qui ne soient pas empli de mépris envers les "sans dents", les "gens qui ne sont riens", etc. malgré l'héritage progressiste de la révolution, du front populaire et de la résistance ; mais alors en Grande Bretagne où ils n'ont même pas ça, où le pouvoir de l'aristocratie, bien qu'affaibli, est resté plus fort que n'importe où ailleurs en Europe, et où les grands groupes médiatiques appartiennent tous à de riches magnats qui encouragent la montée de l'extrême droite xénophobe pour que les pauvres se battent entre eux tout en torpillant quiconque se positionne vraiment à gauche (cf. toutes les accusations d'antisémitisme à l'égard de Corbyn)... Aucune chance.

La différence n'est pas très grande.

Très tôt en France, l'aristocratie/bourgeoisie essaie de mordre sur les communaux, avec des réactions fortes des communautés villageoises auprès des hautes autorités concernées, avec des allés et retours incessants, balle au centre, etc.,.. exemple-type de ce genre de situation archi-bordelique  :

Stratégies d'exploitation et mutations du paysage dans la vallée de la haute Deûle (Nord) : l'exemple du marais de Seclin du XIIIe au XIXe siècle

https://www.persee.fr/doc/rnord_0035-2624_1998_num_80_326_2873

On observe des réactions du même ordre en Angleterre contre l'enclosure.

La disparition partielle des biens communaux en France et en Angleterre s'effectue à la même période, aux 18/19e s., avec les physiocrates puis la loi du 10 juin 1793 côté français et l'Enclosure Act de 1773 suivi d'une flopée d' "Act" du même ordre jusque vers 1840 en GB, avec la montée de l'idée de propriété privée.

Modifié par Benoitleg
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Il y a 11 heures, cracou a dit :

Remarque absurde car le pouvoir réel du bas peuple en Angleterre était bien plus fort que celui du sujet français avant la révolution. Après, je dis pas...

Dans les faits, le pouvoir est aux aristocrates (nobles et oligarques) dans l'Angleterre du XVIIIème siècle, le peuple ne compte pour pas grand chose ... il y a certes la liberté d'expression mais elle est sous influence, mais il est que c'est indubitablement meilleur de ce qui se fait en France. Il en reste pas moins que la balance gouvernementale penché d'autant plus du coté des nobles que la Chambre des Lords avait quasiment les fonctions d'une Cour Suprême. Tandis que du coté de la Chambre des Communes ne connait que son ouverture aux peuples que vers la fin du XIXème siècle, car auparavant le modes de scrutin et les circonscriptions n'ouvrait que ces portes qu'aux oligarques et autres nobles (notamment des villes industrielles n'étaient pas représenté à la première moitié du XIX siècle). 

C'est surtout la prospérité économique d'un empire qui se construit qui donne l'illusion de stabilité sur les îles britanniques, ne pas oublier aussi l'impact de émigration vers les colonies. Il n'est donc pas anodin que le régime est remis en question justement lorsque le Royaume-Uni connait des crises économiques après les guerres napoléoniennes, et cela va perdurer jusqu'à que la Chambre des lords perdent sa primauté au début du XXème siècle.

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Citation

Il en reste pas moins que la balance gouvernementale penché d'autant plus du coté des nobles que la Chambre des Lords avait quasiment les fonctions d'une Cour Suprême. Tandis que du coté de la Chambre des Communes ne connait que son ouverture aux peuples que vers la fin du XIXème siècle, car auparavant le modes de scrutin et les circonscriptions n'ouvrait que ces portes qu'aux oligarques et autres nobles (notamment des villes industrielles n'étaient pas représenté à la première moitié du XIX siècle). 

Là c'est tout à fait vrai. Ils n'ont pas eu la rupture de lé révolution

 

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Actualités

Reuters !  Brexit: L'Ecosse doit quitter le Royaume-Uni, dit la Première ministre

https://fr.yahoo.com/news/brexit-lecosse-doit-quitter-le-royaume-uni-dit-162925059.html

 

Actualités

Brexit: L'Ecosse doit quitter le Royaume-Uni, dit la Première ministre

 La seule solution pour l'Ecosse de régler le problème du Brexit, c'est de quitter le Royaume-Uni, a déclaré mardi la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon (photo). /Photo prise le 9 octobre 2018/REUTERS/Russell Cheyne

GLASGOW, Ecosse (Reuters) - La seule solution pour l'Ecosse de régler le problème du Brexit, c'est de quitter le Royaume-Uni, a déclaré mardi la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon.

