Boule75 Posté(e) le 23 novembre 2018 Share Posté(e) le 23 novembre 2018 il y a 6 minutes, Skw a dit : L'idée d'un partage nucléaire USA-Pologne, sur des bases semblables à ce qui a pu exister entre USA et Allemagne, semble être d'actualité. Ça va beaucoup plaire aux russes ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 23 novembre 2018 Share Posté(e) le 23 novembre 2018 Il y a 15 heures, Skw a dit : Chez les Allemands, on se pose de plus en plus la question du vecteur nucléaire, sachant que les coûts d'exploitation du Tornado deviennent de plus en plus élevés. La décision devrait donc être prise sous peu, d'ici la fin de l'année, de remplacer le Tornado dans la Luftwaffe. Il fut imaginé pendant un temps de modifier l'Eurofighter pour qu'il puisse tirer les bombes nucléaires stockées par les Américains, mais cela apparaitrait désormais comme une solution trop coûteuse et requérant trop de temps de développement. Revient alors sur la table la proposition d'achat de F-35 qui avait été soutenue publiquement par Karl Müllner lorsqu'il était Inspecteur de la Luftwaffe. Une autre option serait l'abandon de cette composante nucléaire, sachant notamment que le SPD, intégré à la coalition gouvernementale, doit encore être convaincue quant à la nécessité pour la Luftwaffe de disposer de vecteurs nucléaires. Début des travaux de préparation de l'opinion à l'abandon "forcé" de l'option nucléaire : Le Tornado coûte trop cher, on va l'abandonner avant 2025. On n'aura ni le temps, ni l'argent pour adapter l'EF-2000 à la B-61. Il ne reste que l'option F-35 pour conserver cette capacité. Oups, on n'avait pas vu. En fait, il n'en est pas capable pour le moment et ne le sera pas avant 2025 (date prévue), ce qui nous obligerait à conserver les Tornado jusque là. Vous voyez bien qu'on ne peut pas faire autrement que de stopper la capacité nucléaire, parce que ça va être trop dur de l'arrêter un moment pour la recommencer plus tard. Allez, signez là, on économisera plein d'argent, on montrera nos intentions non-belliqueuses et on pourra donner des leçons de gestion aux autres. C'est propre, ça joue bien sur les échéances et les contraintes du calendrier, ça montre que la meilleure bonne volonté amène inévitablement à la conclusion prévue et ça n'ouvre pas d'issue alternative ... bien joué ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
RugbyGoth Posté(e) le 23 novembre 2018 Share Posté(e) le 23 novembre 2018 C'est vraiment grave si les allemands ne peuvent plus être vecteurs de l'arme nucléaire? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 23 novembre 2018 Share Posté(e) le 23 novembre 2018 (modifié) il y a 29 minutes, FATac a dit : Oups, on n'avait pas vu. En fait, il n'en est pas capable pour le moment et ne le sera pas avant 2025 (date prévue), ce qui nous obligerait à conserver les Tornado jusque là. Dernièrement, on parlait d'une fin d'activité pour les Tornado au sein de la Luftwaffe en 2022. il y a 29 minutes, FATac a dit : Allez, signez là, on économisera plein d'argent, on montrera nos intentions non-belliqueuses et on pourra donner des leçons de gestion aux autres. Qui plus est, on facilitera l'harmonie au sein de la plupart des coalitions gouvernementales potentielle. Le SPD est plutôt contre, les Verts sont farouchement contre et le FDP (libéraux) était par le passé également pour le retrait des armes nucléaires du sol allemand. Ce fut d'ailleurs vers 2009 un sujet de tension entre Merkel et Westerwelle, son Ministre des Affaires étrangères provenant du FDP, car la chancelière avait agi en contradiction avec l'accord de coalition gouvernementale en décidant de maintenir sur le sol allemand les B-61. Il semblerait que l'Ambassade américaine avait joué de son influence pour remettre Merkel sur la droite ligne. Bon, le FDP n'a plus le rutilant qu'il a pu voir par le passé dans les sondages. Mais les Verts sont en train de devenir une force politique d'importance. Modifié le 23 novembre 2018 par Skw 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 23 novembre 2018 Share Posté(e) le 23 novembre 2018 il y a une heure, RugbyGoth a dit : C'est vraiment grave si les allemands ne peuvent plus être vecteurs de l'arme nucléaire? Au niveau stratégique, la seule conséquence est que les Américains auraient un levier de moins pour forcer l'achat des F-35. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 23 novembre 2018 Share Posté(e) le 23 novembre 2018 La B61 n'a qu'une valeur militaire limitée d'autant qu'avec la double clé la réactivité n'est pas garantie surtout avec l'agité à mèche jaune... Non si on veut du nuc défensif je préconise de la bombe à neutron : utilisée sur le territoire national lors d'une invasion massive je ne vois pas d'objection et c'est plus écolo. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 23 novembre 2018 Share Posté(e) le 23 novembre 2018 (modifié) il y a une heure, kalligator a dit : c'est plus écolo. Ouah. Utiliser le qualificatif de plus ecolo pour qualifier une bombe nucléaire, je ne sais pas si j’aurais osé Modifié le 23 novembre 2018 par Teenytoon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 23 novembre 2018 Share Posté(e) le 23 novembre 2018 (modifié) Il y a 5 heures, FATac a dit : C'est propre, ça joue bien sur les échéances et les contraintes du calendrier, ça montre que la meilleure bonne volonté amène inévitablement à la conclusion prévue et ça n'ouvre pas d'issue alternative ... bien joué ! Je serai Allemand j'y verrai surtout la preuve de l'inconséquence/imprévoyance de mes dirigeants... Mais depuis 89, pour une armée uniquement défensive et absolument pas réactive, qui pourrait les blamer de s'en foutre ? Modifié le 23 novembre 2018 par rendbo Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 23 novembre 2018 Share Posté(e) le 23 novembre 2018 il y a 49 minutes, rendbo a dit : Je serai Allemand j'y verrai surtout la preuve de l'inconséquence/imprévoyance de mes dirigeants... Mais depuis 89, pour une armée uniquement défensive et absolument pas réactive, qui pourrait les blamer de s'en foutre ? J'applaudirais mes politiques des deux mains, puisque mon pays a pu faire des économies massives en désinvestissant sur sa défense sans pour autant accroître l'insécurité pour mon pays. Il faut avouer que l'extension de l'UE à l'Est, avec notamment l'intégration de la Pologne, leur refilant ainsi largement la responsabilité en matière de défense sur le front est, c'était un coup de maître. On va peut-être même arriver à leur refiler la dissuasion nucléaire partagée avec les USA. Cela nous permettrait d'ailleurs d'apaiser davantage encore nos relations avec la Russie, pendant que les tensions se raviveront sûrement avec nombre d'autres pays européens, et de pouvoir commercer comme il se doit avec l'Oncle Vlad. On devrait pouvoir par ailleurs refourguer pas mal de matériels, terrestres ou maritimes, à ces voisins est-européens embringués dans une situation de plus en plus tendue vis-à-vis de Moscou et auprès desquels mon pays tentera de figurer comme une puissance rassurante. J'aurais noté que pendant que ma chancelière protestait contre les manœuvres russes en sols ukrainiens, mon pays s'engageait un peu plus en faveur de Nord Stream 2. Soit dit en passant, j'aurais également noté que certains pays, comme la Grèce ou l'Autriche, auront joué le même jeu. Je m'inquiéterais néanmoins de voir Trump tenter de foutre le boxon dans ma relation avec la Russie, l'agent orange ayant annoncé vouloir punir les sociétés européennes participant au projet de gazoduc Nord Stream 2. J'en voudrais néanmoins à mes politiques pour leur incapacité à réduire davantage encore la dépense en matière militaire. Sans certains frais relatifs à des démarches de de sous-traitance hasardeuses ou sinon de personnels mal utilisés, les sommes consacrées à la défense pourraient être encore moindres. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tonton Charlie Posté(e) le 23 novembre 2018 Share Posté(e) le 23 novembre 2018 Je n'arrive pas à comprendre ce si grand attachement à la poussiéreuse B61. En plus d'être techniquement obsolète, sa cible (l'URSS) n'existe plus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
neoretro Posté(e) le 23 novembre 2018 Share Posté(e) le 23 novembre 2018 il y a 16 minutes, Tonton Charlie a dit : Je n'arrive pas à comprendre ce si grand attachement à la poussiéreuse B61. En plus d'être techniquement obsolète, sa cible (l'URSS) n'existe plus. Pour beneficier du parapluie us: toucher un f35 equipe d'une b61 us c'est comme couler un snle us. Apres que la bombe soit vetuste n'a aucune importance. Meme sur un ulm elle ferait peur... Sinon les allemands aurait des b2 ou des rafales et asmp.... Rien de tel comme assurance vie. 45 pieces de la brique volante a 80 millions, le prix d'un demi snle equipe. Pas si cher pour etre le canada dry d'une puissance nucleaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 24 novembre 2018 Share Posté(e) le 24 novembre 2018 (modifié) Tout un tas de pays sont au seuil nucléaire, c'est à dire qu'ils seraient rapidement capable de produire des armes nucléaires et cette partie est pour le moins assez simple. Ensuite il faut faire des tests et là ça se complique, nous ne l'avons pas fait en France métropolitaine mais dans le sahara puis dans le pacifique, ou irait la Belgique et l'Allemagne, passer une annonce sur le bon coin!!! L'armement nucléaire US était/est le meilleur pis aller sur le marché, la nature de ce derniers ni change rien. Modifié le 24 novembre 2018 par P4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 24 novembre 2018 Share Posté(e) le 24 novembre 2018 2 hours ago, P4 said: Ensuite il faut faire des tests et là ça se complique, nous ne l'avons pas fait en France métropolitaine mais dans le sahara puis dans le pacifique, ou irait la Belgique et l'Allemagne, passer une annonce sur le bon coin!!! Comment à fait Israël ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 24 novembre 2018 Share Posté(e) le 24 novembre 2018 Il y a 2 heures, g4lly a dit : Comment à fait Israël ... Comme ça. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 24 novembre 2018 Share Posté(e) le 24 novembre 2018 La bombe à neutron pollue radiologiquement beaucoup moins qu'une nuc classique (pour les mêmes effets sur le personnel militaire) alors oui c'est plus écolo mais je comprend que cela choque Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 24 novembre 2018 Share Posté(e) le 24 novembre 2018 Il y a 11 heures, Tonton Charlie a dit : Je n'arrive pas à comprendre ce si grand attachement à la poussiéreuse B61. Ce n'est pas un attachement à la B61, c'est un attachement à l'attention particulière portée aux pays où sont pré-positionnées des munitions de ce genre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 24 novembre 2018 Share Posté(e) le 24 novembre 2018 Il y a 11 heures, kalligator a dit : La bombe à neutron pollue radiologiquement beaucoup moins qu'une nuc classique (pour les mêmes effets sur le personnel militaire) alors oui c'est plus écolo mais je comprend que cela choque C'est juste une question de sémantique, mais pour moi on n'est plutôt dans la classification du "un peu moins pourri" au "un peu plus pourri" que du "plus écolo" au "moins écolo" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 Pas d'accord : la bombe à neutron pollue radiologiquement BEAUCOUP MOINS qu'une nuk classique Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 11 décembre 2018 Share Posté(e) le 11 décembre 2018 (modifié) https://dgap.org/de/think-tank/publikationen/dgapkompakt/tornado-nachfolge-und-fcas Modifié le 11 décembre 2018 par P4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 11 décembre 2018 Share Posté(e) le 11 décembre 2018 (modifié) il y a 11 minutes, P4 a dit : https://dgap.org/de/think-tank/publikationen/dgapkompakt/tornado-nachfolge-und-fcas ""Le gouvernement fédéral se trouve dans l'aviation militaire avant deux décisions importantes : Momentanément cela doit remplacer sa vieille "tornade" - le bombardier de lutte. A plus long terme l'Allemagne, en outre, en commun avec la France veut développer le "futur Combat Air Systems" (FCAS). Les deux approvisionnements en décident quelle influence Berlin sur les développements politiques, industriels, technologiques et militaires aura dans la sécurité(sûreté) européenne et transatlantique." A chacun de redresser cette traduc. Reverso brute ... qui dit pas grand chose Au germaniste de s'attaquer au PDF de la référence et d'en faire un résumé ! Modifié le 11 décembre 2018 par Bechar06 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 11 décembre 2018 Share Posté(e) le 11 décembre 2018 il y a le pdf complet https://ssl-vg03.met.vgwort.de/na/bf905aa5989e45a8b686a2ff23afc202?l=https://dgap.org/de/article/getFullPDF/31683 à traduire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 12 décembre 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 décembre 2018 (modifié) Le 11/12/2018 à 22:56, P4 a dit : il y a le pdf complet https://ssl-vg03.met.vgwort.de/na/bf905aa5989e45a8b686a2ff23afc202?l=https://dgap.org/de/article/getFullPDF/31683 à traduire. Succession du Tornado et FCAS : La double décision confronte l'Allemagne à des objectifs contradictoires Christian Mölling et Torben Schütz Le gouvernement fédéral est confronté à deux décisions importantes dans le domaine de l'aviation militaire : A court terme, elle doit remplacer ses anciens bombardiers de combat "Tornado". A plus long terme, l'Allemagne a également l'intention de développer avec la France le "Future Combat Air Systems" (FCAS). Les deux marchés publics décideront de l'influence que Berlin aura sur l'évolution politique, industrielle, technologique et militaire de la sécurité européenne et transatlantique. Une double décision impactante Dans les mois à venir, l'Allemagne devra prendre deux décisions qui façonneront la politique de défense et l'industrie de l'armement allemande et européenne pour les décennies à venir : A court terme, il s'agit de remplacer le bombardier de combat Tornado obsolète, qui atteint la fin de son cycle de vie vers 2025. Mais dans un avenir proche, le gouvernement fédéral devra également décider de la prochaine génération d'avions de combat de la Bundeswehr. En principe, Paris et Berlin ont décidé en 2017 de développer conjointement un "Future Combat Air Systems" (FCAS), un système global d'avions de combat et de drones en réseau qui sera opérationnel vers 2040. Cette décision de principe a été réaffirmée en novembre 2018. Mais pour démarrer réellement le projet, de nombreuses décisions de suivi sont encore nécessaires. Cette double décision a un impact majeur sur la politique de défense de l'Allemagne et sur sa contribution à la défense européenne. Il s'agit de projets phares ayant un impact à long terme qui aideront à déterminer la contribution de l'Allemagne, pour fournir des capacités militaires essentielles, pour maintenir ou développer les compétences technologiques et industrielles critiques, pour réaliser des gains d'efficacité dans l'économie de la défense, et pour de la solidarité politique. Objectifs et objectifs contradictoires Tant la décision sur la succession du Tornado que celle sur le FCAS ont de graves conséquences pour les capacités militaires, la compétitivité industrielle et technologique, les relations avec la France et les États-Unis et l'avenir de l'Europe dans son ensemble. L'utilité militaire des avions de combat est incontestable : une flotte d'avions de combat opérationnelle est l'un des instruments les plus importants des armées de l'OTAN. Si l'Allemagne et l'OTAN veulent être en mesure de tenir bon dans l'alliance