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Un sous-marin argentin porté disparu


Gibbs le Cajun

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Il y a 15 heures, ascromis a dit :

Question de néophyte:

-Est-il possible, en cas de navigation au shnorkel, que l'obturation de l'arrivée d'air pour les diesels (grosse lame, plongée...) entraîne "l'aspiration" de tout l'air respirable par ceux-ci, au détriment de l'équipage ? Il me semble que ce cas de figure c'était déjà présenté dans le passé. J’ose espérer  que sur les SS modernes, ce genre de mésaventure n'est plus possible ?

En principe il y a un clapet de sécurité, d'ailleurs si je me souviens bien ça provoque des surpressions / dépressions 

système sur les narval sur lesquels j'ai navigué, c'était un truc assez gros 

d'autres types http://www.sousmarinvenus.com/Images/Schemas/Schnorchel_Narval.jpg

Schnorchel_Narval.jpg

 

 

@ascromis  sur les daphne les aériens avaient cette tête , sur les Narval plus ou moins pareil 

de droite vers la gauche  mat radar, périscope d'attaque,  mat détecteur radar etc, 4e périscope de veille,  puis antenne fouet , puis schnorchel  et sur la fin du massif échappement juste en dessous antenne filaire 

aarien16.jpg

Modifié par Fusilier
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il y a 43 minutes, Fusilier a dit :

 

@ascromis  sur les daphne les aériens avaient cette tête , sur les Narval plus ou moins pareil 

de droite vers la gauche  mat radar, périscope d'attaque,  périscope de veille (si je me souviens bien) 4e sais plus, puis antenne fouet , puis schnorchel  et sur la fin du massif échappement juste en dessous antenne filaire 

Merci pour les réponses !

Cela dit, vu les conditions météo actuelles, c'est loin d'être favorable à la mise en œuvre de la cloche de plongée de l'US Navy, en espérant qu'un "supply" quelconque soit dispo dans le coin pour supporter l'engin.... Sans parler qu'il faut d'abord localiser le San Juan....

Prévisions pour le 22 à 0000 UTC :sad::

c809_036.gif 

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Il y a 10 heures, zx a dit :

Ils ont combien de jours avant épuisement de l'oxygene a bord de ce sous marin.

normalement jusqu'à jeudi ...

S'ils sont par 200 m de fond comme le sous entend l'article du Figaro c'est jouable avec le s/m de sauvetage envoyé par les USA le tout maintenant est de l'amener sur zone ...

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Je ne voudrais pas être un oiseau de mauvaise augure , mais entre la situation météo , la zone de recherche , le nombre de jours depuis la perte de contact , la communication de la marine argentine qui reste prudente ... 

Les difficultés que vont rencontrer les secours avec tout le contexte cite plus haut ...

Cela ne me semble pas rassurant du tout , même si il faut garder de l'espoir .

Bon faut dire qu'en voyant le film das boot et d'autres film  , cela a fini par me couper l'envie d'opter pour une carrière de sous-marinier , ben oui on ce fait souvent des films au travers du cinéma jusqu'au film trop bien fichu ...

Comme quoi ...

 

 

 

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Il y a 12 heures, zx a dit :

Ils ont combien de jours avant épuisement de l'oxygene a bord de ce sous marin.

En théorie, ils ont des chandelles à oxygène pour une semaine à dix jours d'autonomie. Ils ont aussi des absorbeurs de CO2 pour éviter l'augmentation du taux pendant la même durée.

Le plus gros soucis, si le sous-marin est coulé mais intègre, cela risque d'être la température ... il va, très vite, faire 4 à 5°C dans les compartiments où l'équipage est susceptible de se réfugier. Et il faut tenir dans ces conditions avec un espoir infime de voir arriver les secours ...

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Les malheureux, c'est absolument terrible, et le temps file ... Tellement de scénarios possibles ... Seules 2 choses pour le moment : garder espoir sur les capacités des secours, le fait qu'il soit "intègre" (et qu'il n'est pas sombré en eaux profondes s'il a coulé), et "la chance"  ...

Navire pas tout jeune, mais donc gros chantier en 2014 ... Devait-être en état logiquement ... 

