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Crise économique due au COVID 19 - Plan de relance de l'économie - Volet armées


Born to sail

Messages recommandés

A moins que j'ai mal compris, i m'a semblé que le gouvernement parlait il y a quelques jours d'un plan de relance de 300 milliards (financé par la dette).

Il faut que je vérifie.

J'ai trouvé çà

 https://www.lefigaro.fr/conjoncture/l-etat-apportera-les-moyens-pour-eviter-le-naufrage-de-l-economie-dit-bruno-le-maire-20200405

Mais c'est de la garantie bancaire.

et je n'ai pas accès à l'article suivant.

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/plan-de-relance-bercy-et-les-deputes-de-la-majorite-affinent-leur-copie-20200408

Modifié par Born to sail
Complément
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Quoi qu'il en soit, les fanas des bases à terre devraient regarder comment le monde s'est fermé en un rien de temps : interdictions d'accoster,  refus des créneaux aéroport, conditions d'entrée par les pays hôtes et y compris pour les  troupes déployées. 

La manière de penser nos déploiements devra peut-être être revue   

 

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Vu le temps que prend la construction d'un PA, si les commandes de navires de croisière s'écroulent d'ici 2 ans, ce serait le bon timing pour la lancer. Cela occuperait le chantier jusqu'au moment où le plus gros de la période atone est derrière. Reste à voir en quel temps imparti serait développée la variante K-22 des réacteurs.

Modifié par Rémy
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Certaines entreprises s'adaptent pour pouvoir recommencer la production.

Michelin veut fabriquer des millions de masques

Alors que Michelin organise la réouverture progressive de ses usines en France, l’équipementier doit faire face à la pénurie de masques. Pour équiper les opérateurs qui reprennent le chemin des chaînes de production, le fabricant de pneus a décidé de se lancer dans la production massive de masques.

https://www.usinenouvelle.com/article/covid-19-michelin-veut-fabriquer-des-millions-de-masques.N951091

Et pleins d'autres choses :

Devea va doubler sa production de machines à brouillard

La PME Devea, basée à Grandchamps-des-Fontaines près de Nantes (Loire-Atlantique), est spécialisée dans les solutions permettant de diffuser des brouillards désinfectants. Le coronavirus va booster sa production qui va passer de 200 à 400 machines en 2020.

https://www.usinenouvelle.com/article/coronavirus-devea-va-doubler-sa-production-de-machines-a-brouillard.N935334

Applications Laser du Sud-Ouest remet au goût du jour les protections de comptoirs

La société Applications Laser Sud-Ouest, à Bruguières (Haute-Garonne), vient de lancer un nouveau concept de protections vitrées de comptoir en polycarbonate. Les commandes affluent.

https://www.usinenouvelle.com/editorial/covid-19-applications-laser-du-sud-ouest-remet-au-gout-du-jour-les-protections-de-comptoirs.N944471

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il y a 55 minutes, Rémy a dit :

Vu le temps que prend la construction d'un PA, si les commandes de navires de croisière s'écroulent d'ici 2 ans, ce serait le bon timing pour la lancer. Cela occuperait le chantier jusqu'au moment où le plus gros de la période atone est derrière. Reste à voir en quel temps imparti serait développée la variante K-22 des réacteurs.

Tu mets 3 K15 et c'est bon :biggrin:

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il y a 2 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Tu mets 3 K15 et c'est bon :biggrin:

Il me semble que cela avait déjà été débattu à plusieurs reprises et que ce n'était pas possible. Par contre, je me rappelle plus si il avait été évoqué une turbine conventionnelle, pour compléter deux K15.

D'un autre côté, je suis pas sur que passer au K-22 depuis un réacteur maîtrisé depuis plusieurs décennies soit source de grosses déconvenues /imprévus pour les ingés. 

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il y a 4 minutes, Rémy a dit :

Il me semble que cela avait déjà été débattu à plusieurs reprises et que ce n'était pas possible. Par contre, je me rappelle plus si il avait été évoqué une turbine conventionnelle, pour compléter deux K15.

D'un autre côté, je suis pas sur que passer au K-22 depuis un réacteur maîtrisé depuis plusieurs décennies soit source de grosses déconvenues /imprévus pour les ingés. 

