collectionneur Posté(e) le 3 mars Share Posté(e) le 3 mars Nouvelle attaque contre une position de l'armée nigérienne, une section anéanti dans un village : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250302-niger-une-attaque-djihadiste-meurtrière-contre-une-position-de-l-armée-à-ekadey Une position de l'armée nigérienne a été la cible d'une attaque jihadiste dans la nuit de jeudi à vendredi, à Ekadey, une bourgade située au nord-ouest d'Inabangaret, dans la région d'Agadez. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 3 mars Share Posté(e) le 3 mars il y a 10 minutes, collectionneur a dit : Nouvelle attaque contre une position de l'armée nigérienne, une section anéanti dans un village : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250302-niger-une-attaque-djihadiste-meurtrière-contre-une-position-de-l-armée-à-ekadey Une position de l'armée nigérienne a été la cible d'une attaque jihadiste dans la nuit de jeudi à vendredi, à Ekadey, une bourgade située au nord-ouest d'Inabangaret, dans la région d'Agadez. Dure réalité de faire la guerre soit même alors qu'il n'y a pas si longtemps, les autres (Français et US) s'y employaient avec plus d'efficiences et certainement de moyens (aériens). Va falloir quémander plus d'aides coté Africa corps ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 3 mars Share Posté(e) le 3 mars il y a une heure, collectionneur a dit : Nouvelle attaque contre une position de l'armée nigérienne, une section anéanti dans un village : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250302-niger-une-attaque-djihadiste-meurtrière-contre-une-position-de-l-armée-à-ekadey Une position de l'armée nigérienne a été la cible d'une attaque jihadiste dans la nuit de jeudi à vendredi, à Ekadey, une bourgade située au nord-ouest d'Inabangaret, dans la région d'Agadez. Heu...là c'est très grave. Genre vraiment. C'est dans l'Aïr ! Soit on a une résurgence de rébellion touareg, mais j'ai du mal à y croire. J'imagine qu'on le saurait. Même si j'espère que c'est pas le mec libéré en Libye il y a quelques jours, les nigériens auraient beau jeu d'y voir la main de la France. Une section (GNN ? FAN ?) complète au tas c'est trop pour des bandits. Reste le terrorisme. Si c'est l'EIGS, c'est inédit et franchement étonnant. Si c'est le RVIM, alors avec le départ des français (des mines...) et du pognon qu'ils y lâchaient, les locaux ont fait leur choix. Et là, c'est l'ouverture des enfers. Tu me diras ça peut expliquer ce que la France cherche au Sud de la Libye... Bilan : une attaque au Nord-? d'Arlit (les mines d'uranium...), une au Sud-EIGS avec l'enlèvement des deux chinois, et peut-être de l'autrichienne (à Agadez). Dans les deux cas, en zone touareg. Encore plus au Sud, y a toujours Boko-Haram. Tout ça c'est le long de la transaharienne qui remonte vers l'Algérie. Passage d'or, de migrants. Bref c'est rentable. - edit - En lisant l'article, je vois que le JNIM revendique. C'est donc ce que je disais, un ultimatum des qaïdistes, ou pire, un choix des locaux. Pour mémoire, l'Aïr c'est 5 fois l'Adrar des Ifoghas en taille, et c'est facile à y tenir longtemps (eau, nourriture, cache...et armes). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 12 mars Share Posté(e) le 12 mars https://www.dw.com/fr/niger-produit-pétrole-manque-essence/a-71896360 C'est quand même con pour un des rares trucs qu'ils produisent... Heureusement, l'aide arrive : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/01/15/au-niger-accord-avec-une-societe-chinoise-pour-securiser-des-installations-petrolieres_6499011_3212.