Bechar06 Posté(e) le 26 septembre 2022 Auteur Share Posté(e) le 26 septembre 2022 (modifié) Trop gros, trop cher, retards, moteur US, l’ Eurodrone inquiète ! Modifié le 26 septembre 2022 par Bechar06 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Bocket Posté(e) le 26 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 septembre 2022 L'article de V Lamigeon est tellement à charge que l'on se demande bien comment ce projet continue : retards et couts pharaoniques, hybride de la carpe Allemande et du lapin Français, si loin des besoins opérationnels Français, moteur de conception américaine donc suspect de pouvoir être limité à l'export. Et enfin, les compétiteurs vont plus vite et sont beaucoup moins chers. Bref sur l'intérêt de ce projet, c'est un gradé anonyme de l'AAE qui en parle le mieux : "Peut-on vraiment se permettre, dans le contexte ukrainien, de mettre 7 milliards dans un engin qui reste une tondeuse à gazon volante, et n'arrivera au mieux qu'en fin de décennie?" . Pour Lamigeon on est collé avec, donc autant développer à coté du matériel plus adapté "Ces sujets menacent-ils l'avenir du programme? La signature du contrat en février dernier rend le scénario improbable. Mais le développement de drones de taille plus modeste, moins chers et disponibles plus rapidement apparaît indispensable. "L'Ukraine et le succès des drones turcs le montrent: il nous faut des drones plus rustiques, moins onéreux, qu'on pourrait qualifier de “consommables”" , assure le sénateur Cédric Perrin (vice président de la commission défense au Sénat) Spoiler Vincent Lamigeon Espéré en 2025, le drone européen ne sera pas prêt avant 2029. En cause: une collaboration difficile des industriels et les objectifs divergents des Etats. Ce hasard de calendrier n'a pas échappé aux spécialistes: le 24 février, le jour même où la Russie entamait son invasion de l'Ukraine, l'Allemagne, la France, l'Italie et l'Espagne signaient le contrat de développement du drone de surveillance européen Eurodrone. La première livraison? Prévue en 2029, soit quatorze ans après le lancement du programme au Salon du Bourget en 2015. Une quinzaine d'années pour développer un drone, alors même que la guerre est de retour en Europe? Certains ont dû se pincer pour y croire. "Avec ces retards, l'appareil risque d'être dépassé technologiquement à son entrée en service, juge Cédric Perrin, vice-président de la commission de la Défense du Sénat et auteur de deux rapports sur les drones. Ce sera probablement un bon drone, mais selon les critères de 2022." Bras de fer Dassault-Airbus : Comment en est-on arrivé là? Pour comprendre, un petit retour en arrière est nécessaire. L'idée d'un drone de surveillance européen, destiné à sortir de la dépendance envers les engins américains (Predator, Reaper) et israéliens (Heron, Hermes), naît dans les années 2000. Dans les armées, beaucoup freinent sur le sujet, craignant que les achats de drones se fassent au détriment de leurs équipements actuels (chasseurs, artillerie...). Les financements de l'Etat se font attendre. Quant aux industriels, ils se disputent le leadership sur le programme. En 2004, Airbus (alors EADS) et Dassault acceptent, à contrecœur, de collaborer sur un drone de surveillance, EuroMale, destiné à entrer en service dès 2008. Mais le programme vire vite au bras de fer. Chaque industriel présente finalement sa propre offre: Airbus défend un projet baptisé Talarion. Quant à Dassault, il s'allie avec le britannique BAE pour proposer un drone appelé Telemos. "Avec ces retards, l'appareil risque d'être dépassé technologiquement à son entrée en service." Cédric Perrin, vice-président de la commission de la Défense du Sénat. En 2013, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian siffle la fin de la récréation. Il commande une douzaine de drones américains Reaper pour répondre au besoin immédiat des forces, tout en enjoignant à nouveau les industriels européens à s'unir. Ceux-ci s'exécutent: Airbus, Dassault et l'italien Leonardo annoncent un nouveau projet commun en 2014, accepté par les