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[SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...


g4lly

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Il y a 6 heures, Manuel77 a dit :

Le plus grand journal conservateur allemand. Macron semble vouloir sauver le projet et a nommé une diplomate expérimentée (Alice Rufo) aux côtés de la ministre de la Défense.

https://archive.is/vvUD2#selection-2429.0-2437.305

Une dernière tentative pour sauver le FCAS

Lors d'une réunion confidentielle à Berlin, les ministres de la Défense allemand, français et espagnol discutent du projet de plusieurs milliards d'euros visant à développer un avion de combat commun. Ce projet est menacé de liquidation.

Lors d'une réunion à Berlin, les ministres de la Défense français, espagnol et allemand ont examiné les perspectives d'avenir du projet commun d'avion de combat de dernière génération. Ces discussions confidentielles avaient pour but d'élaborer des propositions à l'intention des chefs d'État et de gouvernement afin de sauver le projet ou de le liquider sans trop de dommages politiques.
Après les discussions, la France a déclaré avoir « réaffirmé sa volonté de poursuivre le travail commun sur le FCAS afin de disposer d'ici 2040 d'un avion et d'un système de combat aérien du futur ».
Le projet « Future Combat Air System » (FCAS) a été lancé il y a huit ans par les chefs d'État et de gouvernement de l'époque, Emmanuel Macron et Angela Merkel, puis l'Espagne s'y est jointe. L'objectif du projet est de remplacer dans les années à venir les avions de combat Eurofighter et Rafale de quatrième génération par un avion commun de sixième génération. En outre, un char de combat commun (MGCS) doit être construit.


À Berlin, on ne s'attendait plus à ce que le projet soit mis en œuvre.
Cependant, depuis le début de la phase de projet pour ce projet de 100 milliards d'euros, des divergences existent quant à la répartition des parts entre les usines allemandes d'Airbus et le constructeur aéronautique privé français Dassault. Son PDG, Éric Trappier, avait réclamé des parts plus importantes pour son entreprise. Airbus a également rencontré des obstacles, les intérêts économiques bavarois étant également défendus avec véhémence en coulisses.
À Berlin, on ne s'attendait plus à ce qu'un accord soit trouvé, d'autant plus que l'introduction prévue à partir de 2040 ne correspond pas à l'évaluation des risques en matière de politique de sécurité du gouvernement fédéral allemand et de l'OTAN. Une coopération avec la Suède, qui travaille également au développement d'un avion de combat moderne et dispose d'une industrie de l'armement performante dans ce domaine, serait également envisageable.
Jeudi soir, le ministre de la Défense Boris Pistorius (SPD) a d'abord reçu sa nouvelle collègue Catherine Vautrin avec les honneurs militaires. Du côté français, un vent d'optimisme soufflait sur les discussions. Cela était principalement dû au travail préparatoire accompli par Alice Rufo avec son homologue allemand Jens Plötner. Âgée de 45 ans, cette diplomate de carrière fait depuis longtemps partie du cercle restreint des collaborateurs de Macron et suit le plus grand projet d'armement franco-allemand depuis ses débuts en 2017.


Merz et Macron doivent prendre une décision
En poste depuis octobre, Catherine Vautrin est encore en phase d'apprentissage. La presse française s'est moquée de ses premières apparitions médiatiques, car elle souhaitait faire atterrir le nouvel avion de combat Next Generation Fighter (NGF) sur des frégates plutôt que sur des porte-avions.
La ministre de 65 ans a également semé la confusion en affirmant que l'Allemagne ne pouvait pas construire seule un avion de combat. Cela correspond certes à peu près à la perception de l'entreprise d'armement Dassault. Mais la déclaration de Mme Vautrin contredisait le souhait de M. Macron de faire enfin avancer ce projet de plusieurs milliards. Depuis 2017, le FCAS est la réponse concrète au discours de Macron à la Sorbonne, dans lequel il appelait à l'autonomie stratégique de l'Europe.
Plusieurs propositions sont sur la table dans la recherche de solutions, mais la décision finale reviendra à Macron et Merz, qui doivent se rencontrer la semaine prochaine. La division en trois parties de la direction du projet, telle qu'elle a été décidée en 2019 avec l'adhésion de l'Espagne, est donc remise en question.

