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Corée du Sud


Messages recommandés

Le 03/01/2023 à 18:20, rogue0 a dit :

Posté ici.

La Corée du Sud n'a pas besoin de nouvelle loi contre les infox/fake news ...

Car elle en a déjà une datant de 1948 (la loi sur la sécurité nationale).
Cette loi a la main très lourde, ce qui est compréhensible vu qu'elle a été rédigée en temps de guerre.

Elle interdit de facto tout parti, mouvement, syndicat pro-communiste ...
Et criminalise toute référence à la Corée du Nord comme état légitime, la diffusion de la propagande NK, voire même toute article positif à propos de la Corée du Nord.


Il y a des exceptions théoriques pour les journalistes et des académiciens (et un amendement théorique pour en atténuer la portée - cad cela ne doit pas interférer avec les autres droits constitutionnels ), mais la menace d'être condamné comme agent d'influence /sympathisant NK demeure si on froisse le gouvernement.

C'était compréhensible il y a encore 40 ans, beaucoup moins maintenant, pour un état qui se veut (relativement) démocratique.
Après bien sûr, la Corée du nord s'en réjouirait, puisque le Parti NK lui ne risque pas d'abandonner son contrôle de fer, et ses raids réguliers vers le sud.

https://en.wikipedia.org/wiki/National_Security_Act_(South_Korea)

https://keia.org/the-peninsula/the-enduring-consequences-of-south-koreas-national-security-law/

En gros, la Corée du Sud a un système de "modération" des droits comparables à celui qu'on trouve dans la loi fondamentale de la RFA.

Quelques exemples:

Article 18 [Déchéance des droits fondamentaux] 1Quiconque abuse de la liberté d'expression des opinions, notamment de la liberté de la presse (article 5, al. 1er ), de la liberté de l'enseignement (article 5, al. 3), de la liberté de réunion (article 8), de la liberté d'association (article 9), du secret de la correspondance, de la poste et des télécommunications (article 10), de la propriété (article 14) ou du droit d'asile (article 16a) pour combattre l'ordre constitutionnel libéral et démocratique, est déchu de ces droits fondamentaux. 2La déchéance et son étendue sont prononcées par la Cour constitutionnelle fédérale.

Article 21 [Partis politiques](1) 1Les partis concourent à la formation de la volonté politique du peuple. 2Leur fondation est libre. 3Leur organisation interne doit être conforme aux principes démocratiques. 4Ils doivent rendre compte publiquement de la provenance et de l'emploi de leurs ressources ainsi que de leurs biens. (2) 1Les partis qui, d'après leurs buts ou d'après le comportement de leurs adhérents, tendent à porter atteinte à l'ordre constitutionnel libéral et démocratique, ou à le renverser, ou à mettre en péril l'existence de la République fédérale d'Allemagne, sont inconstitutionnels. 2La Cour constitutionnelle fédérale statue sur la question de l'inconstitutionnalité. (3) Les modalités sont réglées par des lois fédérales.

Vu que ce pays est encore en 2022 dans la même situation que la RFA de 1949, je ne critiquerai pas leur système. Après tout, l'Europe commerce avec la Chine dont le gouvernement refuse ouvertement le niveau de démocratie et protection des droits fondamentaux existant en Corée du Sud.

 

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Le 03/01/2023 à 21:40, rogue0 a dit :

<mode pied dans le plat ON>

Y compris pour la natalité et la démographie.

Ils ont réussi à faire pire que le Japon en matière de suicide démographique.*
Le taux de fécondité sud coréen est de 0.81 (!), et le pompon c'est Séoul avec un taux de fécondité de 0.64 enfants par femme (!!!)
https://en.wikipedia.org/wiki/Aging_of_South_Korea#Fertility

Les raisons sont similaires à d'autres pays asiatiques (puissance 2):

  • Coût de l'immobilier
  • coût de l'éducation des enfants
  • immense pression de compétition scolaire (16 heures par jour, école ou cours du soir)
  • lourde charge de travail, pas le temps d'apprécier la vie.

(A ma grande surprise, au Japon, la natalité se stabilise doucement à un bas niveau : taux de fécondité à 1.3 enfants/femme).
Comme souvent dans les pays riches asiatiques, malgré tout, ils disent NIET à l'immigration, qui aurait pu compenser ce vieillissement.

Ce n'est pas un bashing de la Corée du Sud, qui a réussi un développement économique et technologique impressionnant (presqu'autant que celui de la Chine)...
Mais, derrière les paillettes de la Kpop et des KDrama, c'est loin d'être le paradis pour tout le monde (mini aperçu dans Squid Game).

* A noter que la Corée du sud est aussi championne en taux de suicide tout court, le plus haut taux de suicide de l'OCDE (notamment parmi les vieux, les écoliers et les stars féminines, actrices et chanteuses ... il y a des raisons peu ragoûtantes).

La Corée du Sud est un partenaire potentiel, pas un modèle à imiter dans tous ses aspects. A noter que les Sud-Coréens, de leur propre aveux, ont accepté de nombreuses rigueurs pour redresser leur pays après l'invasion dévastratrice du Nord et dans l'espoir que leurs enfants auraient une vie meilleure.

