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Les aéroports de Larnaca et Paphos à Chypre, sont gérés et exploités par l'entreprise française "Egis".

Larnaca est la capitale "de fait" et Paphos se situe à l'Ouest de la base aérienne d'Akrotiri du Royaume Uni.

Paphos est mixte, civil au Sud et militaire au Nord.

C'est à Paphos qu'a été déployé un détachement de 2 Rafale et d'un ravitailleur récemment.

Modifié par capmat
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Le 06/11/2020 à 00:00, Boule75 a dit :

C'est aussi un signal général envoyé aux élus, aux forces de l'ordre, aux médias, aux parents de gars qui seraient en cours d'embrigadement... aux truands même.

Je sens comme une pointe d'ironie. Me trompe-je?

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il y a une heure, Lelabo a dit :

Je sens comme une pointe d'ironie. Me trompe-je?

Oui, pas d'ironie : ça met une pression globale sur le groupe visé. Qui l'aide, d'une manière ou d'une autre, va à l'encontre du but explicite fixé par l'Etat : ça peut faire réfléchir, renchérir des locations, des armes, décourager des soutiens, compliquer les opérations... motiver des indics.

Modifié par Boule75
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Le 10/11/2020 à 07:12, MoX a dit :

Ca permettra aussi de mettre certains face à leurs responsabilités.

certains ? si tu vises les Allemands je crois que de la France - comme on dit chez moi - ils s'en caguent !  pour l'épicier, le tiroir caisse est sa seule motivation et à cette fin  le bon ordonnancement des  produits dans les rayons, la vitrine qui appelle le client, le rideau qui protège sa boutique,... mais  qu'un client se fasse écraser au coin de la rue, juste il regardera s'il n'a pas un compte chez lui...

L'épicier ne s’émeut que si sa boutique est en danger...

La France devrait dont ne plus se gêner avec l'Allemagne et ne plus faire en fonction de..... mais au contraire lui dire officiellement et vertement ses 4 vérités.

L'épicier n'aime pas la mauvaise publicité et se pliera mème de mauvaise grâce.

Modifié par Lezard-vert
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il y a 1 minute, Boule75 a dit :

Oui, pas d'ironie : ça met une pression globale sur le groupe visé?. Qui l'aide, d'une manière ou d'une autre, va à l'encontre du but explicite fixé par l'Etat : ça peut faire réfléchir, renchérir des locations, des armes, décourager des soutiens, compliquer les opérations... motiver des indics.

Ah donc nous sommes d'accord.

Après, je trouve dommage que le gouvernement n'aille pas plus loin, déchéance de nationalité, expulsion d'étrangers, etc... Mais cette dissolution est sûrement un coup de semonce.

Nous verrons plus tard, si ils continuent à se réunir et à provoquer des troubles, quelle sera la réaction de l'exécutif.

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Le 13/08/2020 à 15:51, Lordtemplar a dit :

Il faut relativise.  La Turquie ce sont des fregates d'occasion  L'Oliver Harzad Perry.  Les turcs n'ont aucune reponse a des Rafale avec Meteor, Scalp et Exocet! 

L'essentiel du tigre de papier turcs c'est

- une armee tres tres largement compose de conscrit (quid profesionalisme, motivation et competence)

- une grande partie de leur etat major et leurs pilotes en prison suite au coup d'etat rate

- du materiel ancien, encore moins redoutable que ce qu'avait Sadam Hussein a l'epoque -> tank Patton m60, tank leopard 1, ancienne version de leopard 2, fregate Oliver Hazard Perry, un PA sans avions, des anciens F16 qui a l'epoque ce sont pris une rouste face a Mirage grec (toujours sans AESA, etc...) 

