Bechar06 Posté(e) le 16 février 2022 Share Posté(e) le 16 février 2022 Il y a 7 heures, Benoitleg a dit : des projets (même très expérimentaux ou Art FAn) de transformation de porte-conteneurs géants En effet de l'Utilité MILITAIRE potentielle de ces montres ? En cas de grande tension, ils seraient probablement inactifs ! Zou: vous avez 4 heures Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 16 février 2022 Share Posté(e) le 16 février 2022 Il y a 12 heures, Benoitleg a dit : Question bête en passant, existe-t-il des projets (même très expérimentaux ou Art FAn) de transformation de porte-conteneurs géants, type Jacques Saadé par exemple ? Avec 399 x 61 m d'emprise (soit 24339 m² sans même avoir besoin de déborder de la coque, le double du CDG par exemple), 25 nds en pointe et un prix à peine à 150 millions d'EU, la base est solide ? Regarde la déformation de la coque d'un gros porte conteneur dans la mer formée. https://www.actunautique.com/2015/11/video-etonnant-comment-la-coque-d-un-porte-conteneurs-se-deforme-durant-une-tempete.html Lors des Malouines, les anglais avaient transformé des porte conteneurs en transport d'aviation, des Harriers et hélicos et bien sur de contenurs. Faudrait regarder la taille et comment ils avaient restructuré le bateau soudures d'éléments etc Mais de là à en faire des PA il y a un bout; ces bateaux ne sont pas prévus pour avoir un grand vide au milieu (hangar aviation) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) le 16 février 2022 Auteur Share Posté(e) le 16 février 2022 Le 07/05/2018 à 00:09, HK a dit : Pour inspiration voici des infos sur la classe Orca, qui démontre qu’on peut faire de grosses plateformes bien équipées pour pas cher. Ils ont été construits pour €165M l’unité dans un chantier civilo-militaire similaire à STX (NASSCO à San Diego Californie). 47,000 tonnes, 24-25 noeuds, propulsion diesel électrique sur 2 arbres Alstom, compartimentage et coques renforcées contre les glaces etc... bref pas un navire marchand comme les autres. Avec l’inflation ils coûteraient ~€250M aujourd’hui. Bref si on pouvait construire de gros PA avec des normes hybrides civiles/militaires de dimensions similaires, on se rendrait compte que ce n’est pas le tonnage qui coûte cher. http://aapa.files.cms-plus.com/SeminarPresentations/2008AnnualConvention/Deaver_Bill.pdf https://nassco.com/products/construction/commercial-construction/commercial-ship-portfolio/tote-orca-class-trailership-fact-sheet/ http://www.ngvglobal.com/wp-content/uploads/2017/11/Midnight-Sun-ORCA-Class-ro-ro-moored-at-Anchorage-Alaska.jpg http://www.alaskarails.org/stories/ARR-Combs-2010/pix/Cutaway.jpg @Benoitleg on avait déjà évoqué cette hypothèse en 2018, lorsque ce fil a été créé. @HK avait même identifié un brise glace qui pourrait servir de PA "low cost" plus efficacement qu'un porte conteneur classique. En effet, pour réduire les coûts de construction d'un PA il existe deux écoles: faire des plateformes hautement capables, mais plus petites que le PANG (par exemple) faire de grosses plateformes en adoptant des normes civiles plutôt que des normes de survivabilité militaires Chaque "école" a ses partisans et ses détracteurs. Pour ma part, il y a quelques choses qui me déplait dans les "grosses plateformes" low cost: il y a quand même un risque significatif à faire opérer un grand nombre d'avions de combat (par exemple 36 Rafale à 9 milliard d'euros) d'une plateforme ne donnant pas toutes les assurance de survivabilité. Ton PA low cost risquerait de finir comme l'Atlantic Conveyor durant la guerre des Malouines: coulé rapidement avec sa précieuse cargaison. Les PA "low cost" serait plus proche d'un PA d'escorte que d'un PA léger. Sauf qu'un PA d'escorte n'est normalement pas destiné à mener des opérations aéronavales de haute intensité (alors que c'est justement l'intérêt de disposer d'une grande plateforme). Néanmoins, faire des petites plateforme hautement capable peut avoir les inconvénients inverses. Par exemple, que tu places 2 EMALS sur un navire de 35.000 tonnes ou sur un navire de 80.000 tonnes, le