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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

Ce sondage n’accepte plus de nouveau vote


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Il y a 3 heures, Tancrède a dit :

En moyenne quelque chose comme 9 personnes arrêtées chaque semaine depuis un an pour "offensive messages" et autres, cad "wrongspeech" (et on parle pas d'incitations à la violence ou d'injures clairement raciales incitant à la haine), généralement lié à diverses questions sociétales qui ont l'heur d'être en vogue dans les milieux qu'il faut, et qui ont été propulsées au rang de "droits humains essentiels" via lesquels il devient possible de contraindre, de limiter ou d'interdire le discours d'autrui, parce qu'il y a toujours une façon (de plus en plus aisée) de prétexter qu'il s'agit de "haine", de "violence" ou poussant à la violence, de "déshumanisation", de "fake news"...

J'ai vu passer l'info suivante l'autre jour, et ne n'ai pas su dans quelle catégorie du droit français je pourrais classer une accusation du même type : quelqu'un qui a été mis en examen pour avoir produit une vidéo d'une maquette de la Grenfell Tower à laquelle il a mis le feu. Cela me parait rentrer dans la catégorie des oeuvres de fiction. Le principe qui permet de censurer cela m'échappe :

https://news.sky.com/story/man-charged-over-video-showing-burning-cardboard-model-of-grenfell-tower-11694524 (15 avril 2019)

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Le plus proche en droit français, ce serait, je pense, "trouble à l'ordre public".

http://www.conseil-etat.fr/Decisions-Avis-Publications/Decisions/Les-decisions-les-plus-importantes-du-Conseil-d-Etat/27-octobre-1995-Commune-de-Morsang-sur-Orge

Citation

En reconnaissant aux autorités de police municipale le pouvoir d'interdire des spectacles susceptibles de troubler les consciences parce qu'ils portent atteinte à la dignité de la personne humaine, le Conseil d'État a montré que l'ordre public ne pouvait se définir comme purement "matériel et extérieur" mais recouvrait une conception de l'homme, que les pouvoirs publics doivent faire respecter.

Ce n'est pas exactement la même chose, bien sûr, les systèmes juridiques étant complètement différents et fondés sur des bases différentes (par exemple, le système français est fondé sur des bases, tout court ; le système anglais est un pur amoncellement de jurisprudence depuis le moyen-âge) mais si j'était un procureur devant poursuivre le gugusse en question selon le droit français, c'est l'angle que je choisirait.

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L'union douanière prônée par les travaillistes ne résoudrait pas la question irlandaise :

https://www.theguardian.com/commentisfree/2019/apr/12/brexit-customs-union-labour-irish-border (12 avril 2019)

Il est évident qu'il ne suffirait pas de rester dans une union douanière pour résoudre la question de la frontière irlandaise. Pour ne prendre qu'un exemple fréquemment cité : si le Royaume-Uni reste dans l'union douanière avec le même tarif extérieur commun mais importe de la volaille chlorée des États-Unis, il doit y avoir une frontière, car l'UE n'accepte pas la commercialisation de la volaille chlorée.

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http://www.opex360.com/2019/04/18/la-royal-navy-veut-se-doter-de-sous-marins-pouvant-naviguer-sans-equipage-pendant-3-mois/

"Visiblement, et alors qu’elle vient de lancer l’initiative « Navy X » pour développer des systèmes navals de surface sans équipage, la Royal Navy n’entend pas être en reste dans ce domaine. En effet, la « Defense and Security Accelerator », une agence qui dépend du ministère britannique de la Défense [MoD], vient de publier un appel d’offres pour la mise au point d’un sous-marin sans équipage"   

FAUT DIRE qu'en MATIERE DE PILOTAGE & DECISION AUTOMATIQUE, les anglais ont montré ce dont ils sont capables collectivement, depuis 2016, un certain référendum !   Alors confiance !   TRUST !   C'est qui qui va "programmer" ce machin ? 

 

Modifié par Bechar06
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Après l'épine de l'Irlande du Nord, voilà le caillou des Malouines qui pointe ...

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Vu d'Argentine.Brexit : vers des Malouines argentines ?