Le vrai probleme c'est que la Turquie est membre de l'Otan souffrant de l'absence de leadership US.  C'est la que Macron devrait concentrer ces efforts au Congress a Washington pour mettre la pression sur Trump et non pas des selfies a Beirut.

https://www.defensenews.com/breaking-news/2020/08/12/congress-has-secretly-blocked-us-arms-sales-to-turkey-for-nearly-two-years/

Mais le plus choqant, c'est l'immonbilisme de l'UE.  Chypre est un membre, et pourtant silence des allemands (soir disant leader de l'europe), et pire des Italiens qui sont les premiers concernes, car c'est Eni qui a la plupart des concessions d'exploitation autour de Chypre!

Désolé pour la réponse tardive et en décalage mais je viens seulement de découvrir se file. 

Je suis tout à fait d'accord, du point de vue conscrit on a vu se qui c'est passé quand 2 conscrits ont était capturé est brûlé vif avec mise en image video pour envoyer un message, daesh n'ayant pas apprécié le changement de posture de la Turquie envers Daesh, en voyant cette dernière entrer en Syrie. 

C'est pour ça qu'après on a surtout vu des Forces spéciales turques et des types issu de groupes islamistes servir de fantassins. Certains sont pro turcs, d'autres anciens de daesh, d'autres son juste des mercenaires, idem il y'a aussi une minorité turcophone. 

Donc hormis les pilotes de VCI et les équipages de chars ( à mon avis c'est même pas des appelés) , tout le reste était de la pietaille non turque. 

C'est sur que les images de propagande de la Turquie avec une masse de troupe (donc des conscrits) criant Allah akbar avant d'entrer en Syrie était là pour montrer la force, mais une fois engagé dans des combats violent contre les kurdes et daesh... La capture des 2 conscrits turcs brûlés vif et mis en image vidéo comme message à is Turquie, on est passait de l'image de la superbe armée turque à celle des FS qui bossent avec de la pietaille islamiste... 

Donc si il y a bien une faille pour la Turquie, c'est son opinion publique, surtout quand il y a des conscrits qui se font dégommer ou brûlé vif après la capture. 

C'est pas un hasard si en Libye les turcs ont offert un voyage gratuit pour leurs anciens supplétifs de Syrie, histoire qu'ils servent encore de pietaille pour Erdogan. 

Donc au final l'armée turque fait beaucoup dans l'apparence même si il ne faut jamais sous estimer l'ennemi, il y a quand même des signes qui permettent d'avoir un aperçu plutôt concret sur la volonté et les capacités de la Turquie. 

 

https://www.lefigaro.fr/international/qui-sont-les-rebelles-syriens-qui-se-battent-avec-les-turcs-20191016

Modifié par Gibbs le Cajun
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"Pourquoi Erdogan cherche-t-il à «réveiller» le conflit chypriote?" : https://www.lefigaro.fr/international/pourquoi-erdogan-cherche-t-il-a-reveiller-le-conflit-chypriote-20201115

<b>GRAND DÉCRYPTAGE</b> - En se rendant dans la ville fantôme de Varosha, le président turc bouscule le statu quo en vigueur depuis 1974.

L’île de Chypre, divisée depuis 1974 entre une partie sud administrée par la majorité grecque (59 % du territoire) et une partie nord occupée, en violation du droit international, par 30.000 soldats turcs (37 %), est le théâtre d’un conflit que l’on présente volontiers comme inextricable. Le processus politique en vue de le résoudre, amorcé en 1977 sous l’égide de l’ONU, est au point mort depuis l’échec d’un sixième round de négociation en 2017. Mais le président Recep Tayyip Erdogan, engagé dans un bras de fer pour le contrôle de la Méditerranée orientale et de ses ressources énergétiques, semble aujourd’hui bien décidé à bousculer le statu quo.

Que recherche la Turquie en autorisant la réouverture de Varosha? 

