Ronfly Posté(e) lundi à 15:27 Share Posté(e) lundi à 15:27 (modifié) il y a 25 minutes, Glenans29 a dit : Des helico H225 pour 2 milliards quand même. 33 EC145C2 et 42 H145T2 pour Gendarmerie/Sécurité Civile pour ~1 Mds MCO compris fabriqués à Donauworth. Modifié lundi à 15:31 par Ronfly 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Glenans29 Posté(e) lundi à 16:12 Share Posté(e) lundi à 16:12 42 minutes ago, Ronfly said: 33 EC145C2 et 42 H145T2 pour Gendarmerie/Sécurité Civile pour ~1 Mds MCO compris fabriqués à Donauworth. Avec pas mal de valeur ajoutée FR dans ces helicos (rien que les moteurs...) alors que rien de teuton dans le H225 (peut être le porte bière et encore) Mais bon globalement ni l’un ni l’autre n’achètent grand chose à don voisin d’outre Rhin en dehors des produits réalisés en coopération Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) lundi à 16:23 Share Posté(e) lundi à 16:23 (modifié) il y a une heure, Glenans29 a dit : Mais bon globalement ni l’un ni l’autre n’achètent grand chose à don voisin d’outre Rhin en dehors des produits réalisés en coopération Effectivement, et c'est pas prêt de changer. La planche de salut est la fin de cette comédie 'à la Typhoonesque' et de s'appuyer sur le club Rafale pour avancer efficacement et sereinement sur un projet crédible. Modifié lundi à 17:36 par Ronfly correction 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) lundi à 18:22 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 18:22 Il y a 18 heures, Skw a dit : J'ai du mal à saisir pourquoi deux projets coexistants seraient un mal pour chacun d'entre eux et in fine pour l'Europe. Toujours cette macrocéphalie airbusienne. M'enfin... j'imagine qu'Airbus voit le train italo-britannique partir sans eux, avec la crainte de voir la France partir seule si cela n'avance pas comme souhaité sur le FCAS. Ce serait effectivement un coup dur pour Airbus. Pas évident que ce soit seulement cela. Airbus, de par son ampleur, a tout intérêt à une agence européenne, en mesure de court-circuiter les agences nationales. Soit dit en passant, les forces, qui peuvent souhaiter exprimer leurs besoins au regard de leurs doctrines, demeurent bel et bien nationales. Airbus n'a qu'à faire le travail qui lui a été assigné avant de prétendre s'accaparer celui des autres en prétendant que s'ils ont "XX% du contrat" ça veut dire qu'ils doivent faire "XX% de tout" plutôt que 100% de leurs XX% attribués. Leur priorité devrait être le succès de l'Eurodrone. C'est mal parti. Au lieu de ça ils veulent imposer un modèle de co-développement qui n'a jamais été contractualisé, et en fait n'a même pas été discuté. C'est de la piraterie de la part d'Airbus, ni plus ni moins. Il y a 20 ans Airbus avaient récupéré les 46% d'actions que l'état possédait dans Dassault après que Dassault ait refusé d'être intégré dans Aérospatiale. Aujourd'hui, Airbus cherchent à s'imposer en grands seigneurs de l'aéronautique Européenne alors que pendant ce temps "leur" programme phare d'avion de combat, en réalité mené quasi-intégralement par les Britanniques qui ont emmené en "piggy-back" les trois autres nations Européennes dans cette glorieuse aventure, est intégralement désavoué en Grande-Bretagne qui refuse d'en commander d'autres contrairement à l'Allemagne, l'Italie, et l'Espagne. Mais Dassault serait donc supposé se faire violence et se rapetisser pour se mettre au niveau des sous-traitants des Britanniques sur l'Eurofighter? Trappier présenté comme le père fouettard était pourtant très motivé en 2018 pour lancer le FCAS aux côtés de Dirk Hoke, qui pour sa part semblait sérieux et motivé avec un projet clair et l'idée que ça aille VITE. En fait, Trappier était même l'un des seuls à y croire chez Dassault. Depuis nous sommes condamnés à un "mexican stand off" dans lequel le premier qui sortira du FCAS sera accusé d'être "anti-Européen". Donc personne ne voudra s'y risquer. Et ça va désormais faire 7 ans que ça dure. Comment oser dans ce contexte parler d'égalité, quand des gens objectivement moins bons que Dassault, revendiquent non pas l'égalité, mais la suprématie, en témoigne les 2 voix contre une d'Airbus face à Dassault dans le FCAS? Alors qu'il leur suffirait d'admettre les évidences les plus criantes pour qu'enfin ce programme puisse advenir avec le même succès par exemple que le Neuron. "La démocratie c'est deux loups et un mouton qui discutent ensemble de ce qu'il y aura pour dîner", parait-il. Et bien non merci. Un mouton, une brebis, c'est utile. On en tire du lait, de la laine, de la viande. Un loup, une louve, ça ne se tond pas, ça ne se trait pas, et ça ne se mange pas non plus parce que la viande est absolument dégueulasse. En conclusion il faut soit un programme national et quitter le FCAS, soit un FCAS renouvelé avec d'autres partenaires que ceux que nous avons actuellement, qui sauront travailler sereinement et en bonne intelligence sur LEURS domaines d'expertise avec l'objectif de voir survenir un avion capable respectant ses performances, ses délais, et ses coûts. Je pense même que ce serait la meilleure option, à l'instar du drone commandé à Dassault: lancer avec d'autres nations Européennes et/ou mondiales un programme d'avion de combat, qui petit à petit prendra la place du NGF. Il y a 12 heures, Alberas a dit : Mouais, je suis pas loin de penser que DA dit tout haut ce que pensent les politiques. C'est pas par hasard que le paquet est mis sur le F5 et le neuron alors que le SCAF avance à reculons. Les mêmes qui ont privé Dassault de successeur de l'ATL2, en ne leur permettant même pas d'être embarqués dans un programme au mépris de la logique de coopération qu'ils tentent de leur imposer sur le FCAS et alors que l'A321 MPA fera nécessairement partie de ce FCAS au même titre que les autres plates-formes Airbus voire Américaines (F-35 et P-8 voire peut-être même E-7) et préfèrent acheter des Globaleye à SAAB sur base Bombardier Global 6000 100% Américain? Il y a 11 heures, Manuel77 a dit : Si le