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La décision du Royaume-Uni pourrait rouvrir le débat sur la souveraineté de l’archipel. Plus isolée, Londres pourrait être un adversaire à la portée de Buenos Aires.

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Les Argentins doivent être très attentifs aux prochaines actions entreprises par Londres, prévient le journal Infobae :

Avec cette puissance [le Royaume-Uni], nous avons le seul et dernier conflit sur un territoire que nous revendiquons comme le nôtre. Disputer nos droits souverains sur les Malouines contre toute l’Union Européenne, c’est très différent que de le faire contre un pays isolé.”

Infobae estime que la décision du Royaume-Uni de sortir de l’Union européenne est un “événement marquant”qui pourrait signifier une occasion pour l’Argentine. “Peut-être qu’avec leur décision, les Britanniques ont, sans le vouloir, rapproché les Malouines du continent sud-américain.” 

Citation

Une posture plus agressive de Buenos Aires

Le quotidien économique Ambito Financiero rappelle qu’un rapport des autorités de l’archipel, portant sur les territoires d’outremer et établi lors de la campagne sur le Brexit, signalait déjà que perdre le soutien de l’Union européenne pourrait pousser l’Argentine à adopter une “posture plus agressive” sur la souveraineté.

La ministre argentine des Affaires Etrangères, Susana Malcorra, a justement réaffirmé le 23 juin, les droits “imprescriptibles” du pays sur ces îles disputées.

https://www.courrierinternational.com/article/vu-dargentine-brexit-vers-des-malouines-argentines

Autres articles sur le cas des Malouines :

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La grande crainte des Malouines après le Brexit

Une sortie du Royaume-uni de l'Europe relance le débat sur la souveraineté de l'archipel.

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Les quelque 3.000 habitants des îles Malouines (Falklands, en anglais), territoire d'outre-mer britannique, ont suivi avec beaucoup d'attention le vote sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l'Union européenne. La victoire du « leave » représente pour eux une très mauvaise nouvelle, à double titre.

D'abord, parce que l'économie de l'archipel repose à plus de 70 % sur ses exportations, notamment de poisson, à destination des pays de l'Union européenne. « Si l'on restreint l'accès de nos produits au marché commun européen, cela aura des conséquences catastrophiques pour nous », avait déclaré Sukey Cameron, déléguée des Malouines à Londres, avant le vote de la semaine dernière.

Mais les habitants de l'archipel s'inquiètent surtout de voir l'Argentine, située à 400 km de leurs côtes, adopter une posture bien plus agressive concernant la souveraineté sur les îles. Buenos Aires n'a eu de cesse de revendiquer les Malouines (Malvinas, en espagnol), même après sa défaite lors de la guerre éclair de 1982 contre le Royaume-Uni. Et même après les résultats du référendum de 2013, prouvant que 98,8 % des Malouins souhaitaient rester sous le drapeau britannique.

Citation

En quittant l'Union européenne, Londres pourrait se retrouver davantage isolée dans les débats concernant la souveraineté sur l'archipel. Un risque qu'avait anticipé, le mois dernier, l'ex-ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague : « A chaque fois qu'un président argentin a lancé une nouvelle action diplomatique pour aller à l'encontre du droit à l'autodétermination des Malouins, il n'a pas été entendu dans les capitales européennes. Si le Royaume-Uni se désengage de tous les traités européens, un prochain président pourra saisir l'opportunité de se montrer plus audacieux. »La ministre argentine des Affaires étrangères semble s'incliner dans cette direction. Susana Malcorra a réaffirmé jeudi dernier les droits « imprescriptibles » de Buenos Aires sur les Malouines.

https://www.lesechos.fr/2016/06/la-grande-crainte-des-malouines-apres-le-brexit-226931

 

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Comment le Brexit menace l'économie des Malouines et les pêcheurs espagnols

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Les Malouines et leurs calamars, victimes collatérales du Brexit. Une sortie sans accord du Royaume-Uni pourrait avoir de lourdes conséquences sur l'économie de l'archipel qui repose largement sur le mollusque. Et sur la Galice en Espagne, où arrivent la quasi-totalité des exportations.

94% de la pêche exportée par ces îles britanniques de l'Atlantique sud revendiquées par Buenos Aires, essentiellement du calamar, arrive au port espagnol de Vigo (nord-ouest).

