ROXEL 17 Posté(e) le 19 mars 2015 Share Posté(e) le 19 mars 2015 (modifié) Je reste agacé par l'attitude qui consiste a dire que ca n'est pas impossible, mais bien pas souhaitable non pas pour des raisons techniques mais pour des raisons de type ideologique parce que l'alda doit rester chez elle et l'aeronavale de meme, comme si les aviateurs allaient avoir des boutons si ils montaient dans un "m" ou les marins dans un "c". Je ne sais d'ailleurs pas comment ça se passe à l'ETR 2/92. Est-ce que les élèves ADLA vole sur Rafale M ? Pour ce qui est des élèves de l'aéro, je suppose qu'ils font du double commande sur Rafale B. Modifié le 19 mars 2015 par ROXEL 17 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 19 mars 2015 Share Posté(e) le 19 mars 2015 J'entends bien. mais former un pilote de l'adla a apponter, ca prend sans doutes quelques semaines, alors que fabriquer un rafale m, ca prend 3 ans. Est-ce qu'on est vraiment en manque de Rafale M ? A part la petite vingtaine qu'on trouve sur le CdG, presque tous les autres Rafale M pourraient être remplacés par des C. Les pilotes de l'aéronavale pourraient très bien voler sur Rafale C quand ils ne sont pas sur PA. Je crois qu'on pourra perdre 30 à 50% de nos Rafale M avant d'avoir besoin de réduire le nombre d'avions déployé sur le PA. Est-ce que dans le livre blanc, il est prévu qu'on puisse perdre plus d'une dizaine de Rafale M sur une bataille ? Et même une perte de 10 Rafale M pourrait ne mettre que 3 ans pour être compensé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 19 mars 2015 Share Posté(e) le 19 mars 2015 On n'est pas en manque d'avions, ni dans l'Adla ni dans l'Aéronavale. On est manque de pilotes, de crédits MCO, et budgets d'heures de vol. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 19 mars 2015 Share Posté(e) le 19 mars 2015 Non mais dans le livre blanc il n'est pas prévu qu'on perde quoi que ce soit dans quelque bataille que ce soit. Et ça fait des années que c'est comme ça, que la stratégie des moyens (en tous cas aériens et navals) ne prend en compte que l'attrition sur la durée de vie dû aux accidents, et certainement pas à des pertes lourdes au combat. On est en strict suffisance sur quasiment tous les gros items, du Rafale au Tigre en passant par les FREMM et les SNA. Si un conflit passe dans le coin contre un gusse un minimum sérieux qui nous fait du mal, le lendemain va être très difficile ! Sans extrapoler, il suffit de voir ce qui s'est passé à Albacete, et ce n'était qu'un accident, et ça aurait pu être bien pire même si c'était déjà horrible. On a des moyens militaires plus qu'intéressant, mais si un jour un BPC bourré de Tigre se prend un missile anti-navire léger dans le flanc (et c'est clairement pas impossible), c'est toute la mission amphibie française qui se prendra une mandale pour un bon moment. Idem si un accident, un acte belliqueux ou une bataille plus sévère que prévue (ou la conjugaison des trois) met à la paille une demi douzaine de Rafale M en une semaine. Je ne dis pas qu'on n'est pas capable de s'en remettre, mais ça ferait foutrement mal de se prendre 10 ans d'attrition dans la tronche en quelques secondes/jours. Alors on peut toujours se dire que c'est impossible, hein. Mais après tout, en 2008 on nous promettait 15 ans sans intervention militaire en tant que nation cadre, et les Anglais livraient encore des frégates aux argentins l'année précédent les Malouines. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kovy Posté(e) le 19 mars 2015 Share Posté(e) le 19 mars 2015 (modifié) Qui paye ? Qui est responsable de quoi ? Qui gère les évolutions des équipements spécifiques ? Qui a la priorité sur les machines "partagées" en cas de nécessité ? Ce genre de gymnastique ne résous rien mais créé énormément de problèmes. Les trucs qui n'appartiennent à personne mais sont utilisés par tout le monde n'ont jamais constitué une solution pérenne et encore moins efficace. Si un jour par miracle la Marine hérite d'un second PA, il sera alors temps de discuter de Rafale supplémentaires. En attendant ils n'en ont qu'un, et