Ceux qui se sont sacrifiés constatent que  les promesses n'ont pas été tenus. Ceux qui doivent prendre la relève ne veulent pas forcément connaître les mêmes conditions de vie que leur parent sans d'autre espoir que d'engraisser des "aristocrates" comme ceux qu'on voit dans le film "Parasite". Ils se demande aussi pourquoi les Européens arrivent à obtenir un haut niveau de développement économique ET social et pas eux. Pour le niveau de suicide, cela fait penser au niveau de suicide en Suède qui était déjà élevé au temps de Boris Eltsine.

Personnellement, je n'ai aucune affinité pour la Kpop, les KDrama, la langue coréenne ou la gastronomie du pays du matin calme. Les manwas sont potables sans plus. Je vois juste que l'Europe est dans une situation de plus en plus précaire et qu'il faut saisir chaque opportunité en matière d'alliance pour faire du profit, rattraper les retards technologiques et monter en puissance. Ils ne sont pas les pires partenaires qu'on puisse imaginer, en tout cas pas pire que les Japonais avec qui on a conclu le JAFTA.

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  • 1 month later...

Manger des protéines pour grandir :

https://www.20minutes.fr/monde/4025941-20230301-coree-sud-habitants-grandi-15-20-cm-cent-ans-contre-7-cm-reste-monde

Corée du Sud : Les habitants ont grandi de 15 à 20 cm en cent ans, contre 7 cm dans le reste du monde

En cent ans, les humains ont gagné en moyenne 7 cm de hauteur. Mais certains pays ont connu une hausse spectaculaire de la taille de leurs habitants. En Corée du Sud, en un siècle, les femmes ont gagné près de 20 cm et les hommes 15 cm, rapporte Vox relayé par Slate.

Et l'article d'origine qui parle en pouces :

https://www.vox.com/videos/2023/2/23/23611947/world-south-koreans-people-getting-taller

 

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En gros ils partaient de loin quoi ...

De la même manière quand l'Homme est passé de nomade chasseur cueilleur à sédentaire agriculteur il a très vie réduit en taille vu le boulot de dingue et le moindre appart que ça apportait

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il y a 10 minutes, Yankev a dit :

Exact; d'ailleurs c'est dans seconde crise immobilière du néolithique, sujet encore trop mal connu, qu'il faut chercher les fondements du conflit coréen.

 

Loin, loin, loin...

 

Bon bon ... Apport :tongue:

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  • 2 weeks later...
  • 1 month later...

Pékin porte plainte la Corée du Sud, mais à quel tribunal et quel motif précis ????

https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20230423-pékin-dépose-plainte-à-l-encontre-de-séoul-à-la-veille-d-une-visite-de-yoon-à-washington?/

....Depuis le milieu de semaine, les deux pays s’affrontent par discours interposés. Après avoir déclaré son opposition aux prétentions chinoises sur Taïwan, le président sud-coréen avait comparé la situation avec celle de la péninsule coréenne, précisant que c’est un problème mondial.

Pékin n’a guère apprécié le commentaire et a rapidement indiqué que Yoon Suk-yeol « devrait faire preuve de manière », selon leurs mots. Le ministère des Affaires étrangères chinois a rappelé qu’ils « n’ont pas besoin qu’on leur dise ce qu’ils doivent faire ». De son côté, Séoul regrette un manque de courtoisie et a convoqué l’ambassadeur chinois.

Des tensions toujours en hausse

Aujourd’hui, la Chine revient à la charge avec ce dépôt de plainte. Un acte symbolique, mais révélateur du niveau des tensions. À la veille de la rencontre avec son homologue américain, le président sud-coréen a voulu réaffirmer sa position.

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  • 3 weeks later...

Entre les États-Unis et la Corée du Sud, un accord de défense nucléaire

(courrierinternational, 27avril)

Au moment de commenter l’accord conclu avec les États-Unis, le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, s’est fendu de cette déclaration, rapportée par la CNBC :

Une paix durable dans la péninsule coréenne ne va pas se faire toute seule.”

C’est pour cette raison que les leaders de Washington et de Séoul, qui se rencontraient dans le cadre d’une visite d’État de Yoon Suk-yeol aux États-Unis, ont signé la “déclaration de Washington”. Un accord qui prévoit des mesures censées envoyer un message sans ambiguïté au régime de Pyongyang, détaille le média américain :

“Des sous-marins américains à armement nucléaire accosteront en Corée du Sud pour la première fois depuis plus de quarante ans, et, en échange, la Corée du Sud va réaffirmer son engagement au sein du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), qui interdit aux pays de développer leurs propres armes atomiques.”

L’accord conclu prévoit également que “les armées américaine et sud-coréenne renforcent leur entraînement commun et intègrent mieux les ressources militaires de Séoul dans l’effort de dissuasion stratégique commun”. Enfin, un groupe de consultation nucléaire entre les deux pays sera mis sur pied pour élaborer une planification stratégique nucléaire en réponse à d’éventuelles attaques nord-coréennes.

Un accord insuffisant pour apaiser les inquiétudes ?

