FATac Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 il y a 36 minutes, bubzy a dit : Là où la comparaison s'arrête, c'est que dans la même période on a aussi eu des N, et commencé à recevoir des D. Et que l'export s'est fait. Les 600 mirage 2000 vendu ont été livré dans une période de temps courte relativement à l'étalement de celui du rafale qu'on veut recevoir le plus lentement possible Hop, nouveaux paramètres -> nouvelles conclusion ... Comparaison n'est pas raison. Trop de facteurs rendent les situations difficilement comparables. Le 2000 s'est exporté beaucoup plus tôt que le Rafale, ce qui amène, assez logiquement, à des cadences de production et de livraison qui augmentent de manière plus précoce au cours de la vie de la chaine. Les programmes d'armement sont beaucoup plus durables et étalés dans le temps actuellement que dans les années 80. Un appareil tel le Rafale, est censé avoir une durée de présence en flotte supérieure à 30 ans (on s'acheminera certainement vers 50 ans), contre une durée prévue de 20 ans pour les M2k (dont certains tireront probablement 40 ans). Dans ce contexte, c'est aussi assez logique de vouloir ralentir le débit pour étaler les dépenses et les livraisons, plutôt que de tout payer en 10 ans et de ne plus rien avoir pendant 40 ans derrière. La chute du mur et les dividendes de la paix (postérieure à la guerre froide, même si ce fut une paix assez chaude, vues les nombreuses OPEX) sont passés par là et ont contribué à ralentir tout ça. Il me semble aussi que le Rafale est un peu plus complexe à produire que le M2k. Comparer le nombre de jours/hommes nécessaires pour produire l'un et l'autre donnerait une idée plus juste du rapport qu'il peut y avoir entre les cadences de production de chacun (et ce dans une comparaison défavorable au Rafale, en négligeant les gains de productivité par ailleurs). Globalement, les cadences de production sont toujours sur une tendance déflationniste, tout comme les dimensions des flottes mondiales. Moins de Rafale que de M2K, eux-même moins nombreux que les Mirage III, qui ont été construits à une cadence moindre que les Mystère IV ou les Ouragans ... Et ne parlons pas des 15000 P-51 construits en 5 ans ou autant de P-47 construits en 4 ans ou 34000 Bf 109 en 8 ans ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bon Plan Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 Il y a 11 heures, Banzinou a dit : Oui j'ai vu l'info, il paraît que les grecs n'auront que de l'AESA, à ma connaissance on en a pas des dizaines et des dizaines dans l'AdlA.... Thales, compte tenu des commandes export encore a honorer, en a peut être quelques uns d'avance ? Aucune idée du temps qu'il faut pour fabriquer juste l'antenne. Des semaines? des mois? 2 ans? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 Si tu commande des antennes AESA à Thales, il te les fournira, le problème c'est qu'on ne mettra pas d'antenne PESA au rebut. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 il y a 8 minutes, Bon Plan a dit : Thales, compte tenu des commandes export encore a honorer, en a peut être quelques uns d'avance ? Aucune idée du temps qu'il faut pour fabriquer juste l'antenne. Des semaines? des mois? 2 ans? Au moins 45 semaines de fabrication et encore au moins 20 semaines de tests et calibration 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bon Plan Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 il y a 1 minute, clem200 a dit : Au moins 45 semaines de fabrication et encore au moins 20 semaines de tests et calibration t'es sérieux? 20 semaines de tests et calibration.... ils se touchent la nouille chez Thales (ai eu l'occasion de visiter 2 sites de Thales : Vendôme et Cholet. le jugement d'allure (vieille habitude de mécanicien) y est très médiocre. Je me suis mis a penser que lorsque les Chinois feront de l'avionique sérieusement, ca va piquer...) il y a 6 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Si tu commande des antennes AESA à Thales, il te les fournira, le problème c'est qu'on ne mettra pas d'antenne PESA au rebut. une antenne PESA qui a 15 ans, ca doit quand même pouvoir commencer a se mettre sur une étagère.... Elle n'est pas morte, mais bien amortie. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 (modifié) 15 hours ago, pascal said: Tu as des informations particulières et issues de sources fiables à ce sujet ? Je dis çà parce que sinon tu devrais sécher ton doigt on ne sait jamais à la longue .... *on va le répéter ici une fois de plus (mais franchement çà comme en à devenir pénible) l'attrition est PRÉVUE par les achats initiaux ... L'Armée de l'Air fait voler le Rafale en escadron opérationnel depuis 2007 elle en a perdu 1 ... un niveau jamais vu dans l'histoire de l'institution, la Marine vole sur l'avion depuis 2001/2002 elle en a perdu 4 là aussi c'est du jamais vu. Et toi tu as des sources fiables? Que je sache on a pas commande plus de Rafale M. L'attition est prevu parce que tu le dis. Vraiment? Si pour toi, il suffit que ce soit ecit sur un forum et ca passe comme oracle tant mieux. Moi j'ai des doutes car originalement il etait prevu d'avoir 320 Rafale. Depuis les gouvernments ont imposes des baisses, et plus que 225 sont prevus. Maintenant notre AdA va se separer d'une douzaine de ses Rafales, soit pres de 10% de sa dotation et de 12 radar AESA contre 60 prevus, sur lequel la moitie n'aurait ete livre selon certains sur ce site, donc plus d'un tiers de notre parc AESA actuel. Ces 12 Rafale donnes et AESA c'etait prevu dans tes calculs d'attrition? Donc pardonne moi si je trouve cela inquietant qu'on depouille notre AdA quand on est loin des previsions originales. En plus avec l'impact de Covid sur les finances, j'ai des gros doutes qu'on ai les moyens de financer de nouvelles commandes pour notre armee, car on a aussi le SCAF a finance. Modifié le 14 septembre 2020 par Lordtemplar 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 Bof, dans les années 70, il leur fallait .... trente six mois de délai chez Thomson CSF pour nous fournir des magnétrons ! 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 il y a 8 minutes, Bon Plan a dit : t'es sérieux? 20 semaines de tests et calibration.... ils se touchent la nouille chez Thales (ai eu l'occasion de visiter 2 sites de Thales : Vendôme et Cholet. le jugement d'allure (vieille habitude de mécanicien) y est très médiocre. Je me suis mis a penser que lorsque les Chinois feront de l'avionique sérieusement, ca va piquer...) Si on leur commande des radars à la pelle, j'imagine qu'ils seront en mesure d'industrialiser le processus. Sans quoi, j'imagine qu'ils n'ont pas vraiment d'intérêt à investir dans une équipement, des technologies et une organisation du travail permettant d'accélérer le processus. Bref, tout ce qui tourne autour du Rafale, c'est plus ou moins de l'artisanat. De l'artisanat très haut de gamme, mais de l'artisanat. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 14 septembre 2020 Auteur Share Posté(e) le 14 septembre 2020 il y a 37 minutes, Lordtemplar a dit : Ces 12 Rafale donnes et AESA c'etait prevu dans tes calculs d'attrition? çà les couvre ... Isl seront non pas donnés mais vendus Ils seront remplacés il y a 37 minutes, Lordtemplar a dit : Si pour toi, il suffit que ce soit ecit sur un forum 1-sur ce forum il y a des gens qui connaissent leur sujet (air, terre, mer) 2-on peut avoir d'autres sources que celles qui s'expriment sur ce forum effectivement et heureusement je dirais 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. PolluxDeltaSeven Posté(e) le 14 septembre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 septembre 2020 Pour la vente de Rafale d'occasion, il me vient une réflexion. L'idée n'est peut-être pas si conne, pour peu que les appareils soient remplacés effectivement. Ces dernières années, on avait quand même une partie non négligeable de nos Rafale (notamment les B) qui étaient (sont) utilisés pour la conversion des pilotes Egyptiens, Qataris et Indiens. Or, la charge de travail destinée à la formation des pilotes export commence déjà à diminuer il me semble, mais devra nécessairement repartir à la hausse s'il faut former (rapidement) des pilotes Grecs. Idée: plutôt que de monopoliser un escadron ou un demi-escadron de l'AAE (ça sonne mieux que AdlAedlE, mais j'ai encore du mal) pour former des pilotes grecs, pourquoi effectivement ne pas leur vendre directement les appareils? Ils resteront quand même basés en France le temps de la formation (au moins au départ), et l'impact sur l'Armée de l'Air ne sera pas si différent d'une "location" des heures de vol