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Il y a 16 heures, ascromis a dit :

Est-il possible, en cas de navigation au shnorkel, que l'obturation de l'arrivée d'air pour les diesels (grosse lame, plongée...) entraîne "l'aspiration" de tout l'air respirable par ceux-ci, au détriment de l'équipage ? Il me semble que ce cas de figure c'était déjà présenté dans le passé. J’ose espérer  que sur les SS modernes, ce genre de mésaventure n'est plus possible

Le plus à craindre au schnorkel à une époque c’était une défaillance du clapet ; en cas d’envahissement, faut réagir très très vite sinon le soum s’alourdit en atteignant rapidement son immersion de destruction , les clapets des DAPHNE avaient été modifié je crois .

Extrait d’un lien que je retrouve plus

« Le point de vue du chantier

Ce témoignage est la contribution d'un ingénieur de la DCN, qui a occupé des fonctions de "garagiste" de 1965 à 1975 au chantier H de la DCAN de Toulon, et qui a bien connu les événements de la Minerve et de l'Eurydice ainsi que ceux de la Galatée. Il en donne son point de vue et souhaite que ses anciens collègues s'expriment également sur ce sujet par Georges Kevorkian Georges.kevorkian@wanadoo.fr

Qui je suis?

Equipé à mon domicile depuis peu d’un ordinateur, j’ai été étonné, tout d’abord, de découvrir par hasard ce site. Par la suite, en le parcourant rapidement, mes souvenirs me sont revenus avec beaucoup d’émotion. Ingénieur à la Délégation Générale pour l’Armement (à la Direction des Constructions Navales, pour les plus anciens), j’ai accompli l’essentiel de mon temps d’activité en service dans le monde de la sous-marinade. Je suis retraité depuis fin1998. Sorti tout frais des écoles, me voici affecté fin 1964, comme jeune chef de travaux, à la Section des Réparations de la DCAN de Toulon, au réputé « chantier H ». Mon baptême du milieu débuta par des travaux à bord de « l’Artémis » et du « Roland Morillot ». Du premier, il me reste l’image de ses poulaines à la turque (et sa splendide marqueterie en faïence), du second, ses inscriptions en caractère allemand. J’ai connu ce chantier jusqu’à la moitié de l’année 1975. Puis vinrent les années parisiennes, au Service Technique des Constructions et Armes Navales, à la Section « Sous-Marins », puis à la Direction de Programme des SNLE, c’est à dire au sein de l’équipe du Maître d’Oeuvre Principal Coelacanthe. A part les sous-marins du type Narval, j’ai embarqué, à titre de représentant de la DCN, pour les essais notamment, pratiquement à bord de tous les sous-marins français, des Aréthuses au SNLE Le Téméraire qui fut  ma dernière plongée à l’été 1997. J’ai donc connu différentes versions du bol d’eau de mer mélangé au vin rouge de la cambuse. Pour terminer de me présenter : j’ai reçu avec honneur l’insigne du sous-mariniers. Bref, vous comprendrez combien je me sens solidaire de la famille des marins des bateaux noirs et combien j’ai pu apprécier, au fil des années, mes relations professionnelles avec ceux-ci.

La « Minerve », l’ «Eurydice » et les autres

Pour rester dans le sujet, revenons à ma période de « garagiste ». En 1965, je faisais partie des équipes en charge du 1er Grand Carénage (j’utilise le vocabulaire de l’époque) d’un sous-marin type Daphnée à Toulon : la « Doris » (La DCAN de Lorient ayant démarré les Grands Carénages de la Série, 2 ans plus tôt, par la « Daphnée » puis la « Diane »). Si j’en parle, c’est pour souligner le changement du rythme d’activité du chantier auparavant  occupé par l’entretien courant des sous-marins de l’escadrille (j’en garde le souvenir des « LOGREG » des vendredis soirs : certains me comprendront) et par la chaîne des GC des sous-marins type Aréthuse. L’organisation de la logistique et des moyens pour le bon déroulement des travaux se mis en place progressivement ; je ne me souviens pas de difficultés particulières, hormis bien évidemment des fins de carénage mouvementées.

La perte de la « Minerve » fût un grand choc pour l’ensemble des acteurs de l’escadrille et du chantier.

