Obelix38 Posté(e) le 18 février 2022 Share Posté(e) le 18 février 2022 (modifié) Il y a 7 heures, wagdoox a dit : Tu demandes a dassault demain de faire une chimere comme on le demande si souvent a airbus, je suis pas sur qu’ils fassent beaucoup mieux. Et si en plus tu mets 10 industriels sans un chef c’est le pompom. C’est pour ca que j’ai toujours critiquer le scaf qui doit etre un outil europeen et non un but. Ca implique que le travail d’accord entre politique et militaire est deja fait. Que l’avion peut donc etre definit rationnellement. C’est clairement pas le cas et le programme tourne avec des arguments de plus en emotifs. Les allemands sont deja entrain de nous expliquer qu’on a besoin d’eux au vu de l’ecrassante superiorite de l’ef… Produit a 600 exemplaires s’il te plait ! Deust qualitad et tout et tout. Et puis arretez de faire de sous marin conventionnel aussi ! Une des raisons qui nous différencie des autres constructeurs (américains compris), c'est la DGA, avec son rôle de définition du cahier des charges (en concertation entre corps d'armée et industriels) et son pouvoir de vérification du respect de ce dernier . . . Sans cette entité (comme sans Dassault et sa maitrise acquise au fil du temps), le Rafale n'aurait probablement pas été bien mieux qu'un Typhoon ! (Il n'y a qu'à voir ce qu'est devenu le F-35 par rapport aux promesses initiales, à quel cout et quels délais !) Modifié le 18 février 2022 par Obelix38 Rajout F-35 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 18 février 2022 Share Posté(e) le 18 février 2022 il y a 9 minutes, Obelix38 a dit : Une des raisons qui nous différencie des autres constructeurs (américains compris), c'est la DGA, avec son rôle de définition du cahier des charges (en concertation entre corps d'armée et industriels) et son pouvoir de vérification du respect de ce dernier . . . Sans cette entité (comme sans Dassault et sa maitrise acquise au fil du temps), le Rafale n'aurait probablement pas été bien mieux qu'un Typhoon ! (Il n'y a qu'à voir ce qu'est devenu le F-35 par rapport aux promesses initiales, à quel cout et quels délais !) Il y a des organes avec le meme role à l'étranger. La DGA a donc parfaitement fait son boulot avec le NH90 ! Je suis taquin mais c'est pour te dire que sur le papier tu as raison dans la réalité ca se passe pas toujours comme ca et la DGA a un paquet de détracteurs. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Obelix38 Posté(e) le 18 février 2022 Share Posté(e) le 18 février 2022 il y a 1 minute, wagdoox a dit : Il y a des organes avec le même rôle à l'étranger. Il faut croire qu'ils sont bien moins efficaces (JPO, etc...) Citation La DGA a donc parfaitement fait son boulot avec le NH90 ! Coopération France + Allemagne + Italie + Pays-Bas, les cahiers des charges contradictoires naissent comme ça, et la DGA ne peut pas y faire grand chose dans ce cas Citation Je suis taquin mais c'est pour te dire que sur le papier tu as raison dans la réalité ca se passe pas toujours comme ca et la DGA a un paquet de détracteurs. Pas de souci ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 18 février 2022 Share Posté(e) le 18 février 2022 à l’instant, Obelix38 a dit : Coopération France + Allemagne + Italie + Pays-Bas, les cahiers des charges contradictoires naissent comme ça, et la DGA ne peut pas y faire grand chose dans ce cas C'est bien ce que je voulais te faire dire. à l’instant, Obelix38 a dit : Il faut croire qu'ils sont bien moins efficaces (JPO, etc...) Ca depend sur quoi. tu as une vision trop falteuse de l'un et trop négative des autres. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 18 février 2022 Share Posté(e) le 18 février 2022 (modifié) 4 hours ago, ARPA said: Est-ce vrai ? Je n'ai jamais entendu dire que les Allemands pouvaient peut-être éventuellement envisager d'étudier l'achat de Rafale. Avant le choix belge, l'emport de B61 sous Rafale n'était pas complètement exclu. Les américains refusent d'intégrer une bombe nucléaire sous un intercepteur, je les comprends. La B61 ne serait pas crédible sous Typhoon. Sous un Rafale, je serais moins catégorique, il y aurait toujours un intérêt opérationnel. Oui et on se demande pourquoi DA ne voulait pas déposer de dossier en Belgique et pourquoi la France a fait une offre en dehors de l'appel officiel si ce n'est à cause de la B61. Pas d'intégration d'une B61 sur un avion Français de notre part et ne compte pas sur les USA pour nous céder un marché captif du fait de la mise en oeuvre de cette armement nucléaire. Modifié le 18 février 2022 par P4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 18 février 2022 Share Posté(e) le 18 février 2022 https://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/unternehmen/welche-rolle-airbus-in-dem-ukraine-konflikt-hat-17815301.html#lesermeinungen Michael Schöllhorn parle EF, SCAF et autre. Si vous avez accès à l'article, je suis preneur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Kerloas Posté(e) le 19 février 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 19 février 2022 Il y a 16 heures, Chimera a dit : https://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/unternehmen/welche-rolle-airbus-in-dem-ukraine-konflikt-hat-17815301.html#lesermeinungen Michael Schöllhorn parle EF, SCAF et autre. Si vous avez accès à l'article, je suis preneur. Cadeau : Révélation "Die Ukraine-Krise zeigt: Europa muss sich auf seine militärischen und wirtschaftlichen Fähigkeiten besinnen, sagt Michael Schöllhorn, Chef der Verteidigungssparte von Airbus – und erklärt, in welcher Rolle er Deutschland sieht." "Herr Schöllhorn, Frankreichs Rüstungskonzern Dassault verkauft erst 80 Rafale in die Emirate und jetzt knapp 40 weitere der Kampfjets nach Indonesien. Bei beiden Geschäftsabschlüssen hat der französische Präsident kräftig die Werbetrommel gerührt. Werden Sie neidisch, dass die Konkurrenz mehr politische Unterstützung erfährt als Sie durch Berlin? Deutschland hat beim Rüstungsexport nun mal eine andere Einstellung als Frankreich, vor allem, wenn es um Verhandlungen und Unterstützung auf Regierungsebene geht. Das ist bekannt. Aber wir sehen auch weiterhin Exportchancen für den Eurofighter. In welchen Ländern rechnen Sie sich