Pour Macron, c'est son héritage qui est en jeu
En France, on reproche certes au PDG de Dassault, Bernard Trappier, d'avoir exagéré dans ses critiques, mais on comprend tout à fait son souhait d'une répartition des tâches axée sur la performance. « Si nous voulons les meilleurs avions, nous devons choisir en fonction des compétences, et non selon des critères politiques », a déclaré Bernard Trappier à l'Assemblée nationale. Les députés ne se soucient que de savoir si leur circonscription est desservie, et non quelle entreprise est la plus compétente.
Le PDG de Dassault a souligné les mauvais résultats obtenus par la répartition purement proportionnelle des contrats, par exemple dans le cas de l'hélicoptère de combat Tigre. À l'Assemblée nationale, il a également souligné que la France était capable de construire seule un avion furtif de sixième génération. À Paris, on n'est guère favorable à l'idée de ne construire en commun que les drones et les systèmes électroniques interconnectés, mais pas l'avion. Cela soulèverait de nouvelles questions concernant la transmission d'informations confidentielles.
On dit que Dassault pourrait s'accommoder de construire le démonstrateur de l'avion avec une part de 50 % dans la deuxième phase du projet jusqu'en 2028. L'important est que l'efficacité et la qualité priment sur l'ancrage géographique ou la nationalité. Pour le président Macron, ce projet est également en jeu pour son héritage : il veut entrer dans l'histoire comme le chef d'État qui a fait progresser de manière décisive l'autonomie européenne en matière de sécurité et de défense.

L'Espagne se sent parfois comme un partenaire mineur, car tous les regards sont tournés vers Paris et Berlin. Pourtant, en novembre dernier, le gouvernement de Madrid a clairement montré qu'il maintenait son engagement dans le projet en signant deux nouveaux contrats d'une valeur de 700 millions d'euros. « Nous ferons tout pour que ce projet soit couronné de succès », avait alors déclaré la ministre de la Défense Margarita Robles. Elle avait exhorté la France et l'Allemagne à faire des efforts pour construire l'avion de combat européen, car il s'agissait d'un projet fondamental pour les forces armées espagnoles et l'industrie de la défense : « Nous en avons besoin », avait déclaré Mme Robles.
Le ministère espagnol de la Défense avait déjà promis 2,5 milliards d'euros sur cinq ans pour le développement de l'avion de combat. Cela devrait créer environ un millier d'emplois en Espagne, dont 400 chez le groupe d'armement Indra, qui coordonne le projet en Espagne.

 

Si leurs sources disent la vérité alors pour moi ce n'est ni plus ni moins que la France en train de mendier envers l'Allemagne pour continuer l'avion unique car personne ici ne veut assumer le financement à 100% d'un NGF français. On arrive déjà pas à se mettre d'accord sur le budget actuel donc introduire de nouvelles dépenses liées au NGF ça ne sera pas très populaire à l'assemblée. Et ceux qui semblent militer pour un NGF français ne veulent en réalité pas le financer, c'est que des belles paroles. 

Et inutile de leur dire qu'un programme français sera moins coûteux au final qu'une collaboration car, à court terme (le temps d'un quinquennat), c'est sûrement l'inverse qui est vrai or il n'y a que le court terme et l'envie de conserver son poste qui intéresse nos politiques. 

Et j'adhère aussi à la thèse de l'héritage concernant Macron qui* le ferait vouloir continuer cette collaboration coûte que coûte. 

Modifié par Billion85
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il y a une heure, Billion85 a dit :

On arrive déjà pas à se mettre d'accord sur le budget actuel donc introduire de nouvelles dépenses liées au NGF ça ne sera pas très populaire à l'assemblée. Et ceux qui semblent militer pour un NGF français ne veulent en réalité pas le financer, c'est que des belles paroles. 

C'est malheureusement vrai. Les programmes en coopération ont l’avantage d’être "sécurisé". Pour l’instant, on voit surtout militer pour l’abandon du NGF Franco-allemand-espagnol. 

Le Rafale (F2) a eu presque 10 ans de retard à cause de problèmes de priorité budgétaire française et jusqu’en 2015 (15 ans après sa mise en service partielle, 30 ans après la décision de ne pas participer au Typhoon) on a plus lu des critiques que des éloges, même au sein de l’armée. 

Sans trop m’avancer, un NGF français ne sera pas pleinement opérationnel avant 2045 et il sera critiqué jusqu’en 2055. Macron ou Lecornu ne seront peut-être pas mort, mais ce n’est pas garanti. Je ne suis pas sur que beaucoup des acteurs qui ont permis d'abandonner le programme Typhoon étaient encore en vie aux premières exportations. 

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Il y a 5 heures, Polybe a dit :

Question : le français est-il ta langue maternelle ?

C'est quoi ces manières?

Je ne crois pas qu'on se connaisse d'une discussion désagréable antérieure. La prochaine fois je ne pourrai pas en dire autant.

Si quelque chose te déplaît dans ma question sur les signes de vassalisation de l'Allemagne par le gaz Russe avant la guerre d'Ukraine, traite le sujet!

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Il y a 8 heures, Hubisan a dit :

C'est quoi ces manières?

Je ne crois pas qu'on se connaisse d'une discussion désagréable antérieure. La prochaine fois je ne pourrai pas en dire autant.

Si quelque chose te déplaît dans ma question sur les signes de vassalisation de l'Allemagne par le gaz Russe avant la guerre d'Ukraine, traite le sujet!