Les moyens de secours ne pouvaient s’imaginer, en effet, que dans l’hypothèse du bâtiment en difficultés à faible immersion ; il n’était pas question d’utiliser la « cloche anglaise », encore moins le DSRV pas encore opérationnel (à supposer qu’il l’ait été, son emploi n’aurait néanmoins pas convenu). Quant à la possibilité de l’évacuation par la « jupe », là aussi cette technique supposait le sous-marin à faible immersion. Même si l’on fît appel aux matériels américains, des moyens en compresseurs et flexibles du chantier furent toutefois embarqués sur la gabare «Alerte » (j’étais à bord de cette gabare avec d’autres compagnons, en vue de la mise en œuvre de ces équipements), dans la perspective de raccorder les flexibles aux tapes de « renflouage », « d’air frais » et « d’air vicié » accessibles par plongeurs de l’extérieur.

Quant l’ « Eurydice » sombra à son tour, la vie au chantier et à l’escadrille connut des moments difficiles. Le moral était atteint. Et puis, l’activité reprit normalement son cours. Les mesures techniques de deux ordres furent rapidement décidées et appliquées : d’une part au niveau de la prévention (pour l’essentiel : limitation des angles de plongée aux fortes allures), d’autre part au niveau des parades (pour l’essentiel : chasse aux ballasts, largage des plombs, manœuvre combinée de la propulsion et de l’appareil à gouverner, …).

Quelques années plus tard, j’ai eu l’occasion de parcourir le rapport d’enquête. Toutes les hypothèses crédibles sur les causes de la perte du bâtiment avaient été analysées, les unes plus probables que les autres. La collision du sous-marin, navigant à l’immersion périscopique, avec des bâtiments de surface de fort tonnage, peut évidemment conduire à sa perte. La voie d’eau par rupture accidentelle d’une traversée de coque (électrique ou mécanique, au niveau du sas vide-ordures, voire d’un sectionnement de coque tel celui du conduit du porte-voix, ..) ou des circuits (tuyautages ou flexibles) en communication avec la mer (réfrigération des moteurs électriques de propulsion, par exemple) paraissait peu probable. Avec le recul, si l’on s’intéresse aux seuls risques inhérents à la défaillance des matériels, on peut penser que le plus grand danger est lié à la navigation schnorchel par mauvaise mer, c’est à dire par noyage du conduit d’aspiration d’air, suite à un blocage accidentel en position « ouvert » du clapet de tête. En effet, des études montrèrent que l’alourdissement du sous-marin de plusieurs tonnes était pratiquement instantané, dans un tel scénario et que la perte de stabilité du bâtiment était alors difficilement rattrapable . Du reste, peu de temps après la perte de l’ »Eurydice », l’accident de la « Flore » confirma s’il en était besoin, le danger d’un tel processus. Si mes souvenirs sont bons, il me semble que la « Flore » s’en réchappa en partie grâce au largage de ses plombs de sécurité.

La collision en surface, peu dangereuse en elle même, de la « Galatée » avec le « Maria Van Riebeeck » eut pour effet des conséquences dramatiques. Cet abordage du sous-marin sud-africain, par sa proue, sur l’arrière bâbord de la « Galatée », au niveau de la sortie de l’arbre porte hélice, provoqua une fuite du presse-étoupe de la ligne d’arbres. La mise en dépression du bâtiment accidentelle (fermeture du panneau alors que les diesels étaient en marche) favorisa malheureusement l’entrée d’eau et le noyage du compartiment arrière. On connaît la suite. J’ai fait partie des équipes chargées de remettre sur « pied » ce bâtiment. Son échouage sur les rochers proches de Saint Mandrier avait abîmé la coque épaisse au niveau du compartiment batteries AV, si mes souvenirs sont exacts. Ce qui conduisit, pour réparation, à la soudure d’un placard encastré sur ce tronçon de coque épaisse. La reconstitution de la partie arrière, par l’incorporation d’un tronçon neuf entre l’extrémité arrière et le reste du bâtiment à partir du local MEP, fût une autre affaire. La jonction par soudure de la coque épaisse du nouveau tronçon était délicate ainsi que la réalisation des ouvertures de coque des tubes étambot et le lignage des MEP avec les lignes d’arbres. J’ai plusieurs anecdotes sur le sujet. J’ai notamment le souvenir des relevés des lignages de la propulsion (à la lunette Legris doublé de la méthode archaïque du fil d’acier… par sécurité) et de leurs écarts entre le jour et la nuit qui approchaient le centimètre : ce qui nous laissait perplexes pour la suite des opérations, bien que physiquement ce phénomène était parfaitement explicable. Finalement le bâtiment put faire sa première sortie à la mer, consécutive à la fin des travaux, à la date programmée, suite à un dernier baroud d’honneur du chantier, sous la pression du commandant du bâtiment et de l’escadrille (je passe sur certains détails ; les acteurs de cette période s’en souviendront). J’avais constitué à cette occasion, en 1973, un album de photos qui retraçaient le déroulement de ces travaux. Qu’est-il devenu ?