Chancen aus? Wir haben die Zusage der spanischen Regierung, 20 zusätzliche Eurofighter zu bestellen. Der Auftrag wird hoffentlich dieses Jahr unterzeichnet. Es gibt weitere Exportchancen, auch außerhalb der Nato. Aber da ist es noch zu früh, konkrete Details zu nennen. Wann endet Ihre Schonfrist für die neue deutsche Regierung mit Blick auf das Thema Rüstungsexport? Die Bundesregierung hat verkündet, dass sie bis Ende März klären möchte, wie man mit Rüstungsexporten umgeht. Ich erwarte von ihr die Sicherstellung weiterer Kooperationsfähigkeit in Europa. Das gilt besonders für existierende Gemeinschaftsprogramme wie Eurofighter, aber auch für Zukunftsprojekte wie das Future Combat Air System (FCAS). Wenn die deutsche Seite zaudert, könnte der Export bei den Gemeinschaftsprojekten ja nach wie vor über die nicht-deutsche Seite laufen. Was wäre so schlimm an einer solchen Arbeitsteilung? Ganz so einfach ginge es nicht, denn die Wertschöpfung zwischen den Partnern ist klar festgelegt und daran orientieren sich die Exportrechte. Beim Eurofighter kommt ein nennenswerter Anteil aus Deutschland, so dass die Bundesregierung dem Export immer zustimmen muss. Auch beim FCAS-Projekt wird das nicht anders sein. Insofern wäre es gut, wenn hierzulande beim Thema Rüstungsexport rasch Klarheit herrschte. Wie viel Klarheit herrscht bei FCAS schon mit Blick auf die Arbeitsteilung? FCAS ist ein komplexes und technisch anspruchsvolles Programm. In Summe gibt es sieben Arbeitspakete. Davon sind bei sechs die Details geklärt. Beim Arbeitspaket über das Flugzeug, dem sogenannten „Next Generation Fighter“, sind wir uns mit Dassault bei Teilaspekten noch nicht abschließend einig. Das besprechen wir gerade. Wo hakt es und wann ist mit einer Klärung zu rechnen? Dassault hat die Führungsrolle beim „Next Generation Fighter“ bekommen. FCAS ist jedoch mehr als nur ein Flugzeug. In der Welt von morgen ist die Kommandozentrale als eine Art elektronisches Gehirn nicht allein im Flieger, sondern vor allem in einer militärischen Daten-Cloud zu finden. Hier kommen wir ins Spiel: Auf Airbus und seine Zulieferer entfallen mit den deutschen und spanischen Standorten zwei Drittel der Wertschöpfung und auch zwei Drittel des Budgets. Aber auch beim „Next Generation Fighter“ bringen sowohl Dassault mit der Rafale als auch wir mit dem Eurofighter wichtige Expertise ein. Alles, was wir in den Eurofighter investieren, fließt auch direkt in das FCAS-Projekt. Da sind einfach viele Details zu klären. Es ist wichtig und gut, dies alles am Anfang genau auszuarbeiten. Trotz der anstehenden französischen Wahlen würde ich nicht ausschließen, dass die Einigung im verbleibenden FCAS-Arbeitspaket vor Frühsommer gelingt. Die erste Bewährungsprobe für die sozialdemokratische Verteidigungsministerin Christine Lambrecht steht im März bevor, wenn über den Ersatz der veralteten Tornado-Flotte der Luftwaffe zu entscheiden ist. Rechnen Sie sich gute Chancen aus, die 85 Jets durch moderne Versionen des Eurofighters zu ersetzen? Ich bin guter Dinge, dass dem Eurofighter hier eine bedeutende Rolle zukommen wird. Schließlich verfügt der Eurofighter dank seiner Mehrrollenfähigkeit auch über die Eigenschaften eines Jagdbombers, die der Tornado hat. Die nötige elektronische Kampffähigkeit können wir bis zum Zieldatum schrittweise entwickeln, wenn wir beauftragt werden sollten. Hinzu kommt: Der Eurofighter ist seit Jahren im Einsatz bei der Luftwaffe, hat sich dort technisch bewährt. Was der Eurofighter jedoch nicht besitzt, ist die Lizenz, im militärischen Ernstfall jene nuklearen Waffen ins Ziel zu bringen, die die amerikanischen Streitkräfte in Deutschland lagern. Berlin zieht daher im Rahmen ihrer vereinbarten „nuklearen Teilhabe“ in Betracht, etwa 40 Tornados durch amerikanische Kampfjets vom Typ F-18 von Boeing oder F-35 von Lockheed-Martin zu beschaffen. Hat der Eurofighter da noch eine Chance? Die ausstehende Genehmigung ist keine unüberwindbare Hürde. Wir haben dem Verteidigungsministerium bereits 2018 ein Angebot vorgelegt, das eine Zertifizierung des Eurofighters als Träger der amerikanischen Atomwaffen vorsieht. Die Genehmigung durch die US-Behörden ist allerdings ein zeitraubender Vorgang und müsste in den nächsten Monaten starten, um die Tornados fristgemäß bis 2030 zu ersetzen. Falls diese Deadline verpasst wird, dann wären Fakten geschaffen, die den Kauf von amerikanischen Jets fast schon erzwingen. Warum sollte sich Frau Lambrecht gegen die amerikanische Option entscheiden, wenn diese preislich günstiger erscheint als der Eurofighter und die Piloten der Luftwaffe ohnehin von den Flugeigenschaften der US-Jets schwärmen? Den Vergleich des Einkaufspreises für einen Jet heranzuziehen, greift zu kurz. Es müssen auch immer die substantiellen Folgekosten für Service, Wartung sowie die teuren Updates für die Software-Programme der Flugzeuge berücksichtigt werden. Hinzu kommt, dass der modernisierte Eurofighter nicht nur Technologieträger für FCAS ist, sondern auch für eine dauerhafte Auslastung der Arbeitsplätze in Deutschland sowie in den Partnerländern und für europäische Autonomie sorgt – eine zentrale, auch deutsche politische Vorgabe. Ob Boeing oder Lockheed mit einem Auftragsgewinn Produktion oder Montage nach Deutschland verlagern, wage ich zu bezweifeln. Am Ende des Tages ist der Fähigkeitserhalt zur nuklearen Teilhabe im Rahmen der Nato insbesondere auch eine politisch, transatlantische Entscheidung und weniger mit Blick auf die Entwicklung zukünftiger, wegweisender Technologien zu sehen. Wie viele Arbeitsplätze hängen hierzulande am Eurofighter und wie viele neue entstehen durch das FCAS-Projekt? In Deutschland sind es insgesamt etwa 30.000 Arbeitsplätze bei Herstellern und Zulieferern, die gegenwärtig mit Entwicklung und Bau des Eurofighter-Kampfjets befasst sind. Über die gesamte Laufzeit des Programms von FCAS gesehen, könnte diese Zahl europaweit sechsstellig werden. Viele Lieferanten bauen ja für zivile und militärische Kunden in der Luftfahrt. Deshalb sind exakte Zahlen für Arbeitsplätze kaum zu nennen. Auch wenn das Gesamtbudget für das FCAS-Projekt langfristig eine dreistellige Milliarden Euro-Zahl erreicht, rechnen wir in der ersten Entwicklungsphase bis 2027 zunächst mit