Normalement non, mais ton raisonnement met en avant la durée pendant laquelle on a pu approfondir nos connaissances sur le réacteur, comme si on avait progressé alors que dans le nucléaire il y a eu perte de compétence parce qu'on a arrêté de développer, ce qui explique nos ennuis sur les EPR. 

Modifié par Picdelamirand-oil
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il y a 1 minute, Picdelamirand-oil a dit :

Normalement non, mais ton raisonnement met en avant la durée pendant laquelle on a pu approfondir nos connaissances sur le réacteur, comme si on avait progressé alors que dans le nucléaire il y a eu perte de compétence parce qu'on a arrêté de développer, ce qui explique nos ennuis sur les EPR. 

Pas dans la durée, mais disons qu'on part d'un même réacteur dans le cas mili, alors que dans le cas civil, l'EPR était quand même un truc assez nouveau. Et contrairement aux centrales qui ont à peu près été toutes construites en même temps, on a toujours fabriqué régulièrement, même si c'est à un rythme quasi artisanal, des SNA/SNLE.

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il y a 11 minutes, Rémy a dit :

Pas dans la durée, mais disons qu'on part d'un même réacteur dans le cas mili, alors que dans le cas civil, l'EPR était quand même un truc assez nouveau. Et contrairement aux centrales qui ont à peu près été toutes construites en même temps, on a toujours fabriqué régulièrement, même si c'est à un rythme quasi artisanal, des SNA/SNLE.

Tu as peut être raison, mais de toute façon développer un nouveau réacteur c'est long, il faut tester sur des durées significatives, ça serait sur le chemin critique et il y a aussi à choisir ou à développer la technologie de la catapulte. 

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Début du HS.

K22 vs K15

http://www.opex360.com/2019/08/16/les-reacteurs-nucleaires-du-futur-porte-avions-seront-50-plus-puissants-que-ceux-du-charles-de-gaulle/

"Estimant qu’il faudra prévoir, pour ce futur porte-avions, une « capacité de tonnage sensiblement supérieure aux 42.000 tonnes du ‘Charles de Gaulle' », M. Geleznikoff a indiqué que les « chaufferies auxquelles nous arrivons pour satisfaire les besoins exprimés devraient atteindre une puissance de 220 à 230 mégawatts ». Soit une puissance supérieure de 50% à l’actuel réacteur K-15."

« Avec deux chaufferies de ce type, nous pouvons confirmer remplir le besoin du futur porte-avions », a continué le directeur des applications militaires du CEA. Appelés « K-22 », ces « chaufferies restent dans un domaine pas trop éloigné des K15 et dont la conception peut être maîtrisée avec les moyens de simulation actuels et la technologie disponible. Il n’y a donc pas de saut dans l’inconnu. Ce projet est ainsi l’occasion de concevoir une nouvelle chaufferie compacte tout en tenant les délais », a-t-il précisé.

"La conception de ces chaufferies nucléaires K-22 sera importante pour « le renouvellement des compétences », a par ailleurs souligné M. Geleznikoff."

Fin du HS

Modifié par Born to sail
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il y a 54 minutes, Born to sail a dit :

"La conception de ces chaufferies nucléaires K-22 sera importante pour « le renouvellement des compétences », a par ailleurs souligné M. Geleznikoff."

C'est LA phrase qu'il faut pour que le lobby nucléaire emporte le morceau ... Cet aspect des choses a autant de valeur que la question de l'autonomie et que celle du dimensionnement de la logistique ...

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Il y a 4 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Normalement non, mais ton raisonnement met en avant la durée pendant laquelle on a pu approfondir nos connaissances sur le réacteur, comme si on avait progressé alors que dans le nucléaire il y a eu perte de compétence parce qu'on a arrêté de développer, ce qui explique nos ennuis sur les EPR. 