tout ce qu'ils ont à faire c'est de se préparer à l'exploiter en ayant à disposition 2 flottilles opérationnelles et les moyens afférents. Ni plus, ni moins. C'est une guerre de clocher ou un mélange des genres ? Parce que la guerre de clocher on peut la résoudre rapidement en poussant le bouchon jusqu'au bout : on file tous les avions à l'aéronavale, tous les hélicos à l'ALAT, les gros porteurs à Air France, et on dissout l'AdlA qui ne sert alors plus à rien. Exactement, Il suffit de supprimer l'armée de l'air et de de faire un grosse aéro à 225 rafale M qui mettra de temps en temps une dizaine de ses avions sur son PA : Qui peut le plus peut le moins :P Est-ce qu'on est vraiment en manque de Rafale M ? A part la petite vingtaine qu'on trouve sur le CdG, presque tous les autres Rafale M pourraient être remplacés par des C. Les pilotes de l'aéronavale pourraient très bien voler sur Rafale C quand ils ne sont pas sur PA. Je crois qu'on pourra perdre 30 à 50% de nos Rafale M avant d'avoir besoin de réduire le nombre d'avions déployé sur le PA. Est-ce que dans le livre blanc, il est prévu qu'on puisse perdre plus d'une dizaine de Rafale M sur une bataille ? Et même une perte de 10 Rafale M pourrait ne mettre que 3 ans pour être compensé. Le volant d'attrition sert aussi à faire tourner les avions en ligne et à équilibrer le vieillissement des cellules. C'est d'autant plus vrai quand les livraisons se font au compte goutte Modifié le 19 mars 2015 par Kovy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 19 mars 2015 Share Posté(e) le 19 mars 2015 De toute manière c'est un problème nouveau, pour la première fois dans l'histoire récente marine et armée de l'air ont les mêmes avions disposant de capacités identiques ... En revanche les contrats opérationnels qui ne le sont pas, sans parler des volumes. La mission d'ALAVIA est à par tir de 2017 de pouvoir projeter une flottille renforcée soit la valeur d'un escadron ADLA sur le CdG quand celui-ci est opérationnel. La mission du patron de la FAC est de projeter 33 avions de combat hors des frontières tout en assurant l'entraînement des équipages, la PO, les chantiers de modernisation ... On peut difficilement réclamer la fusion de moyens qui sont avant tout complémentaires. Les Marins n'ont que faire d'appareils sans train Marine ne serait-ce que pour les ASSP quant aux Aviateurs ils n'ont que faire d'un avion plus lourd et exclusivement monoplace quand certains de leurs pôles d'excellence requièrent des biplaces et la coopération de deux cervelles ... Les Marins ont beau être des surhommes mais j'ai quand même dans l'idée que pour tirer deux MdC en autonomie tout seul au dessus d'une zone ennemie mieux vaut être deux. A l'inverse poser un avion de nuit sur le CdG avec 30 noeuds de vent et de la pluie ce n'est pas donné à tout le monde. De toute façon rassurez-vous face à une adversaire digne de ce nom (et ils se comptent sur les doigt d'une main Russie, Chine, Inde le reste est incapable d'aligner l'équivalent de 80 à 100 Rafale) qui nécessitera l'engagement simultané des 2 flottilles Marine et de 3 escadrons ADLA si la décision n'est pas faite dans les 10 jours on peut plier les gaules car on aura plus les avions ni les munitions ni les rechanges ... Et de toute manière on aura pas assez de ravitailleurs ... Quant à compenser les pertes faut pas y songer çà prend 20 000 heures pour construire et assembler un Rafale ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SharkOwl Posté(e) le 19 mars 2015 Share Posté(e) le 19 mars 2015 Un rappel super intéressant à lire ou à relire face à l'étrange très bizarre et incompréhensible embrouille franco française "Armée de L'Air vs Aéronavale" que nous avons subit ici même aujourd'hui sur le fil de discussion : La 12F tiens la PO / BAN Lann Bioue http://www.comao.fr/PO_12F_-_Lann_Bihoue_-_2014.html Merci à l'équipe de "Comao.Fr" pour cet excellent mini reportage ! SharkOwl Rimouski, Québec Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 19 mars 2015 Share Posté(e) le 19 mars 2015 Je crois que l'embrouille provient de gens qui ne sont pas du sérail et que tout part une fois de plus de propos d'épicerie sur le fait de faire de soit-disant économies là où il n'y a pas lieu d'en faire. Une fois de plus ce n'est pas parce que l'on vole sur (presque) le même avion que l'on fait les mêmes choses dans les mêmes conditions. A vouloir mélanger les genres on arrive toujours à une dégradation des performances et vraiment on ne rencontre pas çà exclusivement dans l'aéronautique militaire mais dans de très nombreux corps de métier réclamant une certaine expertise. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 19 mars 2015 Share Posté(e) le 19 mars 2015 On retrouve aussi ce genre de phénomène dans tout pays possédant une armée de l'air et une aéronautique marine puissante, non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kal Posté(e) le 19 mars 2015 Share Posté(e) le 19 mars 2015 (modifié) face à l'étrange très bizarre et incompréhensible embrouille franco française "Armée de L'Air vs Aéronavale" que nous avons subit ici même aujourd'hui sur le fil de discussion : Finalement cela n'a rien d'exceptionnel, chacun défend son pré carré et cela se passe de la même façon dans toutes les armées du monde probablement. Il suffit de voir les rivalités entre l'Air Force et la Navy, ou bien même entre la Navy et les Marines qui sont pourtant très proches, ou encore entre les Marines et les G.I.. On va dire que tout cela participe à de la saine émulation, quand cela ne va pas trop loin... En période de réduction des budgets, c'est aussi sûrement un réflexe de protection face à un politique, qui pourrait avoir "la bonne idée" de vouloir supprimer telle ou telle unité, par pur choix économique, mais sans en maîtriser les enjeux. Enfin, quand je vois que le livre blanc avait complètement sous-estimé le nombre d'OPEX et donc les budgets qui vont avec, je pourrais comprendre une marine qui refuse de commencer à mettre les pieds dans la PO par exemple. Tu donnes la main, on te prend le bras... Puisque tout le monde a donné son avis sur un choix pour lequel nous serons jamais consulté, je participe à mon tour : je vote Rafale C parce que c'est le moins cher, le plus performant (masse) pour un pur chasseur (Pas taper les NOSA ! Oui, oui, ok, BVR, analyse de la situation tactique, contre-mesures, tout ça... Calme, calme ! Mais... euh... fusion de données, spectra ? Outch non pas la tête !) et surtout le plus beau. Ok, cela fait léger comme argumentation, mais bon après tout... Modifié le 19 mars 2015 par Kal Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 19 mars 2015 Share Posté(e) le 19 mars 2015 Finalement cela n'a rien d'exceptionnel, chacun défend son pré carré et cela se passe de la même façon dans toutes les armées du monde probablement. Ce n'est pas la question que de défendre son pré carré. Il s'agit de défendre les maigres moyens, de surcroit en baisse constante, mis à disposition pour faire le boulot demandé et de lutter contre une aberration qui suggère qu'on peut faire plus avec moins en mutualisant des moyens déjà contraints (ici des avions). Je comprend ta logique. chacun ses avions, chacun chez soi, si l'adla se retrouve en situation de defendre le territoire national, les avions de l'aeronavale resteront sagement a landivisiau pour ne pas se meler de ce qui ne les regarde visblement pas. Non, tu ne comprends pas. Tu ne comprends pas que des avions qui volent pour l'un ne volent pas pour l'autre. Tu ne comprends pas que des Rafale M en plus est synonyme de Rafale "air" en moins, sinon ça implique que la Marine ne s'en sert jamais auquel cas à quoi bon s'emmerder à avoir une micro-flotte supplémentaire ? Tu ne comprends pas qu'au final cette solution bancale ne satisfait personne et multiplie les problèmes, au seul bénéfice d'un hypothétique besoin que tu n'arrives même pas à définir clairement... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
John_ Posté(e) le 19 mars 2015 Share Posté(e) le 19 mars 2015 (modifié) La différence d'emport entre un M ainsi qu'un C est de quel ordre ? PS : C'est mon premier message, ravi de vous rejoindre Modifié le 19 mars 2015 par John_ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kal Posté(e) le 19 mars 2015 Share Posté(e) le 19 mars 2015 Ce n'est pas la question que de défendre son pré carré. Il s'agit de défendre les maigres moyens, de surcroit en baisse constante, mis à disposition pour faire le boulot demandé et de lutter contre une aberration qui suggère qu'on peut faire plus avec moins en mutualisant des moyens déjà contraints (ici des avions). Cette question je l'aborde un peu plus bas dans mon message et je suis du même avis. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 20 mars 2015 Share Posté(e) le 20 mars 2015 C'est une question de politique, de stratégie, de doctrine et de mode opératoire avant tout, et dans cet ordre. Dans l'absolu, on pourrait très bien imaginer d'avoir une Armée de l'Air dotée de moins d'appareils et d'une Marine équipée 80 ou 90 Rafale et de 2 porte-avions. Mais cela imposerait de revoir les missions qui leur sont attribuées, de revoir l'équilibre entre les deux composantes de notre projection de force, et au final de repenser toute notre doctrine de projection de forces. Si on avait une doctrine plus "océanique", on pourrait très bien imaginer que le gros de notre capacité de projection de force soit articulée autour d'un des deux porte-avions et de ses Rafale M embarqués, et que l'Armée de l'Air tout comme une partie des Rafale M de la Marine se charge des déploiements permanents type N'Djamena ou Djibout. Sauf que c'est pas si simple, qu'un porte-avions n'embarque pas le stock de munitions d'une base aérienne terrestre, que les capacités de ravitaillement ne sont pas comparables, et que l'Astan nous a démontré que même si la plupart des pays au monde ont un accès à la mer, parfois, bah non ! Une politique de défense basée sur le porte-avions plutôt que sur les déploiements d'une Armée de l'Air, ça peut avoir pas mal d'avantages si ça s'inscrit dans une politique et une stratégie cohérente (notamment le contrôle des voies maritimes au niveau global et plus seulement dans un arc de crise délimité par exemple). Or, dans notre cas de figure, ce n'est pas vraiment le cas. Ce qui aurait VRAIMENT collé à notre stratégie, ç'aurait été de ne pas toucher au nombre d'avions de l'AdlA mais d'avoir 60 Rafale M ET un PA2... Bon bah, raté ... Après, j'aurais préféré qu'on reste à 60 Rafale M, ne serait-ce que pour pouvoir blinder le pont du CDG et faire de belles photos :P Mais dépoiler l'AdlA qui en chie aussi pas mal, c'est pas forcément l'idée du siècle. La différence d'emport entre un M ainsi qu'un C est de quel ordre ? PS : C'est mon premier message, ravi de vous rejoindre Passe donc te présenter dans la section idoine du forum ;) Pour répondre à ta question, il faut voir deux choses: La première est rapide, c'est le nombre de points d'emports. Le Rafale M a un point d'emport en moins par rapport au Rafale C, mais c'est un point qui n'est pas utilisé par l'Armée de l'Air sur ses appareils (c'est le second point d'emport ventral, qui sert notamment à embarquer les maquettes de missiles MICA l'un derrière l'autre sur le Rafale A). De même, il y a 2 points d'emports de voilure (point 3 en bout d'aile) qui ne sont pas encore ouverts opérationnellement (seuls des vols de tests on été effectués). Le point de fuselage latéral avant gauche n'est pas utilisé lui non plus, tout simplement parce qu'on n'a encore jamais eu besoin de lui coller un pod quelconque dessous. La seconde concerne les configurations d'emport. Et ça, évidemment, ça dépend des missions d'une part, mais aussi des contraintes inhérente à chaque version. -Concrètement, il n'y a aucune différence théorique sur les emports en configuration air-air pour l'instant (ça pourrait changer avec l'arrivée du Meteor éventuellement). Tous les appareils peuvent embarquer 6 missiles MICA ainsi que jusqu'à 3 réservoirs supersoniques (ou subsonique pour les longues patrouilles). -Pour les missions de CAS, idem: les appareils peuvent tous embarquer 4 à 6 bombes guidées sous les ailes, les différences reposant dans le type de