coût sera toujours de 1,2 milliards €. A ce prix là, autant disposer d'une grande plateforme et pouvoir réaliser des opérations de plus haute intensité. C'est sur la base de ces constats que mon dernier projet de PA léger: ne se substitue pas au PANG, mais le complète notamment pour combler les périodes d'indisponibilité du PANG est équipé d'un tremplin (STOBAR) et est à propulsion conventionnelle pour supprimer deux des équipements les plus couteux d'un PA type PANG Embarque une quantité limitée de Rafale (12 par exemple), notamment pour limiter les risques de disparition de notre aéronavale par la perte d'un seul navire; il aura vocation à basculer en porte-drones après 2050 (plutôt que de transporter des NGF) Reste à savoir si une solution STOBAR est compatible avec le Rafale. J'attends donc avec impatience de pouvoir lire les conclusions des essais menés par la Marine Indienne. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 16 février 2022 Share Posté(e) le 16 février 2022 Il y a 14 heures, HK a dit : Il te manque un 3ème brin. Et la marge de sécurité nécessaire avant le 1er brin est de ~40m (43m sur le CdG). Je parlais du minimum théorique, pas du souhaitable. Le 3ème brins, c'est presque du "bonus". Enfin surtout si on utilise l'appontage automatique. il y a une heure, Salverius a dit : Embarque une quantité limitée de Rafale (12 par exemple), Je trouve même que 12, c'est beaucoup. Sur les LHA/LHD américains, la dotation standard était de 6 AV8 ou F-35B. L'Espagne a moins de 12 Harrier encore en ligne, le Brésil n'avait acheté que 23 A4, l'Australie n'embarquait que 4 puis 8 A4 sur son PA, la marine italienne ne prévoit d'acheter que 15 F-35B et le Garibaldi se limitait à 12 aéronefs... Vu ce qu'on fait dans les détachements en OPEX et les performances du Rafale, un PA léger avec seulement 6 Rafale (et plusieurs hélicoptères) représenterait déjà un potentiel militaire non négligeable. 4 Rafale seraient même suffisant pour avoir un nounou en alerte sur le pont et faire des raids avec 2 avions. Un détachement plus important va demander plus de monde, plus de carburant, plus de munitions... Avec 12 avions et une bonne disponibilité, on risque de planifier des missions avec une dizaine d'avions. L'activité sera nettement plus importante qu'avec seulement 4 à 6 chasseurs. Et prévoir de recevoir une pontée de 11 chasseurs ou de 3, ce n'est pas la même chose. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 16 février 2022 Share Posté(e) le 16 février 2022 il y a une heure, ARPA a dit : Le 3ème brins, c'est presque du "bonus". Enfin surtout si on utilise l'appontage automatique. parole d'expert je présume ... faudra en parler aux crocheteurs d'Andromède le brin de la dernière chance. Chez les américains et les anglais çà s'appelait "For Christ Sake" ce n'est pas pour rien ... il y a une heure, ARPA a dit : 4 Rafale seraient même suffisant pour avoir un nounou en alerte sur le pont et faire des raids avec 2 avions. Tu as l'air bien lancé mets en que 2 avec deux pilotes 2 mécanos et le BV réglementaire çà devrait tenir sur 100 m il y a une heure, ARPA a dit : L'Espagne a moins de 12 Harrier encore en ligne, le Brésil n'avait acheté que 23 A4, l'Australie n'embarquait que 4 puis 8 A4 sur son PA, la marine italienne ne prévoit d'acheter que 15 F-35B et le Garibaldi se limitait à 12 aéronefs... tu as oublié de citer la Thaïlande dans les heureux possesseurs de légépacher 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) le 16 février 2022 Auteur Share Posté(e) le 16 février 2022 il y a une heure, ARPA a dit : Je parlais du minimum théorique, pas du souhaitable. Le 3ème brins, c'est presque du "bonus". Enfin surtout si on utilise l'appontage automatique. L'appontage automatique n'en est encore qu'à ses balbutiements. A ma connaissance, il n'est pas encore prévu de l'intégrer sur Rafale. La plupart des PA CATOBAR ou STOBAR ont au minimum 3 brins (et souvent 4). Se contenter de deux brins, c'est diviser la zone de touché par deux (actuellement 24 mètres sur le CdG avec des brins distants de 12 mètres l'un