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USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques


Messages recommandés

3 hours ago, rendbo said:

Les faits divers aux USA n'auront de cesse de me faire plus ou mois rire (article ici)

 

L'article ne précise pas si le gars avait déjà été condamné pour violence conjugale: s'il l'a déjà été, c'est un cas où la loi fédérale a un problème d'application dans un Etat donné, s'il ne l'a pas été (mais qu'il est apparemment violent), c'est un de ces cas où la présomption d'innocence peut être rageante. Mais d'un autre côté, s'il n'a pas été condamné pour violence conjugale, que faire? Commencer à prélever des armes à titre "préventif", parce que les statistiques disent qu'il y a une probabilité accrue qu'il s'en serve un jour contre sa famille? On commence à ouvrir la "pre crime division" de Minority Report? Les statistiques montrent que vous correspondez aux bonnes catégories qui prédisent plus de propension au crime, donc on vous punit préventivement? Même si le mec en question est un pur salaud, ça fait un peu rude comme "remède".

Modifié par Tancrède
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Il y a 2 heures, Tancrède a dit :

L'article ne précise pas si le gars avait déjà été condamné pour violence conjugale: s'il l'a déjà été, c'est un cas où la loi fédérale a un problème d'application dans un Etat donné, s'il ne l'a pas été (mais qu'il est apparemment violent), c'est un de ces cas où la présomption d'innocence peut être rageante. Mais d'un autre côté, s'il n'a pas été condamné pour violence conjugale, que faire? Commencer à prélever des armes à titre "préventif", parce que les statistiques disent qu'il y a une probabilité accrue qu'il s'en serve un jour contre sa famille? On commence à ouvrir la "pre crime division" de Minority Report? Les statistiques montrent que vous correspondez aux bonnes catégories qui prédisent plus de propension au crime, donc on vous punit préventivement? Même si le mec en question est un pur salaud, ça fait un peu rude comme "remède".

Que la police lui rende ses armes "présomption d'innocence" est une chose que la femme se retrouve en tôle en est une autre. Quel juge a été assez con pour maintenir en tôle une femme dans un cas de ce genre? 

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21 minutes ago, nemo said:

Que la police lui rende ses armes "présomption d'innocence" est une chose que la femme se retrouve en tôle en est une autre. Quel juge a été assez con pour maintenir en tôle une femme dans un cas de ce genre? 

Techniquement parlant, si le mec n'est pas en faute, la femme a commis un vol: dura lex, sed lex. Si le type, aussi abominable qu'il soit ou non, n'a pas été pris enfreignant la loi, et a donc titre à garder ses armes (qui sont aussi un bien matériel, donc de la propriété privée), que veux-tu que la police fasse? Se mettre à prendre des mesures légales contraignantes à l'encontre de quiconque présente un risque potentiel? Ca évoque beaucoup de choses, mais pas un Etat de droit. Peut-être que la femme est parano, peut-être qu'elle a 100% raison d'avoir peur, peut-être qu'elle baratine, peut-être qu'elle croit à 100% à ce qu'elle dit, que le mec risque de passer à l'acte ou non.... Le champ des possibles est vaste, et on n'a qu'un article pour se faire une opinion, qui ne présente qu'une seule version de la situation. Mais en attendant, je renvoie à la seule alternative possible au regard de la loi: 

- le type a déjà été arrêté et condamné pour violence domestique, auquel cas le problème réside dans l'application de la loi fédérale: soit la police locale n'a pas fait respecter la loi, soit y'a un problème de transcription de la dite loi au niveau de l'Etat (et là, c'est la Floride qui est en faute)

- le type est en règle, aussi abject qu'il soit ou ne soit pas dans la réalité, et il n'y a rien qui puisse être fait préventivement autre que des mesures passives si le juge et/ou la police locale estime qu'il y a un risque réel (surveillance du type/de la famille, et/ou protection de la femme et des gamins s'ils vivent déjà séparément)

 

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il y a une heure, Tancrède a dit :

Techniquement parlant, si le mec n'est pas en faute, la femme a commis un vol: dura lex, sed lex. Si le type, aussi abominable qu'il soit ou non, n'a pas été pris enfreignant la loi, et a donc titre à garder ses armes (qui sont aussi un bien matériel, donc de la propriété privée), que veux-tu que la police fasse? Se mettre à prendre des mesures légales contraignantes à l'encontre de quiconque présente un risque potentiel? Ca évoque beaucoup de choses, mais pas un Etat de droit. Peut-être que la femme est parano, peut-être qu'elle a 100% raison d'avoir peur, peut-être qu'elle baratine, peut-être qu'elle croit à 100% à ce qu'elle dit, que le mec risque de passer à l'acte ou non.... Le champ des possibles est vaste, et on n'a qu'un article pour se faire une opinion, qui ne présente qu'une seule version de la situation. Mais en attendant, je renvoie à la seule alternative possible au regard de la loi: 