d'avions français. Par contre, pour que cet impact reste minime, il faut effectivement qu'on puisse remplacer rapidement les appareils quand ils seront effectivement envoyés en Grèce, soit vers 2022 / 2023 j'imagine. Et là j'avoue que j'ai la flemme d'aller chercher des infos sur le plan de charge de Dassault. Je sais qu'ils ont leurs chaînes remplies jusqu'en 2024, mais était-il prévu de repasser à 11 avions/an autour entre 2022/2024 ? Si oui, il "suffirait" de maintenir une production à 22 avions/ans pour pouvoir remplacer les avions livrés en Grèce en quasi temps réel, et faire en sorte que l'impact sur l'AdlA soit quasi inexistant. Un argument qui, bien sûr, vient se rajouter à l'autre argument principal qui semble émerger depuis que l'idée d'une vente d'occasion en Croatie est apparue: plutôt que de payer un rétrofit (et l'immobilisation qui va avec) au F3R puis F4.1, autant revendre les F3 et racheter des F4.2 tout neufs. Oui parce que j'ai quand même un doute sur le fait que l'on "offre" les Rafale d'occasion. A 2 milliards les 18 appareils, même s'il y en a 12 d'occasion, ça permet de vendre : 6 Rafale neufs à 180 millions pièce (avec toutes les options, soit un prix similaire à celui de l'Egypte) = 1,08 milliards pour les avions neufs 12 Rafale d'occasion pour 76 millions pièce = 920 millions pour les appareils d'occasion Sachant que, contrairement à l'Egypte, la Grèce dispose déjà de l'armement qu'on retrouve sous le Rafale (Scalp, MICA, Exocet), ça ne me semble pas si aberrant que ça pour les avions neufs. Et pour les avions d'occasion, pareil. Il faudrait comparer "coût de prod d'un Rafale F3 + 2 rétrofit" vs "coût de fabrication d'un F4.2" pour voir si c'est vraiment une bonne affaire. Mais y'a moyen que la France ne perde pas de pognon du tout, et c'est sans compter le retour fiscal lié à la fabrication des avions. Bien sûr, pour peu qu'on les remplace bel et bien, évidemment. 1 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kerloas Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 Citation Rafale Grèce : les dessous du contrat La Redaction Si le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a en effet annoncé le 12 septembre à Thessalonique, l'intention de son gouvernement pour procéder à l'acquisition de 18 Rafale, certains détails de ce contrat en gré à gré ne seraient toujours pas tranchés. 10+8 ou 12+6 ? Le contrat avec la Grèce associerait appareils neufs et d'occasion Contrairement au contrat avec la Croatie qui porte sur la revente de Rafale de seconde main prélevés sur les stocks de l'Armée de l'Air, celui avec la Grèce associerait appareils neufs et d'occasion. Le gouvernement français a proposé dans un premier temps la construction de 8 appareils pour soutenir la chaîne de production de Dassault Aviation. Mais les autorités grecques pencheraient elles plutôt en faveur de 6 Rafale neufs afin de réduire le coût du programme. Et ce, d'autant que les avions d'occasion seraient eux extrêmement récents puisque tous au standard F3-O4T. Un standard déployé dans l'Armée de l'Air entre fin 2012 et 2018. Equipés du missile SCALP et du radar AESA RBE-2, ces 18 appareils offriront à la Grèce une supériorité aérienne incontestable face à la Turquie. C'est donc sans doute pour ne pas pénaliser les aviateurs français, mais aussi pour permettre à Dassault et à ses sous-traitants de faire face à la crise du secteur aérien, que le Ministère des Armées anticiperait la livraison de la cinquième tranche des Rafale. Une coopération industrielle et des transferts de technologies accrus (...) Le parlement grec a approuvé plusieurs programmes militaires destinés à doter la Grèce d'atouts capacitaires face à Ankara (...) Source : Air Cosmos Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 (modifié) il y a 32 minutes, PolluxDeltaSeven a dit : AAE (ça sonne mieux que AdlAedlE, mais j'ai encore du mal) Adopté! La dernière fois, j'ai failli écrire "Adlae et Sinonie" tellement je trouve AdlAedlE moche (vous aurez du mal à comprendre la référence si vous avez moins de 40 ans). Modifié le 14 septembre 2020 par Salverius 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 (modifié) il y a une heure, PolluxDeltaSeven a dit : Il faudrait comparer "coût de prod d'un Rafale F3 + 2 rétrofit" vs "coût de fabrication d'un F4.2" pour voir