Conclusion

La découverte du site « la tragédie de la Minerve » a déclenché un « tilt » qui m’a remué. J’ai encore en mémoire les visages des membres des équipages de la « Minerve » et de l’ « Eurydice » que j’ai approchés. J'ai écris ce témoignage pour donner quelques détails qui ne sont pas des révélations ; je ne crois pas non plus, avoir divulgué des informations confidentielles. J’ai eu le souci d’une certaine discrétion. J’ai surtout voulu apporter la vision des membres de la DCN qui ont été au cœur de ces événements. Je pense que ce site pourrait ainsi consacrer un chapitre à leurs témoignages ; Je souhaite que les collègues qui ont connu cette période se manifestent ; certains résident en retraite à Toulon ou ailleurs, d’autres sont encore en activité. Certains ne sont plus de notre monde. Volontairement, je ne veux pas citer de nom.

Merci pour votre attention. A bientôt. Cordialement. »

Sinon , pour lutter contre l’hypothermie le soum doit avoir en dotation des combinaisons ad hoc

https://en.wikipedia.org/wiki/Submarine_Escape_Immersion_Equipment

 

Modifié par ARMEN56
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il y a 45 minutes, LBP a dit :

Je sais que c'est un point relativement secondaire dans son développement, mais une précision tout de même : certes, les agressions et actes commis par les forces allemandes au cours de la 2°GM étaient bien plus graves et bien moins légitimables que ceux commis par les forces argentines durant la Guerre des Malouines. Néanmoins, une légère différence susceptible d'expliquer la position relativement dure entretenue par le Royaume-Uni face à l'Argentine si comparée à la position adoptée par les vainqueurs face aux Allemands suite à la 2°GM : ces derniers ont abandonné toute revendication territoriale ou autres... c'est à se demander si les forces du Royaume-Uni n'auraient pas dû continuer sur les terres argentines continentales pour s'assurer que les gouvernants argentins intègrent qu'ils avaient bien perdu une guerre. Bref, il leur est difficile de se plaindre maintenant, sachant la position qu'ils ont adopté suite à la Guerre des Malouines. J'écris cela sans même me lancer dans le débat visant à déterminer à qui doivent revenir les Malouines.

Modifié par Skw
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il y a 3 minutes, pascal a dit :

oui et çà dit quoi ?

 

Pour faire simple, la disparition du san juan viens du faible investissement et de la  longue  destruction du morale et de l'équipement des forces armés Argentines.

Mais aussi que l'armé a encore une image négative malgré la fin de la dictature il y a 35 ans.

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il y a 16 minutes, pascal a dit :

oui et çà dit quoi ?

 

 

=> Google traduction :

 

Mardi 21 novembre 2017

Les équipages du sous-marin ARA San Juan: les martyrs d'un système pervers
Par Irma Argüello - Infobae.com

 

"Je ne veux pas attendre le résultat de la recherche de l'ARA San Juan entre les vagues et les profondeurs de la mer d'Argentine pour faire cette réflexion. C'est que le résultat, quel qu'il soit, sera sûrement assombri par l'euphorie ou le chagrin de ce que nous devons vraiment reconnaître et est la tragédie que les Forces Armées vivent en Argentine.