- le type a déjà été arrêté et condamné pour violence domestique, auquel cas le problème réside dans l'application de la loi fédérale: soit la police locale n'a pas fait respecter la loi, soit y'a un problème de transcription de la dite loi au niveau de l'Etat (et là, c'est la Floride qui est en faute)

- le type est en règle, aussi abject qu'il soit ou ne soit pas dans la réalité, et il n'y a rien qui puisse être fait préventivement autre que des mesures passives si le juge et/ou la police locale estime qu'il y a un risque réel (surveillance du type/de la famille, et/ou protection de la femme et des gamins s'ils vivent déjà séparément)

 

Ouais enfin la loi elle permet aussi de pas enfermer les gens en attente de jugement, elle permet de pas mettre de ferme quand un rappel à la loi ou une amende suffit... Après s'il y a des circonstances qui justifient l'enfermement de cette femme qui n'apparaissent pas dans l'article c'est autre chose ; je base forcément mon jugement sur les infos disponible. Et ce  jugement ne portait pas sur le fait que la police ou le juge aurait du faire ceci ou cela au mec, c'est que cette femme soit en prison qui est débile.

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Il y a 4 heures, Tancrède a dit :

Les statistiques montrent que vous correspondez aux bonnes catégories qui prédisent plus de propension au crime, donc on vous punit préventivement? Même si le mec en question est un pur salaud, ça fait un peu rude comme "remède".

 

il y a une heure, Tancrède a dit :

Si le type, aussi abominable qu'il soit ou non, n'a pas été pris enfreignant la loi, et a donc titre à garder ses armes (qui sont aussi un bien matériel, donc de la propriété privée), que veux-tu que la police fasse?

J'ai noté dans l'article en question au sujet de cet homme : "sa liberté sous caution n’avait été accordée qu’à la condition qu’il remette ses armes à la police". C'est le point essentiel, à mon sens.

Et il ne lui a été imposé de remettre ses armes à la police... que parce qu'il s'était rendu coupable d'une agression. Ce n'est vraiment pas la Pre-Crime Division de "Minority Report"... on est dans le Post-Crime tout à fait classique.

Il n'avait donc pas titre à garder ses armes, non.

A partir de là, il est techniquement exact que la femme aurait du attendre qu'il les remette de lui-même. Peut-être allait-il le faire de toute façon et ne l'a t elle devancé que d'un quart d'heure. Peut-être voulait-il ne pas les rendre. Impossible à savoir.

De toute façon, la femme n'a rien fait d'illégal, puisqu'elle a appliqué une décision de police. A la limite, elle aurait très bien pu dire "Mais je faisais cette course à sa place c'est tout !"

 

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40 minutes ago, Alexis said:

 

J'ai noté dans l'article en question au sujet de cet homme : "sa liberté sous caution n’avait été accordée qu’à la condition qu’il remette ses armes à la police". C'est le point essentiel, à mon sens.

Et il ne lui a été imposé de remettre ses armes à la police... que parce qu'il s'était rendu coupable d'une agression. Ce n'est vraiment pas la Pre-Crime Division de "Minority Report"... on est dans le Post-Crime tout à fait classique.

Il n'avait donc pas titre à garder ses armes, non.

A partir de là, il est techniquement exact que la femme aurait du attendre qu'il les remette de lui-même. Peut-être allait-il le faire de toute façon et ne l'a t elle devancé que d'un quart d'heure. Peut-être voulait-il ne pas les rendre. Impossible à savoir.

De toute façon, la femme n'a rien fait d'illégal, puisqu'elle a appliqué une décision de police. A la limite, elle aurait très bien pu dire "Mais je faisais cette course à sa place c'est tout !"

 

Ah! J'avais passé là-dessus (de l'inconvénient de lire en diagonale, my bad); donc c'est bien dans les alternatives évoquées: soit la police n'a pas fait son boulot en n'appliquant pas une décision de justice ((quoiqu'il était peut-être encore dans le délai d'application), soit (et là je conjecture, l'article ne décrivant pas tout et le diable étant dans les détails, surtout avec la législation, et surtout aux USA.... Et encore plus en Floride où le dysfonctionnel est la norme) c'est la législation de l'Etat qui est foireuse et laisse peut-être des vides que le type comptait exploiter (pour ce qu'on en sait, il avait peut-être un avocat sur le coup). Mais à première vue, c'est la police qui a merdé, ou un dur hasard qui a fait qu'il était peut-être encore dans les clous si la deadline de l'application de son deal avec la justice n'était pas encore passée. Si, et seulement si, on est dans ce dernier cas, il est possible que la femme ait commis, sur le plan purement technique, un vol. Sinon, elle était sans doute dans son droit d'une "citizen action" (pas le terme, mais c'est l'idée) quand à une situation illégale à laquelle on est en pratique capable de remédier. 

