MatOpex38 Posté(e) le 20 novembre 2023 Share Posté(e) le 20 novembre 2023 Citation je peux vous dire que tous les voyants sont au vert. Plus concrètement, un engagement significatif d’environ huit milliards d’euros, courant jusqu’en 2029, a été décidé par nos trois pays pour le développement d’un démonstrateur qui comprend un avion de combat et deux types de drones. Cette rumeur d’un départ de l’Allemagne n’est pas surprenante: avec son degré actuel de maturité, le Scaf peut susciter quelque jalousie. https://www.varmatin.com/technologie/-le-scaf-est-un-programme-sensible-en-termes-de-securite--886414# Citation Ce sont des sujets très importants pour le SCAF, qui devra être interopérable aussi avec les avions que développent les Etats-Unis. On appelle cela l'interopérabilité de la bulle de combat aérienne. Il faut s'y préparer. Il va donc falloir qu'on commence à faire du collaboratif entre les différentes plateformes bien avant 2040. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/scaf-phase-2-les-negociations-devront-etre-quasiment-terminees-fin-2024-jean-brice-dumont-airbus-980969.html Citation Devant la presse, cette semaine, rapporte le site spécialisé Breaking Defense, le général Moritz a dit que quatre modèles différents d’avions de combat étaient considérés pour le SCAF. Deux d’entre eux seront écartés d’ici juin 2024 et la décision sur celui qui sera finalement retenu sera prise en mars 2025. https://www.opex360.com/2023/11/11/scaf-le-choix-de-lavion-de-combat-de-nouvelle-generation-se-fera-parmi-quatre-differents-modeles/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Claudio Lopez Posté(e) le 20 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 novembre 2023 (modifié) Ha les "coopérations" européennes https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/rachat-de-microtecnica-l-allemagne-et-l-italie-nous-font-un-proces-d-intention-olivier-andries-safran-983674.html Bon apparemment, SAFRAN aurait aussi des ennemis en Allemagne et pourtant Safran est bien implanté en allemagne aussi Citation Délit de sale gueule... Safran a fait l'objet d'un délit de sale gueule en Italie, avec la complicité active de l'Allemagne. Une décision à la fois incroyable et aberrante à l'issue d'une enquête à charge de Rome et de Berlin contre le groupe français. Dans un décret daté du 16 novembre, que La Tribune s'est procurée, l'Italie s'est opposée sans aucune concertation au préalable à la vente de Microtecnica à Safran. Pour Rome, cette opération constitue « une menace exceptionnelle pour les intérêts essentiels de la défense et de la sécurité nationales ». Rien que ça... De son côté, l'Allemagne considère Microtecnica, considéré comme étant « d'un intérêt stratégique en tant que fournisseur de pièces de rechange et de services pour les programmes Eurofighter et Tornado, principaux avions de combat utilisés par l'armée de l'air allemande ». « Cette décision fait suite à une concertation très forte entre l'Allemagne et l'Italie. Ce blocage provient à la fois des deux pays même si c'est Rome qui a exercé son opposition, Microtecnica étant une société italienne. C'est une opération concertée entre Berlin et Rome », constate le directeur général de Safran, Olivier Andriès, dans un entretien accordé à La Tribune. « Il n'y a eu avec Safran aucun dialogue préalable. Cela nous aurait permis soit de rassurer les préoccupations de l'Italie et de l'Allemagne, soit de proposer des mesures visant à les rassurer. Mais il n'y a pas eu ce dialogue préalable et le décret est tombé comme un couperet ». Via sa filiale américaine Safran USA, l'équipementier français souhaite racheter des activités d'actionnement et de commandes de vol du groupe américain Collins Aerospace, dont certains actifs sont basés chez Microtecnica en Italie, qui représente environ 15% du périmètre de cette acquisition. Une opération qui avait été annoncée par Safran en juillet dernier. Pourtant, observe le directeur général de Safran, les actifs de Microtecnica ne sont pas les actifs les plus stratégiques de notre opération auprès de Collins Aerospace. « Il n'y a pas de technologies critiques