Un léger doute disons...

Cette phrase "Je ne crois pas qu'on se connaisse d'une discussion désagréable antérieure." me renforce d'ailleurs dans ce doute. Tout n'est pas une agression, tout ne passe pas par une agression. :wink:

C'est à celui qui allègue un fait d'en apporter la preuve. Pas l'inverse. Je n'allègue rien moi.

Il y a 7 heures, BPCs a dit :

Il n'y a pas de faute de synthaxe dans le post d'hubisan me semble-t-il ! ?

Disons que ça ressemble à une écriture via traducteur, ou à un niveau de français pas des meilleurs.

Le premier cas donne un éclairage intéressant sur les thèses défendues. Sur ce forum, c'est assez intéressant de voir "qui" dit "quoi", et la traduction peut amener des erreurs de sens parfois.

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Le 13/12/2025 à 01:53, Titus K a dit :

On s'y attendait ...

Si ce n’est pas trop indiscret, ces échos émanent-ils de France, d’Allemagne ou d’Espagne ?

Français, mais n'y voyez pas un lien avec une posture plus pro ou anti scaf. La France reste sur la même ligne que depuis Lecornu et ça n'est pas un changement de ministre qui viendra changer ça.

Modifié par Ziggy Stardust
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Il y a 23 heures, Manuel77 a dit :

Le plus grand journal conservateur allemand. Macron semble vouloir sauver le projet et a nommé une diplomate expérimentée (Alice Rufo) aux côtés de la ministre de la Défense.

https://archive.is/vvUD2#selection-2429.0-2437.305

Une dernière tentative pour sauver le FCAS

Lors d'une réunion confidentielle à Berlin, les ministres de la Défense allemand, français et espagnol discutent du projet de plusieurs milliards d'euros visant à développer un avion de combat commun. Ce projet est menacé de liquidation.

Lors d'une réunion à Berlin, les ministres de la Défense français, espagnol et allemand ont examiné les perspectives d'avenir du projet commun d'avion de combat de dernière génération. Ces discussions confidentielles avaient pour but d'élaborer des propositions à l'intention des chefs d'État et de gouvernement afin de sauver le projet ou de le liquider sans trop de dommages politiques.
Après les discussions, la France a déclaré avoir « réaffirmé sa volonté de poursuivre le travail commun sur le FCAS afin de disposer d'ici 2040 d'un avion et d'un système de combat aérien du futur ».
Le projet « Future Combat Air System » (FCAS) a été lancé il y a huit ans par les chefs d'État et de gouvernement de l'époque, Emmanuel Macron et Angela Merkel, puis l'Espagne s'y est jointe. L'objectif du projet est de remplacer dans les années à venir les avions de combat Eurofighter et Rafale de quatrième génération par un avion commun de sixième génération. En outre, un char de combat commun (MGCS) doit être construit.


À Berlin, on ne s'attendait plus à ce que le projet soit mis en œuvre.
Cependant, depuis le début de la phase de projet pour ce projet de 100 milliards d'euros, des divergences existent quant à la répartition des parts entre les usines allemandes d'Airbus et le constructeur aéronautique privé français Dassault. Son PDG, Éric Trappier, avait réclamé des parts plus importantes pour son entreprise. Airbus a également rencontré des obstacles, les intérêts économiques bavarois étant également défendus avec véhémence en coulisses.
À Berlin, on ne s'attendait plus à ce qu'un accord soit trouvé, d'autant plus que l'introduction prévue à partir de 2040 ne correspond pas à l'évaluation des risques en matière de politique de sécurité du gouvernement fédéral allemand et de l'OTAN. Une coopération avec la Suède, qui travaille également au développement d'un avion de combat moderne et dispose d'une industrie de l'armement performante dans ce domaine, serait également envisageable.
Jeudi soir, le ministre de la Défense Boris Pistorius (SPD) a d'abord reçu sa nouvelle collègue Catherine Vautrin avec les honneurs militaires. Du côté français, un vent d'optimisme soufflait sur les discussions. Cela était principalement dû au travail préparatoire accompli par Alice Rufo avec son homologue allemand Jens Plötner. Âgée de 45 ans, cette diplomate de carrière fait depuis longtemps partie du cercle restreint des collaborateurs de Macron et suit le plus grand projet d'armement franco-allemand depuis ses débuts en 2017.