FCAS avance si mal, c'est parce que les Français ne savent pas faire de compromis. C'est parce qu'ils sont éduqués à l'obéissance à l'école maternelle, comme je l'ai appris récemment dans un reportage. Malheureusement, ils ne prennent pas plaisir à cette obéissance, ils veulent toujours passer du rôle de dominé à celui de dominant. Le paradigme de la coopération leur est étranger, c'est pourquoi cette bande dessinée connaît un succès phénoménal dans ce pays : Révéler le contenu masqué Il y a 11 heures, Skw a dit : Soit dit en passant, beaucoup veulent expliquer les difficultés rencontrées dans ce projet par des divergences de cultures, de conceptions et d'intérêts nationaux. Dans les faits, quand on part d'un côté avec Dassault et sa culture d'entreprise très particulière - et qui n'est à mon sens pas forcément illustrative des cultures d'entreprises françaises - et de l'autre avec Airbus, qui a et peut se permettre des fonctionnements assez particuliers de par sa taille et son inscription... pas forcément étonnant que cela fasse des étincelles. Sans compter que les intérêts de ces entreprises ne sont pas forcément convergents. Il y a eu un contrat signé, validé, accepté par tous. Dassault est le leader du NGF. Pilier 1. C'est tout. C'est comme ça. Le modèle de "co-développement" qu'Airbus cherche à imposer n'a pas été validé ni par contrat ni via aucune discussion. Il est hors de propos et un témoignage de la duplicité d'Airbus. Dassault accepte par ailleurs sans rechigner son rôle de sous-traitant sur l'Eurodrone. "Sous-traitant", l'expression est de Trappier lui-même. Il y a en revanche un Airbus D&S qui passe son temps à balancer des: "non on est pas sous-traitants sur le NGF! On est le prime principal main partner of utmost importance parce qu'on est les plus beaux forts intelligents et les meilleurs, et vous êtes priés d'y croire sans poser de questions!" C'est ça la situation. Les gens avec des problèmes d'égo ne sont pas chez Dassault. Il y a une différence entre le respect de soi et l'arrogance. 3 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) lundi à 19:05 Share Posté(e) lundi à 19:05 (modifié) il y a une heure, Patrick a dit : Airbus n'a qu'à faire le travail qui lui a été assigné avant de prétendre s'accaparer celui des autres en prétendant que s'ils ont "XX% du contrat" ça veut dire qu'ils doivent faire "XX% de tout" plutôt que 100% de leurs XX% attribués. Leur priorité devrait être le succès de l'Eurodrone. C'est mal parti. Au lieu de ça ils veulent imposer un modèle de co-développement qui n'a jamais été contractualisé, et en fait n'a même pas été discuté. C'est de la piraterie de la part d'Airbus, ni plus ni moins. Il y a 20 ans Airbus avaient récupéré les 46% d'actions que l'état possédait dans Dassault après que Dassault ait refusé d'être intégré dans Aérospatiale. Aujourd'hui, Airbus cherchent à s'imposer en grands seigneurs de l'aéronautique Européenne alors que pendant ce temps "leur" programme phare d'avion de combat, en réalité mené quasi-intégralement par les Britanniques qui ont emmené en "piggy-back" les trois autres nations Européennes dans cette glorieuse aventure, est intégralement désavoué en Grande-Bretagne qui refuse d'en commander d'autres contrairement à l'Allemagne, l'Italie, et l'Espagne. Mais Dassault serait donc supposé se faire violence et se rapetisser pour se mettre au niveau des sous-traitants des Britanniques sur l'Eurofighter? Trappier présenté comme le père fouettard était pourtant très motivé en 2018 pour lancer le FCAS aux côtés de Dirk Hoke, qui pour sa part semblait sérieux et motivé avec un projet clair et l'idée que ça aille VITE. En fait, Trappier était même l'un des seuls à y croire chez Dassault. Depuis nous sommes condamnés à un "mexican stand off" dans lequel le premier qui sortira du FCAS sera accusé d'être "anti-Européen". Donc personne ne voudra s'y risquer. Et ça va désormais faire 7 ans que ça dure. Comment oser dans ce contexte parler d'égalité, quand des gens objectivement moins bons que Dassault, revendiquent non pas l'égalité, mais la suprématie, en témoigne les 2 voix contre une d'Airbus face à Dassault dans le FCAS? Alors qu'il leur suffirait d'admettre les évidences les plus criantes pour qu'enfin ce programme puisse advenir avec le même succès par exemple que le Neuron. "La démocratie c'est deux loups et un mouton qui discutent ensemble de ce qu'il y aura pour dîner", parait-il. Et bien non merci. Un mouton, une brebis, c'est utile. On en tire du lait, de la laine, de la viande. Un loup, une louve, ça ne se tond pas, ça ne se trait pas, et ça ne se mange pas non plus parce que la viande est absolument dégueulasse. En conclusion il faut soit un programme national et quitter le FCAS, soit un FCAS renouvelé avec d'autres partenaires que ceux que nous avons actuellement, qui sauront travailler sereinement et en bonne intelligence sur LEURS domaines d'expertise avec l'objectif de voir survenir un avion capable respectant ses performances, ses délais, et ses coûts. Je pense même que ce serait la meilleure option, à l'instar du drone commandé à Dassault: lancer avec d'autres nations Européennes et/ou mondiales un programme d'avion de combat, qui petit à petit prendra la place du NGF. Les mêmes qui ont privé Dassault de successeur de l'ATL2, en ne leur permettant même pas d'être embarqués dans un programme au mépris de la logique de coopération qu'ils tentent de leur imposer sur le FCAS et alors que l'A321 MPA fera nécessairement partie de ce FCAS au même titre que les autres plates-formes Airbus voire Américaines (F-35 et P-8 voire peut-être même E-7) et préfèrent acheter des Globaleye à SAAB sur base Bombardier Global 6000 100% Américain? Il y a eu un contrat signé, validé, accepté par tous. Dassault est le leader du NGF. Pilier 1. C'est tout. C'est comme ça. Le modèle de "co-développement" qu'Airbus cherche à imposer n'a pas été validé ni par contrat ni via aucune discussion. Il est hors de propos et un témoignage de la duplicité