particulières en Italie », précise Olivier Andriès. Sur l'opération globale en elle-même, Safran est « en train d'évaluer nos options ». « Nous restons attachés à cette opération mais nous regardons quelles sont nos options. Nous discutons évidemment avec le vendeur », résume le patron de Safran. Un procès d'intention Publié vendredi, ce décret a surpris très désagréablement Olivier Andriès qui n'est pas content. Mais vraiment pas. « L'Allemagne et l'Italie nous font un procès d'intention », affirme-t-il. Pourtant partenaires dans de multiples coopérations avec des industriels français, y compris avec Safran, ces deux pays ont conclu à l'issue d'une enquête que le groupe français en mettant la main sur Microtecnica pourrait interrompre la livraison de pièces de rechange et de services dans le cadre de plusieurs programmes militaires comme les avions de combat Eurofigther et Tornado, l'avion de transport C-27J, l'avion d'entrainement M-346, ou encore certains hélicoptères de Leonardo, dont l'EH101, selon le décret italien. Le plan industriel et les objectifs stratégiques à long terme de Safran, ainsi que les assurances fournies sur Microtecnica, « ne permettent pas d'exclure de manière concluante que Safran ne puisse pas accorder la priorité nécessaire aux lignes de production industrielle d'intérêt pour la défense nationale », souligne l'Italie dans les attendus du décret. Très clairement, l'Italie et l'Allemagne reprochent expressément à Safran de faire partie du programme français Rafale qui est l'un des principaux concurrents de l'Eurofighter à l'exportation... alors que Collins Aerospace, actuel propriétaire de Microtecnica, est l'un des partenaires majeurs du programme F-35, le principal concurrent de l'avion réalisé en coopération européenne (Grande-Bretagne, Allemagne, Italie et Espagne). « Que Collins Aerospace soit l'actionnaire américain de Microtecnica ne gêne aucunement ni l'Italie, ni l'Allemagne mais que Safran, un groupe français et européen, prenne le contrôle de ces activités, les gêne et représente une menace exceptionnelle », s'étonne Olivier Andriès. Deux poids, deux mesures pour Rome et Berlin ? Mais l'Italie et l'Allemagne ne sont pas à un paradoxe près... Car cette décision prise en commun entre l'Italie et l'Allemagne est d'autant plus déconcertante que Safran est déjà un fournisseur critique de plusieurs programmes cités par le décret italien, dont l'Eurofighter. Via une de ses filiales en Grande-Bretagne, Safran fournit notamment les trains d'atterrissage des Eurofighter et des Tornado. Et jusqu'ici la question de la fourniture d'équipements critiques pour ces deux avions de combat par Safran ne s'était pas posée... Sur le M-346, l'équipementier français fournit à partir de la France les APU (moteurs auxiliaires de puissance) tandis qu'il livre des moteurs pour les hélicoptères de Leonardo, qui au cours de l'enquête, a affirmé « le caractère essentiel et irremplaçable de Microtecnica Srl pour le système de chaîne d'approvisionnement lié aux différents systèmes utilisés par les Forces armées ». « C'est un très mauvais signal qui est envoyé par l'Allemagne et l'Italie sur l'avenir de la coopération européenne dans le domaine de la défense », martèle en conclusion Olivier Andriès. Cela ressemble plus à un règlement de comptes entre faux amis... Michel Cabirol Michel Cabirol Partager : Modifié le 20 novembre 2023 par Claudio Lopez 2 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 20 novembre 2023 Share Posté(e) le 20 novembre 2023 Je comprend les italiens et allemands n’empêche… ils ont peur que Safran devienne trop puissant voir hégémonique en Europe vis-à-vis de la motorisation. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 20 novembre 2023 Share Posté(e) le 20 novembre 2023 Il y a 1 heure, Conan le Barbare a dit : Je comprend les italiens et allemands n’empêche… ils ont peur que Safran devienne trop puissant voir hégémonique en Europe vis-à-vis de la motorisation. Autant la réaction italienne est compréhensible si ils estiment que la vente de cette société met en danger leur souveraineté. Mais autant pour les allemands, c'est bizarre car Safran n'est que le 2 ème motoristes en Europe derrière Roll Royce et loin derrière Pratt et General Electric.. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 20 novembre 2023 Share Posté(e) le 20 novembre 2023 Blocage pas surprenant, sous couvert d'une argumentation douteuse : si les Italiens s’inquiètent de ne pas pouvoir vendre des Eurofighter avec du contenu Safranisé, il faudrait plutôt qu'ils aillent se pleindre au BMVg que chez Safran qui équipe d'ailleurs déjà l'Eurofighter... Depuis des mois, le développement de l'axe germano-italien sur les projets de défense et dans spatial semble de plus en plus évident: Leonardo devient le principal actionnaire d'Hensoldt en 2022 avec bien sur la validation de Rome et Berlin en coulisse. Personne à Berlin pour pousser des cris d'orfraie alors qu'Hensoldt avait été sorti d'Airbus DS/EADS en 2016 en grande discrétion pour monter un "Thalès allemand". Achat de Leopard 2 par l'Italie et entrée dans le programme de recherche FED sur le char de demain entre les deux pays alors que MGCS vivotte depuis des années. Avio, avec l'aide sournoise des allemands au sommet de Séville, qui se détache progressivement d'ArianeSpace (mais bien sur en continuant à opérer depuis Kourou) Olivier Andriès se prend au passage dans la gueule la réalité du rapport de force en place en Europe, en continuant de nier la gravité de la situation pour la France et ses intérêts. C'en est confondant de naïveté. Se rappeler que la joint venture EUMET créé dans la cadre du SCAF a toujours été déséquilibrée en défaveur de la France car Safran qui fait 9,5 Mrds avec sa division Propulsion doit s’accommoder d'un partenaire qui fait 1,5 Mrds hors activités de maintenance. JV incompréhensible au regard des compétences de chacun, encore plus quand on étend l'analyse en prenant tout le groupe Safran... Puisqu'on nous dit que le SCAF avance bien et que tout roule, j'ai hate qu'Andriès nous parle des avancements sur la propulsion... 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 20 novembre 2023 Share Posté(e) le 20 novembre 2023 il y a 3 minutes, Chimera a dit : Olivier Andriès Il est directeur général de Safran depuis le 1er janvier 2021 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 21 novembre 2023 Share Posté(e) le 21 novembre 2023 15 hours ago, Chimera said: Se rappeler que la joint venture EUMET créé dans la cadre du SCAF a toujours été déséquilibrée en défaveur de la France car Safran qui fait 9,5 Mrds avec sa division Propulsion doit s’accommoder d'un partenaire qui fait 1,5 Mrds hors activités de maintenance. JV incompréhensible au regard des compétences de chacun, encore plus quand on étend l'analyse en prenant tout le groupe Safran... Puisqu'on nous dit que le SCAF avance bien et que tout roule, j'ai hate qu'Andriès nous parle des avancements sur la propulsion... Dans le cas présent, la JV est plus de l'ordre contractuel pour participer au projet en groupement. RIEN A VOIR avec le volume des entreprises respectives. ... Et ce n'est absolument pas rare. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 21 novembre 2023 Share Posté(e) le 21 novembre 2023 (modifié) Les Italiens qui avec les allemands avaient voulu outsourcer les carbon parties chaudes de Safran en Ukraine sur le Vega C et qui a gardé au sol mettant en danger l'avenir sur la capa de l'Europe à lancer des satellites, avec une fusée pas fiable qui se crach? Les Italiens qui ont imposé de quitter le giron de Arianespace pour promouvoir Avio Vega C, car c'était trop français? avec les allemands qui veulent des fonds européens pour leur mini fusées qui sont largués niveau technologie derrière Maiaspace de Safran? uhmm, Allemands et Italiens si Européens et jaloux qu'ils préfèrent acheter US, ou vendre leur boites aux US que passer sous drapeau tricolore, bref Eurofighter tornado? que des trucs d'avenir lol Vive ITAR et les boites noires US, pas besoin d'ennemies avec des voisins comme ça! Modifié le 21 novembre 2023 par MatOpex38 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 21 novembre 2023 Share Posté(e) le 21 novembre 2023 Il y a 6 heures, Asgard a dit : Dans le cas présent, la JV est plus de l'ordre contractuel pour participer au projet en groupement. RIEN A VOIR avec le volume des entreprises respectives. ... Et ce n'est absolument pas rare. Avec Safran gardant le dev des parties chaudes, la clef 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 21 novembre 2023 Share Posté(e) le 21 novembre 2023 Encore un français embarqué dans le SCAF selon Airbus D&S https://www.varmatin.com/technologie/-le-scaf-est-un-programme-sensible-en-termes-de-securite--886414 A noter "Petite précision supplémentaire spécifique à la France: les futurs drones devront être capables d’être lancés depuis une frégate à partir de rampes, mais aussi d’apponter sur porte-avions." 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 21 novembre 2023 Share Posté(e) le 21 novembre 2023 37 minutes ago, Bechar06 said: les futurs drones devront être capables d’être lancés depuis une frégate à partir de rampes, mais aussi d’apponter sur porte-avions. euuuuuuuuuuuuuuuuuh.... lancé depuis des Frégates mais récup depuis un PA ?! Autant lancer direct depuis le PA, non ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. glitter Posté(e) le 21 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 21 novembre 2023 En entendant la news, j'ai pensé au SCAF, mais apparement, le militaire serait épargné. Pour le moment. https://www.lexpress.fr/economie/budget-allemand-censure-il-va-y-avoir-un-conflit-au-sein-du-gouvernement-RFN65BZTMBDCHKRL2NJ2KUM55U/ L’économiste Marcel Fratzscher analyse la portée de la décision de la Cour constitutionnelle allemande de priver le gouvernement d’Olaf Scholz de crédits d’un montant de 60 milliards d’euros. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 22 novembre 2023 Share Posté(e) le 22 novembre 2023 Il y a 21 heures, glitter a dit : apparement, le militaire serait épargné. Pour le moment. Pour le moment ce sont surtout les Américains (F35, P8, Patriot, CH47 ,...) et un peu les Israéliens (Arrow, Spike,...) qui s'en mettent pleins les poches, l'industrie Allemande a quelques miettes : (EF, H145, A400M) mais rien pour l'industrie européenne hors Allemagne 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 22 novembre 2023 Share Posté(e) le 22 novembre 2023 Il y a 22 heures, Bechar06 a dit : A noter "Petite précision supplémentaire spécifique à la France: les futurs drones devront être capables d’être lancés depuis une frégate à partir de rampes, mais aussi d’apponter sur porte-avions." C'est cocasse ça. Tirer le RC lourd d'Airbus sur rampe et le récupérer sur PA? Autant je comprends que leur loyal wingman soit CATOBAR, mais le RC lourd sur frégate il va falloir le caler dans les hangars à coté du NH90 et du SDAM? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 26 novembre 2023 Share Posté(e) le 26 novembre 2023 Le 22/11/2023 à 20:07, Pakal a dit : Pour le moment ce sont surtout les Américains (F35, P8, Patriot, CH47 ,...) et un peu les Israéliens (Arrow, Spike,...) qui s'en mettent pleins les poches, l'industrie Allemande a quelques miettes : (EF, H145, A400M) mais rien pour l'industrie européenne hors Allemagne Ça en dit assez long sur la vision allemande de l'Europe 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 26 novembre 2023 Share Posté(e) le 26 novembre 2023 à l’instant, Coriace a dit : Ça en dit assez long sur la vision allemande de l'Europe Il faut d'abord payer le pizzo ! L'Europe passera après... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 1 décembre 2023 Share Posté(e) le 1 décembre 2023 (modifié) Point sur le SCAF par Airbus: https://www.challenges.fr/entreprise/defense/avions-de-combat-ou-en-est-vraiment-le-projet-europeen-scaf_875855.amp Citation Chez Airbus, nos effectifs consacrés au programme sont passés de 200 à 800 personnes depuis le début de l’année. En tout, ce sont environ 2.000 ingénieurs qui travaillent désormais sur le programme en Europe. » « Les premiers drones de type Loyal Wingman, des drones multi-missions qui fonctionnent en tandem avec des plateformes habitées, devraient entrer en service dès le début des années 2030, estime