de l'autre). Il me semble que se contenter de deux brins c'est prendre beaucoup de risques pour réduire la longueur du PA de seulement 12 mètres. Il y a 1 heure, ARPA a dit : Je trouve même que 12, c'est beaucoup. Sur les LHA/LHD américains, la dotation standard était de 6 AV8 ou F-35B. L'Espagne a moins de 12 Harrier encore en ligne, le Brésil n'avait acheté que 23 A4, l'Australie n'embarquait que 4 puis 8 A4 sur son PA, la marine italienne ne prévoit d'acheter que 15 F-35B et le Garibaldi se limitait à 12 aéronefs... Les LHA/LHD US, le Juan Carlos et le Garibaldi (et j'en passe) ont d'autres missions que le déploiement de l'aéronavale, ce qui explique le faible nombre d'avions de combat sur ces navires, plus qu'un impossibilité technique d'en embarquer plus. Comme indiqué plus haut, les aménagements dont bénéficie l'USS AMERICA vont lui permettre de disposer d'un GAE d'une vingtaine de F-35 B, conforme à la dimension du navire. Néanmoins, contrairement à @pascal je présume qu'un GAE de 6 Rafale devrait pouvoir fonctionner. Ce nombre de 6 se retrouve souvent sur les bases des EAU ou de Jordanie qui fonctionnent avec une relative autonomie. Ce nombre est cohérent avec le GAE des différents LHA précités. Toutefois, vu la taille minimale d'un PA léger STOBAR (165 m pour la piste + 40 mètres de tremplin, soit 205 mètres et je n'ai jamais vu une esquisse qui fonctionne dans ces tailles là), ton hangar et ton pont seront bien vides avec uniquement 6 Rafale. Tu prendrais donc le risque de sous employer ton PA léger STOBAR. En outre, il faudra quand même mobiliser un GAN autour de ton PA léger. Pour déployer 6 Rafale, je ne suis pas sûr que cela vaille le coup, et ce même en complétant la dotation du navire avec des hélicoptères (lesquels? pour quelles missions?). De mon côté, j'ai indiqué 12 car cela me semble réaliste par rapport à l'esquisse que j'ai dessiné (et encore, j'en ai placé 16). J'espère qu'on verra combien les indiens envisagent d'en mettre sur le Vikrant. Bien entendu, comme on a déjà vu le CdG partir en mer avec uniquement 18 Rafale, la taille du GAE pourrait parfois être plus réduite au grès des circonstances... Mais 6 ne peut être un objectif sur un STOBAR. (et encore moins sur un CATOBAR). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 16 février 2022 Share Posté(e) le 16 février 2022 Il y a 2 heures, pascal a dit : parole d'expert je présume ... faudra en parler aux crocheteurs d'Andromède le brin de la dernière chance. Chez les américains et les anglais çà s'appelait "For Christ Sake" ce n'est pas pour rien ... Si tu veux, on peut aussi en mettre 8 comme sur le Bearn. Maintenant si tu connais un expert qui a des Retex sur l'utilisation d'un porte-avions léger par des aéronefs utilisant les futurs systèmes d'appontage automatique, je suis preneur, mais je vais avoir du mal à croire à son CV. il y a 46 minutes, Salverius a dit : L'appontage automatique n'en est encore qu'à ses balbutiements. A ma connaissance, il n'est pas encore prévu de l'intégrer sur Rafale. Il a été envisagé pour le F4. C'est expérimenté par les américains depuis plus de 10 ans avec le X47 et des tests ont été effectués sur F18. Si on prévoit d'équiper un PA pour dans 10 à 50 ans, la question devrait réellement se poser. il y a 46 minutes, Salverius a dit : La plupart des PA CATOBAR ou STOBAR ont au minimum 3 brins (et souvent 4). Se contenter de deux brins, c'est diviser la zone de touché par deux (actuellement 24 mètres sur le CdG avec des brins distants de 12 mètres l'un de l'autre). Euh... je compte juste un passage de 36 à 24m. Le premier brins peut aussi servir. Avec le progrès technologique, ça ne me surprendrait pas qu'il soit plus facile de poser un Rafale F4 sur 24m qu'un SEM sur 36m. Et après un vol de presque 6 heures, le pilote de SEM doit se poser avant la panne d'huile alors que celui du Rafale peut encore faire plusieurs heures de vol s'il se ravitaille. il y a 46 minutes, Salverius a dit : Toutefois, vu la taille minimale d'un PA léger STOBAR (165 m pour la piste + 40 mètres de tremplin, soit 205 mètres et