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 14 mars Share Posté(e) le 14 mars Bon ok, j'admet, les nigériens traitent les chinois pire que les français : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250314-le-niger-expulse-trois-dirigeants-chinois-de-sociétés-pétrolières 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 26 mars Share Posté(e) le 26 mars (modifié) Niger : le général Tiani au pouvoir au moins pour les cinq prochaines années https://www.jeuneafrique.com/1672307/politique/niger-le-general-tiani-au-pouvoir-au-moins-pour-les-cinq-prochaines-annees/ La charte de la Refondation promulguée ce mercredi permettra aux militaires de se maintenir à la tête du pays au moins jusqu’en 2030. Abdourahamane Tiani s’est également autopromu général d’armée et a dissous tous les partis politiques nigériens. Cette charte, affirmant désormais sa « valeur constitutionnelle », s’impose aux Nigériens comme « la loi fondamentale devant régir les pouvoirs publics pendant la période de la Refondation ». Au sommet de ses priorités, elle étend la durée de la transition pour 60 mois, soit cinq années, propulsant ainsi les putschistes au pouvoir jusqu’à la date du 26 mars 2030. Une durée qui pourra cependant être prolongée « en fonction de la situation sécuritaire, du cahier des charges de laRefondation et de l’agenda de la Confédération des États du Sahel ». Édictant en ses valeurs cardinales « le patriotisme, la discipline et le civisme », la charte a aussi été l’occasion de décréter une nouvelle règle dans la façon de gérer la présence de forces étrangères sur le territoire national. Cela se fera dorénavant par « voie de référendum », autrement dit après consultation du peuple, lequel est toujours dans l’attente de l’organisation de nouvelles élections qui semblent aujourd’hui définitivement écartées. Ce référendum pourra toutefois être contourné « en cas d’urgence avérée ». Alors, le président de la République autorisera par décret l’implication d’une force armée étrangère, après avis du Conseil consultatif de la refondation, et cela pour une durée qui « ne [pourra] excéder le temps nécessaire pour stabiliser la situation ». Après la cérémonie militaire de remise de ses nouveaux galons, le chef suprême a réservé une dernière surprise : la signature d’une ordonnance actant la dissolution de tous les partis politiques nigériens. Désormais, au Niger, il faudra s’adresser au chef des putschistes du 26 juillet 2023 en employant cette formule : « Président de la République du Niger, chef de l’État, chef suprême des armées, chef de l’administration, grand maître des ordres nationaux, le général d’armée Abdourahamane Tiani. » Modifié le 26 mars par Titus K 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 26 mars Share Posté(e) le 26 mars (modifié) Je crois qu'on pourrait dire MERCI au Niger de nous avoir dégagés ! au moins on peut se concentrer sur l'Europe et ses confins Modifié le 27 mars par Bechar06 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 27 mars Share Posté(e) le 27 mars Il y a 20 heures, Bechar06 a dit : Je crois qu'on pourrait dire MERCI au Niger de nous avoir dégagés ! au moins on peut se concentrer sur l'Europe et ses confins Il n'en reste pas moins que le fait qu'on ait pas pu protéger Bazoum nous a fait passer pour des cons. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 17 avril Share Posté(e) le 17 avril https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/04/08/au-niger-le-haoussa-promu-langue-nationale-le-francais-relegue-comme-langue-de-travail_6592772_3212.html Le haoussa promu « langue nationale », le français relégué au rang de « langue de travail » Neuf autres langues, dont le zarma-songhay, le fulfulde, le kanouri, le gourmantché et l’arabe, deviennent « les langues parlées du Niger », selon la Charte de la refondation promulguée à la fin de mars par le général Abdourahamane Tiani. Le pays compte 13 % de francophones, soit un peu plus de 3 millions d’habitants. Le haoussa y est la langue la plus parlée, particulièrement dans les régions de Zinder, Maradi et Tahoua, toutes trois frontalières du Nigeria, qui compte également plusieurs millions de locuteurs du haoussa. Les militaires au pouvoir, qui prônent une politique souverainiste, avaient retiré à la mi-mars le Niger de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), tout comme leurs alliés du Mali et du Burkina Faso, également dirigés par des juntes. Ces deux pays ont aussi relégué le français au rang de langue de travail, faisant des langues nationales leurs langues officielles. Les trois Etats se sont par ailleurs retirés de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qu’ils estiment inféodée à