Attention aussi à la traduction des termes américains (pas anglais, ou anglo-saxons, purement ricains): le mot français "prison" renvoie à deux mots anglais distincts, "jail", et "prison". "Prison", c'est ce qu'on connaît, soit l'endroit où on purge une peine après un procès et une condamnation. "Jail", c'est pour des sentences très courtes et, le plus souvent, pour la détention temporaire, soit pour "garder au chaud" quelqu'un dont la situation est en doute, quelques jours, ou plus souvent, quelques heures (typique: la cellule de dégrisement). Et surtout, c'est pour la détention en attendant un procès (pour ceux qui présentent un risque de fuite) et pour la détention en attendant qu'un juge décide s'il y a une affaire à suivre, une action à intenter.... Je n'ai pas vu s'il y avait un article original en anglais, mais ce serait utile de savoir de tels détails, parce que si elle n'a été en "jail" que quelques jours, suivant les détails (j'insiste, les détails comptent quand on parle de la loi, avant de hurler à l'injustice) de l'affaire, ça peut ne correspondre qu'au temps de la bureaucratie (et de juges débordés) pour statuer sur la situation. Cruel, inique à bien des égards si la position de la femme est 100% justifiée, mais on sait que même quand elle marche correctement, la justice a toujours été une petite vieille qui marche lentement, et en grinçant. 

Modifié par Tancrède
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toujours dans les petites news au titre un peu putaclick repérée sur mon agrégateur :

Citation

Etats-Unis : une fillette «vole» une poupée, la police met en joue toute la famille

Une enquête a été ouverte et la famille réclame dix millions de dollars de dommages et intérêts à la ville de Phoenix.

[...]

L’affaire remonte à la fin du mois de mai dernier, Dravon Ames, 22 ans, Aesha Harper, sa fiancée enceinte de cinq mois et leurs deux enfants âgés de douze mois et quatre ans sortent d’un magasin Family Dollar. La fillette de 4 ans aurait pris une poupée dans le magasin sans que ses parents ne s’en aperçoivent, raconteront-ils plus tard. Alors qu’ils viennent de se garer devant l’immeuble de la baby-sitter de la fillette, un policier frappe à la fenêtre de la voiture familiale et la situation dégénère, relate le Phoenix New Times, qui a consulté la plainte de la famille.

Dans l’une des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, les policiers hurlent à la mère de famille enfermée dans la voiture avec ses enfants de « mettre ses putains de mains en l’air ». Un officier pointe son arme sur eux tandis qu’un autre prévient : « Vous allez vous faire tirer dessus, putain ! »  Quant au père de famille, il est dans un premier temps menotté au sol, puis plaqué contre une voiture par un policier qui, selon la plainte, lui aurait asséné un coup de poing. Lorsque la mère de famille finit par sortir de la voiture avec ses deux enfants, le policier baisse son arme et tente de lui retirer sa fille de douze mois des bras. « L’officier a attrapé la mère et le bébé et a essayé de prendre le bébé. Il lui a dit de la poser sur le sol mais la mère ne voulait pas parce que l’enfant ne marche pas et que le sol était bouillant », décrit la plainte.

D’après ABC15, Dravon Ames et Aesha Harper ont tous les deux été menottés mais n’ont pas été arrêtés.

Le policier qui a violenté le père a été suspendu des missions de terrain. Celui qui a pointé son arme sur la femme et les enfants continue ses patrouilles. Selon le sergent Tomm Thompson de la police de Phoenix, cité par CNN, l’incident serait lié à un incident plus grave que le vol d’une poupée. Il ne précise cependant pas de quel incident il s’agit.

 

@Tancrède : Avec ces procédures, on est loin de notre série favorite "The Rookie" (où même Nathan Fillon te fait passer un menottage musclé pour un truc sympa). A la première lecture, ce qui m'a le plus épaté dans ce fait divers, c'est que le flic menotteur est suspendu des missions de terrain, mais l'autre qui agitait le flingue sous le nez de la mère et qui a tenté de lui retiré le bébé (de 12 mois) rien... A la seconde lecture, le premier agitait aussi son flingue, donc finalement c'est moins perturbant. Je ne comprend vraiment pas le travail/mentalité de la patrouille là bas...

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5 minutes ago, rendbo said:

toujours dans les petites news au titre un peu putaclick repérée sur mon agrégateur :

 

@Tancrède : Avec ces procédures, on est loin de notre série favorite "The Rookie" (où même Nathan Fillon te fait passer un menottage musclé pour un truc sympa). A la première lecture, ce qui m'a le plus épaté dans ce fait divers, c'est que le flic menotteur est suspendu des missions de terrain, mais l'autre qui agitait le flingue sous le nez de la mère et qui a tenté de lui retiré le bébé (de 12 mois) rien... A la seconde lecture, le premier agitait aussi son flingue, donc finalement c'est moins perturbant. Je ne comprend vraiment pas le travail/mentalité de la patrouille là bas...