Des progrès certains, donc, mais “le contrôle opérationnel de ces armes atomiques restera entre les mains des Américains”, tempère The Korea Times.À ce sujet, le média anglophone donne la parole à Yang Uk, chercheur à l’institut d’études politiques Asan, qui prévient :

Je ne pense pas que cette déclaration puisse apaiser les inquiétudes de nombreux Sud-Coréens qui ont exprimé la nécessité pour leur pays de fabriquer ses propres armes nucléaires.”

Une affirmation que le journal de Séoul appuie en relayant les résultats d’un sondage mené par ce même institut auprès de 1 000 Coréens. Selon les réponses fournies, 64 % des personnes interrogées pensent que la Corée du Sud devrait se doter de ses propres armes nucléaires.

Une option qui sera donc écartée en vertu de la “déclaration de Washington”, ce qui est néanmoins normal au vu des intérêts des États-Unis, concède Yang Uk. “Il est tout à fait compréhensible que les États-Unis aient fixé une limite stricte à la dissuasion nucléaire indépendante de Séoul, juge l’expert. Washington ne souhaite absolument pas que la Corée du Sud soit dotée de l’arme nucléaire, et l’administration Biden s’oppose fermement à la dissémination d’arsenaux nucléaires dans n’importe quel pays.”

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La Corée du Sud à déjà eu un programme nucléaire à la fin des année 60 ... et aujourd'hui la population coréenne est favorable à une dissuasion nucléaire domestique ... c'est un peu le dilemme US.

https://www.frstrategie.org/programmes/observatoire-de-la-dissuasion/tentations-nucleaires-coree-sud-2023

Les anciens projet https://en.wikipedia.org/wiki/South_Korea_and_weapons_of_mass_destruction#Early_nuclear_ambitions

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Il y a 7 heures, g4lly a dit :

La Corée du Sud à déjà eu un programme nucléaire à la fin des année 60 ... et aujourd'hui la population coréenne est favorable à une dissuasion nucléaire domestique ... c'est un peu le dilemme US.

https://www.frstrategie.org/programmes/observatoire-de-la-dissuasion/tentations-nucleaires-coree-sud-2023

Les anciens projet https://en.wikipedia.org/wiki/South_Korea_and_weapons_of_mass_destruction#Early_nuclear_ambitions

Et la marine sud-coréenne a déjà les moyens de mettre en place une dissuasion nucléaire solide :

Classe Dosan Ahn Changho KSS-III :

"Cette nouvelle classe aura une version sous-marine de système de lancement vertical K-VLS (système de lancement vertical coréen) qui pourra transporter jusqu'à 10 missiles de croisière d'attaque terrestre Chonryong coréens et des missiles balistiques lancés par sous-marin Hyunmoo (SLBM), devenant le premier sous-marin de la marine sud-coréenne d'avoir ce genre de capacité."

https://fr.wikipedia.org/wiki/Classe_Dosan_Ahn_Changho

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  • 2 weeks later...

  

Le 08/03/2023 à 11:54, collectionneur a dit :

Un petit témoignage intimiste d'une veuve de Collioure , dans les Pyrénées Orientales, qui s'est fiancé un parachutiste 15 jours avant qu'il ne parte pour la Corée en octobre 1950. Il y sera enterré en 2015 :

 

Avec cette introduction soulignant surtout la mort de cet homme, et le fait qu'il est "parti", j'ai mis un certain temps à comprendre qu'il était heureusement pour lui revenu en France quelque part entre 1950 et 2015. Quand on parle en même temps de guerre et de mort, c'est difficile pour le cerveau de ne pas associer les deux idées.

Petite erreur de traduction à 07:00 : Ce n'est pas "René", mais Raymond Bénard.  Et dans l'image de titre de la vidéo "Nicole Bernard" devrait être corrigé en "Nicole Bénard" sans "r".

J'admire beaucoup de choses que dit Nicole Bénard. Par contre je ne suis pas trop d'accord avec elle quand elle dit "00:41 / 06:51 c'est un pays de paix". Sur le plan militaire, les choses sont ce qu'elles sont, et sur le plan social, politique, il y a une grande violence : j'ai vu "Parasite" il y a quelques temps, que je croyais naïvement être un film comique, et je suis encore tout retourné par la scène finale.

Les stars de la K-Pop tombent comme des mouches en se suicidant : https://www.bbc.com/news/world-asia-65331824 (20 avril 2023)

Moonbin : Les fans angoissés par la mort de la star de la K-pop, soupçonnée de s'être suicidée

En octobre 2019, la star de la K-pop Sulli s'est suicidée après une longue lutte contre le harcèlement en ligne. Un mois plus tard, son amie proche Goo Hara, mieux connue comme ancien membre du groupe de K-pop Kara, a été retrouvée morte à son domicile à Séoul. En 2018, Minwoo du boys band 100% est décédé à son domicile, sa maison de disques se contentant de dire qu'il avait été victime d'un arrêt cardiaque. Jonghyun, le chanteur de SHINee, l'un des plus grands boys band de Corée du Sud, est décédé en 2017.