d'Airbus. Dassault accepte par ailleurs sans rechigner son rôle de sous-traitant sur l'Eurodrone. "Sous-traitant", l'expression est de Trappier lui-même. Il y a en revanche un Airbus D&S qui passe son temps à balancer des: "non on est pas sous-traitants sur le NGF! On est le prime principal main partner of utmost importance parce qu'on est les plus beaux forts intelligents et les meilleurs, et vous êtes priés d'y croire sans poser de questions!" C'est ça la situation. Les gens avec des problèmes d'égo ne sont pas chez Dassault. Il y a une différence entre le respect de soi et l'arrogance. Allez là, ça soule, cela fait des plombes que ça dure! On envoie tout balader en passant au 100% national. On fait un co-developpement Rafale F5/UCAV/NGR et tchao les Europeens c..... c...... bouffeurs de dindes farcies! Et puis TRAPPIER PRESIDENT et PATRICK PRIME MINISTER!!! ;);););) Modifié lundi à 19:24 par Ronfly 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) lundi à 19:07 Share Posté(e) lundi à 19:07 (modifié) il y a 46 minutes, Patrick a dit : Les mêmes qui ont privé Dassault de successeur de l'ATL2, en ne leur permettant même pas d'être embarqués dans un programme au mépris de la logique de coopération qu'ils tentent de leur imposer sur le FCAS et alors que l'A321 MPA fera nécessairement partie de ce FCAS au même titre que les autres plates-formes Airbus voire Américaines (F-35 et P-8 voire peut-être même E-7) Dassault veut deja pas travailler avec Saab sur un AWACS, pourquoi tu veux les embarquer sur l'A321 MPA ? .. A321MPA qui a été choisi a la suite d'un appel d'offre par la MN et la DGA, pas par "les politiques" Imagine le scenario inverse, le 10X remporte l'appel d'offre et on oblige Dassault a embarquer Airbus sur son MPA pour le bien du SCAF ... qu'est ce que tu aurais pas écrit comme message il y a 46 minutes, Patrick a dit : et préfèrent acheter des Globaleye à SAAB sur base Bombardier Global 6000 100% Américain? Non ils préfèrent un Awacs sur base 10X, c'est pourquoi ils sont allé demander a Saab de contacter Dassault .... Modifié lundi à 19:10 par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) lundi à 19:26 Share Posté(e) lundi à 19:26 il y a 1 minute, Titus K a dit : Imagine le scenario inverse, le 10X remporte l'appel d'offre et on oblige Dassault a embarquer Airbus sur son MPA pour le bien du SCAF ... qu'est ce que tu aurais pas écrit comme message Rien que sur la partie cloud de combat ça aurait été le cas puisque c'est la responsabilité d'Airbus sur tout le spectre du SCAF qui n'implique pas que le NGF. Donc en quoi des suites logicielles ou des systèmes de mission, et donc du matériel Airbus, n'auraient pas leur place sur un Falcon AWACS aux côtés des systèmes de Thalès? Il y a énormément de choses de chez eux qui peuvent être intégrées dans plein de domaines. Surtout alors que leurs systèmes et ceux d'autres fabricants devront à l'avenir s'interfacer au sein de plates-formes et de réseaux de plus en plus intriqués. il y a 15 minutes, Ronfly a dit : Allez là, ça soule, cela fait des plomb que ça dure! On envoie tout balader en passant au 100% national. On fait un co-developpement Rafale F5/UCAV/NGR et tchao les Europeens c..... c...... bouffeurs de dindes farcies! Mon Dieu tu n'y penses pas! Ce serait du nationalisme, les heures sombres, etc etc... il y a 15 minutes, Ronfly a dit : Et puis TRAPPIER PRESIDENT et PATRICK PRIME MINISTER!!! ;);););) ...Pauvres de nous tous et toutes! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) lundi à 19:28 Share Posté(e) lundi à 19:28 il y a 9 minutes, Titus K a dit : Dassault veut déjà pas travailler avec Saab sur un AWACS, pourquoi tu veux les embarquer sur l'A321 MPA ? Parce que Patrick aime les chemins de croix... Révélation Eric Trappier, montrant aux agents de la Darpa européenne pourquoi le FCAS développé avec Airbus ne pourra pas voler : Sans compter que les clous fournis par airbus sont loin de réduire la SER. ---> [...] 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Chimera Posté(e) lundi à 20:13 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 20:13 (modifié) En tout cas, il est particulièrement savoureux de voir Olivier Andriès expliquer le rôle de Safran dans NEFE comme l'architecte global du moteur ayant donc l'autorité de design (exactement la position demandée par Trappier sur le NGF) et mettant en oeuvre les compétences les plus critiques et les plus complexes du programme et animant des junior partners avec une charge de travail non négligeable. Tout cela rappelle terriblement les récents propos de Trappier sur le NGF souhaitant obtenir pas plus pas moins mais quand c'est Trappier qui le dit c'est de l'arrogance. O. Andriès à 44:40 : "Quand on est dans l'aviation de combat, il faut avoir une souveraineté totale (..) La France est, en dehors des US dans le monde occidental, le seul pays capable de concevoir un avion de combat de A à Z." Si c'est pas du Trappier dans le texte, je sais pas ce que c'est... Modifié lundi à 20:51 par Chimera 2 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) lundi à 21:23 Share Posté(e) lundi à 21:23 il y a une heure, Chimera a dit : En tout cas, il est particulièrement savoureux de voir Olivier Andriès expliquer le rôle de Safran dans NEFE comme l'architecte global du moteur ayant donc l'autorité de design (exactement la position demandée par Trappier sur le NGF) et mettant en oeuvre les compétences les plus critiques et les plus complexes du programme et animant des junior partners avec une charge de travail non négligeable. Tout cela rappelle terriblement les récents propos de Trappier sur le NGF souhaitant obtenir pas plus pas moins mais quand c'est Trappier qui le dit c'est de l'arrogance. O. Andriès à 44:40 : "Quand on est dans l'aviation de combat, il faut avoir une souveraineté totale (..) La France est, en dehors des US dans le monde occidental, le seul pays capable de concevoir un avion de combat de A à Z." Si c'est pas du Trappier dans le texte, je sais pas ce que c'est... On est en train de suivre le même chemin que la Grande Bretagne... C'est désespérant. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) il y a 19 heures Share Posté(e) il y a 19 heures (modifié) Le 14/04/2025 à 10:44, LetMePickThat a dit : En exercice de réflexion : si de Gaulle avait offert le pré-positionnement de l'AN-52 au Benelux et à la RFA au même titre que les américains avec la B-61, que ce serait-il passé et où en seraient ces états aujourd'hui en termes de dépendance aux USA ? Au lieu de ça, on a fait le Pluton pour taper en RFA. Je ne dis pas que c'était faisable (ou souhaitable) de partager le nucléaire, je maintiens en revanche qu'il est fallacieux de reprocher aujourd'hui à des états qui se sont vus à l'époque proposer des armes nucléaires par un seul acteur le fait d'avoir fait peser leur contrat de défense sur cet acteur. A la différence d'eux, la défense ultime française était de nuker la menace qui serait arriver aux frontières (Allemagne/Belgique), cad des pays déjà détruits. L'ultime deuxième rideau de défense restant bien sûr d'atomiser Moscou et d'être vaporisé quelques minutes avant ou après. Soyons honnête : URSS comme USA ont toujours tout fait pour qu'un affrontement militaire conventionnel se fasse en Europe, pour préserver leur territoire national. Ce n'est qu'en cas de besoin de percée fulgurante, ou de défense dépassée, que le nucléaire tactique comme la B61, devait être utilisé par l'un ou l'autre des deux camps... sur le champs de bataille. La guerre aurait donc dans tous les cas détruit l'Allemagne et la Pologne, conventionnel ou nucléaire. Les bombes tactiques américaines prépositionnées, ce n'est que de la poudre de perlinpinpin pour se croire protégé alors que les territoires où elles sont prépositionnées n'en n'ont même pas eu les clefs . Les deux superpuissances n'ont jamais offert une protection de second rideau permettant de sanctuariser les territoires nationaux (autres que leur bonnes promesses de tirer des missiles de chez eux sur l'autre, provoquant MAD). Modifié il y a 16 heures par rendbo 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Chimera Posté(e) il y a 16 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 16 heures (modifié) Interview d'Emmanuel Chiva dans Challenges, les coopérations SCAF et MGCS sont abordées: Citation C’est l’homme qui valait 20 milliards. À 55 ans, Emmanuel Chiva dirige, depuis juillet 2022, la Direction générale de l’armement (DGA), bras armé de l’État pour les acquisitions d’armement (20 milliards d’euros cette année), la R&D militaire, et le soutien à l’exportation d’armes. Docteur en biomathématiques, fondateur ou directeur de 13 start-up et PME, ce passionné de technologie est un OVNI dans le monde des armées. C’est à lui que reviendra la lourde tâche de mettre en musique les hausses du budget de défense promises par Emmanuel Macron. Interview au long cours. Vencorex, qui fabrique certains sels utilisés dans le carburant des fusées Ariane et du missile nucléaire M51, est repris par le chinois Wanhua. La souveraineté de la dissuasion française est-elle menacée ? Absolument pas, car ce rachat ne concerne pas l’activité de production de sel de l’entreprise. Pour ces sels purifiés, nous avons des stocks qui permettent de répondre aux besoins de la dissuasion. Nous avons également des sources alternatives, notamment une source française que nous sommes en train de qualifier. Il n’y a donc aucun transfert de technologie, ni aucune dépendance vis-à-vis de la Chine. Certains politiques, au RN et à LFI notamment appellent l’Etat à mettre son veto sur le rachat de LMB Aerospace, fabricant de ventilateurs qui équipent le Rafale, les sous-marins nucléaires français… Pour LMB, c’est encore plus simple : on n’a pas été saisi pour l’instant. Ce rachat n’est qu’un projet actuellement. Donc on attend qu’on nous saisisse, et puis on va se voir. Nous gérons ces dossiers de manière complètement responsable, avec des procédures précises. On ne fait pas n’importe quoi. On l’a vu sur le rachat de Segault [convoité par l’américain Flowserve], qui vient d’être racheté par Framatome après un veto de l’Etat. L’industrie de défense française peut doubler sa production Le ministre des Armées a parlé d’un « poids de forme » idéal, pour le budget de défense, de 90-100 milliards d’euros, contre 50 cette année. Peut-on s’attendre à des hausses massives du budget de défense, au-delà des 3 milliards supplémentaires par an prévus par la LPM ? Les arbitrages sont en cours, nous ne sommes qu’au début du processus. Ce que je peux dire, c’est que compte tenu de l’accélération des cadences qu’on a demandée à l’industrie de défense, des relocalisations effectuées, du renforcement de la chaîne de sous-traitance, je sais que la DGA et la base industrielle technologique de défense (BITD) sauront absorber ce qu’on va leur donner. L’industrie de défense est capable, si on lui donne les commandes nécessaires, de doubler sa production à court terme, dans certains domaines. Mais l’État commande-t-il assez pour que l’industrie militaire monte réellement en puissance ? Les livraisons aux armées vont représenter 10 milliards d’euros cette année, et nous passons pour 20 milliards d’euros de commandes nouvelles en 2025, donc je pense que la réponse est oui. Nous avons donné beaucoup de visibilité aux grands maîtres d’œuvre industriels. Il faut maintenant que ces investissements ruissellent vers les PME et ETI. Quels sont les facteurs limitants à la hausse des cadences de production ? Le sujet le plus complexe est celui des ressources humaines, à la fois en volume et en niveau de compétence. Nous avons besoin de talents nombreux et bien formés. Aujourd’hui, on a de l’ordre de 10.000 postes vacants dans l’industrie de défense, dont 90 % sur des métiers en tension : experts cyber, mais aussi soudeurs, électriciens, câbleurs… Le besoin de financement de l’industrie de défense est d’un milliard d’euros Les jeunes générations sont-elles attirées par