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[SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...


g4lly

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Il y a 1 heure, johnsteed a dit :

C'est peut être ce genre d'argument qui incitera l'Arabie Saoudite à quand même prendre une fournée de Rafale.

Bien possible. 

En plus les saoudiens doivent garder une dent contre les allemands, après toutes ces années de blocage. 

Et si départ des allemands du NGF, on peut peut être y faire rentrer les saoudiens, qui se sont fait refuser une place sur le Tempest. 

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les allemands de l'ESA qui coulent avec les italien Vega C pour gagner qq euros en Ukraine, puis ayant voulu couler le FCAS avec l'Espagne qui rentre veulent aller sur un truc qui n'en est même pas au stade de projet, les anglish font du lobbying à mort en SA, Allemagne, Japon pour vendre leur truc (expertise), bref ils vont pas en vendre beaucoup du tempest, et les japonais et les italiens(qui cherchent à monter à 33%) vont vite se rendre compte que les anglish n'ont aucun budget avec leur F35, et qui vont faire un truc low cost (ce qui un comble aprés l'echec et les sommes sur typhoon dépensées) et veulent faire rentrer des allemands qui veulent pas ceder un pouce sur l'industrie.

donc leur truc qui doit voler en 2027 on peut rejouter 6 ans de plus et au rabait! que c'est ironique!

Faisons notre truc avec les suédois les espagnols, laissons les italiens pleurent et quand la raison sera revenue outre Rhin revenir les teutons en tant que third partenaire status  observateur, ils pourront monter leur truc chez eux et ramasseront au mieux 15% pour leur "ingénierie" lol!

par contre acheter des boites noires aux US c'est pas un problème, ces gens ont vraiment un complexe de supériorité!

 

mais on peut faire confiance à albion dans ce genre de siphon pour amener le plus de gens possible! 

Auf weidersehend 

pendant l'InfoXXX du times, 

 

https://www.shephardmedia.com/news/air-warfare/german-companies-sign-contract-to-develop-key-scaf-technologies-including-remote-carriers/

Modifié par MatOpex38
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il y a 17 minutes, MatOpex38 a dit :

Faisons notre truc avec les suédois les espagnols, laissons les italiens pleurent et quand la raison sera revenue outre Rhin revenir les teutons en tant que third partenaire status  observateur, ils pourront monter leur truc chez eux et ramasseront au mieux 15% pour leur "ingénierie" lol!

Quelqu'un sait comment le consortium du Neuron a été assemblé ? Dassault à la manœuvre, seul ou pas ? Ce pourrait être un modèle à retrouver.

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Il y a 1 heure, Boule75 a dit :

Quelqu'un sait comment le consortium du Neuron a été assemblé ? Dassault à la manœuvre, seul ou pas ? Ce pourrait être un modèle à retrouver.

Un petit explicatif du Neuron:

 

..."Un modèle industriel novateur

Ce programme regroupe la Suède, l'Italie, l'Espagne, la Grèce, la Suisse et donc la France (la Belgique est attendue). Russes et Allemands ne se sont engagés dans aucun programme similaire. nEURON prend forme lors du du Salon international de l'aéronautique et de l'espace du Bourget en 2003. Il est formalisé alors par Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense. « Ces pays ont choisi de mettre en commun leurs compétences industrielles et technologiques dans le but de garantir l'autonomie européenne dans le domaine de l'aéronautique militaire, en renforçant les synergies entre les entreprises du secteur » nous dit la DGA. Cette dernière est en effet agence exécutive du programme et elle a notifié à Dassault Aviation la maîtrise d'œuvre (et non d'ouvrage) du programme (à comparer avec le rôle de l'OCCAR).

Il est mené en coopération avec Thalès et les industriels des différents pays partenaires : Saab, Alenia, EADS Casa, HAI et RUAG Aerospace pour le développement et la réalisation. La coopération entre les différents intervenants n'a pas pour but de développer de nouvelles capacités. Mais bien de tirer parti des capacités existantes des différents industriels pour que la somme de leur valeur ajoutée technologique permette la réussite du programme. Les différents intervenants amènent leur savoir-faire :

- Alenia (Italie) qui contribue, entre autres, au projet par un concepteur novateur de soute interne d'armements (Smart Weapon Bay), les portes de soute et leur mécanisme d'ouverture, ainsi que par la conception et la réalisation du système électrique de la plate-forme, l'anémomètrie et une partie des essais au sol et en vol ;

- SAAB (Suède) qui se voit confier la forme générale, le fuselage équipé, l'avionique, le système de carburant et une part des essais en vol ;

- EADS (Espagne) qui apportera son expérience pour les ailes, le segment sol et l'intégration de la liaison de données ;

- Hellenic Aerospace Industry (HAI) (Grèce) qui sera responsable de la section arrière du fuselage, de la tuyère, ainsi que des bancs d'essais ;

RUAG (Suisse) qui prend en charge les essais de soufflerie et les interfaces entre la plate-forme et les armements ;

Outre la maîtrise d'œuvre du projet, Dassault Aviation, est responsable de la conception générale et de l'architecture du système, des commandes de vol, de l'assemblage final, ainsi que des essais au sol et en vol.

