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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

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https://www.eurotopics.net/fr/252419/dernire-ligne-droite-pour-les-negociations-sur-le-brexit (30 novembre 2020)

Le quotidien Die Presse (Autriche) appelle l'UE à faire des concessions sur la question de la pêche, qui n'est pas vitale selon lui, et qui fait obstacle à la conclusion d'un accord :

« Depuis de nombreuses années, et ce avant même l'adhésion du Royaume-Uni à l'UE, les pêcheurs venus du Continent avaient le droit de jeter leurs filets aux larges des côtés britanniques. Londres cherche maintenant à rétablir sa souveraineté sur les ressources halieutiques dans ses eaux territoriales. Une entreprise symbolique mais compréhensible. ... La Grande-Bretagne est désormais un Etat tiers et il convient de la traiter en tant que tel. Il résulte de tout ceci que les ex-partenaires européens ne peuvent plus continuer à revendiquer de pouvoir pêcher dans les eaux souveraines britanniques. Ils doivent en payer le prix et accepter les quotas que Londres leur concède. On ne peut plus tolérer que Paris continue de mener la charge contre Londres sur cette question subalterne.»

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il y a 38 minutes, Wallaby a dit :

https://www.eurotopics.net/fr/252419/dernire-ligne-droite-pour-les-negociations-sur-le-brexit (30 novembre 2020)

Le quotidien Die Presse (Autriche) appelle l'UE à faire des concessions sur la question de la pêche, qui n'est pas vitale selon lui, et qui fait obstacle à la conclusion d'un accord :

« Depuis de nombreuses années, et ce avant même l'adhésion du Royaume-Uni à l'UE, les pêcheurs venus du Continent avaient le droit de jeter leurs filets aux larges des côtés britanniques. Londres cherche maintenant à rétablir sa souveraineté sur les ressources halieutiques dans ses eaux territoriales. Une entreprise symbolique mais compréhensible. ... La Grande-Bretagne est désormais un Etat tiers et il convient de la traiter en tant que tel. Il résulte de tout ceci que les ex-partenaires européens ne peuvent plus continuer à revendiquer de pouvoir pêcher dans les eaux souveraines britanniques. Ils doivent en payer le prix et accepter les quotas que Londres leur concède. On ne peut plus tolérer que Paris continue de mener la charge contre Londres sur cette question subalterne.»

l'Autriche venir ajouter son grain de sel sur la pêche .... zero km2 de ZEE  ....  c''est pas magnifique ....  ! 

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La suite du psychodrame: 

Citation

Brexit : « Les conditions d'un accord ne sont pas réunies », selon Michel Barnier.

« Les conditions d'un accord ne sont pas réunies. » Les négociateurs britanniques et européens ont convenus vendredi soir de faire une «  pause  » dans les pourparlers post-Brexit après une semaine infructueuse à Londres, comptant sur le Premier ministre Boris Johnson et la présidente de la Commission Ursula von der Leyen pour débloquer la situation. «  Nous avons convenu de suspendre les discussions  », ont affirmé dans des communiqués similaires le négociateur de l'UE Michel Barnier et son homologue britannique David Frost. «  La présidente von der Leyen et le Premier ministre Johnson discuteront de l'état des lieux demain après-midi.  » Selon une source européenne, le coup de fil est programmé à 17 h 30 (16 h 30 GMT).

Les négociateurs affirment que les trois mêmes points bloquent toujours la conclusion d'un accord : l'accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques, les garanties réclamées à Londres en matière de concurrence et la manière de régler les différends dans le futur accord.(...) https://www.lepoint.fr/monde/brexit-les-conditions-d-un-accord-ne-sont-pas-reunies-selon-michel-barnier-04-12-2020-2404301_24.php 

 J'espère que Barnier n'a rien de prévu le 31 décembre, parce que j'ai l'impression que ça va s'étirer jusqu'à la toute dernière limite ...:rolleyes:

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Il y a 12 heures, Lezard-vert a dit :

l'Autriche venir ajouter son grain de sel sur la pêche .... zero km2 de ZEE  ....  c''est pas magnifique ....  ! 

Il rêves peut-être de récupéré la Slovénie.

 

D'ailleurs je suis pour la refondation de l'empire des Habsbourg.

