rendbo Posté(e) le 10 avril 2021 Share Posté(e) le 10 avril 2021 @Akhilleus : au fait, est ce qu'il y a des masques non jetables (mais pas en tissus) bien et d'autres pas bien ? on en a beaucoup entendu parler il y a un an, mais depuis 6 mois ça semble un peu le calme plat. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 10 avril 2021 Share Posté(e) le 10 avril 2021 (modifié) cet interview sans coupe, évidemment sur Thinkerview : ça ne parle pas de Covid, mais ça parle de cholera à Haiti. L'explication sur le choléra, la négligence de départ, les tentatives de dissimulations (de l'ONU), l'enquête scientifique,... Notons qu'il y a des infographies à l'appui, et qu'écouter comme un podcast vous fera manquer des éclaircissements (additionnels). En ces temps où l'on a la fois beaucoup d'informations sur la Covid, qui varient entre le conspirationnisme et les éléments de langage des "puissants", comprendre comment la com' se met en place, et jusqu'où on est prêt à aller pour tordre la réalité et la réarranger à postériori. à partir d'1 heure trente, on parle de covid et de stratégie vaccinale. Pas encore écouté en entier donc pas d'avis sur cette partie de l'interview Modifié le 10 avril 2021 par rendbo edit covid : on en parle à partir d'une heure trente Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 10 avril 2021 Share Posté(e) le 10 avril 2021 Il y a 23 heures, rogue0 a dit : J'ai décidé d'apporter un peu de prospective positive dans cet océan de mauvaises nouvelles. Recherches en cours pour concevoir un vaccin universel contre le covid 19, ET tous ses variants ET tous les coronavirus potentiellement dangereux pour l'homme (oui le SRAS-Cov1, le MERS, et tous les virus de chauve souris / vison qui dorment encore...) https://trustmyscience.com/vaccin-universel-contre-coronavirus-essais-cliniques-commencent-cette-annee/ ça serait cool si ça marchait ... et si c'était aussi applicable à tous les virus de la grippe (plus compliqué, les grippes n'ont pas pas UNE protéine de pointe caractéristique). Je veux pas faire le corbac casse espoir mais ca m'etonnerait qu'un vaccin universel puisse fonctionner contre ttes les souches et tout les variants..... Il y a 8 heures, rendbo a dit : @Akhilleus : au fait, est ce qu'il y a des masques non jetables (mais pas en tissus) bien et d'autres pas bien ? on en a beaucoup entendu parler il y a un an, mais depuis 6 mois ça semble un peu le calme plat. Aucune idée De tte façon il y aura par definition quelquechose de jetable, c'est la parie filtre (qui finit toujours par saturer) Sauf a trouver des systémes retraitables simplement Il etait question un moment de filtres chargés aux ions argents ou cuivre connus pour etre biocides et dont la charge pouvait etre reactivée mais je ne sais pas oû ca en est Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
metkow Posté(e) le 11 avril 2021 Share Posté(e) le 11 avril 2021 si ca se confirme, ca serait le premier varient contre lequel le vaccin de Pfizer serait moins efficace Citation Coronavirus: Le variant sud-africain pourrait "traverser" le vaccin Pfizer-étude israélienne JERUSALEM (Reuters) - Le variant du coronavirus identifié pour la première fois en Afrique du Sud est capable de "traverser" dans une certaine mesure le vaccin de Pfizer et BioNTech, conclut une étude israélienne publiée samedi mais qui n'a pas encore été revue par des pairs. Elle précise que la prévalence de ce variant reste faible dans le pays, dont plus de la moitié de la population est déjà vaccinée. L'étude menée par l'université de Tel Aviv et Clalit, le premier réseau de santé du pays, a comparé l'état de 400 personnes ayant contracté le COVID-19 14 jours ou plus après avoir reçu une ou deux doses du vaccin avec celui de 400 personnes non-vaccinées d'âge et de genre comparables. Le variant dit "sud-africain", officiellement dénommé B.1.351, représentait moins de 1% de l'ensemble des cas étudiés. Mais chez les personnes qui avaient reçu deux doses du vaccin, son taux de prévalence était près de huit fois supérieur à celui mesuré chez les personnes non-vaccinées (5,4% contre 0,7%). Cette différence suggère que le vaccin est moins efficace contre le variant B.1.351 que contre la souche originelle du coronavirus ou le variant identifié en Grande-Bretagne, qui représente désormais la quasi-totalité des nouveaux cas d'infection en Israël, expliquent les chercheurs. "Nous avons trouvé un taux supérieur de manière disproportionnée du variant sud-africain parmi les personnes vaccinées avec une seconde dose par comparaison au groupe non-vacciné. Cela signifie que le variant sud-africain est capable, dans une certaine mesure, de franchir la protection vaccinale", a déclaré Adi Stern, chercheur à l'université de Tel Aviv. Les auteurs de l'étude soulignent toutefois que celle-ci a été menée sur un échantillon faible de personnes infectées par le variant sud-africain en raison de la rareté de celui-ci dans le pays. Ils ajoutent que l'étude ne visait pas spécifiquement à mesurer l'efficacité du vaccin contre un variant donné. Pfizer et BioNTech n'ont pas pu être