De mémoire pour l'EPR, plus que la technologie du réacteur les déconvenues sont venues de domaines "annexes" mais essentiels  pour ce type d'installation :

- l'expertise sur la construction de massifs de bétons de forte épaisseur (> 5 m à Flamanville), acquise à partir des années 1890 avec la construction de barrages  hydro-électriques pour le traitement de la bauxite,  la modernisation des forts Rivière de Serré, la ligne Maginot, le Mur de l'Atlantique (oups..), les installations anti-atomiques, un certain nombre de projets à l'étranger (Irak ?) et le programme de construction des centrales nucléaires (dernière mise en service, Golfech-2, 1994). Depuis la fin de cette période, cette expertise séculaire a plutôt été laissé en friche, avec les conséquence que l'on a vu sur l'EPR ;

- un défaut de maîtrise de la qualité de l'acier de la cuve, un matériau de forte épaisseur apte à une forte résistance et qui doit présenter un homogénéité parfaite. Cette expertise est acquise là aussi de haute lutte à la suite de la construction de très nombreuses chaudières de locomotives, de navires, de pièces d'artillerie de fort calibre (>155 mm), de blindage de cuirassés/bunker et de cuves de centrale nucléaire. Cette expertise s'est là aussi largement érodée depuis la disparition progressive de ces différents domaines (plus de pièces d'artillerie lourde, de cuirassés, de chaudières ....) ;


- un certain mépris pour des compétences techniques qui paraissent basiques (soudures à haute résistance, etc..) et largement délaissées à des pays étrangers pour des raisons de coût ou de localisation des projets de construction ;

- une baisse du nombre de grands projets de construction depuis les années 1980-90 liés à un contexte historique spécifique et une érosion du niveau d'expertise et de rigueur associée (fin de construction d'immeubles à la chaîne façon années 1950-70 liés à l'augmentation de population , infrastructures militaires liées à la guerre froide, désindustrialisation, etc..), masquée par quelques grands projets phares (ponts d'autoroutes, etc) et l'illusion qu'avec un peu d'argent, on peut acheter ces compétences rapidement ;

- un maître d'ouvrage (Electricité de France) qui a visiblement perdu cette culture d'expertise.

 

- ET une autorité de sûreté nucléaire qui ne lâche rien (et elle a bien raison..).

Modifié par Benoitleg
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il y a 19 minutes, Benoitleg a dit :

ET une autorité de sûreté nucléaire qui ne lâche rien (et elle a bien raison..).

Ce dernier point est critique en fait ... Depuis 2006, la transparence est mis au même niveau que la sécurité. Donc, tout y compris le mineur fuite immédiatement vers les ONG impartiales que l'on connait et qui n'ont pas les oreilles des politiques et des médias. L'ASN vit donc constamment dans la peur qu'on lui reproche une collusion avec l'industrie. Elle est donc devenu tatillonne et ne tient aucun compte des aspects économiques et calendaire. Contrairement à la génération précédente, le moindre problème lors de la construction aboutit donc à un arrêt par prudence du chantier. Et il y a refus quasi systématique de revenir sur la conception même si un défaut tient dans les marges ou pourra être corrigé plus tard. Non, il faut casser ce qui a été fait et refaire jusqu'à atteindre la perfection du plan théorique. Les centrales de 3eme génération n'ont pas été construites comme cela ... Et elles ont été améliorés progressivement avec le retour d'expérience.

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il y a 15 minutes, Deres a dit :

Ce dernier point est critique en fait ... Depuis 2006, la transparence est mis au même niveau que la sécurité. Donc, tout y compris le mineur fuite immédiatement vers les ONG impartiales que l'on connait et qui n'ont pas les oreilles des politiques et des médias. L'ASN vit donc constamment dans la peur qu'on lui reproche une collusion avec l'industrie. Elle est donc devenu tatillonne et ne tient aucun compte des aspects économiques et calendaire. Contrairement à la génération précédente, le moindre problème lors de la construction aboutit donc à un arrêt par prudence du chantier. Et il y a refus quasi systématique de revenir sur la conception même si un défaut tient dans les marges ou pourra être corrigé plus tard. Non, il faut casser ce qui a été fait et refaire jusqu'à atteindre la perfection du plan théorique. Les centrales de 3eme génération n'ont pas été construites comme cela ... Et elles ont été améliorés progressivement avec le retour d'expérience.

