Coronavirus - Covid 19

[Ben]

il y a 8 minutes, christophe 38 a dit :

et, sinon, depuis un petit bout de France à 10 000 km où les verbalisations vont commencer lundi...

 

ce matin, tremblement de terre magnitude 5.5, à moins de 50 km.... restez confiné kidzai,

 

et sinon, en passant, c'est Ramadan du 23 avril au 23 mai, ça va etre le bronx pour faire accepter le confinement...

 

les news du coin : https://lejournaldemayotte.yt/2020/03/21/coronavirus-mayotte-compte-3-nouveaux-cas-9-au-total-dont-2-non-importes/

https://lejournaldemayotte.yt/2020/03/21/seisme-de-magnitude-superieure-a-5-entre-mayotte-et-anjouan-ce-samedi-matin/

 

et chez nos voisins, à la Run : https://www.clicanoo.re/Societe/Article/2020/03/21/La-Reunion-compte-45-cas-dont-3-autochtones-7-malades-du-coronavirus

à Maurice,  https://www.clicanoo.re/Faits-Divers/Article/2020/03/21/Premier-deces-lie-au-covid-19-Maurice_602578

à Mada : https://lejournaldemayotte.yt/2020/03/21/trois-premiers-cas-de-coronavirus-a-madagascar/

 

bon courage...

[Skw]

il y a 4 minutes, Boule75 a dit :

Il y a d'autres facteurs encore : une amie vient de me parler de l'une de ses collègue qui douillait déjà : petit logement, 3 enfants de 8, 5 et 2 ans... ils seraient mieux, bien mieux à la campagne s'ils y trouvent un bout de jardin.

Surtout que faire descendre tes gamins en bas de l'immeuble pour les aérer sans qu'ils ne touchent à rien avec leurs doigts lors de la descente ou lors de la remontée en appartement... Tu peux essayer de présenter cela sous forme de jeu (celui qui touche a perdu), choisir l'option autoritaire (touche pas à ça p'tit con)... il demeure un risque relativement important.

Modifié le 21 mars 2020 par Skw

[Boule75]

il y a 1 minute, Skw a dit :

Surtout que faire descendre tes gamins en bas de l'immeuble pour les aérer sans qu'ils ne touchent à rien avec leurs doigts lors de la descente ou lors de la remontée en appartement... Tu peux essayer de présenter cela sous forme de jeu (celui qui touche a perdu), choisir l'option autoritaire (touche pas à ça p'tit con)... il demeure un risque relativement important.

Tu m'fais penser : je sors javéliser l'ascenseur et tous les ptits boutons et poignées...

#mieuxquerien

Modifié le 21 mars 2020 par Boule75

[Rufus Shinra]

On notera que les gamins constituent une excellente forme de nourriture en cas de pénurie plus sévère.

[christophe 38]

il y a 8 minutes, Ben a dit :

bon courage...

merci.... si les maisons nous tombent sur la tete, ou si nous avons un tsunami, ça va compliquer les choses...

[g4lly]

Quote

Jean-François Delfraissy : « Nous avons une vision à quatre semaines »

Le président du conseil scientifique sur le Covid-19 fait le point sur la situation de l’épidémie en France et la stratégie actuellement mise en œuvre pour y répondre.

L’immunologiste Jean-François Delfraissy préside depuis le 11 mars le conseil scientifique mis en place par le ministre de la santé, Olivier Véran, afin d’éclairer la décision publique face au Covid-19. Il avait été nommé en 2014 coordinateur interministériel de la réponse à l’épidémie d’Ebola et présidait depuis 2016 le Comité consultatif national d’éthique. Sous sa présidence, le conseil scientifique a déjà rendu trois avis.

Jean-François Delfraissy partage sa vision de la situation épidémique en France et de la période qui vient.

Interrogé sur France 2, mercredi 18 mars, vous avez indiqué que le confinement mis en place la veille durerait certainement plus longtemps que quinze jours. Est-ce que cela supposera de réaliser des tests à grande échelle, ce qui n’est pas le cas actuellement ?

J’ai en effet déclaré que le confinement pourrait durer au moins quatre semaines pour porter ses fruits. La question est évidemment ensuite comment sortir du confinement. Le conseil scientifique mis en place pour éclairer la décision publique dans la gestion de la situation sanitaire liée au Covid-19 y réfléchit.