joints dans l'immédiat pour commenter ces conclusions. De nombreux experts craignent que de nouveaux variants du coronavirus, comme ceux devenus dominants en Afrique du Sud et au Brésil, soient résistants aux vaccins et aux traitements disponibles. Plusieurs études ont conclu que le vaccin Pfizer-BioNtech était moins efficace contre le variant B.1.351 tout en offrant une protection importante. En Israël, le variant sud-africain ne représente qu'environ 1% des cas confirmés d'infection, une faible prévalence encourageante selon Adi Stern. "Même si le variant sud-africain franchit effectivement la protection vaccinale, il ne s'est pas répandu largement dans la population", a-t-il expliqué, ajoutant que le variant britannique était peut-être en train de "bloquer" la propagation du sud-africain. Près de 53% des 9,3 millions d'Israéliens ont reçu deux doses du vaccin Pfizer-BioNTech. Plus d'un tiers de la population à moins de 16 ans et n'est donc pas éligible à la vaccination. (Marc Angrand) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 11 avril 2021 Share Posté(e) le 11 avril 2021 https://www.tagesschau.de/ausland/china-wirksamkeit-impfstoff-101.html (11 avril 2021) Quelle est l'efficacité des vaccins chinois ? Un fonctionnaire de haut rang a maintenant admis que le taux de protection est faible pour le moment. Par conséquent, l'État envisage de mélanger différents vaccins. Dans un geste rare, le chef du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, Gao Fu, a admis la faible efficacité des vaccins corona du pays. Les vaccins chinois "n'ont pas un taux de protection très élevé", a déclaré M. Gao. C'est la première fois qu'un haut fonctionnaire chinois reconnaît publiquement l'efficacité relativement faible des vaccins développés par la Chine. Quatre vaccins ont reçu une autorisation de mise sur le marché conditionnelle dans le pays jusqu'à présent. Pour accroître l'efficacité de ses vaccins, la Chine envisage désormais de mélanger différentes préparations. Les autorités doivent "réfléchir à des moyens de résoudre le problème de l'efficacité insuffisante des vaccins existants", a déclaré M. Gao lors de la conférence, selon les médias d'État. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 11 avril 2021 Share Posté(e) le 11 avril 2021 il y a 4 minutes, Wallaby a dit : https://www.tagesschau.de/ausland/china-wirksamkeit-impfstoff-101.html (11 avril 2021) Quelle est l'efficacité des vaccins chinois ? Un fonctionnaire de haut rang a maintenant admis que le taux de protection est faible pour le moment. Par conséquent, l'État envisage de mélanger différents vaccins. Dans un geste rare, le chef du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, Gao Fu, a admis la faible efficacité des vaccins corona du pays. Les vaccins chinois "n'ont pas un taux de protection très élevé", a déclaré M. Gao. C'est la première fois qu'un haut fonctionnaire chinois reconnaît publiquement l'efficacité relativement faible des vaccins développés par la Chine. Quatre vaccins ont reçu une autorisation de mise sur le marché conditionnelle dans le pays jusqu'à présent. Pour accroître l'efficacité de ses vaccins, la Chine envisage désormais de mélanger différentes préparations. Les autorités doivent "réfléchir à des moyens de résoudre le problème de l'efficacité insuffisante des vaccins existants", a déclaré M. Gao lors de la conférence, selon les médias d'État. J'espère que M. Gao Fu a parlé avec la bénédiction des plus hautes instances du PCC sinon je serai inquiet pour lui. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 11 avril 2021 Share Posté(e) le 11 avril 2021 (modifié) @WallabyArticle du Monde en français, efficacité de 51 % selon lui : https://www.lemonde.fr/international/article/2021/04/11/la-chine-emet-des-doutes-sur-l-efficacite-de-ses-propres-vaccins_6076395_3210.html Modifié le 11 avril 2021 par collectionneur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 11 avril 2021 Share Posté(e) le 11 avril 2021 (modifié) il y a 15 minutes, collectionneur a dit : efficacité de 51 % selon lui : Je n'ai pas trouvé la phrase correspondante dans l'article. Tu es sûr d'avoir bien lu ? D'autre part je trouve surprenante cette affirmation de l'article du Monde : Gao Fu avait auparavant mis en doute la sécurité des vaccins à ARN messager, tout comme les médias d’Etat chinois et les blogs scientifiques. Par exemple je trouve ceci : https://sg.news.yahoo.com/coronavirus-china-ready-mrna-vaccine-111217918.html (20 janvier 2021) S'adressant aux 4 000 personnes présentes à la Conférence annuelle sur les produits biologiques de Chine, qui se tient à Zhuhai, dans le sud de la Chine, George Gao Fu a déclaré qu'il était fort probable que les vaccins à ARNm aient le pouvoir ultime de combattre le coronavirus responsable du Covid-19. "Cette technologie est rapide, puissante et induit une immunité plus longue, de l'immunité cellulaire à l'immunité humorale", a déclaré M. Gao, faisant référence à l'immunité médiée par les anticorps. Xiang Zuoyun, responsable de la stratégie chez le développeur de vaccins chinois Walvax