des carrières dans l’industrie de défense ou à la DGA ? J’ai donné récemment une conférence à mon école d’enfance, l’Ecole alsacienne. J’ai eu la surprise de voir beaucoup d’élèves se précipiter vers moi à la fin en me demandant comment faire des stages ou travailler à la DGA. De la même manière, aujourd’hui, on recrute 26 ingénieurs en sortie de l’école Polytechnique, qui sont dans la première moitié du classement. Ça n’était pas le cas il y a quelques années : ces profils allaient plutôt dans la finance. Il y a vraiment un changement assez radical de la vision de la défense, vue comme un secteur souverain et patriotique, mais aussi porteur et dynamique. Ce changement concerne-t-il aussi le secteur de la finance, longtemps frileux à financer la défense au nom des critères ESG et de « taxonomie » ? Il y a de gros progrès, nous l’avons vu à l’occasion de l’évènement du 20 mars porté par le ministre des Armées Sébastien Lecornu et le ministre de l’Economie Eric Lombard. Mais il y a encore du travail. Sur les critères ESG et la taxonomie, je pense que l’arbitrage est désormais clair au niveau des directions des banques et des investisseurs : la défense est bien un investissement durable. Il reste du travail, qu’on effectue avec la Fédération française bancaire (FBF), sur la déclinaison de cet arbitrage au niveau local, pour que chaque agent soit sur la même ligne. A combien estimez-vous le besoin de financement de l’industrie de défense ? Il est aujourd’hui de l’ordre d’un milliard d’euros, pour accélérer la mise en place de nouveaux moyens de production, l’augmentation des stocks, le développement de nouvelles technologies. C’est un secteur qui était très familial, avec très peu de rotations du capital depuis 40-50 ans : il connaît aujourd’hui un véritable bouleversement, avec des rapprochements et l’arrivée de fonds d’investissement spécialisés défense. Si on devait respecter toutes les normes, il y aurait des radars de recul sur les chars de combat Emmanuel Macron a lancé en juin 2022 le chantier dit d’ « économie de guerre ». Quel bilan tirez-vous trois ans plus tard ? Nous ne sommes pas au bout du chemin, mais sous l’impulsion du ministre des Armées, nous avons fait des progrès considérables. Je pense notamment à la relocalisation de l’usine de poudre d’Eurenco à Bergerac, construite en un an, ce qui est une performance remarquable. Beaucoup de travail a été fait sur la simplification également : sur certains marchés, nous avons réduit les exigences de 30 %. Aujourd’hui, nous faisons avec les états-majors des « documents de besoin » de deux pages, alors qu’ils pouvaient monter à des centaines de pages auparavant. Nous avons aussi travaillé sur les normes : la norme européenne Euro V, destinée à limiter les émissions polluantes, ne prévoyait aucune exemption pour les véhicules militaires. Nous avons négocié une dérogation systématique. Si on devait respecter toutes les normes civiles, il y aurait des radars de recul sur les chars de combat sur les théâtres d’opérations, qui feraient des bips… C’est intenable. Dans la conversion à l’économie de guerre, le missilier MBDA a été cité, à un moment, comme le mauvais élève. La situation s’est-elle améliorée ? Je ne suis pas là pour faire du « name and shame », ni pour être copain avec l’industrie. A la décharge de l’industrie, c’était quand même la première fois qu’on leur demandait d’accélérer depuis vingt ans. Ils étaient capables de développer de superbes armements, des missiles de haute technologie, mais pas de les produire en masse. C’est désormais ce qu’on les aide à faire. Prenez le missile de défense aérienne Aster : la production était quasiment à zéro pendant des années. L’utilisation de ces missiles en mer Rouge et en Ukraine a montré toute leur efficacité opérationnelle. Il faut donc livrer, le plus vite possible. Les progrès sont là : le cycle de production d’un missile Aster est passé de 39 à 31 mois. Nous devions recevoir une trentaine d’Aster en 2025. Nous en aurons normalement entre 80 et 100, avec une montée en puissance pour atteindre une production de plus de 300 missiles par an en 2028. Un missile antichar Milan coûtait 7.000 euros pièce, son remplaçant Akeron MP coûte 193.000 euros. Ne faut-il pas des armements moins chers, peut-être moins performants, mais plus nombreux ? Il est difficile de comparer un missile des années 80, au prix de marché des années 80 et à une époque où on était encore en Guerre froide, avec un missile d’aujourd’hui aux performances bien plus élevées. C’est un peu comme comparer une 2CV et la dernière Alpine ! Mais oui, nous devons développer des armements productibles en masse. En revanche, je n’oppose pas technologie et masse : on peut, et on doit, faire les deux. Notre objectif, c’est d’offrir aux armées une panoplie complète, avec des armes de saturation, des armes d’usure pourrait-on dire, et des armes de décision, des armements du haut de spectre qu’on tirera moins souvent. Pour la lutte antichar, nous avons ainsi des roquettes, les missiles courte portée NLAW, et les missiles Akeron MP, plus chers mais plus performants. L’Ukraine produit des centaines de milliers de drones suicides, ou munitions téléopérées (MTO), par an. La France a pour l’instant commandé à peu près 500 MTO. Est-ce vraiment ça, l’économie de guerre ? Les commandes que vous évoquez ont servi à lancer la machine. Il y aura d’autres commandes bien plus importantes bientôt. Nous allons, par exemple, acheter des milliers de drones pour le prochain exercice Orion 26. L’important, c’est la réactivité : nous devons avoir la capacité, en appuyant sur un bouton, de pouvoir produire plusieurs milliers de drones par mois. Nous sommes en discussion avec plusieurs industriels civils, notamment constructeurs et équipementiers automobiles, pour qu’ils nous aident à le faire. Ces industriels sont-ils d’accord pour produire de l’armement ? Plusieurs constructeurs et équipementiers, dont je ne peux pas encore dire les noms, nous ont dit leur intérêt. Je