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NGAD - premier vol du futur avion de supériorité aérienne pour l'USAF


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Il y a 8 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Je pense à des CCA porteur de systèmes:

Ils ont tous un moteur, du carburant qui leur assure un minimum d'autonomie, des liaisons pour faire du net centric warfare de l'auto protection genre Furtivité/Spectra et la possibilité d'intégrer une des charges interchangeables qui peut être un capteur ou un effecteur: un radar ou même un émetteur Radar, un récepteur Radar, un IRST, ou un genre de pod talios, un ou deux missiles, un brouilleur etc...On éclate ce qui était concentré sur une plate forme et on utilise la connectivité pour concentrer les effets sur un objectif. C'est beaucoup plus évolutif car on peut créer de nouvelles charges interchangeables.

Le point névralgique de cet ensemble n'est plus tant la protection des vecteurs en tant que tels mais de leurs communications si j'ai bien apprécié la logique du système.

Qu'en est-il de inviolabilité des celles-ci ?

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il y a une heure, pascal a dit :

Le point névralgique de cet ensemble n'est plus tant la protection des vecteurs en tant que tels mais de leurs communications si j'ai bien apprécié la logique du système.

Qu'en est-il de inviolabilité des celles-ci ?

Cela justifie l'importance de la cyber sécurité. On l'avait déjà pour les satellites de navigation et cela explique qu'on m'a détaché en Allemagne pour aider nos concurrents à avoir une cyber sécurité adéquate sur Galileo. 

Les Ukrainiens ont bien dit que les AASM étaient insensibles au brouillage n'est ce pas.

Modifié par Picdelamirand-oil
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Il y a 16 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Les Ukrainiens ont bien dit que les AASM étaient insensibles au brouillage n'est ce pas.

La plupart du temps c'est pas du spoofing mais bêtement du brouillage en force ... je ne vois pas trop comment les uns serait plus sensible que les autres, sauf technologie de l'antenne pour un meilleure directivité. Sur un engin tournant ça impose plusieurs antenne d'ailleurs c'est assez compliqué.

A mon sens si les AASM sont moins sensible c'est avant tout parce que la centrale inertiel est de bien meilleure qualité ce qui coûte un rein.

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Il y a 17 heures, pascal a dit :

Qu'en est-il de inviolabilité des celles-ci ?

Le gros probleme n'est pas même pas l'inviolabilité, mais bien la possibilité de maintenir des communications fonctionnelles. C'était tout le challenge de l'IFDL du F-22 ... comment continuer à faire fonctionner une liaison de donnée discrète intrapatrouille en environnement de guerre électronique intense. En général le brouillage est tel qu'on en est réduit à de la phonie à courte distance. Les communication générant tellement d'erreur de paquets que le débit est ridicule.

Le probleme s'est reposé avec le MADL du F-35.

Parce que communiquer et être discret sont souvent deux actions concurrentes.

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Il y a 7 heures, g4lly a dit :

La plupart du temps c'est pas du spoofing mais bêtement du brouillage en force ... je ne vois pas trop comment les uns serait plus sensible que les autres, sauf technologie de l'antenne pour un meilleure directivité. Sur un engin tournant ça impose plusieurs antenne d'ailleurs c'est assez compliqué.

A mon sens si les AASM sont moins sensible c'est avant tout parce que la centrale inertiel est de bien meilleure qualité ce qui coûte un rein.

Il y a un gain de processing, tu sais ce que tu cherche, tu as une réplique exacte du signal, tu veux trouver la détection simplement pour avoir sa date d'arrivée, ce gain de processing permet d'aller trouver le signal bien en dessous du bruit, il n'y a pas besoin d'avoir des antennes performantes, j'avais calculé que c'était comme si on avait une antenne directive bien orientée de 20 m de diamètre. Les récepteurs Galileo militaires, pour avoir ce gain de processing sont massivement parallèle.

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Il y a 8 heures, g4lly a dit :

si les AASM sont moins sensible c'est avant tout parce que la centrale inertiel est de bien meilleure qualité ce qui coûte un rein.

effectivement le guidage inertiel de l'A2SM et son point fort grosse autorité sur les gouvernes, moins de recalage ...

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  • 3 weeks later...