Une activité exercée par des chalutiers galiciens et leur équipage en grande partie espagnol qui représente 40% du PIB des Malouines, archipel situé à 13.000 kilomètres des côtes anglaises ayant été au coeur d'un conflit en 1982 entre la Grande-Bretagne et l'Argentine.

Ce commerce est rentable pour une raison: l'absence de droits de douane sur l'exportation de ces calamars, une situation aujourd'hui remise en question dans les eaux troubles du Brexit.

"Il est pour nous crucial de garder cette relation (avec l'UE), c'est une question de vie ou de mort pour la survie de l'économie des Malouines", assure Teslyn Barkman, responsable de la gestion des ressources naturelles et des questions relatives au Brexit pour le gouvernement des Malouines, dans un entretien téléphonique avec l'AFP.

Citation

"Si le Royaume-Uni quitte l'UE sans accord, les droits de douane sur l'exportation de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui vont de 6 à 18% selon la nature des produits, s'appliqueraient", explique pour sa part Richard Hyslop, conseiller politique du gouvernement insulaire.

- Calamars exportés en urgence -

Dans ce contexte, des navires avaient été envoyés en urgence dans les eaux malouines pour ramener vers la Galice 21.000 tonnes de calamars et éviter ainsi de potentiels droits de douane qui auraient pu se chiffrer à 4 millions d'euros en cas de Brexit survenant en catastrophe.

Impossible à gagner à la date initiale de sortie de l'UE prévue le 29 mars, cette course-contre-le-Brexit restait compliquée le 12 avril, deuxième date fixée. C'est finalement avec moins de pression que le premier des trois navires affrétés a commencé à décharger après l'annonce d'un nouveau report du Brexit jusqu'au 31 octobre.

"Nous créons des emplois, de la richesse" mais "c'est l'incertitude totale, nous ne savons pas ce qu'il pourrait arriver à la flotte espagnole" en cas de Brexit sans accord, "ce que nous demandons, c'est de pouvoir continuer à pêcher", insiste Javier Touza, président de la coopérative des armateurs de pêche du port de Vigo (Arvi), qui craint comme d'autres armateurs l'interdiction d'accès aux zones de pêche.

"Nous avons là-bas les plus gros navires de la flotte galicienne, qui appartiennent soit à des joint-ventures avec des capitaux mixtes, dont espagnols, soit à des entreprises espagnoles", poursuit M. Touza.

- 1.700 marins galiciens affectés -

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Comment le Brexit menace l'économie des Malouines et les pêcheurs espagnols

afp le 18/04/2019 à 08:58 
Mis à jour le 18/04/2019 à 08:58

 

 

Préparation de calamars congelés en provenance des Malouines dans le port de Vilagarcia de Arousa, en Espagne, le 16 avril 2019 / AFP

Les Malouines et leurs calamars, victimes collatérales du Brexit. Une sortie sans accord du Royaume-Uni pourrait avoir de lourdes conséquences sur l'économie de l'archipel qui repose largement sur le mollusque. Et sur la Galice en Espagne, où arrivent la quasi-totalité des exportations.

94% de la pêche exportée par ces îles britanniques de l'Atlantique sud revendiquées par Buenos Aires, essentiellement du calamar, arrive au port espagnol de Vigo (nord-ouest).

Une activité exercée par des chalutiers galiciens et leur équipage en grande partie espagnol qui représente 40% du PIB des Malouines, archipel situé à 13.000 kilomètres des côtes anglaises ayant été au coeur d'un conflit en 1982 entre la Grande-Bretagne et l'Argentine.

Ce commerce est rentable pour une raison: l'absence de droits de douane sur l'exportation de ces calamars, une situation aujourd'hui remise en question dans les eaux troubles du Brexit.

"Il est pour nous crucial de garder cette relation (avec l'UE), c'est une question de vie ou de mort pour la survie de l'économie des Malouines", assure Teslyn Barkman, responsable de la gestion des ressources naturelles et des questions relatives au Brexit pour le gouvernement des Malouines, dans un entretien téléphonique avec l'AFP.

Calamars congelés en provenance des Malouines dans le port de Vilagarcia de Arousa, en Espagne, le 16 avril 2019 / AFP

"Si le Royaume-Uni quitte l'UE sans accord, les droits de douane sur l'exportation de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui vont de 6 à 18% selon la nature des produits, s'appliqueraient", explique pour sa part Richard Hyslop, conseiller politique du gouvernement insulaire.

- Calamars exportés en urgence -

Dans ce contexte, des navires avaient été envoyés en urgence dans les eaux malouines pour ramener vers la Galice 21.000 tonnes de calamars et éviter ainsi de potentiels droits de douane qui auraient pu se chiffrer à 4 millions d'euros en cas de Brexit survenant en catastrophe.

Impossible à gagner à la date initiale de sortie de l'UE prévue le 29 mars, cette course-contre-le-Brexit restait compliquée le 12 avril, deuxième date fixée. C'est finalement avec moins de pression que le premier des trois navires affrétés a commencé à décharger après l'annonce d'un nouveau report du Brexit jusqu'au 31 octobre.

"Nous créons des emplois, de la richesse" mais "c'est l'incertitude totale, nous ne savons pas ce qu'il pourrait arriver à la flotte espagnole" en cas de Brexit sans accord, "ce que nous demandons, c'est de pouvoir continuer à pêcher", insiste Javier Touza, président de la coopérative des armateurs de pêche du port de Vigo (Arvi), qui craint comme d'autres armateurs l'interdiction d'accès aux zones de pêche.

"Nous avons là-bas les plus gros navires de la flotte galicienne, qui appartiennent soit à des joint-ventures avec des capitaux mixtes, dont espagnols, soit à des entreprises espagnoles", poursuit M. Touza.

- 1.700 marins galiciens affectés -

Déchargement de calamars en provenance des Malouines dans le port espagnol de Vilagarcia de Arousa, le 16 avril 2019 / AFP

Quarante-trois navires associés à Arvi, dont deux de l'entreprise de Javier Touza, sont actuellement engagés dans les eaux malouines. Vingt-quatre battent pavillon espagnol et 19 pavillon des Malouines "mais avec la majorité de l'équipage espagnol et 100% de leur cargaison qui termine au port de Vigo", souligne M. Touza.

Le gouvernement régional de Galice a chiffré à 1.700 le nombre de marins galiciens qui pourraient être affectés par un Brexit dur. Un chiffre qui prend en compte les navires présents dans les eaux des Malouines mais aussi ceux pêchant dans les eaux britanniques en Europe.

En attendant, les marins s'affairent, malgré l'incertitude. Au vu des premiers chiffres, la campagne de pêche 2019 a tout pour être une nouvelle année record après 2018 et ses 78.913 tonnes de calamars pêchés.

Des ressources considérables pour un territoire de 3.000 habitants, tourné traditionnellement vers l'élevage de moutons, ce qui explique pourquoi il a fait appel aux pêcheurs espagnols pour l'aider à les exploiter.

Arrivant congelés à Vigo, les calamars sont transformés en Espagne ou transportés directement dans toute l'Europe.

"Environ un tiers des calamars consommés sur le continent proviennent de chez nous. L'Europe veut acheter, manger et profiter de ce calamar de première qualité. C'est frustrant d'être dans cette situation d'ignorance alors que cette relation commerciale est gagnant-gagnant et a du sens", regrette Mme Barkman.

afp

https://www.la-croix.com/Economie/Comment-Brexit-menace-economie-Malouines-pecheurs-espagnols-2019-04-18-1301016507

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il y a 4 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

Après l'épine de l'Irlande du Nord, voilà le caillou des Malouines qui pointe ...

https://www.courrierinternational.com/article/vu-dargentine-brexit-vers-des-malouines-argentines

Ils sont mignons tout plein les dirigeants argentins. Cependant :

- Le référendum sur le statut des Malouines en 2013 a confirmé que 99,8% des habitants souhaitent rester britanniques. La MAE argentine peut participer tant qu'elle veut à des sessions des Nations Unies sur les "situations coloniales non résolues", ça ne change rien à la légitimité de la revendication de Buenos Aires

- Quant à la force, les Argentins ayant perdu le San Juan n'ont plus qu'un seul sous-marin de type TR 1700 relativement moderne, actuellement en rénovation. Le Royaume-Uni n'aurait besoin de l'aide d'aucun autre pays européen pour éliminer la flotte argentine toute entière : il lui suffirait d'un seul de ses SNA type Astute

La "position beaucoup plus agressive" de Buenos Aires n'a rien pour inquiéter Londres.