Début octobre, en pleine campagne pour l’élection du «président» de la République turque autoproclamée de Chypre du Nord (RTCN), Recep Tayyip Erdogan approuvait la réouverture au public de la cité fantôme de Varosha (Maras, pour les Turcs). Cette station balnéaire autrefois réputée pour ses plages paradisiaques et sa clientèle huppée, située au sud de la ville occupée de Famagouste, et tout près de la zone démilitarisée qui sépare les deux parties de l’île, symbolise depuis un demi-siècle sa division. L’armée turque s’en est emparée en 1974, mais elle s’est empressée d’en condamner l’accès, avec l’idée d’en faire une monnaie d’échange lors de futures négociations. À plusieurs reprises, les diplomates impliqués dans le processus de paix ont encouragé les autorités d’Ankara à restituer le quartier à ses propriétaires grecs chypriotes, pour montrer leur bonne volonté - en vain. Sans surprise, c’est donc par un concert de protestations que sa réouverture unilatérale a été accueillie. Le président de la République de Chypre, Nicos Anastasiades, a dénoncé une «décision illégale», tandis que l’UE faisait part de sa «préoccupation», et que les États-Unis déploraient une «provocation».

» LIRE AUSSI - Chypre, un foyer de tension avec la Turquie 

Au sein même de la population turque chypriote, des voix ont déploré «l’ingérence» d’Ankara en pleine campagne électorale. Mais ces remontrances ne semblent pas inquiéter le président Erdogan, qui a pris part, ce dimanche, à un pique-nique organisé dans l’ex-station balnéaire. «Faire de Varosha une attraction touristique dans la région est une opportunité pour l’économie chypriote turque», a-t-il récemment déclaré, laissant entendre que des commerces pourraient à terme ouvrir dans la cité fantôme. Pour l’heure, seule une partie de la plage et quelques artères accueillent les visiteurs pendant la journée. «La visite du président vise surtout à attirer l’attention sur une situation d’impasse diplomatique», précise un diplomate turc, qui tente de rassurer: «Il n’est pas question de rouvrir les hôtels ni les casinos.» 

Où en est le processus de paix? 

Indépendante depuis 1960, la République de Chypre s’est presque aussitôt déchirée entre une majorité grecque, alors tentée par le rattachement à Athènes, et une minorité turque qui regardait vers Ankara. En 1963-1964, les violences intercommunautaires font plusieurs centaines de morts et se soldent par la création d’enclaves turques. Dix ans plus tard, en réponse au coup d’État déclenché sur l’île par la dictature militaire grecque, la Turquie invoque son rôle de «protecteur» pour en envahir le tiers nord-est. Près de 200.000 Grecs et 50.000 Turcs chypriotes sont contraints de fuir leur terre. Deux points de vue irréconciliables s’opposent depuis lors: celui d’une majorité de Chypriotes grecs, qui voudraient voir la partie occupée rentrer dans le giron de la République, et celui des Chypriotes turcs, qui réclament leur propre État indépendant et reconnu (la RTCN, proclamée en 1983, n’a de relations qu’avec Ankara). Pour tenter de les rapprocher, l’ONU cherche à promouvoir la création d’une «fédération bizonale et bicommunale», qui impliquerait un partage du pouvoir sur la base de «l’égalité politique» et d’une rotation à la tête de l’État. Mais les deux parties, si elles se disent ouvertes à la discussion, ne parviennent pas à s’accorder sur la signification de ce concept. En 2004, on a cru toucher au but lorsque leurs dirigeants ont accepté de soutenir un plan porté par le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan. À l’heure de le ratifier, cependant, 76 % des Chypriotes grecs ont voté non.

Depuis lors, le processus de paix se résume pour l’essentiel à un échange de reproches et d’accusations. «La Turquie traîne des pieds et continue d’implanter des colons pour modifier les équilibres démographiques dans la partie occupée depuis 1974. Son souhait fondamental est de contrôler économiquement, politiquement et géopolitiquement l’ensemble de l’île», s’inquiète Charalambos Petinos, conseiller à l’ambassade de la République de Chypre à Paris. «La partie grecque, depuis qu’elle a été admise dans l’UE en 2004, n’a plus aucun intérêt à accepter un partage de la gouvernance, estime au contraire un diplomate turc. Elle impose un statu quo qui, à la longue, nous coûte économiquement et diplomatiquement. C’est pourquoi le président Erdogan a récemment décidé de changer la donne.» En autorisant l’ouverture de Varosha, il a ostensiblement facilité l’élection, à la tête de la RTCN, du nationaliste Ercin Tatar, favorable à la solution des deux États. «Comme lui, nous estimons que la recherche d’une solution fédérale a fait son temps, poursuit la même source, et qu’il faut maintenant se diriger vers l’égalité entre deux souverainetés - l’une grecque et l’autre turque.» «Il y a deux peuples et deux États séparés à Chypre. Il faut des pourparlers pour une solution sur la base de deux États séparés», a insisté le président turc, dimanche à Nicosie.

