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[SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...


g4lly

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il y a 57 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

"Exportations du SCAF et MGCS : « S'il devait y avoir des manquements, cela mettrait fin aux projets » (Sébastien Lecornu)

Interrogé par les députés sur la menace allemande sur les exportations d'armements françaises, le ministre des Armées a estimé qu'il « n'y avait pas de schémas dans lequel l'Allemagne a un droit de veto » sur les ventes d'armes de la France."

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/exportations-du-scaf-et-mgcs-s-il-devait-y-avoir-des-manquements-cela-mettrait-fin-aux-projets-sebastien-lecornu-978246.html

Quand on lit dans le détail l'article, on se rend compte que dans les faits l'Allemagne a bloqué (aravis, VAB, Meteor), bloqué (Typhoon) et pourra bloquer une vente si le système dépasse 20% de composants allemands

Citation

Ainsi, l'Allemagne ne pourra pas s'opposer à l'exportation de ces systèmes d'arme lorsque la part de produits fabriqués par les industriels allemands n'excèdera pas le seuil de 20% (hors activités de maintenance, pièces détachées, formation, et réparations). Dans ce cas, Berlin devra délivrer les autorisations de transfert ou d'exportation sans délai, sauf de façon exceptionnelle, lorsque ce transfert ou cette exportation porte atteinte à ses intérêts directs ou à sa sécurité nationale. Et vice-versa.

Or tant le MGCS que le SCAF seront au moins à 33%...

Donc :dry:

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il y a 3 minutes, BPCs a dit :

pourra bloquer une vente si le système dépasse 20% de composants allemands

L’allemagne a deja prouve qu’elle ne restepecte pas cet engagement. Ef aupres des uk. 
Les decideurs fr se reveillent doucement de leur propre propagande. 
Autre probleme que personne ne veut aborder, la bombe allemande (us). L’allemagne devra reprendre un successeur au f35 et il sera forcement americain. Sauf a certifier le ngf au usa et donc autant leur donner tous les secrets d’un vecteur nucleaire francais. C’est inimaginable. 

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Donc, Lecornu aurait menti !
Pourtant nul n'est censé ignorer les accords de partages industriels à ce niveau, régulièrement rapportés dans la presse en sus des documents internes.
Néanmoins, c'était au député à argumenter pour démonter ces affirmations, l'a t-il fait ?
De l'entêtement au plus haut sommet de l'état qui risque de nous plomber un peu plus et hypothéquer notre futur. 

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Il y a 3 heures, BPCs a dit :

e qui va nous emmener vers 2070 environ... quand on voit la durée de vie des Phantoms F4.

Ca change rien en 2070 la france ne saura plus faire d’avion seule, comme le ru aujourd’hui. Sauf a refaire du franco francais sur le ngf. 

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il y a une heure, jojo (lo savoyârd) a dit :

"Exportations du SCAF et MGCS : « S'il devait y avoir des manquements, cela mettrait fin aux projets » (Sébastien Lecornu)

Interrogé par les députés sur la menace allemande sur les exportations d'armements françaises, le ministre des Armées a estimé qu'il « n'y avait pas de schémas dans lequel l'Allemagne a un droit de veto » sur les ventes d'armes de la France."

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/exportations-du-scaf-et-mgcs-s-il-devait-y-avoir-des-manquements-cela-mettrait-fin-aux-projets-sebastien-lecornu-978246.html

Encore un mensonge. Ces politiciens ont atteint un niveau de foutage de gueule complètement aberrant 

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Le 26 novembre dernier, à l'issue des négociations de la phase 1B, la question des futures exportations outre-mer du SCAF avait été évoquée dans une lettre adressée par le ministre de la Défense Lecornu à Thomas Gassilloud. Dans le texte principal, il est décrit comme suit.

Par ailleurs, notre capacité à exporter cet avion vers nos partenaires, notamment dans  l’lndopacifique, est une donnée d'entrée connue de l’Allemagne et de l’Espagne, sur laquelle nous  ne reviendrons pas.