reinem Projektetat von 9 Milliarden Euro. Zwingt die Ukrainekrise zur engen Rüstungskooperation in Europa? Die Ukrainekrise hat mit Sicherheit das Potential, dass sich Europa mehr auf seine eigenen militärischen und industriellen Fähigkeiten besinnt. Unseren „way of life“, unsere westlichen Wertvorstellungen können nur wir dann nachhaltig leben, wenn Europa auch für seine eigene Sicherheit sorgen kann. Vergangene Krisen haben gezeigt: Diplomatie ist immer dann besonders wirkungsvoll, wenn sie von einer starken Verteidigungsfähigkeit der nationalen Streitkräfte untermauert wird. Keine Nation unter den europäischen Nato-Mitgliedern wird alleine das Geld und die Kraft haben, große Projekte in Zukunft ans Laufen zu bringen. Wenn man in Summe alle Verteidigungsbudgets von Europa zusammenlegt, Großbritannien eingeschlossen, erreicht man gerade mal die Hälfte des aktuellen amerikanischen Rüstungsetats. Gerade Deutschland ist im Kontrast zu Großbritannien oder Frankreich eine große Ausnahme. Hier wird das einst gegenüber der Nato zugesagte Ziel, rund 2 Prozent des Bruttoinlandsproduktes jährlich in die Verteidigung zu investieren, seit Jahren verfehlt. Es wird wohl noch Jahre dauern, bis die zugesicherte 2-Prozent-Marke tatsächlich erreicht wird. Gegenwärtig ist sogar mit einer Abschmelzung des deutschen Wehretats zu rechnen. Was bedeutet das für die Finanzierung der deutsch-französischen Milliardenprojekte? Der größte Teil des Etats fließt traditionell in Personalkosten. Der kleinere Teil ist für die Investitionen reserviert. Ich gehe davon aus, dass die laufende Finanzierung der großen Rüstungsprojekte weiterhin gesichert ist. Ein weiteres Gemeinschaftsprojekt neben FCAS ist die Eurodrohne. Wie wichtig ist deren Entwicklung? Nach vielen Fehlschlägen, was die Drohnenentwicklung in Europa angeht, ist sie ein extrem wichtiges Programm. Die Eurodrohne wird so konzipiert sein, dass sie auch im zivilen Luftraum fliegen darf – während die meisten anderen Drohnen heute nur unter Gefechtsbedingungen fliegen dürfen. Das hat den großen Vorteil, dass sie von überall starten kann und nicht erst in einer Kiste ins Einsatzgebiet transportiert werden muss. Aus militärischer Sicht sorgt das für mehr Flexibilität. Sind FCAS und Eurodrohne aus technischer Sicht miteinander verbunden? Die Eurodrohne wird Teil von FCAS sein, sich über die Daten-Cloud mit den anderen Systemteilen vernetzen und im Einsatz dabei helfen, Informationen zu beschaffen und Lagebilder zu erstellen. Wie wichtig ist die Eurodrohne für Deutschland? Die Endmontage aller Drohnen wird in Deutschland stattfinden. Als Führungsnation in dem Programm entfällt auch der größte Teil des Budgets von rund 7 Milliarden Euro auf Deutschland. Wann hebt die Eurodrohne ab? Vor kurzem hat auch Spanien sein Budget für das Programm freigegeben. Wir erwarten in den nächsten Wochen die Unterschrift unter den Hauptvertrag zur Eurodrohne. Dann beginnt die Entwicklungsphase. 2028 ist das Ziel für die Auslieferung der ersten Drohne. Die Bewaffnung der Eurodohne war ein Reizthema der letzten Jahre. Ist dieser Konflikt beigelegt? Alle Partnerländer jenseits von Deutschland sehen die Bewaffnung seit Langem als einsatztaktisch notwendig an. Deutschland hat sich diesbezüglich jetzt ebenfalls geäußert, auch im Koalitionsvertrag. Politisch ist daher der Weg frei, dass die Bewaffnung der Eurodrohne kommen kann. Wir als Industrie folgen den Vorgaben der Politik." Révélation 3 7 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 19 février 2022 Share Posté(e) le 19 février 2022 il y a 38 minutes, Kerloas a dit : Cadeau : Masquer le contenu "Die Ukraine-Krise zeigt: Europa muss sich auf seine militärischen und wirtschaftlichen Fähigkeiten besinnen, sagt Michael Schöllhorn, Chef der Verteidigungssparte von Airbus – und erklärt, in welcher Rolle er Deutschland sieht." "Herr Schöllhorn, Frankreichs Rüstungskonzern Dassault verkauft erst 80 Rafale in die Emirate und jetzt knapp 40 weitere der Kampfjets nach Indonesien. Bei beiden Geschäftsabschlüssen hat der französische Präsident kräftig die Werbetrommel gerührt. Werden Sie neidisch, dass die Konkurrenz mehr politische Unterstützung erfährt als Sie durch Berlin? Deutschland hat beim Rüstungsexport nun mal eine andere Einstellung als Frankreich, vor allem, wenn es um Verhandlungen und Unterstützung auf Regierungsebene geht. Das ist bekannt. Aber wir sehen auch weiterhin Exportchancen für den Eurofighter. In welchen Ländern rechnen Sie sich Chancen aus? Wir haben die Zusage der spanischen Regierung, 20 zusätzliche Eurofighter zu bestellen. Der Auftrag wird hoffentlich dieses Jahr unterzeichnet. Es gibt weitere Exportchancen, auch außerhalb der Nato. Aber da ist es noch zu früh, konkrete Details zu nennen. Wann endet Ihre Schonfrist für die neue deutsche Regierung mit Blick auf das Thema Rüstungsexport? Die Bundesregierung hat verkündet, dass sie bis Ende März klären möchte, wie man mit Rüstungsexporten umgeht. Ich erwarte von ihr die Sicherstellung weiterer Kooperationsfähigkeit in Europa. Das gilt besonders für existierende Gemeinschaftsprogramme wie Eurofighter, aber auch für Zukunftsprojekte wie das Future Combat Air System (FCAS). Wenn die deutsche Seite zaudert, könnte der Export bei den Gemeinschaftsprojekten ja nach wie vor über die nicht-deutsche Seite laufen. Was wäre so schlimm an einer solchen Arbeitsteilung? Ganz so einfach ginge es nicht, denn die Wertschöpfung zwischen den Partnern ist klar festgelegt und daran orientieren sich die Exportrechte. Beim Eurofighter kommt ein nennenswerter Anteil aus Deutschland, so dass die Bundesregierung dem Export immer zustimmen muss. Auch beim FCAS-Projekt wird das nicht anders sein. Insofern wäre es gut, wenn hierzulande beim Thema Rüstungsexport rasch Klarheit herrschte. Wie viel Klarheit herrscht bei FCAS schon mit Blick auf die Arbeitsteilung? FCAS ist ein komplexes und technisch anspruchsvolles Programm. In Summe gibt es sieben Arbeitspakete. Davon sind bei sechs die Details geklärt. Beim Arbeitspaket über das Flugzeug, dem sogenannten „Next Generation Fighter“, sind wir uns mit Dassault bei Teilaspekten noch nicht abschließend einig. Das besprechen wir gerade. Wo hakt es und wann ist mit einer Klärung zu