John92 Posté(e) hier à 19:00 Share Posté(e) hier à 19:00 il y a une heure, tipi a dit : Pas d'accord, les politiques et DGA ne sont pas responsables des manques de communication de Dassault. Rappelons que la rumeur propagée était "Dassault revendique 80% du SCAF", pas "Le gouvernement veut que Dassault ait 80% du SCAF". C'était à Dassault, mis en cause, de réagir. Le fait qu'il ait fallu attendre plusieurs semaines avant que Dassault ne démente est proprement consternant, et n'a fait que renforcer ce bad buzz. Cela montre à quel point Dassault pense que la seule chose importante est sa relation avec la DGA et l'Etat, le reste on s'en fout ! Il ne faut pas s'étonner qu'on ne fasse pas (ou presque pas) de ventes en Europe alors que DA ignore superbement les salons aéronautiques européens et se dispense de traiter politiques, presse et réseaux d'influence européens. Si seulement ce malheureux incident pouvait faire bouger un tout petit peu DA sur la communication ce serait un grand progrès. Pour faire court : Dassault=excellents ingénieurs, mais bien piètres vendeurs. Tout l'inverse des anglo saxons. On peut en tirer de la fierté mais il serait encore mieux de traiter ses points faibles. Peut-être parce que DA estime (à tort ou à raison, à chacun son opinion) qu'investir de l'argent en comm en Europe n'est/était pas rentable compte tenu de l'Atlantisme (<=> buy US) des Européens. J'ai mis n'étais car les temps semblent changés mais, chassons le naturel et .... De toute façon, pour DA, le F-35 a verrouillé le marché européen. Ils ont quand même joué le jeu en Suisse, deux fois et quand on voit le résultat, je comprend leur réticence. Cependant, il est vrai que sur le SCAF, ils auraient pu faire mieux mais était-ce réellement leur intérêt? Dans un jeu de billiard à 3 bandes, quel est l'intérêt de DA de laisser du workshare à ADS sur le NGF (je dis bien NGF et pas SCAF) ? Donc si ca se passe mal sur le NGF, qui désire une coopération? Le politique ou DA? Donc pourquoi DA irait faire de la comm, des concessions là-dessus? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) il y a 11 heures Share Posté(e) il y a 11 heures Il y a 22 heures, Alberas a dit : Oui. Et ça illustre remarquablement que, dans un co.co.co, personne n'est propriétaire de l'ensemble, ni même des sous ensembles. Je n'avais pas compris à quel point ADS était nu. Et du coup comment on ne s'en est pas aperçu plus tôt côté français ? On s'en est aperçu, on le sait, mais poliment on regarde ailleurs pour ne pas gêner. Sauf qu'en face pour faire oublier ça, ils occupent l'espace médiatique en tirant sur DA et sur la France. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) il y a 11 heures Share Posté(e) il y a 11 heures Le 17/12/2025 à 17:59, Clairon a dit : des femmes ? Clairon un sujet qui peut être aussi sensible que ne le serait un topic politique française... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) il y a 10 heures Share Posté(e) il y a 10 heures (modifié) Système de Combat Aérien Français de Pointe: SCAF-P => French Air Combat Top System: FACTS 1) FACTS rompt avec la temporalité fictive du “Future” Le mot Future est devenu un outil rhétorique. Il permet de : repousser les arbitrages, accepter l’immaturité permanente, diluer les responsabilités industrielles, justifier l’absence de capacités réelles par des roadmaps. FACTS opère une rupture nette : il ne décrit pas ce qui viendra, mais ce qui est au sommet de ce qui est maîtrisable. Un Top System n’est pas défini par une date, mais par : un niveau d’intégration atteint, une cohérence architecturale, une soutenabilité industrielle, une capacité à être engagé sans dépendre d’un futur hypothétique. C’est un changement radical de logique. 2) FACTS définit une hiérarchie, pas une promesse Là où les programmes “Future” empilent des capacités théoriques, FACTS introduit une hiérarchie fonctionnelle claire. Le “top” n’est pas : le plus ambitieux sur le papier, le plus dense technologiquement, ni le plus disruptif conceptuellement. Le “top” est : ce qui fonctionne dans la durée, ce qui est soutenable en masse, ce qui peut être produit, maintenu, modernisé, ce qui reste opérationnel quand l’environnement devient chaotique. FACTS est donc une notion de dominance réelle, pas de supériorité déclarée. 