USAF puts 6th-gen fighter on hold

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

L'USAF met en attente l'avion de combat de la 6e génération
 

Le secrétaire de l'armée de l'air estime qu'une pause de quelques mois est nécessaire pour que la conception du NGAD soit correcte.
DAYTON, Ohio - L'armée de l'air met en pause son programme d'avion de combat de sixième génération afin de déterminer si les entreprises en lice pour le construire ont le bon design, une décision qui risque de retarder les plans du service pour choisir un constructeur cette année.

« En ce qui concerne la plate-forme elle-même, nous faisons une pause », a déclaré mardi le secrétaire de l'armée de l'air, Frank Kendall, lors de la conférence Life Cycle Industry Days de l'armée de l'air. « Avant de nous engager à aller de l'avant avec un seul modèle et un seul fournisseur, nous voulons examiner attentivement ce programme et nous assurer qu'il est bon.

Le service « prendra quelques mois » pour déterminer s'il dispose des bons concepts de conception et d'exploitation pour l'avion de nouvelle génération Air Dominance prévu, a déclaré M. Kendall, tout en réaffirmant que le programme finira par aller de l'avant et qu'il sera probablement conçu pour un pilote humain. 

« Je suis absolument convaincu que nous continuerons à construire un avion de sixième génération avec équipage. Il est possible qu'il soit sans équipage, mais je pense que nous ne sommes pas encore tout à fait prêts pour cela et que nous pouvons toujours faire quelque chose comme une plateforme avec équipage en option », a-t-il déclaré. 

Des questions sur l'avenir du NGAD ont commencé à se poser le mois dernier après que des responsables de l'armée de l'air ont refusé de s'engager à construire l'avion de combat de sixième génération. L'année dernière, l'armée de l'air a annoncé qu'elle choisirait un constructeur pour le NGAD cette année, avec Lockheed Martin et Boeing en lice, mais ce calendrier pourrait être en suspens maintenant que le service reconsidère la conception de l'avion.

Les conceptions actuelles du NGAD sont issues d'une étude commandée en 2014 et d'un programme d'avions expérimentaux lancé un an plus tard, a expliqué M. Kendall, et les capacités des adversaires ont changé depuis lors. 

« L'une des choses qui a changé est la vulnérabilité de nos aérodromes, ou du moins la menace qui pèse sur nos aérodromes. La Chine s'est dotée d'un vaste arsenal de missiles de croisière, de missiles balistiques et, désormais, de missiles hypersoniques ciblant nos aérodromes. La capacité à survivre sur un grand terrain d'aviation et la possibilité d'opérer uniquement à partir de grands terrains d'aviation constituent donc un problème pour nous », a déclaré M. Kendall.

D'autres considérations incluent l'utilisation d'avions de combat collaboratifs - des drones qui voleront aux côtés des avions de combat - et la manière dont cela pourrait affecter la conception du NGAD et augmenter la force de combat de l'armée, a déclaré M. Kendall. 

« Nous voulons être sûrs d'avoir le bon concept. Nous allons prendre un peu de temps pour nous en assurer avant de prendre l'engagement majeur, l'engagement le plus important dans tout programme de développement, qui est de commencer la conception et le développement pour la production », a déclaré M. Kendall. 

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Il y a 10 heures, Picdelamirand-oil a dit :

L'une des choses qui a changé est la vulnérabilité de nos aérodromes, ou du moins la menace qui pèse sur nos aérodromes. La Chine s'est dotée d'un vaste arsenal de missiles de croisière, de missiles balistiques et, désormais, de missiles hypersoniques ciblant nos aérodromes. La capacité à survivre sur un grand terrain d'aviation et la possibilité d'opérer uniquement à partir de grands terrains d'aviation constituent donc un problème pour nous », a déclaré M. Kendall.

Si ce qu'il raconte était pertinent et la réalité, les Ukrainiens n'auraient pas cherché à Acheter des CHASSEURS

Pour moi c'est la sophistication maladive des produits américains qui est en cause derrière la nécessité d'utiliser de "grands aérodromes" c'est à dire des installations compliquées à souhait pour gérer un chasseur trop compliqué et trop délicat

Les F-16, F-15, F-18  étaient dans le raisonnable... Depuis ils compliquent trop.     Ils ne savent pas faire un équivalent  Rafale et  c'est cette capacité qui leur manque depuis 30 ans, et qui apparait crument aujourd'hui