rechnen? Dassault hat die Führungsrolle beim „Next Generation Fighter“ bekommen. FCAS ist jedoch mehr als nur ein Flugzeug. In der Welt von morgen ist die Kommandozentrale als eine Art elektronisches Gehirn nicht allein im Flieger, sondern vor allem in einer militärischen Daten-Cloud zu finden. Hier kommen wir ins Spiel: Auf Airbus und seine Zulieferer entfallen mit den deutschen und spanischen Standorten zwei Drittel der Wertschöpfung und auch zwei Drittel des Budgets. Aber auch beim „Next Generation Fighter“ bringen sowohl Dassault mit der Rafale als auch wir mit dem Eurofighter wichtige Expertise ein. Alles, was wir in den Eurofighter investieren, fließt auch direkt in das FCAS-Projekt. Da sind einfach viele Details zu klären. Es ist wichtig und gut, dies alles am Anfang genau auszuarbeiten. Trotz der anstehenden französischen Wahlen würde ich nicht ausschließen, dass die Einigung im verbleibenden FCAS-Arbeitspaket vor Frühsommer gelingt. Die erste Bewährungsprobe für die sozialdemokratische Verteidigungsministerin Christine Lambrecht steht im März bevor, wenn über den Ersatz der veralteten Tornado-Flotte der Luftwaffe zu entscheiden ist. Rechnen Sie sich gute Chancen aus, die 85 Jets durch moderne Versionen des Eurofighters zu ersetzen? Ich bin guter Dinge, dass dem Eurofighter hier eine bedeutende Rolle zukommen wird. Schließlich verfügt der Eurofighter dank seiner Mehrrollenfähigkeit auch über die Eigenschaften eines Jagdbombers, die der Tornado hat. Die nötige elektronische Kampffähigkeit können wir bis zum Zieldatum schrittweise entwickeln, wenn wir beauftragt werden sollten. Hinzu kommt: Der Eurofighter ist seit Jahren im Einsatz bei der Luftwaffe, hat sich dort technisch bewährt. Was der Eurofighter jedoch nicht besitzt, ist die Lizenz, im militärischen Ernstfall jene nuklearen Waffen ins Ziel zu bringen, die die amerikanischen Streitkräfte in Deutschland lagern. Berlin zieht daher im Rahmen ihrer vereinbarten „nuklearen Teilhabe“ in Betracht, etwa 40 Tornados durch amerikanische Kampfjets vom Typ F-18 von Boeing oder F-35 von Lockheed-Martin zu beschaffen. Hat der Eurofighter da noch eine Chance? Die ausstehende Genehmigung ist keine unüberwindbare Hürde. Wir haben dem Verteidigungsministerium bereits 2018 ein Angebot vorgelegt, das eine Zertifizierung des Eurofighters als Träger der amerikanischen Atomwaffen vorsieht. Die Genehmigung durch die US-Behörden ist allerdings ein zeitraubender Vorgang und müsste in den nächsten Monaten starten, um die Tornados fristgemäß bis 2030 zu ersetzen. Falls diese Deadline verpasst wird, dann wären Fakten geschaffen, die den Kauf von amerikanischen Jets fast schon erzwingen. Warum sollte sich Frau Lambrecht gegen die amerikanische Option entscheiden, wenn diese preislich günstiger erscheint als der Eurofighter und die Piloten der Luftwaffe ohnehin von den Flugeigenschaften der US-Jets schwärmen? Den Vergleich des Einkaufspreises für einen Jet heranzuziehen, greift zu kurz. Es müssen auch immer die substantiellen Folgekosten für Service, Wartung sowie die teuren Updates für die Software-Programme der Flugzeuge berücksichtigt werden. Hinzu kommt, dass der modernisierte Eurofighter nicht nur Technologieträger für FCAS ist, sondern auch für eine dauerhafte Auslastung der Arbeitsplätze in Deutschland sowie in den Partnerländern und für europäische Autonomie sorgt – eine zentrale, auch deutsche politische Vorgabe. Ob Boeing oder Lockheed mit einem Auftragsgewinn Produktion oder Montage nach Deutschland verlagern, wage ich zu bezweifeln. Am Ende des Tages ist der Fähigkeitserhalt zur nuklearen Teilhabe im Rahmen der Nato insbesondere auch eine politisch, transatlantische Entscheidung und weniger mit Blick auf die Entwicklung zukünftiger, wegweisender Technologien zu sehen. Wie viele Arbeitsplätze hängen hierzulande am Eurofighter und wie viele neue entstehen durch das FCAS-Projekt? In Deutschland sind es insgesamt etwa 30.000 Arbeitsplätze bei Herstellern und Zulieferern, die gegenwärtig mit Entwicklung und Bau des Eurofighter-Kampfjets befasst sind. Über die gesamte Laufzeit des Programms von FCAS gesehen, könnte diese Zahl europaweit sechsstellig werden. Viele Lieferanten bauen ja für zivile und militärische Kunden in der Luftfahrt. Deshalb sind exakte Zahlen für Arbeitsplätze kaum zu nennen. Auch wenn das Gesamtbudget für das FCAS-Projekt langfristig eine dreistellige Milliarden Euro-Zahl erreicht, rechnen wir in der ersten Entwicklungsphase bis 2027 zunächst mit reinem Projektetat von 9 Milliarden Euro. Zwingt die Ukrainekrise zur engen Rüstungskooperation in Europa? Die Ukrainekrise hat mit Sicherheit das Potential, dass sich Europa mehr auf seine eigenen militärischen und industriellen Fähigkeiten besinnt. Unseren „way of life“, unsere westlichen Wertvorstellungen können nur wir dann nachhaltig leben, wenn Europa auch für seine eigene Sicherheit sorgen kann. Vergangene Krisen haben gezeigt: Diplomatie ist immer dann besonders wirkungsvoll, wenn sie von einer starken Verteidigungsfähigkeit der nationalen Streitkräfte untermauert wird. Keine Nation unter den europäischen Nato-Mitgliedern wird alleine das Geld und die Kraft haben, große Projekte in Zukunft ans Laufen zu bringen. Wenn man in Summe alle Verteidigungsbudgets von Europa zusammenlegt, Großbritannien eingeschlossen, erreicht man gerade mal die Hälfte des aktuellen amerikanischen Rüstungsetats. Gerade Deutschland ist im Kontrast zu Großbritannien oder Frankreich eine große Ausnahme. Hier wird das einst gegenüber der Nato zugesagte Ziel, rund 2 Prozent des Bruttoinlandsproduktes jährlich in die Verteidigung zu investieren, seit Jahren verfehlt. Es wird wohl noch Jahre dauern, bis die zugesicherte 2-Prozent-Marke tatsächlich erreicht wird. Gegenwärtig ist sogar mit einer Abschmelzung des deutschen Wehretats zu rechnen. Was bedeutet das für die Finanzierung der deutsch-französischen Milliardenprojekte? Der größte Teil des Etats fließt traditionell in Personalkosten. Der kleinere Teil ist für die Investitionen reserviert. Ich gehe davon aus, dass die laufende Finanzierung der großen Rüstungsprojekte weiterhin gesichert ist. Ein weiteres Gemeinschaftsprojekt neben FCAS ist die Eurodrohne. Wie wichtig ist deren Entwicklung? Nach