Biotechnology, a déclaré que c'était le début de quelque chose de nouveau. "[L'ARNm] est une excellente technologie pour développer des vaccins viraux à l'avenir et il est très probable que, dans 20 ou 30 ans, tous les vaccins l'utiliseront. La tendance est assez évidente", a déclaré M. Xiang. "Je pense que nous assistons au début d'une nouvelle ère de vaccins". Selon M. Xiang, les entreprises biologiques doivent acquérir ou développer les capacités techniques nécessaires pour saisir les opportunités commerciales offertes par la technologie ARNm. La Chine compte une poignée de start-ups biotechnologiques spécialisées dans les vaccins et les médicaments à ARNm, dont la plupart ont été fondées par des scientifiques ayant acquis leur expertise à l'étranger. L'une de ces start-up est Stemirna Therapeutics, qui a reçu le feu vert pour les essais du vaccin Covid-19. Deux autres candidats ARNm conçus conjointement par les universités Jiaotong et Fudan à Shanghai sont en cours d'études précliniques. Walvax travaille sur son vaccin ARCoVax avec l'Académie des sciences militaires et Suzhou Abogen Biosciences. Son candidat est entré dans un essai clinique de phase 1B en octobre et la construction d'une usine à Yuxi, dans la province du Yunnan, a commencé le mois dernier. L'objectif est d'entrer en production dans les huit mois, avec une capacité initiale de 120 millions de doses. Walvax a essayé de transférer davantage de ses ressources vers les vaccins à ARNm en vendant certaines participations dans une société en train d'enregistrer son vaccin contre le VPH, mais cela a été bloqué par des actionnaires désireux de récolter les fruits de l'investissement antérieur. D'autres entreprises tentent également d'aller de l'avant. Le mois dernier, Chongqing Zhifei Biological Products a acheté 10 % de Shenzhen Shenxin Biotechnology, l'une des rares start-ups chinoises à développer des vaccins à ARNm pour les maladies rares, afin d'accroître sa compétitivité. Zhang Linqi, professeur de médecine à l'université Tsinghua de Pékin, a déclaré que l'ARNm a été propulsé au premier plan pour la première fois lorsque des essais cliniques ont prouvé qu'il était sûr et efficace. "Il a l'avantage d'être sûr, de réagir rapidement et de cibler précisément l'agent pathogène", a déclaré Zhang. "S'il y a une future maladie X, la technologie ARNm aura un grand avantage en première ligne pour la combattre". Cependant, les développeurs d'ARNm doivent encore trouver des moyens d'augmenter la production, de réduire les effets secondaires et de stabiliser les molécules d'ARNm, qui peuvent se désagréger à température ambiante et doivent être transportées dans des conditions très froides, selon Zhang. Peng Yucai, fondateur de Zhuhai Lifanda Biotechnology, une start-up biotechnologique spécialisée dans les vaccins et les médicaments à ARNm, a déclaré que de bonnes données issues d'essais à grande échelle de vaccins à ARNm dans d'autres pays auraient une influence positive sur les régulateurs de médicaments en Chine, ce qui renforcerait la confiance dans cette nouvelle technologie et augmenterait les chances que ces vaccins soient approuvés à l'avenir. Mais l'industrie a besoin de l'aide du gouvernement pour surmonter un éventuel goulot d'étranglement de la production. "C'est une industrie en plein essor, de l'approvisionnement en matières premières à l'approvisionnement en équipements de production, et c'est le cas non seulement en Chine mais aussi dans le monde entier", a déclaré M. Peng. "La chaîne de production s'améliorera si le gouvernement tient à développer l'industrie. C'est réalisable." Modifié le 11 avril 2021 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 12 avril 2021 Share Posté(e) le 12 avril 2021 Quote Covid-19 : des restrictions imprévisibles, arbitraires, voire contradictoires créent un sentiment « d’insécurité juridique » La litanie de règles a brouillé les lignes entre ce qui est interdit et ce qui relève de la recommandation. Même pour un juriste, il n’est pas simple de le savoir. A chaque ajustement des mesures de lutte contre l’épidémie de Covid-19, la même scène se rejoue dans l’intimité de millions de Français. D’abord, digérer les annonces et leurs implications. Ensuite, tenter de revoir son programme des semaines à venir pour qu’il colle aux nouvelles contraintes. Mais l’exercice peut vite se révéler ardu, même armé de patience et de la Foire aux questions (FAQ) du gouvernement. « Ai-je le droit d’aller rendre visite à ma mère ? » « Puis-je aller faire les courses à 17 km de chez moi, dans le département voisin ? » « Puis-je me rendre en Bulgarie dans une semaine ? » Dans certains cas, aucune réponse claire ne s’impose. Les commissariats et les gendarmeries se retrouvent submergés d’appels téléphoniques et de questions en tout genre. Alors, que faire ? Tout annuler ? Maintenir ses projets, quitte à s’exposer à une verbalisation en cas de contrôle ? Derrière ces dilemmes à répétition surgit un débat qui persiste depuis le début de la pandémie : la crise sanitaire ne met-elle pas en danger les libertés publiques, en créant chez