Il est à noter, et ça, c'est quelque chose qu'on ne verra JAMAIS dans un article de presse, que souvent, les flics sont astreints à quantités de micro-réglementations, venant du niveau de l'Etat, de celui du comté et de celui de la ville (si elle est assez grande pour avoir son propre PD ou bureau de shériff), qui se superposent et viennent de beaucoup de raisons différentes (l'accumulation des règles du passé, le désir débile de micromanagement pour "garantir" un résultat, l'expérimentation sociale, les mauvais compromis politiques...), avec pour résultat que les flics, aussi bien pour s'y conformer que pour développer des parades et contournements à ce fatras qui souvent les empêche de faire quoique ce soit, peut les mettre en danger, rend leur activité impossible (en amenant des situations "damned if you do,  damned if you don't") ou leur déplaît pour d'autres raisons, certaines non légitimes (idéologie, corruption, abus...). Ces choses peuvent amener à des comportements qui, de l'extérieur, semblent absurdes, excessifs, complètement cons ou purement inexplicables. Cela n'exclue évidemment pas les mauvais flics, ceux qui merdent, ceux qui partent dans un mauvais trip (violence notamment, préjugés divers), ceux qui ont un mauvais jour, les accidents (trop de nervosité notamment), et ceux qui craquent purement et simplement (une réalité puissante dans la police, encore plus dans les unités surmenées), mais ces éléments jouent lourdement, surtout dans un pays aussi procédurier que les USA (si on croit que la France est plus paperassière, c'est un pur préjugé). Il y a fort à parier qu'il y a, dans nombre de tels cas, quantité de règles addressant ce qui peut être dit ou pas à des interpelés, l'angle auquel on doit aligner les menottes, la force qu'il est autorisé d'exercer en serrant le poignet de quelqu'un (j'exagère à peine: j'ai entendu des trucs délirants).... Parfois, souvent même, on verra des flics forcés de laisser passer des choses aberrantes, qu'une autorité l'ait ordonné, ou que cela ait été transcrit en un texte (voir les émeutes régulières à Portland, où des "manifestants" peuvent littéralement prendre le trafic en otage pendant des heures, saloper la ville, harceler des gens, voire les cogner, sans qu'il y ait de conséquences, avec des flics qui regardent et ignorent), et d'autres fois, on voit ces délires d'ultra-zèle ou un gamin ayant tiré la langue à un prof verra une unité de flics débarquer chez ses parents l'arme au poing pour lui faire une leçon de morale (voir le foutre une nuit au trou) après l'avoir plaqué au sol et tenu en joue (avec risque de dérapage). 

Mais dans l'ensemble, faut jamais oublier que toutes ces choses sont l'exception, pas la règle: la presse a toujours tendu vers le sensationalisme, et l'ère internet/médias sociaux a mis cette tendance sous amphètes. 99% de l'activité policière est normale et les choses se passent bien, sauf dans un nombre très réduit de comtés/paroisses (2% ou moins: ceux/celles qui surconcentrent tous les problèmes et l'essentiel de la criminalité violente) où là.... C'est pas bien du tout. 

 

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Prédiction pour la suite de l'histoire, en réglant le Nostradamotron sur "Americana 100%"

  1. La police rend les armes au gars, afin qu'il puisse les remettre à la police de lui-même
  2. Il ne le fait pas
  3. Il flingue sa femme à sa sortie de cellule
  4. Il est ensuite acquitté pour légitime défense de sa propriété privée
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Au delà du faits divers, je me demande quel a été le déclenchement et le motif de l'altercation entre les deux femmes... et puis aussi j'aimerai bien savoir de quel couleur était la femme qui a tiré...

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FAITS DIVERS Marshae Jones est en prison en attendant son procès pour « homicide involontaire » tandis que la jeune femme qui lui a tiré dessus ne sera pas poursuivie par la justice de l’Alabama

Une femme enceinte de cinq mois, qui avait perdu son fœtus après s’être fait tirer dessus dans l’Alabama (Etats-Unis) en décembre 2018, a été inculpée pour « homicide involontaire » ce mercredi. Marshae Jones, 27 ans, a été incarcérée en attendant son procès, rapporte le site d’informations locales AL.com. Dans sa décision de poursuivre la jeune femme, la justice de l’Etat a pris en compte le témoignage des policiers. Ces derniers ont expliqué que c’est elle qui avait commencé la dispute aboutissant au coup de feu.

Pour la même raison, la tireuse de 23 ans ne fera l’objet d’aucune inculpation. Elle était elle aussi accusée d'« homicide involontaire » mais le jury a choisi de ne pas la poursuivre. « L’enquête a montré que la seule véritable victime dans cette histoire est le bébé à naître, a affirmé Danny Reid, lieutenant dans la police de Pleasant Grove, où a eu lieu le drame. C’est la mère de l’enfant qui a commencé et qui a continué la dispute, ce qui a conduit à la mort de son bébé à naître. » Pour le policier, le fœtus « n’a pas demandé à se trouver impliqué sans raison dans une dispute dans laquelle il comptait sur sa mère pour le protéger ». Elle « n’aurait pas dû chercher l’affrontement physique inutilement ».

Les défenseurs des droits des femmes protestent [...]

la suite ici

 

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N'oubliez pas que 90% des réactions débiles des policies sont mues par la peur...

Avec la quantité d'armes en circulation dans leur coin, le moindre flic pense d'abord à UNE chose: si le mec en face a une arme, c'est la merde.