je n'ai jamais vu une esquisse qui fonctionne dans ces tailles là), ton hangar et ton pont seront bien vides avec uniquement 6 Rafale. Tu prendrais donc le risque de sous employer ton PA léger STOBAR. En outre, il faudra quand même mobiliser un GAN autour de ton PA léger. Pour déployer 6 Rafale, je ne suis pas sûr que cela vaille le coup, et ce même en complétant la dotation du navire avec des hélicoptères (lesquels? pour quelles missions?). De mon côté, j'ai indiqué 12 car cela me semble réaliste par rapport à l'esquisse que j'ai dessiné (et encore, j'en ai placé 16). J'espère qu'on verra combien les indiens envisagent d'en mettre sur le Vikrant. À mon avis, le PA et l'escorte du GAN doivent être cohérentes avec la taille du GAE. Si on se limite à 6 Rafale et 2 hélicoptères, on a déjà un Md€ d'aéronefs et au moins une centaines de spécialistes aéronautiques. On doit déjà fournir une escorte, mais ça reste un risque qu'on peut se permettre de prendre (comme pour certaines bases avancées) Si on passe à un groupe aérien embarqué plus sérieux, on atteint un coût (financier, humain, capacitaire...) tellement important qu'il devient une cible et que ce serait des économies ridicules de ne pas fournir une plateforme et une escorte décente. Tout dépend du budget qu'on a pour le GAN. Si on doit le faire à l'économie parcequ'on n'a pas les moyens d'avoir un SNA, ni même d'avoir 2 ou 3 vrais frégates AA et ASM, donc il faut le reconnaître et ce n'est pas crédible d'avoir une aéronavale surdimensionnée qui empêchera d'équiper le reste de la Marine. Mais si on a les moyens d'avoir des SNA, des frégates performantes, des pétroliers ravitailleur et plus qu'une dizaine de chasseurs... globalement par rapport au coût total de la Marine, l'achat d'un vrai PA est tout à fait envisageable. Le coût du PA est presque négligeable par rapport au coût du GAN, donc si on réduire le coût du GAN il ne faut pas économiser que sur le PA mais sur tout le GAN, donc sur l'escorte et le GAE. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 19 février 2022 Share Posté(e) le 19 février 2022 Dite les gars @ARPA et @Salveriusdans votre logique du PA léger il y a des catapultes électromagnétiques ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 20 février 2022 Share Posté(e) le 20 février 2022 Dans ma logique, le PA léger se contente d'un tremplin (c'est moins cher) ou d'une unique catapulte. La capacité aéronautique est nettement moins importante que sur les PA plus gros donc on accepte le risque de panne avec une seule catapulte. La catapulte permet d'économiser le tremplin donc d'avoir une surface de pont, de parking, plus importante. Sur un PA léger qui sert souvent de porte-hélicopteres, ça pourrait se justifier. Mais vu le coût des catapultes (et en particulier des EMALS) c'est une question à prendre en compte à la conception du PA. J'ai peur que ce soit trop contraignant pour un nombre de catapultage assez réduit. Surtout qu'on va probablement limiter le PA léger à des aéronefs performants donc la catapulte n'est pas indispensable. Mais j'ai du mal à connaître ou comprendre le prix des EMALS. Les 2 EMALS et 3 ou 4 brins prévus pour le PANG coûteraient plus cher qu'un PA léger donc c'est peut-être une option inenvisageable. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 20 février 2022 Share Posté(e) le 20 février 2022 Il y a 6 heures, ARPA a dit : Dans ma logique, le PA léger se contente d'un tremplin (c'est moins cher) ou d'une unique catapulte. La capacité aéronautique est nettement moins importante que sur les PA plus gros donc on accepte le risque de panne avec une seule catapulte. La catapulte permet d'économiser le tremplin donc d'avoir une surface de pont, de parking, plus importante. Sur un PA léger qui sert souvent de porte-hélicopteres, ça pourrait se justifier. Mais vu le coût des catapultes (et en particulier des EMALS) c'est une question à prendre en compte à la conception du PA. J'ai peur que ce soit trop contraignant pour un nombre de catapultage assez réduit. Surtout qu'on va probablement limiter le PA léger à