et la défense nationale contre des armées sophistiquées et de dissuader efficacement des ennemis potentiels, leurs avions de combat doivent pouvoir s'affirmer contre les avions et les systèmes de défense aérienne ennemis modernes. Cela nécessite le renouvellement des flottes existantes. Les armées doivent faire face à l'évolution des scénarios de menace à l'aide de nouvelles technologies et de nouveaux concepts. Sur le plan industriel et technologique, la double décision du gouvernement fédéral ouvre la possibilité de façonner une grande partie de l'industrie aéronautique militaire européenne et donc l'ensemble de la base industrielle et technologique européenne pour les 50 prochaines années. Tout d'abord, cela est dû à la longue durée de vie des avions de combat, qui peut durer jusqu'à 50 ans. Deuxièmement, d'autres technologies importantes sont également susceptibles d'être développées, notamment par le biais du système de combat aérien FCAS. Inversement, le maintien de la capacité industrielle et technologique de développer et de produire des avions de combat en tant que systèmes complets en Europe joue un rôle central dans l'autonomie européenne et la participation allemande. Ils décideront quelles capacités militaires peuvent encore être fournies en Europe à l'avenir et pour lesquelles les pays européens seront dépendants des importations, probablement en provenance des Etats-Unis. Pour le successeur du Tornado comme pour le FCAS, la pression du temps et l'engagement sont élevés et les conséquences complexes. Avant de procéder à une analyse plus détaillée des options des deux décisions, il est logique d'examiner ces nombreuses facettes - et les conflits d'objectifs qui en découlent - avant de prendre une décision. Relations transatlantiques et autonomie de l'UE Traditionnellement, la plupart des pays européens ainsi que l'Allemagne dépendent des États-Unis pour leurs avions de combat. L'indépendance totale par rapport aux États-Unis est non seulement presque impossible dans un avenir prévisible, mais elle est aussi politiquement indésirable. Berlin doit plutôt trouver un juste équilibre entre une plus grande autonomie industrielle européenne et un partenariat transatlantique. Les objectifs contradictoires sont immédiatement apparents dans les décisions sur la succession du Tornado et le FCAS. D'une part, l'Allemagne soutient une plus grande autonomie de l'UE. Le gouvernement fédéral soulignerait cet engagement s'il achetait le successeur de Tornado en Europe et s'il soutenait fermement le FCAS. D'autre part, Berlin veut montrer aux Etats-Unis qu'elle est prête à supporter une charge plus lourde au sein de l'OTAN et à se rapprocher de l'objectif de dépenses de défense de deux pour cent convenu là-bas. En outre, la coopération industrielle transatlantique pour l'achat de systèmes américains pourrait réduire la pression américaine sur Berlin pour qu'il investisse davantage dans la défense. Participation au nucléaire La succession du Tornado, en particulier, a également des conséquences sur la participation nucléaire à l'OTAN. Cela est pertinent sur les plans militaire et politique, car les alliés européens de l'OTAN assument ainsi une partie du fardeau politique de la dissuasion nucléaire. La dissuasion nucléaire au sein de l'OTAN, basée uniquement sur les armes américaines (et dans une moindre mesure françaises et britanniques), serait rejetée par les citoyens de certains pays de l'OTAN. De nombreux gouvernements justifient leur rôle dans le partage nucléaire par le fait que d'autres pays de l'OTAN y participent également. Le fait que l'Allemagne en particulier, où les armes nucléaires sont si controversées, y participe aide de nombreux États à justifier leurs propres décisions. Dans cette question de succession, les niveaux militaire, industriel et politique des relations transatlantiques et le rôle de l'Allemagne au sein de l'OTAN sont donc étroitement liés. La participation de l'Allemagne au partage nucléaire souligne la crédibilité des efforts de défense allemands vis-à-vis de tous les alliés de l'OTAN. Si l'Allemagne abandonnait sa participation ou prenait une pause parce qu'elle ne disposait plus d'avions en état de marche, la fiabilité de l'Allemagne au sein de l'OTAN continuerait à en souffrir. La capacité de défense de l'Europe en souffrirait également. Relations franco-allemandes De nombreux conflits entre l'Allemagne et la France sont à prévoir dans le projet FCAS car la solidarité politique et la participation industrielle nationale sont en partie mutuellement exclusives. Les relations franco-allemandes et la cohésion de l'UE figurent parmi les priorités politiques de l'Allemagne. Ils sont imbriqués de bien des façons : Sans la France, il serait inconcevable de progresser sur la voie de la cohésion de l'UE, voire d'une intégration plus poussée. Du point de vue allemand, le renforcement de la coopération européenne en matière de défense est l'une des rares questions qui bénéficient actuellement d'une large approbation tant entre Berlin et Paris qu'au sein de l'UE. Au niveau de l'UE, cependant, il n'existe toujours pas de projets de défense significatifs. D'un point de vue allemand, le projet FCAS peut relier non