Autriche / Hongrie / rép tchèque / Slovaquie / Slovénie.

C'est parfait !!! Un beau pays !

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il y a 54 minutes, Snapcoke a dit :

Il rêves peut-être de récupéré la Slovénie.

D'ailleurs je suis pour la refondation de l'empire des Habsbourg.

Autriche / Hongrie / rép tchèque / Slovaquie / Slovénie.

C'est parfait !!! Un beau pays !

au moins il y aurait un contre poids à la Prusse, et la France se sentirait moins seule depuis le départ de Britania...

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https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/dec/03/boris-johnson-fishing-brexit-deal-eu-britain (3 décembre 2020)

Tenez le poisson. Mais Boris Johnson a-t-il le cran de le faire ? S'il y a une chose qui ressort des négociations commerciales actuelles et finales entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne, c'est que la pêche ne peut pas devenir un facteur de rupture. C'est une industrie qui vit avec le romantisme, mais elle n'occupe que 0,02 % de la production intérieure britannique et n'emploie que 12 000 personnes, soit moins que la timide Debenhams.

Dans cette affaire, la Grande-Bretagne est dans son droit. Pour le cabillaud de la Manche, le quota britannique est de 9 % contre 84 % pour la France, et pour les autres poissons également. Ses eaux territoriales sont pillées par les flottes de pêche européennes et elle ne demande actuellement le "retour" que de 60 % de ce pillage. L'UE n'a proposé que 18 %, ce qui représente un écart considérable. Diverses passerelles ont été imaginées, comme la renégociation annuelle des quotas ou une transition progressive vers la position britannique. Aucune ne s'est avérée acceptable.

La réalité, que la Grande-Bretagne refuse d'admettre, est que Brexit n'est pas une question de rectitude mais de puissance. À Washington, le président élu Joe Biden a déclaré cette semaine qu'il n'était pas intéressé par un accord commercial urgent avec la Grande-Bretagne, mais qu'il devait plutôt se concentrer sur sa propre économie. De même, l'UE est plus préoccupée par la guérison du coronavirus que par les blessures que Johnson s'est infligées lui-même.

Le président français Macron n'a aucune envie d'aggraver ses problèmes internes en ce moment, et certainement aucun intérêt à contrarier ses pêcheurs. Il dit qu'il n'est pas prêt à conclure un accord avec la Grande-Bretagne et qu'il est heureux de discuter du commerce au début de la nouvelle année, même si l'enfer se déchaîne dans le détroit de Douvres et dans les supermarchés et les pharmacies britanniques. Les Français se frottent les mains avec jubilation devant la situation critique de Johnson.

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https://www.ouest-france.fr/europe/grande-bretagne/brexit/peche-post-brexit-le-joker-des-belges-7014067 (14 octobre 2020)

Constatant le blocage des négociations, l’ambassadeur belge auprès de l’Union européenne (UE) a joué son va-tout. Willem van de Voorde a brandi un privilège datant de 1666, qui donne droit à cinquante pêcheurs brugeois de naviguer  éternellement  dans les eaux britanniques. Ce poussiéreux traité, le « Privilegie der Visscherie », a été octroyé à Bruges par le souverain britannique Charles II afin de témoigner de sa gratitude pour l’hospitalité lors de son séjour ayant suivi la décapitation de son père et sa propre restauration sur le trône.

Si elle n’a pas forcément été prise au sérieux, la requête belge témoigne d’une pression grandissante. Désormais, tout argument, même âgé de plus de 350 ans, mérite d’être testé.

Il faut dire que les revenus de l’UE provenant de la pêche dans les eaux britanniques atteignent environ 650 millions d’euros par an et que ces eaux fournissent la moitié des prises des pêcheurs de Flandres.  Nous avons une flotte de 67 navires. Ce privilège pourrait donc être un réconfort pour de nombreux pêcheurs , a affirmé la ministre flamande de la pêche, Hilde Crevits (CD & V, chrétien-démocrate).

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/brexit-j-45-possible-no-deal-pecheurs-bretons-gardent-tete-froide-1895864.html (18 novembre 2020)

« Depuis des siècles les pêcheurs européens allaient pêcher dans ces eaux poissonneuses, explique Pierre Karleskind. Quand le Royaume-Uni a « revendiqué » ses eaux territoriales il n’y a pas eu de négociation puisque de-facto ces eaux se sont trouvées communautarisées.