la France, pour former l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Ils ont enfin rompu leurs relations diplomatiques et militaires avec la France et débaptisé des rues et monuments qui portaient des noms français. source : https://www.axl.cefan.ulaval.ca/afrique/niger.htm Parmi les ethnies, les Haoussa sont les plus nombreux dans le pays (47 % de la population), mais ils n'occupent qu'.une fable portion au sud du territoire à la frontière avec le Nigeria. Les Zarma constituent le second groupe en importance (18,2 %); associés avec les Songhaï, ils sont concentrés avec les Peuls et les Gourmantchés dans le Sud-Ouest près de la frontière du Burkina Faso. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 17 avril Share Posté(e) le 17 avril https://rahmane.substack.com/p/souverainisme-sahelien-bilan-detape (13 mars 2025) "Souverainisme" sahélien, bilan d'étape... Le débat africain doit se comprendre en une division entre les « Autocritiques » et les « Victimes ». À qui la faute ? Les Autocritiques répondent, « à nous » ; les Victimes, « aux autres, et surtout, aux Blancs, à l’Occident ». La Victime revit la geste éternelle et exaltante de la lutte entre l’oppression étrangère (occidentale) et de la libération, geste qui n’est jamais achevée, puisqu’on ne peut accepter qu’on a perdu, et reconnaître qu’on a gagné revient à cesser d’exister : la victime ne peut exister sans le bourreau, et donc le bourreau doit toujours exister. J’ai une fois interviewé un notable rural qui a appliqué ce narratif à son niveau de compréhension de la réalité, et m’a expliqué que les Français faisaient atterrir des avions près de son village afin d’embarquer le bétail qui leur était pris par les djihadistes. Toute l’Afrique, et pas seulement le Sahel, a été choquée par la manière dont la France et la Grande-Bretagne, avec le blanc-seing otanesque des États-Unis, ont précipité la chute et le meurtre du colonel Kaddafi, un personnage que l’Occident officiel – pour reprendre la formule de Vladimir Poutine – considérait comme une brute sanguinaire alors que l’opinion générale, sur le continent, était qu’il était ce rare leader africain qui joignait l’acte à la parole dans la promotion de la cause africaine. Cette action a été considérée en Afrique comme un attentat contre le continent. Rien n’a mieux prédisposé les Africains à soutenir Poutine contre l’OTAN. La comparaison, ici, peut se faire avec la démocratisation des années 1990, qui était une vague, dans le sens où elle a effectivement changé le réel par rapport aux régimes prétoriens qui étaient en place auparavant. Sous son impulsion, un espace public peuplé d’une presse écrite et audiovisuelle libre et d’associations de défenses de toutes sortes de droits s’est mis en place, des institutions politiques nouvelles sont apparues, y compris un parlement réellement multipartite (contrairement aux parlements de parti unique des années 1960), et un appareillage d’administration d’un état de droit. Les pays sont devenus des républiques, leurs habitants, des citoyens. On sait, bien sûr, tous les problèmes et dysfonctionnements qui sont ensuite apparus, mais la démocratisation n’était pas une bulle, comme elle l’a approuvé en se répandant, en dépit d’obstacles ardus et tenaces, dans des espaces socio-politiques de plus en plus étendus : par exemple, la décentralisation, adoptée par les pays à la fin des années 1990 et au début des années 2000, était surtout l’extension des institutions de la démocratie dans l’espace rural, avec parfois des effets révolutionnaires (par exemple, dans les terroirs encore dominés par des seigneuries et marqués par des infériorités sociales allant jusqu’à l’esclavage – notamment parmi les Touareg et les Peuls – le vote a donné un pouvoir réel à des masses marginalisées par les dominations traditionnelles, au point de déstabiliser et parfois de renverser les seigneuries). Par contraste, le souverainisme n’a rien créé de neuf. Achille Mbembé a écrit récemment une analyse qui revient à expliquer l’avènement des militaires comme un retour à la situation coloniale : la perte du statut de citoyen et la chute dans celle