seulement la France et l'Allemagne, mais aussi d'autres pays de l'UE grâce à la coopération industrielle. Exportations des armes La partie française estime en particulier qu'il est nécessaire de clarifier à l'avance les règles applicables à l'exportation du FCAS. Cette demande est satisfaite par l'Allemagne à un moment où la politique d'exportation d'armes est très controversée dans la politique intérieure. Les tentatives de révision de ces dernières années n'ont pas abouti à des résultats fiables. En fait, l'Allemagne n'est pas encore parvenue à un compromis stable sur les objectifs de politique étrangère et de sécurité des exportations d'armes. La première partie de la décision : La succession du Tornado Vers 2025, le Tornado atteindra la fin de son cycle de vie. Jusqu'à 90 nouveaux aéronefs pourraient être achetés pour remplacer la flotte de Tornado de la Force aérienne achetée entre 1981 et 1992. Cette décision a des implications importantes pour les capacités militaires et industrielles et les relations transatlantiques. Une solution nationale ou européenne serait un moyen de préserver d'importantes capacités européennes de développement et de production, tout en modernisant et en développant l'avion de combat Eurofighter de l'armée de l'air. Deux capacités spéciales expliquent l'importance militaire exceptionnelle de l'avion de combat Tornado au sein de l'OTAN. SEAD : Le Tornado peut combattre la défense aérienne ennemie avec des missiles (SEAD - Suppression of Enemy Air Defence). L'Allemagne, avec 20 Tornados, fournit près de la moitié de ces avions spéciaux parmi les pays européens de l'OTAN. L'Italie en compte encore 36 pour cent avec 15 - tout aussi vieux "Tornado". Mais contre la défense aérienne moderne, le Tornado ne peut pas survivre longtemps. Nucléaire : Avec le Tornado, l'Allemagne contribue aux capacités de dissuasion nucléaire de l'OTAN en Europe. Le Tornado peut transporter des bombes conventionnelles et nucléaires, c'est donc un DCA (Dual Capable Aircraft). Si l'Allemagne ne remplaçait pas le Tornado et n'abandonnait pas la participation nucléaire, les autres Européens devraient supporter une plus grande part du fardeau politique et militaire. Dans le pire des cas, le retrait de l'Allemagne du partage nucléaire aurait un effet domino parmi les Alliés. En fin de compte, un lien important avec les États-Unis pourrait être coupé involontairement, ce qui serait inquiétant étant donné les capacités nucléaires croissantes de la Russie et les problèmes transatlantiques déjà existants. Si l'Europe n'avait plus d'armes nucléaires sur son sol, elle dépendrait de l'utilisation par les États-Unis d'armes nucléaires stratégiques pour défendre l'Europe. Cela représenterait une escalade considérable, qui semblait douteuse même pendant la guerre froide. C'est l'une des raisons de la modernisation nucléaire dans les années 1980. Option I : Poursuivre le développement de l'Eurofighter La première option pour remplacer les Tornados est de convertir les Eurofighters que la Luftwaffe est de toute façon censée recevoir en DCA. En Grande-Bretagne, l'Eurofighter est déjà utilisé comme avion de combat air-sol classique. Cependant, les États-Unis n'ont pas encore été approuvés pour l'utilisation comme bombardier nucléaire. Sans cette approbation, l'Eurofighter ne serait pas autorisé à porter des armes américaines - il n'y aurait donc pas de partage nucléaire efficace. De plus, les Eurofighters n'étaient pas conçus pour pénétrer à basse altitude dans un espace aérien ennemi hautement protégé. Leur capacité à survivre à de telles missions devrait être limitée. Le choix de l'Eurofighter placerait l'importance politique de la participation nucléaire au-dessus de l'importance militaire de la dissuasion crédible. Après tout, les capacités technologiques et industrielles de l'Europe seraient assurées. Cependant, le délai pour la certification des Eurofighters se rapproche lentement. L'approbation par les États-Unis prend environ sept ans. C'est à peu près la durée de vie restante que vous donnez au Tornado. Si l'Allemagne veut faire approuver l'Eurofighter, elle doit prendre cette décision très rapidement. En tout état de cause, le risque demeure que les États-Unis refusent l'autorisation. Dans ce cas, l'Allemagne ne pourrait plus remplir les conditions de participation au nucléaire, car il manque un avion certifié nucléaire. Il est fort possible qu'un tel écart signifierait la fin définitive de la participation nucléaire : même si l'Allemagne disposait un jour d'avions de chasse capables de porter à nouveau des armes nucléaires, les obstacles politiques seraient élevés. Sous le mot à la mode négatif "armement nucléaire", les majorités politiques risquent d'être difficiles à trouver. L'Allemagne peut contrer ce risque politique en prolongeant à nouveau la durée de vie du Tornado. Une telle décision permettrait également d'opter pour une solution européenne au lieu d'acheter des avions de combat américains. Cela soulagerait la pression temporelle créée par la " date d'expiration " de la capacité nucléaire. Il vous suffit de transformer 20 à 25 Tornados en une "flotte dorée" - une flotte uniquement destinée à cet usage et avec accès aux pièces de