Cela montre que les droits d'exportation gratuits de SCAF dans la région Indo-Pacifique étaient une question clé que la France exigeait de l'Allemagne au cours des longues négociations de ces dernières années. Et ne serait-il pas raisonnable d’admettre que l’Allemagne et l’Espagne l’aient clairement accepté ? N’est-ce pas de là que vient la confiance de Lecornu ?

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il y a 47 minutes, wagdoox a dit :

Autre probleme que personne ne veut aborder, la bombe allemande (us). L’allemagne devra reprendre un successeur au f35 et il sera forcement americain. Sauf a certifier le ngf au usa et donc autant leur donner tous les secrets d’un vecteur nucleaire francais. C’est inimaginable. 

Normalement le F35 est là pour une bonne quarantaine d'années.  On a largement le temps de se reposer la question.

En plus vu leur disponibilité médiocre, ils ne vont pas s'user bien vite.

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il y a 15 minutes, kor4116 a dit :

Le 26 novembre dernier, à l'issue des négociations de la phase 1B, la question des futures exportations outre-mer du SCAF avait été évoquée dans une lettre adressée par le ministre de la Défense Lecornu à Thomas Gassilloud. Dans le texte principal, il est décrit comme suit.

Par ailleurs, notre capacité à exporter cet avion vers nos partenaires, notamment dans  l’lndopacifique, est une donnée d'entrée connue de l’Allemagne et de l’Espagne, sur laquelle nous  ne reviendrons pas.

Cela montre que les droits d'exportation gratuits de SCAF dans la région Indo-Pacifique étaient une question clé que la France exigeait de l'Allemagne au cours des longues négociations de ces dernières années. Et ne serait-il pas raisonnable d’admettre que l’Allemagne et l’Espagne l’aient clairement accepté ? N’est-ce pas de là que vient la confiance de Lecornu ?

Les promesses verbales....  ca aboutit par exemple à la guerre en Ukraine !   Donc faut mettre cela noir sur blanc, avec contraintes.

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il y a une heure, kor4116 a dit :

Le 26 novembre dernier, à l'issue des négociations de la phase 1B, la question des futures exportations outre-mer du SCAF avait été évoquée dans une lettre adressée par le ministre de la Défense Lecornu à Thomas Gassilloud. Dans le texte principal, il est décrit comme suit.

Par ailleurs, notre capacité à exporter cet avion vers nos partenaires, notamment dans  l’lndopacifique, est une donnée d'entrée connue de l’Allemagne et de l’Espagne, sur laquelle nous  ne reviendrons pas.

Cela montre que les droits d'exportation gratuits de SCAF dans la région Indo-Pacifique étaient une question clé que la France exigeait de l'Allemagne au cours des longues négociations de ces dernières années. Et ne serait-il pas raisonnable d’admettre que l’Allemagne et l’Espagne l’aient clairement accepté ? N’est-ce pas de là que vient la confiance de Lecornu ?

Le ministre a indiqué la ligne rouge que les allemands ne doivent pas franchir. Il suffira de tester cette ligne rouge pour savoir ce que le SCAF deviendra. Article de CABIROL ce matin sur le sujet.

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/exportations-du-scaf-et-mgcs-s-il-devait-y-avoir-des-manquements-cela-mettrait-fin-aux-projets-sebastien-lecornu-978246.html

Révélation

Exportations du SCAF et MGCS : « S'il devait y avoir des manquements, cela mettrait fin aux projets » (Sébastien Lecornu)

Interrogé par les députés sur la menace allemande sur les exportations d'armements françaises, le ministre des Armées a estimé qu'il « n'y avait pas de schémas dans lequel l'Allemagne a un droit de veto » sur les ventes d'armes de la France.

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Pas question « de penser qu'on va sur le SCAF ou sur le MGCS en trahissant notre souveraineté. Ce n'est pas vrai » (Sébastien Lecornu, ministre des Armées) (Crédits : Reuters)

« Est-ce que nous dépendrons de l'Allemagne dans notre capacité à l'export ? Jamais », a tonné, en réponse à une question du député RN, Nicolas Meizonnet, le ministre des Armées Sébastien Lecornu, lors d'une audition à l'Assemblée nationale le 26 septembre sur les exportations d'armement et les exportations des biens à double usage de la France. Pourtant, en dépit des accents gaullistes du ministre des Armées, Berlin peut tout à fait s'opposer à l'exportation d'un système d'armes ayant des composants et/ou des équipements fabriqués en Allemagne vers un pays blacklisté.