rappelle que l’industrie civile avait produit des équipements militaires durant les deux guerres mondiales. Ce sont des gens qui ont des capacités de production en masse, de qualité, de performance, d’efficience industrielle dont nous avons besoin. Pour un constructeur automobile par exemple, une production de 2.000 drones, c’est une toute petite série. Quels seront les grandes priorités capacitaires, avec la probable hausse du budget des armées ? C’est l’état-major des armées qui fixe les besoins capacitaires, mais le président de la République a déjà évoqué le besoin de plus de Rafale. Le ministre des Armées a également mentionné la nécessité de plus de frégates, et de capacités de frappes dans la profondeur. Le spatial est aussi une priorité, de même que la maîtrise des fonds marins, la lutte informationnelle… A vouloir tout couvrir, n’y a-t-il pas un risque de saupoudrage ? Il y aura forcément des arbitrages. La DGA est là pour donner aux décideurs politiques les conséquences de chaque choix. L’avion de transport A400M commence à manquer de commandes, et pourrait voir sa ligne de production fermer à la fin de la décennie. Êtes-vous prêt à faire un effort pour sauver le programme ? D’abord, le vrai juge de paix et la base du modèle économique de l’A400M, c’est l’export. Je ne suis pas directeur commercial d’Airbus, mais je travaille en soutien des campagnes export avec toutes les nations du programme. En Afghanistan, au Soudan, à Mayotte, on a bien vu que cet avion répondait au besoin. Il a tout pour être un succès à l’export. Deuxièmement, des discussions sont en cours entre l’industriel et les États clients, dont la France, pour permettre la poursuite de la production. La question du remplacement des flottes de C-130 par des livraisons anticipées d’A400M mérite d’être posée. Pendant ce temps, le KC390 du brésilien Embraer fait un carton à l’export, y compris en Europe, comme début avril en Suède… Ce n’est pas le même segment de marché : le KC390 est de taille plus modeste. L’A400M est plus grand, avec un éventail de missions plus large, et donc aussi plus cher. La France achète moins d’armements aux Etats-Unis que ses voisins, mais elle a quand même quelques dépendances (catapultes du porte-avions, drones Reaper, avions de guet HawkEye). Faut-il se « désaméricaniser » totalement ? Nous n’avons pas vraiment de dépendance qui ne soit consentie. Nous avons construit, en partant de la dissuasion nucléaire, une BITD qui est quand même capable de répondre à pas mal de choses. Si on prend la dépendance la plus flagrante, qui est celle des catapultes du futur porte-avions, je rappelle que ce n’est pas quelque chose qui se fait en un an, deux ans ou même dix ans. Il y a eu plusieurs milliers d’appontages nécessaires pour mettre au point la technologie des catapultes électromagnétiques, et des brins d’arrêt qui vont avec [par l’industriel américain General Atomics]. Ça n’aurait pas de sens d’en faire une filière souveraine pour un seul porte-avions. Ou alors il faudrait développer 10 ou 20 porte-avions et les vendre à l’export. Ce n’est évidemment pas l’idée. Faut-il aussi limiter au maximum les pièces concernées par la réglementation américaine ITAR, qui permettent un droit de regard de Washington sur les exportations ? C’est le sujet prioritaire. On travaille de très longue date à des équipements « Itar free », qui nous permet d’ailleurs de vendre le Rafale sans contrainte. Mais l’attention à cette question est évidemment renforcée par le contexte actuel. Le contrat de réalisation du porte-avions de nouvelle génération (PANG), prévu pour 2038, doit être signé cette année. Un coût de 10,2 milliards d’euros, est-ce bien raisonnable ? Premier élément : oui, c’est très cher, mais ça l’est beaucoup moins que les porte-avions américains. Deuxièmement, rappelons ce qu’est le porte-avions : un aéroport sur l’eau, avec une centrale nucléaire à bord. C’est un bijou de technologie, qui apporte une plus-value opérationnelle énorme. Plus qu’un porte-avions, c’est un nouveau type de porte-aéronefs que nous préparons : il sera capable de déployer des avions de combat, des drones et devra naviguer jusqu’en 2080. Pourrait-on transformer un des trois porte-hélicoptères français en porte-drones, comme l’Anadolu turc ? Si l’objectif est de faire décoller un drone de reconnaissance à voilure tournante, c’est déjà possible depuis nos porte-hélicoptères. Mais il peut effectivement y avoir un intérêt à pouvoir faire décoller des engins plus gros, à voilure fixe. Nous sommes en réflexion permanente sur ces sujets. Pour un gros drone de combat, en revanche, il faudra toujours un porte-avions. Avez-vous avancé sur le projet de missile balistique conventionnel (MBT), que propose ArianeGroup ? Le constat de départ, c’est qu’il y a un besoin important, en France mais aussi en Europe, d’armements dédiés à la frappe dans la profondeur. Ce sujet a d’ailleurs fait l’objet de l’initiative européenne ELSA (European Long Range Strike Approach), lancée par la France l’année dernière, qui est destinée à définir les besoins européens en la matière : quelle portée ? 