Que pèsent les ressources gazières dans ce contentieux? 

Recep Tayyip Erdogan espère-t-il vraiment, par ce changement de méthode, dénouer l’imbroglio chypriote? «Je crois plutôt qu’il réactive ce contentieux pour accentuer la pression sur l’UE et obtenir d’être associé au partage des ressources énergétiques en Méditerranée orientale», analyse Asli Aydintasbas, spécialiste de la Turquie à l’European Council on Foreign Relations, qui ajoute: «Le président turc est convaincu que cette manière forte est la seule façon de se faire entendre des Européens.» Depuis la découverte, en 2011, de champs gaziers au sud de Chypre, Ankara exige que la RTCN soit consultée sur leur exploitation et reçoive une partie des revenus qui en découleront. La République chypriote estime, pour sa part, qu’une solution politique au conflit doit être trouvée avant que les habitants de la partie occupée soient associés à d’éventuelles retombées économiques. En attendant, elle a négocié des accords délimitant ses zones économiques exclusives avec le Liban, Israël, l’Égypte, et attribué des concessions de forage à plusieurs compagnies pétrolières, dont la française Total et l’italienne Eni. En janvier 2020, par ailleurs, elle a signé avec la Grèce et Israël un accord pour la construction d’un pipeline sous-marin capable de convoyer, chaque année, 10 milliards de mètres cubes de gaz vers l’Europe. Les mêmes pays, rejoints par l’Italie, la Jordanie et l’Autorité palestinienne, ont créé un Forum gazier de la Méditerranée orientale dont la Turquie est ostensiblement exclue. «La politique offensive d’Erdogan s’explique en grande partie par sa crainte d’être laissé à l’écart de ressources gigantesques - dont il estime que la Turquie a le droit de bénéficier», résume Asli Aydintasbas.

Quelles peuvent être les conséquences de la stratégie turque? 

Certains experts de la région estiment, un peu désabusés, que la Turquie ne prend pas grand risque à faire bouger les lignes d’un conflit de toute façon insoluble. D’autres craignent que cette politique du fait accompli n’érode un statu quo, certes frustrant, mais qui a fini par accoucher d’une «paix froide». Les violations du cessez-le-feu sont devenues rarissimes et le conflit n’a plus fait de victime depuis 1996. Une grande partie des mines qui jalonnaient autrefois la «ligne verte» a été neutralisée et des points de passage permettent, depuis 2003, de la traverser. En 2008, une rue reliant les deux parties de Nicosie a été inaugurée en présence de responsables grecs et turcs chypriotes. Et malgré le pessimisme ambiant sur l’issue du conflit, de timides contacts ont été noués entre les deux communautés - voire, dans des cas exceptionnels, entre les deux administrations. «En autorisant de façon unilatérale l’ouverture de Varosha, le président turc choisit aujourd’hui d’attiser de nouveau la défiance et les rancœurs», regrette le professeur Andreas Theophanous, président du Centre d’études pour les affaires européennes et internationales de Nicosie, qui appelle l’Europe à soutenir plus explicitement la République chypriote face à son voisin turc. «Erdogan joue à quitte ou double, nuance pour sa part Cihan Dizdaroglu, professeur de sciences politiques à l’université Kadir Has d’Istanbul. D’un côté, il prend en effet le risque de fragiliser les minces acquis des dernières décennies. Mais, de l’autre, on ne peut exclure que son coup touche au but et convainque les Grecs chypriotes, comme les Européens, que l’heure est venue de trouver enfin une solution à ce conflit gelé.» 