En France tu n'as pas ce genre de réaction car la proba qu'un mec qui fait ses courses avec sa famille ait une arme caché est infime.

 

 

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Portland.

Des militants antiracistes antifascistes antisexistes et plein d'autres choses en iste aggressent physiquement Andy Ngo un journaliste asiatique homosexuel fils de réfugiés vietnamiens, du journal apolitique Quillette.

Bilan, traumatisme cranien et hémmoragie cérébrale. Son état est maintenant critique.

En ligne de mire, la mode du "milkshaking" consistant pour l'extrême gauche à lancer des milkshake sur les gens de droite ou pas d'ailleurs qu'ils n'aiment pas a ici été un peu améliorée par les gentils antifas qui ont également inclu du ciment à prise rapide dans le joyeux mélange.

La presse mainstream n'en parle évidemment pas, il ne faudrait quand même pas qu'en plein "mois des fiertés" un vilan homophobe (gay) suprémaciste blanc (asiatique) vienne gâcher la fête.

L'aggression:

 

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On 6/30/2019 at 6:44 PM, Patrick said:

Portland.

Des militants antiracistes antifascistes antisexistes et plein d'autres choses en iste aggressent physiquement Andy Ngo un journaliste asiatique homosexuel fils de réfugiés vietnamiens, du journal apolitique Quillette.

Bilan, traumatisme cranien et hémmoragie cérébrale. Son état est maintenant critique.

En ligne de mire, la mode du "milkshaking" consistant pour l'extrême gauche à lancer des milkshake sur les gens de droite ou pas d'ailleurs qu'ils n'aiment pas a ici été un peu améliorée par les gentils antifas qui ont également inclu du ciment à prise rapide dans le joyeux mélange.

La presse mainstream n'en parle évidemment pas, il ne faudrait quand même pas qu'en plein "mois des fiertés" un vilan homophobe (gay) suprémaciste blanc (asiatique) vienne gâcher la fête.

L'aggression:

 

 

Je suis l'affaire depuis la nuit dernière, et j'attends d'en savoir plus: même si Quillette a été créé pour diverger des travers de la presse actuelle (dans les domaines culturels/société/université) et éviter la rhétorique des "culture wars", j'attends d'avoir d'autres points de vue, même si dans ce cas, ça fait un moment que Ngo est la cible avérée de plusieurs groupes antifa habitués des manifs à Portland (désormais hebdomadaires depuis un bail, si ce n'est permanentes à un degré ou un autre). Et la trame narrative est effectivement rôdée: pour l'essentiel, on n'en parle que peu ou pas dans les grands médias, et là où c'est le cas, la peinture est négative par les techniques habituelles: qui s'oppose à antifa est par définition fasciste, qui ne récite pas le dogme est nazi, et qui ne rentre pas dans les clous est un white supremacist quelle que soit sa couleur de peau (comme un article de Vox/Buzzfeed/Daily Beast -je sais plus lequel: sont tous pareils- l'avait brillamment :dry:démontré l'an dernier: il y a tellement de gens de couleur dans les mouvances anti-antifa qu'il s'agit de suprémacistes blancs aliénés.... Imparable). Les habituelles brigades online sont au rendez-vous, menées par la caballe des journalistes à blue checkmarks des bons groupes, se moquant du gars en disant (comme les sexistes à une femme violée) "qu'il l'a bien cherché", le traitant de tous les noms.... 

Et une chose dont je suis sûr: jamais ces gens ne signaleront les centaines d'agressions gauchistes depuis l'élection de Trump, le plus souvent le fait de groupes organisés, qui ont fait l'objet de traitement policier, et les milliers qui n'ont pas eu de tel suivi (mais dont beaucoup sont documentées), jamais ils ne décriront la réalité des manifs et rassemblements où cette gauche militante est présente, où la violence est systématique et fait partie du processus (par opposition à la faible violence du côté de la droite, excepté les quelques tragédies du fait d'individus de l'extrême droite la plus violente et sans lien avec des forces politiques ou médias mainstream.... Là où antifa et consorts sont couverts par, liés à et souvent présents dans les médias et des groupes liés aux démocrates). Jamais non plus on ne verra la description des extrêmes manifestations de racisme/sexisme/homophobie de ces groupes (au moins dans les insultes) à l'égard de membres de ces "minorités" dès lors qu'ils ne s'alignent pas sur l'opinion qu'ils sont "censés" avoir. 

Et si d'aventure Ngo mourrait de cet incident (peu probable de ce que j'ai vu), il n'y a aucune chance que la moindre équivalence soit faite avec Charlottesville, si tant est que la nouvelle soit même évoquée par un seul grand média (Fox le ferait sans doute, mais ce serait tout): après tout, quand un supporter de Bernie flingua un groupe d'élus républicains en 2017, la nouvelle disparut des médias en quoi? 2 jours? Pour n'être plus jamais évoquée, parce que c'est bien connu: seuls les gens de droite sont violents. 