une partie de la population un sentiment d’insécurité juridique, face au caractère imprévisible, arbitraire, voire contradictoire, de l’application des règles ? Des règles aux contours flous Depuis plus d’un an, le gouvernement a édicté des règles dans l’urgence, sans toujours prévoir leurs implications. Si bien qu’« on se retrouve par moments dans l’incapacité de savoir ce qui est autorisé ou non, même en étant juriste », témoigne Fanny Grabias, maître de conférences en droit public à l’université de Lille. Certaines dérogations aux restrictions de déplacements sont fondées sur des notions juridiques aux contours incertains. Les achats dits de « première nécessité » ont fait débat pendant le premier confinement. Si la grande majorité des citoyens a pu faire des courses sans avoir à justifier le contenu de son panier, on a aussi vu des verbalisations pour des achats jugés accessoires. « Quand ça n’est pas très clair, j’ai tendance à faire confiance à l’intelligence des gens et à celle des policiers », estime Grégory Joron, du syndicat Unité SGP Police-FO Les motifs familiaux « impérieux » posent aussi des difficultés d’appréciation. En avril 2020, un habitant du Loir-et-Cher a voulu rendre visite à son père en fin de vie sur l’île de Ré. Mais il a été verbalisé sur sa route et invité à faire demi-tour. Son père est mort quelques jours plus tard sans qu’il ait pu lui rendre visite. La gendarmerie de Charente-Maritime lui avait présenté ses excuses. Ces cas extrêmes sont jugés « anecdotiques, venus de collègues plus ou moins zélés » par les syndicats de policiers. « Quand ça n’est pas très clair, j’ai tendance à faire confiance à l’intelligence des gens et à celle des policiers (…), globalement ça se passe quand même très bien », estime Grégory Joron, du syndicat Unité SGP Police-FO. Stanislas Gaudon, du syndicat Alliance, renchérit : « On est des êtres humains, on fait preuve d’empathie. » Néanmoins, l’imprécision demeure. « Qu’est-ce qu’un motif familial impérieux ?, soupire M. Gaudon. Vous vous déplacez pour aider un de vos parents diminué physiquement à cause de l’âge mais qui n’est pas malade pour l’aider à faire ces courses. Ça a l’air d’être anodin, mais est-ce que c’est impérieux ou familial ? C’est compliqué. » Le gouvernement ne pouvait pas prévoir toutes les situations. « On ne peut pas entrer dans tous les détails des règles, c’est courant et même nécessaire en droit. La notion de trouble à l’ordre public, par exemple, est sujette à interprétation, analyse la juriste Fanny Grabias. Ce qui est différent dans la situation actuelle, c’est que les règles concernent tout le monde, au quotidien. » Difficile, pour autant, de résoudre ces contradictions. A première vue, on pourrait croire que la solution passerait par une réglementation plus précise, prévoyant un maximum de situations. Mais la multiplication des règles n’a pas que des vertus. Ainsi, l’attestation dérogatoire mise en ligne le 20 mars 2021 dans le cadre du reconfinement partiel prévoyait une douzaine de motifs de sortie, explicités sur deux pages. Elle a vite été jugée « incompréhensible », amenant le gouvernement à revoir sa copie. De l’avis des représentants des forces de sécurité, les contrôles se sont d’ailleurs complexifiés avec la multiplication des motifs de sortie et la présence de plus de personnes dans les rues. Des textes rédigés dans l’urgence Autre problème : ces restrictions ont été mises en œuvre dans l’urgence, avec un tempo qui diffère des réglementations habituelles. « En temps normal, il y a une phase de préparation, puis les actes juridiques sont rédigés, et ensuite seulement les autorités l’explicitent et le relaient, rappelle Jean-Paul Markus, professeur de droit public à l’université Paris-Saclay et membre du collectif Les Surligneurs. Là, on a un peu l’inverse : le gouvernement fait une annonce, et le texte est rédigé dans la foulée, presque en direct. » « Peut-on vraiment encore dire que l’on est pris au dépourvu après un an de gestion de l’épidémie ? », demande Vincent Couronne, enseignant en droit européen Les derniers durcissements ont suivi ce scénario. Jean Castex ou Emmanuel Macron en ont annoncé les grandes lignes en milieu de semaine, pour une entrée en vigueur des mesures deux à trois jours plus tard. Ce calendrier très serré a conduit le gouvernement à publier au Journal officiel des décrets d’application rétroactifs : les textes officiels sont arrivés après l’entrée en vigueur des mesures. « C’est compréhensible d’en arriver là en situation de crise et d’urgence, concède Vincent Couronne, enseignant en droit européen et cofondateur des Surligneurs. Mais peut-on vraiment encore dire que l’on est pris au dépourvu après un an de gestion de l’épidémie ? » L’urgence contribue à la confusion ambiante. D’abord parce que certains sujets font l’objet d’arbitrages tardifs. Par exemple, le cas des assistantes maternelles n’a été tranché que vendredi 2 avril, à la veille de l’entrée en vigueur des restrictions sanitaires nationales et deux jours après l’allocution du président de la République. Mais aussi parce que