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il y a 27 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

Oui bien sûr ... Sauf que si tu amputes les ressources des autochtones ...

Amputer les ressources des autochtones :huh: ? Je n'ai pas l'impression que Londres se prépare à diminuer les dépenses dans l'économie des Malouines.

Et quand bien même, quelles seraient les conséquences ? Imagine tu un mouvement exigeant le rattachement à l'Argentine "oh qu'est-ce qu'ils nous traiteraient mieux:happy: ?

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il y a 4 minutes, Alexis a dit :

Je n'ai pas l'impression que Londres se prépare à diminuer les dépenses dans l'économie des Malouines.

La pêche au calamar, 40 %du PIB  des îles , vente en totalité dans l'UE et plus exactement à Vigo,  flotte de pêche pavillon espagnol ou pavillon malouin armé par des espagnols 

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Ben oui, mais ça c'est le problème plus large des territoires d'outre-mer britanniques, lesquels n'avaient rien à gagner et tout à perdre du Brexit. Rien à gagner car ils échapaient déjà à la majeure partie des réglementations européennes, puisque n'étant pas dans l'Union proprement dite. Tout à perdre parce qu'ils bénéficiaient quand même d'un statut d'association leur apportant l'ouverture du marché commun et des subventions de développement.

http://www.octassociation.org/

http://trade.ec.europa.eu/tradehelp/fr/pays-et-territoires-doutre-mer-ptom

https://ec.europa.eu/europeaid/regions/overseas-countries-and-territories-octs/oct-eu-association_en

Au niveau subventions, ça peut tenir car le RU peut prendre le relais tout seul (ce n'est pas dit qu'il le fasse, cependant). Par contre, pour ce qui est de l'accès au marché commun, forcément...

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il y a 26 minutes, Fusilier a dit :

La pêche au calamar, 40 %du PIB  des îles , vente en totalité dans l'UE et plus exactement à Vigo,  flotte de pêche pavillon espagnol ou pavillon malouin armé par des espagnols 

Eh bien c'est un argument de plus comme quoi Londres aura besoin d'un accord commercial avec l'UE - qu'il consiste à avoir des accords étroits avec le Marché unique façon Norvège ou Suisse, une "union douanière" façon Turquie, ou une autre option.

Ce n'est pas une nouveauté non plus :smile:

Et même dans le pire des cas où la pêche serait gravement touchée, j'ai quelque peu de peine à imaginer un mouvement parmi les habitants des Malouines exigeant le rattachement à l'Argentine :laugh: ... sachant que la prétention argentine à souveraineté sur les Malouines était le sujet du post d'origine.

Modifié par Alexis
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il y a 2 minutes, Alexis a dit :

Et même dans le pire des cas où la pêche serait gravement touchée, j'ai quelque peu de peine à imaginer un mouvement parmi les habitants des Malouines exigeant le rattachement à l'Argentine :laugh: ... 

Faut pas carricaturer non plus ...

Mais que les populations de l'archipel soient "prises en otage" d'un très "lointain" brexit qui leur est tout sauf compréhensible et encore moins profitable vis à vis de leur organisation socio-économique, pas sûr qu'ils apprécient plus que çà ...

Sauf à ce que le royaume prenne à son compte les concéquences directes en rapport. Ou bien oui : qu'il négocie ce cas avec l'UE (s'ils y arrivent et se mettent déjà d'accord entre-eux) ...

Mais vue qu'il (UK) n'arrive déjà pas à s'entendre en interne sur l'accord négocié de haut vol depuis + de deux ans, ajoute encore ce problème à celui de l'Irlande (ok différent, quoi que ...) Pour avoir un consensus entre UE, GVT UK et Parlement UK, bien le bonjour ... 

il y a 44 minutes, Alexis a dit :

... sachant que la prétention argentine à souveraineté sur les Malouines était le sujet du post d'origine.

Oui c'est juste ...