J'ai souvenir de filtres à sable permettant de relâcher l'hydrogène dans l'atmosphère et assez défectueux sur lesquelles l'ASN n' a rien lâché au début des années 1990. EDF a du dépensé énormément d'argent pour les rendre fonctionnels

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Il y a 1 heure, Benoitleg a dit :

J'ai souvenir de filtres à sable permettant de relâcher l'hydrogène dans l'atmosphère et assez défectueux sur lesquelles l'ASN n' a rien lâché au début des années 1990. EDF a du dépensé énormément d'argent pour les rendre fonctionnels

Oui, exactement. On m'a déjà parlé de cet exemple intéressant. Les centrales n'ont jamais été arrêtés pour autant. Des travaux d'amélioration ont été faits progressivements. En fait,au début, il n'y avait pas de filtre du tout, ce qui est encore pire. Puis ceux ci ont été ajoutés. Puis il a été déterminé qu'en cas d'usage ils seraient très radioactifs et trop près d'installation critiques, je crois la salle des commandes (!) qui ne serait plus utilisables. Ils ont donc été déplacés sur toutes les centrales.

Avec la méthodologie actuelle, on fermerait toutes les centrales pendant 10 ans le temps de faire des études puis des travaux. Autant dire que ce serait la fin définitive de la filière.

Modifié par Deres
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Sur cette histoire de filtre a sable, noter le rapport avec Fukushima. Les centrales japonaises de techno us n'ont pas de telles filtre. Donc quand il a fallut ventiler, personne n'a pris la responsabilité. Cela a finit par exploser donc ventiler spontanément a plus basse altitude car sans cheminée et détruisant les accès au passage pour gérer la suite de la crise et contaminant tout le site de la centrale. Je pense a ce genre d'exemple quand un ingé système a deux rond me dit que cela ne sert a rien de se protéger contre cet incident car il a écrit pompeusement qu'il ne pouvait pas Se produire ...

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Il y a 7 heures, Deres a dit :

Oui, exactement. On m'a déjà parlé de cet exemple intéressant. Les centrales n'ont jamais été arrêtés pour autant. Des travaux d'amélioration ont été faits progressivements. En fait,au début, il n'y avait pas de filtre du tout, ce qui est encore pire. Puis ceux ci ont été ajoutés. Puis il a été déterminé qu'en cas d'usage ils seraient très radioactifs et trop près d'installation critiques, je crois la salle des commandes (!) qui ne serait plus utilisables. Ils ont donc été déplacés sur toutes les centrales.

Avec la méthodologie actuelle, on fermerait toutes les centrales pendant 10 ans le temps de faire des études puis des travaux. Autant dire que ce serait la fin définitive de la filière.

De mémoire, le collier du filtre présentait un diamètre supérieur à la buse de sortie des gaz, ce qui faisait que du gaz pouvait s'insinuer entre les deux sans passer par la matière de filtrage... Gênant :).

Les centrales concernées, p.159 :

https://www.senat.fr/rap/r90-183-1/r90-183-11.pdf

On peut regretter que l'ASN soit devenu quasi paranoïaque.

Mais malgré plus de souplesse, le Service central de sûreté des installations nucléaires en son temps n'aurait pas toléré que le radier de fondation d'aucune centrale nucléaire s'effondre sur lui-même par défaut de ferraillage et de mise en oeuvre (et qui aurait pu amener à un accident de niveau 6 dans le jargon de l'époque), que le métal de la cuve soit grevé de défauts, ce qui aurait gravement affecté la sûreté de fonctionnement d'une enceinte soumise à une forte  pression et à la fragilisation par flux neutronique , et que des soudures du circuit secondaire puissent rompre avec un effet très désagréable sur le fonctionnement général du réacteur.

La dessus, je ne peux qu'approuver le refus de l'ASN de laisser passer de tels manquements et malfaçons , une centrale nucléaire est très loin d'être un objet anodin.

Un historique intéressant :  L’expertise de la sûreté nucléaire en France

https://journals.openedition.org/histoire-cnrs/1549

Pour le reste, j'arrête ce HS, on s'éloigne du COVID :)

Bonne soirée.

 

 

Modifié par Benoitleg
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Le 07/04/2020 à 23:20, Born to sail a dit :

La crise économique due au virus, devrait engendrer un plan de relance de l'économie, à l'instar de celui du à la crise financière de 2008.