Il faut bien comprendre que c'est un programme européen de « nouvelle génération ». On quitte la cacophonie des programme NH90 et autre A400M, dont le modèle industriel a montré ses limites. Ici on met en oeuvre un nouveau modèle. Il s'affranchit un peu des instances européennes puisque c'est la DGA qui en est l'agence exécutive et non l'OCCAR.

C'est aussi dans ce cadre que la pertinence industrielle de Dassault s'exprime grâce à ses suites logiciels CATIA et son « plateau virtuel ». Ce dernier permet à tout les intervenants de construire virtuellement la machine en pouvant y inclure les composants dont il est responsable, et voir si cela « rentre ». Cette façon de faire a été récompensée par le début de succès du Falcon 7X.

C'est donc peut-être la petite revanche de Dassault qui n'a pas été maître d'œuvre de l'Eurofighter (nous reviendrons dans un autre article sur les luttes et coopérations en matière de développement d'avion de chasse européen). Mais c'est surtout un schéma qui valorise les différents industriels européens parties prenantes et qui permet une coordination de la Base Industrielle et Technologique de Défense Européenne.

nEURON est désormais engagé, pour un montant total de 405 millions d'euros. Ce marché permet de lancer la phase de conception et de définition du système pendant trois ans, notamment sur les technologies de furtivité. Celle-ci sera suivie du développement et de l'assemblage du drone pour un premier vol en 2011. Les essais en vol auront lieu en France, en Suède et en Italie... "

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il y a 27 minutes, Ronfly a dit :

Un petit explicatif du Neuron:

 

..."Un modèle industriel novateur

Ce programme regroupe la Suède, l'Italie, l'Espagne, la Grèce, la Suisse et donc la France (la Belgique est attendue). Russes et Allemands ne se sont engagés dans aucun programme similaire. nEURON prend forme lors du du Salon international de l'aéronautique et de l'espace du Bourget en 2003. Il est formalisé alors par Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense. « Ces pays ont choisi de mettre en commun leurs compétences industrielles et technologiques dans le but de garantir l'autonomie européenne dans le domaine de l'aéronautique militaire, en renforçant les synergies entre les entreprises du secteur » nous dit la DGA. Cette dernière est en effet agence exécutive du programme et elle a notifié à Dassault Aviation la maîtrise d'œuvre (et non d'ouvrage) du programme (à comparer avec le rôle de l'OCCAR).

Il est mené en coopération avec Thalès et les industriels des différents pays partenaires : Saab, Alenia, EADS Casa, HAI et RUAG Aerospace pour le développement et la réalisation. La coopération entre les différents intervenants n'a pas pour but de développer de nouvelles capacités. Mais bien de tirer parti des capacités existantes des différents industriels pour que la somme de leur valeur ajoutée technologique permette la réussite du programme. Les différents intervenants amènent leur savoir-faire :

- Alenia (Italie) qui contribue, entre autres, au projet par un concepteur novateur de soute interne d'armements (Smart Weapon Bay), les portes de soute et leur mécanisme d'ouverture, ainsi que par la conception et la réalisation du système électrique de la plate-forme, l'anémomètrie et une partie des essais au sol et en vol ;

- SAAB (Suède) qui se voit confier la forme générale, le fuselage équipé, l'avionique, le système de carburant et une part des essais en vol ;

- EADS (Espagne) qui apportera son expérience pour les ailes, le segment sol et l'intégration de la liaison de données ;

- Hellenic Aerospace Industry (HAI) (Grèce) qui sera responsable de la section arrière du fuselage, de la tuyère, ainsi que des bancs d'essais ;

RUAG (Suisse) qui prend en charge les essais de soufflerie et les interfaces entre la plate-forme et les armements ;

Outre la maîtrise d'œuvre du projet, Dassault Aviation, est responsable de la conception générale et de l'architecture du système, des commandes de vol, de l'assemblage final, ainsi que des essais au sol et en vol.

Il faut bien comprendre que c'est un programme européen de « nouvelle génération ». On quitte la cacophonie des programme NH90 et autre A400M, dont le modèle industriel a montré ses limites. Ici on met en oeuvre un nouveau modèle. Il s'affranchit un peu des instances européennes puisque c'est la DGA qui en est l'agence exécutive et non l'OCCAR.

C'est aussi dans ce cadre que la pertinence industrielle de Dassault s'exprime grâce à ses suites logiciels CATIA et son « plateau virtuel ». Ce dernier permet à tout les intervenants de construire virtuellement la machine en pouvant y inclure les composants dont il est responsable, et voir si cela « rentre ». Cette façon de faire a été récompensée par le début de succès du Falcon 7X.