C'est notamment le cas actuellement de l'Arabie Saoudite. Ainsi, Berlin fait enrager depuis plus de trois ans Londres, qui ne peut plus exporter le Typhoon - un programme en commun d'avion de combat entre l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Italie et l'Espagne - vers le royaume wahhabite. C'est pour cela que Ryad demande aujourd'hui le principe de « German free » à tous les industriels de l'armement qui lui fournissent des systèmes d'arme. D'une façon générale, l'interdépendance industrielle mondiale conduit l'industrie de l'armement à dépendre partiellement des ses fournisseurs étrangers.

Plusieurs refus de Berlin

En revanche le Bundestag (Parlement allemand), comme le souligne Sébastien Lecornu, ne peut pas empêcher l'octroi de licences d'exportation d'armes. « Laisser à penser que le Bundestag pourrait empêcher des licences d'exportation d'armes françaises, cela n'existe pas. On pourra le répéter à l'envi. (...) Je le redis : « non il n'y a pas de schémas dans lequel l'Allemagne a un droit de veto sur nos exportations d'armes », a expliqué le ministre des Armées.

Pour autant, Berlin s'est opposé plusieurs fois dans le passé à des exportations de systèmes d'armes français. Cela a été le cas pour les blindés Arquus, dont le VAB et Aravis au début des années 2010, pour la PME Nicolas Industrie, qui a été contrainte de lancer un plan social et de transformer son modèle économique, ou encore avec le missile Meteor de MBDA. « Un simple joint a bloqué » des affaires, avait expliqué en février 2019, le PDG d'Arquus, Emmanuel Levacher. Par ailleurs, la volonté allemande de transférer les dispositifs nationaux des contrôles des exportations d'armement à l'échelon européen trahit la volonté de s'opposer aux exportations de ses principaux concurrents européens et, en premier lieu, de la France.

Hypothèse d'un arrêt des projets SCAF et MGCS

S'agissant de programmes en coopération entre la France et l'Allemagne, les deux pays ont signé un accord début 2019 sur le contrôle des exportations en matière de défense, dont le point majeur est le principe « de minimis ». Cet accord, qui réactualise les accords Debré-Schmidt signés en décembre 1971 et en février 1972, va essentiellement concerner le système de combat aérien du futur (SCAF), et plus précisément le projet de système d'armes du futur (Next Generation Weapon System - NGWS), ainsi que le char du futur (Main Ground Combat System) et le drone MALE, Eurodrone.

Ainsi, l'Allemagne ne pourra pas s'opposer à l'exportation de ces systèmes d'arme lorsque la part de produits fabriqués par les industriels allemands n'excèdera pas le seuil de 20% (hors activités de maintenance, pièces détachées, formation, et réparations). Dans ce cas, Berlin devra délivrer les autorisations de transfert ou d'exportation sans délai, sauf de façon exceptionnelle, lorsque ce transfert ou cette exportation porte atteinte à ses intérêts directs ou à sa sécurité nationale. Et vice-versa.

Sébastien Lecornu a été clair sur la question de l'exportation du SCAF et du MGCS : « s'il devait y avoir des manquements (de l'Allemagne, ndlr) à cela par des contrariétés diverses et variées, cela mettrait fin aux projets ». Pas question « de penser qu'on va sur le SCAF ou sur le MGCS en trahissant notre souveraineté. Ce n'est pas vrai », a-t-il insisté. Pour autant, le programme SCAF ne sera mis en service qu'à l'horizon 2040... Pour la Cour des comptes dans un rapport publié en janvier 2023, « il conviendra de s'assurer dans le temps long du bon fonctionnement » de l'accord franco-allemand.

Enfin, le ministre des Armées fait valoir que le gouvernement, contrairement aux partis qui critiquent l'axe franco-allemand en matière de coopération, « tente quelque chose » avec le lancement du SCAF et du MGCS pour « reconquérir des parts de marché ». Et de conclure qu'« il n'y a pas plus gaulliste que moi. Je suis sûrement le moins européen des membres du gouvernement. C'est connu, et je l'assume ».