bombes utilisées qui peuvent varier marginalement (la Marine aime bien les bombes à guidages dual GPS/laser et à munition muratisée, capable de résister à un incendie sur le navire par exemple) -Pour la pénétration, on a un changement: en théorie, le Rafale M emporte un unique Scalp-EG sous le ventre (afin de limiter la dissymétrie à l'appontage s'il ne tirait qu'un seul missile sur deux) alors que le Rafale B ou C emporte un missile sous chaque aile. Mais très vite les équipages de Rafale B ont aussi adopté l'emport simple en ventral, d'abord dans les missions d'entrainement au tir nucléaire, ensuite en tant que configuration opérationnelle. -Pour le nucléaire ou la reconnaissance, c'est en emport ventral sur toutes les versions. -Après il y a des configurations propre à la Marine, notamment l'emport d'Exocet en ventral (même si l'AdlA aimerait retrouver une capacité de tir Exocet sur ses propres Rafale) mais aussi l'emport d'une nacelle de ravitaillement. A moins que je n'oublie quelque chose, j'ai du faire le tour de la question. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Flippy Posté(e) le 20 mars 2015 Share Posté(e) le 20 mars 2015 -Concrètement, il n'y a aucune différence théorique sur les emports en configuration air-air pour l'instant (ça pourrait changer avec l'arrivée du Meteor éventuellement). Tous les appareils peuvent embarquer 6 missiles MICA ainsi que jusqu'à 3 réservoirs supersoniques (ou subsonique pour les longues patrouilles). Quelle est le "problème" avec le missile meteor ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 20 mars 2015 Share Posté(e) le 20 mars 2015 Une des inconnues sera la tenue du missile aux appontages et catapultages, notamment en emport sous voilure. La navalisation des armements et équipements est un facteur important de gonflement des coûts c'est aussi parfois une raison d'emports différenciés, soit pour limiter les effets de la dissymétrie soit pour limiter les effets de stress sur les matériels. Deux exemples m'avaient été donnés il y a longtemps maintenant lors des premiers essais sur le CdG concernant la nacelle Reco Ng ainsi que les Mica en bout de plume et (je crois) en point 2. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 20 mars 2015 Share Posté(e) le 20 mars 2015 La différence d'emport entre un M ainsi qu'un C est de quel ordre ? PS : C'est mon premier message, ravi de vous rejoindre Officiellement, le Rafale air dispose de 14 points d'emports, le M de 13. Si mes souvenirs sont bons, car cette configuration n'a JAMAIS été utiliée, le point central sous fuselage est soit un point lourd, soit deux points légers l'un derrière l'autre. On a tous souvenir de cette configuration du Rafale A avec 2 missiles Mica l'un derrière l'autre. Mais en pratique, le point avant gauche n'est pas utilisé, un des deux centraux n'est pas utilisé, et les deux derniers points sous voilure ne sont pas utilisés non plus. Ce qui fait qu'au final 10 points d'emports sont utilisés. Mais avec les lanceurs tri-bombe on remonte à 14. De toute façon, et quand on compare avec les anciens appareils de l'Adla ou de la MN, c'est impressionnant... Et même comparativement à d'autres appareils, il est dans le haut du pavé. Belle bête. On en mets autant sinon plus que dans un Tornado sans qu'il ne ressemble à un char d'assaut volant. Le Char Dassault ? ça c'est la french touch ! ;) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 20 mars 2015 Share Posté(e) le 20 mars 2015 C'est une question de politique, de stratégie, de doctrine et de mode opératoire avant tout, et dans cet ordre. Dans l'absolu, on pourrait très bien imaginer d'avoir une Armée de l'Air dotée de moins d'appareils et d'une Marine équipée 80 ou 90 Rafale et de 2 porte-avions. Mais cela imposerait de revoir les missions qui leur sont attribuées, de revoir l'équilibre entre les deux composantes de notre projection de force, et au final de repenser toute notre doctrine de projection de forces. Si on avait une doctrine plus "océanique", on pourrait très bien imaginer que le gros de notre capacité de projection de force