L'énormité des doubles standards dans les médias actuellement est telle que par elle-même, elle cause et causera chaque jour un peu plus de vrais problèmes démocratiques: la gauche, ses fautes, ses mensonges, ses excès.... Ne sont pas pointés du doigt par la majorité du paysage audiovisuel et de la presse écrite (papier ou online), et la censure sur les médias sociaux s'est renforcée par mille et un biais, selon les mêmes axes. Que Fox couvre abusivement les fautes, mensonges, excès et conneries républicaines, c'est le jeu et il y a des médias en grand nombre pour le pointer, mais quand le déséquilibre de représentation dans le monde médiatique (désormais une mafia que Facebook et Google essaient de surimposer comme les seules références recommandées) atteint un tel niveau, il y a de fait tout un bord de la scène politique (dramatique dans un pays dominé par le bipartisme) qui n'a aucun compte à rendre, aucune contrainte d'autocorrection, et peut donc voir ses pires démons courir librement sans craintes, ses pires travers et illusions s'exprimer sans correction, et ses plus irresponsables enfants se déchaîner sans conséquences. 

Modifié par Tancrède
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il y a 8 minutes, Tancrède a dit :

L'énormité des doubles standards dans les médias actuellement est telle que par elle-même, elle cause et causera chaque jour un peu plus de vrais problèmes démocratiques: la gauche, ses fautes, ses mensonges, ses excès.... Ne sont pas pointés du doigt par la majorité du paysage audiovisuel et de la presse écrite (papier ou online), et la censure sur les médias sociaux s'est renforcée par mille et un biais, selon les mêmes axes. Que Fox couvre abusivement les fautes, mensonges, excès et conneries républicaines, c'est le jeu et il y a des médias en grand nombre pour le pointer, mais quand le déséquilibre de représentation dans le monde médiatique (désormais une mafia que Facebook et Google essaient de surimposer comme les seules références recommandées) atteint un tel niveau, il y a de fait tout un bord de la scène politique (dramatique dans un pays dominé par le bipartisme) qui n'a aucun compte à rendre, aucune contrainte d'autocorrection, et peut donc voir ses pires démons courir librement sans craintes, ses pires travers et illusions s'exprimer sans correction, et ses plus irresponsables enfants se déchaîner sans conséquences. 

Du coup jusqu'où vont-ils aller ? Sans garde-fou ne vont-ils pas aller de plus en plus loin dans la violence ? On en revient à ma précédente remarque combien de temps le "red neck" ou l'average american va t-il supporter ça ?

Ou alors vont ils plutôt s’entre-dévorer et s'autodétruire ?

C'est un épiphénomène ( complètement hallucinant) ou un phénomène plus grave avec des répercussions catastrophiques ?

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6 minutes ago, elannion said:

Du coup jusqu'où vont-ils aller ? Sans garde-fou ne vont-ils pas aller de plus en plus loin dans la violence ? On en revient à ma précédente remarque combien de temps le "red neck" ou l'average american va t-il supporter ça ?

Ou alors vont ils plutôt s’entre-dévorer et s'autodétruire ?

C'est un épiphénomène ( complètement hallucinant) ou un phénomène plus grave avec des répercussions catastrophiques ?

En termes de violence au quotidien, ou au moins régulière, c'est une somme de petites et moins petites avanies qui donnent souvent l'impression d'être permanentes, même si, au moins pour l'instant, ça reste limité en terme de chiffres (quoique les gens vivant dans certains endroits, comme Portland, Berkeley.... Seraient d'un autre avis). En terme de civilité générale, et surtout de vie online sur les médias sociaux, ce n'est plus depuis longtemps un microphénomène, et là les conséquences sont graves: la "cancel culture" est quelque chose d'omniprésent qui contraint les attitudes au boulot, en société.... Et change durablement le regard des uns sur les autres, impose un climat de dénonciation permanente (le plus souvent pour des griefs imaginaires), crée une classe d'outragés permanents récompensés (y compris matériellement) pour un statut victimaire immérité et une posture de pointeur de doigt professionnel, encourage l'abus et la manipulation via des vidéos soigneusement découpées et contextualisées.... Quantités de vies individuelles sont détruites par ces usages, mais plus largement, on détruit ainsi le tissu social/comportemental/civique minimum nécessaire à faire fonctionner une société tant bien que mal, en tribalisant tout le monde (sauf une grande majorité de gens qui reste "non affiliés", donc des individus vulnérables à cela, subissant potentiellement en permanence -et se vengeant plus tard dans le vote?), en faisant de la paranoïa une donne dominante. Quand ces comportements deviennent une culture relayée par une masse critique d'agités, d'extrêmistes, de suiveurs et d'opportunistes suffisante, et par un tas d'organisations dédiées (médias et apparentés, groupes militants, groupes de "représentation"....) qui font leur beurre de ce sordide business (qui a eu et a encore certains fondements légitimes, mais qui ne sont plus la majorité de l'activité et des priorités) et sont donc bien financées, hautement professionnalisées et très introduites (dans les médias, la politique, des circuits économiques), on est en face non seulement d'une nouvelle religion passée directement au stade du fanatisme, mais surtout de forces organisées pour qui la disruption de la société et la course au pire sont l'intérêt principal. La violence physique est périphérique, au moins pour l'instant, mais dans la rue aussi, la logique va vers une "course aux armements" (ou, s'il y a trop peu de forces antagonistes, vers la domination) qui ne peut qu'aboutir à quelque chose de vraiment mal, encore plus s'il n'y a aucun adulte pour reprendre les rênes (mairies, médias...). 