C'est donc peut-être la petite revanche de Dassault qui n'a pas été maître d'œuvre de l'Eurofighter (nous reviendrons dans un autre article sur les luttes et coopérations en matière de développement d'avion de chasse européen). Mais c'est surtout un schéma qui valorise les différents industriels européens parties prenantes et qui permet une coordination de la Base Industrielle et Technologique de Défense Européenne.

nEURON est désormais engagé, pour un montant total de 405 millions d'euros. Ce marché permet de lancer la phase de conception et de définition du système pendant trois ans, notamment sur les technologies de furtivité. Celle-ci sera suivie du développement et de l'assemblage du drone pour un premier vol en 2011. Les essais en vol auront lieu en France, en Suède et en Italie... "

Et c'est la France qui a tout payé ?

Le montage financier me semble l'immense absent de cette description par ailleurs fort sympathique.

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il y a 23 minutes, Ronfly a dit :

 

...."Alors que la signature du contrat était escomptée pour septembre 2004, ce n'est qu'entre mi-2005 et février 2006 que cinq autres industriels européens rejoignent le programme. Le 8 février 2006, la DGA notifie la maîtrise d'œuvre à Dassault Aviation pour un montant d'environ 405 millions d'euros hors taxes (507 millions de dollars), soit 100 millions de plus que prévu, avec une clause ferme de 30 mois couvrant la conception et la définition, qui devraient être alors « gelées ». Ce budget global est ventilé entre :

180 millions d'euros TTC pour la France ;

150 millions pour la Suède et l'Italie (75 chacun) ;

35 millions pour l'Espagne ;

20 millions pour la Suisse et pour la Grèce.... "

"quelques dizaines de million pour toucher vraiment à la furtivité", c'est ça ?

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il y a 4 minutes, Boule75 a dit :

"quelques dizaines de million pour toucher vraiment à la furtivité", c'est ça ?

C'est Saab notamment contribue à la conception générale de la cellule, est chargée du fuselage, de l'avionique et du système carburan qui a apporté son experience sur le domaine furtif grace a ses projets de drones SHARC et FILUR auxquels se rajoute les projets petit/grand duc de Dassault.

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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

Quelqu'un sait comment le consortium du Neuron a été assemblé ? Dassault à la manœuvre, seul ou pas ? Ce pourrait être un modèle à retrouver.

on ne parle pas des mêmes montants.

ici ce sont des dizaines de milliards en jeu.

 

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C'est une intenable situation d'une coop contre-nature sur un système stratégique (contient 80% des technologies de pointe stratégique) qui n'admet ni concessions ni compromis ni renoncements comme le fait les US avec leur F35 par exemple avec des Européens acceptant une part technologique mineures du développement. Surtout avec des pays Européens qui investissent 50% de leur moyens dans du matériel US/ISR. Si la LPM est respectée, le budget annuel de 70 Mds d'€ devra être atteint en 2030 (contre 37 Mds en 2020), cela permettant, en lissant un peu et en faisant de la dualité avec le rafale F5/Neuron et d'autres projets, de ce lancer sur un projet novateur et crédible en s'appuyant sur le club Rafale.

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il y a 16 minutes, cicsers a dit :

Le papier du Times est assez implicite sur le désespoir anglais de ne pouvoir vendre ses EF à un partenaire qu’ils ne peuvent se permettre de perdre, qui plus est au bénéfice de la France, et sur le désespoir allemand de ne vouloir rien sacrifier de ses intérêts pour pouvoir gagner sur tous les tableaux. Les anglais et les allemands, quelque soit l’issue seront perdants. 
La France quant à elle peut réaliser le grand chelem : vendre le Rafale à l’AS et se débarrasser du poids mort allemand. Au mieux : ne pas vendre de Rafale à l’AS et se débarrasser des Allemands. Au pire statu quo : ne pas vendre de Rafale et continuer avec les Allemands tout en passant outre leurs récriminations quant à ses investissements sur le Rafale.

Effectivement la France a une position favorable dans tous les cas. Finalement les ricanements Anglais et d'autres européens suite à aukus semble loin maintenant. La filière avion de combat a une pérennité assurée sur quinze/vingt ans minimum avec la maîtrise de la majorité des technologies nécessaires. Reste le taf sur le travail collaboratif à booster en trouvant des synergies. Mais les Allemands restent un point non fiable qui nous impose des complications, pour l'instant, pour notre souveraineté.

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Il y a 13 heures, Ronfly a dit :

Un petit explicatif du Neuron:

 

..."Un modèle industriel novateur

Ce programme regroupe la Suède, l'Italie, l'Espagne, la Grèce, la Suisse et donc la France (la Belgique est attendue). Russes et Allemands ne se sont engagés dans aucun programme similaire. nEURON prend forme lors du du Salon international de l'aéronautique et de l'espace du Bourget en 2003. Il est formalisé alors par Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense. « Ces pays ont choisi de mettre en commun leurs compétences industrielles et technologiques dans le but de garantir l'autonomie européenne dans le domaine de l'aéronautique militaire, en renforçant les synergies entre les entreprises du secteur » nous dit la DGA. Cette dernière est en effet 

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