Parmi les stratégies envisageables, il y a celle qu’a appliquée la Corée du Sud. Elle associe une très large quantité de tests et un suivi des personnes testées positives en ayant recours à une application numérique permettant de tracer les individus, ce qui représente une atteinte aux libertés.

Si nous disposons de médicaments à l’efficacité démontrée, il serait possible d’appliquer en France une politique testant et traitant immédiatement toutes les personnes chez lesquelles l’infection est découverte. Mais il reste beaucoup d’inconnues scientifiques et de questions sociétales posées.

Pourquoi ne pas avoir mis en œuvre sans attendre cette stratégie ?

Parce que nous en sommes incapables et que ce n’est pas l’enjeu dans la phase de montée de l’épidémie. Nous ne possédons pas les capacités de tester à la même échelle que la Corée du Sud. En France, environ 8 000 tests sont réalisés chaque jour. Les laboratoires privés vont s’y ajouter mais nous avons un énorme problème avec les réactifs utilisés dans les tests. Ces réactifs de base proviennent de Chine et des Etats-Unis. La machine de production s’est arrêtée en Chine et les Etats-Unis les gardent pour eux.

Quand avez-vous perçu que notre système de soins aurait des difficultés à faire face à l’épidémie ?

Au début de la crise sanitaire italienne. Des discussions avec des collègues scientifiques et des modélisations que j’ai pu consulter fin février-début mars m’ont convaincu des difficultés à venir. J’y ai beaucoup réfléchi, notamment du fait de ma fonction à l’époque de président du Comité consultatif national d’éthique. Je me suis dit qu’il fallait y aller et rejoindre mes collègues contre le Covid-19.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/20/jean-francois-delfraissy-nous-avons-une-vision-a-quatre-semaines_6033854_3244.html

[nemo]

il y a 1 minute, Rufus Shinra a dit :

On notera que les gamins constituent une excellente forme de nourriture en cas de pénurie plus sévère.

J'envisage de me constituer des stocks en chassant dans la cité voisine mais j'ai peur que mon attestation soit vu comme non recevable par les flics.

[Henri K.]

Appel au Président de la République pour le confinement total de la population

https://isni.fr/appel-au-president-de-la-republique-pour-le-confinement-total-de-la-population/

Citation

19/03/2020

« Vous devez cesser les demi-mesures et les discours équivoques. »

Votre responsabilité est d’être clair, précis et ferme. C’est un confinement total et absolu de l’ensemble de la population dont nous avons besoin, à l’instar des mesures déployées en Chine : aucune sortie, aucun contact interpersonnel extérieur au foyer, arrêt strict de toutes les entreprises non vitales, des transports en commun, ravitaillement des familles au domicile par des personnels protégés intégralement et avec des masques FFP2.

« Moins le confinement sera strictement appliqué, plus les réanimations seront saturées, plus nous devrons faire des choix. »

La situation à l’hôpital ne doit pas être cachée à la population :

 Depuis novembre 2019, les internes se sont ralliés à tous les corps professionnels hospitaliers pour alerter sur le manque de moyens, le manque de personnel, le management délétère qui se sont instaurés à l’hôpital public depuis des années.

Tous ces problèmes sont exacerbés par la crise sanitaire actuelle. Les cadres de santé refusent que les personnels paramédicaux soient testés en masse par crainte de manquer de bras dans les services, les soignants sont contraints de travailler alors qu’ils ou elles présentes tous les signes objectifs d’une infection à coronavirus.

Les internes de médecine sont sur-mobilisés et ont accepté de faire des sacrifices importants sur leur vie et leur formation pour se mettre en ordre de marche face à l’épidémie.

« La crise de l’hôpital public n’a pas disparu avec l’arrivée du coronavirus.