des aéronefs performants donc la catapulte n'est pas indispensable. Mais j'ai du mal à connaître ou comprendre le prix des EMALS. Les 2 EMALS et 3 ou 4 brins prévus pour le PANG coûteraient plus cher qu'un PA léger donc c'est peut-être une option inenvisageable. Et si on changé un paramètre ? à la place du Rafale il y aurait un autre type d'aéronef ? Exemple un avion léger, de formation et de combat, une coopération avec le projet Aeralis Dart Jet ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) le 20 février 2022 Auteur Share Posté(e) le 20 février 2022 (modifié) Il y a 23 heures, LBP a dit : Dite les gars @ARPA et @Salveriusdans votre logique du PA léger il y a des catapultes électromagnétiques ? Plus maintenant. On parle d'un coût de 1,2 milliards d'euros pour 2 EMALS. http://www.opex360.com/2021/12/22/les-etats-unis-prets-a-fournir-les-catapultes-emals-du-futur-porte-avions-francais-pour-12-milliard-deuros/ Pour le PA2, les USA avaient proposé des catapultes vapeur à 0,2 milliards d'euros pièce (soit 0,5 milliards les deux catapultes après inflation). Le différentiel est assez important et ne plaide pas en faveur d'un PA léger CATOBAR, car il en surenchérit le coût de manière significative. Le tremplin reste un équipement peu onéreux et robuste, en phase avec le concept de PA léger. Les dernières expérimentations en Inde nous invitent à étudier sérieusement cette solution. il y a 34 minutes, LBP a dit : Et si on changé un paramètre ? à la place du Rafale il y aurait un autre type d'aéronef ? Exemple un avion léger, de formation et de combat, une coopération avec le projet Aeralis Dart Jet ? Notre seul appareil apte à opérer sur PA est le Rafale. Peut être que nous disposerons à l'avenir d'autres appareils. Mais nous ne pouvons que difficilement conjecturer sur des conjectures... Un PA léger envisagé dans les 20 prochaines années doit être apte à accueillir le Rafale. Après le Rafale, l'avenir est encore flou. Modifié le 20 février 2022 par Salverius Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 20 février 2022 Share Posté(e) le 20 février 2022 (modifié) 4 hours ago, Salverius said: On parle d'un coût de 1,2 milliards d'euros pour 2 EMALS. http://www.opex360.com/2021/12/22/les-etats-unis-prets-a-fournir-les-catapultes-emals-du-futur-porte-avions-francais-pour-12-milliard-deuros/ Pour le PA2, les USA avaient proposé des catapultes vapeur à 0,2 milliards d'euros pièce (soit 0,5 milliards les deux catapultes après inflation) EMALS coûte $600 millions pour un PA US avec 4 catapultes… on peut espérer payer moins sauf s’ils nous facturent leur R&D. Les brins AAG quand à eux coûtent $230 millions. Je ne sais pas d’où tu tires le chiffre de $200M par catapulte pour le PA2. Il y a 25 ans un jeu de 4 catapultes vapeur et des brins hydrauliques pour un PA US coûtait $40 millions seulement. Pour le PA2 le chiffre le plus souvent cité était de €50 millons pour les catapultes et brins, soit le même ordre de grandeur compte tenu de l’inflation. En somme la nouvelle technologique électromagnétique est vraiment hors de prix. Modifié le 20 février 2022 par HK Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 20 février 2022 Share Posté(e) le 20 février 2022 il y a 16 minutes, HK a dit : EMALS coûte $600 millions pour un PA US avec 4 catapultes… on peut espérer payer moins sauf s’ils nous facturent leur R&D en plus. Les brins AAG quand à eux coûtent $230 millions. Je ne sais pas d’où tu tires le chiffre de $200M par catapulte pour le PA2. Il y a 25 ans un jeu de 4 catapultes vapeur et des brins hydrauliques pour un PA US coûtait $40 millions seulement. Pour le coup c'est ton prix qui me semble ridiculement bas. Tu as la source ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 21 février 2022 Share Posté(e) le 21 février 2022 (modifié) 2 hours ago, clem200 said: Pour le coup c'est ton prix qui me semble ridiculement bas. Tu as la source ? Documents budgétaires US… l’écart est flagrant entre le coût pour les derniers Nimitz par rapport aux Ford. CVN-76/77 (p. 16-18): $19-25M pour les catapultes, $14-20M pour les