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il y a 38 minutes, Bechar06 a dit :

Si ce qu'il raconte était pertinent et la réalité, les Ukrainiens n'auraient pas cherché à Acheter des CHASSEURS

Pour moi c'est la sophistication maladive des produits américains qui est en cause derrière la nécessité d'utiliser de "grands aérodromes" c'est à dire des installations compliquées à souhait pour gérer un chasseur trop compliqué et trop délicat

Les F-16, F-15, F-18  étaient dans le raisonnable... Depuis ils compliquent trop.     Ils ne savent pas faire un équivalent  Rafale et  c'est cette capacité qui leur manque depuis 30 ans, et qui apparait crument aujourd'hui

Tu sais le Rafale aussi est "compliqué". Le truc c'est que dès le départ le GIE a essayé de décomplexifier la complexification intrinsèque propre à un tel système.

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Il y a 1 heure, Patrick a dit :

le GIE a essayé de décomplexifier la complexification intrinsèque propre à un tel système

Oui, 100 % d'accord, ils ont mis des moyens pour gérer tout cela de manière intégrée ... C'est ce que les US ont du mal à faire  .. Ne pas confondre Complication ( souvent au pluriel, complicationS, juxtapositions, antagonismes, effets de bord ... ) avec complexité ( maîtrisée, car intégration  )

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Il y a 14 heures, Picdelamirand-oil a dit :

USAF puts 6th-gen fighter on hold

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

L'USAF met en attente l'avion de combat de la 6e génération
 

Le secrétaire de l'armée de l'air estime qu'une pause de quelques mois est nécessaire pour que la conception du NGAD soit correcte.
DAYTON, Ohio - L'armée de l'air met en pause son programme d'avion de combat de sixième génération afin de déterminer si les entreprises en lice pour le construire ont le bon design, une décision qui risque de retarder les plans du service pour choisir un constructeur cette année.

« En ce qui concerne la plate-forme elle-même, nous faisons une pause », a déclaré mardi le secrétaire de l'armée de l'air, Frank Kendall, lors de la conférence Life Cycle Industry Days de l'armée de l'air. « Avant de nous engager à aller de l'avant avec un seul modèle et un seul fournisseur, nous voulons examiner attentivement ce programme et nous assurer qu'il est bon.

Le service « prendra quelques mois » pour déterminer s'il dispose des bons concepts de conception et d'exploitation pour l'avion de nouvelle génération Air Dominance prévu, a déclaré M. Kendall, tout en réaffirmant que le programme finira par aller de l'avant et qu'il sera probablement conçu pour un pilote humain. 

« Je suis absolument convaincu que nous continuerons à construire un avion de sixième génération avec équipage. Il est possible qu'il soit sans équipage, mais je pense que nous ne sommes pas encore tout à fait prêts pour cela et que nous pouvons toujours faire quelque chose comme une plateforme avec équipage en option », a-t-il déclaré. 

Des questions sur l'avenir du NGAD ont commencé à se poser le mois dernier après que des responsables de l'armée de l'air ont refusé de s'engager à construire l'avion de combat de sixième génération. L'année dernière, l'armée de l'air a annoncé qu'elle choisirait un constructeur pour le NGAD cette année, avec Lockheed Martin et Boeing en lice, mais ce calendrier pourrait être en suspens maintenant que le service reconsidère la conception de l'avion.

Les conceptions actuelles du NGAD sont issues d'une étude commandée en 2014 et d'un programme d'avions expérimentaux lancé un an plus tard, a expliqué M. Kendall, et les capacités des adversaires ont changé depuis lors. 

« L'une des choses qui a changé est la vulnérabilité de nos aérodromes, ou du moins la menace qui pèse sur nos aérodromes. La Chine s'est dotée d'un vaste arsenal de missiles de croisière, de missiles balistiques et, désormais, de missiles hypersoniques ciblant nos aérodromes. La capacité à survivre sur un grand terrain d'aviation et la possibilité d'opérer uniquement à partir de grands terrains d'aviation constituent donc un problème pour nous », a déclaré M. Kendall.

D'autres considérations incluent l'utilisation d'avions de combat collaboratifs - des drones qui voleront aux côtés des avions de combat - et la manière dont cela pourrait affecter la conception du NGAD et augmenter la force de combat de l'armée, a déclaré M. Kendall. 

