Lame Posté(e) le 31 octobre 2018 Share Posté(e) le 31 octobre 2018 (modifié) il y a 13 minutes, pascal a dit : Oui d'ailleurs quand je vois comment cela se passe sur d'autres forums je me dis qu'on devrais fermer une bonne dizaine de fils "Bar des Sports" qui n'ont rigoureusement rien à faire sur un fora comme le nôtre traitant de questions de défense Oui , enfin, c'est peut-être un peu simpliste de prétendre qu'il n'y a aucun rapport entre l'avenir de l'UE et les questions de défense: - PESD - Agence européenne de défense (AED) - Europe de la défense? Il suffit simplement et de ne pas se focaliser sur une rixe malheureuse, incident inévitable sur les forums les plus actifs, et de débattre du sujet du fil. Comme par exemple, mon message Risques de "guerre civile" chez les européistes démocrates à la fin de la page 9. Modifié le 31 octobre 2018 par Lame orthographe 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 31 octobre 2018 Share Posté(e) le 31 octobre 2018 il y a 59 minutes, Lame a dit : c'est peut-être un peu simpliste de prétendre qu'il n'y a aucun rapport entre l'avenir de l'UE et les questions de défense Je ne prétend rien, j'observe ... et ce que je constate n'est souvent pas à mettre au crédit des (de certains) contributeurs. Il est des fil de discussions très politiques mais qui sont "tenus" par des contributeurs qui ont une certaine élévation, pas besoin de les citer je crois que tout le monde (ou presque) est à même de les identifier. D'autres fils n'ont pas cette chance, un fil de discussion n'existe que par la qualité des contributions qui le composent. Certes l'avenir de l'UE et les questions de défense constituent une base de discussion très intéressante ... mais quand je vois que le fil de l'avenir de l'UE aboutit à une querelle de bistro "pour ou contre la CGT" ou "de la bonne lecture du Code du Travail", j'en déduis de manière simpliste qu'il y a des gars qui n'ont pas compris le sujet et son interprétation. Ces fils sont les vôtres à vous d'en faire des espaces dignes, si vous n'en êtes pas capables de maîtriser vos élans il revient à la modération de rappeler les règles voir de fermer et de verrouiller des fils ou s'il le faut de virer les indécrottables. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 31 octobre 2018 Share Posté(e) le 31 octobre 2018 Il y a 10 heures, Kiriyama a dit : Ce n'est pas son projet qui a été élu, c'est simplement le repoussoir Le Pen qui lui vaut d'être président par défaut. Oui, mais la majorité au parlement lui permet d'appliquer son programme, sinon nous aurions une cohabitation... Nous sommes de base un République parlementaire, même si l'alignement du mandat présidentiel avec celui des parlementaires ainsi que le renversement des calendriers peut le faire oublier. Pareil, l'année prochaine nous serons appelés à voter pour des programmes européens, pas pour dire si on n'aime ou pas la politique de notre PR actuel... Et ce serait bien que les médias et les partis politiques de tous bords jouent la jeu sur ce point sinon nous aurons encore des taux d'abstention records... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 1 novembre 2018 Share Posté(e) le 1 novembre 2018 7 hours ago, Ben said: Quand les modos eux meme attaquent ad hominem...c'est moche... Quand des gens répètent a l'antienne les "anecdotes" de Rachida Dati c'est moche... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 1 novembre 2018 Share Posté(e) le 1 novembre 2018 9 hours ago, rendbo said: Oui, mais la majorité au parlement lui permet d'appliquer son programme, sinon nous aurions une cohabitation... Nous sommes de base un République parlementaire, même si l'alignement du mandat présidentiel avec celui des parlementaires ainsi que le renversement des calendriers peut le faire oublier. Pareil, l'année prochaine nous serons appelés à voter pour des programmes européens, pas pour dire si on n'aime ou pas la politique de notre PR actuel... Et ce serait bien que les médias et les partis politiques de tous bords jouent la jeu sur ce point sinon nous aurons encore des taux d'abstention records... Les joies du vote obligatoire... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bon Plan Posté(e) le 1 novembre 2018 Auteur Share Posté(e) le 1 novembre 2018 Il y a 17 heures, pascal a dit : Oui d'ailleurs quand je vois comment cela se passe sur d'autres forums je me dis qu'on devrais fermer une bonne dizaine de fils "Bar des Sports" qui n'ont rigoureusement rien à faire sur un fora comme le nôtre traitant de questions de défense Avant la défense, il y a la politique, donc.... Mais tu as raison : revenons au sujet. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 1 novembre 2018 Share Posté(e) le 1 novembre 2018 Connaissez-vous vraiment l'Union européen http://www.lefigaro.fr/politique/2018/11/01/01002-20181101ARTFIG00002-connaissez-vous-vraiment-l-union-europeenne.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lame Posté(e) le 2 novembre 2018 Share Posté(e) le 2 novembre 2018 Le 01/11/2018 à 00:17, rendbo a dit : Oui, mais la majorité au parlement lui permet d'appliquer son programme, sinon nous aurions une cohabitation... +1 et j'ajouterais que si Macron déçoit, c'est plutôt parce qu'il donne l'impression de copier Fillon et qu'il tient des propos inutilement insultant vis à vis du Peuple français ou d'autre pays européen. Ce n'est pas la politique d'En Marche mais les promesses non tenus (réellement ou en apparence) qui cause la chute de Macron dans les médias. Autant dire qu'il n'est pas garanti que la République en marche face long feu; il suffirait qu'elle désigne une figure de proue plus modérée et authentiquement centriste. Ce qui est sûr, c'est que l'avenir de l'UE va se jouer sur une lutte à mort entre trois factions: - Les pro-UE macronistes plus ou moins germanophobes, - les pro-UE non germanophobes (mais pas forcément germanophiles), - les anti-UE plus ou moins démocrates. Le problème est que Macron est le chef de file de la première faction avec pour conséquence que les anti-Macron et les anti-UE tendent fusionner pour cette échéance électorale. Le 01/11/2018 à 11:51, Bon Plan a dit : Avant la défense, il y a la politique, donc.... Mais tu as raison : revenons au sujet. Il y a la politique et la sociologie. Parce qu'on ne peut créer une défense efficace sur une population civile qui n'est pas déterminé à lutter pour l'indépendance de l'UE. Combien de gouvernements européens eurasistes? Combien d'Européens eurasistes? Et parmi les non eurasistes, combien d'atlantistes anti-européens parmi les gouvernements, les électeurs nationaux ... et les membres du Cadre institutionnel européen? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lame Posté(e) le 2 novembre 2018 Share Posté(e) le 2 novembre 2018 Il y a 23 heures, zx a dit : Connaissez-vous vraiment l'Union européen http://www.lefigaro.fr/politique/2018/11/01/01002-20181101ARTFIG00002-connaissez-vous-vraiment-l-union-europeenne.php «L'Union européenne tue l'Europe» 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lame Posté(e) le 2 novembre 2018 Share Posté(e) le 2 novembre 2018 (modifié) Le 01/11/2018 à 00:17, rendbo a dit : Oui, mais la majorité au parlement lui permet d'appliquer son programme, sinon nous aurions une cohabitation... Nous sommes de base un République parlementaire, même si l'alignement du mandat présidentiel avec celui des parlementaires ainsi que le renversement des calendriers peut le faire oublier. Oui, quand on oublie que le parlementarisme peut être moniste ou dualiste. La France est bien une république parlementaire (art. 19, 21 et 50 de la Constitution) où l'élection présidentielle et le cinquennat facilite la constitution de majorité mono-partisane. Je souligne que la notion de "monarchie présidentielle" est en fait le dénigrement non pas d'un prétendu régime autoritaire dans le style de la République de 1952 mais du choix des électeurs (vote pour un président déterminé à gouverner, vote pour une majoritaire parlementaire favorable à son programme). Et on ne pourra pas reprocher à Macron d'avoir obtenu la Présidence et sa majorité parlementaire en truquant les élections. Pour ce qui est des pouvoirs exceptionnnels, quels sont les Premier ministres européens (non élus au suffrage direct) qui ne bénéficient pas d'un dispositifs de dictature constitutionnelle? Dans le même ordre d'idée, de quels pouvoirs exhorbitants bénéficiaient Miterrand et Chirac en période de cohabitation. Ceci pour dire que la critique de la "monarchie" présidentielle française est un fantasme (ou l'hypocrysie) en plus d'être sans rapport avec ce sujet. Modifié le 2 novembre 2018 par Lame orthographe 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Full Metal Jacket Posté(e) le 5 novembre 2018 Share Posté(e) le 5 novembre 2018 Le 31/10/2018 à 19:59, pascal a dit : Je ne prétend rien, j'observe ... et ce que je constate n'est souvent pas à mettre au crédit des (de certains) contributeurs. Il est des fil de discussions très politiques mais qui sont "tenus" par des contributeurs qui ont une certaine élévation, pas besoin de les citer je crois que tout le monde (ou presque) est à même de les identifier. D'autres fils n'ont pas cette chance, un fil de discussion n'existe que par la qualité des contributions qui le composent. Certes l'avenir de l'UE et les questions de défense constituent une base de discussion très intéressante ... mais quand je vois que le fil de l'avenir de l'UE aboutit à une querelle de bistro "pour ou contre la CGT" ou "de la bonne lecture du Code du Travail", j'en déduis de manière simpliste qu'il y a des gars qui n'ont pas compris le sujet et son interprétation. Ces fils sont les vôtres à vous d'en faire des espaces dignes, si vous n'en êtes pas capables de maîtriser vos élans il revient à la modération de rappeler les règles voir de fermer et de verrouiller des fils ou s'il le faut de virer les indécrottables. Trump nous donne pourtant une occasion unique de resserrer les liens européens en particulier autour de la défense (désengagement des US de l'europe au profit de l'asie, critiques récurrentes sur l'OTAN, 2% ...). Mais des signaux comme leF16 en Pologne, le F35 en Belgique (et aux pays bas avant...) , SH70 encore en Pologne, non préférence d'Ariane pour lancer les satellites européens... sont de bien mauvais signaux. A quand le buy european act ? 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 5 novembre 2018 Share Posté(e) le 5 novembre 2018 il y a 9 minutes, Full Metal Jacket a dit : Trump nous donne pourtant une occasion unique de resserrer les liens européens en particulier autour de la défense (désengagement des US de l'europe au profit de l'asie, critiques récurrentes sur l'OTAN, 2% ...). c'est aussi ce que je m'étais dit aussi lors de son élection, néanmoins les vieilles habitudes et les contingences (nationales et internationales) ont la peau dure, et puis D. Trump derrière ses réactions intempestives doit aussi composer malgré tout avec le réel qui demeure un lien Europe USA même si la zone Pacifique devient prioritaire pour les "cousins" 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 5 novembre 2018 Share Posté(e) le 5 novembre 2018 Il y a 3 heures, Full Metal Jacket a dit : À quand le buy european act ? Malheureusement une loi, c'est un peu comme cacher la poussière sous le tapis : cela ne fait aucunement l'adhésion à une politique (ou une industrie de défense) européenne. Et puis c'est comme tout, quand on na pas envie : je fais un appel d'offre pour 34 chasseurs bombardiers (à peu près furtifs) qui puissent entrer en premier en ligne droite moyenne ou haute altitude... Bah tu achètes un F35 (et c'est l'appel d'offre des Belges et leur choix final...). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dac O Dac Posté(e) le 6 novembre 2018 Share Posté(e) le 6 novembre 2018 Le 02/11/2018 à 12:27, Lame a dit : «L'Union européenne tue l'Europe» C'est peut être bien ca le problème de fond. Une bureaucratie qui stérilise et uniformise. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) le 6 novembre 2018 Share Posté(e) le 6 novembre 2018 Le 02/11/2018 à 11:12, Lame a dit : +1 et j'ajouterais que si Macron déçoit, c'est plutôt parce qu'il donne l'impression de copier Fillon et qu'il tient des propos inutilement insultant vis à vis du Peuple français ou d'autre pays européen. Ce n'est pas la politique d'En Marche mais les promesses non tenus (réellement ou en apparence) qui cause la chute de Macron dans les médias. Autant dire qu'il n'est pas garanti que la République en marche face long feu; il suffirait qu'elle désigne une figure de proue plus modérée et authentiquement centriste. Ce qui est sûr, c'est que l'avenir de l'UE va se jouer sur une lutte à mort entre trois factions: - Les pro-UE macronistes plus ou moins germanophobes, - les pro-UE non germanophobes (mais pas forcément germanophiles), - les anti-UE plus ou moins démocrates. Le problème est que Macron est le chef de file de la première faction avec pour conséquence que les anti-Macron et les anti-UE tendent fusionner pour cette échéance électorale. Il y a la politique et la sociologie. Parce qu'on ne peut créer une défense efficace sur une population civile qui n'est pas déterminé à lutter pour l'indépendance de l'UE. Combien de gouvernements européens eurasistes? Combien d'Européens eurasistes? Et parmi les non eurasistes, combien d'atlantistes anti-européens parmi les gouvernements, les électeurs nationaux ... et les membres du Cadre institutionnel européen? J'ai du mal a voir en quoi les pro UE Macroniste sont germanophobes. Quelles sont les grandes décisions politiques et orientations Européene depuis le début du mandat du PR qui révèlent cette tendance ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bat Posté(e) le 6 novembre 2018 Share Posté(e) le 6 novembre 2018 (modifié) D'autant que la germanophobie n'est pas l'apanage des pro-UE (même si, comme @Castor j'ai beaucoup de mal à voir à quoi @Lame fait référence quand il parle de Macron chef de fil des pro-UE germanophobes alors que le cœur de son projet de société semble être de faire évoluer le modèle français vers un modèle plus proche de ce qu'on trouve en Allemagne ou Europe du nord) puisqu'on la retrouve aussi (surtout?) chez des gens qu'on peut qualifier d'anti-UE (même si c'est pour des raisons différentes, selon les courants). Cette germanophobie est même patente voire flirte avec un essentialisme quasi-raciste dans la gauche populiste radicale (les propos de Mélenchon sur l'Allemagne et les Allemands sont parfois édifiants) et à l'extrême-droite nationaliste (Le Pen, Dupont-Aignan et proches). Enfin, puisqu'on en parle, le rapport à l'Allemagne (et la vision qu'on en a) est très différente d'un pays européen à l'autre. Par exemple, l'idée que l'UE c'est "le couple franco-allemand" autour duquel s'agrègent les autres est une idée essentiellement franco-française, peu ou pas considérée comme sérieuse ailleurs, voire agaçant carrément. Il y a, certes, une certaine réalité dans cette idée (en raison de pas historiques —la réconciliation notamment— ou démographique : ce sont les deux poids lourds de l'Union), mais elle tend aussi à dissimuler d'autres lignes de fracture et rapprochements possibles, comme l'adhésion à un modèle d'économie sociale qui fait assez largement l'unanimité en Allemagne, au Benelux, en Scandinavie, ensemble de pays qui ont des modèles politiques et sociétaux assez proches (société structurée autour de piliers idéologiques historiques, formes de fédéralisme, élections quasi-intégralement proportionnelle, haut taux de syndicalisation et poids de la négociation collective sans l'état, etc.), dans laquelle on a du mal à classer la France (jacobine, à scrutin majoritaire, sans culture historique du compromis, très faible taux de syndicalisation et place centrale de l'état dans la vie des entreprises et organisations, adhésion assez large à un modèle d'économie plus "administrée"). La "germanophobie" réelle ou supposée des uns ou des autres peut parfois témoigner d'un refus de ce modèle social de marché qui réunit nombre de pays hors la France bien plus que le rejet de l'Allemagne elle-même. Modifié le 6 novembre 2018 par Bat 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 6 novembre 2018 Share Posté(e) le 6 novembre 2018 il y a 35 minutes, Bat a dit : D'autant que la germanophobie n'est pas l'apanage des pro-UE (même si, comme @Castor j'ai beaucoup de mal à voir à quoi @Lame fait référence quand il parle de Macron chef de fil des pro-UE germanophobes alors que le cœur de son projet de société semble être de faire évoluer le modèle français vers un modèle plus proche de ce qu'on trouve en Allemagne ou Europe du nord) puisqu'on la retrouve aussi (surtout?) chez des gens qu'on peut qualifier d'anti-UE (même si c'est pour des raisons différentes, selon les courants). Pas sûr que cela soit qualifiable de germanophobie, mais bien des pro-UE affichés, français ou autres, voient dans l'intransigeance allemande une réelle menace pour la survie de l'UE. Cette vision critique quant à la posture allemande, qui prenait jadis le visage d'un Wolfgang Schäuble mais qui affiche désormais d'autres visages, est en train de prendre d'autant plus de force dans le contexte de tensions récentes entre instances européennes et gouvernants italiens. Ces mêmes pro-UE pensaient assez largement que l'Allemagne saurait tirer des leçons des tensions antérieures et du mécontentement que cette posture intransigeante a pu induire chez les peuples vis-à-vis de l'UE. Certains signes, au travers notamment de différentes nominations, pouvaient pourtant offrir à espérer que l'Allemagne ne réagirait plus de même que par le passé. Mais l'actualité récente a largement refroidi les espoirs de nombreux Pro-UE affichés. A l'inverse, l'intransigeance soutenue par nombre de politiques allemands n'a pas vraiment renforcé l'adhésion des Allemands à l'idée européenne. Loin de là. Le plus cocasse, c'est de voir certains prospectivistes économiques qui, bien que n'étant pas du tout emballés par la ligne budgétaire italienne, ne sont pas plus rassurés par le bras de fer dans lequel sont prêts à s'engager certains politiques allemands. NB : Certes, les Néerlandais ou Autrichiens sont parfois sur des lignes assez proches des Allemands. Mais ils n'ont au final pas la même influence sur les lignes/postures européennes. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bon Plan Posté(e) le 6 novembre 2018 Auteur Share Posté(e) le 6 novembre 2018 il y a 27 minutes, Skw a dit : Pas sûr que cela soit qualifiable de germanophobie, mais bien des pro-UE affichés, français ou autres, voient dans l'intransigeance allemande une réelle menace pour la survie de l'UE. Cette vision critique quant à la posture allemande, qui prenait jadis le visage d'un Wolfgang Schäuble mais qui affiche désormais d'autres visages, est en train de prendre d'autant plus de force dans le contexte de tensions récentes entre instances européennes et gouvernants italiens. Ces mêmes pro-UE pensaient assez largement que l'Allemagne saurait tirer des leçons des tensions antérieures et du mécontentement que cette posture intransigeante a pu induire chez les peuples vis-à-vis de l'UE. Certains signes, au travers notamment de différentes nominations, pouvaient pourtant offrir à espérer que l'Allemagne ne réagirait plus de même que par le passé. Mais l'actualité récente a largement refroidi les espoirs de nombreux Pro-UE affichés. A l'inverse, l'intransigeance soutenue par nombre de politiques allemands n'a pas vraiment renforcé l'adhésion des Allemands à l'idée européenne. Loin de là. Le plus cocasse, c'est de voir certains prospectivistes économiques qui, bien que n'étant pas du tout emballés par la ligne budgétaire italienne, ne sont pas plus rassurés par le bras de fer dans lequel sont prêts à s'engager certains politiques allemands. NB : Certes, les Néerlandais ou Autrichiens sont parfois sur des lignes assez proches des Allemands. Mais ils n'ont au final pas la même influence sur les lignes/postures européennes. Partager une monnaie commune impose un minimum de convergence des politiques économiques (et devrait en fait imposer une forte convergence...). C'est à ca que l'Allemagne veille. Ils veulent un euro qui ne leur fasse pas trop regretter leur cher mark. L'abandon du mark a été un gros effort de nos amis allemands, il ne faut pas l'oublier. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 6 novembre 2018 Share Posté(e) le 6 novembre 2018 il y a 30 minutes, Bon Plan a dit : Partager une monnaie commune impose un minimum de convergence des politiques économiques (et devrait en fait imposer une forte convergence...). C'est à ca que l'Allemagne veille. Ils veulent un euro qui ne leur fasse pas trop regretter leur cher mark. L'abandon du mark a été un gros effort de nos amis allemands, il ne faut pas l'oublier. Beaucoup de peuples ont fait des sacrifices... Et peux en ont tiré des bénéfices aussi important que l'Allemagne. Donc ce que beaucoup voit, ce n'est pas de la responsabilité mais bien de l'égoïsme et un diktat. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 novembre 2018 Share Posté(e) le 6 novembre 2018 (modifié) Je suis curieux de voir comment le débat européen va rebondir en Belgique. Il y a deux articles totalement à l'opposé l'un de l'autre dans la libre aujourd'hui concernant le choix du f-35. Ces deux articles permettent d'ailleurs à lalibre de ne pas prendre partie, preuve que ce choix est un sujet brûlant. Je pense qu'une partie des électeurs du MR mais peut-être aussi d'autres parties vont attendre une offre politique fermement européenne et anti-atlantiste. Pour avoir lu certains commentaires, j'attends de voir qui peut incarner cette offre. http://www.lalibre.be/debats/opinions/la-belgique-a-choisi-le-f-35-excellente-nouvelle-pour-la-defense-europeenne-5be1940ccd70fdc91b4a9699 http://www.lalibre.be/debats/opinions/pourquoi-le-f-35-est-euro-incompatible-opinion-5be0882dcd70fdc91b4736e8 http://www.lalibre.be/debats/opinions/pourquoi-le-f-35-est-euro-incompatible-opinion-5be0882dcd70fdc91b4736e8 Plus généralement je pense qu'une offre politique pro et paneurope aurait aujourd'hui toute ses chances de prospérer si elle passait par un franc rejet de l'atlantisme. Modifié le 6 novembre 2018 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Skw Posté(e) le 6 novembre 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 novembre 2018 (modifié) Il y a 2 heures, Bon Plan a dit : C'est à ca que l'Allemagne veille. Ils veulent un euro qui ne leur fasse pas trop regretter leur cher mark. L'abandon du mark a été un gros effort de nos amis allemands, il ne faut pas l'oublier. L'abandon du Mark fut difficile en raison de la symbolique attachée à la monnaie. Dans les faits, cela ne fut pas un effort... mais une énorme chance pour l'économie allemande. Les entreprises allemandes n'auraient jamais pu exporter autant sans une monnaie commune apparaissant fortement dévaluée au regard de la vigueur de l'économie allemande. On peut se foutre de la gueule des Chinois... puisque cela fut de bon aloi il n'y a pas si longtemps. La première économie dévaluatrice, non pas par une politique de planche à billets mais en raison de la présence d'économies bien moins florissantes au sein de cette zone de monnaie unique, c'est l'Allemagne. Dans les faits, la perte de la Lire aura été bien plus coûteuse pour les Italiens et cela en particulier dans leurs régions traditionnellement exportatrices. L'Allemagne veille surtout à ce que ses retraités puissent continuer à vivre confortablement... Même si c'est loin d'être tout rose pour eux, notamment à l'Est. Etrangement, on nous rappelle assez fréquemment que la politique monétaire allemande était assez stricte par peur des réminiscences du passé. Ce que l'on oublie un peu souvent de dire, c'est que ce qui constitua le contexte dans lequel Hitler prit le pouvoir ne fut pas l'inflation mais au contraire une déflation de laquelle le pays ne parvenait pas à sortir. Pourtant, les décideurs allemands tentent bien souvent de justifier leur ligne par un traumatisme relatif à une hyperinflation. Or celle-ci a essentiellement eu lieu en 1922-1923. Par la suite, ce furent 10 ans de déflation, encore plus marquée à partir de 1930 et de la politique monétaire défendue par Brüning. Modifié le 6 novembre 2018 par Skw 1 3 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kovy Posté(e) le 6 novembre 2018 Share Posté(e) le 6 novembre 2018 (modifié) Il y a 2 heures, Skw a dit : Dans les faits, cela ne fut pas un effort... mais une énorme chance pour l'économie allemande. Les entreprises allemandes n'auraient jamais pu exporter autant sans une monnaie commune apparaissant fortement dévaluée au regard de la vigueur de l'économie allemande. ... La France voulait l'euro a tout prix, l'Allemagne n'en voulait pas (la réunification des économies RFA/RDA n'était pas encore digérée). Pour que l'Allemagne accepte, la France s'est plié à ses conditions... Conditions taillées sur mesure pour l'économie Allemande... La France, l'Italie et l'Espagne ont vraiment manqué de claire voyance sur ce coup. 20 ans plus tard le bilan est franchement catastrophique. Modifié le 6 novembre 2018 par Kovy 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Boule75 Posté(e) le 6 novembre 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 novembre 2018 Il y a 4 heures, Bon Plan a dit : Partager une monnaie commune impose un minimum de convergence des politiques économiques (et devrait en fait imposer une forte convergence...). C'est à ca que l'Allemagne veille. Ils veulent un euro qui ne leur fasse pas trop regretter leur cher mark. L'abandon du mark a été un gros effort de nos amis allemands, il ne faut pas l'oublier. Il y a 1 heure, Kovy a dit : ... La France voulait l'euro a tout prix, l'Allemagne n'en voulait pas (la réunification des économies RFA/RDA n'était pas encore digérée). Pour que l'Allemagne accepte la France s'est plié à ses conditions... Conditions taillées sur mesure pour l'économie Allemande... On (La France, l'Italie et l'Espagne) a vraiment manqué de claire voyance sur ce coup. 20 ans plus tard le bilan est franchement catastrophique. @Skw a très bien expliqué pourquoi ce récit était faux : l'Allemagne n'a foutrement rien perdu avec l'Euro et avec le grand marché commun européen ! Elle n'a pas perdu un iota de "solidité financière" par rapport au Deutsch Mark. Elle peut exporter tout son saoul dans l'UE. Elle ne pâtit plus des dévaluations compétitives italiennes (ou françaises). Ses fonds de pension peuvent racheter des entreprises françaises ou autre sans aucunement se soucier de risque de change. L'Euro est une monnaie forte. L'Allemagne emprunte depuis des années à des taux négatifs ou nuls ! Étonnant de voir un certain récit (au sens story telling) allemand envahir les forums pour justifier d'une politique pas très maline ni pour l'Allemagne, ni pour l'UE. Arrêtez de rabâcher les débilités lourdes de certains journalistes qui donnent à 100% dans la posture. Le fait est que la politique monétaire allemande depuis 2008 au moins est complètement dogmatique et néfaste, y compris pour les chers retraités allemands. 1 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kovy Posté(e) le 6 novembre 2018 Share Posté(e) le 6 novembre 2018 il y a 5 minutes, Boule75 a dit : @Skw a très bien expliqué pourquoi ce récit était faux : l'Allemagne n'a foutrement rien perdu avec l'Euro et avec le grand marché commun européen ! Elle n'a pas perdu un iota de "solidité financière" par rapport au Deutsch Mark. Elle peut exporter tout son saoul dans l'UE. Elle ne pâtit plus des dévaluations compétitives italiennes (ou françaises). Ses fonds de pension peuvent racheter des entreprises françaises ou autre sans aucunement se soucier de risque de change. L'Euro est une monnaie forte. L'Allemagne emprunte depuis des années à des taux négatifs ou nuls ! Étonnant de voir un certain récit (au sens story telling) allemand envahir les forums pour justifier d'une politique pas très maline ni pour l'Allemagne, ni pour l'UE. Arrêtez de rabâcher les débilités lourdes de certains journalistes qui donnent à 100% dans la posture. Le fait est que la politique monétaire allemande depuis 2008 au moins est complètement dogmatique et néfaste, y compris pour les chers retraités allemands. Rassure moi, on est donc 100% d'accord ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 6 novembre 2018 Share Posté(e) le 6 novembre 2018 il y a 1 minute, Kovy a dit : Rassure moi, on est donc 100% d'accord ? Pas tout à fait : je pense que l'histoire de "l'Allemagne qui n'en voulait pas" est une fable, au mieux la description d'une posture de négociation tenue par une partie des allemands. Si ça avait véritablement été le cas, l'Euro ne se serait pas fait, tout simplement. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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