vielen Fehlschlägen, was die Drohnenentwicklung in Europa angeht, ist sie ein extrem wichtiges Programm. Die Eurodrohne wird so konzipiert sein, dass sie auch im zivilen Luftraum fliegen darf – während die meisten anderen Drohnen heute nur unter Gefechtsbedingungen fliegen dürfen. Das hat den großen Vorteil, dass sie von überall starten kann und nicht erst in einer Kiste ins Einsatzgebiet transportiert werden muss. Aus militärischer Sicht sorgt das für mehr Flexibilität. Sind FCAS und Eurodrohne aus technischer Sicht miteinander verbunden? Die Eurodrohne wird Teil von FCAS sein, sich über die Daten-Cloud mit den anderen Systemteilen vernetzen und im Einsatz dabei helfen, Informationen zu beschaffen und Lagebilder zu erstellen. Wie wichtig ist die Eurodrohne für Deutschland? Die Endmontage aller Drohnen wird in Deutschland stattfinden. Als Führungsnation in dem Programm entfällt auch der größte Teil des Budgets von rund 7 Milliarden Euro auf Deutschland. Wann hebt die Eurodrohne ab? Vor kurzem hat auch Spanien sein Budget für das Programm freigegeben. Wir erwarten in den nächsten Wochen die Unterschrift unter den Hauptvertrag zur Eurodrohne. Dann beginnt die Entwicklungsphase. 2028 ist das Ziel für die Auslieferung der ersten Drohne. Die Bewaffnung der Eurodohne war ein Reizthema der letzten Jahre. Ist dieser Konflikt beigelegt? Alle Partnerländer jenseits von Deutschland sehen die Bewaffnung seit Langem als einsatztaktisch notwendig an. Deutschland hat sich diesbezüglich jetzt ebenfalls geäußert, auch im Koalitionsvertrag. Politisch ist daher der Weg frei, dass die Bewaffnung der Eurodrohne kommen kann. Wir als Industrie folgen den Vorgaben der Politik." Révéler le contenu masqué Je veux pas paraitre ingras mais en fr stp ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Kelkin Posté(e) le 19 février 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 19 février 2022 il y a 6 minutes, wagdoox a dit : Je veux pas paraitre ingras mais en fr stp ? DeepL: Révélation "La crise ukrainienne montre que l'Europe doit se concentrer sur ses capacités militaires et économiques, déclare Michael Schöllhorn, chef de la division défense d'Airbus - et explique dans quel rôle il voit l'Allemagne". "Monsieur Schöllhorn, le groupe d'armement français Dassault vend d'abord 80 Rafale aux Emirats et maintenant près de 40 autres de ces avions de combat à l'Indonésie. Lors de ces deux transactions, le président français a fait beaucoup de publicité. Êtes-vous jaloux que la concurrence bénéficie de plus de soutien politique que vous de la part de Berlin ? L'Allemagne a une attitude différente de la France en matière d'exportation d'armement, surtout lorsqu'il s'agit de négociations et de soutien au niveau gouvernemental. C'est bien connu. Mais nous continuons à voir des opportunités d'exportation pour l'Eurofighter. Dans quels pays estimez-vous avoir des chances ? Nous avons l'engagement du gouvernement espagnol de commander 20 Eurofighter supplémentaires. Nous espérons que la commande sera signée cette année. Il y a d'autres opportunités d'exportation, même en dehors de l'OTAN. Mais il est encore trop tôt pour donner des détails concrets. Quand se terminera votre période de grâce pour le nouveau gouvernement allemand en ce qui concerne les exportations d'armes ? Le gouvernement fédéral a annoncé qu'il souhaitait clarifier d'ici fin mars la manière de traiter les exportations d'armes. J'attends de lui qu'il garantisse la poursuite de la capacité de coopération en Europe. Cela vaut en particulier pour les programmes communs existants comme Eurofighter, mais aussi pour les projets d'avenir comme le Future Combat Air System (FCAS). En cas de réticence de la part de l'Allemagne, l'exportation des projets communs pourrait toujours passer par la partie non allemande. Quel serait le problème d'une telle répartition des tâches ? Ce ne serait pas si simple, car la création de valeur entre les partenaires est clairement définie et les droits d'exportation s'y rapportent. Dans le cas de l'Eurofighter, une part importante provient d'Allemagne, de sorte que le gouvernement fédéral doit toujours donner son accord pour l'exportation. Il en sera de même pour le projet FCAS. Il serait donc bon que la clarté règne rapidement dans notre pays en matière d'exportation d'armements. Quel est le degré de clarté du FCAS en ce qui concerne la répartition des tâches ? Le FCAS est un programme complexe et techniquement exigeant. En tout, il y a sept lots de travail. Les détails de six d'entre eux ont été réglés. En ce qui concerne le lot de travail relatif à l'avion, appelé "Next Generation Fighter", nous ne sommes pas encore parvenus à un accord définitif avec Dassault sur certains aspects. Nous en discutons actuellement. Où cela coince-t-il et quand peut-on s'attendre à une clarification ? Dassault a obtenu le rôle de leader pour le "Next Generation Fighter". Le FCAS est toutefois plus qu'un simple avion. Dans le monde de demain, le centre de commandement, sorte de cerveau électronique, ne se trouvera pas uniquement dans l'avion, mais surtout dans un nuage de données militaires. C'est là que nous intervenons : avec les sites allemands et espagnols, Airbus et ses fournisseurs représentent deux tiers de la création de valeur et deux tiers du budget. Mais pour le "Next Generation Fighter", Dassault avec le Rafale et nous avec l'Eurofighter apportent tous deux une expertise importante. Tout ce que nous investissons dans l'Eurofighter va directement dans le projet FCAS. Il y a simplement beaucoup de détails à régler. Il est important et bon d'élaborer tout cela en détail dès le début. Malgré les élections françaises à venir, je n'exclurais pas la possibilité de parvenir à un accord sur le paquet de travail FCAS restant avant le début de l'été. Le premier test pour la ministre de la Défense social-démocrate Christine Lambrecht aura lieu en mars, lorsqu'il faudra décider du remplacement de la flotte obsolète de Tornado de l'armée de l'air. Pensez-vous avoir de bonnes chances de remplacer les 85 jets par des versions modernes de l'Eurofighter ? J'ai bon espoir que l'Eurofighter joue un rôle important dans ce domaine. Après tout, grâce à sa capacité multi-rôle, l'Eurofighter