« Nous voulons être sûrs d'avoir le bon concept. Nous allons prendre un peu de temps pour nous en assurer avant de prendre l'engagement majeur, l'engagement le plus important dans tout programme de développement, qui est de commencer la conception et le développement pour la production », a déclaré M. Kendall. 

Ils ont qu'à faire comme avec le F35 et créer 3 versions A/B/C comme ça il fusionne aussi le projet F/A-XX... A non m..... c'est le bordel, ça a coûté le triple et ça marche pas foufou c'est vrai. ;) ;)

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1 hour ago, Bechar06 said:

Oui, 100 % d'accord, ils ont mis des moyens pour gérer tout cela de manière intégrée ... C'est ce que les US ont du mal à faire  .. Ne pas confondre Complication ( souvent au pluriel, complicationS, juxtapositions, antagonismes, effets de bord ... ) avec complexité ( maîtrisée, car intégration  )

Vu que l'on est à une phase très amont du projet, il y a peut-être aussi des considérations basiques sur la taille de l'oiseau, la longueur de la piste nécessaire pour son décollage, les moyens de soutien requis (carburant speciaux ? besoins particuliers de son moteur ?) qui pourraient aussi être dimensionnant pour l'aérodrome.

Par exemple, le peu que l'on sait sur les études réalisées pour le SR-72 semblaient mener à un gros oiseau loin de pouvoir être mis en oeuvre aussi facilement qu'un chasseur... Le prix a payer pour voler "haut et très vite" ?

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Il y a 5 heures, Rivelo a dit :

Vu que l'on est à une phase très amont du projet, il y a peut-être aussi des considérations basiques sur la taille de l'oiseau, la longueur de la piste nécessaire pour son décollage, les moyens de soutien requis (carburant speciaux ? besoins particuliers de son moteur ?) qui pourraient aussi être dimensionnant pour l'aérodrome.

Oui très certainement, ce sont en fait toutes leur doctrine qu'ils sont en train de revoir 

Même si franchement cela met du temps à infuser en haut lieu car il n'y a rien de vraiment nouveau depuis 10-15 ans ...

Leurs bases ne sont pas plus fragiles aujourd'hui quand l'an 2000, et les Chinois ont les missiles pour les attaquer depuis maintenant longtemps

Modifié par clem200
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  • 2 weeks later...

Kendall confirme que le NGAD est en phase de questionnement fondamentale mais que les question de coût et de quantité sont intégré à la réflexion. Le but du NGAD serait toujours de participer à la supériorité aérienne. Resta à savoir comment l'USAF voit la supériorité aérienne dans le futur.

https://www.airandspaceforces.com/kendall-new-re-imagined-ngad-cost-less-f-35/

Kendall : Le nouveau NGAD réinventé pourrait coûter moins cher qu’un F-35

16 septembre 2024 | Par John A. Tirpak

NATIONAL HARBOR, Maryland—Le chasseur de domination aérienne de nouvelle génération – autrefois envisagé comme une plate-forme hyper-coûteuse et exquise – pourrait être restructuré pour réduire son prix à moins d’un F-35, a déclaré le secrétaire de l’armée de l’air, Frank Kendall, aux journalistes lors de la conférence Air, Space & Cyber de l’AFA.

Kendall et d’autres hauts responsables du service ont également déclaré que les décisions concernant l’avenir du NGAD, commencées il y a seulement deux mois, doivent être prises rapidement afin d’éclairer la demande de budget de l’armée de l’air pour l’exercice 2026, qui sera probablement bouclée en interne dans quelques mois seulement.

Rendre le NGAD moins coûteux pourrait signifier sacrifier l’autonomie et la charge utile, peut-être passer de deux moteurs à un seul, une solution contre-intuitive qui ne pourrait être possible que si l’armée de l’air disposait d’un système furtif de ravitaillement en vol de nouvelle génération (NGAS) capable d’échapper aux systèmes de missiles de l’adversaire. Dans son discours d’ouverture, M. Kendall a fait le lien entre NGAD et NGAS, avant de mettre l’accent sur un engagement clé.

« Nous ne nous éloignons pas de la fonction fondamentale de l’armée de l’air des États-Unis qui consiste à assurer la supériorité aérienne », a déclaré Kendall dans un discours liminaire, répétant le commentaire pour insister.