 

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Voilà, Erdogan case ses auxiliaires islamistes dans le Haut Karabakh... Comme en Libye... 

Va falloir pensait à déstabiliser la Turquie de l'intérieur... Ça ne me pose aucun pb vu que c'est un sport international... 

Mais bon quand on voit qu'au final chacun semble avoir d'autres priorités, je me demande comment tout ça va finir avec les ottomans... 

 

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il y a 18 minutes, g4lly a dit :

Toi tu vas rapidement te fâcher avec les américains ... et la moitié de l'occident.

Tant que tu te fais pas prendre la main dans le pot de confiture.

Modifié par Locke
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Il y a 13 heures, Gibbs le Cajun a dit :

Désolé pour la réponse tardive et en décalage mais je viens seulement de découvrir se file. 

Je suis tout à fait d'accord, du point de vue conscrit on a vu se qui c'est passé quand 2 conscrits ont était capturé est brûlé vif avec mise en image video pour envoyer un message, daesh n'ayant pas apprécié le changement de posture de la Turquie envers Daesh, en voyant cette dernière entrer en Syrie. 

C'est pour ça qu'après on a surtout vu des Forces spéciales turques et des types issu de groupes islamistes servir de fantassins. Certains sont pro turcs, d'autres anciens de daesh, d'autres son juste des mercenaires, idem il y'a aussi une minorité turcophone. 

Donc hormis les pilotes de VCI et les équipages de chars ( à mon avis c'est même pas des appelés) , tout le reste était de la pietaille non turque. 

C'est sur que les images de propagande de la Turquie avec une masse de troupe (donc des conscrits) criant Allah akbar avant d'entrer en Syrie était là pour montrer la force, mais une fois engagé dans des combats violent contre les kurdes et daesh... La capture des 2 conscrits turcs brûlés vif et mis en image vidéo comme message à is Turquie, on est passait de l'image de la superbe armée turque à celle des FS qui bossent avec de la pietaille islamiste... 

Donc si il y a bien une faille pour la Turquie, c'est son opinion publique, surtout quand il y a des conscrits qui se font dégommer ou brûlé vif après la capture. 

C'est pas un hasard si en Libye les turcs ont offert un voyage gratuit pour leurs anciens supplétifs de Syrie, histoire qu'ils servent encore de pietaille pour Erdogan. 

Donc au final l'armée turque fait beaucoup dans l'apparence même si il ne faut jamais sous estimer l'ennemi, il y a quand même des signes qui permettent d'avoir un aperçu plutôt concret sur la volonté et les capacités de la Turquie. 

 

https://www.lefigaro.fr/international/qui-sont-les-rebelles-syriens-qui-se-battent-avec-les-turcs-20191016

 

Perso je veux pas faire le rabat-joie ou le pro Turc mais les sous estimer ou penser qu'une confrontation avec eux serait facile serait une grave erreur....

Leur armée de l'air c'est quand même 240 F-16 au standard Block 50+,des AWACS modernes,des ravitailleurs (les mêmes que nous pour l'instant même si on les remplace par des MRTT),des centaines de drones armés...... On en a combien nous?

Leur marine repose sur des Hazard Perry mais qui ont subi de lourdes modernisations,4 sur 8 ont été équipées de radar smart-S et de missiles ESSM.... 4 autres frégates modernisées de classe Barbaros aussi équipées de smart-S et de EESM.... les 4 autres de classe Yavuz ont été modernisées aussi,même si elles sont moins puissantes que les 12 autres,elles représentent quand même une menace.

Leur marine c'est aussi 12 sous marins et des moyens de lutte anti sous marine qui sont en train d'être renouvelés.....