rechange restantes. Option II : F-35 Lightning II ou autres avion américain Alternativement, la Bundeswehr pourrait utiliser le F-35 Lightning II du fabricant américain Lockheed Martin. Sur le plan militaire, sur le papier, probablement, cette machine convient parfaitement en air sol. De plus, voici la question d'admission pour les armes nucléaires déjà clarifiées : le F-35 l'a reçu ou le recevra. Il est possible que le l'armement nucléaire peut être encore développé. L'expiration imminente du Traité FNI (cf. pacte n° 27 de la DGAP) justifie l'examen d'une extension de l'armement nucléaire dans le cadre de la participation, par exemple en équipant les aéronefs de missiles de croisière nucléaires. L'achat d'avions américains renforcerait la liaison transatlantique et permettrait, selon le modèle choisi, une coopération avec des partenaires européens comme le Danemark, les Pays-Bas ou la Belgique. Dans le même temps, une telle décision irait à l'encontre de l'objectif politique d'une plus grande autonomie stratégique européenne. Sur le plan industriel, Berlin augmenterait sa dépendance à l'égard des États-Unis et compromettrait le maintien de sa capacité technologique. La chaîne de production de l'"Eurofighter" serait progressivement arrêtée et pourrait être fermée. L'Allemagne perdrait ainsi un savoir-faire essentiel dans la construction d'avions militaires. L'étendue de la participation au F-35 Les technologies ne sont pas claires. Il en va de même pour la question de savoir s'ils sont susceptibles d'être transférés à d'autres modèles et procédés de fabrication. À cet égard, il existe un lien étroit pour l'industrie entre le successeur du Tornado et la capacité d'amener la prochaine génération d'avions multirole à un niveau supérieur. pour pouvoir construire en Europe. Les anciens modèles américains comme le F-15 Eagle ou le F-18 Hornet ne seraient ni plus modernes ni nettement meilleurs sur le plan militaire que l'Eurofighter. Son agrément en tant que transporteur nucléaire devrait également être renouvelé. Option III : Entretien de la flotte Tornado Après tout, l'Allemagne pourrait également prolonger considérablement la durée de vie du "Tornado". Cependant, sa capacité de survie face à des systèmes de défense aérienne de plus en plus puissants n'est plus assurée aujourd'hui, et la valeur militaire de l'avion continuera à diminuer. Sur le plan politique, cela ne devrait favoriser ni l'autonomie de l'Allemagne ni sa crédibilité. Sur le plan industriel, cette option n'offre pas non plus d'avantages pour l'entretien d'une flotte ancienne, ne préserve pas les capacités industrielles et n'encourage pas l'innovation et le développement de l'Eurofighter. En outre, les coûts d'entretien devraient augmenter de façon exponentielle à mesure que les aéronefs plus anciens nécessiteront plus d'entretien et que les pièces de rechange seront moins fréquentes et plus coûteuses. Avec la préservation de la flotte Tornado, cependant, l'Allemagne pourrait au moins éviter le délicat débat politique sur la poursuite de la participation nucléaire et l'achat de systèmes d'armes américains. La deuxième partie de la décision : Le système de combat aérien FCAS Si les Etats européens veulent doter leurs forces aériennes d'un nouveau système de combat aérien d'ici 2040, ils doivent maintenant se lancer dans le développement de nouvelles technologies et plateformes. Les futurs systèmes aériens de combat (FCAS), que la France et l'Allemagne souhaitent développer et acquérir conjointement, ne décrivent plus un seul avion. Au contraire, un environnement numérique met en réseau des avions de combat habités et des drones sans pilote dans un système complet. Option I : Partenariat franco-allemand Ce projet peut être mis en œuvre conjointement avec la France et a été planifié jusqu'à présent. Sur le plan militaire, l'Allemagne maintiendrait ainsi sa force aérienne moderne et opérationnelle. Cela renforcerait l'autonomie stratégique de l'Europe, mais aussi la capacité de l'Allemagne à apporter des contributions militaires à l'OTAN et à l'UE. Sur le plan politique, l'Allemagne renforcerait ainsi les ambitions franco-allemandes d'une politique et d'une industrie de défense européenne commune. Cependant, Berlin et Paris ont des positions très différentes sur les partenaires, les exportations et la conception des projets. Modèle de partenariat et de leadership : En phase de développement, la France privilégie les partenariats bilatéraux dans les projets de défense. Paris s'inquiète d'une complexité croissante alors que de plus en plus d'États veulent avoir leur mot à dire. L'Allemagne, quant à elle, souhaiterait accueillir d'autres partenaires à un stade précoce. Pour des raisons non seulement politiques, mais aussi économiques, un plus grand nombre de partenaires européens apportent non seulement un terrain d'entente dans le domaine de l'armement et de la défense, mais aussi un terrain d'entente plus large. Elles signifient également la sécurisation des marchés de vente, ce qui réduit les coûts des projets et empêche le développement de la concurrence. A Paris et à Berlin, vous pourrez peut-être vous mettre d'accord sur de petits partenaires. Ce sera difficile lorsqu'il