ces dispositions jouent sur le quotidien des citoyens dès leur entrée en vigueur, ne laissant pas le temps aux juridictions d’en combler les failles à l’usage, comme c’est le cas en temps normal. Sans compter qu’au-delà des textes juridiques la communication gouvernementale revient sans cesse sur les contours des mesures. C’est ainsi que des « tolérances » ont été annoncées pour les déplacements au cours du week-end de Pâques ou que des ministres interviennent pour préciser certains sujets – au risque, parfois, d’être contredits par d’autres membres de l’exécutif. « Brouillage » Cette litanie de restrictions sanitaires a également brouillé les lignes entre ce qui est interdit et ce qui relève de la simple recommandation. Ainsi, le 14 octobre, Emmanuel Macron annonçait un couvre-feu dans plusieurs métropoles, et demandait aux Français de ne pas se réunir à plus de six à table chez eux. Si la première mesure relève bien du législateur, il n’est en revanche pas fondé à limiter le nombre de convives dans un domicile privé. « Il y a un brouillage entre les énoncés juridiques, scientifiques et politiques. Les trois se superposent et au final, cela pèse sur la capacité du citoyen à discerner ce qui est interdit ou simplement déconseillé », observe Vincent Couronne. « Le risque, c’est de voir à la fois une partie de la population ne plus tenir compte des lois et une autre réduire sa propre surface de liberté dans le doute », estime le juriste. C’est pourquoi, selon lui, la situation actuelle « ne doit pas devenir la norme ». https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2021/04/11/covid-19-le-flou-des-restrictions-sanitaires-alimente-une-insecurite-juridique_6076366_1653578.html Quote Covid-19 : malgré une vaccination massive, l’épidémie est hors de contrôle au Chili Le pays traverse actuellement une nouvelle vague épidémique qui touche notamment les populations plus jeunes, pas encore vaccinées. Depuis plusieurs semaines, le Chili récoltait les médailles. Premier pays d’Amérique latine à vacciner autant, avec plus de sept millions de doses injectées pour 19 millions d’habitants. Troisième pays au monde, derrière Israël et le Royaume-Uni, en proportion de leur population (37 % des Chiliens ont reçu au moins une dose). Le calendrier vaccinal contre le coronavirus a, par ailleurs, toujours de quoi provoquer l’envie de la majorité des Etats : la campagne appelle, ces jours-ci, les quinquagénaires en bonne santé. C’est « un exploit », s’enorgueillissait le ministre de la santé, Enrique Paris, dès la fin du mois de février, estimant : « On peut être empli de fierté. » « La vaccination massive représente l’espoir de reprendre nos vies [d’avant] et de prendre ceux que l’on aime dans nos bras », déclarait avec confiance le président Sebastián Piñera (droite), tandis qu’il recevait, le 12 février, une première dose du vaccin chinois Sinovac, administré de façon écrasante dans le pays. Mais, à contre-courant de l’espoir dessiné par cette campagne efficace, ce sont maintenant d’autres indicateurs record qui prennent le dessus : jeudi 8 avril, 8 195 cas positifs ont été confirmés, du jamais-vu. Rappel de la sombre époque de l’automne austral de 2020, lorsque les hôpitaux frôlaient la saturation, les services de soins intensifs sont de nouveau exsangues : 95 % des lits sont occupés. « L’épidémie est hors de contrôle, et le virus se réplique à une plus grande vitesse que lors du pic de juin 2020. Il y a eu un discours beaucoup trop triomphaliste qui a laissé penser que le vaccin était un blanc-seing. Il n’y a pas assez eu de respect des mesures barrières », s’alarme Gabriel Cavada, épidémiologiste et spécialiste en biostatistiques. Face à la vague, le gouvernement a décrété un confinement à la fin de mars, avec de fortes restrictions sur les sorties et déplacements, ainsi que la fermeture des écoles ; il concerne près de neuf habitants sur dix. Et les élections prévues en avril ont été décalées de cinq semaines. Première dose efficace à 3 % Mais en amont, pendant l’été austral, époque de très relative accalmie des contaminations, les Chiliens ont pu circuler librement, avant de retrouver leur foyer avec la reprise de l’activité au mois de mars. « Le virus s’est disséminé. La courbe actuelle des contaminations n’a rien de surprenant. On vit exactement ce qu’a connu l’hémisphère Nord à l’arrivée de l’automne et de l’hiver, période également plus propice aux virus respiratoires », observe Miguel O’Ryan, infectiologue à l’université du Chili. A l’instar du pays, l’Argentine ou l’Uruguay sont également confrontés à une brutale montée en flèche des contaminations. « Les saisons étant inversées et les vaccins étant différents, cela n’aurait, cependant, aucun sens de comparer les effets de la vaccination au Chili et en Israël », souligne l’infectiologue. ... https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/04/11/dans-le-monde-l-arret-du-voyage-provoque-un-tsunami-social_6076341_3234.