Alberas Posté(e) le 12 juin Share Posté(e) le 12 juin Il y a 1 heure, Asgard a dit : ah bon ? Au contraire je dirais.... Il y a tellement à faire et de rupture technologique à intégrer, qu'il vaut mieux y plancher dès hier. Mais en soit, toutes les études faites aujourd'hui sur SCAF sont pas à jeter non plus hein. Des choses sont faites, étudiées, cherchées, etc. Rien à voir, non ? Surtout que la France est surement l'Etat européen le plus fiable sur ce sujet Ce qui est en question, c'est le mode de fonctionnement du programme et je ne crois pas que la "discussion franche" dont parle le ministre changera quoi que ce soit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 12 juin Share Posté(e) le 12 juin De toutes façons, tant que nos ''partenaires' sentiront que la France ne veut pas financer toute seule à nouveau un nouvel appareil, ils tiendront tjs les mêmes diktats. Car eux s'en foutent, ils peuvent / veulent acheter americain ou anglo japonais... 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) le 14 juin Share Posté(e) le 14 juin On 6/2/2025 at 6:12 AM, GR_Silent said: Peut-être que nous en saurons plus dans deux semaines au salon du Bourget. J’espère qu’il y aura des déclarations et des interviews de Dassault, Thales et Safran, tant sur le programme NGF que sur le Rafale F5, en particulier concernant les moteurs T-REX et le radar RBE2 XG. Au sujet du SCAF et du NGF, à l'issue des auditions que je mentionnais, je fais suite à mon message. Voilà ce que je comprends. Le sénat est, depuis des années, réservé et critique vis-à-vis de la conduite du programme mais aussi plus politiquement quant à la volonté d'aboutir des pouvoirs politiques des partenaires. Jusqu'à récemment les députés étaient plus modérés et divisés. Le tome VII de la précédente validation budgétaire en rapport avec la dissuasion est, lui, encore assez volontaire. Par ailleurs on y apprend qu'avant un démarrage de la phase 2 du SCAF en 2026 le gouvernement devra passer devant le parlement. Entre-temps, il y a eu une forme de menace de Dassault Aviation que je n'ai pas vu commentée. Schématiquement, bien qu'en minorité au sein du projet, si DA annonce que le programme n'est plus compatible avec les exigences de la dissuasion nucléaire française, le programme s'arrêtera. Lors des récentes auditions, Lecornu n'a apporté aucun élément, si ce n'est pour botter en touche et renvoyer à une discussion sur le programme à l'automne. Par contre, le même jour, la présentation d'un rapport d'information par deux députés de partis pro-européens marque un virage de la perception du programme à l'assemblée. Le rapport suggère le financement à 50% du programme par la France et le passage de la maitrise d'oeuvre à Dassault. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 16 juin Share Posté(e) le 16 juin (modifié) Ambiance au Bourget ? https://x.com/OpexNews/status/1934275377670856799 ça dit "Toujours là… Mais de plus en plus mis à l’écart du groupe" à propos du NGF Modifié le 16 juin par Bechar06 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
GR_Silent Posté(e) le 16 juin Share Posté(e) le 16 juin il y a 3 minutes, Bechar06 a dit : Ατμόσφαιρα στο Le Bourget; As-tu posté des photos ? Je ne vois rien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 16 juin Share Posté(e) le 16 juin à l’instant, GR_Silent a dit : As-tu posté des photos ? Je ne vois rien. Cf ci-dessus, comme lien avec petit texte ... de "mise de côté" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 16 juin Share Posté(e) le 16 juin (modifié) 11 minutes ago, Bechar06 said: Ambiance au Bourget ? Je n'suis pas, mais ce que je lis dans la presse spécialisée: 1) Les industriels FR tirent la gueule vu que les commandes étatiques sont bloquées depuis de début d'année... Pas de thunes et cela ne va pas s'améliorer avec le budget 2026. 2) Pas de nouvelle maquette du NGF... ils ont resorti l'ancienne maquette du Bourget 2019, reléguée au fond comme une arriere pensée... c'est bien tristounet. 3) Les Israéliens sont ultra fâchés parce que Bayrou et Macron ont fermé leurs stands. Les armes défensives sont acceptées, mais pas les armes offensives parait-il... d'ou quelques vilains commentaires sur ce "Rafale bardé d'armes non offensives" https://www.flightglobal.com/defence/paris-air-show-blocks-key-israeli-defence-stands/163402.article Modifié le 16 juin par HK 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 16 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 16 juin il y a 4 minutes, HK a dit : 1) Les industriels FR tirent la gueule vu que les commandes étatiques sont bloquées depuis de début d'année... Pas de thunes et cela ne va pas s'améliorer avec le budget 2026. J'ai posté dans le Fil Minarm une mise au point du ministre, il y a bien eu décalage a cause de la censure, mais ca devrait être quasi rattrapé Un des slides --> Citation 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
OysterCultist Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin https://aviationweek.com/defense/budget-policy-operations/fcas-tensions-flare-paris-air-show At the airshow, Dassault CEO Eric Trappier said Dassault and France should be leading the project. In a Bloomberg interview, he suggested an arrangement focused on sharing work among partners would lead to a technologically inferior solution. [...] “We don't challenge that there is an appointed leader for the fighter program. That leader is named Dassault,” Dumont said. However, he said there should still be an alignment of workshare with government contribution, and that those issues should be open for discussion. It “doesn’t have to become toxic,” Dumont said. Dumont said that the tensions partly reflect two companies coming together in what he likened to a marriage of two people coming from other relationships. Airbus has been working with BAE Systems and Leonardo on the Eurofighter, while Dassault has been focused on the Rafale. He expressed confidence the issues can be resolved. “I believe it's possible with smart workshare and the proper rules of engagement,” he said. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin vu d'Italie https://scenarieconomici.it/guerra-fcas-airbus-dassault-vantaggio-gcap-italia/ 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. GR_Silent Posté(e) le 18 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 juin Je me doutais déjà que la coopération ne se passait pas bien, mais le fait qu’on ait à nouveau présenté la même maquette du NGF de 2018, reléguée au second plan, l’a confirmé. À mon avis, plus cette collaboration entre Dassault, Airbus et Indra prend fin rapidement, mieux ce sera pour tout le monde. 2 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mobius1 Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin Il y a 2 heures, gianks a dit : vu d'Italie La presse transalpine a l'air un peu trop optimiste vis à vis de son programme quand même. On remarque qu'en terme de timing, les voix dissonantes arrivent à peu près au même moment que pour notre propre programme. Balancer du PowerPoint, et dire qu'on fait 33% chacun, ça pose pas de problèmes. Chez nous c'est la suite et le concret qui a posé problème. Je ne vous le souhaite pas, mais vous êtes pas à l'abri de vivre la même chose. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin il y a 6 minutes, Mobius1 a dit : La presse transalpine a l'air un peu trop optimiste vis à vis de son programme quand même. On remarque qu'en terme de timing, les voix dissonantes arrivent à peu près au même moment que pour notre propre programme. Balancer du PowerPoint, et dire qu'on fait 33% chacun, ça pose pas de problèmes. Chez nous c'est la suite et le concret qui a posé problème. Je ne vous le souhaite pas, mais vous êtes pas à l'abri de vivre la même chose. En tout cas, ils n'ont pas tort. Les blocages du SCAF leur montrent ce qu'il ne faut pas faire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin De toutes façons côté français on veut pas aller à l'échec avec cette collab donc bon... En passant, Saab est tjs indépendant dans cette histoire ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 19 juin Share Posté(e) le 19 juin Le 16/06/2025 à 18:33, HK a dit : Je n'suis pas, mais ce que je lis dans la presse spécialisée: 1) Les industriels FR tirent la gueule vu que les commandes étatiques sont bloquées depuis de début d'année... Pas de thunes et cela ne va pas s'améliorer avec le budget 2026. 2) Pas de nouvelle maquette du NGF... ils ont resorti l'ancienne maquette du Bourget 2019, reléguée au fond comme une arriere pensée... c'est bien tristounet. 3) Les Israéliens sont ultra fâchés parce que Bayrou et Macron ont fermé leurs stands. Les armes défensives sont acceptées, mais pas les armes offensives parait-il... d'ou quelques vilains commentaires sur ce "Rafale bardé d'armes non offensives" https://www.flightglobal.com/defence/paris-air-show-blocks-key-israeli-defence-stands/163402.article Seulement les anglish eux ne savent pas faire des avions seul, les Franaçis BITD se feliciterait si le scaf à 3 devenait à 1, tandit que le GCAP le powerpoint anglish quand il va tomber, ya pas de plan B haha Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mobius1 Posté(e) le 19 juin Share Posté(e) le 19 juin il y a une heure, MatOpex38 a dit : Seulement les anglish eux ne savent pas faire des avions seul Ils n'ont pas les sous pour faire un avion seul, c'est pas tout à fait la même chose quand même. Le 18/06/2025 à 10:15, mgtstrategy a dit : En passant, Saab est tjs indépendant dans cette histoire ? Tout dépend de ce que tu appelles indépendant, comme d'hab', ils prendront les compos qui manquent sur étagère probablement chez les brittons et les ricains. Le 18/06/2025 à 09:40, Alberas a dit : En tout cas, ils n'ont pas tort. Les blocages du SCAF leur montrent ce qu'il ne faut pas faire. C'est toujours bon d'avoir un exemple à ne pas suivre, et si ils sont content du déroulé du programme EF-2000, alors tous les feux sont au vert effectivement, mais, on verra ce que ça donnera quand les japonais mettront 50% du budget final et réclameront le leadership pour le lancement du démonstrateur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 23 juin Share Posté(e) le 23 juin Salut @Patrick ! (Vous l'avez ?) Pour ton retour, c'est la fête au SCAF ! https://www.facebook.com/groups/565680463831717/permalink/2534778576921886/ Citation Le PDG d'Airbus met en garde : si nous voulons construire un avion de 6e génération, il faut résoudre le problème avec la France. Aleksandar Becic 19/06/25 | 16:30 Le PDG d'Airbus Defence and Space a averti qu'un différend avec un partenaire français concernant la prochaine phase d'un ambitieux projet d'avion de combat de sixième génération, mené par la France et l'Allemagne, devait être résolu d'ici la fin de l'année pour que le programme ait une chance de succès. Michael Schellhorn a déclaré que le groupe paneuropéen et le français Dassault Aviation avaient des « points de vue divergents » sur la deuxième phase du projet, qui construirait la première version de démonstration de l'avion, et a souligné que les politiques devraient intervenir pour sortir de l'impasse. Éric Trappier, PDG de Dassault, critique de plus en plus les tensions entre les deux entreprises, qui entravent l'avancement du projet SCAF (Système de Combat Aérien Futur) et prévient que la coopération transfrontalière promise de longue date entre la France, l'Allemagne et l'Espagne pourrait échouer. Selon le Financial Times, Schellhorn a déclaré que les récents propos de Trappier suggéraient que l'entreprise française « souhaite réorganiser ou modifier l'ensemble de sa structure », y compris le principe « un pays, une voix » dans le système de gestion de projet. « Il est possible que Dassault fasse référence à cela lorsqu'il se dit insatisfait d'un tiers du travail sur l'avion de combat. La situation devient très compliquée », a déclaré Schellhorn lors d'une interview au 55e Salon du Bourget, ajoutant qu'il était peu probable qu'Airbus et Dassault résolvent le conflit seuls : « Il faudra un accord politique et industriel pour que ce qui a été convenu auparavant reste valable.» En avril, Trappier a déclaré au Parlement français que la structure de gestion devait changer. « Cela signifie que la France, bien que leader et contributeur important du programme, pourrait être mise en minorité par l'Allemagne et l'Espagne. Un tel système entraîne des négociations constantes et complique la prise de décision.» Le patron de Dassault estime également que l'expertise de son entreprise dans la construction d'avions de combat, attestée par des années de ventes réussies du Rafale, devrait donner à l'entreprise française une plus grande liberté dans la gestion du projet SCAF. Le différend autour du projet SCAF survient à un moment délicat pour les gouvernements européens, qui cherchent à renforcer leurs capacités militaires nationales pour répondre aux menaces géopolitiques croissantes. Lancé en grande pompe en 2017 par Berlin et Paris, puis rejoints par Madrid, le SCAF est le plus grand projet de défense européen. Son objectif était de renforcer l'autonomie stratégique du continent, d'améliorer les liens politiques et militaires entre ses principales économies et de revitaliser l'industrie aérospatiale européenne. Ce projet a toutefois été dominé par les tensions entre Airbus, qui représente l'Allemagne, et son concurrent français Dassault. L'entreprise espagnole Indra Sistemas est également partenaire du projet. De nombreux différends ont opposé les deux entreprises concernant le partage de technologies, la direction des principaux volets du programme et les spécifications techniques de l'avion de combat. Le SCAF est conçu comme un avion de combat de nouvelle génération, capable d'opérer aux côtés de drones et équipé de systèmes de communication avancés. Si le projet est couronné de succès, il pourrait remplacer les avions existants des forces aériennes européennes, tels que l'Eurofighter, le Tornado allemand et le Rafale français. Les partenaires du programme sont contraints d'accélérer le développement en raison du projet concurrent GCAP (Global Combat Air Programme), auquel participent le britannique BAE Systems, l'italien Leonardo et le japonais Mitsubishi, comme l'a mentionné à plusieurs reprises le portail Aero.rs. Les trois entreprises se sont engagées à créer un avion de combat avancé d'ici 2035. Schellhorn a déclaré que, selon l'accord initial, Dassault jouait un rôle de premier plan dans le développement de l'avion de combat, mais que si l'entreprise affirme désormais que « pour être leader, elle doit réaliser plus d'un tiers du travail, nous serons confrontés à de sérieux problèmes ». Airbus, selon Schellhorn, a collaboré avec d'autres entreprises, notamment BAE Systems et Leonardo, sur des projets tels que l'Eurofighter et le Tornado. L'entreprise a décidé de se retirer de ces partenariats pour collaborer avec Dassault. « Nous avons une tradition de coopération très fructueuse depuis 50 ans, à commencer par le Tornado, puis l'Eurofighter. L'Espagne a rejoint le groupe, puis le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie. Nous avons donc pratiquement abandonné cette tradition pour suivre une idée politique – et la clé du succès est désormais à Paris.» (Aero.rs) 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 23 juin Share Posté(e) le 23 juin BIen ! Le dernier clou est effectivement planté :D Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) le 23 juin Share Posté(e) le 23 juin Airbus devrait plus se méfier des parlementaires français que de Dassault à ce stade. Le vent tourne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 23 juin Share Posté(e) le 23 juin Le 18/06/2025 à 08:22, GR_Silent a dit : Je me doutais déjà que la coopération ne se passait pas bien, mais le fait qu’on ait à nouveau présenté la même maquette du NGF de 2018, reléguée au second plan, l’a confirmé. À mon avis, plus cette collaboration entre Dassault, Airbus et Indra prend fin rapidement, mieux ce sera pour tout le monde. Fuyons effectivement. Ça devient urgent clairement. A ce rythme là et avec l'organisation actuelle, le NGF pourrait presque être obsolète à son entrée en service en 2045(?), on en sera à genre... ...ou même De toutes façons, les voisins, ils préfèreront prendre du F-35 block4++ ou F-55 voire F-47 block-- ... ;););) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 23 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 23 juin Le 02/06/2025 à 07:09, Ronfly a dit : Un général a fait un point d'étape... https://aerospaceglobalnews.com/news/deciphering-the-alphabet-soup-surrounding-the-franco-german-spanish-next-generation-combat-air-system-of-systems/ "....Moritz a déclaré qu'il espérait parvenir à l'architecture de référence pour cette capacité dans quelques mois. Le général de brigade Philippe Koffi, chef du programme Système d'armes de nouvelle génération (NGWS)/SCAF à la Direction générale de l'armement (DGA), a déclaré : « L'IA sera l'une des principales caractéristiques de cette capacité de sixième génération. Elle nous permettra de garantir la circulation des données au moment et à l'endroit souhaités. Elle améliorera également le C2, accélérera considérablement la prise de décision et fournira des informations pour une connaissance collaborative de la situation et un ciblage actif. » Le NGF sera équipé de ce que Koffi a appelé un « assistant virtuel piloté par l'IA » afin de réduire la charge de travail des pilotes. Le général de brigade a également déclaré que l'IA serait exploitée pour permettre la fusion des données et des capteurs, et permettrait à son opérateur de devenir un « Shazam ! » dans le domaine de la guerre électronique, en référence au personnage de Marvel Comics et de films (également connu sous le nom de Captain Marvel), qui s'est transformé d'un « enfant ordinaire », Billy Batson, en un super-héros adulte costumé doté de nombreux super-pouvoirs. Je pense que le NGWS, le GCAP ou le F-47 vont dans la même direction. Nous ne construisons pas seulement un chasseur. Nous ne construisons pas seulement cet équipement. Nous construisons un système de systèmes intégrant dès le départ un chasseur, des porte-avions télécommandés et un cloud de combat, le tout enrichi ultérieurement par l'IA [intelligence artificielle]. L’effort trilatéral FCAS/SCAF vise à fournir une capacité opérationnelle d’ici 2040 – ou dans les années 2040, selon certains rapports. Mais le major-général Moritz note que pour la France en particulier, certaines capacités avancées seront déployées plus tôt. « Le NGWS répond aux menaces du début des années 2040, mais une feuille de route pour l'aviation de combat [en France] prévoit de les gérer avant cette date. » Cela comprendra le développement du standard Rafale F5 amélioré, dont l'entrée en service est prévue vers 2030, et la mise en service opérationnelle d'un drone de combat à partir de 2033. Cela inclura certaines des technologies émergentes développées pour le chasseur de sixième génération du NGF. Le général de brigade Koffi a déclaré : « Nous souhaitons des capacités de déploiement [du NGWS] dans les années 20 et 30. » Le développement a été divisé en plusieurs phases. La phase 1A (cadre initial) a débuté en 2019 (alors que le FCAS/SCAF était un projet franco-allemand) et s'est concentrée sur les premières recherches, les études conceptuelles, l'exploration des technologies clés et la définition et le développement de l'architecture système du FCAS, y compris les fondations du Combat Cloud. L'Espagne a rejoint le projet plus tard en 2019 et les ministères de la Défense des trois pays ont signé un accord-cadre sur le développement mutuel du système de combat aérien du futur (Future Combat Air System). La phase 1B (phase de démonstration), lancée en mars 2023, s'est concentrée sur la sélection de l'architecture, le développement du concept et la maturation technologique. Elle comprenait notamment la maturation des technologies clés, le développement et les tests de démonstrateurs pour le chasseur de nouvelle génération (NGF), les porte-avions distants et le Cloud de combat, ainsi que la préparation de la phase 2, en préparant les premières démonstrations en vol. Le général de brigade Philippe Koffi a déclaré : « Notre projet progresse avec ambition. Deux ans après le lancement de la phase 1B, nous avons déjà bâti un écosystème industriel robuste et dynamique », regroupant plus de 3 000 ingénieurs issus d'environ 144 entreprises, « des grands groupes aux start-ups ». « Il démontre qu'il s'agit d'un programme ancré dans l'excellence technologique. Mais il ne s'agit pas seulement de créer une dynamique : il s'agit aussi de concrétiser ses résultats », a déclaré Koffi, affirmant qu'à ce jour, le programme a généré plus de 800 livrables et a fait l'objet de plusieurs évaluations critiques. Parmi ces avancées, on compte la finalisation du choix de la forme et de la configuration du démonstrateur NGF, piloté par Dassault Aviation. Son vol inaugural est désormais prévu « à la fin de la décennie », apparemment après un décalage par rapport à la date initialement prévue de 2028. Un démonstrateur de porte-avions à distance devrait également entrer en phase d'essais en vol avant la fin de la décennie. Koffi a déclaré que le programme devrait fournir ce qu'il a décrit comme « les trois architectures les plus prometteuses » pour la combinaison du futur chasseur et des porte-avions à distance à ses pays partenaires pour examen en septembre prochain, et que de nouvelles étapes sont attendues d'ici l'année prochaine après les retards du programme Question subsidiaire, que pense le général de l'achat récent de trainers Hurjets turcs par l'Espagne, alors qu'entre 2018 et 2020 était markettée l'idée que l'Espagne serait maitre d'oeuvre de l'avion d'entraînement, remplaçant C-101 et Alphajets pour la transformation des pilotes de NGF? Le général compte-t-il faire acheter à l'AAE ce même jet turc produit plus ou moins sous licence par Airbus, après que ce même Airbus ait renoncé successivement à présenter l'AFJT puis à produire sous licence là encore le T-50 Sud-Coréen? Compte-t-il intégrer la turquie dans le programme SCAF, dans la lignée des récentes discussions entre les turcs et une commission du sénat menée par Christian Cambon ancien président de la commission de la défense de ce même sénat et grand pourfendeur des achats de F-35 Suisses en 2021? Tant de questions, si peu de réponses... Mention spéciale aux déclarations toutes récentes de Trappier sur le fait qu'il y aura plein de pièces de Rafale dans le prototype du NGF parce que quand Dassaut proposait d'intégrer des pièces d'Eurofighter, Airbus freinait des quatre fers... de peur... d'être copiés par Dassault. Il y a 2 heures, Teenytoon a dit : Salut @Patrick ! (Vous l'avez ?) Pour ton retour, c'est la fête au SCAF ! https://www.facebook.com/groups/565680463831717/permalink/2534778576921886/ Quel superbe cadeau de bienvenue. Sur le fond: Citation Le PDG d'Airbus met en garde : si nous voulons construire un avion de 6e génération, il faut résoudre le problème avec la France. Aleksandar Becic 19/06/25 | 16:30 Le PDG d'Airbus Defence and Space a averti qu'un différend avec un partenaire français concernant la prochaine phase d'un ambitieux projet d'avion de combat de sixième génération, mené par la France et l'Allemagne, devait être résolu d'ici la fin de l'année pour que le programme ait une chance de succès. Michael Schellhorn a déclaré que le groupe paneuropéen et le français Dassault Aviation avaient des « points de vue divergents » sur la deuxième phase du projet, qui construirait la première version de démonstration de l'avion, et a souligné que les politiques devraient intervenir pour sortir de l'impasse. Éric Trappier, PDG de Dassault, critique de plus en plus les tensions entre les deux entreprises, qui entravent l'avancement du projet SCAF (Système de Combat Aérien Futur) et prévient que la coopération transfrontalière promise de longue date entre la France, l'Allemagne et l'Espagne pourrait échouer. Selon le Financial Times, Schellhorn a déclaré que les récents propos de Trappier suggéraient que l'entreprise française « souhaite réorganiser ou modifier l'ensemble de sa structure », y compris le principe « un pays, une voix » dans le système de gestion de projet. « Il est possible que Dassault fasse référence à cela lorsqu'il se dit insatisfait d'un tiers du travail sur l'avion de combat. La situation devient très compliquée », a déclaré Schellhorn lors d'une interview au 55e Salon du Bourget, ajoutant qu'il était peu probable qu'Airbus et Dassault résolvent le conflit seuls : « Il faudra un accord politique et industriel pour que ce qui a été convenu auparavant reste valable.» En avril, Trappier a déclaré au Parlement français que la structure de gestion devait changer. « Cela signifie que la France, bien que leader et contributeur important du programme, pourrait être mise en minorité par l'Allemagne et l'Espagne. Un tel système entraîne des négociations constantes et complique la prise de décision.» Le patron de Dassault estime également que l'expertise de son entreprise dans la construction d'avions de combat, attestée par des années de ventes réussies du Rafale, devrait donner à l'entreprise française une plus grande liberté dans la gestion du projet SCAF. Le différend autour du projet SCAF survient à un moment délicat pour les gouvernements européens, qui cherchent à renforcer leurs capacités militaires nationales pour répondre aux menaces géopolitiques croissantes. Lancé en grande pompe en 2017 par Berlin et Paris, puis rejoints par Madrid, le SCAF est le plus grand projet de défense européen. Son objectif était de renforcer l'autonomie stratégique du continent, d'améliorer les liens politiques et militaires entre ses principales économies et de revitaliser l'industrie aérospatiale européenne. Ce projet a toutefois été dominé par les tensions entre Airbus, qui représente l'Allemagne, et son concurrent français Dassault. L'entreprise espagnole Indra Sistemas est également partenaire du projet. De nombreux différends ont opposé les deux entreprises concernant le partage de technologies, la direction des principaux volets du programme et les spécifications techniques de l'avion de combat. Le SCAF est conçu comme un avion de combat de nouvelle génération, capable d'opérer aux côtés de drones et équipé de systèmes de communication avancés. Si le projet est couronné de succès, il pourrait remplacer les avions existants des forces aériennes européennes, tels que l'Eurofighter, le Tornado allemand et le Rafale français. Les partenaires du programme sont contraints d'accélérer le développement en raison du projet concurrent GCAP (Global Combat Air Programme), auquel participent le britannique BAE Systems, l'italien Leonardo et le japonais Mitsubishi, comme l'a mentionné à plusieurs reprises le portail Aero.rs. Les trois entreprises se sont engagées à créer un avion de combat avancé d'ici 2035. Schellhorn a déclaré que, selon l'accord initial, Dassault jouait un rôle de premier plan dans le développement de l'avion de combat, mais que si l'entreprise affirme désormais que « pour être leader, elle doit réaliser plus d'un tiers du travail, nous serons confrontés à de sérieux problèmes ». Airbus, selon Schellhorn, a collaboré avec d'autres entreprises, notamment BAE Systems et Leonardo, sur des projets tels que l'Eurofighter et le Tornado. L'entreprise a décidé de se retirer de ces partenariats pour collaborer avec Dassault. « Nous avons une tradition de coopération très fructueuse depuis 50 ans, à commencer par le Tornado, puis l'Eurofighter. L'Espagne a rejoint le groupe, puis le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie. Nous avons donc pratiquement abandonné cette tradition pour suivre une idée politique – et la clé du succès est désormais à Paris.» (Aero.rs) "La démocratie, c'est deux loups et un mouton qui discutent ensemble de ce qu'on va manger ce soir" nous dit l'adage. Dassault n'a visiblement pas envie de jouer le rôle du mouton. Airbus D&S ont démontré qu'ils n'étaient pas capables d'envisager concevoir et réaliser un simple avion d'entraînement (classe Alphajet, C-101, Hawk, M345/6, T-50...) qui pourtant est un besoin commun aux trois armées de l'air entre Allemagne Espagne et France, et qu'ils ne pouvaient même pas imposer cette option politiquement à leurs gouvernements respectifs. C'est pourtant un item sur lequel Dassault n'aurait pas particulièrement de prétentions, sauf en tant que sous-traitant, et si ce n'est pour garantir que les sensations de vol seraient proches de celles du chasseur, afin de bien le simuler en termes de pilotage et d'IHM. Ce qui n'inclut pas nécessairement les commandes de vol qui pourraient être laissées sans regrets à Airbus donc. Et pourtant, dans ce contexte où ils rechignent à honorer leur place en tant qu'industriel sur un programme qu'ils devraient pouvoir porter en propre, Airbus prétendent venir imposer leurs vues sur un chasseur avancé de 6e génération? Je m'étonne que cet argument ne soit pas plus utilisé d'ailleurs. On a aussi vu lors de la présentation récente du futur GAE du PANG, ces images (mention spéciale au comic sans MS, et au "5th generation", je croyais que c'était la "6th"?) Vous voyez cet engin aux formes futuristes avec des canards, tout à droite aux côté du NGF empennage pelican et d'un remote carrier de MBDA? Il s'agit de la maquette/powerpoint futuriste tendance Ace Combat dévoilée par Airbus l'an dernier pour proposer un "Airbus wingman" destiné... à accompagner l'Eurofighter! En opposition à ce qui à l'époque n'était qu'une proposition par Dassault pour le Rafale F5 de lui adjoindre un dérivé de Neuron. Pure coïncidence bien sûr. C'est un gros bébé, plus gros qu'un Eurofighter. Et cet engin est sensé arriver d'ici "2035-2040" soit dans les mêmes délais que l'UCAS qui vient lui aussi d'être présenté au Bourget il y a quelques jours (et dont les formes sont particulièrement moches par rapport à celles du Neuron d'ailleurs, je suis un peu déçu). Le voici: https://en.wikipedia.org/wiki/Airbus_Wingman Absolument rien n'indique que cet appareil serait navalisable. Que fait-il donc ici dans une présentation sur le futur du PANG? Sert-il de simple remplissage graphique? Pas très sérieux si c'est le cas. Si non, pourquoi la France s'équiperait de l'ailier loyal de l'Eurofighter? Qui ne sera certainement pas navalisé. Parce qu'il est bien question de l'équipement de l'aéronautique navale Française sur le PANG, n'est-ce pas? On est donc sur une trajectoire où la France compterait acheter un produit non navalisé concurrent de celui développé en ce moment parDassault, et qui lui le sera nécessairement? Avouez que cette situation est étrange. Voilà c'est un détail et ça ne veut probablement rien dire, mais ça m'a fait marrer. Mais comme il parait que les militaires sont des gens sérieux qui font des choses sérieuses et qu'il faut prendre très au sérieux... *** Sur un autre sujet, Schoelhorn se plaint que la France veuille "réorganiser"? Mais qui donc a voulu "réorganiser" le programme entre 2018 et 2024, faisant perdre un temps précieux à chaque fois, car insastisfait de ce qu'ils avaient? Qui a essayé de comprendre sa part de workshare non pas comme ayant "100% d'un tiers des items du programme", mais bien comme ayant "un tiers d'absolument tous les items du programme?" Quant à l'idée de la "coopération fructueuse" sur le Tornado et l'Eurofighter, visiblement les Anglais ne veulent plus entendre parler des Allemands depuis un bail et ne les ont pas contactés pour lancer le FCAS-TI devenu GCAP. Bref, tout cela devient très gênant. Socialement je veux dire. Thème musical de ces dernières news: Révélation 1 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 23 juin Share Posté(e) le 23 juin Il y a 4 heures, Teenytoon a dit : c'est la fête au SCAF ! https://www.facebook.com/groups/565680463831717/permalink/2534778576921886/ Monsieur l'Allemand de Airbus, ou même l'autre pas allemand mais français de Airbus ... me gonflent et ont de toute façons TORD car UN SEUL A RAISON et est compétent : DASSAULT ... un point c'est tout 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 23 juin Share Posté(e) le 23 juin il y a 12 minutes, Bechar06 a dit : Monsieur l'Allemand de Airbus, ou même l'autre pas allemand mais français de Airbus ... me gonflent et ont de toute façons TORD car UN SEUL A RAISON et est compétent : DASSAULT ... un point c'est tout Le tort tue Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alberas Posté(e) le 23 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 23 juin La réalité, c'est que Airbus DS est en mode "panique à bord". Les chaines Eurofighter sont à cadence minimale, la chaine A400M idem, l'activité satellite est en vente en phase de restructuration. Reste le MRTT et surtout Eurocopter ... mais qui est surtout français. Alors ils cherchent par tous les bouts à rester co-leader du SCAF... et ils se plaignent publiquement de l'attitude hégémonique de DA. Mais ces plaintes s'adressent à qui? Certainement d'abord au gouvernement français qui ne sait pas "tenir" Dassault, lequel DA se plaint aussi au gvnt français d'avoir signé les accords politiques initiaux qui se révèlent inapplicables et qui finit enfin par le reconnaitre. Alors est que le gvnt allemand va prendre fait et cause pour Airbus? - contre Dassault, il ne peut rien! - Contre le gvnt français, il ne peut rien non plus: les allemands achètent américain à tout va, F35, Hélicos, P8 MPA, Patriot ...alors que c'est nous qui allons financer Airbus pour le A321 MPA. Reste aussi la position espagnole, muette sur ce sujet. Donc impossible de savoir ce qu'il va se décider (ou pas!). Le fait est que Dassault en chargée pour de nombreuses années entre le F4 et le F5 et que je verrais bien le SCAF se transformer en un F6 conçu par Dassault/Thales/Safran avec une participation allemande et espagnole, belge, grecque, ... La France doit rester leader en Europe sur les avions de combat et spaciaux. + 3 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 23 juin Share Posté(e) le 23 juin Comme on le dit depuis un moment, la grande erreur de ce SCAF, c'est d'avoir voulût coopérer sur tous les domaines du projet. Mais c'est les politiques qui ont dicté encore une fois la coopération qui fait jolie de loin mais qui n'a aucune valeur industrielle et technique. Il fallait faire un développement commun sur le cloud, les ailliers autonomes, les systèmes C2 et com, voire un capteur et même le moteur (quoique), ... Mais pas sur le chasseur dont le cahier des charges industriel et technique ne sont pas tellement compatibles (capacités Nuc, navalisable, ITAR free, ...). On aurait capitaliser sur le Rafale F5/F6 pour dualiser le développement et sortir en 2040 une machine de dernière génération. Aujourd'hui on est dans l'impasse, 8 années de perdues et gaspiller. La situation demande de l'efficacité et du pragmatisme. Pas de la poudre aux yeux pour faire genre on est Européens (alors que l'Europe de la défense n'a jamais compté pour eux... C'est l'OTANusie qui est leur maître étalon). C'est moche. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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