quatre Etats clients en 2015. Objectif: une entrée en service en 2020. Mais, là encore, le projet s'embourbe. Berlin exige un drone doté de deux moteurs, pour pouvoir survoler avec plus de sécurité les zones habitées en Allemagne. La France, qui veut utiliser l'engin sur ses théâtres d'opérations extérieures, pousse un design à un seul moteur, qui permettrait des coûts d'opérations et de maintenance bien plus bas. A l'issue d'un bras de fer épique, l'Allemagne obtient gain de cause en 2017. Le différend a encore fait perdre deux ans. Trop gros et trop cher : Fini? Toujours pas. En 2019, Airbus Defence & Space, le maître d'œuvre de l'Eurodrone, dépose une première offre auprès des Etats clients. Celle-ci, proche de 10 milliards d'euros pour une soixantaine de drones, provoque la colère de la ministre des Armées Florence Parly. "La souveraineté a un coût, mais pas n'importe lequel" , écume-t-elle alors. Il faudra encore plus d'un an de négociations pour "atterrir" à 7,1 milliards d'euros. Résultat, le Male 2020, rebaptisé Eurodrone, n'est plus attendu avant 2029. L'engin en vaut-il la chandelle? : "L'Eurodrone va mettre la barre très haut sur la technologie, assure Jean-Brice Dumont, directeur de l'aviation militaire chez Airbus. Il pourra s'insérer dans le trafic aérien civil, sera ultrapolyvalent (surveillance, frappes au sol...) et affichera une autonomie pouvant atteindre quarante heures, contre vingt-quatre heures pour les drones actuels." Certains sont moins enthousiastes. L'appareil, estiment beaucoup au sein de l'armée de l'air, est trop imposant. Alors qu'un Rea-per pèse 5 tonnes et affiche 20 mètres d'envergure, l'Eurodrone atteindra 11 tonnes et 30 mètres d'envergure, ce qui nécessitera des hangars plus grands et fera grimper le coût à l'heure de vol. "Ce drone sera trop lourd, trop cher et donc difficile à exporter" , assurait dès juin 2019 Christian Cambon, président de la commission de la Défense du Sénat, évoquant même un "problème d'obésité". Autre grief adressé à l'Eurodrone: son prix. A 7,1 milliards d'euros pour 60 drones (dont 12 pour la France), le coût unitaire ressort à 118 millions d'euros, avec cinq ans de maintenance incluse. C'est plus de deux fois le prix d'un drone Reaper, et un tarif supérieur à celui du chasseur Rafale, un appareil bien plus perfectionné. "Peut-on vraiment se permettre, dans le contexte ukrainien, de mettre 7 milliards dans un engin qui reste une tondeuse à gazon volante, et n'arrivera au mieux qu'en f in de décennie?" s'interroge un gradé de l'armée de l'air. Moteur d'origine controversée : Un dernier sujet a fait polémique en France: le choix d'Airbus, en mars dernier, du moteur Catalyst de l'italien Avio, une filiale de l'américain GE, au détriment du moteur Ardiden du français Safran. Certes, le développement du Catalyst a été intégralement réalisé en Europe (Pologne, République tchèque, Allemagne...), mais la sélection d'un moteur d'origine américaine, pour un drone censé incarner l'autonomie stratégique européenne, reste en travers de la gorge de beaucoup. "Il ne faut pas se voiler la face: ce moteur est américain, de conception et de certification , estime le député européen Renew Christophe Grudler, membre de la commission de la Défense du Parlement. Cela permettra-t-il à Washington d'avoir un droit de regard sur l'exportation? On peut le craindre." Ces sujets menacent-ils l'avenir du programme? La signature du contrat en février dernier rend le scénario improbable. Mais le développement de drones de taille plus modeste, moins chers et disponibles plus rapidement apparaît indispensable. "L'Ukraine et le succès des drones turcs le montrent: il nous faut des drones plus rustiques, moins onéreux, qu'on pourrait qualifier de “consommables”" , assure le sénateur Cédric Perrin. Pour rappel, un TB2 turc, certes plus petit que l'Eurodrone, vaut 5 millions de dollars. Vingt fois moins que le drone européen. Le grand décollage des drones turcs: En remerciement des services rendus, l'armée ukrainienne lui a dédié une chanson. Lui? Le drone de combat Bayraktar