L'équipage d'ARA San Juan était déjà martyr avant le 15 novembre, date à laquelle le dernier contact a été établi. Il est un martyre qui vient de loin, allant du mépris et de l'appréhension de la société envers les « soldats » au manque chronique de financement et de formation pour fonctionner avec la dignité que chaque grande nation doit ses forces armées.

Ce que nous avons aujourd'hui est le résultat des années et des années d'une campagne systématique de destruction de la morale et de l'équipement, en faisant semblant d'attribuer à chacun de ses tableaux le blâme total pour les graves erreurs commises par quelques « éclairés » en ces gouvernements militaires qui ont pris fin il y a 35 ans. Cela équivaudrait à ce que l'Allemagne d'après-guerre continue à nourrir la rancune jusque dans les années 1980. Ce n'était pas comme ça, ils ont tourné la page, ce qui n'est jamais arrivé ici et les résultats sont visibles en termes de position dans le monde.

Cette érosion intentionnelle, cette destruction sans hâte et sans pause, est maintenant lamentablement illustré par l'incapacité absolue de nos forces pour suivre nos propres compatriotes marins, ce qui nécessite le soutien généreux des pays qui denostamos souvent. L'indifférence et la critique « explicables » bien injustifiable par notre société agissant à trouver les « pirates » au Royaume-Uni et les États-Unis « impérialiste », ainsi que bien formés et équipés au Chili et au Brésil efficace.

Nos compatriotes militaires

Personne aujourd'hui n'embrasse la carrière militaire pour devenir riche ou pour avoir une reconnaissance sociale, au contraire, celui qui est confronté à des indignités et des privations, alors, pourquoi le font-ils? La réponse est simple, car une vocation vit dans votre cœur, de nobles sentiments vivent et les exemples de ceux qui dans le passé ont fait de notre Argentine un grand pays résonnent. Ils le font aussi à cause du rêve que ce sera encore, en apportant leur petit grain de sable.

De l'autre côté sont toutes sortes de difficultés: l'équipement désuet ou défectueux comme dans ce cas, l'indolence et le manque de compétence, pour le moins de ceux qui y ont été mis à envoyer, non pas parce que le plus apte, mais le plus fonctionnel à cette système pervers.

Je ne parle pas seulement des civils mais aussi, malheureusement, de l'armée. Donc, et tous ces courageux sont allés de l'avant en mettant tout de lui-même. Une fois que j'ai rencontré un capitaine d'un navire de la Marine qui était en confiance à chaque fois qu'il est venu au port, il a dû aller au magasin de matériel à acheter de leur poche pour les choses essentielles qui étaient nécessaires.

Ce petit exemple dont il y a des milliers, retient le désinvestissement et la situation budgétaire critique des salaires prennent plus de 70% du budget militaire, ce qui est inférieur à 1% du PIB (alors qu'au Brésil est de 1,4% et au Chili 1,9%). Cela a donné lieu à des avions et des navires battant sans voile faute d'entretien, personnel sans les heures de formation essentielle, mais surtout, l'absence d'un plan stratégique à long terme pour et une bonne gestion des ressources dans le qui privilégient les intérêts nationaux et les tables opératives, devant les bureaucraties indolentes et les idéologues des relations «civico-militaires». La loi sur la restructuration militaire de 1998, promue par l'ancien ministre de la Défense Horacio Jaunarena, a tenté de renverser la détérioration, mais toujours approuvée, n'a jamais été remplie.

Ainsi, nous arrivons à ce point qui devrait être considéré comme un tournant pour nos forces armées, car la situation ne change pas, non seulement les incidents - qui ne sont pas accidentels -continuarán mais atteindra une destruction irréversible, bien que maintenant le budget est injecté

La première chose que nous devons nous demander est de savoir si l'Argentine a besoin de forces armées et la réponse immédiate est oui. À ceux qui parlent du Costa Rica comme d'un exemple idéalisé d'un État sans ce besoin, nous pouvons répondre que nous ne pouvons en aucun cas nous comparer au pays d'Amérique centrale. La réalité et non une utopie engueule nous qu'il ya beaucoup à protéger notre Argentine, compte tenu des conditions d'insécurité dans le monde et la situation géopolitique en Amérique du Sud.