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Autre trait d'union franco-coréen, la France a servi de refuge à l'artiste Lee Ungno (1904-1989) :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lee_Ungno

Depuis 1948, il est directeur des études de peinture orientale à l'Université de Hong-Ik. Il fait aussi un long séjour à Paris en 1956, puis s'y établit en 1959.

Alors qu'il revient en Corée du Sud en 1967 pour retrouver des membres de sa famille vivant en Corée du Nord, il est accusé d'être un espion à la solde de la Corée du Nord et arrêté. Il est mis en prison et condamné à perpétuité. La mobilisation et la pression internationale lui permettent de retrouver la liberté en 1970 où il retourne vivre à Paris.

https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/parcours-thematiques/lee-ungno

Exposition "Lee Ungno, l'homme des foules" au musée Cernuschi du 9 juin au 19 novembre 2017

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https://www.lemonde.fr/m-moyen-format/article/2017/05/09/en-coree-du-sud-un-pretre-roule-pour-les-enfants-des-rues_5124626_4497271.html (9 mai 2017)

Agit est le nom donné à son service de neuf bus par le père italien Vincenzo Bordo. Arrivé en Corée du Sud en 1990 pour aider les déshérités de Seongnam, il leur fait sillonner la ville à la rencontre des enfants des rues. Ils seraient 250 000 dans toute la Corée, 2 000 rien qu’à Seongnam. « Nous n’en secourons qu’environ 300, déplore le missionnaire au regard clair et au sourire de lumière, membre de la congrégation des Oblats de Marie-Immaculée et créateur d’Anna’s House, une organisation active à Seongnam et dans les environs, employant quatorze personnes et bénéficiant de l’aide de près de 500 bénévoles pour aider les jeunes et les sans-abri.

L’objectif est de les amener dans nos locaux pour trouver une solution. » Tous ces gamins ont des histoires qui se ressemblent, faites de maltraitance au sein de familles souvent recomposées, de harcèlement à l’école, sur fond de misère sociale et de précarité grandissante que masque un chômage à 3,7 %.

Parfois, ils se livrent à des trafics tel celui des comptes « noirs », des comptes bancaires créés à partir de noms d’adultes, pour parier en ligne. Ils louent de petits appartements à plusieurs, dorment chez des amis. Leur misère reste souvent invisible au passant.

Si le nombre de sans-abri – environ 80 000 – reste stable, celui des enfants des rues augmenterait, 60 000 quittant chaque année le système scolaire.

La Corée du Sud dispose de 114 foyers pour ces jeunes, mais ils sont insuffisants.

Le problème des enfants des rues n’est pas nouveau dans le pays. Dans les années 1970, le président autoritaire Park Chung-hee (1961-1979) avait ordonné un « nettoyage », qui avait repris de plus belle à l’approche des Jeux olympiques de Séoul en 1988. Des milliers d’enfants vagabonds avaient été envoyés dans 36 établissements dont celui de Busan, dans le sud du pays, où ils subirent des atrocités toujours impunies.

https://www.aljazeera.com/features/longform/2021/12/22/surviving-south-koreas-house-of-horrors (22 décembre 2021)

Reportage sur des survivants de la « Maison des Frères » de Busan :

Ayant passé des années isolés et déconnectés de la société, ils n'ont pas été en mesure de trouver un emploi stable et de s'adapter à la société moderne émergente de la Corée du Sud.

Choi a sombré dans la dépression et s'est engagé dans des activités criminelles, tandis que son frère luttait pour surmonter le traumatisme qu'il avait subi dans l'établissement.

En octobre 2009, son frère s'est suicidé.

Choi et son compagnon d'infortune Hahn ont joué un rôle déterminant dans l'adoption de la loi spéciale de 2020, qui a conduit à la création de la Commission vérité et réconciliation chargée de réexaminer l'affaire de la Maison des frères.

Les deux hommes ont mené une campagne inlassable dans tout le pays avant l'adoption de la loi, Choi ayant notamment campé sur le toit de l'Assemblée nationale l'année dernière.

Choi, aujourd'hui âgé de 53 ans, affirme qu'il est de leur devoir de veiller à ce que la Commission mène une enquête approfondie sur cette affaire, afin que les anciens détenus obtiennent enfin la justice pour laquelle ils se sont battus avec tant d'acharnement.

https://www.bbc.com/news/world-asia-52797527 (31 mai 2020)

La maison des frères : le "camp de concentration" sud-coréen des années 1980

Modifié par Wallaby
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https://asiatimes.com/2019/08/alternate-lives-for-south-koreas-dumped-kids/ (23 août 2019)

Les enfants abandonnés peuvent être stigmatisés à vie en Corée du Sud, où il est important de connaître la lignée familiale, comme l'a souligné Jo Youn-hwan, orphelin.

Jo a été placé dans un orphelinat sud-coréen, mais bien que le pays ait été pendant des décennies l'un des plus grands exportateurs d'enfants au monde, il était déjà trop âgé pour les préférences de la plupart des parents adoptifs.

N'ayant jamais été choisi par une nouvelle famille, il a passé le reste de son enfance dans ce qu'il décrit comme une institution vicieuse et rigidement hiérarchisée, avant de "passer la limite d'âge".

Selon lui, les enfants mouraient de maladies curables et les plus âgés maltraitaient quotidiennement les plus jeunes.

Pendant des années, il s'est demandé ce qui se serait passé s'il avait été adopté.

"Ma vie n'aurait pas été aussi remplie de 'han'", dit-il, un mot coréen qui décrit la tristesse et le ressentiment non résolus.

Mais beaucoup de ceux qui ont été choisis se posent des questions similaires.

L'adoption internationale en Corée du Sud a commencé après la guerre de Corée, comme un moyen de retirer les enfants métis, nés de mères locales et de pères GI américains, d'un pays qui mettait l'accent sur l'homogénéité ethnique.

Plus récemment, ce sont les bébés nés de femmes non mariées qui ont le plus contribué à ce phénomène. Ces femmes sont toujours victimes d'ostracisme dans une société patriarcale et, selon les historiens, elles sont souvent contraintes d'abandonner leurs enfants.

La plupart des enfants restent en institution jusqu'à l'âge adulte, car de nombreux Sud-Coréens sont réticents à adopter. Le pays a envoyé quelque 180 000 enfants à l'étranger au fil des ans, principalement aux États-Unis.

L'idée de sauvetage a "effacé le côté consumériste" de l'adoption internationale, justifiant ainsi l'enlèvement d'enfants à leur pays de naissance, a déclaré [Arissa Oh].

Pour de nombreux adoptés, ce récit a souvent conduit à un sentiment d'aliénation dans leur nouvelle vie.

"Toute ma vie, les adoptants, mes collègues et l'école m'ont dit que je devais être reconnaissante et que si je n'avais pas été adoptée, j'aurais dû vivre dans la rue comme une prostituée", a expliqué Hanna Johansson, une Coréenne adoptée en Suède.

[Jo] est aujourd'hui chauffeur de taxi, marié et père de famille, et a créé le premier groupe de défense des droits des Coréens du Sud expulsés des orphelinats lorsqu'ils ont atteint la limite d'âge.

Une enquête a révélé que 93 % des membres étaient soit des criminels condamnés, soit des sans-abri, soit des personnes travaillant dans des secteurs illicites.

https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19599044&cfilm=279458.html

Retour à Séoul, film français de Davy Chou, sélection "un certain regard" au festival de Cannes 2022.

Sur un coup de tête, Freddie, 25 ans, retourne pour la première fois en Corée du Sud, où elle est née. La jeune femme se lance avec fougue à la recherche de ses origines dans ce pays qui lui est étranger, faisant basculer sa vie dans des directions nouvelles et inattendues. Librement inspiré de la vie de Laure Badufle.

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  • 4 weeks later...

Entre admiration imitative et différence, le point d'équilibre dans la relation entre la Corée et la Chine est indiqué assez nettement dans la 4e des « Dix Injonctions », testament de Wang Kŏn, le fondateur de la dynastie Koryŏ (918‐1392) :

http://afe.easia.columbia.edu/ps/korea/ten_injunctions.pdf

Dans le passé, nous avons toujours eu un profond attachement pour les coutumes de la Chine et toutes nos institutions ont été modelées sur celles des Tang. Mais notre pays occupe une position géographique différente et le caractère de notre peuple est différent de celui des Chinois. C'est pourquoi, il n'y a aucune raison de s'efforcer déraisonnablement de copier les coutumes chinoises. Les Khitans sont une nation de bêtes sauvages, et sa langue et ses coutumes sont également différentes. Ses vêtements et ses institutions ne devraient jamais être copiées.

Modifié par Wallaby
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Le Jikji, trésor coréen de la Bibliothèque Nationale de France :

https://www.bnf.fr/fr/le-jikji-un-tresor-de-limprimerie

Le Jikji est le plus ancien livre au monde, connu à ce jour, imprimé au moyen de caractères métalliques mobiles. Son impression en 1377 à Cheongju, dans l’actuelle République de Corée, est antérieure de 78 ans à celle de la Bible de Gutenberg.

Rédigé par le moine Päk un et ses disciples, Seokcan et Daldam, il contient les éléments essentiels du bouddhisme zen, issus de divers ouvrages tels que le Gyeongdeok jeondeungnok et le Seonmun yeomsong. Il évoque des thèmes permettant à chacun d’accéder à l’essence même du zen et a été utilisé  dans un contexte d’enseignement aux étudiants de cette doctrine. Il est encore aujourd’hui considéré comme un texte majeur par l’ordre bouddhique sud-coréen de Jogye.

Consul de France à Séoul durant le règne du Roi Gojong (1863-1907), Victor Collin de Plancy fait l’acquisition d’un ensemble de plusieurs centaines de livres coréens anciens, dont le Jikji, et les rapporte en France. Le Jikji est resté sa propriété jusqu’en 1911 où il fut vendu au collectionneur Henri Vever qui le lègue à la Bibliothèque nationale en 1950. L’ouvrage entre dans les collections en 1952.