Merz et Macron doivent prendre une décision
En poste depuis octobre, Catherine Vautrin est encore en phase d'apprentissage. La presse française s'est moquée de ses premières apparitions médiatiques, car elle souhaitait faire atterrir le nouvel avion de combat Next Generation Fighter (NGF) sur des frégates plutôt que sur des porte-avions.
La ministre de 65 ans a également semé la confusion en affirmant que l'Allemagne ne pouvait pas construire seule un avion de combat. Cela correspond certes à peu près à la perception de l'entreprise d'armement Dassault. Mais la déclaration de Mme Vautrin contredisait le souhait de M. Macron de faire enfin avancer ce projet de plusieurs milliards. Depuis 2017, le FCAS est la réponse concrète au discours de Macron à la Sorbonne, dans lequel il appelait à l'autonomie stratégique de l'Europe.
Plusieurs propositions sont sur la table dans la recherche de solutions, mais la décision finale reviendra à Macron et Merz, qui doivent se rencontrer la semaine prochaine. La division en trois parties de la direction du projet, telle qu'elle a été décidée en 2019 avec l'adhésion de l'Espagne, est donc remise en question.

Pour Macron, c'est son héritage qui est en jeu
En France, on reproche certes au PDG de Dassault, Bernard Trappier, d'avoir exagéré dans ses critiques, mais on comprend tout à fait son souhait d'une répartition des tâches axée sur la performance. « Si nous voulons les meilleurs avions, nous devons choisir en fonction des compétences, et non selon des critères politiques », a déclaré Bernard Trappier à l'Assemblée nationale. Les députés ne se soucient que de savoir si leur circonscription est desservie, et non quelle entreprise est la plus compétente.
Le PDG de Dassault a souligné les mauvais résultats obtenus par la répartition purement proportionnelle des contrats, par exemple dans le cas de l'hélicoptère de combat Tigre. À l'Assemblée nationale, il a également souligné que la France était capable de construire seule un avion furtif de sixième génération. À Paris, on n'est guère favorable à l'idée de ne construire en commun que les drones et les systèmes électroniques interconnectés, mais pas l'avion. Cela soulèverait de nouvelles questions concernant la transmission d'informations confidentielles.
On dit que Dassault pourrait s'accommoder de construire le démonstrateur de l'avion avec une part de 50 % dans la deuxième phase du projet jusqu'en 2028. L'important est que l'efficacité et la qualité priment sur l'ancrage géographique ou la nationalité. Pour le président Macron, ce projet est également en jeu pour son héritage : il veut entrer dans l'histoire comme le chef d'État qui a fait progresser de manière décisive l'autonomie européenne en matière de sécurité et de défense.

L'Espagne se sent parfois comme un partenaire mineur, car tous les regards sont tournés vers Paris et Berlin. Pourtant, en novembre dernier, le gouvernement de Madrid a clairement montré qu'il maintenait son engagement dans le projet en signant deux nouveaux contrats d'une valeur de 700 millions d'euros. « Nous ferons tout pour que ce projet soit couronné de succès », avait alors déclaré la ministre de la Défense Margarita Robles. Elle avait exhorté la France et l'Allemagne à faire des efforts pour construire l'avion de combat européen, car il s'agissait d'un projet fondamental pour les forces armées espagnoles et l'industrie de la défense : « Nous en avons besoin », avait déclaré Mme Robles.
Le ministère espagnol de la Défense avait déjà promis 2,5 milliards d'euros sur cinq ans pour le développement de l'avion de combat. Cela devrait créer environ un millier d'emplois en Espagne, dont 400 chez le groupe d'armement Indra, qui coordonne le projet en Espagne.

 

Si cela est confirmé, ce sera vraiment de l'acharnement thérapeutique, de la part d'un président lui-même moribond, et qui ne retardera la mort que de quelques mois. Parce que dans quelques mois, après les élections municipales, la course à l'Elysée sera lancée et tout le monde sans exception fera passer son héritage par dessus bord ! 

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29 minutes ago, CANDIDE said:

On n'a pas émis l'hypothèse, ici même, que le NGF pourrait être un Rafale F5 avec ses capteurs et effecteurs éventuellement améliorés, mais dans une nouvelle cellule furtive et avec un nouveau moteur, le tout dans un processus incrémental ?

Hypothèse de fanboys du Rafale ^^"

Nouvelle cellule + nouveau moteur + nouveaux capteurs = nouvel avion. Tu peux l'appeler Rafale, Mirage, NGF, ca reste un nouvel avion. Le F/A-18 super hornet n'est pas le F-18 hornet

...Surtout quand certains parlent de Rafale F5 a cellule furtive...

Modifié par Asgard
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il y a 4 minutes, Asgard a dit :

Hypothèse de fanboys du Rafale ^^"

Nouvelle cellule + nouveau moteur + nouveaux capteurs = nouvel avion. Tu peux l'appeler Rafale, Mirage, NGF, ca reste un nouvel avion. Le F/A-18 super hornet n'est pas le F-18 hornet

Un nouvel avion, bien sûr, mais qui pourrait hériter au départ de tout ou partie du système d'armes du Rafale F5. Sachant que l'ordre de grandeur généralement admis est que le système d’armes représente environ 50 à 60 % du coût total d’un Rafale, le reste correspondant à la plateforme aéronautique elle-même.

Donc, un NGF Français version F1, serait certainement à la portée de la France, malgré les difficultés budgétaires actuelles. Son système d'armes évoluerait ensuite par incréments comme pour le Rafale, ce qui étalerait la dépense sur des dizaines d'années.

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il y a 27 minutes, CANDIDE a dit :

On n'a pas émis l'hypothèse, ici même, que le NGF purement Français pourrait être un Rafale F5 avec ses capteurs et effecteurs éventuellement améliorés, mais dans une nouvelle cellule furtive et avec un nouveau moteur, le tout dans un processus incrémental ?

Déjà qu'en ligne je lis beaucoup de gens à l'étranger dire de façon dédaigneuse que sans le fric allemand, la France ne serait capable de faire qu'un Rafale++, soit un Rafale transplanté dans une cellule plus furtive, on va pas s'y mettre nous aussi à imaginer que le NGF-FR serait un Rafale F5 ou F6...

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3 minutes ago, CANDIDE said:

Un nouvel avion, bien sûr, mais qui pourrait hériter au départ de tout ou partie du système d'armes du Rafale F5. Sachant que l'ordre de grandeur généralement admis est que le système d’armes représente environ 50 à 60 % du coût total d’un Rafale, le reste correspondant à la plateforme aéronautique elle-même.

Donc, un NGF Français version F1, serait certainement à la portée de la France, malgré les difficultés budgétaires actuelles. Son système d'armes évoluerait ensuite par incréments comme pour le Rafale, ce qui étalerait la dépense sur des dizaines d'années.

Ca revient au même, au final le même argent est dépensé (probablement même selon le même planning).

Le Rafale C a bénéficié du Rafale A et de l'ACX, lui-même ayant bénéficié du Mirage 4000 et du 2000-9 et -5, eux-mêmes du 2000, lui-même de ...

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Il y a 1 heure, Billion85 a dit :

Déjà qu'en ligne je lis beaucoup de gens à l'étranger dire de façon dédaigneuse que sans le fric allemand, la France ne serait capable de faire qu'un Rafale++, soit un Rafale transplanté dans une cellule plus furtive, on va pas s'y mettre nous aussi à imaginer que le NGF-FR serait un Rafale F5 ou F6...

Oui, souvent originaires de pays incapables d'en faire autant, tout en sous estiment les capacités des industries françaises à l’inverse des autres.

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Il y a 2 heures, Billion85 a dit :

Déjà qu'en ligne je lis beaucoup de gens à l'étranger dire de façon dédaigneuse que sans le fric allemand, la France ne serait capable de faire qu'un Rafale++, soit un Rafale transplanté dans une cellule plus furtive, on va pas s'y mettre nous aussi à imaginer que le NGF-FR serait un Rafale F5 ou F6...

A mon sens, une cellule furtive performante aérodynamiquement, dotée d'une soute interne, et de nouveaux moteurs puissants et sobres, et avec au départ le système d'armes du Rafale F5 est un authentique nouvel avion. Quand aux commentateurs étrangers "Les chiens aboient, la caravane passe".

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La bonne solution pour sauver le programme scaf et sauver la face de tous, ce serait de mettre la question de l'avion de coté et garder les drones et le cloud en commun.
Et dans un second temps, on quitte le programme du moteur laissant les allemands de MTU se démerder en association avec R&R Allemagne (sur X on m'a qu'avec R&R ils savaient faire seule le moteur entre allemands).

Pour les drones il ne faut pas s'interdire de compléter notre dotation d'un produit en coopérations.

Idem de voir ce qui peut se faire avec les espagnoles.

Modifié par gargouille
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On voit évidemment apparaitre ici ou là l'argument de "La France isolée, oh mon dieux! :sad:", même dans la Tribune où Cabriol m'a déçu sur ce coup là, c'est sensé être un journaliste pointu sur les affaires de défense.

Pour ceux qui sont en pleine crise d'angoisse: relax! On est en train d'établir un partenariat stratégique de fait avec le pays le plus peuplé de la planète: l'Inde! AASM, missiles, moteur, usine make in India, transfert et absorption de compétence, R&D en commun, mise au point en commun du Rafale F5 et des drones déportés, etc. Ca relativise l'isolement non?

 

1 hour ago, CANDIDE said:

A mon sens, une cellule furtive performante aérodynamiquement, dotée d'une soute interne, et de nouveaux moteurs puissants et sobres, et avec au départ le système d'armes du Rafale F5 est un authentique nouvel avion. Quand aux commentateurs étrangers "Les chiens aboient, la caravane passe".

Non pas de soute! ou alors une petite soute uniquement pour les missiles AA (entre les deux moteurs si on les écarte un chouilla par exemple). La grande soute c'est l'UCAV! Une grande soute sur le NGF: ça fait perdre 5 ans, des Mds d'€, de la performance et ça fait un avion moche!

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Il y a 4 heures, CANDIDE a dit :

On n'a pas émis l'hypothèse, ici même, que le NGF purement Français pourrait être un Rafale F5 avec ses capteurs et effecteurs éventuellement améliorés, mais dans une nouvelle cellule furtive et avec un nouveau moteur, le tout dans un processus incrémental ?

Le nouveau moteur (T-Rex) existe déjà et va faire un Rafale surmotorisé en configuration légère. Les capteurs ont aussi beaucoup évolué depuis le F2. 

En pratique, en effet une nouvelle cellule suffirait quasiment. Si on prend une nouvelle cellule qui réutilise M88 et RBE2, on garderai même la possibilité de continuer à faire évoluer le Rafale en parallèle (avec les futurs M88 ou RBE2 dont les améliorations seront financé pour le NGF)

Bon, il faudrait aussi se poser la question de l’intérêt de ce nouvel avion. Pas de nouveaux réacteur, donc des performances aérodynamique qui risquent d’être très proche, sans nouveau radar ou nouvelles armes, il n'apportera pas grand chose. Une des raisons du succès des nouvelles cellules, c'est que ce sont aussi les seules à bénéficier des dernières nouveautés.

 

Au fait, on reproche quoi à la cellule du Rafale ?

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Merci @Manuel77 pour cet article.

Suis-je le seul à tiquer sur ce passage ?

Le 13/12/2025 à 14:27, Manuel77 a dit :

On dit que Dassault pourrait s'accommoder de construire le démonstrateur de l'avion avec une part de 50 % dans la deuxième phase du projet jusqu'en 2028.

Parce que non seulement c'est exactement ce que Trappier et Dassault réclame depuis la nouvelle répartition du travail en piliers, mais en plus, c'est moins que l'esprit de l'accord initial : L'Allemagne a le leadership sur le MGCS (qui n'avance absolument pas d'ailleurs) et la France a le leadership sur le SCAF. Pas juste sur le NGF, ou le démonstrateur de la phrase 2, mais bien sur l'ensemble du programme...

La France (par le biais de son gouvernement) ne serait-elle pas en train de se faire enfler gentiment et avec le sourire là ? En gros les allemands proposent de ne même pas respecter le deal initial, font passer ça pour une victoire pour eux parce que c'est moins que le mensonge qu'ils propagent depuis des années (l'histoire bidon des 80%, au cas où un rappel serait nécessaire; donc par de 80 à 50, c'est avoir réussi à faire plier les français), et le pire c'est que le gouvernement français pourrait accepter ces conditions "raisonnables", pour "sauver" la face et le programme...

J'espère me tromper, mais j'ai un très mauvais pressentiment pour le coup. On voit bien quelle est la nation la plus habitué à communiquer et négocier, et l'autre...

Modifié par SLT
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Il y a 7 heures, Patrick a dit :

Non Dassault demandaient a minima 51%. C'est Faury qui a proposé "50-50" on l'a appris il y a quelques mois. Et apparemment il a eu gain de cause.

J'étais vraiment resté sur le "50% +1 voix" dans ma tête. Je n'avais pas compris que c'était 50-50...

Si c'est effectivement passé, alors c'est vraiment la preuve de la faiblesse du côté politique français, et de leur manque de vision ou de compréhension du sujet et de ses implications.

Merci, je vais creuser ça de mon côté, voir ce que je trouve.

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7 hours ago, SLT said:

Merci @Manuel77 pour cet article.

Suis-je le seul à tiquer sur ce passage ?

Parce que non seulement c'est exactement ce que Trappier et Dassault réclame depuis la nouvelle répartition du travail en piliers, mais en plus, c'est moins que l'esprit de l'accord initial : L'Allemagne a le leadership sur le MGCS (qui n'avance absolument pas d'ailleurs) et la France a le leadership sur le SCAF. Pas juste sur le NGF, ou le démonstrateur de la phrase 2, mais bien sur l'ensemble du programme...

La France (par le biais de son gouvernement) ne serait-elle pas en train de se faire enfler gentiment et avec le sourire là ? En gros les allemands proposent de ne même pas respecter le deal initial, font passer ça pour une victoire pour eux parce que c'est moins que le mensonge qu'ils propagent depuis des années (l'histoire bidon des 80%, au cas où un rappel serait nécessaire; donc par de 80 à 50, c'est avoir réussi à faire plier les français), et le pire c'est que le gouvernement français pourrait accepter ces conditions "raisonnables", pour "sauver" la face et le programme...

J'espère me tromper, mais j'ai un très mauvais pressentiment pour le coup. On voit bien quelle est la nation la plus habitué à communiquer et négocier, et l'autre...

Ne pas confondre MOA (Maîtrise d'Ouvrage, ici France et DGA) en gros le client, responsable financier et MOE (Maîtrise d'Oeuvre, ici les "leads" de chaque pilier) qui est l'exécutant et responsable des études et travaux.

Le SCAF au global est bien géré par la France et le DGA (qui doit composer avec l'accord de répartition initial décidé avec l'Allemagne, puis avec l'Allemagne+ l'Espagne). Jusqu'à preuve du contraire, c'est tjs la DGA qui a la main sur les contrats et lead le projet entre états.

Je précise au cas où Ça veut pas dire que les exigences/ requis allemands sont a mettre à la poubelle pck c'est sous responsabilité fr hein !

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7 hours ago, Patrick said:

Désolé mais non, le Super Hornet a justement coûté moins cher parce qu'il partait de l'héritage du Hornet, avec une augmentation des cotes de 30% en moyenne, par quasi-homothétie, ce qui n'a pas empêché les concepteurs de faire de grosses bêtises avec la voilure, aboutissant à un appareil à moitié raté et n'ayant pas d'augmentation de son rayon d'action au combat avec des charges lourdes sous les ailes. Cet aspect aurait dû être corrigé par le Silent Hornet et sa voilure modifiée, mais là ce sont les CFT qui n'ont pas pu être mis au point.

Donc comme je ne pense pas que Dassault ait mis à la poubelle toute sa R&D sur le sujet de l'évolution du Rafale ou des nouveaux chasseurs furtifs, tout comme on sait aussi qu'une majorité des pièces internes à la structure relatives aux différents circuits de l'avion sur le démonstrateur du NGF viendront directement du Rafale, il est assez évident qu'un avion sur base du Rafale serait infiniment moins cher qu'un vrai nouveau programme sur lequel il faudrait tout développer et qualifier.

Tu pars jamais d'une page blanche quand tu es une entreprise d'expérience.

Tu le fais pour explorer les concepts mais en exécution, tu prends tes acquis et tu les développes. 

Pardon mais tu modifies la cellule (en plus pour furtif passif, donc tout ton aero est à jeter a la poubelle, ton hydro pareil, ton centre inertiel, tes calculs de commandes de vol : POUBELLE), tu modifies ton moteur qui va passer a + de 1,5 fois la poussée, ça change TOUT (pas même rendement, conso, plage d'utilisation, centre inertiel, ...), tu veux mettre des armements en soute, toute ta structure interne est à revoir. Tu veux mettre de nouveaux capteurs, dont des capteurs de peau, revoir ta distrib énergétique pour tout alimenter et avoir de la marge pour les 50 prochaines années d'évolution incrémentales. Tu veux passer sur capteurs et radar GAN, c'est carrément une nouvelle philosophie de radar, un truc qui encore aujourd'hui n'est même pas en dev "industriel"

Pardon mais non. A ce niveau là, c'est un nouvel appareil.

Mais si tu ne me crois pas, j'espère qu'un expert aero pourra te faire entendre raison. Mais en tant que chef de projet, je t'assures que ton raisonnement tient du commercial qui n'a jamais fait de projet / conception de sa vie

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Il y a 4 heures, SLT a dit :

J'étais vraiment resté sur le "50% +1 voix" dans ma tête. Je n'avais pas compris que c'était 50-50...

Si c'est effectivement passé, alors c'est vraiment la preuve de la faiblesse du côté politique français, et de leur manque de vision ou de compréhension du sujet et de ses implications.

Merci, je vais creuser ça de mon côté, voir ce que je trouve.

J'interprète peut-être mal les choses. C'est peut-être un montage de ce genre, avec une voix pour faire la majorité, mais j'ai rien lu à ce propos encore. Les infos devraient commencer à tomber cette semaine puisque c'est "la semaine du 15" que les discussions les plus importantes doivent avoir lieu.

De ce que tout le monde a compris Dassault veulent avoir les mains libres et ça déplaît à Airbus qui font les divas alors qu'ils ont les mains vides.

Au fond c'est un peu la même situation qu'en Inde, où Dassault dans la cadre des offsets du contrat G2G pour 36 Rafale avait créé la Joint Venture DRAL (Dassault Reliance Aerospace Limited) avec son partenaire privé Indien RADAG, dans laquelle Dassault pesait, en accord avec le droit Indien, 49%, et où, toujours d'après le droit Indien, Dassault ne pouvaient pas investir plus de 50% de la valeur d'un projet, quel que soit celui-ci. Sauf que son partenaire Indien ayant tout perdu avait aussi perdu sa capacité d'investissement dans DRAL! Ah oui c'est ballot hein...

Bilan Dassault ne pouvaient plus rien faire en Inde. Ils ont donc acquis récemment (cet été) les 2% qui leur manquaient pour avoir 51% de DRAL au détriment de leur "partenaire" RADAG qui n'a simplement plus les moyens d'investir sur le site et donc bloque l'avancement des travaux qui sont en suspens depuis... 2018! (si on en croit google maps).

Devoir jouer de tels tours de singe et avoir perdu autant d'années pour... rien, a dû vraiment échauder Dassault qui ne veulent pas voir la même situation se reproduire sur le FCAS.

Donc en effet, quand on y pense, l'Allemagne est sur ce projet dans la même situation que l'Inde dans le cas de la production du Rafale.

En fait, Airbus D&S, c'est HAL avec des saucisses à la place du poulet au curry...

 

...Bref si tu peux te renseigner et avoir des infos fraiches je suis preneur (et je dois pas être le seul :laugh:).

 

Il y a 3 heures, Asgard a dit :

Tu pars jamais d'une page blanche quand tu es une entreprise d'expérience.

Et bien c'est pourtant l'expression qui a été utilisée pour parler de la relation Safran - MTU sur le NEFE. Que quand les ingénieurs de Safran ont commencé à poser des questions sur le niveau de leurs homologues ils se sont rendu compte qu'il fallait "repartir d'une page blanche".

Il y a 3 heures, Asgard a dit :

Tu le fais pour explorer les concepts mais en exécution, tu prends tes acquis et tu les développes.

Dans ce cas-là pourquoi Trappier a-t-il insisté sur le fait qu'il était d'accord pour partager le foreground mais pas le background?

Il y a 3 heures, Asgard a dit :

Pardon mais tu modifies la cellule (en plus pour furtif passif, donc tout ton aero est à jeter a la poubelle, ton hydro pareil, ton centre inertiel, tes calculs de commandes de vol : POUBELLE), tu modifies ton moteur qui va passer a + de 1,5 fois la poussée, ça change TOUT (pas même rendement, conso, plage d'utilisation, centre inertiel, ...), tu veux mettre des armements en soute, toute ta structure interne est à revoir. Tu veux mettre de nouveaux capteurs, dont des capteurs de peau, revoir ta distrib énergétique pour tout alimenter et avoir de la marge pour les 50 prochaines années d'évolution incrémentales. Tu veux passer sur capteurs et radar GAN, c'est carrément une nouvelle philosophie de radar, un truc qui encore aujourd'hui n'est même pas en dev "industriel"

Pardon mais non. A ce niveau là, c'est un nouvel appareil.

Mais si tu ne me crois pas, j'espère qu'un expert aero pourra te faire entendre raison. Mais en tant que chef de projet, je t'assures que ton raisonnement tient du commercial qui n'a jamais fait de projet / conception de sa vie

Je fais confiance en ton expérience et en tes connaissances.

Mais ce que je vois c'est que Dassault ont proposé dans la seconde moitié des années 90 plusieurs visuels émanant clairement d'études plus que de vues d'artistes présentant des formules aérodynamiques qui étaient dérivées du Rafale, avec un lignage assez clair même si il y avait de grosses différences.
Il doit bien y avoir une raison.

Même la maquette du Bourget 2019 avec son empennage Pelican et son aile en flèche crantée ressemble beaucoup à un autre projet qui d'après certaines sources qui ont posé la question à des gens qui savent "n'a jamais dépassé le stade de la maquette papier" (référence non pas à du dessin industriel mais à la matière du bloc dans lequel étaient usinées les formes au tout début des études de concept à l'époque dans le BE de Dassault).

Donc je veux bien croire au projet totalement entièrement nouveau, mais bon, la formule du Rafale pressentie avec l'ACT-92 a été présentée en 1980 au salon de Hanovre. l'ACX qui reprend une forme proche de celle du Rafale A est lancé en 1983. Le choix de faire le Rafale A est fait en 1985. Il vole en 1986. La "condition de furtivité" est ajoutée au cahier des charges en 1988. Le Rafale C01 vole en 1991.

Il n'y a pas une seule forme semblable entre Rafale A et C01. Tout est différent et en plus le C01 est plus petit. Pourtant ils ne sont pas repartis d'une feuille blanche sinon ils n'auraient jamais pu aller aussi vite.

Dans le même ordre d'idées, l'état lui-même s'emmêle les pinceaux à propos de l'UCAS en en parlant comme du "Neuron" qui serait construit en série. Une simple observation des formes présentées lors du Bourget 2025 prouve que les deux n'ont strictement rien à voir, surtout la pointe avant. Pourtant la filiation est elle-même revendiquée par Dassault, et au vu du calendrier, ils vont aller très vite, moins de 10 ans entre le contrat et la mise en service! Donc là encore j'ai beaucoup de mal à croire qu'ils repartent de zéro. Connaissances et expérience ou pas.

Ou alors ils sont super méga fortiches chez Dassault et ils savent encore "concevoir des avions en dormant", ça me va aussi. :biggrin:

Modifié par Patrick
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