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il y a 52 minutes, Tancrède a dit :

Et une chose dont je suis sûr: jamais ces gens ne signaleront les centaines d'agressions gauchistes depuis l'élection de Trump, le plus souvent le fait de groupes organisés, qui ont fait l'objet de traitement policier, et les milliers qui n'ont pas eu de tel suivi (mais dont beaucoup sont documentées), jamais ils ne décriront la réalité des manifs et rassemblements où cette gauche militante est présente, où la violence est systématique et fait partie du processus (par opposition à la faible violence du côté de la droite, excepté les quelques tragédies du fait d'individus de l'extrême droite la plus violente et sans lien avec des forces politiques ou médias mainstream.... Là où antifa et consorts sont couverts par, liés à et souvent présents dans les médias et des groupes liés aux démocrates). Jamais non plus on ne verra la description des extrêmes manifestations de racisme/sexisme/homophobie de ces groupes (au moins dans les insultes) à l'égard de membres de ces "minorités" dès lors qu'ils ne s'alignent pas sur l'opinion qu'ils sont "censés" avoir. 

Point de vue intéressant. D'ailleurs noté par Sky News Australie dans ce court reportage:

 

il y a 33 minutes, elannion a dit :

Du coup jusqu'où vont-ils aller ? Sans garde-fou ne vont-ils pas aller de plus en plus loin dans la violence ? On en revient à ma précédente remarque combien de temps le "red neck" ou l'average american va t-il supporter ça ?

Ou alors vont ils plutôt s’entre-dévorer et s'autodétruire ?

C'est un épiphénomène ( complètement hallucinant) ou un phénomène plus grave avec des répercussions catastrophiques ?

Ils s'entredévorent déjà pas mal, mais même s'ils s'autodétruisent (c'est déjà arrivé dans les années 70 en laissant en héritage des figures de proues gauchistes souvent carrément terroristes qui ont trouvé refuge dans les universités US et sont responsables de la situation actuelle!) ils s'autodétruiront en tuant bon nombre d'innocents.
Bien pour ça que les ventes d'armes aux USA, surtout dans les états "reds", ne faiblissent pas.

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Update: le GofundMe lancé pour le soutien à Ngo a levé plus de 100 000 dollars en quelques heures (sur un objectif de 50), ce qui pourrait être insuffisant côté médical si jamais sa blessure (au cerveau, donc difficile à prévoir) devait induire des complications. Sinon, ça lui fait plus d'un an de salaire et donc d'activité garantie. Effet Streisand, check. 

Côté développement médiatique, il semble que ça commence à en parler dans les grands médias, suite à beaucoup d'agitation sur Twitter et une batterie de commentaires assez indignes de la bonne petite clique habituelle des blue chekmarks (= l'aristocratie sur twitter, qui a le droit d'être aussi sectaire et insultante qu'elle veut, tant que c'est contre la droite, le centre, les vrais "liberals" et tout ce qui est non intersectionnel.... Tant qu'elle fait du trafic. Nous autres paysans sommes racistes/fascistes/homophobes/sexistes si ont dit que le ciel est bleu), souvent plus ou moins liée à un groupe antifa ou un autre, qui a contribué à amener de l'attention sur le sujet, sans doute sans le vouloir vraiment. Les anti-SJW, des personnalités de "l'Intellectual Dark Web" (titre ironique) et des journalistes de droite et gauche non inféodés à des grands médias ou à la narration "officielle"/autorisée (l'un des plus connus à prendre ainsi le contre-pied à gauche est Glenn Greenwald, connu pour l'affaire Snowden), ont réussi à battre le fer assez chaud. 

Une seule personnalité à CNN a condamné l'attaque, et pour le reste, quand c'est évoqué, il semble que pour l'instant, ce soit, comme c'est devenu l'habitude, pour se moquer de Ngo, minimiser et/ou couvrir antifa. 

Et pour éviter les fausses équivalences et le "whataboutism": quand des groupes ou individus "alt right" (et on peut compter les effectifs de l'alt-right quasiment sur les doigts de la main, contrairement à la gauche radicale) ou nazis/white supremacists (selon le FBI et DHS, pas plus de 10-15 000 personnes dans tous les USA en sont.... Et la majorité est âgée, voire très âgée: ils ne se renouvellent pas, et tout le monde les déteste) commettent des actes violents (très peu nombreux, mais quand ça arrive, ça a tendance à être plus létal), ils ne sont généralement pas excusés par FoxNews, les chaînes du groupe Sinclair, les talk shows radio du milieu du pays ou le Daily Caller (et certainement pas par le parti républicain). Tandis que de l'autre côté.... 