S’adressant aux journalistes plus tard, Kendall a déclaré que les options étaient toutes ouvertes pour l’instant sur ce à quoi pourrait ressembler le NGAD.

« Nous n’avons pas fixé de chiffre ou de seuil » pour le prix, a-t-il déclaré, avant de faire une suggestion intrigante : « Je vais juste vous donner ceci de ma tête : le F-35 représente en quelque sorte, pour moi, les limites supérieures de ce que nous aimerions payer. »

Cela permettrait de fixer le prix cible entre 80 et 100 millions de dollars, une fraction des « plusieurs centaines de millions de dollars » que Kendall a précédemment cités pour NGAD. « J’aimerais aller plus bas, cependant. »

Obtenir un prix plus bas s’accompagne d’une capacité de désagrégation, en transférant les missions vers d’autres plateformes. “… « Une fois que vous commencez à intégrer les CCA [Collaborative Combat Aircraft] et à transférer certaines fonctions d’équipement et de capacités de mission aux CCA, vous pouvez parler d’un concept différent », a déclaré Kendall.

Les coûts de la DPA sont ciblés dans la zone d’environ 25 millions de dollars. Ces coûts doivent également être gérés, sinon la LCC devient trop coûteuse à maintenir.

Kendall a annoncé une « pause » dans la sélection du NGAD cet été, invoquant le coût et l’inquiétude que le développement des technologies et les menaces émergentes méritent d’être examinés avant que l’USAF ne s’engage à assumer le coût élevé du programme. L’armée de l’air « examine de près » le concept NGAD, a-t-il déclaré.

« Le concept de conception [a] plusieurs années », a expliqué Kendall. « Les exigences datent de plusieurs années. » Le NGAD était destiné à remplacer le F-22 et conçu « pour une mission spécifique dans un ensemble spécifique de circonstances ».

Un réexamen est nécessaire « en raison de l’évolution des menaces, des contraintes financières, du développement de la technologie, y compris l’introduction des ACC », a déclaré M. Kendall.

Réduire les coûts

Compte tenu de l’écart entre l’estimation de prix précédente de Kendall et sa nouvelle projection pour NGAD, la question se pose : comment l’armée de l’air peut-elle réduire les coûts ?

Le vice-chef d’état-major James C. Slife, lors d’une discussion précédente lors d’une table ronde, a noté que la méthode traditionnelle de développement d’un nouveau chasseur de supériorité aérienne nécessitait de « concevoir les caractéristiques autour de la plate-forme ; autour de la taille du radar dont vous avez besoin, de la portée de l’avion, du nombre de G que vous vouliez tirer. … Vous optimisez toutes ces choses à l’intérieur d’une plate-forme.

Cela va probablement changer, a-t-il suggéré.

« Nous sommes arrivés à un point où, grâce à l’intégration au niveau de nos systèmes, nous avons la capacité de désagréger ces capacités et d’examiner la supériorité aérienne de manière plus large », a déclaré M. Slife. « Ainsi, le radar peut se trouver à un endroit, la munition peut être à un autre endroit. »

Si l’armée de l’air fait les choses correctement, a déclaré Slife, « ce sera une source durable d’avantage concurrentiel pour l’armée américaine. … Il s’agit d’un changement radical potentiel dans la capacité militaire américaine.

Kendall a noté qu’il avait lancé le programme de prototypage NGAD alors qu’il était directeur des acquisitions, de la technologie et de la logistique au Pentagone dans les années 2010. Pendant ce temps, il y a eu un débat, a-t-il dit, sur la question de savoir s’il fallait se concentrer davantage sur les aéronefs sans pilote.

« À l’époque, j’ai jugé que nous n’étions pas tout à fait prêts à le faire, mais il y avait un certain nombre d’autres technologies que nous devions faire évoluer et démontrer pour la prochaine sixième génération, si vous voulez », se souvient-il.

La pause a conduit certains à se demander si NGAD pourrait lui-même être sans pilote, ou éventuellement habité, mais cela ne semble pas être la direction dans laquelle Kendall penche.

Si un NGAD à l’échelle du F-22 s’avère « être la réponse opérationnelle la plus rentable, c’est ce que nous allons faire, et aller nous battre pour l’argent pour l’avoir ».

Mais si le prix est trop élevé, la flotte sera petite. « Plus l’avion coûte cher, moins vous en aurez. Les chiffres comptent.