Pour faciliter l’accès de ce document au plus grand nombre de personnes, le Jikji est consultable en ligne sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b52513236c

Parmi les collaborations les plus récentes, l’on peut citer celle avec le musée de l’imprimerie ancienne de Cheongju, l’université nationale de Chungbuk et le Centre de recherche pour la conservation (CNRS-MNHN-ministère de la Culture) pour la réalisation d’analyses physico-chimiques sur le Jikji (2021-2024).

Par ailleurs,  la BnF et l’Administration pour le patrimoine culturel de la République de Corée ont signé, le 11 avril 2023, une convention de coopération triennale visant à renforcer la coopération scientifique, autour des fonds coréens de la BnF.

2023_04_11_Signature_Convention_Core%CC%

De gauche à droite : Bruno Sagna/BnF, Vén. Hye-Won/Temple de Gilsang-sa à Paris, Bak Sangmee/UNESCO, Lee Beom-Seog/Cheongju, Chae Su-Hee/Administration du Patrimoine culturel de la République de Corée, Laurence Engel/BnF, Kim Jung-hee/Overseas Korean Cultural Heritage Foundation, Vén. Beom-Jong/Ordre bouddhique Jogye, Choi Jai Chul/Ambassade de la République de Corée en France, Lee Il-Yul/Centre culturel coréen - 11 avril 2023 ©Fabrice Gaboriau/Le Terrier/BnF

 

https://essentiels.bnf.fr/fr/livres-et-ecritures/histoire-des-livres-extra-occidentaux/1209dcef-c5f0-4b53-9323-7660ba2c4034-livre-en-extreme-orient/article/0c55ee57-9c56-4628-9ddd-d122ef150208-imprimerie-en-coree

L’imprimerie en Corée du 8e au 19e siècle

Au cours de la seconde moitié du 20e siècle, deux découvertes ont renouvelé la représentation de la Corée du point de vue de l’histoire de l’imprimerie au niveau international, lui conférant une position originale et éminente. La première intervint en octobre 1966, lorsque fut mis au jour le reliquaire contenu dans le stoupa dit de Śākyamuni du monastère de Pulguk à Kyŏngju, ancienne capitale du Silla (dates officielles : 57 av. J.-C. – 935 apr. J.-C.). On y trouva un long rouleau de papier imprimé en xylographie (620 cm x 6,5 cm), copie du Grand Dhāraṇī de Lumière pure immaculée, dont le dépôt avait une valeur conjuratoire. Une datation indirecte le situe dans la première moitié du 8e siècle. Il est donc considéré comme le plus ancien imprimé xylographique connu à ce jour, même si la technique employée est réputée avoir été mise au point plus tôt en Chine, à la fin du 7e siècle.

La seconde « découverte » se situe à Paris, lors de la première édition de L’Année du Livre, en mai 1972, lorsque la Bibliothèque nationale de France, exposa ses trésors de l’imprimerie, et que parmi ceux-ci figurait le Jikji, imprimé coréen daté de 1377. L’ouvrage avait été légué à la Bibliothèque vingt ans auparavant par la famille Vever. Leur aïeul, Henri, en avait fait l’acquisition en 1921, lors de la vente aux enchères de la collection d’objets anciens d’un diplomate orientaliste français, Victor Collin de Plancy (1853-1922). Ce dernier l’avait lui-même acquis lors de son affectation en Corée à la fin du 19e siècle. Bien que déjà présenté à l’occasion de l’Exposition Universelle de Paris de 1900, l’ouvrage était retombé dans l’oubli auprès du grand public après l’annexion de l’empire de Corée par le Japon entre 1910 et 1945. Seuls les spécialistes gardaient en mémoire ce précédent dans l’utilisation de la technique de la typographie métallique (« caractères fondus »), 78 ans avant la Bible de Gutenberg.

Ainsi, après l’imprimé du Grand Dhāraṇī, un autre texte bouddhique, recueil d’enseignement des maîtres Chan, conférait à la Corée du Koryŏ (918-1392) une position remarquable dans l’histoire mondiale de l’imprimerie : celle d’un pays qui employait, dès l’époque médiévale, les deux techniques de la xylographie et de la typographie.

Les découvertes d’imprimés bouddhiques coréens très anciens montrent à quel point la croyance selon laquelle l’édition et la diffusion de copies des soutras – paroles du Bouddha – constituait une source de bénédiction et de rétribution dans des vies futures, fonctionna comme un moteur pour le développement de l’imprimerie dans la péninsule coréenne. L’enracinement de la foi bouddhique – introduit officiellement à la fin du 4e siècle – explique sans doute la capacité de toute une société à perfectionner une technologie venue de Chine en s’appuyant sur de puissants réseaux humains et l’appareil centralisé de l’État. L’État « bouddho-confucéen » du Koryŏ réalisa ainsi de grands projets pour assurer dans la durée la protection de son territoire et la longévité de sa dynastie. L’exemple le plus emblématique réside dans la gravure sur blocs de bois de deux imposantes collections de textes canoniques du bouddhisme ou « Grandes Corbeilles », dont la seconde, réalisée au 13e siècle (1237-1248), le Tripitaka Koreana, est toujours conservée depuis 1399 dans des bâtiments spécialement conçus dans le monastère de Hae’in qui recèlent plus de 81 000 blocs. Du point de vue de l’État, alors en exil sur l’île de Kanghwa, il était attendu d’une telle entreprise le retrait définitif des envahisseurs mongols. Pourtant, les ennemis fondèrent trente ans plus tard l’empire des Yuan (1271-1368) en Chine.