de sujet. C’est historiquement un peu plus compliqué et intéressant que cela – et il faut remonter à plus loin dans le temps pour comprendre l’ensemble de la dynamique. Les véhicules de transport public au Sahel (Mali, Niger, Burkina) sont souvent ornés de macarons portant le portrait de personnes célèbres. Dans l’ordre des figures de leadership, seuls sont représentés sur ces vignettes des chefs militaires et des marabouts, jamais des leaders civils. Je ne crois pas que ce genre de choses renvoie à un héritage colonial : cela remonte à notre ancien régime – et contrairement aux Français, nous n’avons pas fait de révolutions. Aujourd’hui, pour dire « loi » en haoussa, on utilise le mot doka. Mais la doka n’est pas une loi, c’est un édit, voire un oukase. Dans le système étatique haoussa, il n’y avait pas de lois au sens où on l’entend aujourd’hui. Il y avait des coutumes (al’adu) et des commandements (doka). Aujourd’hui, avec leurs législatures factices, voire pas de législature du tout (Niger), les pays du Sahel existent largement sous l’égide de l’oukase plutôt que de la loi. Il n’y a pas longtemps, la junte de Niamey a pris une décision exposant à de lourdes peines toute personne qui accueillerait un étranger suspect. Cela m’a aussitôt fait songer à une comédie haoussa qui passait souvent à la télévision nigérienne dans les années 1980, et qui illustrait le pouvoir ubuesque des princes d’ancien régime, Sarki ya hanna sabkan bako, « Le roi a interdit d’accueillir des étrangers ». (Le comique de l’affaire étant qu’un monsieur a reçu par erreur un étranger et essaie d’échapper à la punition en le cachant dans une malle – d’où une série de quiproquos). Les intellectuels francophones, qu’ils se disent progressistes, révolutionnaires, panafricains ou autre, ont été plus ou moins brutalement marginalisés, car ils font partie de l’élite civile, exogène par rapport au vieux système élitaire sahélien et surtout, capables, si on leur lâchait la bride, de recommencer des revendications et des critiques sur la base des normes de l’État civil. Ceux, parmi eux, qui ne s’étaient pas soumis ont été attaqués comme étant des « apatrides », des agents de la France et de l’étranger ; ceux qui se sont soumis ont néanmoins été humiliés et réduits à l’état de citron qu’on presse et jette, comme les premiers-ministres du Mali et du Burkina. En revanche, des liens étroits ont été établis avec les religieux (y compris chrétiens), qui incitent la population à la patience et à la soumission. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 18 avril Share Posté(e) le 18 avril En attendant, les nigériens se lamentent que rien ne change, y compris avec l'actuelle junte. Soit leur discours habituel depuis 20 ans. A les écouter, le Mali et le Burkina, c'est formidable à côté. ...'sont pas sortis le cul des ronces... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 19 avril Share Posté(e) le 19 avril Bon en attendant, les nigériens étouffent toujours un peu plus. Leur économie est littéralement victime du blocus béninois (pétrole/pipeline), en emmerdant bien les chinois au passage. Pour les enjeux de l'affaire : https://www.ege.fr/infoguerre/oleoduc-niger-benin-jeu-de-go-en-afrique-de-louest Économiquement et diplomatiquement, cet isolement à tout va est chaque jour une catastrophe qui va de plus en plus profond dans la connerie : https://www.jeuneafrique.com/1679679/economie-entreprises/pourquoi-la-decision-de-la-bceao-sur-la-dette-du-niger-cree-des-remous/ Et oui, on rase pas gratis. Le Niger a besoin de sous, et à se comporter en mauvais garçon, on ne va pas lui faciliter la vie. Conséquence, on relativise l'isolationnisme et on cherche de la relation bilatérale, hors AES : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250417-la-visite-au-niger-du-chef-de-la-diplomatie-nigériane-permetaut Le Nigéria, c'est une économie voisine très dynamique, des enjeux sécuritaires (Boko Haram) etc. Bref, en fait il faut faire de la diplomatie et du commerce pour s'en sortir...comme...avant ?! 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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