Modifié par Tancrède
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https://www.bostonglobe.com/opinion/2019/06/30/soros-and-koch-brothers-team-end-forever-war-policy/WhyENwjhG0vfo9Um6Zl0JO/story.html

 

Soros (la bête noire des réacs) et l'un des frères Koch (la bête noire des gauchistes) forment une alliance. Une alliance qui a pour but affiché d'en finir avec la politique étrangère américaine basée sur les guerres, les sanctions, et les menaces. Plus étonnant encore, l'une des autres personnes avec lesquelles ils se sont alliés est Trita Parsi, un émigré iranien qui fait du lobbying contre les sanctions envers l'Iran depuis longtemps.

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La police aux frontières américaine à nouveau dans la tourmente

Selon le site d’informations indépendant « ProPublica », des membres de ce service ont échangé sur un groupe Facebook « secret » moqueries sur les migrants, insultes sexistes et menaces contre des élus du Congrès.

Après les accusations de mauvais traitement, après la démission de son chef, le service de la police aux frontières américaine (Customs and Border Protection ou CBP) n’avait pas besoin de ce nouveau scandale.

Le site d’informations indépendant ProPublica rapportait, lundi 1er juillet, que des membres de ce service avaient échangé sur un groupe Facebook « secret » moqueries sur les migrants, insultes sexistes et menaces contre des élus du Congrès.

New: The three-year-old group, which has roughly 9,500 members, shared derogatory comments about Latina lawmakers w… https://t.co/vdKRN96fou
— propublica (@ProPublica)

Selon ProPublica, ce groupe « secret » créé en 2016 rassemble 9 500 personnes, soit la moitié des effectifs actuels du CBP, chargés de surveiller les frontières américaines.

Baptisé « Je suis 10-15 » – du nom de code qui signifie « étrangers en détention » –, le groupe se décrit comme un forum « marrant » et « sérieux » permettant aux douaniers, anciens ou actuels, de discuter « seulement » de leur travail. Mais les commentaires des utilisateurs sont le plus souvent ironiques ou insultants, selon ProPublica, qui publie plusieurs messages. « S’il meurt, il meurt », réagit ainsi un membre après la mort, en mai, d’un migrant de 16 ans dans un centre de détention au Texas.

Centres de rétention comparés à des camps de concentration

Un autre propose de lancer un appel aux dons en faveur du douanier qui sera « assez courageux » pour lancer un burrito sur les élues démocrates Alexandria Ocasio-Cortez et Veronica Escobar, lors de leur visite prévue ce lundi dans le centre du CBP à Clint, au Texas.

Ces centres, qui ont été récemment la cible d’une polémique sur les conditions de détention des migrants, ont été comparés à des « camps de concentration » par Alexandria Ocasio-Cortez.

Un troisième message met en doute l’authenticité de la photo des corps d’un migrant et de sa fille en bas âge retrouvés la semaine dernière gisant au bord du Rio Grande. Le cliché a provoqué l’émoi et la colère au Mexique et aux Etats-Unis. « Vous avez déjà vu des corps flottants aussi propres ? », s’interroge l’auteur du message, estimant que la photo pourrait être manipulée.

Les méthodes de la police aux frontières sont décriées depuis les arrivées massives de migrants illégaux à la frontière avec le Mexique, qui ont saturé les structures de détention.

La colère des démocrates

« Il y a 20 000 agents du CBP AU TOTAL aux Etats-Unis. 9 500 – presque LA MOITIÉ – sont dans ce groupe Facebook secret raciste et violent. Ils menacent d’être violents contre des membres du Congrès. Comment, à votre avis, traitent-ils les enfants + familles en cage ? », a dénoncé Alexandria Ocasio-Cortez sur Twitter.

There are 20,000 TOTAL Customs & Border Patrol agents in the US. 9,500 - almost HALF that number - are in a racist… https://t.co/erJ2kXjQQ8
— AOC (@Alexandria Ocasio-Cortez)

Elizabeth Warren et Bill de Blasio, candidats à l’investiture démocrate pour la prochaine élection présidentielle, en 2020, se sont émus et ont demandé des réponses aux CBP, écrit le Washington Post.

Dans un communiqué, le syndicat qui représente la grande majorité des agents du CBP a condamné ces contenus et demandé à ce que les élus soient respectés, mais il a aussi rejeté la comparaison avec les camps de concentration nazis.

Pour sa part, la patronne du CBP, Carla Provost, a dénoncé des messages « complètement inappropriés » et « contraires à l’honneur et à l’éthique » des agents. L’Agence fédérale de surveillance des frontières a annoncé qu’elle avait lancé une enquête sur ce groupe.

Today, CBP was made aware of disturbing social media activity hosted on a private Facebook group that may include a… https://t.co/7aqUQzOg1Z

— CBP (@CBP)

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/07/02/la-police-aux-frontieres-americaine-a-nouveau-dans-la-tourmente_5484163_3210.html

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