Sitôt en place, les élites du nouveau royaume du Chosŏn rejetèrent le bouddhisme en tant que religion d’État pour adopter un néoconfucianisme radical, officialisé sous les Yuan au début du 14e siècle. Ce changement de politique mit fin aux grands projets d’édition de textes bouddhiques chers à la dynastie précédente et seuls certains monastères parvinrent à continuer leurs publications sur leurs ressources propres.

Le gouvernement du Chosŏn s’employa à contrôler l’imprimerie pour la mettre au service de la propagation de son nouveau modèle de société et d’État.

Dès le début du 15e siècle (1403) fut institué un « bureau des fontes de caractères » Chujaso (héritier du Sŏjŏgwŏn de 1392) qui ne cessa de créer de nouvelles fontes, 34 au total. Chacune était désignée par la combinaison des deux caractères cycliques datant l’année de leur création : par exemple, kye-mi en 1403, kab-in en 1434, chŏng-yu en 1777 d’environ 200 000 types dont 44 000 petits, et ce jusqu’à la fin de la dynastie (1910). En raison du coût des matières premières (métaux, papier), de la difficulté à mobiliser une main-d’œuvre qualifiée pour la fonte des alliages et des gravures, seul l’État était en capacité d’encadrer cette production et de réaliser de gros tirages de centaines d’exemplaires.

L’invention au 15e siècle d’un nouveau système d’écriture, alphabétique et facile à apprendre, le ŏnmun (han’gŭl), adapté à la notation de la langue coréenne, ne changea pas radicalement la donne. Certes, elle simplifia la gravure ou la fabrication des types et stimula la pratique des copies pour un lectorat élargi mais les copies bon marché demeuraient manuscrites.

Le principal problème n’était pas tant la rapidité d’impression que la production du papier (en fibres de mûrier) qui était limitée, donc coûteuse et propre à consolider la position étatique. Dès lors, on comprend que les publications officielles véhiculant l’idéologie dominante (textes canoniques et normatifs, historiques, prières pour les défunts de la dynastie) occupèrent une place prépondérante jusqu’au 18e s. La diffusion de l’idéologie néoconfucianisme et sa conception englobante du monde et de la société fut donc largement redevable à la production imprimée xylographique chinoise depuis les Song.

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https://www.koreatimes.co.kr/www/opinion/2023/06/784_353188.html (22 juin 2023)

Les entreprises coréennes et les responsables politiques du gouvernement s'attachent à juste titre à faire en sorte que la Corée poursuive son évolution, passant d'un statut de suiveur rapide de l'innovation à celui de leader de l'innovation. La Corée a réalisé des progrès substantiels dans cette transformation, même si l'administration Yoon est consciente qu'il reste encore du travail à faire. Il est donc ironique que la Commission coréenne des pratiques commerciales loyales (KFTC) reste cantonnée à un rôle de suiveur. L'exemple le plus frappant est sa tentative d'importer la loi sur les marchés numériques (DMA) de l'Union européenne, profondément défectueuse, pour réglementer les grandes plateformes technologiques, au détriment des consommateurs et de l'innovation numériques coréens.

La KFTC doit prendre un temps d'arrêt et attendre de voir les résultats de l'expérience réglementaire mal fondée de l'UE. La DMA de l'UE était une réponse au pouvoir de marché supposé des grandes plateformes technologiques, telles que Google et Facebook. Pourtant, la législation était mal conçue, axée sur la mauvaise solution (des mesures correctives réglementaires plutôt que des enquêtes antitrust) et a été largement critiquée par les spécialistes de l'antitrust, qui estimaient qu'elle réduirait l'innovation et le bien-être des consommateurs. Il semble que la loi sur les plateformes en ligne proposée par la KFTC soit conçue de la même manière et présente les mêmes défauts.

En outre, ces dispositions réglementaires, telles que la DMA et le GDPR, nuisent non seulement à l'innovation, mais aussi à la réputation mondiale des nations/régions qui les mettent en œuvre. Lorsque les entrepreneurs et les entreprises du monde entier pensent aux endroits où ils souhaitent développer leurs sociétés, des pays comme les États-Unis, Israël, Singapour, la Suisse et la Corée leur viennent à l'esprit, mais pas l'UE. La Corée doit rester sur cette liste, et non rejoindre l'Europe.

Enfin, et c'est peut-être le plus inquiétant, l'adoption d'un DMA coréen "mettra du sable dans l'engrenage" des relations entre la Corée et les États-Unis.