Actuellement, explique l'eurodéputé, les pêcheurs britanniques exercent 55% de l’activité pêche sur les eaux britanniques et les autres européens 45%.

« Or, l’État britannique exporte 47% de sa pêche vers le marché européen […] et une grande partie se vend en criée à Boulogne car c’est là que le poisson frais se valorise le mieux: à destination du marché européen. Actuellement le pêcheur anglais pose sa caisse sur le quai d’un port français et ça part en camion sans qu’il ait à se poser de questions. Ce qui va se passer faute d’accord, c’est qu’il lui faudra franchir les étapes vétérinaires et douanières coté anglais puis le camion devra faire la queue à Douvres etc., et donc le poisson sera moins frais et perdra de sa valeur ».

La limite des eaux territoriales passera au milieu de la Manche et réduira la zone de pêche de 50%. Ils vont donc devoir se répartir les quotas tout en continuant de faire des efforts de gestion durable d'autant qu'avec le réchauffement climatique, certaines espèces migrent vers le nord de 25 km par an.

Aux yeux de ses électeurs, Boris Johnson a besoin de gagner quelque chose, il a besoin d’une victoire symbolique promise aux pêcheurs résume Pierre Karleskind: « le tout c’est de lui donner ce qui est vraiment nécessaire. Je ne crois pas que le Premier ministre anglais ait intérêt à faire durer les négociations au-delà du 1er janvier.

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Les pecheurs francais n'ont plus qu'à immatriculer leur Navires en GB :biggrin:comme la plulupart des Yacht de la Cote d'Azur.  A Sète des navires de peches ont mêmes des pavillons Lybiens pour alle pecher le thon rouge en Med pas loin des côtes du régreter colonnel disparue :dry:

Je rappel aussi que L’autorité de la concurrence définit le yacht comme un navire d’une longueur supérieure à 24 mètres et manœuvré par des équipages professionnels et subdivise les yachts en navire de moyenne plaisance (+ de 24 mètres), grande plaisance (+ de 40 mètres) et très grande plaisance (+ de 90 mètres). A noter égalment que 80 % de la flotte mondiale des yachts s’immatricule auprès des pavillons de la Red ensign, Red ensign, qui regroupe les pavillons de divers territoires britanniques offrant une réglementation douanière, fiscale et sociale avantageuse.

 

 

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Londres lâche du lest (et significativement, compte-tenue de la sensibilité du sujet) :

« Londres et Bruxelles ont annoncé, mardi 8 décembre, un accord permettant le retrait des dispositions controversées d’un projet de loi britannique revenant sur le traité de Brexit qui fâchaient l’Union européenne (UE) en pleines négociations commerciales.»

 

«A l’issue d’une réunion lundi à Bruxelles, le ministre britannique Michael Gove, chargé de la coordination de l’activité gouvernementale, et le vice-président de la Commission, Maros Sefcovic, « peuvent désormais annoncer un accord de principe sur tous les sujets, en particulier concernant le protocole sur Irlande et l’Irlande du Nord », indiquent-ils dans un communiqué commun.»

https://www.lemonde.fr/international/article/2020/12/08/londres-va-retirer-les-dispositions-controversees-de-sa-loi-remettant-en-cause-le-traite-du-brexit_6062636_3210.html


 

Il faut dire que les récentes déclarations de Biden concernant le respect obligatoire de l’Accord du Vendredi Saint ne laissaient aucune marge de manoeuvre au RU, qui se mettait en difficulté aussi bien auprès des européens que des américains avec ce projet de loi sur le marché intérieur.

 

Bref, tout n’est pas résolu mais avant la venue de B. Johnson, c’est toujours un peu d’huile dans les rouages qui a été mis.
Plus qu’à trancher la question de la pêche, véritable embrouillamini en soi.

Modifié par TarpTent
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Il y a 5 heures, TarpTent a dit :

Londres lâche du lest (et significativement, compte-tenue de la sensibilité du sujet) :

« Londres et Bruxelles ont annoncé, mardi 8 décembre, un accord permettant le retrait des dispositions controversées d’un projet de loi britannique revenant sur le traité de Brexit qui fâchaient l’Union européenne (UE) en pleines négociations commerciales.»