La deuxième question est de savoir si cela convient aux intérêts nationaux de les avoir tels que nous les avons aujourd'hui et la réponse est non. À un moment crucial de l'histoire de l'Argentine et dans le cadre de ce plan systématique, on a tenté de diviser l'indivisible en États modernes tels que la défense et la sécurité de la nation. Grâce à des lois qui limitaient leur action, ils étaient réduits à la seule destinée de défendre le pays contre les menaces d'autres États, une situation très improbable aujourd'hui.

En l'absence de ce type d'hypothèse de conflit, les institutions militaires ont perdu leur raison d'être et avec elle leur moralité. Cependant, ce n'est pas que l'Argentine, comme n'importe quel pays, est exempt de menaces. Au contraire, mais ils sont d'une nature différente. Alors que nous débattons du rôle de nos forces armées, nos frontières, sans la radiotéléphonie essentielle, sans les contrôles terrestres et sans une loi de démolition adéquate, sont poreuses au trafic de drogue, au trafic d'êtres humains et à tout commerce illicite. Cette situation, ajoutée à la corruption à petite et grande échelle installée dans notre société, nous rend également particulièrement vulnérables aux opérations de terrorisme transnational, ce qui a déjà été prouvé. En attendant nos mers sont déprédées presque sans contrôle par la pêche illégale attirée par les richesses de notre biodiversité, presque exceptionnelle dans le monde. Aujourd'hui, nous devons planifier la sécurité des chefs d'État qui participeront à la réunion du G20 l'année prochaine et, pour cela, nous devrons recourir à la protection de l'air d'autres États.

Le drame que nous vivons avec l'ARA San Juan et son équipage découvre grossièrement cette réalité, une réalité que nous devons affronter ici et maintenant, d'un changement conceptuel et législatif à l'ordre et la réaffectation des priorités dans nos Forces, avec une vision moderne , celle de ces pays qui vont bien. Il n'y a pas grand chose à inventer, on sait dans le monde comment c'est fait, il suffit que nous le proposions en positif, neutralisant enfin ce système pervers qui s'est installé chez nous depuis longtemps. Alors seulement, toute cette angoisse aura un sens."

Voilà.

 

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il y a 24 minutes, pascal a dit :

oui et çà dit quoi ?

En substance : depuis la chute de la dictature, les forces armées argentines sont soumisses au régime sec (elle oublie un peu la crise économique...) au point qu'elles sont incapables d'assurer le minimum, la police du ciel, l'AEM, la garde des frontières. Le cas du soum illustre cette incapacité, au point de faire appel, pour le recherches, a ceux qu'il est de bon ton de vilipender "pirates anglais" , "impérialistes yankis", et encore pire, les chiliens et les brésiliens 

il y a 26 minutes, Skw a dit :

par les forces argentines durant la Guerre des Malouines.

Elle se réfère plutôt à la dictature  1976 - 1983 qu'aux évéments des Malouines

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il y a 6 minutes, Fusilier a dit :

Elle se réfère plutôt à la dictature  1976 - 1983 qu'aux évéments des Malouines

Il est tout de même fait le parallèle avec une Allemagne d'après-guerre et par la suite à l'attitude du Royaume-Uni et des USA. J'ai peut-être surinterprété, mais j'ai l'impression que l'auteur pointe tout autant l'incapacité des Argentins à aller de l'avant d'un point de vue de la politique interne (rancune à l'encontre du monde militaire prenant racine dans la période dictatoriale que tu évoques) que de la politique étrangère (même si cela est abordé de manière plus sibylline et amenant à considérer la suite de cette Guerre des Malouines).

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il y a 3 minutes, Skw a dit :

Il est tout de même fait le parallèle avec une Allemagne d'après-guerre et par la suite à l'attitude du Royaume-Uni et des USA. J'ai peut-être surinterprété, mais j'ai l'impression que l'auteur pointe tout autant l'incapacité des Argentins à aller de l'avant d'un point de vue de la politique interne (rancune à l'encontre du monde militaire prenant racine dans la période dictatoriale que tu évoques) que de la politique étrangère (même si cela est abordé de manière plus sibylline et amenant à considérer la suite de cette Guerre des Malouines).