Examen rapide

Quoi que fasse l’armée de l’air, elle doit agir rapidement, a déclaré Kendall, citant les attentes du Congrès et de l’industrie ainsi que la nécessité de soumettre un budget pour 2026.

Kendall a déjà déclaré que le contrat NGAD serait attribué cette année civile, mais cela ne se produira pas maintenant.

Pour faciliter le processus, l’armée de l’air a réuni un comité d’experts composé d’anciens hauts dirigeants du service afin d’examiner et éventuellement d’approuver la nouvelle approche du service en matière de NGAD. Les membres du panel, classés par ordre alphabétique, comprennent trois anciens chefs de cabinet et deux autres experts :

Natalie Crawford, ancienne analyste de premier plan et vice-présidente de RAND, ancienne directrice du projet Air Force.

Général à la retraite David L. Goldfein, chef d’état-major de 2016 à 2020

Général à la retraite John P. Jumper, chef d’état-major de 2001 à 2005

Paul Kaminski, vétéran de l’armée de l’air, expert en furtivité et ancien sous-secrétaire à la Défense pour les acquisitions et la technologie de 1994 à 1997

Le général à la retraite Joseph Ralston, vice-président des chefs d’état-major interarmées de 1996 à 2000 et chef du Commandement du combat aérien de 1995 à 1996

Général à la retraite Norton A. Schwartz, chef d’état-major de 2008 à 2012

Le chef d’état-major, le général David W. Allvin, lors de sa propre conférence de presse, a déclaré que le groupe comprenait « un large portefeuille d’experts ayant pour mandat d’évaluer vraiment nos évaluations, d’examiner les évaluations que nous faisons, de nous assurer que nous ne manquons vraiment rien dans notre analyse, dans la façon dont nous comprenons la menace et comment nous comprenons les capacités qui seront requises de notre armée de l’air pour faire face à cette menace. Leur travail consiste à examiner cela et à nous donner des commentaires et des idées qu’ils voient qui nous aideront à faire cette analyse que nous devons faire dans un délai assez court.

Le groupe ne prendra pas la décision finale, cependant, a déclaré Allvin. Lui et Kendall « auront le dernier mot sur ce qui sera proposé au bureau du secrétaire à la Défense ». Et bien sûr, le Congrès « aura son mot à dire après cela ».

Il n’est cependant pas certain que tout cela puisse être accompli rapidement. Si un changement radical est nécessaire dans le NGAD, cela signifierait probablement mettre fin au programme précédent et recommencer avec un nouveau voyage dans le cadre du processus du Conseil de surveillance des exigences conjointes du Pentagone. Ensuite, il devrait passer par le Bureau de la gestion et du budget. Collectivement, il s’agit d’un processus qui pourrait prendre de nombreux mois et probablement pas avant la présentation du budget de l’exercice 2026 sans une intervention de haut niveau.

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Il y a 20 heures, herciv a dit :

Kendall confirme que le NGAD est en phase de questionnement fondamentale mais que les question de coût et de quantité sont intégré à la réflexion. Le but du NGAD serait toujours de participer à la supériorité aérienne. Resta à savoir comment l'USAF voit la supériorité aérienne dans le futur.

https://www.airandspaceforces.com/kendall-new-re-imagined-ngad-cost-less-f-35/

Kendall : Le nouveau NGAD réinventé pourrait coûter moins cher qu’un F-35

16 septembre 2024 | Par John A. Tirpak

NATIONAL HARBOR, Maryland—Le chasseur de domination aérienne de nouvelle génération – autrefois envisagé comme une plate-forme hyper-coûteuse et exquise – pourrait être restructuré pour réduire son prix à moins d’un F-35, a déclaré le secrétaire de l’armée de l’air, Frank Kendall, aux journalistes lors de la conférence Air, Space & Cyber de l’AFA.

Kendall et d’autres hauts responsables du service ont également déclaré que les décisions concernant l’avenir du NGAD, commencées il y a seulement deux mois, doivent être prises rapidement afin d’éclairer la demande de budget de l’armée de l’air pour l’exercice 2026, qui sera probablement bouclée en interne dans quelques mois seulement.