si c'est vraiment une bonne affaire. Mais y'a moyen que la France ne perde pas de pognon du tout, et c'est sans compter le retour fiscal lié à la fabrication des avions. Il faudrait aussi compter le gain en potentiel. En pratique, on vend 12 avions F3 qui ont un potentiel restant de Y heures. Il faudrait payer la modernisation (donc X% du prix du neuf) pour avoir un avion avec seulement X% du potentiel d'un avion neuf. Ces 12 F3 nous auraient probablement coûté 3 Rafale F4 pour être modernisé et ne représenter que le potentiel global de 6 Rafale (s'ils sont à mi vie). Avec ce calcul, les 12 Rafale F3 à mi-vie ne valent que 3 F4. (Si on ne compte pas d'attrition et qu'on a "assez" de Rafale) Bon, ce raisonnement devient encore plus complexe si on prend en compte certains équipements (réacteurs, radars, OSF...) qu'on pourrait ne pas vendre. À tel point que je me demande vraiment ce que valait les 9 cellules nues de Rafale MF1, un prix négatif ne me surprendrait même pas. (Mais il vaut mieux avoir 9 Rafale à 66% de leur potentiel que 6 a 100%) il y a 42 minutes, Salverius a dit : Adopté! La dernière fois, j'ai failli écrire "Adlae et Sinonie" tellement je trouve AdlAedlE moche (vous aurez du mal à comprendre la référence si vous avez moins de 40 ans). Ça tombe bien, AAE est déjà utilisé dans certains fichiers étatiques. Modifié le 14 septembre 2020 par ARPA Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 Il y a 11 heures, wagdoox a dit : multiplier le nombre d'avions sans en acheter de nouveaux Je ne sais pas trop par quelle logique tu arrives à cette conclusion, mais elle est biaisée. Augmenter le potentiel total permet (par exemple) d'augmenter le potentiel annuel disponible pour chaque avion, donc de faire la même activité avec moins d'avions, et donc d'AUGMENTER encore le taux d'indisponibilité pour faire des économies. Ou tu peux augmenter l'activité sans toucher à la disponibilité. Bref, c'est tout le contraire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 (modifié) Il y a 5 heures, bubzy a dit : Là où la comparaison s'arrête, c'est que dans la même période on a aussi eu des N, et commencé à recevoir des D. Et que l'export s'est fait. Les 600 mirage 2000 vendu ont été livré dans une période de temps courte relativement à l'étalement de celui du rafale qu'on veut recevoir le plus lentement possible Il faudrait déjà savoir de quelle comparaison il s'agit. Comme pour le Rafale, les livraisons de Mirage 2000 à l'Armée de l'Air ont été interrompue ou ralentie pour fournir l'export en priorité. La cadence de production a été assez élevée dès le départ grâce à ces ventes export, mais au bout du compte 600 avions sur 20 ans ça en fait 30 par an. Pas si éloignée de celle du Rafale en mode "surge". Sinon on peut aussi parler des 6 ans nécessaire pour livrer 86 Mirage 2000D. C'est là qu'on voit que la variable c'est d'abord le budget dévolu aux acquisitions nouvelles plus que la cadence de production ou la concomitance de commandes export. Il y a 4 heures, pascal a dit : N'est-il pas envisagé dans la manip' de remplacer les 12 exemplaires vendus sur les stocks de l’État par autant d'appareils neufs au dernier standard en sus des futures tranches prévues dans ce cas là l'opération ne serait pas si mauvaise bien que financièrement coûteuse (mais bon il paraît que l'argent va couler à flot). Mais ce remplacement n'est pas fait dans l'année, donc tu as bien une réduction de potentiel disponible à gérer. Ceci dit, et Pic en a parlé, ce n'est pas rédhibitoire si ça ne s'inscrit pas dans la durée. La solution passe par une surconsommation transitoire de potentiel sur les avions en ligne, à récupérer plus tard par une surexploitation des avions neufs, pour qu'au final tout le monde rentre dans la "cravate" (graphe potentiel consommé/âge). Il y a 2 heures, PolluxDeltaSeven a dit : Il faudrait comparer "coût de prod d'un Rafale F3 + 2 rétrofit" vs "coût de fabrication d'un F4.2" pour voir si c'est vraiment une bonne affaire. Mais y'a moyen que la France ne perde pas de pognon du tout, et c'est sans compter le retour fiscal lié à la fabrication des avions. C'est une logique commerciale qui n'a pas lieu d'être. Le budget de la défense est à fonds perdus ; Aucun amortissement, aucun retour sur investissement. Ce qui est payé est payé et disparaît