possède également les caractéristiques d'un chasseur-bombardier que possède le Tornado. Nous pouvons développer progressivement la capacité de guerre électronique nécessaire jusqu'à la date cible, si nous sommes mandatés. De plus, l'Eurofighter est en service depuis des années au sein de la Luftwaffe, où il a fait ses preuves sur le plan technique. Mais ce que l'Eurofighter ne possède pas, c'est la licence permettant, en cas d'urgence militaire, d'amener à l'objectif les armes nucléaires que les forces armées américaines stockent en Allemagne. Berlin envisage donc, dans le cadre de sa "participation nucléaire" convenue, de remplacer environ 40 Tornados par des avions de combat américains de type F-18 de Boeing ou F-35 de Lockheed-Martin. L'Eurofighter a-t-il encore une chance ? L'autorisation en attente n'est pas un obstacle insurmontable. Nous avons déjà soumis une offre au ministère de la Défense en 2018, qui prévoit la certification de l'Eurofighter comme porteur des armes nucléaires américaines. L'approbation par les autorités américaines est toutefois un processus qui prend du temps et devrait démarrer dans les prochains mois afin de remplacer les Tornado dans les délais impartis, à savoir d'ici 2030. Si cette échéance n'est pas respectée, des faits seraient alors créés qui forceraient presque l'achat de jets américains. Pourquoi Mme Lambrecht devrait-elle se prononcer contre l'option américaine si son prix semble plus avantageux que celui de l'Eurofighter et si les pilotes de l'armée de l'air s'extasient de toute façon sur les qualités de vol des jets américains ? La comparaison du prix d'achat d'un jet n'est pas suffisante. Il faut également tenir compte des coûts substantiels liés au service, à la maintenance et aux mises à jour coûteuses des logiciels des avions. A cela s'ajoute le fait que l'Eurofighter modernisé n'est pas seulement un porteur de technologie pour FCAS, mais qu'il assure également une utilisation durable des emplois en Allemagne et dans les pays partenaires ainsi qu'une autonomie européenne - une exigence politique centrale, également allemande. Je doute que Boeing ou Lockheed délocalisent la production ou l'assemblage en Allemagne grâce à un gain de commandes. En fin de compte, le maintien de la capacité de participation nucléaire dans le cadre de l'OTAN est aussi une décision politique et transatlantique, et doit moins être considéré sous l'angle du développement de futures technologies d'avant-garde. Combien d'emplois dépendent de l'Eurofighter dans notre pays et combien de nouveaux emplois seront créés grâce au projet FCAS ? En Allemagne, environ 30 000 emplois sont actuellement liés au développement et à la construction de l'Eurofighter chez les constructeurs et les fournisseurs. Sur l'ensemble de la durée du programme FCAS, ce chiffre pourrait atteindre six chiffres à l'échelle européenne. De nombreux fournisseurs construisent en effet pour des clients civils et militaires dans le domaine de l'aviation. Il est donc difficile de donner des chiffres exacts en termes d'emplois. Même si le budget total du projet FCAS atteint à long terme des centaines de milliards d'euros, nous comptons dans un premier temps sur un budget de projet pur de 9 milliards d'euros pour la première phase de développement jusqu'en 2027. La crise ukrainienne oblige-t-elle à une coopération étroite en matière d'armement en Europe ? La crise ukrainienne a certainement le potentiel d'inciter l'Europe à se concentrer davantage sur ses propres capacités militaires et industrielles. Nous ne pouvons vivre durablement notre "way of life", nos valeurs occidentales, que si l'Europe peut également assurer sa propre sécurité. Les crises passées l'ont montré : La diplomatie est toujours particulièrement efficace lorsqu'elle est étayée par une forte capacité de défense des forces armées nationales. Aucune nation parmi les membres européens de l'OTAN n'aura à elle seule l'argent et la force de lancer de grands projets à l'avenir. Si l'on additionne tous les budgets de défense de l'Europe, y compris celui de la Grande-Bretagne, on atteint à peine la moitié du budget d'armement américain actuel. L'Allemagne, en particulier, est une grande exception par rapport à la Grande-Bretagne ou à la France. Ici, l'objectif autrefois promis à l'OTAN d'investir chaque année environ 2 pour cent du produit intérieur brut dans la défense n'est pas atteint depuis des années. Il faudra sans doute encore des années avant que la barre des 2 % soit effectivement atteinte. Actuellement, il faut même s'attendre à une diminution du budget allemand de la défense. Qu'est-ce que cela signifie pour le financement des projets franco-allemands de plusieurs milliards ? La plus grande partie du budget est traditionnellement consacrée aux frais de personnel. La plus petite partie est réservée aux investissements. Je pars du principe que le financement courant des grands projets d'armement continuera d'être assuré. Outre le FCAS, un autre projet commun est l'eurodrone. Quelle est l'importance de son développement ? Après de nombreux échecs en ce qui concerne le développement de drones en Europe, c'est un programme extrêmement important. L'Eurodrone sera conçu de manière à pouvoir voler dans l'espace aérien civil - alors que la plupart des autres drones ne peuvent aujourd'hui voler que dans des conditions de combat. Cela présente le grand avantage qu'il peut décoller de n'importe où et qu'il ne doit pas être transporté dans une caisse sur le théâtre des opérations. D'un point de vue militaire, cela assure une plus grande flexibilité. Le FCAS et l'Eurodrone sont-ils liés d'un point de vue technique ? L'Eurodrone fera partie du FCAS, se connectera aux autres parties du système via le nuage de données et contribuera à la collecte d'informations et à l'établissement d'images de la situation sur le terrain. Quelle est l'importance de l'Eurodrone pour l'Allemagne ? L'assemblage final de tous les drones aura lieu en Allemagne. En tant que nation leader du programme, l'Allemagne représente également la plus grande partie du budget d'environ 7 milliards d'euros. Quand l'eurodrone décollera-t-il ? Récemment, l'Espagne a également débloqué son budget pour le programme. Nous attendons la signature du contrat principal de l'Eurodrone dans les prochaines semaines. Ensuite, la phase de développement commencera. L'objectif pour la livraison du premier drone est 2028. L'armement de l'Eurodrone a été un sujet de friction ces dernières années. Ce conflit est-il résolu ? Tous les pays partenaires au-delà de l'Allemagne considèrent depuis longtemps que l'armement est nécessaire pour la tactique d'intervention. L'Allemagne s'est également exprimée à ce sujet, notamment dans l'accord de coalition. Sur le plan politique, la voie est donc libre pour que l'armement de l'Eurodrone puisse voir le jour. En tant qu'industrie, nous suivons les directives de la politique". 