Bruno Fichefeux. Cette première génération de wingman accompagnera d’abord les chasseurs actuels, comme l’Eurofighter et le Rafale, la génération suivante volera avec le NGF. » Sur le sujet du SCAF, le camp français s’inquiète notamment de la politique d’exportation d’armement très restrictive de Berlin, qui pourrait limiter le potentiel commercial de l’avion de combat, alors même que les ventes à l’exportation sont essentielles à l’équilibre économique de ce projet estimé à 100 milliards d’euros. Autre difficulté sur le plan de vol du SCAF : les négociations sur la future phase 2 du projet. Le risque est que cette échéance relance les tensions entre les industriels des trois pays. Bruno Fichefeux assure être confiant : « Cette phase 2 sera dans la continuité des travaux actuels, estime-t-il. Il n’y a aucune raison que l’on voie à nouveau des négociations un peu douloureuses comme pour la phase 1B. Les bases sont solides. » Toute la question est de savoir si ce tandem [Rafale F5 + Neuron NG], présenté comme une solution intérimaire en attendant le SCAF, ne pourrait pas s’y substituer si le programme franco-germano-espagnol explosait en vol, ou prenait trop de retard. Interrogé par Challenges le 21 juillet, Eric Trappier assurait que le tandem Rafale F5/drone de combat ne s’inscrit « pas en lieu et place du SCAF », qui « continue son trajet ». A moins que l’intérim ne dure, jusqu’à devenir définitif. Ce ne serait pas la première fois. Modifié le 1 décembre 2023 par hadriel 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 1 décembre 2023 Share Posté(e) le 1 décembre 2023 (modifié) L'article est intéressant car il souligne la "duplicité" française , Trappier a beau juré la main sur le cœur que le couple Rafale F5 +Neuron ne sera jamais un concurrent au SCAF, et que les 2 projets vont faire leur vie de manière indépendante... On sait tous que le Rafale F5 et Neuron pourrait être un beau plan B "low cost" car on va utiliser les briques technologiques développés en commun du SCAF pour les intégrer sur ce plan B. Biensur, le NGF seul sera beaucoup plus gros, furtil et plus puissant que le Rafale F5 seul... Mais accompagnée de leur drones respectifs, la différence des 2 appareil ne serait plus aussi grande.. Deplus, le succès du Rafale pourrait engranger une longue liste de clients captifs pour ces 20/30 prochaines années et je ne pense pas que Dassault serait très, enchanté pour "partager" son catalogue clients qui a pris des décennies à les obtenir et surtout qu'ils ont beaucoup ramé pour les avoir. Modifié le 1 décembre 2023 par Claudio Lopez 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. jean-françois Posté(e) le 1 décembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 décembre 2023 Il suffit aux français de dire sur l'histoire Rafale-Neuron-NG : c'est une solution intérimaire, comme les P8 Le message passera peut-être .... 4 10 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 2 décembre 2023 Share Posté(e) le 2 décembre 2023 (modifié) Il y a 16 heures, hadriel a dit : « Les premiers drones de type Loyal Wingman, des drones multi-missions qui fonctionnent en tandem avec des plateformes habitées, devraient entrer en service dès le début des années 2030, estime Bruno Fichefeux. Cette première génération de wingman accompagnera d’abord les chasseurs actuels, comme l’Eurofighter et le Rafale, la génération suivante volera avec le NGF. » Sauf que dans le cas du Rafale, ça ne concernera pas Airbus, et qu'il n'y a aucune chance que le futur ailier loyal de Dassault soit d'une génération inférieure techniquement à la "suivante" d'Airbus qui arrivera ensuite, c'est-à-dire en retard." Bisous! Il y a 13 heures, jean-françois a dit : Il suffit aux français de dire sur l'histoire Rafale-Neuron-NG : c'est une solution intérimaire, comme les P8 Le message passera peut-être .... Mais c'est déjà le cas plus ou moins, Trappier a été assez clair à ce sujet dans ses nombreuses interviews, certes en utilisant le sarcasme, mais franchement, ses contradicteurs, bien souvent trollesques au possible, le méritaient amplement. Le problème dans l'affaire c'est que