En novembre, nous redoutions l’épidémie de grippe qui pourtant arrive tous les ans, imaginez ce que l’on redoute maintenant ! »

Ne soyons pas dupes, le matériel manque dans tous les services. Les masques sont manquants ou rationnés conduisant les soignants à utiliser parfois des masques en tissu cousu main, des masques chirurgicaux non protecteurs, de ne les changer qu’au plus 2 ou 3 fois par jour ce qui est propice à l’auto-contamination. Le matériel de dépistage (écouvillon, machine de test) n’est pas disponible pour tester tous les cas et les personnels afin de pouvoir mener des stratégies correctes de prise en charge. Les personnels soignants sont déterminés à sauver la population, mais la colère est à son apogée contre les politiques qui ont dégradé depuis 10 ans, d’année en année, les capacités de notre système de santé et installé, aux fonctions hiérarchiques sanitaires des technocrates incompétents et assidus à l’application des restrictions budgétaires.

« Le message actuel des pouvoirs publics est : apprenez à gérer la pénurie… »

Nous tenons à alerter la population du fait qu’il n’y aura pas de places en réanimation pour tous les patients graves quel que soit leur âge : les médecins devront faire des choix humainement très difficiles. Les jeunes en bonne santé présentent des formes mortelles. A l’heure où nous écrivons, plus de 900 personnes COVID+ occupent des lits de réanimation alors qu’il n’y en a que 5000 dans tout le pays.

« Au rythme actuel de progression de l’épidémie en France, les réanimations seront saturées dans moins de 15 jours, voire plus rapidement dans certaines régions. »

Nous exhortons enfin le gouvernement à appliquer les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé et donc à investir dans des moyens pour mener un dépistage massif de toute la population !

Nous terminons cet appel par une requête adressée aux Françaises et Français. Nous apprécions vivement les démonstrations de soutien que vous manifestez par des applaudissements à vos fenêtres. Si vous souhaitez réellement protéger les soignants, nous vous invitons à respecter un confinement total, et ce même malgré l’ambiguïté des messages diffusés par le gouvernement.

« Restez chez vous : c’est le modeste prix à payer pour enrayer l’épidémie.

Nous vous sauvons, sauvez nous. »

Justin BREYSSE – Président de l’ISNI

Henri K.

[christophe 38]

il y a une heure, Rufus Shinra a dit :

Oui mais "Si je tousse pas, je suis pas dangereux !", comme le disent celles et ceux qui contaminent leur entourage.

On s'entend bien, il y a des hauts et des bas, mais on reste relativement rigoureux dans nos habitudes pour éviter que la situation ne dégénère trop. D'un certain côté, c'est davantage lui qui me force à garder une attitude saine et régulière dans les tâches quotidiennes. Tiens, suggestion de bouquin pour toi et la dame : "Le jour ne se lève pas pour nous", de Robert Merle. Le quotidien à bord des SNLE, où le confinement est encore plus intense et la place plus faible. Une bien belle histoire de routine dans laquelle il ne se passera rien de plus que le quotidien.

Sinon, nos sous-mariniers partagent leurs conseils avec les Français sur la situation : https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/03/19/coronavirus-les-sous-mariniers-rois-du-confinement-encouragent-les-francais_6033684_3224.html

Vous voulez faire de votre appartement un SNLE ? Pas de souci !

« – Brûle tes attestations de déplacement dérogatoire, elles ne te serviront à rien quelle que soit ton excuse,

– Remplace tous les lits de la maison par des couchettes SNCF avec un rideau que vous partagerez à tour de rôle,

– De temps en temps, et à n’importe quelle heure sans raison précise, hurle « INCENDIE » et le nom de la pièce où tu te trouves. Chronomètre le temps que mettent les personnes à arriver équipées en pompier l’extincteur à la main,

– Donne la machine à laver, le sèche-linge ou les canalisations à démonter et remonter aux plus bricoleurs d’entre vous,

– Monte une équipe de quart pour surveiller l’écran de télé, réglé sans chaîne, avec un casque 24/24 au cas où il se passe quelque chose »

ça me rappelle quelque chose....

 

ahhhhhhhhhhh oui ! le passage de la ligne et ses bizutages ....

(en bateau, c'est plus facile) : placer placer un néophyte à l'étrave pour signaler la ligne, et un mec sur le toit du bateau, une gaffe à la main, pour soulever l'équateur, quand on y arrivera  (et permettre au bateau de passer dessous)..

Modifié le 21 mars 2020 par christophe 38

[Rufus Shinra]

il y a 2 minutes, nemo a dit :

J'envisage de me constituer des stocks en chassant dans la cité voisine mais j'ai peur que mon attestation soit vu comme non recevable par les flics.