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 20 février 2022 Share Posté(e) le 20 février 2022 Il y a 13 heures, Kerloas a dit : Cadeau Merci. Ils sont incroyables. Ils ont la pire main de l'histoire mondiale du poker, et le bluff tient... 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 20 février 2022 Share Posté(e) le 20 février 2022 Il y a 18 heures, Kerloas a dit : Cadeau : C'est marrant! C'est la grenouille Airbus-DS qui veut se faire plus grosse que le boeuf DA+BITD et qui pleure parce que son gouvernement veut pas la laisser grossir. Quant aux Espagnols, ils ont juste droit au role de sous-traitant. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Non inultus premor Posté(e) le 20 février 2022 Share Posté(e) le 20 février 2022 Il y a 18 heures, Kelkin a dit : En Allemagne, environ 30 000 emplois sont actuellement liés au développement et à la construction de l'Eurofighter chez les constructeurs et les fournisseurs Il n'y a que moi qui est étonné par ce chiffre ? Si je ne m'abuse, le Rafale, c'est environ 7000 emplois en France. Comment se fait-il que les allemands emploient 4 fois plus de monde ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ciders Posté(e) le 20 février 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 février 2022 il y a 28 minutes, Non inultus premor a dit : Il n'y a que moi qui est étonné par ce chiffre ? Si je ne m'abuse, le Rafale, c'est environ 7000 emplois en France. Comment se fait-il que les allemands emploient 4 fois plus de monde ? Parce qu'il y a quatre nationalités pour chaque poste : un Britannique, un Espagnol, un Italien et un Allemand ? 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 20 février 2022 Share Posté(e) le 20 février 2022 il y a 53 minutes, Non inultus premor a dit : Il n'y a que moi qui est étonné par ce chiffre ? Si je ne m'abuse, le Rafale, c'est environ 7000 emplois en France. Comment se fait-il que les allemands emploient 4 fois plus de monde ? En Angleterre c'est 50000 Emplois. Mais liés ça ne veut pas dire que ce sont des emplois à plein temps, je pense qu'en France c'est des équivalents plein temps. Mais c'est sûr que notre productivité doit être meilleure. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 20 février 2022 Share Posté(e) le 20 février 2022 il y a 20 minutes, Picdelamirand-oil a dit : En Angleterre c'est 50000 Emplois. Mais liés ça ne veut pas dire que ce sont des emplois à plein temps, je pense qu'en France c'est des équivalents plein temps. Mais c'est sûr que notre productivité doit être meilleure. Meme le nb d’emplois cumulés rien qu’avec le ru et l’all, on arrive a 80k soit plus de 10x le chiffre fr. pour un nb d’appareils construits 2x plus important et un surcout d’environ 10% par appareils ca fait toujours 4x plus, si on prend les doublons inerrant a ce type d’entreprise non rationalisé, ca continue de descendre. mais je pense qu’il y a un facteur social que les entreprises prennent plus en compte dans le reste de l’europe, le nb d’emplois crees qui justifie des crédits publics. je reste quand meme particulièrement etonne par les chiffres allemands 60 milliards pour le programme alors qu’a peine 140 ef (a comparer au ru 40 pour 160 ef) et ils ont moins d’emplois généré que les anglais … (et sans pirate). Si quelqu’un a une explication ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 20 février 2022 Share Posté(e) le 20 février 2022 il y a une heure, Non inultus premor a dit : Il n'y a que moi qui est étonné par ce chiffre ? Si je ne m'abuse, le Rafale, c'est environ 7000 emplois en France. Comment se fait-il que les allemands emploient 4 fois plus de monde ? C'est pas la première fois qu'on voit des chiffres pareils, avec le programme Eurofighter représentant dans chaque pays plusieurs fois le nombre d'emplois que le programme Rafale représente en France. Je me demande si ce n'est pas simplement une addition de tous les emplois dans chaque entreprise impliquée, même si ces emplois sont à des postes qui n'ont rien à voir avec le programme Eurofighter. Avec des géants comme Airbus, Leonardo, BAe, Rolls-Royce, etc. dans les consortiums Eurofighter, Eurojet, Euroradar, et les autres, ça va en faire, du monde ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 20 février 2022 Share Posté(e) le 20 février 2022 (modifié) il y a 19 minutes, wagdoox a dit : je reste quand meme particulièrement etonne par les chiffres allemands 60 milliards pour le programme alors qu’a peine 140 ef (a comparer au ru 40 pour 160 ef) et ils ont moins d’emplois généré que les anglais … (et sans pirate). Si quelqu’un a une explication ? Les anglais et les Français ont plus d'export aussi !! Catia a des sorties directes pour les machines à commande numérique (par exemple). Cela peut aussi expliquer que HAL n'arrive pas à suivre Dassault et que le nombre d'heures soit multiplié par 2,7. Modifié le 20 février 2022 par Picdelamirand-oil 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 20 février 2022 Share Posté(e) le 20 février 2022 il y a 19 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Les anglais et les Français ont plus d'export aussi !! Catia a des sorties directes pour les machines à commande numérique (par exemple). Cela peut aussi expliquer que HAL n'arrive pas à suivre Dassault et que le nombre d'heures soit multiplié par 2,7. Il y avait pas aussi une histoire de composite tresser a la main ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 20 février 2022 Share Posté(e) le 20 février 2022 il y a 33 minutes, wagdoox a dit : je reste quand meme particulièrement etonne par les chiffres allemands 60 milliards pour le programme alors qu’a peine 140 ef (a comparer au ru 40 pour 160 ef) et ils ont moins d’emplois généré que les anglais … (et sans pirate). Si quelqu’un a une explication ? Je peux tenter une explication à plusieurs facteurs: - Entre le RU et l'All, le nombre d'appareils produits n'est pas différenciant. Mais l'All avait peut être plus d'efforts à faire que le RU pour se mettre à niveau - Airbus DS compte peut être ses employés en Espagne - Mais et surtout, il est relativement facile de présenter des couts d'études amont largement surévalués. A condition d'avoir un peu de complicité au niveau politique. Ca permet d'irriguer un tissu industriel en crédits de R&D auxquels il n'aurait pas eu accès autrement. Autrement dit, tu fais financer 30000 emplois à temps plein, alors qu'ils ne travaillent réellement qu'à temps partiel sur le sujet. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 20 février 2022 Share Posté(e) le 20 février 2022 il y a 4 minutes, Alberas a dit : Je peux tenter une explication à plusieurs facteurs: - Entre le RU et l'All, le nombre d'appareils produits n'est pas différenciant. Mais l'All avait peut être plus d'efforts à faire que le RU pour se mettre à niveau - Airbus DS compte peut être ses employés en Espagne - Mais et surtout, il est relativement facile de présenter des couts d'études amont largement surévalués. A condition d'avoir un peu de complicité au niveau politique. Ca permet d'irriguer un tissu industriel en crédits de R&D auxquels il n'aurait pas eu accès autrement. Autrement dit, tu fais financer 30000 emplois à temps plein, alors qu'ils ne travaillent réellement qu'à temps partiel sur le sujet. 1) dejà je ne comprends en quoi un effort de rattrape impliquerait plus d’employé, en tout cas pas sur la production qui est partagee entre les deux et ou l’allemagne n’est pas forcement en retard. mais surtout, d’apres les chiffres l’allemagne a 30k employes contre 50k, le retard serait donc plutot du cote RU. 2) airbus a pris le controle de sa branche espagnol qu’apres, ca rentre pas que les chiffres par etat et surtout quand le workshare se fait en fonction des etats. 3) pas bete mais ils auraient travaillé sur quoi a cote ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pousse allemand Posté(e) le 20 février 2022 Share Posté(e) le 20 février 2022 (modifié) il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit : Les anglais et les Français ont plus d'export aussi !! Catia a des sorties directes pour les machines à commande numérique (par exemple). Cela peut aussi expliquer que HAL n'arrive pas à suivre Dassault et que le nombre d'heures soit multiplié par 2,7. Je doute que CATIA change quoi que ce soit. Toutes les FAO sont capables d'accepter les format d'échange (Parasolid, STEP...) et donc peut importe la CAO d'origine les machine peuvent être pilotées.Par contre, si Dassault a intégré sur toute la ligne une méthode cohérente de maquette numérique ça peu aider à gérer la production et les modifications. Malheureusement je peux assurer que ce n'est pas le cas de tous les grand noms du Team Rafale. Une maquette numérique cohérente à tous les étages de la conception à la production tient de la SF chez certains. Modifié le 20 février 2022 par Pousse allemand 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 20 février 2022 Share Posté(e) le 20 février 2022 il y a une heure, wagdoox a dit : 1) dejà je ne comprends en quoi un effort de rattrape impliquerait plus d’employé, en tout cas pas sur la production qui est partagee entre les deux et ou l’allemagne n’est pas forcement en retard. mais surtout, d’apres les chiffres l’allemagne a 30k employes contre 50k, le retard serait donc plutot du cote RU. 2) airbus a pris le controle de sa branche espagnol qu’apres, ca rentre pas que les chiffres par etat et surtout quand le workshare se fait en fonction des etats. 3) pas bete mais ils auraient travaillé sur quoi a cote ? Quand un gouvernement met des milliards d'euros sur la table, tout le monde cherche à en profiter même si c'est à la marge du sujet. Il faut pas chercher de justification comptable à des arguments politiques. C'est comme chez nous, quand les verts promettent 1 million d'emplois sur les énergies intermittentes. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 20 février 2022 Share Posté(e) le 20 février 2022 (modifié) Il y a 22 heures, Picdelamirand-oil a dit : Oui : Il n'y a que deux modèles le C et le N : le Rafale B n'est qu'un C avec l'avant du N et un train avant de C et le Rafale M n'est qu'un N avec l'avant d'un C et un train avant de N. Par contre je ne suis pas sûr que ça rapporterait € 370 Millions. Mais quel bandit tu fais! Picdelamirand-oil jetant un représentant de commerce de Boeing par-dessus l'enclos des posteurs trop prolifiques d'Air-Defense, désert du Ladahk, frontière sino-indo-pakistanaise, 2022, colorisé Y nada del Eurofighter Modifié le 20 février 2022 par Patrick 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Obelix38 Posté(e) le 20 février 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 février 2022 Il y a 4 heures, Alberas a dit : C'est comme chez nous, quand les verts promettent 1 million d'emplois sur les énergies intermittentes. Si les emplois sont aussi intermittents que leurs énergies, ça peux le faire ! 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 21 février 2022 Share Posté(e) le 21 février 2022 J'ai vu sur YouTube une partie d'un discours de Zemmour concernant la défense (avec Cabirol et Merchet dans le public) et il a parlé de la fin du SCAF et du "m-g-c-s, enfin les canons et les chars du futur" Mais ce qui m'a un peu surpris c'était sa prose sur l'eurofighter qui "à coûte plus cher à chaque membre du programme qu'à la France seule pour le Rafale, tout en rapportant moins, dont l'export est bloqué par ces satanés (ça c'est de moi) allemands" et je m'attendais presque à ce qu'il parle des trois radar. Bref je regarde un peu toutes les interventions des candidats mais ne soupçonne vraiment que chez Zemmour il y ai quelqu'un qui nous lise 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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