3) FACTS est une doctrine industrielle déguisée En filigrane, FACTS exprime une vision très française de l’aéronautique de combat : continuité plutôt que rupture brutale, incréments maîtrisés plutôt que “big bang” technologique, avion piloté au centre du système, évolution spiralée (F4 → F5 → au-delà), maîtrise nationale du cœur (cellule, commandes de vol, mission system). Ce n’est pas un hasard si ce concept ne peut pas émerger dans un cadre de gouvernance éclatée. FACTS suppose : un architecte système unique, une responsabilité clairement attribuée, une capacité à dire non à des exigences irréalistes. Autrement dit, FACTS est incompatible avec les structures où la politique industrielle prime sur l’ingénierie. 4) FACTS comme anti-propagande capacitaire C’est ici que FACTS devient un pivot intellectuel puissant. La propagande capacitaire repose sur une confusion volontaire entre : ce qui est conçu, ce qui est prévu, et ce qui est réellement disponible. FACTS brise cette confusion. Dans une logique FACTS : une capacité non intégrée n’existe pas, une capacité non certifiée n’est pas comptée, une capacité dépendante d’un futur incertain n’est pas revendiquée. FACTS n’est pas compatible avec : des Blocks censés “rattraper” la définition initiale, des capacités physiques (thermiques, énergétiques) saturées trop tôt, des solutions critiques “en cours de définition”. C’est une doctrine de sobriété technologique assumée, mais de puissance réelle. 5) FACTS face au chaos stratégique contemporain Le monde réel n’est plus linéaire : chaînes logistiques fragiles, conflits prolongés, attrition, décisions politiques erratiques, ruptures d’alliance possibles. FACTS est précisément conçu pour cet environnement. Un Top System est : résilient face au chaos, tolérant à l’imperfection, capable de durer, capable d’être adapté sans se refonder entièrement. C’est exactement pour cela que : l’IAF privilégie la livraison à la perfection, les forces aériennes cherchent des systèmes digérés, les extensions de flotte priment sur les ruptures non maîtrisées. FACTS est la formalisation conceptuelle de ce retour au réel. 6) FACTS comme trajectoire française crédible FACTS permet enfin de reformuler la position française sans polémique : La France ne renonce pas au combat aérien de pointe. Elle refuse simplement de confondre pointe technologique et fuite en avant programmatique. FACTS est : compatible avec la dissuasion, compatible avec l’autonomie stratégique, compatible avec l’export, compatible avec une guerre longue, compatible avec une industrie nationale soutenable. C’est un concept qui replace la crédibilité au centre, et non l’affichage. 7) Conclusion : pourquoi FACTS est un vrai concept pivot FACTS fonctionne comme pivot parce qu’il : relie technique, industrie et stratégie, donne une grille de lecture unique à des débats dispersés, permet de critiquer sans attaquer, oppose les faits aux promesses, et redonne un sens concret à la notion de supériorité aérienne. Ce n’est pas un slogan. C’est une philosophie de combat aérien à l’ère de la fin des illusions industrielles. Modifié il y a 9 heures par Picdelamirand-oil 2 2 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures Il y a 1 heure, rendbo a dit : On s'en est aperçu, on le sait, mais poliment on regarde ailleurs pour ne pas gêner. Sauf qu'en face pour faire oublier ça, ils occupent l'espace médiatique en tirant sur DA et sur la France. Et on ne veut pas écorner le roman européen. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit : Système de Combat Aérien Français de Pointe: SCAF-P => French Air Combat Top System: FACTS 1) FACTS rompt avec la temporalité fictive du “Future” Le mot Future est devenu un outil rhétorique. Il permet de : repousser les arbitrages, accepter l’immaturité permanente, diluer les responsabilités industrielles, justifier l’absence de capacités réelles par des roadmaps. FACTS opère une rupture nette : il ne décrit pas ce qui viendra, mais ce qui est au sommet de ce qui est maîtrisable. Un Top System n’est pas défini par une date, mais par : un niveau d’intégration atteint, une cohérence architecturale, une soutenabilité industrielle, une capacité à être engagé sans dépendre d’un futur hypothétique. C’est un changement radical de logique. 