des équations. Cette logique administrative conduit au constat inverse. Au lieu d'avoir à financer des rétrofits dans les années qui viennent, c'est carrément des avions neufs qu'il va falloir payer. C'est pas vraiment le même tarif... Modifié le 14 septembre 2020 par DEFA550 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 L'autre véritable problème à gérer à moyen terme est également le fait que moins d'avion qui volent plus souvent c'est chouette, mais dans le cas d'une nouvelle campagne qui s'ouvre, ils n'auront pas le don d'ubiquité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 à l’instant, bubzy a dit : L'autre véritable problème à gérer à moyen terme est également le fait que moins d'avion qui volent plus souvent c'est chouette, mais dans le cas d'une nouvelle campagne qui s'ouvre, ils n'auront pas le don d'ubiquité. C'est juste, mais comme on est déjà au dessus du contrat opérationnel en ce qui concerne les OPEX, faut-il vraiment envisager qu'une nouvelle campagne puisse être engagée sans douleurs même sans se séparer d'une partie de la flotte ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Full Metal Jacket Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 (modifié) http://www.opex360.com/2020/09/14/la-grece-voudrait-disposer-de-ses-premiers-avions-de-combat-rafale-des-2021/ "la commande que va négocier la Grèce est pressée, M. Mitsotakis ayant affirmé que les premiers Rafale – très probablement d’occasion – seraient attendus dès 2021, ce qui ne laissera que très peu de temps à la formation des pilotes et des techniciens grecs. Quant aux appareils neufs, il devront être livrés d’ici 2022." "Pour Dassault Aviation, ce mélange de Rafale neufs et d’occasion ne changera rien : l’industriel et ses sous-traitants auront 18 avions à produire pour la bonne raison qu’il faudra remplacer les appareils prelévés sur la flotte française." a suivre.... Modifié le 14 septembre 2020 par Full Metal Jacket 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 Ce n'est pas la formation stricto sensu qui va souffrir, c'est l'acquisition d'une expérience minimale. La ligne du support technique va surchauffer... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 14 septembre 2020 Auteur Share Posté(e) le 14 septembre 2020 il y a 45 minutes, Full Metal Jacket a dit : les premiers Rafale – très probablement d’occasion – seraient attendus dès 2021, ce qui ne laissera que très peu de temps à la formation des pilotes Ne pas oublier que l'acquisition de nouveaux appareils est lié à une situation jugée urgente ... 2021 c'est tout à l'heure il ne devait pas y avoir pléthore de candidats répondant au cahier des charges émis par les Grecs d'où les avions d'occasion ... les pilotes (venus du 2000-5 Mk 2 ?) vont avoir du pain sur la planche Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 (modifié) il y a une heure, DEFA550 a dit : [...] Ceci dit, et Pic en a parlé, ce n'est pas rédhibitoire si ça ne s'inscrit pas dans la durée. La solution passe par une surconsommation transitoire de potentiel sur les avions en ligne, à récupérer plus tard par une surexploitation des avions neufs, pour qu'au final tout le monde rentre dans la "cravate" (graphe potentiel consommé/âge). [...] Étant donné tes nombreux postes en la matière, cela prouvant d'ailleurs c'est un sujet finalement mal maîtrisé par la plupart, cela ne vaudrait-il pas la rédaction d'un article - j'imagine que certaines revues seraient preneuses, bien que le sujet ne fasse pas sexy a priori - présentant les principes généraux d'une gestion d'un parc/potentiel et contraintes logistiques/financières appliqués aux avions de chasse ? Je ne crois pas avoir lu grand chose en la matière. Si tu as le temps et l'envie pour cela... Modifié le 14 septembre 2020 par Skw 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 il y a une heure, DEFA550 a dit : C'est une logique commerciale qui n'a pas lieu d'être. Le budget de la défense est à fonds perdus ; Aucun amortissement, aucun retour sur investissement. Ce qui est payé est payé et disparaît des équations. Cette logique administrative conduit au constat inverse. Au lieu d'avoir à financer des rétrofits dans les années qui viennent, c'est carrément des avions neufs qu'il va falloir payer. C'est pas vraiment le même tarif... C'est pourtant