Ambitieux ou non, retour de l'état providence, pensez vous que le secteur de la défense et les armées vont en profiter ?

Et justement que va t'on commander à nos industriels ?

 

 

Sur la partie marine nationale, celle que je connais le mieux, je m'inquiète de la situation des Chantiers de l'Atlantique :

l'essentiel des commandes sont des navires de croisières, secteur du tourisme qui souffre et risque de souffrir encore plus, car le monde entier à vu ces images de navires refusés de toutes part, ou la clientèle et l'équipage se contaminent au fil des jours, les voyageurs appelant à l'aide leurs ambassades pour les tirer de cet enfer.

Les compagnies solides survivront, mais risquent franchement de revoir à la baisse leurs commandes de navires neufs et donc annuler certains contrats existants, le temps de se renflouer financièrement.

 

Dans le cadre de ce plan de relance,

je verrai assez facilement une re-nationalisation des Chantiers de l'Atlantique en rachetant la part vendue à Fincantieri, avec une montée au capital de Naval Group, l'état commandant un 4ème PHA rapidement pour combler les premiers trous et en commandant 2 porte-avions nucléaires (faut aussi aider Technicatome, ils ont prêts selon un article récent de La Tribune) pour lisser la charge sur le long terme.

 

 

Avant de rever au PA il faut rester dans les priorités  

Pour la Marine 

La premiere chose à faire si relance il y a pour soutenir les chantiers de l'atlantique serais de mon point de vue de lancer imediatement une grandre serie de patrouilleur de haute mer NG 

Cette serie remplaceraient les Aviso et les fregate de survaillance soit 18 navires a construire dans un minimum de temps. 

Une construction rapide comme les FS en leur temps avec bien sur un minimu d'armement 1x 76  2 x 20 mm un Simba RC un hangar hélico avec plateforme pour un HIL ou drone et un petit sonar  . le tout en 5 ans  

Et aussi accelerer la construction des petroliers ravitailleurs. 

Et vu la situation et la protection des ZEE  il faudra  aussi des patrouilleurs oceanique pour la gendarmerie maritime la cible etant de 6 je la porte à 10 exemplaires . ( travaille pour OCEA )

Un OPV oca de type 150  irait tres bien pour la GM 

opv150_gamme_face.png?itok=B3d-7_Bu

 

En outre mer au lieu de 2 patrouilleurs par zone je passe à 3

Soit 9 Patrouilleurs outre mer à construire chez Socarenam. 

Le programmes FTI passerait de 5 à 8 pour donner du boulot à naval groupe 

Quand à Pirou il devront construire les remplacant des Borda  et les 2 Navires leger de renseignement  soit 5 Navires de type B2M à sortir.  

 

Pour l'armée de terre 

Le COVID 19 à fait resortir les troues dans la raquette qui passée inapercue avant la crise .

Comme par exemple les moyens du 2 regiment de dragons assez faible en decontamination 

Il faut créer un second regiment de ce type pour la 3 e division et renforcer le 2 RD

Ensuite les moyens du Train ont aussi montrer des faiblaisses Commander des nouveaux camion en urgence. ( aceleration du plan renouvelment TRM 2000 et GBC)

Le Service de santé doit lui retrouver les moyens perdue.  

Les 2 Regiments de la Secuité Civile avaient aussi de gros moyen en NRBC qui ont disparus ils doivent les rétrouver et leur moyen d'intervention sur le territoire renouveller. 

Pour ALAT je commande 16 PC 12 en version cargo à nos amis Suisses qui entre temps auront commander 24  Rafales à Dassault 

Le reste du programmes Scorpion continue comme prévu 

 

Pour l'armée de l'air 

Des avions de transports 

Des helicopteres lourd Moyen et leger 

 

Quand ou aura tout ça ou pourra penser au 2 PA aux 4 SNLE 3 G et à plein d'autres chose

Mais on aura boucher pas mal de trous   

 

 

 

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Il y a 14 heures, Benoitleg a dit :

De mémoire, le collier du filtre présentait un diamètre supérieur à la buse de sortie des gaz, ce qui faisait que du gaz pouvait s'insinuer entre les deux sans passer par la matière de filtrage... Gênant :).