Demande des photos aux flics, ils seront sûrement prêts à aider un citoyen proactif qui peut simplifier leur travail.

[Hirondelle]

il y a 25 minutes, christophe 38 a dit :

sinon, depuis un petit bout de France à 10 000 km où les verbalisations vont commencer lundi...

Oui, bon courage.

Pour le ramadan, les autorités religieuses vont certainement communiquer sur des consignes très prudentes, mais je ne sais pas si elles sont très écoutées en France. Moi j’ai assez confiance, je ne pense pas qu’il y ait plus d’ânes pour ces motifs. Mais il y en a, on s’accuse ici réciproquement de bêtise depuis ce matin.

 

il y a 9 minutes, Rufus Shinra a dit :

On notera que les gamins constituent une excellente forme de nourriture en cas de pénurie plus sévère.

Les personnes âgées aussi pour ceux qui aiment le gibier.

Ou le canard, miam !

Révélation

Ds l’hirondelle y a rien à manger, vraiment, c’est minable une hirondelle :)

 

Modifié le 21 mars 2020 par Hirondelle

[nemo]

Ben les messes et les priéres collectives en mosquées ont été annulés, il est probable que ce sera la même pour le ramadan. Les gens feront l'Aïd en famille proche pour une fois...

[g4lly]

Quote

Coronavirus : la mission impossible de Jérôme Salomon, directeur général de la santé

Depuis des semaines, Jérôme Salomon a deux visages. Celui, rond et rassurant, du directeur général de la santé, énonçant derrière un pupitre, chaque soir depuis le 21 janvier, aux alentours de 18 h 30, une sinistre litanie de contaminés et de morts du Covid-19. « Un croque-mort avec une pointe de sourire au coin des lèvres », ont longtemps plaisanté les journalistes présents à son « point de situation » rituel au ministère.

Et puis, l’autre, le visage plus grave de l’infectiologue, spécialiste aguerri des grandes épidémies des vingt-cinq dernières années, qui, dès la mi-février, a commencé à envoyer des textos alarmants à ses collègues médecins : « La vague arrive ! », « On va se prendre la vague ! » Comme s’il voyait fondre depuis la Chine, tel un tsunami, ce coronavirus.

De l’un à l’autre, entre le véritable numéro deux du ministère de la santé, conseiller scientifique du gouvernement et du président, et l’expert en épidémiologie, il y a eu parfois un décalage. Une hésitation visible entre l’analyse hyperlucide d’une épidémie et la nécessité de masquer les ratés de la lutte contre son expansion.

Il le reconnaît lui-même, attrapé au vol dans sa voiture de fonction, à l’aube d’une de ces « journées infernales dans un agenda dantesque » qui sont désormais son lot. « Les infectiologues se sont mobilisés très vite et, en France, nous avons été en alerte dès la mi-janvier. Et puis, ensuite, on a vécu la drôle de guerre. Ou le désert des Tartares, si vous préférez. Nous attendions l’arrivée des premiers cas et, du coup, une partie de l’opinion et des médecins ont cru que l’épidémie ne nous toucherait pas. » L’a-t-il cru lui-même ?

Discours carré et rassurant

On est frappé, en tout cas, de l’évolution de son discours, jour après jour. Tous ses points de situation figurent sur le site du ministère de la santé. Nous les avons tous réécoutés.

On l’y entend donc exposer l’évolution de la pandémie. Dès le 27 janvier, il y détaille les « moyens efficaces de lutter contre l’épidémie », à la lumière, notamment, de la politique stricte mise en œuvre en Chine. Isolement des personnes malades, d’abord. Mesures barrières ensuite. « Nous recommandons le port du masque pour les personnes malades, c’est un message de bon sens, ainsi que des équipements de protection pour les professionnels du transport et les professionnels du soin », explique ainsi Jérôme Salomon. Ce même jour, il indique qu’il convient de « tester systématiquement » toute personne ayant des symptômes, car, « comme en Chine, cela permet la mise à l’isolement ».

https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/20/coronavirus-la-mission-impossible-de-jerome-salomon-directeur-general-de-la-sante_6033875_823448.html

Quote

« On ne mesure pas le drame humain qui va se jouer » : les hôpitaux de France face à « la vague » qui arrive

Tandis que, dans l’Est et en Ile-de-France, les hôpitaux saturent et les personnels craquent, l’Ouest et le Sud se préparent dans l’anxiété à la déferlante de nouveaux malades touchés par le coronavirus.