des calculs que font d'autres pays, notamment les USA. En prenant en compte le retour fiscal d'une production d'équipements neufs, il leur arrive d'estimer qu'un rachat de matériel neuf couplé à une vente d'occasion peut coûter moins cher qu'une remise à niveau de matériel ancien. Mais ça demande de penser en termes de budget national (recettes + dépenses) et non pas uniquement en budget de la défense, bien évidemment. Après oui, on est d'accord que si l'Etat revend des Rafale d'occasion et qu'il les remplace par des avions neufs pour l'AdlA, si le nouvel achat se fait sur le budget "régulier" (donc sans rallonge) ça sera perçu par la Défense comme une dépense nette (et non prévue en plus). Peu importe si les caisses de l'Etat sont positives ou à l'équilibre à la fin de l'opération. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 il y a 54 minutes, DEFA550 a dit : C'est juste, mais comme on est déjà au dessus du contrat opérationnel en ce qui concerne les OPEX, faut-il vraiment envisager qu'une nouvelle campagne puisse être engagée sans douleurs même sans se séparer d'une partie de la flotte ? Effectivement. Avoir un avion plus gros qui fait autant que 5 ou 6 de la génération précédente c'est cool, donc on est tenté dans une moindre mesure d'en réduire le nombre. mais on voit les limites que ça peut prendre en opération parfois. Car bien qu'il y a plus d'allonge, on envoie de toute façon les avions par deux pour les missions pour lesquelles ils semblent un peu overkill, mais on peu pas faire moins. Du coup, le contrat opérationnel, pas très exigeant au départ, est très rapidement dépassé. A mon avis le prochain livre blanc va s'adapter à cette réalité. L'avion affiche un bon taux de disponibilité en opération, mais le principal gap restera le maintien en condition opérationnelles de la "flotte" de pilotes. Ce qui veut dire en former plus, ce qui veut dire qu'il faut mécaniquement un peu plus d'avions aussi. Décidemment... C'est le serpent qui se mort la queue cette histoire. J'espère qu'on va pas se retrouver avec une armée de l'air aussi rincée que ne le fut la RAF au sortir des conflits d'Irak et d'Afghanistan (il est vrai avec des volumes plus importants aussi) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 (modifié) il y a 20 minutes, bubzy a dit : L'avion affiche un bon taux de disponibilité en opération, mais le principal gap restera le maintien en condition opérationnelles de la "flotte" de pilotes. Ce qui veut dire en former plus, ce qui veut dire qu'il faut mécaniquement un peu plus d'avions aussi. Analyse trop simpliste de la situation, donc conclusion décalée. Le problème de ton "MCO-pilote" est grosso-modo lié à un double effet domino : 1. Forte consommation de potentiel sur les OPEX, au delà de ce que prévoit le livre blanc. Il reste donc moins de potentiel en métropole pour pouvoir assurer l'activité "temps de paix" (formation, acquisition/maintien des compétences et qualifications). 2. Activité peu formatrice en OPEX. Les pilotes concernés ont nécessairement des qualifications "supérieures", et une bonne part de leur activité aérienne consiste à faire du tourisme en se rendant du point A au point B. Primo, ils ont du mal à maintenir leurs qualifications parce qu'ils n'ont pas assez d'heures de vol variées et à "haute valeur", secundo ils sont moins disponibles pour l'accompagnement des moins bien formés/qualifiés. Bref, le noeud du problème est l'activité en OPEX. Soit il faut la réduire en revenant au niveau prévu par le livre blanc, soit il faut re-évaluer le contrat opérationnel à la hausse et mettre en face les moyens ad-hoc (pilotes et machines). Modifié le 14 septembre 2020 par DEFA550 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 14 septembre 2020 Share Posté(e) le 14 septembre 2020 il y a 4 minutes, DEFA550 a dit : Analyse trop simpliste de la situation, donc conclusion décalée. Certes il y a 4 minutes, DEFA550 a dit : Bref, le noeud du problème est l'activité en OPEX. Soit il faut la réduire en revenant au niveau prévu par le livre blanc, soit il faut re-évaluer le contrat opérationnel à la hausse et mettre en face les moyens ad-hoc (pilotes et machines). Mais on arrive à la même conclusion Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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