 

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il y a 6 minutes, herciv a dit :

Le ministre a indiqué la ligne rouge que les allemands ne doivent pas franchir.

... Et qui devrait être une autre ligne rouge pour l'Allemagne.

Dans ce cas ...

Cette sortie, n'est-ce pas pour préparer le terrain diplomatique à l'enterrement prochainement possible du SCAF (en l'état) ?

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il y a une heure, jojo (lo savoyârd) a dit :

Cette sortie, n'est-ce pas pour préparer le terrain diplomatique à l'enterrement prochainement possible du SCAF (en l'état) ?

J'avais cette impression quand j'ai lu cet article. Mais en y repensant j'ai une autre impression maintenant. C'est une ligne rouge qui ne sera pas testable avant plusieurs années quand on y pense. A partir de là le ministre ne fait qu'indiquer qu'il y a bien une ligne rouge mais qu'on en est loin. Bref si il y a sorti çà viendra des allemands.

Modifié par herciv
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il y a 49 minutes, herciv a dit :

Le ministre a indiqué la ligne rouge que les allemands ne doivent pas franchir. Il suffira de tester cette ligne rouge pour savoir ce que le SCAF deviendra. Article de CABIROL ce matin sur le sujet.

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/exportations-du-scaf-et-mgcs-s-il-devait-y-avoir-des-manquements-cela-mettrait-fin-aux-projets-sebastien-lecornu-978246.html

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Exportations du SCAF et MGCS : « S'il devait y avoir des manquements, cela mettrait fin aux projets » (Sébastien Lecornu)

Interrogé par les députés sur la menace allemande sur les exportations d'armements françaises, le ministre des Armées a estimé qu'il « n'y avait pas de schémas dans lequel l'Allemagne a un droit de veto » sur les ventes d'armes de la France.

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Pas question « de penser qu'on va sur le SCAF ou sur le MGCS en trahissant notre souveraineté. Ce n'est pas vrai » (Sébastien Lecornu, ministre des Armées) (Crédits : Reuters)

« Est-ce que nous dépendrons de l'Allemagne dans notre capacité à l'export ? Jamais », a tonné, en réponse à une question du député RN, Nicolas Meizonnet, le ministre des Armées Sébastien Lecornu, lors d'une audition à l'Assemblée nationale le 26 septembre sur les exportations d'armement et les exportations des biens à double usage de la France. Pourtant, en dépit des accents gaullistes du ministre des Armées, Berlin peut tout à fait s'opposer à l'exportation d'un système d'armes ayant des composants et/ou des équipements fabriqués en Allemagne vers un pays blacklisté.

C'est notamment le cas actuellement de l'Arabie Saoudite. Ainsi, Berlin fait enrager depuis plus de trois ans Londres, qui ne peut plus exporter le Typhoon - un programme en commun d'avion de combat entre l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Italie et l'Espagne - vers le royaume wahhabite. C'est pour cela que Ryad demande aujourd'hui le principe de « German free » à tous les industriels de l'armement qui lui fournissent des systèmes d'arme. D'une façon générale, l'interdépendance industrielle mondiale conduit l'industrie de l'armement à dépendre partiellement des ses fournisseurs étrangers.

Plusieurs refus de Berlin

En revanche le Bundestag (Parlement allemand), comme le souligne Sébastien Lecornu, ne peut pas empêcher l'octroi de licences d'exportation d'armes. « Laisser à penser que le Bundestag pourrait empêcher des licences d'exportation d'armes françaises, cela n'existe pas. On pourra le répéter à l'envi. (...) Je le redis : « non il n'y a pas de schémas dans lequel l'Allemagne a un droit de veto sur nos exportations d'armes », a expliqué le ministre des Armées.

Pour autant, Berlin s'est opposé plusieurs fois dans le passé à des exportations de systèmes d'armes français. Cela a été le cas pour les blindés Arquus, dont le VAB et Aravis au début des années 2010, pour la PME Nicolas Industrie, qui a été contrainte de lancer un plan social et de transformer son modèle économique, ou encore avec le missile Meteor de MBDA. « Un simple joint a bloqué » des affaires, avait expliqué en février 2019, le PDG d'Arquus, Emmanuel Levacher. Par ailleurs, la volonté allemande de transférer les dispositifs nationaux des contrôles des exportations d'armement à l'échelon européen trahit la volonté de s'opposer aux exportations de ses principaux concurrents européens et, en premier lieu, de la France.

Hypothèse d'un arrêt des projets SCAF et MGCS

S'agissant de programmes en coopération entre la France et l'Allemagne, les deux pays ont signé un accord début 2019 sur le contrôle des exportations en matière de défense, dont le point majeur est le principe « de minimis ». Cet accord, qui réactualise les accords Debré-Schmidt signés en décembre 1971 et en février 1972, va essentiellement concerner le système de combat aérien du futur (SCAF), et plus précisément le projet de système d'armes du futur (Next Generation Weapon System - NGWS), ainsi que le char du futur (Main Ground Combat System) et le drone MALE, Eurodrone.

Ainsi, l'Allemagne ne pourra pas s'opposer à l'exportation de ces systèmes d'arme lorsque la part de produits fabriqués par les industriels allemands n'excèdera pas le seuil de 20% (hors activités de maintenance, pièces détachées, formation, et réparations). Dans ce cas, Berlin devra délivrer les autorisations de transfert ou d'exportation sans délai, sauf de façon exceptionnelle, lorsque ce transfert ou cette exportation porte atteinte à ses intérêts directs ou à sa sécurité nationale. Et vice-versa.

Sébastien Lecornu a été clair sur la question de l'exportation du SCAF et du MGCS : « s'il devait y avoir des manquements (de l'Allemagne, ndlr) à cela par des contrariétés diverses et variées, cela mettrait fin aux projets ». Pas question « de penser qu'on va sur le SCAF ou sur le MGCS en trahissant notre souveraineté. Ce n'est pas vrai », a-t-il insisté. Pour autant, le programme SCAF ne sera mis en service qu'à l'horizon 2040... Pour la Cour des comptes dans un rapport publié en janvier 2023, « il conviendra de s'assurer dans le temps long du bon fonctionnement » de l'accord franco-allemand.

Enfin, le ministre des Armées fait valoir que le gouvernement, contrairement aux partis qui critiquent l'axe franco-allemand en matière de coopération, « tente quelque chose » avec le lancement du SCAF et du MGCS pour « reconquérir des parts de marché ». Et de conclure qu'« il n'y a pas plus gaulliste que moi. Je suis sûrement le moins européen des membres du gouvernement. C'est connu, et je l'assume ».

 

La lettre de novembre dernier et l’article d’aujourd’hui s’inscrivent finalement tous dans le même contexte. Le ministre de la Défense ne peut pas révéler de détails, mais il l'explique pour donner une assurance. Dans ses propos, il y a de la confiance plutôt que de vagues espoirs. Il est de notre responsabilité mutuelle de surveiller et de contrôler si ces accords sont correctement respectés pendant l'avancement du projet. Si l'une des parties viole l'accord, le projet sera naturellement détruit. Cependant, je ne crois pas que les propos du ministre soient un prélude à l'intention de la France de détruire le projet. Si la France, prudente quant à la liberté des exportations vers l’étranger, avait eu le moindre doute, je pense qu’un accord sur la phase 1B n’aurait pas été trouvé.

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il y a 6 minutes, herciv a dit :

J'avais cette impression quand j'ai lu cet article. Mais en y repensant j'ai une autre impression maintenant. C'est une ligne rouge qui ne sera pas testable avant plusieurs années quand on y pense. A partir de là le ministre ne fait qu'indiquer qu'il y a bien une ligne rouge mais qu'on en est loin. Bref si il y a sorti çà viendra des allemands.

La politique allemande en matière d'armement peut évoluer en profondeur dans les 20 prochaines années. 

En outre, le SCAF est avant tout un partage des coûts de développement.

Il est donc envisageable que la France possède sa propre chaine d'assemblage et que 100 % des pièces de NGF soient produites en France.

Après tout, si nous faisons le NGF seul, c'est ce qui se produira.

Si économiquement, il pourrait sembler plus logique de n'avoir qu'une seule chaîne d'assemblage et qu'un unique fabricant (quelle que soit sa nationalité) pour chaque pièce, un choix contraire pourrait être opéré pour des raisons de souveraineté.

Pas exemple pour l'Eurofighter, chaque pays participant possède sa propre chaine de montage et nous voyons bien qu'en fonction des marché exports, les membres du consortium sont capables de se concurrencer entre eux.

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il y a une heure, Salverius a dit :

La politique allemande en matière d'armement peut évoluer en profondeur dans les 20 prochaines années. 

En outre, le SCAF est avant tout un partage des coûts de développement.

Il est donc envisageable que la France possède sa propre chaine d'assemblage et que 100 % des pièces de NGF soient produites en France.

Après tout, si nous faisons le NGF seul, c'est ce qui se produira.

Si économiquement, il pourrait sembler plus logique de n'avoir qu'une seule chaîne d'assemblage et qu'un unique fabricant (quelle que soit sa nationalité) pour chaque pièce, un choix contraire pourrait être opéré pour des raisons de souveraineté.

Pas exemple pour l'Eurofighter, chaque pays participant possède sa propre chaine de montage et nous voyons bien qu'en fonction des marché exports, les membres du consortium sont capables de se concurrencer entre eux.

C'est une bonne question çà. Est-ce que le système de système peut se passer d'un NGF/rafale/eurofighter pour fonctionner ? Quelle est la plus value d'une plateforme habitée dans ce système ?

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il y a 20 minutes, Salverius a dit :

La politique allemande en matière d'armement peut évoluer en profondeur dans les 20 prochaines années. 

En outre, le SCAF est avant tout un partage des coûts de développement.

Il est donc envisageable que la France possède sa propre chaine d'assemblage et que 100 % des pièces de NGF soient produites en France.

Après tout, si nous faisons le NGF seul, c'est ce qui se produira.

Si économiquement, il pourrait sembler plus logique de n'avoir qu'une seule chaîne d'assemblage et qu'un unique fabricant (quelle que soit sa nationalité) pour chaque pièce, un choix contraire pourrait être opéré pour des raisons de souveraineté.

Pas exemple pour l'Eurofighter, chaque pays participant possède sa propre chaine de montage et nous voyons bien qu'en fonction des marché exports, les membres du consortium sont capables de se concurrencer entre eux.

Plusieurs chaînes d’assemblage sont de toute façon très très probables en cas de programme rien que pour les histoires de statistiques du commerce extérieur. C’est ballot mais ça compte.

au niveau économique c’est pas génial mais pas non plus un désastre. En terme de VA la FAL n’est pas si énorme que ça. Par contre une double source sur des pièces ou des sous-systèmes ça me parait ingérable économiquement en aéronautique.

Sinon comme cela a été dit l’Allemagne n’est pas fiable même avec des accords écrits. Contrairement à beaucoup ici je ne pense pas que l’Allemagne s’est mise totalement hors la loi quand elle a bloqué des produits pour des contrats exports français. Plus probablement les accords en question ne sont pas assez contraignants. Ça pose donc la question de savoir jusqu’à quel niveau de contrainte l’Allemagne serait prête à s’engager contractuellement pour un éventuel NGF. Or on ne peut pas attendre le dernier moment pour le découvrir donc il faudra bien se mettre une échéance quelque part pendant que la phase 1B soit en cours.

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Il y a 3 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

ministre des Armées a estimé qu'il « n'y avait pas de schémas dans lequel l'Allemagne a un droit de veto » sur les ventes d'armes de la France."

Oh ben si le ministre le dit alors... :rolleyes:

 

il y a 29 minutes, kor4116 a dit :

La lettre de novembre dernier et l’article d’aujourd’hui s’inscrivent finalement tous dans le même contexte. Le ministre de la Défense ne peut pas révéler de détails, mais il l'explique pour donner une assurance. Dans ses propos, il y a de la confiance plutôt que de vagues espoirs. Il est de notre responsabilité mutuelle de surveiller et de contrôler si ces accords sont correctement respectés pendant l'avancement du projet. Si l'une des parties viole l'accord, le projet sera naturellement détruit. Cependant, je ne crois pas que les propos du ministre soient un prélude à l'intention de la France de détruire le projet. Si la France, prudente quant à la liberté des exportations vers l’étranger, avait eu le moindre doute, je pense qu’un accord sur la phase 1B n’aurait pas été trouvé.

Oui et non. Déjà le ministre ne sera plus ministre quand le démonstrateur volera, donc il prend des engagements qui ne l'engagent pas. Ensuite les pourcentages annoncés sont très amusants puisque l'Allemagne aura bien plus de 20% du SCAF. Enfin, plusieurs "lignes rouges" ont déjà été franchies, coupées, roulées en pelotes et effacées depuis plusieurs années. Donc invoquer ce genre de principes est soit un aveu de faiblesse soit de l'aveuglement.

Il faut autre chose comme garanties. Des garanties signées et gravées dans le marbre, avec en sus la possibilité de poursuivre seuls et d'aboutir toutefois à un produit correct. Or c'est impossible puisque cela aboutirait à multiplier les développements ou les études de faisabilité tout en maintenant des capacité de production "fantômes " "au cas où", mais aussi à encore enfoncer un coin dans la logique de coopération. Auquel cas, autant faire seuls, dira n'importe quel observateur averti.

Ce genre de petits jeux permanents, entre déclarations contradictoires, coups de menton, tentatives de noyer le poisson et autres méthodes Coué, n'aboutit au fond qu'à semer le trouble et rendre toute cette affaire suspecte au possible.

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« Est-ce que nous dépendrons de l'Allemagne dans notre capacité à l'export ? Jamais », a tonné, en réponse à une question du député RN, Nicolas Meizonnet, le ministre des Armées Sébastien Lecornu

 

Et pourtant il me semble bien qu'un contrat pour l'Arabie Saoudite, de véhicules terrestres français basés sur des essieux allemands ou un truc du genre (je parle de mémoire) n'a pu être honoré à cause du refus allemand d'exporter ce composant. C'était il y a une petite dizaine d'années il me semble.

Donc c'est du bla bla.

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il y a 38 minutes, R force a dit :

« Est-ce que nous dépendrons de l'Allemagne dans notre capacité à l'export ? Jamais », a tonné, en réponse à une question du député RN, Nicolas Meizonnet, le ministre des Armées Sébastien Lecornu

 

Et pourtant il me semble bien qu'un contrat pour l'Arabie Saoudite, de véhicules terrestres français basés sur des essieux allemands ou un truc du genre (je parle de mémoire) n'a pu être honoré à cause du refus allemand d'exporter ce composant. C'était il y a une petite dizaine d'années il me semble.

Donc c'est du bla bla.

... Il parle au futur. Je pense qu'il faut comprendre pour les projets en cours et futurs.

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Il y a 2 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

... Il parle au futur. Je pense qu'il faut comprendre pour les projets en cours et futurs.

J'aimerai qu'il ait raison.  Vu la distance que prend de + en + l'Allemagne par rapport à la France, je doute que ca bouge dans ce sens.

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Il y a 9 heures, R force a dit :

Normalement le F35 est là pour une bonne quarantaine d'années.  On a largement le temps de se reposer la question.

En plus vu leur disponibilité médiocre, ils ne vont pas s'user bien vite.

Peu importe car c’est pour la mission nucleaire, il faudra donc un avion credible. Ca se fait pas en fonction de l’usure mais des capacites d’evolutions. Et on connait tous la chanson sur le f35 ou le f22. 

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Il y a 13 heures, wagdoox a dit :

Peu importe car c’est pour la mission nucleaire, il faudra donc un avion credible. Ca se fait pas en fonction de l’usure mais des capacites d’evolutions. Et on connait tous la chanson sur le f35 ou le f22. 

Le Tornado aura tenu la mission nuc combien de temps ?  Et puis l'Allemagne c'est pas les USA.

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