2) FACTS définit une hiérarchie, pas une promesse Là où les programmes “Future” empilent des capacités théoriques, FACTS introduit une hiérarchie fonctionnelle claire. Le “top” n’est pas : le plus ambitieux sur le papier, le plus dense technologiquement, ni le plus disruptif conceptuellement. Le “top” est : ce qui fonctionne dans la durée, ce qui est soutenable en masse, ce qui peut être produit, maintenu, modernisé, ce qui reste opérationnel quand l’environnement devient chaotique. FACTS est donc une notion de dominance réelle, pas de supériorité déclarée. 3) FACTS est une doctrine industrielle déguisée En filigrane, FACTS exprime une vision très française de l’aéronautique de combat : continuité plutôt que rupture brutale, incréments maîtrisés plutôt que “big bang” technologique, avion piloté au centre du système, évolution spiralée (F4 → F5 → au-delà), maîtrise nationale du cœur (cellule, commandes de vol, mission system). Ce n’est pas un hasard si ce concept ne peut pas émerger dans un cadre de gouvernance éclatée. FACTS suppose : un architecte système unique, une responsabilité clairement attribuée, une capacité à dire non à des exigences irréalistes. Autrement dit, FACTS est incompatible avec les structures où la politique industrielle prime sur l’ingénierie. 4) FACTS comme anti-propagande capacitaire C’est ici que FACTS devient un pivot intellectuel puissant. La propagande capacitaire repose sur une confusion volontaire entre : ce qui est conçu, ce qui est prévu, et ce qui est réellement disponible. FACTS brise cette confusion. Dans une logique FACTS : une capacité non intégrée n’existe pas, une capacité non certifiée n’est pas comptée, une capacité dépendante d’un futur incertain n’est pas revendiquée. FACTS n’est pas compatible avec : des Blocks censés “rattraper” la définition initiale, des capacités physiques (thermiques, énergétiques) saturées trop tôt, des solutions critiques “en cours de définition”. C’est une doctrine de sobriété technologique assumée, mais de puissance réelle. 5) FACTS face au chaos stratégique contemporain Le monde réel n’est plus linéaire : chaînes logistiques fragiles, conflits prolongés, attrition, décisions politiques erratiques, ruptures d’alliance possibles. FACTS est précisément conçu pour cet environnement. Un Top System est : résilient face au chaos, tolérant à l’imperfection, capable de durer, capable d’être adapté sans se refonder entièrement. C’est exactement pour cela que : l’IAF privilégie la livraison à la perfection, les forces aériennes cherchent des systèmes digérés, les extensions de flotte priment sur les ruptures non maîtrisées. FACTS est la formalisation conceptuelle de ce retour au réel. 6) FACTS comme trajectoire française crédible FACTS permet enfin de reformuler la position française sans polémique : La France ne renonce pas au combat aérien de pointe. Elle refuse simplement de confondre pointe technologique et fuite en avant programmatique. FACTS est : compatible avec la dissuasion, compatible avec l’autonomie stratégique, compatible avec l’export, compatible avec une guerre longue, compatible avec une industrie nationale soutenable. C’est un concept qui replace la crédibilité au centre, et non l’affichage. 7) Conclusion : pourquoi FACTS est un vrai concept pivot FACTS fonctionne comme pivot parce qu’il : relie technique, industrie et stratégie, donne une grille de lecture unique à des débats dispersés, permet de critiquer sans attaquer, oppose les faits aux promesses, et redonne un sens concret à la notion de supériorité aérienne. Ce n’est pas un slogan. C’est une philosophie de combat aérien à l’ère de la fin des illusions industrielles. Chat GPT s'est instruit. Il est prêt pour la guerre ==>[ ] 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures (modifié) Répondant à une question au Parlement, le ministre de la Défense britannique Luke