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 12 avril 2021 Share Posté(e) le 12 avril 2021 @Wallaby Lapsus, ce sont des Brésiliens qui donnent ce chiffre :Des chercheurs brésiliens ont constaté que l’efficacité du vaccin Sinovac pour prévenir les infections symptomatiques ne dépassait pas 50,4 % – soit près du seuil de 50 % à partir duquel les experts de la santé estiment qu’un vaccin est utile. En comparaison, le vaccin Pfizer-BioNTech s’est révélé efficace à 97 %. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 12 avril 2021 Share Posté(e) le 12 avril 2021 Il y a 2 heures, collectionneur a dit : @Wallaby Lapsus, ce sont des Brésiliens qui donnent ce chiffre :Des chercheurs brésiliens ont constaté que l’efficacité du vaccin Sinovac pour prévenir les infections symptomatiques ne dépassait pas 50,4 % – soit près du seuil de 50 % à partir duquel les experts de la santé estiment qu’un vaccin est utile. En comparaison, le vaccin Pfizer-BioNTech s’est révélé efficace à 97 %. Tout à fait. Donc pour l'instant il n'y a toujours rien concernant les taux d'efficacité des différents vaccins chinois en Chine. On dirait que c'est traité comme un secret d'État. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 12 avril 2021 Share Posté(e) le 12 avril 2021 3 minutes ago, Wallaby said: Tout à fait. Donc pour l'instant il n'y a toujours rien concernant les taux d'efficacité des différents vaccins chinois en Chine. On dirait que c'est traité comme un secret d'État. Pourtant ici il y a des détails https://en.wikipedia.org/wiki/COVID-19_vaccine Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 12 avril 2021 Share Posté(e) le 12 avril 2021 Sur le sujet des règles floues ou contradictoires... je discutais avec mon collègue Italien la semaine dernière (région de Milan) qui me demandait si nous étions libres de nous déplacer. Je lui expliquais donc la fameuse règles des 10km, sauf motif impérieux, en vigueur actuellement. En Italie, dans la région de Milan, il y a la même règle mais les autorités se sont contentées de qualifier la distance acceptable sans autorisation spéciale par "aux alentours" ou "à proximité", et du coup mon collègue me disait qu'au moins en France il y avait un indicateur objectif... 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 12 avril 2021 Share Posté(e) le 12 avril 2021 Pour le "Coronavac" un des vaccin "Chinois" Quote Phase III (33,620) Double-blind, randomized, placebo-controlled to evaluate efficacy and safety. Final Phase III results from Turkey showed an efficacy of 83.5%.[232] Additional results were announced by Indonesia with an efficacy of 65.3%.[233] Brazil announced results showing 50.4% effective at preventing symptomatic infections, 78% effective in preventing mild cases, and 100% effective in preventing severe cases.[234] July 2020 – Oct 2021, Brazil (15,000);[235] Aug 2020 – January 2021, Indonesia (1,620); Chile (3,000);[236] Turkey (13,000)[237] Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 12 avril 2021 Share Posté(e) le 12 avril 2021 D'autre part comme la Chine n'est à peu près pas touchée par l'épidémie, c'est peut-être compliqué de calculer un taux d'efficacité dans de telles conditions ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 12 avril 2021 Share Posté(e) le 12 avril 2021 3 minutes ago, Wallaby said: D'autre part comme la Chine n'est à peu près pas touchée par l'épidémie, c'est peut-être compliqué de calculer un taux d'efficacité dans de telles conditions ? Les vaccins chinois sont très largement utilisé dans le monde, je ne vois pas le probleme statistique! Visiblement les stats les donnent au niveau du J&J concernant les "symptomes" et donc probablement la capacité à être porteur ou non. C'est assez amusant cet espèce de bashing gratuit des produits du bout du monde ... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 12 avril 2021 Share Posté(e) le 12 avril 2021 (modifié) Les résultats des essais Phase III du vaccin CoronaVac de Sinovac au Brésil sont publiés hier : https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3822780 Citation Background Vaccines are urgently needed to tackle the unprecedented morbidity and mortality of COVID-19. Administration of inactivated viruses are the common and mature platform of developing new vaccines. CoronaVac is an inactivated vaccine that has undergone preclinical tests and phase I/II clinical trials. Methods We conducted a randomised, double-blind, placebo-controlled phase 3 clinical trial with CoronaVac among healthy healthcare professionals in 16 centres in Brazil. Participants received two doses of vaccine (3 μg in 0.5 mL) vaccine or placebo at day 0 and 14. The primary efficacy endpoint was the number of symptomatic COVID-19 cases confirmed by RT-PCR 14 days after the second dose of the vaccine. Prevention of disease severity was a major secondary efficacy endpoint, and adverse events incidence up to seven days after immunization was the primary safety outcome. The trial was registered at ClinicalTrials.gov, NCT04456595. Findings Between July 21 and Dec 16, 2020, 12 396 participants were enrolled and received at least one vaccine or placebo dose. There were 9,823 participants who received the two doses and were