Le vertige, à la lecture de bilans en hausse exponentielle, périmés à la minute où ils sont publiés, et de ces courbes qui ne cessent de grimper, toujours plus à la verticale. Au fil des jours, la carte de France du coronavirus s’assombrit et les points rouges grossissent dans chaque région. Le Covid-19 a tué 450 personnes depuis le début de l’épidémie et entraîné le placement en réanimation de 1 297 patients, a annoncé, vendredi 20 mars, Jérôme Salomon lors de son rituel point-presse.

Le directeur général de la santé n’a pas voulu acter la prolongation du confinement, pourtant aussi inéluctable que la déferlante de cas graves qui s’annonce. « L’objectif, a affirmé Jérôme Salomon, est d’atténuer et de décaler au maximum les effets de cette vague, pour protéger les hôpitaux. » Lesquels, même quand ils ne la voient encore que de loin, se préparent tous à subir la vague en question, quand ils n’y ont pas déjà été confrontés.

Dans le Grand-Est, on ne parle déjà plus de vague : « On est dans la tourmente », alerte Jean-François Cerfon, médecin réanimateur à l’hôpital de Colmar (Haut-Rhin). Dans cette région, le virus avait fait, selon le dernier bilan publié par l’agence régionale de santé (ARS) jeudi, 93 morts en tout – et 32 sur les quarante-huit dernières heures. Quelque 300 malades se trouvaient en réanimation, principalement dans les deux départements alsaciens et en Moselle.

Lire aussi Coronavirus : le Parlement joue les prolongations ce week-end pour voter l’urgence sanitaire

« A Colmar, toutes les réanimations sont saturées, explique M. Cerfon. On compte 38 lits, tous pleins. » Idem à Mulhouse : « Cela fait maintenant trois jours que nous sommes dans la quête, à tous les instants de la journée, de lits pour nos patients en situation de détresse », a constaté le docteur Marc Noizet, chef des urgences de l’hôpital, vendredi sur France Inter. Combien de temps les 30 lits supplémentaires de l’hôpital militaire, installé samedi sur le parking voisin, permettront-ils de gagner ?

« C’est une déferlante continue, dit M. Noizet. On a tous les jours entre 10 et 16, 17 patients qu’on essaie de transférer en hélicoptère en dehors de la région pour faire de la place. » Mercredi, six malades ont été transportés en avion militaire jusqu’à Toulon. A Strasbourg aussi, désormais, la situation est critique : « On arrive à saturation, explique-t-on au CHU. On nous demande de passer à 250 lits de réanimation contre 100 en temps normal. Alors on adapte des lits de soins intensifs ou de soins continus. »

https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/21/covid-19-les-hopitaux-de-france-face-a-la-vague-qui-arrive_6033952_3244.html

[Zalmox]

il y a une heure, pascal a dit :

Moi je dis qu'Alphonse Allais avait 100 fois raison

"mettons les villes à la campagne"

mais bon sans ces couillons de Parisiens ...

Oui, Pol Pot l'a pris à la lettre...

[Skw]

il y a 15 minutes, g4lly a dit :

https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/20/coronavirus-la-mission-impossible-de-jerome-salomon-directeur-general-de-la-sante_6033875_823448.html

La référence au Désert des Tartares est très bonne. Conseil de lecture en ce temps de confinement !

[Chimera]

il y a 27 minutes, g4lly a dit :

https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/20/jean-francois-delfraissy-nous-avons-une-vision-a-quatre-semaines_6033854_3244.html

Mais comment sortir de cette situation infernale ou pour sortir du confinement, il faut tester en masse pour s'assurer que les clusters restent maitrisés à l'issu du confinement ? Mais si on n'a pas de capacités de tests ??! Je ne vois pas d'issue en vue ...

[Boule75]

il y a 3 minutes, Chimera a dit :

Mais comment sortir de cette situation infernale ou pour sortir du confinement, il faut tester en masse pour s'assurer que les clusters restent maitrisés à l'issu du confinement ? Mais si on n'a pas de capacités de tests ??! Je ne vois pas d'issue en vue ...