Les Ecossais se sont prononcés en faveur du maintien au sein de l'Union européenne lors du référendum britannique de juin 2016, remporté au niveau national par les partisans de la rupture avec 52% des voix.

Le "mépris" que Londres a jusqu'ici manifesté à l'égard d'Edimbourg dans les négociations sur la sortie de l'UE montre que les nations membres du Royaume-Uni ne sont pas traités équitablement, a déploré Nicola Sturgeon devant les délégués du Parti nationaliste écossais (SNP), réunis en congrès.

Dans la mesure où il lui impose de quitter l'UE contre sa volonté, "le Brexit est un problème sérieux pour l'Ecosse", a-t-elle souligné, avant d'affirmer: "La seule solution, c'est de devenir un pays indépendant."

La Première ministre a ajouté qu'elle se prononcerait sur la tenue d'un nouveau référendum d'autodétermination une fois que les conditions de sortie de l'UE auront été précisées. Lors de la dernière consultation, en septembre 2014, le "non" à l'indépendance l'a emporté avec 55,3%.

Les enquêtes d'opinion ne montrent pas de mobilisation sensible dans la population écossaise en faveur de l'indépendance.

Pour compliquer la tâche de Nicola Sturgeon, un tiers des électeurs qui ont soutenu l'indépendance ont aussi voté en faveur du divorce entre Londres et Bruxelles deux ans plus tard.

Ces électeurs ne devraient pas être enclins à soutenir l'indépendance une seconde fois si l'objectif est de ramener l'Ecosse dans le giron de l'UE, explique John Curtice, spécialiste des sondages.

"Le problème de Sturgeon est qu'il est devenu plus difficile pour elle de convaincre un tiers des électeurs écossais qui ont voté 'oui' (en 2014) et en faveur du Brexit", note-t-il.

"Cela signifie que le Brexit est devenu un sujet de division potentiel pour le mouvement nationaliste et non plus un sujet d'unification", a-t-il précisé.

Modifié par zx
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Bon, on aura quand même des conséquences négatives à gérer.

Une note confidentielle de la préfecture des "Hauts de France" alerte sur les impacts importants d'un brexit dur (plein de douanier à embaucher, les zones d'attente des camions et touristes et migrants, etc)

https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/09/29/hard-brexit-le-prefet-des-hauts-de-france-tire-le-signal-d-alarme_5362083_823448.html

 

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Brexit - France-Angleterre : duel de bons mots

Alors que le Royaume-Uni largue les amarres, florilège des meilleures citations échangées depuis toujours depuis les deux rives de la Manche. Drôle, juste, cruel.

https://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/brexit-france-angleterre-duel-de-bons-mots-14-10-2018-2262840_1897.php#xtor=CS3-190

« L'Anglais respecte la loi et repousse ou méprise l'autorité. Le Français, au contraire, respecte l'autorité et méprise la loi. »

« Et il se mit à rire de son côté comme rient les Anglais, c'est-à-dire du bout des dents », écrivait Alexandre Dumas père dans Le Comte de Monte-Cristo. Des dents qui mordent et qui déchirent, l'air de rien, comme cet humour froid dont les auteurs britanniques ont le génie et qui, à l'heure du Brexit et des pénibles ultimes négociations entre Michel Barnier et Dominic Raab, le négociateur britannique, nous incite à reprendre les meilleurs bons mots commis sur ce couple franco-anglais, pires amis et meilleurs ennemis à travers les siècles.

« Non seulement l'Angleterre, mais tout Anglais est une île », pensait Novalis, écrivain, poète et philosophe allemand. Une île qui reprend le large avec ses particularismes, son folklore. « Il faut être anglais pour inventer le rugby. Qui d'autre aurait pu penser à un ballon ovale ? » s'interrogeait le romancier Pierre Mac Orlan, de son vrai nom Pierre Dumarchey. « Qu'est-ce que l'Angleterre ? Une colonie française qui a mal tourné ! » tranchait, de son côté, le rugueux Georges Clemenceau. « Un Français doit toujours parler, qu'il soit au courant de ce dont il parle ou non ; un Anglais est content de ne rien dire quand il n'a rien à dire », réplique Samuel Johnson, l'un des grands auteurs britanniques du XVIIIe siècle. C'était donc déjà vrai... Pierre Daninos en rajoute : « En Angleterre, l'art de la conversation consiste à savoir se taire. » Tandis que l'incontournable Oscar Wilde raffine la sentence : « Dans la bonne société anglaise, le talent le plus utile est de savoir bâiller la bouche fermée. »

« L'Anglais respecte la loi et repousse ou méprise l'autorité. Le Français, au contraire, respecte l'autorité et méprise la loi. »

Tout sépare ces deux peuples, à commencer par les plaisirs de la table, un domaine où les Français s'attribuent l'excellence. « Si vous voulez bien manger en Angleterre, prenez trois petits déjeuners », ironisait le très francophile Somerset Maugham, qui est né et a grandi au pays des « froggies ». « Ne mettez jamais en doute le courage des Français, ce sont eux qui ont découvert que les escargots étaient comestibles », raillait, de son côté, le columnist américain Doug Larson. « Si les Anglais peuvent survivre à leur cuisine, ils peuvent survivre à tout », s'amusait à dire (l'Irlandais) George Bernard Shaw, qui voyait dans le « vin ordinaire l'eau potable des Français ».

Deux peuples aux tournures d'esprit si différentes et dont Chamfort se fait le peintre : « L'Anglais respecte la loi et repousse ou méprise l'autorité. Le Français, au contraire, respecte l'autorité et méprise la loi. » Les frères Goncourt s'en méfiaient : « L'Anglais, filou comme peuple, est honnête comme individu. Il est le contraire du Français, honnête comme peuple et filou comme individu. »

Michel Barnier se tient sur ses gardes, car il doit redouter cette observation d'Elefthérios Venizélos, considéré comme le fondateur de la Grèce moderne : « Dans toutes ses guerres, l'Angleterre gagne toujours une bataille : la dernière. »

Hugo anglophobe, Churchill francophile

Victor Hugo, saisi d'anglophobie, a eu des mots terribles pour nos voisins : « Les Anglais n'ont qu'une idée : paraître. Ils blanchissent les marches de leur perron, badigeonnent la façade de leur cottage, lavent leurs vitres, mettent des rideaux brodés à leurs fenêtres et ont des draps sales. » Heureusement, comme l'écrivait la romancière P. D. James, « nous autres, Anglais, sommes toujours prêts à pardonner à nos ennemis, ce qui nous dispense du devoir d'aimer nos amis ».

Étonnamment, dans cette querelle transmanche, le grand Winston Churchill verse du côté de Calais quand il lâche : « Le Tout-Puissant, dans son infinie sagesse, n'a pas cru bon de créer les Français à l'image des Anglais. » Du même Churchill : « L'Angleterre s'écroule dans l'ordre, la France se relève dans le désordre. » Et encore ce bon mot d'Alphonse Allais qui feint de croire que « l'Angleterre est un pays extraordinaire » : « Tandis qu'en France nous donnons à nos rues des noms de victoires – Wagram, Austerlitz... –, là-bas on leur colle des noms de défaites : Trafalgar Square, Waterloo Place. »

Quand on ne parle plus de guerre, on regarde le ciel et on laisse passer les nuages. La météo anglaise a donné lieu à quantité d'aphorismes. « Pour bien jouir de l'été en Angleterre, il faut le faire encadrer et le mettre sous verre dans un salon confortable », blaguait Horace Walpole, un homme politique et écrivain britannique du XVIIIe siècle (1717-1797). Le mot de la fin revient à Peter Ustinov : « Les Français et les Anglais sont de si bons ennemis qu'ils ne peuvent s'empêcher d'être des amis. » Et cela restera vrai, après le Brexit.

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