followed for at least 14 days and had, therefore, reached the final efficacy analysis. There were 253 confirmed COVID-19 cases in the cohort: 85 cases (11.0/100 person-year) among 4,953 participants in the vaccine group, and 168 cases (22·3/100 person-year) among 4,870 participants in the placebo group. The primary efficacy against symptomatic COVID-19 was 50·7% (95%CI 36·0-62·0). The secondary efficacy against cases requiring assistance (score ≥3) and moderate and severe cases (score ≥4) were 83·7% (95%CI 58·0-93.7) and 100% (95%CI 56·4-100.0) respectively. All 6 cases of severe COVID-19 occurred in the placebo group. The incidence of adverse reactions, which was mainly pain at the administration site, was higher in the vaccine group (77·1%) than in the placebo group (66·4%). There were 67 serious adverse events reported by 64 participants and all were determined to be unrelated to vaccination, including two fatal cases. In a subset of participants, neutralizing antibody assays showed similar seroconversion and geometric mean titres against B.1.128, P.1, and P.2 variants. Interpretation A phase 3 clinical trial conducted in healthcare professionals in Brazil demonstrated that the inactivated CoronaVac vaccine has a good safety profile and is efficacious against any symptomatic SARS-CoV-2 infections and highly protective against moderate and severe COVID-19. Nul doute que les "médias" de mes deux et les gens qui ne sont capables que de retenir un seul chiffre et même pas le décimal vont se rappeler que de "50%". Ensuite la corrélation "logique" : Vaccin chinois = 50% va se répandre. En 24h, "Vaccin chinois inefficace" va faire le tour du monde. La stupidité humaine est le plus grand virus au monde, et il n'existe quasiment pas de vaccin contre ça. Henri K. Modifié le 12 avril 2021 par Henri K. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Snapcoke Posté(e) le 12 avril 2021 Share Posté(e) le 12 avril 2021 il y a 17 minutes, Henri K. a dit : Les résultats des essais Phase III du vaccin CoronaVac de Sinovac au Brésil sont publiés hier : https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3822780 Nul doute que les "médias" de mes deux et les gens qui ne sont capables que de retenir un seul chiffre et même pas le décimal vont se rappeler que de "50%". Ensuite la corrélation "logique" : Vaccin chinois = 50% va se répandre. En 24h, "Vaccin chinois inefficace" va faire le tour du monde. La stupidité humaine est le plus grand virus au monde, et il n'existe quasiment pas de vaccin contre ça. Henri K. Note quand même que si Pfizer est efficace a 97% et sinovac a 50% on peut comprendre se les gens préfère Pfizer. Après je ne connais pas tout les tenants et aboutissants... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 12 avril 2021 Share Posté(e) le 12 avril 2021 il y a une heure, Henri K. a dit : La stupidité humaine est le plus grand virus au monde, et il n'existe quasiment pas de vaccin contre ça. Les soviets avaient une solution : l'éducation des masses. Le révolutionnaire français aurait même ajouter qu'un peuple éclairé saura penser et décider au mieux.... seul vrai problème à ces solutions proposées, qui ne sont en fait qu'une seule et même proposition, un peuple éduqué fera forcément peur à un pouvoir qui ne veut pas lacher les manettes de l'ancien monde. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 12 avril 2021 Share Posté(e) le 12 avril 2021 Il y a 2 heures, Snapcoke a dit : Note quand même que si Pfizer est efficace a 97% et sinovac a 50% on peut comprendre se les gens préfère Pfizer. Après je ne connais pas tout les tenants et aboutissants... 97% à la seconde injection (contre 83.7% pour le Sinovac pour les mêmes conditions) OK l'écart est important mais on est loin du 50-100% sous entendu .... 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. FATac Posté(e) le 12 avril 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 avril 2021 Désolé de troubler le sujet, sérieux, avec quelque chose d'aussi léger, mais ça a eu le mérite de me faire sourire : Sinon, la rumeur raconte que si leur variant a traversé la Manche, c'est parce que les anglais toussaient dans leur coude. 11 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) le 12 avril 2021 Share Posté(e) le 12 avril 2021 (modifié) 8 hours ago, g4lly said: Pour le "Coronavac" un des vaccin "Chinois" La synthèse publiée par Les Echos, qui me semble factuelle : https://www.lesechos.fr/monde/chine/la-chine-emet-des-doutes-sur-lefficacite-de-ses-propres-vaccins-1305900 Quote Ce faisant, le responsable chinois ne fait que confirmer publiquement ce qu'indiquent depuis plusieurs mois certains pays où ont été menés des tests sur le vaccin chinois. Au Brésil, les résultats préliminaires d'une étude à grande échelle ont montré que le vaccin Coronavac du laboratoire chinois Sinovac était efficace à environ 50 %. Une étude chilienne a conclu à des résultats similaires, soit une efficacité de 56,5 % après deux doses mais d'à peine 3 % après une seule dose. Une étude en Turquie aboutit en revanche à un taux d'efficacité supérieur à 80 %. Ajustements De son côté, le géant pharmaceutique public Sinopharm affirme que ses deux vaccins inactivés ont des taux d'efficacité de 79 % et 72,5 % respectivement mais ne publie pas les résultats à l'issue de la phase III. CanSino, de son côté, affirme que son produit est efficace à 75 %. Et ces chiffres ne tiennent pas compte des variants. Pour parer à ce problème d'efficience, la Chine se penche sur la possibilité d'ajuster la posologie ou d'augmenter le nombre de doses, a indiqué Gao Fu. Une autre option pourrait être de mélanger des vaccins fabriqués avec différentes technologies. Les Emirats arabes unis ont récemment expérimenté l'administration de trois injections du vaccin chinois Sinopharm, au lieu de deux, tandis que Singapour a décidé de stocker mais de ne pas utiliser le vaccin Sinovac. Pour mémoire, l'efficacité "tout court" correspond à une définition bien établie : la probabilité que tu présentes des symptômes perceptibles, quels qu'il soient, mesurée à l'issue d'une étude double-aveugle etc... Dans le débat public, on parle aussi de "l'efficacité pour se protéger des formes graves" mais ce n'est normalement pas le mètre étalon. Pour ma part, cela ne me choque pas qu'un vaccin à base de virus inactivé (technologie rustique mais limitée) soit d'une efficacité d'environ 50% (mesure standard) et protège à 70-80% des formes graves de la maladie. C'est le résultat d'une bonne partie des vaccins annuels contre la grippe, cela n'a rien de déshonorant. C'est la performance des vaccins à ARMm qui est vraiment incroyable (94% efficacité, presque 100% protection contre les cas graves, efficacité >50% dès la première injection...). Performance que personne (même les chinois) ne remet en cause. Modifié le 12 avril 2021 par Rivelo 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) le 12 avril 2021 Share Posté(e) le 12 avril 2021 (modifié) 1 hour ago, Akhilleus said: 97% à la seconde injection (contre 83.7% pour le Sinovac pour les mêmes conditions) OK l'écart est important mais on est loin du 50-100% sous entendu .... C'est quand même bizarre la très grande variabilité des résultats de Sinovac. Si on met de coté les affirmations des gens du marketing qui ne reposent sur rien, on a deux études faites sérieusement au Brésil puis au Chili qui donnent une efficacité à 50-55%, une étude indonésiennes à environ 60% et cette étude turque qui sort ce chiffre de 80%. C'est pas possible que l'on est des écarts pareils. Cela dépend peut être des variants ? (par exemple le Sinovac serait moins efficace sur les variants brésiliens ou assimilés ?). L'autre hypothèse c'est que la Turquie a truqué ses résultats (ou changé en douce la définition d'efficacité) pour convaincre ses concitoyens de se faire vacciner mais ce serait du complotisme sans fondement Modifié le 12 avril 2021 par Rivelo 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 12 avril 2021 Share Posté(e) le 12 avril 2021 2 minutes ago, Rivelo said: C'est quand même bizarre la très grande variabilité des résultats de Sinovac. Si on met de coté les affirmations des gens du marketing qui ne reposent sur rien, on a deux études faites sérieusement au Brésil puis au Chili qui donnent une efficacité à 50-55%, une étude indonésiennes à environ 60% et cette étude turque qui sort ce chiffre de 80%. C'est pas possible que l'on est des écarts pareils. cela dépend peut être des variants (le Sinovac serait mois efficacité sur les variants brésiliens ou assimilés ??). Sinovac c'est une marque pas vaccin! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Delbareth Posté(e) le 12 avril 2021 Share Posté(e) le 12 avril 2021 Je sais pas vous mais j'en ai super marre de voir comparer la vaccination européenne avec la vaccination au Royaume Uni ! Quand on compte le nombre de dose de vaccin produits dans le monde (par exemple là : https://fr.statista.com/infographie/24502/pays-qui-produisent-les-vaccins-contre-le-covid-19-selon-nombre-de-doses-produites/), on arrive à un total mondial de 398 M de dose au 3 mars (tous vaccins confondus), ou quelque chose comme 240 M si on ne parle que de ceux autorisés en Europe (donc sans Chine et Russie), voire même 140M si on soustrait la production US qu'ils n'exportent pas. Si l'Europe avait "fait comme Israel et les UK" en payant plus cher, et qu'on avait pu monopoliser d'un coup de baguette magique l'ensemble de ces 140M de doses mondiales, sur une population de 448M (UE27) ça ne ferait "que" 30% de vaccination. Et avec une seule dose en plus ! Même en privant le reste du monde (hors 3 grands), même en prenant les doses des UK, on n'aurait pas les chiffres qu'ils ont maintenant. Donc faut arrêter de crier au scandale : si l'Europe a un taux de vaccination faible, c'est uniquement dû à la répartition homogène sur une population énorme. Pas dû à je ne sais quelle marchandage malheureux, ça c'est du second ordre. Difficile d'imaginer autrement pour un continent n'ayant pas (encore) de capacité de production massives comme aux US. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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