Oui, au sens que les allemands ont fait leur "examen de conscience" et fait un peu de ménage dans les écuries (on sait que c'est vrai à l'Ouest mais pas à l'Est) alors que la société argentine reste marquée, sans avoir réfléchi à la période et les militaires toujours coupables. Peut être qu'une comparaison avec la transition espagnole aurait été plus pertinente. Faut avoir conscience qu'il y a encore 19 000 disparus non officiellement identifiés (11 000 le sont sur les 30 000 évalués) Les enfants enlevés aux parents donnés aux membres et proches de la junte, les tortures etc... 

Pour les britanniques c'est la question des malouines , pas réglée dans l'imaginaire argentin, et pour les USA, l'anti américanisme traditionnel de la gauche latino américaine et des mouvements populistes genre peroniste

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Citation

L'Armada espagnole  et a ordonné au ministère de la Défense d'envoyer le soutien offert à la Marine de l' Argentine comme spécialisés pour les équipements de sauvetage sous - marin, le cas peut être , il est nécessaire d'effectuer une opération de sauvetage sur sous-marin "San Juan" », a rapporté cet après-midi la Marine elle-même dans une déclaration.

L'aide espagnole, dont le transport logistique sera assuré par l'armée de l'air depuis la base aérienne de Torrejón, arrivera demain en Argentine. " L'équipement se compose de 3 conteneurs POD ou scellés jusqu'à une profondeur de 600 mètres, qui seraient utilisés pour fournir du matériel, de l'oxygène ou de la nourriture à un sous-marin qui repose sur le fond de la mer avec une panne."

 

Le sous-marin argentin ARA San Juan a disparu mercredi dernier dans les eaux de l'Atlantique Sud avec 44 membres d'équipage. les responsables argentins disent que la fonction de recherche les meilleurs et les dernières technologies de sauvetage, d' arriver en Argentine à partir des entités telles que la NASA, et des pays comme les États-Unis, le Brésil, le Chili, la Colombie, le Pérou, l' Uruguay et le Royaume-Uni. Au total, 13 bateaux et 10 avions traqués avec difficulté par les intempéries conditionnent les eaux de l'Atlantique Sud à la recherche du sous-marin, d'origine allemande.

Ces conteneurs, chargés avec le matériel nécessaire, sont transportés par un robot sous-marin depuis la surface de la mer jusqu'à une écluse du sous-marin affecté. Après avoir égalisé la pression à l'intérieur de la serrure avec l'intérieur, le personnel du sous-marin est en mesure de recevoir ce support de l'extérieur pour maintenir le temps que la réparation pourrait durer ou pour gérer son sauvetage.

 

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Ça parlait d'une avarie aux batteries (déjà ça c'est très mauvais avec les risques d'émanation de gaz explosif) et maintenant les argentins parlent d'un contact hydro-acoustique anormal 3h après le dernier appel à 60km au nord du SM sans trop s'avancer sur la nature de ce bruit.

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il y a 26 minutes, Arland a dit :

a parlait d'une avarie aux batteries (déjà ça c'est très mauvais avec les risques d'émanation de gaz explosif)

Oui , soucis au niveau des batteries évoqué mais on ne sait pas de quoi il s’agit  « court circuit » ? risque d’explosion  ( taux  d’hydrogène ) cf cas de la Doris en 83

http://www.netmarine.net/bat/smarins/doris/index.htm

il y a 26 minutes, Arland a dit :

maintenant les argentins parlent d'un contact hydro-acoustique anormal 3h après le dernier appel à 60km

Pour les bruits hydro acoustique , balise de localisation ?

 

 

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il y a 17 minutes, ARMEN56 a dit :

Pour les bruits hydro acoustique , balise de localisation ?

Sans doute pas sinon le porte parole argentin n'utiliserai pas les termes d'anomalie et de bruit si il y avait la moindre ressemblance avec un signal identifiable/intelligible. Sur la nature exacte, pour le moment ils ne disent rien sans compter que les données semblent venir d'une autre nation (USA? GB?).

 

https://www.rtl.fr/actu/international/argentine-un-bruit-anormal-detecte-trois-heures-apres-le-dernier-contact-avec-le-sous-marin-7791092202/amp

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