Leur armée de terre représente une menace dans la mesure où elle dispose d'une masse que la plus part des armées Européennes n'ont pas. A part les conscrits qui représentent une part non négligeable des effectifs,ce sont des dizaines et des dizaines de brigades professionnelles,de type "commandos",sans doutes entraînées aux standards OTAN...... Une grande partie de leur chars sont obsolètes certes,mais ils n'en représentent pas moins une certaine force de frappe.... Leur artillerie est conséquente et plutôt moderne en terme de canons,de lances roquettes multiples,ils développent et mettent en service des systèmes anti aériens de courte et moyenne portée.... Je pourrais encore continuer mais cela serait trop long. Ils disposent d'une industrie militaire qui n'est pas certes aussi développée que la notre,mais qui fait de réels progrès en ce moment avec un soutient conséquent en R&D de la part du gouvernement Turc.

Pour ce qui est de l'opinion publique turque.... ce n'est pas la mort de quelques soldats qui va démoraliser leur nation au contraire,il faut voir ce qui s'est passé là bas après que 34 de leurs soldats furent tués à Idlib.... En revanche quid de l'opinion publique dans certains pays Européens ou dans le notre si 34 de nos soldats avaient été tués en une nuit ?

Modifié par DKTD
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il y a 17 minutes, DKTD a dit :

 

Perso je veux pas faire le rabat-joie ou le pro Turc mais les sous estimer ou penser qu'une confrontation avec eux serait facile serait une grave erreur....

Leur armée de l'air c'est quand même 240 F-16 au standard Block 50+,des AWACS modernes,des ravitailleurs (les mêmes que nous pour l'instant même si on les remplace par des MRTT),des centaines de drones armés...... On en a combien nous?

Leur marine repose sur des Hazard Perry mais qui ont subi de lourdes modernisations,4 sur 8 ont été équipées de radar smart-S et de missiles ESSM.... 4 autres frégates modernisées de classe Barbaros aussi équipées de smart-S et de EESM.... les 4 autres de classe Yavuz ont été modernisées aussi,même si elles sont moins puissantes que les 12 autres,elles représentent quand même une menace.

Leur marine c'est aussi 12 sous marins et des moyens de lutte anti sous marine qui sont en train d'être renouvelés.....

Leur armée de terre représente une menace dans la mesure où elle dispose d'une masse que la plus part des armées Européennes n'ont pas. A part les conscrits qui représentent une part non négligeable des effectifs,ce sont des dizaines et des dizaines de brigades professionnelles,de type "commandos",sans doutes entraînées aux standards OTAN...... Une grande partie de leur chars sont obsolètes certes,mais ils n'en représentent pas moins une certaine force de frappe.... Leur artillerie est conséquente et plutôt moderne en terme de canons,de lances roquettes multiples,ils développent et mettent en service des systèmes anti aériens de courte et moyenne portée.... Je pourrais encore continuer mais cela serait trop long. Ils disposent d'une industrie militaire qui n'est pas certes aussi développée que la notre,mais qui fait de réels progrès en ce moment avec un soutient conséquent en R&D de la part du gouvernement Turc.

Pour ce qui est de l'opinion publique turque.... ce n'est pas la mort de quelques soldats qui va démoraliser leur nation au contraire,il faut voir ce qui s'est passé là bas après que 34 de leurs soldats furent tués à Idlib.... En revanche quid de l'opinion publique dans certains pays Européens ou dans le notre si 34 de nos soldats avaient été tués en une nuit ?

Sauf qu'il cherche des noises à l'Europe...

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il y a 28 minutes, DKTD a dit :

 des dizaines et des dizaines de brigades professionnelles,de type "commandos",sans doutes entraînées aux standards OTAN......

Il me semble que les brigades commandos sont aussi constituées de conscrits. En fait je ne suis pas certain qu'hormis quelques très rares unités FS il y ait des unités professionnelles dans l'armée turque. Les professionnels encadrent les conscrits. A confirmer.

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il y a 17 minutes, Locke a dit :

Sauf qu'il cherche des noises à l'Europe...

 

L'Europe,l'Europe.... cette chose.... c'est vite dit. Qui d'autre à part nous (et encore j'en suis pas sûr) s'engagerait militairement en méditerranée orientale aux côtés des grecs au risque d'y perdre beaucoup d'hommes ?  Pas beaucoup. 