Les centrales concernées, p.159 :

https://www.senat.fr/rap/r90-183-1/r90-183-11.pdf

On peut regretter que l'ASN soit devenu quasi paranoïaque.

Mais malgré plus de souplesse, le Service central de sûreté des installations nucléaires en son temps n'aurait pas toléré que le radier de fondation d'aucune centrale nucléaire s'effondre sur lui-même par défaut de ferraillage et de mise en oeuvre (et qui aurait pu amener à un accident de niveau 6 dans le jargon de l'époque), que le métal de la cuve soit grevé de défauts, ce qui aurait gravement affecté la sûreté de fonctionnement d'une enceinte soumise à une forte  pression et à la fragilisation par flux neutronique , et que des soudures du circuit secondaire puissent rompre avec un effet très désagréable sur le fonctionnement général du réacteur.

La dessus, je ne peux qu'approuver le refus de l'ASN de laisser passer de tels manquements et malfaçons , une centrale nucléaire est très loin d'être un objet anodin.

Un historique intéressant :  L’expertise de la sûreté nucléaire en France

https://journals.openedition.org/histoire-cnrs/1549

Pour le reste, j'arrête ce HS, on s'éloigne du COVID :)

Bonne soirée.

 

 

Ils faisaient déjà ce travail avant.

Je ne travaille pas dans le domaine du nucléaire, mais à l'aune de mon expérience je pense qu'un des soucis de l'ASN actuelle avec l'EPR est le suivant. On leur demande de s'engager à approuver une conception de centrale nouvelle. Il l'ont donc fait à reculons et à grand frais. Cela a pris des années, demander des milliers d'études, des milliers d'heures de réunions et de débats avec les industriels pour débattre de milliers de points techniques très spécifiques. Cela a été réalisé par du personnel spécialisés dont certains sont maintenant partis à la retraite ou font autre chose si c'était des consultants. Maintenant que l'architecture et les plans sont approuvés, l'industriel se met à fabriquer la centrale. Il y a des problèmes, c'est certains, il y en a toujours dans les projets de ce type, surtout avec la perte d'expérience comme très bien décrits dans les autres posts. Et quand un problème arrive, l'industriel modifie les plans et fait des études pour voir si cela tient dans les marges ou si il sera acceptable de le corriger plus tard lors des grandes visites. Mais l'ASN comme tout certificateur est incapable de s'adapter à ces changements de plans et d'études. Ils ont certifiés des documents en l'état et de toute façon n'ont pas les ressources d'accepter un design modifié. Et les gens ayant fait la première approbation sont de toute façon partis faire autre chose donc il n'y a souvent plus de spécialiste en face des industriels. Donc le certificateur, ici l'ASN se retranche derrière son avis initial et demande un produit exactement conforme au design initial. Pas de modification. En cas de divergence, on casse pour refaire. Donc toute non-conformité devient critique.

Mon expérience avec des systèmes de sécurité est que faire accepter une architecture même innovante par le certificateur est assez aisé. Masi une fois cela fait, tout modification même mineure devient une bataille rangée. Il est même parfois difficile à celui-ci d'admettre qu'il a accepté un design dangereux quand on le découvre et il résiste aux modifications de sécurité venant de l'industriel. La peur du manque de maitrise du sujet est souvent criante quand les personnels ont changés.

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Il y a 16 heures, Scarabé a dit :

Avant de rever au PA il faut rester dans les priorités  

Pour la Marine 

La premiere chose à faire si relance il y a pour soutenir les chantiers de l'atlantique serais de mon point de vue de lancer imediatement une grandre serie de patrouilleur de haute mer NG 

Cette serie remplaceraient les Aviso et les fregate de survaillance soit 18 navires a construire dans un minimum de temps. 

Une construction rapide comme les FS en leur temps avec bien sur un minimu d'armement 1x 76  2 x 20 mm un Simba RC un hangar hélico avec plateforme pour un HIL ou drone et un petit sonar  . le tout en 5 ans  

Et aussi accelerer la construction des petroliers ravitailleurs. 