TB2. Développé par l'industriel turc Baykar, cet engin de 700 kg affiche à son tableau de chasse une dizaine d'hélicoptères, six navires et onze blindés russes. Il symbolise la montée en puissance de la Turquie sur le segment des drones, dont elle est désormais un des grands acteurs mondiaux aux côtés d'Israël et des Etats-Unis. Baykar revendique 24 clients export pour le TB2: Ukraine, Azerbaïdjan, Niger, Ethiopie, mais aussi des pays européens comme la Pologne et la Roumanie. Le groupe, fondé par un gendre du président Erdogan, vient de mettre en service un drone plus grand, l'Akinci, qui marchera sur les plates-bandes du best-seller américain Reaper et du futur Eurodrone. La Turquie s'appuie aussi sur l'industriel public Turkish Aerospace, qui développe le petit drone de surveillance Anka et un engin plus gros, l'Aksungur. 3 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 Il y a 4 heures, Bocket a dit : L'article de V Lamigeon est tellement à charge que l'on se demande bien comment ce projet continue Même le DGA a dit au parlement que l'euromale est trop vulnérable en haute intensité. En 2029 les US auront des remote carrier consommables pour appuyer leur chasse, et nous on aura les Euromale et les Patroller qui ne sont pas particulièrement consommables non plus. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 Il y a 2 heures, hadriel a dit : Même le DGA a dit au parlement que l'euromale est trop vulnérable en haute intensité. En 2029 les US auront des remote carrier consommables pour appuyer leur chasse, et nous on aura les Euromale et les Patroller qui ne sont pas particulièrement consommables non plus. Le Patroller c'est plus ou moins un TB2. A chacun son curseur de consommabilité ... On verra bien d'ici 2029, les USA auront peut être rien et nous quelque chose ^^ Ce ne sont pas des rapides non plus parfois Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 3 hours ago, hadriel said: Même le DGA a dit au parlement que l'euromale est trop vulnérable en haute intensité. En 2029 les US auront des remote carrier consommables pour appuyer leur chasse, et nous on aura les Euromale et les Patroller qui ne sont pas particulièrement consommables non plus. Le truc c'est que l'Euromale armé a des usages très restreints pour l'appui direct, généralement limités à la basse intensité. C'est une plateforme trop utile pour lui faire faire ce qu'un Reaper a fait en Afghanistan face à une armée équipée AA. En HI, je pense que son rôle principal sera la reconnaissance, un rôle similaire à celui joué pour l'instant par le Global Hawk en Ukraine, soit visuelle, soit radar, soit ELINT. En HI, si on l'arme ce sera alors plutôt avec des armes à portée standoff, le drone servant alors de porteurs à des armes à plus longue portée que ce qu'on met pour l'instant sur TB2 ou même Reaper. Les SmartGlider/Cruiser viennent en tête par exemple mais on peut aussi imaginer des missiles anti-navire comme le Marte ER ou l'ANL, des missiles anti-radar, missiles de croisière, etc. Les Turcs mettent à peu près tout ce qu'ils ont sur leur Akıncı, y compris des missiles AA et il ne serait pas absurde de penser qu'on pourrait faire pareil avec l'Eurodrone. On pourrait aussi imaginer qu'un Eurodrone serve de plateforme de lancement à des remote carriers. L'appui direct des forces, en entrant dans la zone de combat serait à mon sens plus le rôle des Patroller équipés avec des micro-munitions comme les GBU-69/B ou les MAMs qui ont une portée et un plafond plus restreint. Le coup de ces appareils les rend plus sacrifiables et rend possible l'usage à plus bas niveau. Aux US, chaque division a une compagnie de MQ-1C (12 appareils) mais je serais d'avis que c'est encore trop lourd pour ce niveau (1.5x le Patroller, 3x le TB2) mais la raison de sa présence est probablement qu'ils ont rentabilisé le développement en le basant sur le Predator. Bref, ça fait une paire avec des rôles distincts suivant la situation. Cependant, pour les remote carriers, l'Europe devrait en avoir autour de ces dates (en supposant que le SCAF aboutisse...) mais