s'agira de la participation de la Grande-Bretagne, car Londres insistera sur un rôle central. Elle a déjà annoncé son propre développement, l'avion de combat "Tempest". Si Berlin et Paris ne parviennent pas à s'intégrer, l'Europe pourrait à nouveau dépenser des ressources en parallèle pour développer acheter et maintenir des produits très similaires. Exportations : Pour la France, les exportations sont un élément essentiel de ses considérations stratégiques et économiques. Elles sont nécessaires pour que les coûts restent abordables. Même avec plus de partenaires, la demande n'est pas assez forte. La France considère également les exportations d'armements comme un moyen de compenser les déséquilibres militaires et de soutenir ses partenaires. Pour l'Allemagne, en revanche, les exportations d'armes sont généralement une question scandaleuse, surtout si elles ne vont pas à des alliés de l'UE et de l'OTAN. En raison de cette attitude et de l'imprévisibilité des décisions allemandes en matière d'exportation ces dernières années, il existe un risque de conflit considérable. Conception du projet : Sous cette rubrique, les parts technologiques et industrielles reçues par les industries en France et en Allemagne font l'objet d'un conflit. C'est là que se rejoignent les différentes approches de la politique industrielle : la France veut préserver au mieux son indépendance industrielle dans le secteur nucléaire. C'est pourquoi elle a tendance à mettre davantage l'accent sur la construction aéronautique elle-même. Cela augmenterait également la visibilité du projet pour l'industrie française. Pour l'industrie allemande, il est intéressant de se concentrer davantage sur le "système des systèmes". Cela renforcerait le poids de l'Allemagne dans le paysage industriel européen et apporterait en même temps plus de savoir-faire technologique à l'Allemagne et à ses entreprises. Malgré la complémentarité de la politique industrielle, il en va de même pour cette coopération : si Berlin veut protéger les intérêts très clairs de l'industrie allemande, le gouvernement et le Bundestag doivent s'engager définitivement. Dans le même temps, un échange étroit avec la France est nécessaire pour que la lutte pour les intérêts nationaux ne dégénère pas et que le projet échoue. Option II : Dépendance et abandon de la conception La deuxième option pour Berlin est de se retirer du projet commun avec la France - ou du moins du développement commun. L'Allemagne achèterait alors soit des systèmes américains dans les années 2040, soit le produit que la France a développé avec ses partenaires. Cette option entraînerait la perte de compétences industrielles et technologiques en Allemagne. Le choix ne consisterait alors qu'à savoir de qui on veut dépendre à l'avenir. Une telle décision a également des conséquences sur la consolidation de l'industrie européenne de l'armement. L'influence allemande et les possibilités créatives diminuent lorsque la coopération franco-allemande autour du FCAS échoue. Berlin perd également toute influence sur le choix des futurs pays exportateurs, et pas seulement pour les avions de chasse. L'Allemagne n'aura pas non plus son mot à dire dans l'élaboration d'une politique d'exportation commune de l'UE en tant qu'élément important de la politique de sécurité de l'UE. Si le poids de l'Allemagne fait défaut et que la France ne trouve pas d'autre partenaire, la dépendance de l'Europe vis-à-vis des États-Unis en termes d'industrie et de flotte va continuer à croître. La France seule ne sera pas en mesure de s'opposer financièrement aux États-Unis en tant que fournisseur sur le marché mondial. Les conséquences industrielles vont probablement s'étendre au-delà de la compétitivité dans le segment étroit des avions de combat : En tant que système complet, le FCAS stimule non seulement les capacités technologiques et industrielles dans la construction aéronautique et la construction de moteurs, mais aussi dans les secteurs de l'électronique et des communications. Conclusion : L'espace décisionnel Les décisions de l'Allemagne ouvriront la voie à d'importants développements industriels en matière de politique de sécurité et de politique de défense en Europe - ne serait-ce qu'en raison de l'ampleur du projet et de la durée de vie de ces systèmes, qui est de plusieurs décennies. Aux pôles extrêmes de l'espace de décision politique, il y a deux options ; entre elles, une multitude de combinaisons sont envisageables. Option I : Acheter la paix du fort Il existe une solution avec laquelle l'Allemagne peut essentiellement garder toutes les options ouvertes : L'Allemagne achète quelques systèmes américains de type F-35 pour le rôle nucléaire ; dans la majorité des cas les Tornados sont cependant remplacés par plus d'Eurofighter dans le rôle air-sol classique. Le FCAS sera également mis en œuvre comme prévu avec la France. Sur le plan politique, l'Allemagne utiliserait cette solution pour apaiser les tensions européennes et transatlantiques, fixer une orientation industrielle européenne et répondre au mieux aux besoins militaires. Une telle solution est concevable, efficace et justifiable, mais elle est surtout très coûteuse. Les deux obstacles les plus importants