soit articulée autour d'un des deux porte-avions et de ses Rafale M embarqués, et que l'Armée de l'Air tout comme une partie des Rafale M de la Marine se charge des déploiements permanents type N'Djamena ou Djibout. Sauf que c'est pas si simple, qu'un porte-avions n'embarque pas le stock de munitions d'une base aérienne terrestre, que les capacités de ravitaillement ne sont pas comparables, et que l'Astan nous a démontré que même si la plupart des pays au monde ont un accès à la mer, parfois, bah non ! Une politique de défense basée sur le porte-avions plutôt que sur les déploiements d'une Armée de l'Air, ça peut avoir pas mal d'avantages si ça s'inscrit dans une politique et une stratégie cohérente (notamment le contrôle des voies maritimes au niveau global et plus seulement dans un arc de crise délimité par exemple). Or, dans notre cas de figure, ce n'est pas vraiment le cas. Ce qui aurait VRAIMENT collé à notre stratégie, ç'aurait été de ne pas toucher au nombre d'avions de l'AdlA mais d'avoir 60 Rafale M ET un PA2... Bon bah, raté ... Mmmm... sauf à considérer que le Rafale M peut faire la MEME CHOSE qu'un C. En fait, c'est le cas. Seul le pilote est le facteur limitant dans l'histoire. Du coup, on peut parfaitement déshabiller l'AdA pour la marine et faire un transfert de Rafale C vers M. MAIS PAS DE PILOTES ! Ainsi, suivant la situation, on pourrait parfaitement avoir des M faisant des missions de l'AdA avec des pilotes AdA. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 20 mars 2015 Share Posté(e) le 20 mars 2015 (modifié) Au fait pourquoi une version monoplace et une biplace sur le Rafale ? Sur le Gripen et le Typhoon cela s'explique parce qu'il s'agit de versions d'entraînement, mais sur le Rafale ? Le deuxième homme est le navigateur mais d'un autre côté un seul pilote sait assurer la navigation sur la version M du Rafale. Modifié le 20 mars 2015 par Kiriyama Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 20 mars 2015 Share Posté(e) le 20 mars 2015 Ne pas oublier non plus que les dotations de chacun, indépendamment du fait qu'il est demandé de faire autant voir plus avec moins; sont dictées par la volonté d'un pays d'intervenir ou pas dans les affaires du monde. Ce qui veut dire que si la Marine était restée avec ses 2 p-a et 86 Rafale M ceci veut dire que nous aurions encore une ADLA à 24 escadrons de première ligne. On ne déploie pas un porte-avions de la même manière que l'un déploie un escadron de l'Armée de l'Air, le porte-avions est à l'aéronautique militaire ce que les parachutistes sont aux interventions terrestres, l'outil des premiers temps capable de s'affranchir de certaines contraintes mais pas fait pour durer indéfiniment (à l'exception de l'USN): ne serait-ce qu'en raison du coût faramineux d'un déploiement du groupe porte-avions (doublement des masses salariales, logistique, usure accélérée du matériel) ... Nous devons raisonner en terme de complémentarité et de posture. Notre pays fait ouvertement le choix de l'interventionnisme, nous en avons les outils conceptuels -capacités et moyens de déploiement, çà ne passe pas que par les avions; ainsi nous sommes un des rares pays à pouvoir déployer un EM inter-armes par exemple, c'est moins sexy que des chasseurs mais bien plus important. -des multiplicateurs de forces -une aéronavale embarquée ... Si on veut avoir cette posture il faut comprendre qu'il nous faut des outils complémentaires qui fonctionnent parfois de manière différente mais dont les missions de rejoignent dans un schéma global. Si la Marine assure la PO elle ne déploie pas sur p-a les avions destinés à cette PO et elle n'entraine pas ses équipages. Si l'ADLA doit systématiquement trouver une base à terre pour intervenir on peut se retrouver avec des avions à 1000 nautiques de leurs objectifs avec tout ce que çà implique en terme de délais d'intervention et de logistique. Aujourd'hui notre soucis est de devoir maintenir notre niveau d'intervention voir de l'augmenter avec des appareils en nombre décroissant. Un avion multirôles reste UN avion. Intervenir dans les affaires du monde est un sport de riches, il ne faut pas se demander si on devrait supprimer ceci ou affecter cela à untel ou untel, mais se demander ou est le bon équilibre des moyens au regard des missions. Sous prétexte de fin de guerre froide on a diminué les volumes, au profit certes d'une augmentation sans précédent de l'efficacité des outils. Néanmoins aujourd'hui notre volume d'intervention est sans commune mesure avec ce qu'il était il y a 30 ans (hors Golfe). C'est çà que nos gouvernants ont du mal non pas à comprendre (il sont en général bien moins cons que nous et mieux informés) mais à accepter sous prétexte que les opérationnels civils et militaires ont à coeur et ont l'orgueil de faire le taf qui leur est demandé... @kiri Le deuxième homme est le navigateur mais d'un autre côté un seul pilote sait assurer la navigation sur la version M du Rafale. et à ton avis çà n'induit pas quelques différences ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 20 mars 2015 Share Posté(e) le 20 mars 2015 à la base, le Rafale B devait être principalement pour la formation je crois bien, mais pour les escadrons nucléaires notamment, le biplace est de mise, pour ne pas mettre toute la charge de travail sur le pilote. Et au final, sachant qu'on est beaucoup en OPEX et que les missions sont longues, on a privilégié le biplace, notamment utile pour la reco avec un navigateur qui peut se concentrer à fond sur sa tâche Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 20 mars 2015 Share Posté(e) le 20 mars 2015 Ainsi, suivant la situation, on pourrait parfaitement avoir des M faisant des missions de l'AdA avec des pilotes AdA. C'est totalement incohérent. Si ces Rafale M font la même chose qu'un C à un moment donné, c'est que la Marine n'en a pas réellement besoin. Le deuxième homme est le navigateur mais d'un autre côté un seul pilote sait assurer la navigation sur la version M du Rafale. Parce que parfois deux c'est mieux qu'un. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 20 mars 2015 Share Posté(e) le 20 mars 2015 C'est une question de politique, de stratégie, de doctrine et de mode opératoire avant tout, et dans cet ordre. (...) Tout à fait. Il y a donc toute une flopée d'hypothèses, de compromis, d'arguments à envisager et de décisions à prendre avant de seulement commencer à imaginer une possible modification du nombre et/ou de la qualité des moyens mis en oeuvre. Ca élève nettement le débat par rapport au récurrent et basique "je vois bien des Rafale M en plus parce que c'est mieux (mais j'sais pas trop pour quoi faire)". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nenel Posté(e) le 20 mars 2015 Share Posté(e) le 20 mars 2015 Pour revenir sur la polémique, en fait, l'amiral disait qu'il lui faudra une dizaine de Rafale supplémentaires pour tenir jusqu'à la fin du CdG prévu d'ici 2040 officiellement, mais qui nous dit que le CdG ne fera pas 10 ans de plus et que cet amiral est peut être au courant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ben Posté(e) le 20 mars 2015 Share Posté(e) le 20 mars 2015 Tout à fait. Il y a donc toute une flopée d'hypothèses, de compromis, d'arguments à envisager et de décisions à prendre avant de seulement commencer à imaginer une possible modification du nombre et/ou de la qualité des moyens mis en oeuvre. Ca élève nettement le débat par rapport au récurrent et basique "je vois bien des Rafale M en plus parce que c'est mieux (mais j'sais pas trop pour quoi faire)". Certes. Tout cela est complexe, et en effet je suis tres loin d'etre "du serail" (je n'ai meme jamais enfilé un treilli ou penetré sur une base militaire autrement que pour regarder un meeting) Ne t'en deplaise, DEFA je suis neanmoins doté d'une cervelle fonctionnelle et je peux comprendre ce qu'on m'explique, et je comprend egalement ce que je lis. meme quand c'est toi qui l'ecrit (incroyable) Merci pollux de savoir elever le debat, merci aussi de savoir etre didactique et patient avec les beotiens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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