pour l'instant, la vraie faille, c'est l'absence de projet de loyal wingman. Je ne suis pas sûr d'avoir vu passé quelque chose à ce sujet pour l'instant. Ceci dit, l'histoire des drones en Europe se résume à une série d'occasions manquées (on aurait pu avoir une sorte de MQ-20 Avenger en service aujourd'hui si on avait accepté de continuer sur le projet Talarion...) probablement du à la très mauvaise image politique qu'a renvoyé le mot "drone" pendant longtemps (grâce au frappes des ères Bush-Obama principalement). Il y avait un manque de volonté politique pour la coordination du développement de gros systèmes. Ceci dit, pour les plus petits trucs (du RQ-11 au TB2 globalement), c'est entièrement la faute des états qui auraient pu financer ça de leur côté si ils le voulaient. Mais il n'y avait évidemment pas le budget... Personnellement, je ne suis pas trop inquiet pour l'Euromale en haute intensité. Tant qu'on essaie pas de lui faire jouer le rôle d'un TB2, ce ne sera pas un problème (en supposant un certain degré de contrôle de l'espace aérien bien sûr). Le truc, c'est qu'il faut aussi quelque chose qui puisse remplir le rôle du TB2... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 Il y a 7 heures, mehari a dit : Personnellement, je ne suis pas trop inquiet pour l'Euromale en haute intensité. Tant qu'on essaie pas de lui faire jouer le rôle d'un TB2, ce ne sera pas un problème (en supposant un certain degré de contrôle de l'espace aérien bien sûr). Le truc, c'est qu'il faut aussi quelque chose qui puisse remplir le rôle du TB2... De ce point de vue je serais d'accord. Sauf qu'il faut donc que l'Eurodrone soit beaucoup moins cher, ou bien qu'il ait un profil de vol le rendant moins vulnérable (plus haut, plus vite, plus furtif...) ce qui nous ramène invariablement à un modèle où on va vers un UCAV furtif d'un côté, et un gros Sperwer avec munitions guidées de l'autre. Là ce programme a juste le cul entre deux chaises et concentre le pire de chaque monde. Sauf si c'est pour faire de la surveillance au-dessus du territoire national bien sûr. Mais ça fait cher le drone de gendarmerie... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 il y a une heure, Patrick a dit : Sauf si c'est pour faire de la surveillance au-dessus du territoire national bien sûr. Mais ça fait cher le drone de gendarmerie... ...et en plus il est pas de la bonne couleur. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 10 hours ago, mehari said: Personnellement, je ne suis pas trop inquiet pour l'Euromale en haute intensité. Tant qu'on essaie pas de lui faire jouer le rôle d'un TB2, ce ne sera pas un problème (en supposant un certain degré de contrôle de l'espace aérien bien sûr). Le truc, c'est qu'il faut aussi quelque chose qui puisse remplir le rôle du TB2... A quoi sert un drone MALE sinon?! Le virage intelligence/reconnaissance vers hunter/killer a été pris il y a bien longtemps maitenant chez les drones MALE ... Le seul intéret d'un gros drone c'est de larguer des grosse bombe ou d’être stratégique HALE ... Avec le Baykar Bayraktar Akıncı les turcs veulent pouvoir balancer des bombes d'une tonne ni plus ni moins ... --- Sur le projet RPAS on à l'impression d'un mélange de genre entre du tactique MALE et du stratégique HALE ... à mon sens ca donne un truc bon à tout bon a rien. Il ne volent pas assez haut pour du stratégique et probablement pas assez vite ... en général on y colle un turboréacteur. Il n'est pas assez consommable pour du tactique ... et probablement trop gros ce qui n'aide pas à la discrétion. Si tu veut être un peut survivable dans un environnement de DCA moderne ... il faut voler à 20.000 m et à au moins 600km ... ça permet de contourner un peut les bulles d'action des effecteurs capable de monter à 20.000m. En volant à 10 000m au mieux t'es dans le gros des capacité de la plupart des engins de DCA, hors manpads et canon. Même un simple Crotale VT tape à cette altitude. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 Pour rappel vous ne connaissez pas ses caractéristiques ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 Il y a 6 heures, g4lly a dit : Bayraktar un prénom super à la mode dans un pays qui à une autre époque a aimé celui de Traktorina pour les petites filles... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 5 hours ago, clem200 said: Pour rappel vous ne connaissez pas ses caractéristiques ... Les caractéristiques de qui ou de quoi ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 il y a 37 minutes, g4lly a dit : Les caractéristiques de qui ou de quoi ? Les caractéristiques officielles et finales de l'Eurodrone communiquées par son concepteur / constructeur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 On sait qui est à hélice quand même. On sait grosso modo l'expression du besoin. On sait grosso modo les masses etc. C'est suffisant pour se faire une "petite" idée... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 Il y a 17 heures, mehari a dit : En HI, je pense que son rôle principal sera la reconnaissance, un rôle similaire à celui joué pour l'instant par le Global Hawk en Ukraine, soit visuelle, soit radar, soit ELINT Oui on peut lui faire faire de l'ELINT et c'est à peu près tout, le radar ça me semble compliqué vu la distance de sécurité de quelques centaines de km. Mais pour l'ELINT on aura déjà 3 archanges beaucoup mieux. Donc eux maintiendront l'orbite ELINT principale et les MALE pourront faire les bouche-trou sur des orbites secondaires. Bref c'est quand même pas grand chose pour un programme de cette envergure. Cela dit avant le déclenchement des hostilités il est bien pratique pour aller inspecter les facades maritimes et un peu au-delà de la ligne de front, comme l'ont fait les global hawk US. En gros là ce qu'on a c'est un Reaper en plus gros et européanisé. C'est pas inutile, il me semble qu'il est capable d'une double charge utile EO + gros radar SAR GMTI, donc pour le contrôle d'espaces comme le Sahel ou les océans c'est bien. Mais on a un trou dans la trame drone pour un conflit terrestre, on n'a rien de survivable ou consommable au-dessus du SpyRanger. L'AdT en est consciente et a dans ses besoins un drone plus gros que le spyranger et à décollage vertical. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 28 septembre 2022 Share Posté(e) le 28 septembre 2022 Il y a 14 heures, g4lly a dit : On sait qui est à hélice quand même. On sait grosso modo l'expression du besoin. On sait grosso modo les masses etc. C'est suffisant pour se faire une "petite" idée... On connaît les grandes lignes effectivement 11 tonnes MTOW, 250-300 kt, 40-50 000 pieds, 2300 kg de charge utile A 50 000 pieds tu sors de la bulle de pas mal de système sol air quand même. Globalement je vous trouve dur avec cette plateforme. On aura toujours besoin de ce genre de drone ultra endurant avec une importante charge utile. Qu'il manque un drone "consommable" en dessous est un autre débat Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 28 septembre 2022 Share Posté(e) le 28 septembre 2022 Le souci c'est que chaque drone vaudra autant qu'un Rafale si j'ai bien compris. Sachant que celui-ci emporte beaucoup d'équipements, à une forte charge utile, vole vite, ... Faut quand même voir si cela sera nettement moins cher à l'heure de vol, mais cela éloigne un peu du concept du drone à la place de l'avion de combat pour sortir de la spirale inflationniste des couts. Et vu que le drone est spécifiquement fait pour voler très longtemps, le cout à l'heure de vol est peut être une comparaison biaisé en sa faveur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 28 septembre 2022 Share Posté(e) le 28 septembre 2022 Il y a 1 heure, clem200 a dit : 11 tonnes MTOW, 250-300 kt, 40-50 000 pieds, 2300 kg de charge utile A 50 000 pieds tu sors de la bulle de pas mal de système sol air quand même. Si ce drone monte à 50 000 pieds avec des hélices, j'avoue qu'il fera mon admiration.... 50 000 pieds avec quelle charge et pendant combien de temps ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 28 septembre 2022 Share Posté(e) le 28 septembre 2022 (modifié) il y a 2 minutes, capmat a dit : Si ce drone monte à 50 000 pieds avec des hélices, j'avoue qu'il fera mon admiration.... 