Pollard a commenté la possibilité que l'Allemagne rejoigne le programme GCAP. Le titre est une chose, il est "politiquement correct" Le Royaume-Uni ouvert à l'adhésion de l'Allemagne au futur projet d'avion de combat ...mais les paroles du ministre disent tout. Et par différence, elles montrent aussi tout ce que la France a raté dans le programme SCAF Car attention, toutes les fautes ne sont pas du côté allemand ! La Grande-Bretagne nous montre comment il est possible de diriger un programme de ce genre. Ce que nous n'avons pas fait, et c'est là notre responsabilité Dans une réponse parlementaire écrite publiée le 18 décembre, le ministre de la Défense Luke Pollard a déclaré que le Royaume-Uni, l'Italie et le Japon continuaient à donner la priorité à la mise en œuvre du GCAP, tout en restant ouverts à une éventuelle expansion L'objectif est bien la capacité, plutôt que le nombre de partenaires. Ce qui dessine la place que l'Allemagne pourra obtenir dans le programme GCAP : une ligne de production locale sous licence certainement, une version spécifique (électronique, radar ?) adaptée aux besoins allemands très probablement. Davantage, c'est sujet à caution « En tant que partenaires, nous avons toujours affirmé que nous restions ouverts à l'adhésion d'autres partenaires », a déclaré M. Pollard. « Le Royaume-Uni et nos partenaires du GCAP, l'Italie et le Japon, se concentrent sur la mise en place rapide de cette capacité militaire essentielle. » Le Global Combat Air Programme est un effort trilatéral entre le Royaume-Uni, l'Italie et le Japon visant à développer conjointement un avion de combat furtif de sixième génération qui devrait entrer en service vers 2035. Le programme a officiellement fusionné les initiatives Tempest du Royaume-Uni et F-X du Japon et est soutenu par une base industrielle commune comprenant BAE Systems (Royaume-Uni), Leonardo (Italie) et Mitsubishi Heavy Industries (Japon), avec la création de la coentreprise Edgewing pour diriger la conception et la livraison. Le GCAP a son siège au Royaume-Uni dans le cadre d'un traité international conclu entre les trois gouvernements. La société a son siège au Royaume-Uni. Comme il est logique. Non pas comme EUMET la coentreprise entre Safran et MTU qui est de droit allemand. La France l'a accepté ==>Erreur française Le GCAP est soutenu par un traité international. Les risques pour la France à ce que le Bundestag n'empêche l'exportation de l'avion du SCAF disparaîtraient si les assurances comme quoi l'Allemagne se comportera correctement ne venaient pas de la bonne foi d'un ministre (Pistorius) qui un jour ne sera plus au pouvoir et de toute façon ne peut répondre du Bundestag, mais d'un traité s'imposant y compris aux parlementaires allemands. La France ne l'a pas exigé ==>Erreur française Cette réponse fait suite à la question posée par le député libéral démocrate James MacCleary, qui souhaitait savoir si des discussions avaient récemment eu lieu avec les homologues allemands, italiens et japonais concernant l'adhésion potentielle de l'Allemagne au GCAP. Selon des informations récentes, le programme FCAS serait en grande difficulté, les responsables estimant désormais que le programme Next Generation Fighter risque d'être abandonné. Les discussions ministérielles qui se sont tenues à la mi-décembre n'auraient pas permis de débloquer la phase 2 du programme, laissant ainsi des contrats industriels clés non signés et des déclarations politiques non converties en accords contraignants. La rhétorique politique allemande autour du FCAS a également changé. Les législateurs et les responsables politiques à Berlin ont commencé à évoquer ouvertement la possibilité de rompre avec la France sur la question des avions de combat, ce qui marque un changement notable par rapport aux efforts précédents visant à gérer les désaccords en privé. Cette évolution a été largement interprétée comme un signe de frustration plutôt que comme une pression de négociation habituelle, compte tenu notamment de l'engagement actuel de l'Allemagne envers le F-35. Oui, il y a un rapport. Bien sûr La France et l'Espagne ont publiquement réaffirmé leur