se situent donc probablement en Allemagne même. Outre les coûts élevés, l'Allemagne devrait probablement s'engager à exporter le FCAS avec la France en dehors de l'UE et de l'OTAN. Bien que l'hétérogénéité de la flotte aérienne ne soit pas un inconvénient insurmontable, elle rend la solution encore plus coûteuse. Si vous voulez acheter la technologie F-35, vous devrez acheter les quantités correspondantes ou ajouter de l'argent vous-même. Option II : Dépendance militaire et industrielle Au pôle opposé, l'Allemagne prolongerait de toutes ses forces la vie des tornados et se retirerait du FCAS. L'Allemagne se retirerait ainsi de la formation de l'industrie aéronautique militaire européenne et conserverait au maximum des capacités minimales pour maintenir les opérations aériennes des Tornados et des Eurofighters. Cela signifierait que l'Allemagne perdrait ses capacités industrielles et technologiques et dépendrait à l'avenir d'autres fabricants d'avions de combat. De même, l'Allemagne n'aurait plus aucune influence sur les exportations d'un futur système de combat aérien européen et sur ses effets sur la politique étrangère et de sécurité de l'UE. Après tout, les problèmes de politique intérieure seraient éliminés, car sans production, il n'y aurait pas d'exportations. Les décideurs allemands ont désormais pour tâche de dresser le meilleur tableau possible à partir des pièces du puzzle constitué des intérêts nationaux et de ceux des partenaires. Dans ce douloureux processus d'équilibrage, il peut sembler attrayant de ne pas prendre de décision entre-temps et de ne pas prendre de décision. d'avoir un débat sans fin. Mais même cela serait une décision - et déclencherait des décisions de la part des partenaires de l'Allemagne, ce qui à son tour façonnerait l'Allemagne. Le résultat serait comme un accident majeur : personne n'en voulait, mais beaucoup en souffriraient. Berlin se trouverait dans une situation où nombre de ses intérêts ne seraient pas pris en compte. Elle perdrait également son influence sur les développements politiques, industriels, technologiques et militaires liés à la sécurité et à la défense européennes et transatlantiques. Christian Mölling est directeur adjoint de l'Institut de recherche de la Société allemande de politique étrangère. (DGAP) et chef du programme Sécurité, défense et armements. Torben Schütz est membre associé du programme de sécurité, de défense et d'armement de la DGAP. Modifié le 12 décembre 2018 par Picdelamirand-oil 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 12 décembre 2018 Share Posté(e) le 12 décembre 2018 (modifié) Il y a 13 heures, P4 a dit : il y a le pdf complet https://ssl-vg03.met.vgwort.de/na/bf905aa5989e45a8b686a2ff23afc202?l=https://dgap.org/de/article/getFullPDF/31683 à traduire. Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit : Succession du Tornado et FCAS : J'avais commencé à remettre le tout en forme en faisant des corrections, vu que DeepL a un outil permettant de traduire des documents entiers, mais je vois que Pic s'y est déjà mis. edit: @Picdelamirand-oil Si tu souhaites continuer voilà le fichier .rtf comprenant la traduction et mes corrections au passage: https://www.cjoint.com/c/HLmleyhyrah Bon, voilà ce que j'avais fais à tout hasard. Il est bien ce document il explique clairement le point de vue allemand. Voilà la traduction finie et à peu près corrigée et remise en forme (suppression des sauts de page, corrections orthographiques, et mise en page via un éditeur de texte) et reconvertie en .pdf:https://www.cjoint.com/doc/18_12/HLmkWWgqF3h_FCAS.pdf Le tout converti en .jpg et hébergé sur imgur:https://imgur.com/a/y2goCpO Et les fichiers .jpg sur imgur pour ceux qui ne veulent pas ouvrir des liens: Modifié le 12 décembre 2018 par Patrick 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 12 décembre 2018 Share Posté(e) le 12 décembre 2018 Moi ce qui m’em***** c’est que dans les options pour pallier a la fin de vie du Tornado il y a Eurofighter, F-35 ou prolongement du Tornado lui-même. Il n’y a nul part évoqué le Rafale 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 12 décembre 2018 Share Posté(e) le 12 décembre 2018 (modifié) il y a 8 minutes, Teenytoon a dit : Moi ce qui m’em***** c’est que dans les options pour pallier a la fin de vie du Tornado il y a Eurofighter, F-35 ou prolongement du Tornado lui-même. Il n’y a nul part évoqué le Rafale Du point de vue Allemand, Eurofighter majore Rafale. Citation De plus, les Eurofighters n'étaient pas conçus pour pénétrer à basse altitude dans un espace aérien ennemi hautement protégé. Leur capacité à survivre à de telles missions devrait être limitée. Le choix de l'Eurofighter placerait l'importance politique de la participation nucléaire au-dessus de l'importance militaire de la dissuasion crédible. Après tout, les capacités technologiques et industrielles de l'Europe seraient assurées. Leur point de vue: rien à foutre des capacités réelles de l'avion!!! C'est un peu pour ça que je vois d'un très mauvais œil une coopération avec l'Allemagne. Modifié le 12 décembre 2018 par Picdelamirand-oil 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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