Et vu la situation et la protection des ZEE  il faudra  aussi des patrouilleurs oceanique pour la gendarmerie maritime la cible etant de 6 je la porte à 10 exemplaires . ( travaille pour OCEA )

Un OPV oca de type 150  irait tres bien pour la GM 

En outre mer au lieu de 2 patrouilleurs par zone je passe à 3

Soit 9 Patrouilleurs outre mer à construire chez Socarenam. 

Le programmes FTI passerait de 5 à 8 pour donner du boulot à naval groupe 

Quand à Pirou il devront construire les remplacant des Borda  et les 2 Navires leger de renseignement  soit 5 Navires de type B2M à sortir.  

Bon je ne suis pas tout a fait d'accord avec toi, 

Concernant les chantiers de l'Atlantique, je maintien le 4ème PHA et les 2 PA nucléaires, par contre accélérer les ravitailleurs voir même en commander 1 ou 2 de plus, je suis fan.

Mais strictement aucun intérêt de leur faire réaliser des patrouilleurs, trop petit pour leur chantier surdimensioné, la charge de travail sera bouffé en un rien de temps et je ne parle même pas du bureau d'etude.

Mieux vaut confier les PO et les FS NG à des chantiers taillés pour leurs dimensions, avec un maitre d'oeuvre qui serait NG et des sous-traitants : Kership, CNIM, Ocea ....etc. comme çà tout le monde mange sur la durée, avec une augmentation de cible également disons 8 FS NG.

Des FDI supplémentaires pour NG Lorient disons 3 de plus avec les commandes grecques la production comme le BE tourne.

PIRIOU pour se concentrer avec d'autres sur les BGDM, les BH NG, un B2M renseignement et B2M pour Saint-pierre et Miquelon, une fois tout çà réalisé on pourrait augmenter la cible BSAM et BSAOM.

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il y a 4 minutes, Born to sail a dit :

Bon je ne suis pas tout a fait d'accord avec toi, 

Concernant les chantiers de l'Atlantique, je maintien le 4ème PHA et les 2 PA nucléaires, par contre accélérer les ravitailleurs voir même en commander 1 ou 2 de plus, je suis fan.

.

 

Faire des PA et en plus Nucleaire aprés une telle crise ça va vraiment pas passé entre le loby anti nucleaire et la tendance ecolo qui se mets en place on peu oublier les PA  

Sauf si tu trouves dans les 6 mois un moyen de fabriquer un PA à propulsion éolienne avec zero de tax carbonne; qui catapulte des drones à propulsion cinétique solaire capable de planner 20 jours au dessus d'une cible .  

Non il ne faut pas rever vu les écheances de 2022  rien ne va bouger et franchement je ne vois pas ce qu'il peuvent faire en 18 mois.  

La campagne va comencer en Janvier 2022 pour une election en Avril et Mai quel fou va faire campagne en annoncant 2 PA Nucleaire personne. 

Le discours de on va proteger le territoire nationale et nos DOM TOM en fabriquant des patrouilleurs en nombre pour affirmer notre souverainté sur nos territoires je le vois arriver gros comme une maison. 

En plus de ça la menace terroriste n'a pas disparus il suffit d'un gros attentat en 2021 pour renforcer encore les FSI. 

Sans oublier les hopiteaux . Imagine un 13 novembre avec des urgences saturées on fait quoi? A part rester en confinement on ne peu rien faire d'autre.     

A la limite un 3 PHA apres les 4 ravitailleurs je veux bien si ils font marcher la planche à billets.

il y a 35 minutes, Born to sail a dit :

 

Mais strictement aucun intérêt de leur faire réaliser des patrouilleurs, trop petit pour leur chantier surdimensioné, la charge de travail sera bouffé en un rien de temps et je ne parle même pas du bureau d'etude.

.

Justement c'est la l'interet construire vite 

Ils ont bien construit 6 FS en 2 ans  https://fr.wikipedia.org/wiki/Classe_Floréal

Et 2 autre pour le Maroc en 1 an 

 

 

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il y a 25 minutes, g4lly a dit :

Pendant laquelle il sera rendu indisponible suite a l’épidémie à bord :bloblaugh:

Cela n'enlève rien à la pertinence du PA. Les SNA peuvent être soumis au problème, je dirais même que les conséquences pourraient être pires (obligés de refaire surface alors que ce n'était pas prévu).

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