Rendre le NGAD moins coûteux pourrait signifier sacrifier l’autonomie et la charge utile, peut-être passer de deux moteurs à un seul, une solution contre-intuitive qui ne pourrait être possible que si l’armée de l’air disposait d’un système furtif de ravitaillement en vol de nouvelle génération (NGAS) capable d’échapper aux systèmes de missiles de l’adversaire. Dans son discours d’ouverture, M. Kendall a fait le lien entre NGAD et NGAS, avant de mettre l’accent sur un engagement clé.

« Nous ne nous éloignons pas de la fonction fondamentale de l’armée de l’air des États-Unis qui consiste à assurer la supériorité aérienne », a déclaré Kendall dans un discours liminaire, répétant le commentaire pour insister.

S’adressant aux journalistes plus tard, Kendall a déclaré que les options étaient toutes ouvertes pour l’instant sur ce à quoi pourrait ressembler le NGAD.

« Nous n’avons pas fixé de chiffre ou de seuil » pour le prix, a-t-il déclaré, avant de faire une suggestion intrigante : « Je vais juste vous donner ceci de ma tête : le F-35 représente en quelque sorte, pour moi, les limites supérieures de ce que nous aimerions payer. »

Cela permettrait de fixer le prix cible entre 80 et 100 millions de dollars, une fraction des « plusieurs centaines de millions de dollars » que Kendall a précédemment cités pour NGAD. « J’aimerais aller plus bas, cependant. »

Obtenir un prix plus bas s’accompagne d’une capacité de désagrégation, en transférant les missions vers d’autres plateformes. “… « Une fois que vous commencez à intégrer les CCA [Collaborative Combat Aircraft] et à transférer certaines fonctions d’équipement et de capacités de mission aux CCA, vous pouvez parler d’un concept différent », a déclaré Kendall.

Les coûts de la DPA sont ciblés dans la zone d’environ 25 millions de dollars. Ces coûts doivent également être gérés, sinon la LCC devient trop coûteuse à maintenir.

Kendall a annoncé une « pause » dans la sélection du NGAD cet été, invoquant le coût et l’inquiétude que le développement des technologies et les menaces émergentes méritent d’être examinés avant que l’USAF ne s’engage à assumer le coût élevé du programme. L’armée de l’air « examine de près » le concept NGAD, a-t-il déclaré.

« Le concept de conception [a] plusieurs années », a expliqué Kendall. « Les exigences datent de plusieurs années. » Le NGAD était destiné à remplacer le F-22 et conçu « pour une mission spécifique dans un ensemble spécifique de circonstances ».

Un réexamen est nécessaire « en raison de l’évolution des menaces, des contraintes financières, du développement de la technologie, y compris l’introduction des ACC », a déclaré M. Kendall.

Réduire les coûts

Compte tenu de l’écart entre l’estimation de prix précédente de Kendall et sa nouvelle projection pour NGAD, la question se pose : comment l’armée de l’air peut-elle réduire les coûts ?

Le vice-chef d’état-major James C. Slife, lors d’une discussion précédente lors d’une table ronde, a noté que la méthode traditionnelle de développement d’un nouveau chasseur de supériorité aérienne nécessitait de « concevoir les caractéristiques autour de la plate-forme ; autour de la taille du radar dont vous avez besoin, de la portée de l’avion, du nombre de G que vous vouliez tirer. … Vous optimisez toutes ces choses à l’intérieur d’une plate-forme.

Cela va probablement changer, a-t-il suggéré.

« Nous sommes arrivés à un point où, grâce à l’intégration au niveau de nos systèmes, nous avons la capacité de désagréger ces capacités et d’examiner la supériorité aérienne de manière plus large », a déclaré M. Slife. « Ainsi, le radar peut se trouver à un endroit, la munition peut être à un autre endroit. »

Si l’armée de l’air fait les choses correctement, a déclaré Slife, « ce sera une source durable d’avantage concurrentiel pour l’armée américaine. … Il s’agit d’un changement radical potentiel dans la capacité militaire américaine.

Kendall a noté qu’il avait lancé le programme de prototypage NGAD alors qu’il était directeur des acquisitions, de la technologie et de la logistique au Pentagone dans les années 2010. Pendant ce temps, il y a eu un débat, a-t-il dit, sur la question de savoir s’il fallait se concentrer davantage sur les aéronefs sans pilote.