brins https://www.secnav.navy.mil/fmc/fmb/Documents/01pres/proc/SCN_BOOK.PDF CVN 79-81 (p. 60, 76-79, 94): $593-639M pour les catapultes, $229-251M pour les brins https://www.secnav.navy.mil/fmc/fmb/Documents/22pres/SCN_Book.pdf Et les €50 millions pour les catapultes et brins du PA2 ont été cités dans de nombreux rapports et dans la presse. Modifié le 21 février 2022 par HK 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 21 février 2022 Share Posté(e) le 21 février 2022 Normal les C13-1/2 des Reagan et Bush sont les dernières d'une longue lignée si on ne prend que les Nimitz du 68 au 75 cela fait 32 catapultes C13-1/2 ... une paille vous rajoutez les deux C13-3 du CdG (techno et matériel idem il n'a guère que la longueur qui change) on arrive à 34 plus les matériels installés sur le Midway (2 C13 de 80 m) les 2 Kitty, l'Enterprise, l'America et le Kennedy lors des refontes ont doit arriver à un total de 50+ Donc oui ce sont des matériels très largement amortis. Je rajoute que cette technologie même ayant bénéficié d'amélioration date des années 50's. Les EMALS (comme les AAG) constituent une rupture technologique, liée on l'oublie souvent à une révolution dans l'architecture énergie des bâtiments de guerre modernes qui abandonnent la vapeur et l'hydraulique pour se tourner de plus en plus vers le tout électrique ... On est en train de vivre toute proportion gardée la même (r)évolution que celle qui intervient dans les années 20's quand on est passé des brins d'arrêts longitudinaux aux brins transversaux qui imposèrent les crosses d'appontage. Les EMALS ne concernent donc pas uniquement les capacités aéronautiques des bâtiments mais s'inscrivent dans une évolution beaucoup plus importante de leur architecture interne. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) le 21 février 2022 Auteur Share Posté(e) le 21 février 2022 En croisant les informations données par @HK, je suis tombé sur cette illustration de Général Atomics: Ils sont coquins chez Général Atomics: - au milieu, on identifie le futur PANG - à Droite, on identifie un PA classe Gérald Ford Et à gauche? cela ressemble clairement au JDS Izumo. Une unique EMALS pour un PA léger. Ils doivent avoir confiance dans leur système. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bon Plan Posté(e) le 21 février 2022 Share Posté(e) le 21 février 2022 il y a 50 minutes, Salverius a dit : Une unique EMALS pour un PA léger. Ils doivent avoir confiance dans leur système. une catapulte à vapeur ca peut aussi tomber en panne. Pas forcément au niveau de la catapulte d'ailleurs. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 21 février 2022 Share Posté(e) le 21 février 2022 Il y a 2 heures, Salverius a dit : ls sont coquins chez Général Atomics: Ils illustrent surtout un des éléments caractéristiques affichés des EMALS la capacité à lancer du très léger et du très lourd en garantissant des niveaux de stress mécaniques compatibles avec les structures des engins catapultés quelle que soit leur masse et leur résistance Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 21 février 2022 Share Posté(e) le 21 février 2022 (modifié) 4 hours ago, pascal said: Les EMALS (comme les AAG) constituent une rupture technologique, liée on l'oublie souvent à une révolution dans l'architecture énergie des bâtiments de guerre modernes qui abandonnent la vapeur et l'hydraulique pour se tourner de plus en plus vers le tout électrique . J’en suis bien conscient. On pourrait dire la même chose pour le moteur à combustion qui date du 19eme siècle. Jetons le à la poubelle et construisons toutes nos voitures et tous nos avions avec du tout hydrogène. Ah mais non, ça ne marche pas ;-) Bref toute révolution technologique doit avoir un intérêt d’abord pour l’utilisateur (et notamment pour son portefeuille) et pas seulement pour les industriels et les ingénieurs. P.S. Le “tout électrique” sur un porte avions nucléaire c’est une image complètement faussée… les bonnes vielles turbines à vapeur sont toujours là! Modifié le 21 février 2022 par HK Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 