On tend à l'oublier mais les revendications Turques en MEDOR ont le soutient de la quasi totalité de l'opinion publique turque ainsi que tous les autres partis politiques,ils voient leur revendication et leur doctrine "Mavi Vatan" portée par l'ancien amiral Gürdeniz comme un droit qui leur est bafoué.... qu'Erdogan reste ou parte,leur position ne changera pas,c'est quelque chose qu'on a du mal à comprendre en Europe. Le problème n'est pas Erdogan,mais la Turquie entière. Et on fait quoi en attendant..... ? Rien.

 

Modifié par DKTD
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il y a une heure, Berezech a dit :

Ce qui explique l'activisme d'Erdogan : il va se faire jarter par son propre peuple si il n'a pas une victoire ou un peu de fierté à leur offrir à pas cher (vu qu'à priori il ne peut pas réparer son économie tout seul).

D'où l'invasion de l'Artsakh.Ça y est, il l'a eu sa victoire pas chère.

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L'analyse de Benoist Bihan sur le sujet m'a paru intéressante :
 



Il explique bien pourquoi la France a dû signer un traité bilatéral avec la Grèce alors que le traité UE prévoit déjà un devoir d'assistance. (bon et je recommande l'interview qui est plus générale sur le réarmement et la stratégie géopolitiquede la France)

il y a 14 minutes, Kelkin a dit :

D'où l'invasion de l'Artsakh.Ça y est, il l'a eu sa victoire pas chère.

Oui mais avec ce genre de truc c'est la fuite en avant, ça ne nourri pas son homme bien longtemps, il en faut une tous les 6 mois. Surtout que la c'est plutôt les Azéris qui encaissent les gains politiques. La Turquie n'a fait que servir d'auxiliaire.

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Il y a 9 heures, DKTD a dit :

les sous estimer

Les sous-estimer non, mais tenir compte de certains facteurs

-leur stratégie ... quels buts poursuivent-ils et de quels moyens au delà des moyens militaires pour y parvenir ?

-leur armée ... faire la liste du matériel c'est bien mais que valent les hommes notamment après les purges? En Libye ils n'ont rien vu venir et ils ont perdu du monde

-où peuvent-ils faire la guerre ?

Je rejoins Gibbs

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Il y a 12 heures, Berezech a dit :


Si un ennemi t'as offensé, assied toi au pied d'un arbre au bord de la rivière, tu verras bientôt son cadavre passer :

https://www.worldbank.org/en/country/turkey/overview#3



 



La situation économique interne de la Turquie est pourrie. Son secteur bancaire est complètement en faillite. Le gouvernement crame ses réserves de change et joue de la politique monétaire, comme un empereur romain qui doit payer ses légions ou crever. Ils accumulent des déficits à l'export et dans les comptes publics, la pauvreté croît "modérément" de 9% cette année, et sans doute dans les mêmes variations les années à venir. (c'est considérable).
Ce qui explique l'activisme d'Erdogan : il va se faire jarter par son propre peuple si il n'a pas une victoire ou un peu de fierté à leur offrir à pas cher (vu qu'à priori il ne peut pas réparer son économie tout seul).
Les US le savent bien et ils vont en jouer pour continuer à "gérer" les turcs. Le problème c'est que la laisse est encore relativement lâche, surtout pour nous qui sommes moins loins que les tazus.

 

dans la même situation économique les généraux argentins avaient décidé de l'invasion des Malouines... joués et perdus... mais combien de morts  des 2 côtés ?

Le Turc pourrait tout aussi bien tenter un coup en MEDOR conforté qu'il est par le succès de son poulain Azeri, succès  dont il ne tire que modérément avantage. Pour moi ce n'est qu'une étape qui va encourager le Turc à pousser le bouchon plus loin. La question  n'est plus de deviner quand, mais où ?