soutien au FCAS, le présentant comme un élément central de l'autonomie stratégique européenne. Cependant, ces déclarations ont été compromises par une impasse industrielle persistante, le directeur général de Dassault remettant ouvertement en question la construction du chasseur sans un leadership et une autorité clairs. Le conflit de leadership non résolu entre Dassault et Airbus continue d'être décrit par les analystes comme structurel plutôt que temporaire. Dans ce contexte, le GCAP s'impose de plus en plus comme un modèle alternatif avec un leadership défini et un alignement industriel plus clair. Ce programme mené par le Royaume-Uni vise à fournir un avion de combat de nouvelle génération qui entrera en service au milieu des années 2030, avec l'Italie et le Japon comme partenaires principaux. La direction du GCAP est définie. Sans ambiguïté. Ce que la France n'a pas exigé ==>Erreur française Le programme GCAP est "mené par le Royaume-Uni". Avec "Italie et Japon comme partenaires principaux". Le tout servant de base à un "alignement industriel plus clair". Bref, il y a un chef, qui s'occupe de cheffer, et des partenaires, qui ont des parts importantes (40% et 20% respectivement pour Tokyo et Rome) et qui défendent leur bout de gras et leurs intérêts, comme c'est bien naturel, mais dans le cadre fourni par la direction britannique. Au contraire, la France a accepté a accepté que le projet soit sur la base 33/33/33, pire encore elle a accepté de ne pas être en charge de diriger le SCAF ==>Erreur française Les médias ont également mis en garde contre les conséquences plus larges d'un éventuel échec du FCAS, suggérant que cet effondrement pourrait nuire à la coopération sur d'autres programmes phares de défense européens, notamment le système franco-allemand de combat terrestre principal. À ce titre, le FCAS est largement présenté comme un test permettant de déterminer si l'intégration européenne à grande échelle dans le domaine de la défense peut survivre aux priorités nationales concurrentes et aux préoccupations en matière de souveraineté industrielle. Et la réponse est bien sûr qu'elle ne peut pas y survivre. Du moins avec la méthode SCAF En revanche, dans le format GCAP, cela semble au moins être construit et avancer. Et c'est encore applicable à d'autres pays comme le Japon - pourquoi d'ailleurs faudrait-il refuser un pays comme partenaire sous prétexte qu'il n'est pas européen et n'apparaissait pas dans les hallucinations de Jean Monnet ? Si la France n'avait pas commis ces erreurs, de deux choses l'une - Soit l'Allemagne (puis l'Espagne) auraient accepté cette organisation, le projet SCAF aurait bien avancé - le démonstrateur aurait probablement déjà volé - et SCAF serait pleinement compatible d'une entrée en service de l'avion dès 2040 - Soit l'Allemagne aurait refusé, et du moins personne ni la France ni les autres pays n'aurait perdu son temps Il n'est pas exclu qu'après l'effondrement du SCAF la France puisse parvenir à reconstruire une coalition efficace, organisée comme le GCAP c'est-à-dire sous sa direction claire, assumée, revendiquée et reconnue, sans a priori d'égalité, garantie par traité et par application du droit français. Avec des partenaires européens (Espagne, Suède, Grèce...) ? Avec des partenaires non-européens (Inde, Emirats...) ? Un projet national strict est tout à fait possible bien sûr. Cela dit, si des pays possédant des capacités et/ou des besoins intéressants sont prêts à y travailler avec nous, que ces pays soient européens ou non, pourquoi se priver ? Modifié il y a 3 heures par Alexis 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
iborg Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures Eh oui, les Britons ne souffrent pas du complexe du politicien français européiste, eux... alors ils font les choses bien et dans leur intérêt. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure Je resterais prudent vu l'état de l'armée et du matériel anglais.... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure il y a 17 minutes, Asgard a dit : Je resterais prudent vu l'état de l'armée et du matériel anglais.... Les Britanniques ne font pas TOUT bien. Personne ne fait aucune erreur, d'ailleurs En revanche, il est intéressant de noter qu'ils ont su définir et mettre en œuvre un modèle efficace de coopération pour construction d'un avion de combat. Ceci parce qu'ils ne sont pas encombrés d'idéologie européiste, et qu'ils ne se cachent pas derrière leur ombre pour instituer - avec tout le respect humain pour les partenaires cela va de soi ! - leur direction pour le projet Nous avons échoué à instaurer un tel modèle. Il me semble utile d'apprendre de leur exemple 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure (modifié) Il est évident que GCAP a au moins évité les erreurs du SCAF sur l'organisation et le leadership du programme. Savoir si ça sera un avion performant est une toute autre chose. Le Rafale omnirole était un pari (réussi) juste avant l'effondrement des crédits de défense suite à la chute du mur de Berlin et la fin de l'URSS. Réitérer le succès du Rafale n'est pas assuré compte tenu de l'environnement concurrentiel qui n'est plus le même et l'avance perdue depuis maintenant 8 ans. Il faut absolument un électrochoc et je ne comprends pas que cet électrochoc ne vienne pas de la maison et famille Dassault elle même. Si le portefeuille de commandes est confortable à l'horizon 10 ans, on peut s'inquiéter de la suite. GCAP avance, les coréens aussi, les turcs aussi, les chinois aussi. Je commence sérieusement à m’inquiéter car la classe politique est complètement aux fraises et, il faut avoir le courage de le dire, l'échec du SCAF c'est l'échec du brillant Sébastien Lecornu, en poste pendant 8 ans au MinArm et qui a piloté tout cela de très près jusqu'à son départ. Il est maintenant urgent de décider de quelque chose, de n'importe quoi, mais au moins de sortir de l'ornière. Il est impensable que BAE et les Britanniques arrivent à etre leader de leur GCAP alors que le leadership dans l'aviation de combat en Europe c'est Dassault. Il faut trouver une méthode, qui fédère peut être ou peut être pas, mais retrouver la méthode et revenir à la manœuvre avec une position de leader légitime; autorité de design, répartition de la charge, choix de conception, choix des fournisseurs, le contrôle pour la performance et rien d'autre. L'article de Anne Baeur dans Les Echos va d'ailleurs dans ce sens sur la fin ; les crédits de défense sont en augmentation et les Etats veulent revenir à la manœuvre sans faire de compromis ; les coopérations c’était pour les années 90 quand personne n'avait de sous. Maintenant c'est l'action pour la performance et la souveraineté. Modifié il y a 1 heure par Chimera Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure Ouai 'fin... GCAP vient à peine de définir qui s'occupe de quoi dans les piliers hein... Chose qu'on a fait quand sur le SCAF ? Il est urgent d'attendre avant de les mettre sur un pied d'estale. Surtout que le typhoon et la coop sur le typhoon est loin d'être une réussite. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure (modifié) il y a 8 minutes, Asgard a dit : Il est urgent d'attendre avant de les mettre sur un pied d'estale. Surtout que le typhoon et la coop sur le typhoon est loin d'être une réussite. Ils ne sont pas complètement cons et ont bien compris ce qui n'a pas marché sur l'EF: répartition industrielle en dépit du bon sens (réglé dans GCAP), implication de l'Allemagne sur la phase design qui a poussé vers l’ultra-manœuvrabilité (réglé) , renégociations permanentes avec l'Allemagne qui avait des largesses budgétaires quand les autres ne pouvaient plus suivre (réglé), blocages export dus à l'Allemagne (réglé). Vous remarquerez que le gros handicap du programme EF a souvent été de la même origine géographique... Encore une fois, ça ne veut pas dire que le GCAP sera un bon avion, ça veut juste dire qu'ils ont de bonnes bases. Nous on a même pas les bases saines pour avancer sur les rivets ou les salles de réunions. Il faut avoir la lucidité de dire que rien ne va et qu'en face c'est plutôt bien engagé. Modifié il y a 1 heure par Chimera 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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