« À l’époque, j’ai jugé que nous n’étions pas tout à fait prêts à le faire, mais il y avait un certain nombre d’autres technologies que nous devions faire évoluer et démontrer pour la prochaine sixième génération, si vous voulez », se souvient-il.

La pause a conduit certains à se demander si NGAD pourrait lui-même être sans pilote, ou éventuellement habité, mais cela ne semble pas être la direction dans laquelle Kendall penche.

Si un NGAD à l’échelle du F-22 s’avère « être la réponse opérationnelle la plus rentable, c’est ce que nous allons faire, et aller nous battre pour l’argent pour l’avoir ».

Mais si le prix est trop élevé, la flotte sera petite. « Plus l’avion coûte cher, moins vous en aurez. Les chiffres comptent.

Examen rapide

Quoi que fasse l’armée de l’air, elle doit agir rapidement, a déclaré Kendall, citant les attentes du Congrès et de l’industrie ainsi que la nécessité de soumettre un budget pour 2026.

Kendall a déjà déclaré que le contrat NGAD serait attribué cette année civile, mais cela ne se produira pas maintenant.

Pour faciliter le processus, l’armée de l’air a réuni un comité d’experts composé d’anciens hauts dirigeants du service afin d’examiner et éventuellement d’approuver la nouvelle approche du service en matière de NGAD. Les membres du panel, classés par ordre alphabétique, comprennent trois anciens chefs de cabinet et deux autres experts :

Natalie Crawford, ancienne analyste de premier plan et vice-présidente de RAND, ancienne directrice du projet Air Force.

Général à la retraite David L. Goldfein, chef d’état-major de 2016 à 2020

Général à la retraite John P. Jumper, chef d’état-major de 2001 à 2005

Paul Kaminski, vétéran de l’armée de l’air, expert en furtivité et ancien sous-secrétaire à la Défense pour les acquisitions et la technologie de 1994 à 1997

Le général à la retraite Joseph Ralston, vice-président des chefs d’état-major interarmées de 1996 à 2000 et chef du Commandement du combat aérien de 1995 à 1996

Général à la retraite Norton A. Schwartz, chef d’état-major de 2008 à 2012

Le chef d’état-major, le général David W. Allvin, lors de sa propre conférence de presse, a déclaré que le groupe comprenait « un large portefeuille d’experts ayant pour mandat d’évaluer vraiment nos évaluations, d’examiner les évaluations que nous faisons, de nous assurer que nous ne manquons vraiment rien dans notre analyse, dans la façon dont nous comprenons la menace et comment nous comprenons les capacités qui seront requises de notre armée de l’air pour faire face à cette menace. Leur travail consiste à examiner cela et à nous donner des commentaires et des idées qu’ils voient qui nous aideront à faire cette analyse que nous devons faire dans un délai assez court.

Le groupe ne prendra pas la décision finale, cependant, a déclaré Allvin. Lui et Kendall « auront le dernier mot sur ce qui sera proposé au bureau du secrétaire à la Défense ». Et bien sûr, le Congrès « aura son mot à dire après cela ».

Il n’est cependant pas certain que tout cela puisse être accompli rapidement. Si un changement radical est nécessaire dans le NGAD, cela signifierait probablement mettre fin au programme précédent et recommencer avec un nouveau voyage dans le cadre du processus du Conseil de surveillance des exigences conjointes du Pentagone. Ensuite, il devrait passer par le Bureau de la gestion et du budget. Collectivement, il s’agit d’un processus qui pourrait prendre de nombreux mois et probablement pas avant la présentation du budget de l’exercice 2026 sans une intervention de haut niveau.

Ça se fait de sacré noeuds au cerveau pour trouver la bonne voie au NGAD. On passe de la possibilité d'une plateforme biréacteur lourde furtive de +300 millions $, ultramoderne, suréquipée et doté d'une grande allonge à possiblement un monomoteur du gabarit F35 pour aussi chère voire moins. Ça fait grand écart là. Ils seraient pas un peu perdu par hasard. C'est sûr que le premier coûterait au bas mot 100/120 Mds $ R&D comprise pour 200 plateformes seulement. Ça réduit les possibilités de déploiement en masse. C'est vrai qu'un appareil compact, léger en plus grand nombre mais très bien équipé et ultra connecté, discret avec une bonne allonge et entouré de UCAV/CCA, ce serait un choix plutôt valable et équilibré. Ça me rappel un appareil ça... ;)

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