21 février 2022 Share Posté(e) le 21 février 2022 il y a 2 minutes, HK a dit : ça ne marche pas qui te dit que le concept EMALS ne "marche pas" ... Une mise au point longue et coûteuse? bof franchement ce ne serait pas la première fois qu'un tel aléa se produit pour être finalement surmonté. quand au moteur à hydrogène comparaison n'est pas raison ... peut être pour de banales questions de lobbying des pétroliers et des constructeurs 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 21 février 2022 Share Posté(e) le 21 février 2022 (modifié) @pascalJe ne doute pas que EMALS sera largement fiabilisé… un jour. (J’en suis moins sûr pour les brins par contre) Ce n’est pas là le vrai problème… ce que je pointe du doigt c’est le remplacement d’un système ultra-éprouvé et qui marche très bien par une technologie qui coûte 30x plus cher avec des justifications douteuses, car l’opérationnel il n’en a rien à foutre de pouvoir lancer un drone d’1 tonne* de son PA. * Quant on voit les besoins d’emport x autonomie x vitesse… eh bien pas de miracle les petits drones ne marchent pas. On devra viser quelque chose entre le XQ-58 Valkyrie (~3T au décollage pour un rayon d’action de ~1,000nm hi-hi-hi avec une charge utile de ~250kg) et le A-7A Corsair des années 60, qui était ultra-optimisé pour le subsonique à long rayon d’action (13.5T au décollage pour un rayon d’action de ~1,000nm hi-hi-hi avec une charge utile de ~1T)… voilà en gros l’ordre de grandeur. Modifié le 21 février 2022 par HK 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zozio32 Posté(e) le 21 février 2022 Share Posté(e) le 21 février 2022 si a terme cela permet de panacher les cata`pultage, de gagner de la place sous le pont, de recup une partie de l'energie c'est deja pas mal non? et puis meme si de la vapeur est dispo a bord, ca doit quand meme etre plus simple de transporter de l'elec plutot que de la vapeur. Quand au cout, on verra s'il descend avec le temps. C'est vrai que si cela reste 30x plus cher, ca sera difficile a justifier Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 21 février 2022 Share Posté(e) le 21 février 2022 Tiens @Salverius voici un vieux concept (pour enrichir ta réflexion sur une PA) @pascal doit connaitre https://laststandonzombieisland.com/tag/military/page/2/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 21 février 2022 Share Posté(e) le 21 février 2022 il y a 30 minutes, LBP a dit : Tiens @Salverius voici un vieux concept (pour enrichir ta réflexion sur une PA) @pascal doit connaitre https://laststandonzombieisland.com/tag/military/page/2/ Tu crois pas si bien dire mon prochain bouquin évoquera le sujet en soulignant combien le concept était dicté par l'urgence ... D'ailleurs le dessin de l'Audacity de Vincent Bourguignon en fin d'article fut réalisé pour illustrer un hors série sur les porte-avions d'escorte que j'avais écrit en 2009 pour les éditions Champs de bataille ... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bon Plan Posté(e) le 21 février 2022 Share Posté(e) le 21 février 2022 Il y a 2 heures, HK a dit : @pascalJe ne doute pas que EMALS sera largement fiabilisé… un jour. (J’en suis moins sûr pour les brins par contre) Ce n’est pas là le vrai problème… ce que je pointe du doigt c’est le remplacement d’un système ultra-éprouvé et qui marche très bien par une technologie qui coûte 30x plus cher avec des justifications douteuses, car l’opérationnel il n’en a rien à foutre de pouvoir lancer un drone d’1 tonne* de son PA. Je partage. Je suis étonné qu'on switch vers cette solution oh combien couteuse. On nous parle de plus de progressivité dans l'application des efforts au catapultage. Bien ! mais ca n'a pas empêchés des centaines de jets de très bien décoller des PA. Y a surement des arguments bétons, ne serait ce quand on voit à quel point on rabiote partout sur nos navires (pas de brouilleurs ici, du SATCP de 2eme main en lieu et place de crotale là....), mais ils m'échappent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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