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Le totalitarisme britannique, suite :

https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/enfants-voles-dangleterre (15 avril 2019)

Le scandale commence en 1989 lorsque Margaret Thatcher fait voter le Children Act qui introduit la notion de "probabilité de faire du mal". Pour enlever des enfants à leur famille, une simple suspicion de maltraitance future, non avérée, suffit à enclencher une procédure à laquelle il est très difficile de se soustraire.

Ensuite la machine est encore plus infernale puisque parmi les enfants retirés, certains parfois dès leur naissance, des milliers sont confiés à des agences privées, parfois cotées en bourse, qui vont les faire adopter par des couples sans enfants. 

[Les caractères gras ne sont pas de moi, mais de la rédaction de France-Culture]

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C'est le fil général RU maintenant ? Il y a un documentaire qui est passé à la télé il n'y a pas longtemps. Sans surprise, et malheureusement, les enfants retirés à leur famille sur simple soupçon et sans enquête ne peuvent pas être retirés des agences ou familles d'accueil même en cas de mauvais traitements avérés.

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Il y a 3 heures, Alexis a dit :

Ils sont mignons tout plein les dirigeants argentins. Cependant :

- Le référendum sur le statut des Malouines en 2013 a confirmé que 99,8% des habitants souhaitent rester britanniques. La MAE argentine peut participer tant qu'elle veut à des sessions des Nations Unies sur les "situations coloniales non résolues", ça ne change rien à la légitimité de la revendication de Buenos Aires

- Quant à la force, les Argentins ayant perdu le San Juan n'ont plus qu'un seul sous-marin de type TR 1700 relativement moderne, actuellement en rénovation. Le Royaume-Uni n'aurait besoin de l'aide d'aucun autre pays européen pour éliminer la flotte argentine toute entière : il lui suffirait d'un seul de ses SNA type Astute

La "position beaucoup plus agressive" de Buenos Aires n'a rien pour inquiéter Londres.

Ce n'est pas que la flotte argentine qui est en mauvaise posture, c'est l'ensemble de leurs forces armées, notamment l'aviation qui n'est jamais réellement remontée en puissance après la guerre de 82.
Mais, je me fais un point d'honneur de vous les remémorer, le seul vrai propriétaire des Malouines, ce n'est ni le RU, ni l'Argentine, mais ça:

Révélation

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Ce qui, déja, à une autre gueule, et en plus, permettrait de régler cette vieille querelle. Moi je dis çà, je dis rien...

Modifié par Cathax
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Il y a 2 heures, Alexis a dit :

Et même dans le pire des cas où la pêche serait gravement touchée, j'ai quelque peu de peine à imaginer un mouvement parmi les habitants des Malouines exigeant le rattachement à l'Argentine

Je ne le pense pas non plus.  C'était juste pour répondre à ta phrase.  " Je n'ai pas l'impression que Londres se prépare à diminuer les dépenses dans l'économie des Malouines" 

 

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En tout cas on a récupérer helidax  

Helidax passe sous le giron complet de DCI

helidax-inaer-dci-ppp.jpg

On apprend chez Air&Cosmos que le groupe DCI a exercé son droit de préemption statutaire sur la société Helidax, en devenant le seul actionnaire. Il s'agit d'une conséquence directe... du Brexit.

 

Le Brexit - dur ? - approchant tant bien que mal, Babcock UK, leader mondial de services d’urgence par hélicoptère et de maintenance d’aéronefs, a tenté de transférer ses actions dans Hélidax à Babcock France.

Défense Conseil International (DCI) actionnaire d'Hélidax à 50%, et dont l'Etat français est l'actionnaire de référence avec 49 % du capital, a exercé son droit de préemption statutaire et a acquis la totalité des actions Hélidax.

Basée à Dax, Helidax assure depuis 2008 une partie de la formation des pilotes de l'ALAT, ainsi que de militaires étrangers, grâce à ses simulateurs et ses 36 hélicoptères Colibri EC 120.

La PME vient d'ailleurs début 2019 de remporter auprès de la DMAé un marché pour assurer la maintenance des 18 hélicoptères Fennec de l'Armée de terre, avec à la clé, 26 emplois supplémentaires, faisant passer les effectifs d'Helidax de 72 à 98 personnes.

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