 

«A l’issue d’une réunion lundi à Bruxelles, le ministre britannique Michael Gove, chargé de la coordination de l’activité gouvernementale, et le vice-président de la Commission, Maros Sefcovic, « peuvent désormais annoncer un accord de principe sur tous les sujets, en particulier concernant le protocole sur Irlande et l’Irlande du Nord », indiquent-ils dans un communiqué commun.»

Que croire quand le jour d'avant leur parlement a voté la loi ? 

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il y a 9 minutes, Ciders a dit :

"Tu peux pas comprendre, c'est de la stratélique !"

Ah, c'est pour ça que BoJo a refusé aujourd'hui une possibilité de terminer les négociations entamées (et donc sur les bases déjà finalisées) après le 31 décembre....

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il y a 3 minutes, rendbo a dit :

Ah, c'est pour ça que BoJo a refusé aujourd'hui une possibilité de terminer les négociations entamées (et donc sur les bases déjà finalisées) après le 31 décembre....

Tactique de négociation primaire dans tous les sens du terme. Après trois ans à se tourner les pouces, ils essaient d'actionner tous les leviers en espérant que l'UE lassée accepte.

Rules Britannia comme une Lotus des années 70. Pour ceux qui savent à quoi je fais allusion.

Modifié par Ciders
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Il y a 11 heures, Ciders a dit :

Rules Britannia comme une Lotus des années 70. Pour ceux qui savent à quoi je fais allusion.

Noires et dorées quand sponsorisées par John Player Special, elles petaient la classe !!

Mais on est en 2020, et maintenant Lotus c’est une fabrique de speculoos à Lembeke.

moi qui n’ai jamais kiffé la F1, j’y gagne au change (et en kilos sonnants et trébuchants)... :biggrin:

</HS>

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Il y a 3 heures, ftami a dit :

Noires et dorées quand sponsorisées par John Player Special, elles petaient la classe !!

Mais on est en 2020, et maintenant Lotus c’est une fabrique de speculoos à Lembeke.

moi qui n’ai jamais kiffé la F1, j’y gagne au change (et en kilos sonnants et trébuchants)... :biggrin:

</HS>

Je pensais plus à celles qui passaient dans Top Gear. Notamment l'épisode où ils essayaient de les remplir d'eau avant de tenter un run et de voir jusqu'où ils pouvaient aller sans que le moteur lâche ou que l'eau sorte.

  • Confus 2
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https://www.theguardian.com/politics/2020/dec/09/brexit-evolution-clause-is-biggest-issue-to-be-resolved-says-merkel

Mme Merkel a déclaré que la principale pierre d'achoppement des négociations à Bruxelles était la demande de l'UE d'une "clause d'évolution", ou "clause de cliquet" comme l'a décrit Downing Street. Une telle clause établirait un mécanisme permettant de s'assurer qu'au fur et à mesure que l'une des parties relève ses normes environnementales, sociales et de travail, l'autre ne peut pas rester les bras croisés et bénéficier d'un avantage concurrentiel.

Le négociateur en chef du Royaume-Uni, David Frost, a accepté de ne pas régresser par rapport à un socle commun de normes à la fin de la période de transition, mais Bruxelles craint que celles-ci ne deviennent rapidement obsolètes à mesure que le bloc développe son règlement.

Les négociateurs de l'UE veulent un forum de discussion lorsque les normes minimales actuelles deviendront obsolètes en raison de l'évolution de la situation d'un côté. Il y aurait alors un arbitrage et la possibilité pour une partie de riposter par des droits de douane ou d'autres mesures correctives si l'autre partie traîne les pieds pour convenir de nouvelles "règles du jeu équitables" en matière de normes minimales.

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Accord de libre échange entre le Royaume-Uni et Singapour, 10/12/2020, Reuters/MSN (Chen Lin/Jean Terzian)

Dans le cadre du retrait de l'UE, le texte lain le RU et Singapour est conçu sur le modèle des accords commerciaux entre l'UE et les pays extérieurs à  cette union commerciale.

https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/le-royaume-uni-signe-un-accord-de-libre-échange-avec-singapour/ar-BB1bNPTl?ocid=spartan-ntp-feeds

Il y a 17 heures, Alexis a dit :

Il y a des gens comme ça qui se jettent dans la piscine pour éviter d'être mouillés par la pluie :wacko: ...