c'est aussi des français contre d'autres français, les premiers étant Dassault qui respectent leurs performances leurs délais et leurs coûts, et les seconds Airbus qui sont dans une stratégie de prédation claire et nette pour faire rentrer du pognon sur la foi d'une "stratégie" dont l'ingénuité dispute le premier rôle à l'absence de gêne, l'idée étant de dire que comme Boeing font 30% de leur CA dans le militaire, Airbus le devrait aussi. Et vous êtes priés d'acquiescer. Espèces ou carte de crédit? C'est juste hallucinant comme méthode, et pourtant, ça passe... Modifié le 2 décembre 2023 par Patrick 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tetsuo Posté(e) le 2 décembre 2023 Share Posté(e) le 2 décembre 2023 Il y a 1 heure, LetMePickThat a dit : Ce que je trouve par contre effectivement hallucinant c'est de vouloir copier Boeing dans cet aspect "double casquette" alors que Boeing en est arrivé là via une politique de M&A agressive sur énormément de grosses boîtes de la défense américaine (Rockwell, Hugues, McDonnell Douglas...). Airbus ne peut pas prétendre émuler ça en partant de virtuellement que dalle, et en laissant en plus repartir les rares boîtes intéressantes qui avaient été intégrées (Hensoltd). D autant plus quand on voit le nombre de problèmes que traînent Boeing aujourd'hui que ce soit au civil ou au militaire, et la difficulté a les régler.. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 2 décembre 2023 Share Posté(e) le 2 décembre 2023 Il y a 7 heures, Patrick a dit : Sauf que dans le cas du Rafale, ça ne concernera pas Airbus, et qu'il n'y a aucune chance que le futur ailier loyal de Dassault soit d'une génération inférieure techniquement à la "suivante" d'Airbus qui arrivera ensuite, c'est-à-dire en retard." Oui et si on fait un dérivé du Neuron il sera plus furtif que les concepts qu'on voit sur les slides d'Airbus et donc sera encore plus performant pour aller chasser des radars et des SAM. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 2 décembre 2023 Share Posté(e) le 2 décembre 2023 il y a une heure, Tetsuo a dit : D autant plus quand on voit le nombre de problèmes que traînent Boeing aujourd'hui que ce soit au civil ou au militaire, et la difficulté a les régler.. Ça me semble être un autre débat En soit il est normal et sain de viser 2 marchés complémentaires Il y a 2 heures, LetMePickThat a dit : Airbus D&S étant majoritairement allemand et espagnol si l'on exclut la partie lancements et service spatiaux, je ne suis pas certain qu'il s'agisse tant que ça d'une histoire de français contre français. Ce que je trouve par contre effectivement hallucinant c'est de vouloir copier Boeing dans cet aspect "double casquette" alors que Boeing en est arrivé là via une politique de M&A agressive sur énormément de grosses boîtes de la défense américaine (Rockwell, Hugues, McDonnell Douglas...). Airbus ne peut pas prétendre émuler ça en partant de virtuellement que dalle, et en laissant en plus repartir les rares boîtes intéressantes qui avaient été intégrées (Hensoltd). Dire qu'il n'y a que dalle est un mensonge quand même. Casa ce n'est pas que dalle, les 37% de MBDA ce n'est pas rien, la branche hélicoptère et satellite non plus Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. prof.566 Posté(e) le 2 décembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 2 décembre 2023 Je rencontre le directeur mili/espace de DA le 25 janvier (à l'occasion d'une conf qui sera retransmise sur zoom!). Si j'arrive à gratter des informations... 7 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tetsuo Posté(e) le 2 décembre 2023 Share Posté(e) le 2 décembre 2023 il y a une heure, clem200 a dit : Ça me semble être un autre débat Moi pas. quand l’entreprise devient trop grosse, et qu’ elle trust tous les domaines, elle finit toujours par perdre en qualité. l’inertie des décisions importantes ou celles a petites échelles comme les choix budgétaires, ressources humaines, objectifs futures techniques ou financiers devient énorme. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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