- Libye  pour y faire un état Fantoche Islamique et s'en attribuer tous les mérites auprès du monde Islamique

- Sinai pour essayer de déstabiliser l'Egypte afin d'y réinstaller un sous-fifre comme Morsi

- Sahel pour faire payer la France et la mettre en situation de quitter la région

- Ilots Grecs pour prendre son bout de gras en Méditerranée

- Chypre pour unifier l'ïle, l'islamiser et en tirer avantage sur le Gaz

- Arménie pour finir le boulot ....

- Terrorisme en Europe via les Loup Gris et les rageux du Monde entier

-Autre pays à déstabiliser comme la Tunisie à partir de la Libye d'ailleurs et les partis islamiques tunisiens.

Il faudrait décortiquer avantages et inconvénients de chacun des théâtres  susvisés, les gains pour le turc, la facilité de réalisation ou de se voir contrer - les outils qu'il a en main pour ce faire et les capacité de ses adversaire (ou la volonté) pour le contrer. J''imagine l'Allemagne si elle persistait, malgré tout , à continuer son petit jeu malsain de faux cul dans ce contexte - tout comme l'OTAN d'ailleurs et l'ambiance en UE.

 

Après il s'agira aussi de savoir quoi faire si l'Erdogan fait son possible pour accéder au nucléaire - et s'il faut le laisser faire  et si son "Aura" ne va pas lui permettre de recevoir de l'aide de pays comme la Pakistan  "'qui ne sont pas tristes" de ce point de vue .... je ne doute pas un instant qu'il n'y pense pas... avec le Qatar comme bailleur de fonds et son petit frère Azeri plein d'ambition qui lui est redevable.

Modifié par Lezard-vert
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il y a une heure, Lezard-vert a dit :

dans la même situation économique les généraux argentins avaient décidé de l'invasion des Malouines... joués et perdus... mais combien de morts  des 2 côtés ?

Le Turc pourrait tout aussi bien tenter un coup en MEDOR conforté qu'il est par le succès de son poulain Azeri, succès  dont il ne tire que modérément avantage. Pour moi ce n'est qu'une étape qui va encourager le Turc à pousser le bouchon plus loin. La question  n'est plus de deviner quand, mais où ?

- Libye  pour y faire un état Fantoche Islamique et s'en attribuer tous les mérites auprès du monde Islamique

- Sinai pour essayer de déstabiliser l'Egypte afin d'y réinstaller un sous-fifre comme Morsi

- Sahel pour faire payer la France et la mettre en situation de quitter la région

- Ilots Grecs pour prendre son bout de gras en Méditerranée

- Chypre pour unifier l'ïle, l'islamiser et en tirer avantage sur le Gaz

- Arménie pour finir le boulot ....

- Terrorisme en Europe via les Loup Gris et les rageux du Monde entier

-Autre pays à déstabiliser comme la Tunisie à partir de la Libye d'ailleurs et les partis islamiques tunisiens.

Il faudrait décortiquer avantages et inconvénients de chacun des théâtres  susvisés, les gains pour le turc, la facilité de réalisation ou de se voir contrer - les outils qu'il a en main pour ce faire et les capacité de ses adversaire (ou la volonté) pour le contrer. J''imagine l'Allemagne si elle persistait, malgré tout , à continuer son petit jeu malsain de faux cul dans ce contexte - tout comme l'OTAN d'ailleurs et l'ambiance en UE.

 

Après il s'agira aussi de savoir quoi faire si l'Erdogan fait son possible pour accéder au nucléaire - et s'il faut le laisser faire  et si son "Aura" ne va pas lui permettre de recevoir de l'aide de pays comme la Pakistan  "'qui ne sont pas tristes" de ce point de vue .... je ne doute pas un instant qu'il n'y pense pas... avec le Qatar comme bailleur de fonds et son petit frère Azeri plein d'ambition qui lui est redevable.

Si j'étais Erdogan, ceux dont je me méfierais le plus, ce seraient des Allemands qui le laissent persévérer (voir l'encourage ?) dans ses conneries.

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