C'est marqué au-dessus, les pouvoirs publics le répètent, les hôpitaux le répètent, etc. Peut être qu'en majuscules ?

ON NE SAIT PAS TESTER EN MASSE.

Ou pas encore.

[Rochambeau]

Il y a 2 heures, Chimera a dit :

Mais comment sortir de cette situation infernale ou pour sortir du confinement, il faut tester en masse pour s'assurer que les clusters restent maitrisés à l'issu du confinement ? Mais si on n'a pas de capacités de tests ??! Je ne vois pas d'issue en vue ...

Actuellement l'IHU de Marseille a la capacité de faire un dépistage de masse, c'est semble-til le seul établissement du pays ayant les capacité de le faire.

L'affaire est simple la France est actuellement incapable de répondre aux besoins de dépistage du virus.

[Wallaby]

Il y a 1 heure, Espadon a dit :

Sauf dans un supermarché, magasin alimentaire, si tu éternues par réflexe (sans vouloir le faire intentionnellement) sur un paquet de nouille qu'une autre personne achètera. Le danger est là. C'est aussi con que cela. C'est pour cela qu'on nous martèle les bases de l’hygiène depuis quelque temps.

Et qu'on nous dit qu'il est "inutile" de porter un masque...

[Rufus Shinra]

il y a 2 minutes, Wallaby a dit :

Et qu'on nous dit qu'il est "inutile" de porter un masque...

De facto, ça l'est, car c'est valable uniquement pour les contaminés et qu'il n'y a pas assez de masques sur Terre pour permettre un port du masque universel ne serait-ce qu'en France, donc chaque masque mis par un civil qui veut se rassurer est un masque qui ne sera pas disponible pour du personnel médical.

[Wallaby]

Il y a 1 heure, pascal a dit :

Moi je dis qu'Alphonse Allais avait 100 fois raison

"mettons les villes à la campagne"

mais bon sans ces couillons de Parisiens ...

Tu rigoles, mais dans ma banlieue industrielle où d'ordinaire les bruits de la route le disputent à ceux des avions, des trains et des péniches, depuis lundi c'est tellement calme que j'ai l'impression d'être à la campagne. Sans parler des cris des enfants et des shoots de ballons qu'on n'entend plus sur le stade.

[pascal]

@Wallaby

on ne dis pas que c'est INUTILE on dit qu'en période de pénurie il faut les orienter vers les personnels les plus exposés ...

Maintenant si en rentrant chez toi tu te laves immédiatement les mains sans t'être touché le visage que tu vires les emballages masque ou pas le risque diminue dans une très large mesure

[Wallaby]

il y a 4 minutes, Rufus Shinra a dit :

De facto, ça l'est, car c'est valable uniquement pour les contaminés et qu'il n'y a pas assez de masques sur Terre pour permettre un port du masque universel ne serait-ce qu'en France, donc chaque masque mis par un civil qui veut se rassurer est un masque qui ne sera pas disponible pour du personnel médical.

Pas si ledit civil se fabrique et se stérilise son masque artisanalement.

[Rufus Shinra]

à l’instant, Wallaby a dit :

Pas si ledit civil se fabrique et se stérilise son masque artisanalement.

Dans ce cas, soit le masque est pourri et donc inutile par définition, soit le masque est de qualité et devrait être fourni au personnel médical qui en aura un véritable besoin.

Donc, non, toujours pas. On reste dans le comportement ritualistique.

[Wallaby]

il y a 2 minutes, Rufus Shinra a dit :

Dans ce cas, soit le masque est pourri et donc inutile par définition, soit le masque est de qualité et devrait être fourni au personnel médical qui en aura un véritable besoin.

Donc, non, toujours pas. On reste dans le comportement ritualistique.

Les rituels déstressent et permettent ainsi au système immunitaire d'être au top de la forme.

D'autre pars, la réalité ne se laisse pas enfermer dans l'alternative binaire du soit pourri soit de qualité :

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-les-masques-fait-maison-sont-ils-efficaces_3876851.html

Le secrétaire général de SOS Médecins, Serge Madja, explique que "tout ce qu’on met entre l’arbre respiratoire et la personne devant vous, c’est mieux que rien".