Si l'eau de la piscine est encore bonne mais la pluie déjà glaciale :happy:...

Modifié par Benoitleg
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il y a 18 minutes, Benoitleg a dit :

 

Accord de libre échange entre le Royaume-Uni et Singapour, 10/12/2020, Reuters/MSN (Chen Lin/Jean Terzian)

Dans le cadre du retrait de l'UE, le texte lain le RU et Singapour est conçu sur le modèle des accords commerciaux entre l'UE et les pays extérieurs à  cette union commerciale.

 

j'avais cru lire à un moment, que temps que le RU etait dans l'UE (ce qui est encore le cas), ils ne pouvaient pas signer d'accord avec des pays tiers?

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Il y a 3 heures, mayamac a dit :

j'avais cru lire à un moment, que temps que le RU etait dans l'UE (ce qui est encore le cas), ils ne pouvaient pas signer d'accord avec des pays tiers?

Le RU est sorti de l'UE le 1er février 2020.

Il se trouve actuellement dans une "période de transition", qui se terminera le 31 décembre, pendant laquelle il applique encore les règles du Marché unique et continue de bénéficier du même accès qu'auparavant. Mais ce statut temporaire - assez parallèle au statut permanent de la Suisse, de la Norvège ou de l'Islande - n'est pas l'appartenance à l'UE.

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https://www.theguardian.com/politics/2020/dec/09/brexits-fishy-business-called-for-turbot-charged-talks

Le poisson était au menu de Boris Johnson et Ursula von der Leyen - et pas seulement comme l'une des questions clés des négociations de Brexit.

En entrée, lors du dîner du mercredi au Berlaymont à Bruxelles, les deux dirigeants ont dîné sur l'un des sujets les plus controversés des négociations : les coquilles Saint-Jacques.

Après l'entrée de soupe de potiron et de coquilles Saint-Jacques, un autre plat marin a été servi en plat principal, peut-être pour que Johnson, facilement distrait, reste sur son message. Cette fois, il s'agissait de turbot, que l'on trouve également dans les eaux britanniques, servi à la vapeur avec de la purée de pommes de terre au wasabi et des légumes.

Le turbot est l'un des poissons démersaux que le Royaume-Uni est heureux d'inclure dans un accord - contrairement au maquereau, un poisson pélagique, dont le Royaume-Uni a suggéré qu'il devrait être retiré des négociations.

Le dessert est le pavlova, moins controversé, avec un sorbet aux fruits et à la noix de coco - bien qu'il s'agisse d'un plat qui ressemble étrangement à une version exotique du gâchis d'Eton.

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https://www.telegraph.co.uk/news/2020/12/07/heart-brexit-crisis-love-hate-relationship-france/ (7 décembre 2020)

Le coeur du Brexit est notre relation d'amour-haine avec la France, par William Hague

Depuis que la Grande-Bretagne et la France existent en tant qu'États dans leur forme moderne, les relations entre elles ont été l'une des questions les plus fondamentales pour leurs dirigeants. Pendant des siècles, cela s'est traduit par des conflits réguliers. À partir de 1904, face à des dangers plus grands que ceux qu'ils se posaient l'un à l'autre, elle s'est fondée sur l'Entente cordiale dans le cadre d'une alliance stratégique. Lorsque la France s'est effondrée en 1940, Churchill a brièvement proposé une union des deux pays. Londres est le refuge et le point de ralliement de De Gaulle, qui va se révéler un allié fougueux mais souvent exaspérant - donnant le ton des décennies à venir.

En tant que ministre des affaires étrangères, j'ai pu constater à quel point les relations avec la France pouvaient être profondément intimes et très productives au quotidien, tout en donnant lieu à de vives confrontations sur les questions européennes. En 2010, nous avons signé les traités de Lancaster House, inaugurant ainsi la coopération et l'intégration militaire la plus étroite jamais réalisée en temps de paix, s'étendant à certaines des technologies de défense les plus sensibles. Le gouvernement Sarkozy a judicieusement rejoint la structure de commandement militaire de l'OTAN. Chaque fois que des troubles se sont profilés en Afrique du Nord, les forces britanniques et françaises ont travaillé ensemble sans faille. Pendant la crise libyenne, je parlais presque tous les jours à mon homologue français.