1.000, 2.000km, plus ? Quelle technologie ? La France est bien placée pour développer un missile balistique, car nous avons des champions industriels qui savent réaliser ce genre de missiles, grâce à leur expertise dans la dissuasion (le missile M51 embarqué sur les sous-marins, NDLR). Il est aussi possible de travailler sur un missile de croisière terrestre, dérivé du Missile de croisière navale (MdCN). Nous sommes en train de discuter de ces choix technologiques. Pourrait-il y avoir les deux technologies choisies pour le programme ELSA, ou n’y aura-t-il qu’un seul gagnant ? C’est encore à décider. À titre personnel, je pense qu’il pourrait y avoir plusieurs types de technologies choisies. Le PDG de KNDS France (ex-Nexter) Nicolas Chamussy suggérait le mois dernier dans Challenges la création d’usines d’armement de type GoCo (Government Owned, Contractor Operated) : des sites financés par l’État, inactifs en temps de paix, mais activable sur court préavis en temps de guerre. Ce schéma vous semble-t-il pertinent ? A vrai dire, nous essayons de faire l’inverse : passer d’une logique d’arsenal financé par l’Etat à un autofinancement par les industriels. D’autre part, avoir des usines qui ne tournent pas, ou très peu, implique un risque de détérioration des moyens de production. Enfin, une usine, elle ne fonctionne pas toute seule : il faut des opérateurs, disponibles et formés. Si on ne mobilise pas les équipes, cela va poser des problèmes de méthode, de process, de qualité. Donc je ne suis pas forcément très favorable à ce type de modèle. Les coopérations européennes type Eurodrone, SCAF, ou MGCS sont de plus en plus critiquées pour leur lenteur et leur inefficacité. Ne pourrait-on pas procéder autrement, en achetant des matériels aux meilleurs industriels, quelle que soit leur nationalité ? Je pense effectivement que nous devons réinterroger la manière dont nous faisons nos coopérations. On part d’une situation dans laquelle ce qui était important, c’était d’avoir des coopérations avec un partage des tâches très équilibré entre les industriels des différents pays. Il fallait vérifier que tout le monde était servi, que les petits drapeaux nationaux étaient harmonieusement placés, même si certains industriels étaient moins compétents que d’autres. Désormais, on se rend compte qu’il faut aller vite, et que tout le monde n’est pas bon dans tout. Donc oui, je pense qu’on peut tout à fait basculer vers des modèles où on choisit des nations leaders dans un domaine, et celles-ci répondent aux besoins des autres pays, avec un système de production sous licence dans les États clients. Nous, on sait faire des avions, on a tout ce qu’il faut, on est très bons dans les missiles. Pourquoi ne pas mettre des chaînes de production dans d’autres pays ? Mais la France est-elle prête à jouer le jeu, en achetant des chars allemands par exemple ? Il faut envisager que l’on puisse mettre en France des chaînes de production d’industriels d’autres nations leaders, mieux placés que nous dans certains domaines, sur l’armement terrestre par exemple. Il y a des nations comme l’Allemagne qui sont très bien placées sur les matériels terrestres. La Belgique est très forte sur les munitions de petit calibre… Tout ceci est en train d’être discuté. Nous allons proposer un plan d’action au président de la République et au ministre des Armées pour constituer ces coalitions de besoins sur le sol européen. Du coup, on arrête les coopérations « à l’ancienne », comme le SCAF, l’Eurodrone ou le MGCS ? Tout n’est pas aussi binaire. On ne va pas se ruer sur un modèle de coopération en écartant les autres sans réfléchir. Sur le SCAF et le MGCS, on parle de successeurs d’équipements essentiels sur le long terme : l’avion de combat du programme SCAF portera la bombe nucléaire française ! Sur ces sujets stratégiques, il ne faut pas lâcher la proie pour l’ombre. Nous allons poursuivre un certain nombre de coopérations telles qu’elles sont pratiquées aujourd’hui, mais pour les domaines où les besoins sont urgents, il faut revoir le modèle. Anduril doit nous inspirer De grosses start-up de défense sont en train d’émerger : Anduril et Shield AI aux Etats-Unis, Helsing en Allemagne. Quand verra-t-on décoller un acteur français qui bouscule un peu les grands noms du secteur ? On voit peu à peu arriver en France ce genre d’acteurs qui bousculent les habitudes : Delair, Turgis et Gaillard, Eos, Mistral AI… Comme toutes les sociétés que j’ai dirigées quand j’étais entrepreneur dans le domaine de la robotique et de l’IA, elles financent leur R&D en auto-investissement, ce qui est un modèle vertueux. Moi, comme DGA, je suis prêt à leur passer des commandes d’équipements qui ne sont pas encore opérationnels, ce qui aidera les acteurs à trouver des investisseurs. Mais les start-up doivent financer leurs développements de produits elles-mêmes. C’est ce modèle qui fait la force d’acteurs comme Anduril. Nous devons nous en inspirer. Modifié il y a 15 heures par Chimera 7 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) il y a 15 heures Share Posté(e) il y a 15 heures merci Chimera ! Y a pas à dire dès que c'est une personne avec un bagage scientifique solide et compétent on le ressent tout de suite ! par contre faudra (même si c'est pas le bon fil ^^) qu'on m'explique où les allemands sont "meilleurs" que nous concernant le développement et la production de chars de combat.. Autant sur la filière des petits calibres à l'instant t oui on est pas "au niveau" (car on a tout simplement plus cette fillière) mais sur l'ensemble des véhicules/blindés/artillerie motorisé bref tout ce qui roule qui en Europe est au dessus technologiquement parlant ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) il y a 15 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 15 heures (modifié) il y a 5 minutes, elannion a dit : par contre faudra (même si c'est pas le bon fil ^^) qu'on m'explique où les allemands sont "meilleurs" que nous concernant le développement et la production de chars de combat.. Ca fait 18 ans qu'aucun char n'est sorti d'une ligne d'assemblage en France ? Modifié il y a 15 heures par Titus K 2 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) il y a 15 heures Share Posté(e) il y a 15 heures il y a 3 minutes, Titus K a dit : Ca fait 18 ans qu'aucun char n'est sorti d'une ligne d'assemblage en France ? Certes mais les améliorations n'ont jamais cessé. Kit AZUR, Tourelle "terminateur de 140 mm, tourelle ASCALON etc etc. On a continué à travailler et développer sur la motorisation, l'armement (les "fameuses munition CTA), les communications (contact), la guerre électronique etc etc. Serait on incapable ou en grande difficulté pour développer et produire un char aujourd'hui ? Il me semble que le PDG de Nexter il n' y a pas si longtemps avançait qu'en trois ans il pouvait développer et commencer la production d'un Leclerc modernisé/NG. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures Il y a 3 heures, rendbo a dit : A la différence d'eux, la défense ultime française était de nuker la menace qui serait arriver aux frontières (Allemagne/Belgique), cad des pays déjà détruits. L'ultime deuxième rideau de défense restant bien sûr d'atomiser Moscou et d'être vaporisé quelques minutes avant ou après. Il y a une telle différence de doctrine (et de capacité) entre les USA et leurs dizaines de milliers de têtes nucléaires et la France et ces quelques dizaines voir centaines de têtes nucléaires. Une proposition française n’aurait pas forcément concernée des AN52, une proposition à base d’AN22 ou de S-2 ou S-3 aurait été aussi probable. D’ailleurs à l’époque de De Gaulle, il n’y avait pas encore d’AN-52 ou de composante tactique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures Il y a 4 heures, rendbo a dit : A la différence d'eux, la défense ultime française était de nuker la menace qui serait arriver aux frontières (Allemagne/Belgique), cad des pays déjà détruits. L'ultime deuxième rideau de défense restant bien sûr d'atomiser Moscou et d'être vaporisé quelques minutes avant ou après. Soyons honnête : URSS comme USA ont toujours tout fait pour qu'un affrontement militaire conventionnel se fasse en Europe, pour préserver leur territoire national. Ce n'est qu'en cas de besoin de percée fulgurante, ou de défense dépassée, que le nucléaire tactique comme la B61, devait être utilisé par l'un ou l'autre des deux camps... sur le champs de bataille. La guerre aurait donc dans tous les cas détruit l'Allemagne et la Pologne, conventionnel ou nucléaire. Les bombes tactiques américaines prépositionnées, ce n'est que de la poudre de perlinpinpin pour se croire protégé alors que les territoires où elles sont prépositionnées n'en n'ont même pas eu les clefs . Les deux superpuissances n'ont jamais offert une protection de second rideau permettant de sanctuariser les territoires nationaux (autres que leur bonnes promesses de tirer des missiles de chez eux sur l'autre, provoquant MAD). Bonne ambiance : Souvenir ému d'un FINEX d'un CPX au PC enterré de la 1ère armée Française , avec participation de l'Allemagne. Après leur départ, annonce au PC "reprise de l'exercice, préparation phase frappe nucléaire"... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
GOUPIL Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures (modifié) Il y a 1 heure, elannion a dit : Certes mais les améliorations n'ont jamais cessé. Kit AZUR, Tourelle "terminateur de 140 mm, tourelle ASCALON etc etc. On a continué à travailler et développer sur la motorisation, l'armement (les "fameuses munition CTA), les communications (contact), la guerre électronique etc etc. Serait on incapable ou en grande difficulté pour développer et produire un char aujourd'hui ? Il me semble que le PDG de Nexter il n' y a pas si longtemps avançait qu'en trois ans il pouvait développer et commencer la production d'un Leclerc modernisé/NG. Achèterions-nous leurs chars qu'ils ne prendraient pas pour autant nos avions... La France s'est équipée des fusils Heckler & Koch HK416F, pour je ne sais combien de centaines de millions d'Euros ; a-t-on eu, le moindre retour en terme d'achat militaire de leur part ? Le problème avec l'Allemagne à mon sens il est là. N'importe qui sauf la France. sur le char ; on a pas de moteur à mettre dedans .... prenons leur le chassie et posons y notre tourelle .... Nous le savons : ils ne nous diront même pas merci - Après on peut développer un moteur avec d'autres .... mais bon il faut savoir que ce sera pour en vendre qu'à nous-même .... Modifié il y a 13 heures par GOUPIL Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LetMePickThat Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures il y a 50 minutes, GOUPIL a dit : Achèterions-nous leurs chars qu'ils ne prendraient pas pour autant nos avions... La France s'est équipée des fusils Heckler & Koch HK416F, pour je ne sais combien de centaines de millions d'Euros ; a-t-on eu, le moindre retour en terme d'achat militaire de leur part ? Le problème avec l'Allemagne à mon sens il est là. N'importe qui sauf la France. Mis à part 1,9 milliards d'euros d'hélicoptères, et quelques dizaines de millions de matériel Thalès (stimulateurs, systèmes cyber pour le programme F126, etc) rien que pour 2024/25, c'est vrai qu'ils ne nous achètent rien. Pour comparaison, les HK 416F, c'est environ 300 millions d'euros ventilés sur 11 ans. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sillage Posté(e) il y a 10 heures Share Posté(e) il y a 10 heures Il y a 2 heures, GOUPIL a dit : La France s'est équipée des fusils Heckler & Koch HK416F, pour je ne sais combien de centaines de millions d'Euros ; a-t-on eu, le moindre retour en terme d'achat militaire de leur part ? Le problème avec l'Allemagne à mon sens il est là. N'importe qui sauf la France Heckler & Koch utilise largement de l'acier FR pour ses produits, avant même le contrat HK416F. L'acier vient de Aubert & Duval. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
GOUPIL Posté(e) il y a 10 heures Share Posté(e) il y a 10 heures Il y a 2 heures, LetMePickThat a dit : Mis à part 1,9 milliards d'euros d'hélicoptères, et quelques dizaines de millions de matériel Thalès (stimulateurs, systèmes cyber pour le programme F126, etc) rien que pour 2024/25, c'est vrai qu'ils ne nous achètent rien. Pour comparaison, les HK 416F, c'est environ 300 millions d'euros ventilés sur 11 ans. Thales pour ne citer qu'eux ne porte pas spécialement les allemands dans leur cœur (selon ma fille qui y travaille... ). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures il y a 32 minutes, GOUPIL a dit : Thales pour ne citer qu'eux ne porte pas spécialement les allemands dans leur cœur (selon ma fille qui y travaille... ). Il doit y avoir 1 ou 2 boîtes Anglaises également qui doivent être dans la même appréciation... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant