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Kazakhstan


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il y a 3 minutes, g4lly a dit :

A la base le kazakh une langue turque s'écrit en alphabet arabe - comme chez les ouïghours -, qu'on leur impose l'alphabet grec ou latin c'est du pareil au meme en fin de compte.

A mon sens l'idée c'est surtout de s'éloigner de la sphère russe et de se rapprocher de la sphere turque, qui elle aussi à latinisé le turc depuis l'Orkhon en passant par l'arabe. C'était avant tout un projet politique visant à se tourner vers l'occident, et à se séparer des arabes.

Ils s'en sortiront. Ce n'est pas la première fois qu'ils changent d'alphabet, la différence ici étant qu'ils le font volontairement de leur plein gré. Et avoir une correspondance avec plusieurs alphabets (arabe, cyrillique et latin) leur sera très utile. Dans tous les cas, ils devront apprendre au minimum une autre langue pour échanger avec les voisins et les puissances plus éloignées, vu que le kazakh n'est pas parlé que dans leur pays.

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il y a 4 minutes, Ciders a dit :

Ils s'en sortiront. Ce n'est pas la première fois qu'ils changent d'alphabet, la différence ici étant qu'ils le font volontairement de leur plein gré. Et avoir une correspondance avec plusieurs alphabets (arabe, cyrillique et latin) leur sera très utile. Dans tous les cas, ils devront apprendre au minimum une autre langue pour échanger avec les voisins et les puissances plus éloignées, vu que le kazakh n'est pas parlé que dans leur pays.

C'était pour signaler que les changement d'alphabet de langue officielle etc. sont avant tout des coups politiques ... la population elle elle fera comme ca l'arrange.

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à l’instant, Wallaby a dit :

Tu dis "j'ai appris à écrire le français". Tu ne dis pas "j'ai appris le français".

Oui, comme on parlait d'alphabet et d'écriture ça me semblait lié à la conversation 

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à l’instant, clem200 a dit :

Oui, comme on parlait d'alphabet et d'écriture ça me semblait lié à la conversation 

Je disais que ce n'est pas la mer à boire d'apprendre la trentaine de lettres de l'alphabet cyrillique pour un jeune kazakh qui aura appris à écrire avec l'alphabet latin, s'il veut un jour se plonger dans les vieux livres en cyrillique conservés dans les bibliothèques. Donc je pense que ce passage à l'alphabet latin ne devrait pas poser trop de problèmes, y compris pour accéder au patrimoine littéraire ancien écrit en cyrillique.

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à l’instant, Wallaby a dit :

Je disais que ce n'est pas la mer à boire d'apprendre la trentaine de lettres de l'alphabet cyrillique pour un jeune kazakh qui aura appris à écrire avec l'alphabet latin, s'il veut un jour se plonger dans les vieux livres en cyrillique conservés dans les bibliothèques. Donc je pense que ce passage à l'alphabet latin ne devrait pas poser trop de problèmes, y compris pour accéder au patrimoine littéraire ancien écrit en cyrillique.

Des livres, ça se traduit. Ça donnera du boulot aux traducteurs, un secteur toujours dans la dèche et sous-payé. 

Quant au patrimoine littéraire ancien ou ce qu'il en reste après des décennies de russification... il y a la tradition orale pour les œuvres kazakhes. Mais une fois encore, si les Kazakhs ne veulent plus du russe, c'est qu'il y a bien une raison. Ils s'en sortiront donc, même si c'est difficile, chiant et contre-productif. Et en prime, ça donnera une raison à Poutine d'envahir un jour le pays 

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il y a 5 minutes, Ciders a dit :

Des livres, ça se traduit. Ça donnera du boulot aux traducteurs, un secteur toujours dans la dèche et sous-payé. 

Quant au patrimoine littéraire ancien ou ce qu'il en reste après des décennies de russification... il y a la tradition orale pour les œuvres kazakhes. Mais une fois encore, si les Kazakhs ne veulent plus du russe, c'est qu'il y a bien une raison. Ils s'en sortiront donc, même si c'est difficile, chiant et contre-productif. Et en prime, ça donnera une raison à Poutine d'envahir un jour le pays 

Je ne disais pas "ancien" dans l'absolu, mais relativement à la jeunesse des jeunes qui seront la première génération à être éduqué en alphabet latin.

La numérisation change la donne. Mais je pense que l'immense majorité des livres (au sens du nombre d'exemplaires, non pas du nombre de titres) en kazakh sont ceux qui ont été imprimés dans la période d'écriture en cyrillique. Et cela prendra énormément de temps de faire des rééditions en alphabet latin. Surtout il y a probablement énormément de livres qui sont des documents historiques qui témoignent de leur époque mais qui n'ont plus d'intérêt pour la vaste majorité du public d'aujourd'hui et dont la réédition ne saurait être rentable économiquement. Donc je pensais à des lecteurs curieux qui ne s'intéressent pas à ce à quoi s'intéresse la majorité du public mais qui voudraient fouiller dans les bibliothèques pour comprendre ce qui s'est passé, pour accéder à ce que des auteurs ont pensé et écrit dans les décennies précédentes. Cela concerne non seulement les livres, mais aussi les journaux et les magazines.

Il ne s'agit pas de traduction, puisqu'on reste avec la même langue. C'est un problème de transcription ou de translittération. Cela peut être fait mécaniquement, par informatique. Pas besoin de traducteur.

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https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/nuclear-waste-nuclear-reactor-case-russia-kazakhstan (11 juillet 2025)

Après avoir fermé son dernier réacteur de l'ère soviétique en 1999, le Kazakhstan est sur le point de revenir à l'énergie nucléaire.

En octobre 2024, un référendum national a fortement appuyé la construction d'une centrale nucléaire, la société russe Rosatom étant finalement choisie pour diriger le projet. Cette décision marque un changement majeur dans la stratégie énergétique du pays et réaffirme l'influence durable de la Russie dans le secteur des infrastructures à fort enjeu de l'Asie centrale.

Astana a désigné Rosatom pour diriger la construction de sa première centrale nucléaire à l'issue d'une procédure d'appel d'offres à laquelle ont participé la China National Nuclear Commission (CNNC), Électricité de France (EDF) et Korea Hydro & Nuclear Power. Bien que les autorités affirment la formation d'un consortium international, Rosatom reste le leader incontesté, reflétant à la fois son avance technologique et le poids stratégique de Moscou à Astana.

Entre-temps, la Chine a été choisie pour diriger la deuxième centrale nucléaire, et des études de faisabilité sont en cours. Les responsables kazakhs affirment que la Chine est la mieux placée pour coopérer avec la Russie, compte tenu de leurs relations régionales. Bien que présenté comme multinational, le consortium semble largement symbolique, visant à équilibrer les liens avec les grandes puissances. L'offre de financement de Rosatom renforce l'emprise de la Russie sur l'avenir énergétique du Kazakhstan.

La décision du Kazakhstan de passer à l'énergie nucléaire intervient dans un contexte de déficit croissant de la production d'électricité. Le pays est confronté à une pénurie prévue de plus de 6 GW d'ici 2030, ce qui rend la sécurité énergétique urgente.

L'alignement du Kazakhstan sur la Russie reflète le partage des normes techniques de l'ère soviétique, la continuité institutionnelle et une main-d'œuvre maîtrisant le système russe. Les réacteurs de Rosatom sont rentables, géographiquement proches et soutenus par des offres d'approvisionnement en uranium et de transfert de technologie. Le russe reste une langue commune parmi les élites, et la présence régionale de Rosatom, notamment en Ouzbékistan, ajoute un attrait supplémentaire.

Le secteur pétrolier et gazier du Kazakhstan étant dominé par des sociétés occidentales (telles que ENI, Shell et Chevron, le russe Lukoil ne détenant que 13 % du champ pétrolier de Kashagan), le choix de la Russie pour l'énergie nucléaire permet à Astana de maintenir un équilibre stratégique et d'éviter une dépendance excessive à l'égard d'un bloc, sans déclencher de sanctions occidentales, puisque Rosatom n'est pas sanctionné.

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il y a 33 minutes, Wallaby a dit :

https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/nuclear-waste-nuclear-reactor-case-russia-kazakhstan (11 juillet 2025)

Après avoir fermé son dernier réacteur de l'ère soviétique en 1999, le Kazakhstan est sur le point de revenir à l'énergie nucléaire.

En octobre 2024, un référendum national a fortement appuyé la construction d'une centrale nucléaire, la société russe Rosatom étant finalement choisie pour diriger le projet. Cette décision marque un changement majeur dans la stratégie énergétique du pays et réaffirme l'influence durable de la Russie dans le secteur des infrastructures à fort enjeu de l'Asie centrale.

Astana a désigné Rosatom pour diriger la construction de sa première centrale nucléaire à l'issue d'une procédure d'appel d'offres à laquelle ont participé la China National Nuclear Commission (CNNC), Électricité de France (EDF) et Korea Hydro & Nuclear Power. Bien que les autorités affirment la formation d'un consortium international, Rosatom reste le leader incontesté, reflétant à la fois son avance technologique et le poids stratégique de Moscou à Astana.

Entre-temps, la Chine a été choisie pour diriger la deuxième centrale nucléaire, et des études de faisabilité sont en cours. Les responsables kazakhs affirment que la Chine est la mieux placée pour coopérer avec la Russie, compte tenu de leurs relations régionales. Bien que présenté comme multinational, le consortium semble largement symbolique, visant à équilibrer les liens avec les grandes puissances. L'offre de financement de Rosatom renforce l'emprise de la Russie sur l'avenir énergétique du Kazakhstan.

La décision du Kazakhstan de passer à l'énergie nucléaire intervient dans un contexte de déficit croissant de la production d'électricité. Le pays est confronté à une pénurie prévue de plus de 6 GW d'ici 2030, ce qui rend la sécurité énergétique urgente.

L'alignement du Kazakhstan sur la Russie reflète le partage des normes techniques de l'ère soviétique, la continuité institutionnelle et une main-d'œuvre maîtrisant le système russe. Les réacteurs de Rosatom sont rentables, géographiquement proches et soutenus par des offres d'approvisionnement en uranium et de transfert de technologie. Le russe reste une langue commune parmi les élites, et la présence régionale de Rosatom, notamment en Ouzbékistan, ajoute un attrait supplémentaire.

Le secteur pétrolier et gazier du Kazakhstan étant dominé par des sociétés occidentales (telles que ENI, Shell et Chevron, le russe Lukoil ne détenant que 13 % du champ pétrolier de Kashagan), le choix de la Russie pour l'énergie nucléaire permet à Astana de maintenir un équilibre stratégique et d'éviter une dépendance excessive à l'égard d'un bloc, sans déclencher de sanctions occidentales, puisque Rosatom n'est pas sanctionné.

Surtout que Framatome est en train de concevoir un combustible pour réacteurs VVER et que Westinghouse en a déjà un en catalogue.

Ça permettra de ne pas dépendre de Rosatom pour le combustible et de ne pas subir de chantage énergétique de la part de la Russie.

Modifié par Alzoc
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Il y a 4 heures, Ciders a dit :

Des livres, ça se traduit. Ça donnera du boulot aux traducteurs, un secteur toujours dans la dèche et sous-payé. 

Quant au patrimoine littéraire ancien ou ce qu'il en reste après des décennies de russification... il y a la tradition orale pour les œuvres kazakhes. Mais une fois encore, si les Kazakhs ne veulent plus du russe, c'est qu'il y a bien une raison. Ils s'en sortiront donc, même si c'est difficile, chiant et contre-productif. Et en prime, ça donnera une raison à Poutine d'envahir un jour le pays 

Traduire c'est trahir...

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Le 11/07/2025 à 12:14, Wallaby a dit :

C'est leur langue maternelle. Ce n'est pas une langue qu'ils doivent apprendre.

Une remarque qui ne manque pas de piquant dans le contexte du négationnisme culturel russe à l'égard des Ukrainiens dont tu aimes tant te faire le porte-parole...

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Le 11/07/2025 à 17:45, g4lly a dit :

Traduire c'est trahir...

Tu diras ça aux représentants du métier. 

Sinon oui, le Kazakhstan peut aussi végéter et attendre que les peuples voisins apprennent le kazakh, ou l'abandonner et passer directement au turc.

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