Et pourtant, exactement au même moment, nous avons eu un désaccord furieux sur la question de savoir si l'UE devait avoir son propre quartier général militaire. Dans ce cas, les histoires radicalement différentes de nos pays ont produit un choc politique brutal. Pour nous, Britanniques, la leçon du XXe siècle est que nous avons survécu en étant séparés de l'Europe et en construisant une sécurité transatlantique. Pour les Français, c'est qu'ils avaient besoin de construire une Europe unie avec eux-mêmes dans un rôle de premier plan.

En 2011, je me suis disputé pendant une journée entière avec le ministre français des affaires étrangères Alain Juppé, avec qui j'étais en très bons termes, car son insistance sur la création d'un siège pour l'UE a rencontré mon veto indéfectible. Les autres ministres des affaires étrangères de l'UE ont regardé avec étonnement les deux alliés s'affronter.

Je raconte ces événements parce qu'ils sont devenus l'histoire familière des relations entre le Royaume-Uni et la France - une amitié extraordinairement profonde menée simultanément avec des altercations sans compromis. C'est un schéma régulier, et cela se reproduit. Ces grandes querelles entre Londres et Paris ont trois caractéristiques communes. La première est la conception radicalement différente que nous avons du rôle de l'Europe dans notre histoire et notre avenir. La deuxième est la suspicion constante des Français que la façon de faire anglo-saxonne va les miner et que nous y reviendrons toujours. Ils savent que nous considérons les États-Unis comme notre plus grand allié et ils pensent que nous sommes naturellement comme les Américains. Troisièmement, et c'est dangereux, les dirigeants britanniques et français sous-estiment souvent la détermination de l'autre à tenir bon.

[Les Français] craignent clairement que nous devenions l'atelier à bas salaires de l'Europe, en les sapant avec des produits injustement bon marché et en les trompant avec une concurrence féroce.

Mais avons-nous vraiment l'air d'un pays qui est sur le point de le faire ? Jusqu'à présent, nous avons réduit nos émissions de carbone de près de deux fois la moyenne de l'UE et nous avons des plans ambitieux pour faire beaucoup plus. Nos lois interdisant les plastiques à usage unique vont plus loin que tout ce que l'UE a proposé. Nous envisageons désormais des règles bien plus strictes que le reste de l'Europe en matière de bien-être animal. La Grande-Bretagne est en avance sur les règles de l'UE en matière de congé de maternité et de flexibilité du travail. Elle dispose d'un salaire minimum plus élevé que la grande majorité des pays de l'UE et dépense moins de la moitié du montant dépensé par la France pour subventionner les industries.

En outre, la politique britannique s'est développée de telle sorte qu'aucun parti ne souhaite renoncer à des normes élevées pour les employés et les personnes au travail ou à la maison - le Mur rouge des villes du nord est le champ de bataille des prochaines élections. Il est à espérer que la Grande-Bretagne, après le Brexit, trouvera des moyens de concevoir des règles plus simples et plus sensées à certains égards, mais cela est bien différent de la mise en place d'une concurrence systématiquement déloyale visant à affaiblir nos voisins.

La méfiance française à l'égard des méthodes anglo-saxonnes est mal placée dans les années 2020, et menace de faire échouer un accord sans raison valable. Tout aussi inquiétante est la sous-estimation de la détermination des uns et des autres. Si le chaos règne dans le domaine des voyages et du commerce après le 31 décembre, les sentiments forts provoqués pourraient créer la plus grande crise de nos relations depuis plus d'un siècle.

Ce serait une tragédie. Le Royaume-Uni et la France vont beaucoup avoir besoin de la solidarité de l'autre dans les décennies à venir. Dans cette amitié intense, empreinte de suspicion, il est essentiel de comprendre que nous avons des histoires très différentes mais que nous sommes aujourd'hui confrontés aux mêmes pressions de la part de la Chine, de la Russie, du changement climatique, des migrations et du terrorisme. Si le président Macron pense que la Grande-Bretagne va se livrer à une concurrence déloyale, il prend un très grand risque sur la base d'un nouveau malentendu.

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