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https://www.koreatimes.co.kr/www/nation/2023/06/715_352683.html (10 juin 2023)

Il y a plus d'une décennie, John Lie a avancé l'argument provocateur selon lequel le K de K-pop ne signifiait pas vraiment quelque chose de coréen. Selon lui, la musique des idoles à l'origine du succès de la deuxième vague de Hallyu était un mélange d'influences occidentales et ne démontrait rien de coréen en dehors de la langue et de l'origine ethnique de certains des interprètes. Plus important encore, c'est cette absence même de tout ce qui est coréen qui a fait sa popularité. Le K était un symbole vide. S'il était vraiment coréen (voir : coréen traditionnel), les fans d'autres parties du monde ne l'aimeraient pas ou ne le comprendraient pas.

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https://www.90min.com/fr/posts/comment-son-heung-min-et-kim-min-jae-ont-perdu-un-an-sur-le-veritable-age (29 juin 2023)

Mercredi, il a été constaté que l'attaquant de Tottenham, Son Heung-min, avait rajeuni d'un an sans avoir à effectuer de démarches administratives, en raison d'une nouvelle loi initialement adoptée en décembre, mais qui n'est entrée en vigueur que cette semaine.

Auparavant, la méthode consistait à inclure la période de gestation dans le calcul de l'âge. Cela signifiait que tous les bébés étaient considérés comme étant âgés d'un an à leur naissance. De plus, chaque individu prenait un an de plus le 1er janvier, même ceux nés en décembre.

Désormais, la Corée du Sud adopte les méthodes internationales de calcul de l'âge. Ainsi, les bébés sont considérés comme ayant zéro an à la naissance, puis un an est ajouté à leur âge chaque année.

Par conséquent, certains ont "perdu" une année, notamment Son Heung-min (1992) et Kim Min-jae (1996), le défenseur de Naples ciblé par le FC Bayern Munich.

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Ah, ces Coréens sont impayable en comptabilisant la durée de gestation majoré de quatre mois alors qu'elle est de 9 mois normalement.
C'est pour gonfler les statistiques comme quoi les gens vivent plus vieux chez eux et certainement pour mettre au travail la jeunesse plus tôt !

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  • 2 weeks later...

Tournée en Europe du président de la Corée du Sud; accord nucléaire avec la Pologne, et visite à Kiev :

https://fr.yna.co.kr/view/AFR20230714003000884

Les entreprises sud-coréennes et polonaises ont signé ce vendredi un total de 33 protocoles d'entente (MoU) visant à renforcer la coopération en matière de centrale nucléaire, construction, batteries et d'autres secteurs industriels de pointe, a déclaré le ministère sud-coréen de l'Industrie.

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/visite-surprise-du-president-sud-coreen-en-ukraine-20230715

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  • 2 weeks later...

https://www.koreatimes.co.kr/www/opinion/2023/07/197_355506.html (24 juillet 2023)

Selon la Fédération coréenne des associations d'enseignants, la violence physique à l'encontre des enseignants est en augmentation, avec plus de 300 cas signalés l'année dernière. Il ne s'agit là que des chiffres officiels. Interrogez les enseignants, et les histoires officieuses de menaces, de moqueries, d'insultes et d'abus de la part des parents, des élèves et de la direction de l'école abondent. La jeune enseignante [qui s'est suicidée], tout juste sortie de l'université, avait été placée dans l'un des districts scolaires les plus exigeants et les plus compétitifs de Corée et devait faire face à une forte pression de la part de parents trop exigeants. Elle n'a reçu aucune aide. Selon des preuves indirectes, elle a subi une souffrance émotionnelle atroce.

La violence, la torture, les accidents et les morts mystérieuses dans l'armée coréenne sont bien documentés. La situation s'est améliorée au fil des ans, mais l'armée reste un foyer de violations des droits de l'homme. La mort par noyade du marine n'était pas un accident. Il s'agit d'une mort causée par la négligence du corps des Marines. Un simple gilet de sauvetage aurait pu sauver la vie du jeune soldat, mais il a été envoyé pour effectuer des travaux de sauvetage dans un cours d'eau dangereux, à mains nues. Que pouvait faire un soldat, déployé depuis à peine deux mois, sinon obéir à l'ordre ?

Il a été rapporté que l'employé du supermarché [mort d'hyperthermie] a fait 43 000 pas en 10 heures sous la chaleur estivale excessive de Séoul. Je ne sais pas s'il a fait des heures supplémentaires par choix ou si ses plaintes auprès de la direction sont restées lettre morte. Quoi qu'il en soit, le fait qu'une personne ait dû travailler de si longues heures dans des conditions aussi extrêmes montre le visage hideux du capitalisme d'exploitation.

Ces types d'accidents industriels, généralement courants dans les pays sous-développés, continuent de se produire dans la Corée moderne. L'année dernière, une jeune femme de 23 ans qui utilisait une machine dans une usine de baguettes de Paris à Pyeongtaek, dans la province de Gyeonggi, a été tuée après avoir été entraînée et écrasée par la machine. On dit que la travailleuse était la seule à faire fonctionner la machine, qui nécessite habituellement une équipe de deux personnes pour des raisons de sécurité, et que l'usine n'a pas cessé ses activités même après l'accident bizarre survenu ce jour-là. La machine devait simplement continuer à fonctionner pour produire du pain et réaliser des bénéfices.

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