50 000 pieds avec quelle charge et pendant combien de temps ? Je suis le premier a dire qu'il faut attendre les caractéristiques, ce n'est pas pour en inventer derrière ^^ Modifié le 28 septembre 2022 par clem200 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 5 octobre 2022 Auteur Share Posté(e) le 5 octobre 2022 MLP / MHT Akeron LP sur RPAS ! 15 km de portée ? à quelle altitude ? Ce n'est pas du MALE ? De toute façons, y a le temps / délai ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 Je parierai sur plus de 30 km de portée à la pifomètrie total ^^ Réponse dans 5-6 ans ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 7 hours ago, Bechar06 said: MLP / MHT Akeron LP sur RPAS ! 15 km de portée ? à quelle altitude ? Ce n'est pas du MALE ? De toute façons, y a le temps / délai ... Je suppose que c'est mieux que rien mais je pense que ce genre d'armement sur un MALE est un gâchis. Il faudrait créer une famille de micro-munitions guidées comme les MAM turques. Si j'ai bien compris, ils les ont créées en prenant une missile ou une roquette, éliminant le bloc propulsif et en plaçant les surface de contrôle nécessaires. La MAM-C est basée sur une roquette CIRIT (70mm), la MAM-L sur un missile UMTAS (Mizrak-U). Ça donne une munition légère, plus courte, ce qui augmente le nombre qu'ils peuvent emporter et elles peuvent servir sur UAV plus légers aussi. Textron avait fait pareil avec le LMM de Thales pour créer les Fury. Une version Thalès partirait d'une roquette de 68 ou 70mm, en récupérerait la charge (4.3kg pour la FZ71 HEGP) et le module de guidage mais modifiant les contrôles pour fournir de la portance au passage. Pour le plus gros, on partirait d'un Akeron LP mais il faudrait remplacer le guidage par un simple récepteur pour guidage laser semi-actif. Certes, ça paraît anecdotique pour un appareil du calibre de l'EuroMALE mais ça permettrait de réutiliser les munitions sur Patroller ainsi que d'augmenter l'emport ou diminuer la charge. Plus spécifique, les US ont aussi créé la GBU-69/B SGM qui est une bombe planante de 27kg. La portée est de plus de "20miles" soit probablement 32 à 40km. Plus cher mais également intéressant. On notera cependant que les Turcs ont poussé leur concept plus loin avec la MAM-T basée sur une roquette TRG-230 à laquelle ils ont ajouté un kit de guidage et des ailes pliantes pour en faire une bombe volante de 94kg. On pourrait faire pareil avec des roquettes M31 mais je crois qu'ici il serait plus simple de juste prendre le SmartGlider de MBDA. Il faudrait aussi être plus ambitieux sur la gamme d'armes embarquées. Pourquoi se limiter à des ATGM alors qu'on pourrait embarquer quelques AASM, Marte-ER voire Exocet, missile anti-radiations (si on en fait un un jour) voire un missile de croisière (ou deux)? Mais bon, réjouissons-nous au moins de les voir équipés... 6 hours ago, clem200 said: Je parierai sur plus de 30 km de portée à la pifomètrie total ^^ Réponse dans 5-6 ans ... L'Akeron-LP est prévu pour 20km max, d'après MBDA. Tout dépend de l'altitude de largage bien sûr. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 (modifié) Le 26/09/2022 à 20:18, hadriel a dit : Même le DGA a dit au parlement que l'euromale est trop vulnérable en haute intensité. En 2029 les US auront des remote carrier consommables pour appuyer leur chasse, et nous on aura les Euromale et les Patroller qui ne sont pas particulièrement consommables non plus. De toute façon un gros drone MALE est vulnérable en haute intensité, un truc d'une envergure de 30m sans contre mesure ou moyen d’évitement, turboprop qui vole à ~500 km/h avec une signature radar sans doute conséquente, je vois mal comment il peut survivre longtemps. Précision de la DGA (à faire défiler) Modifié le 6 octobre 2022 par Banzinou Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 9 minutes, Banzinou a dit : De toute façon un gros drone MALE est vulnérable en haute intensité, un truc d'une envergure de 30m sans contre mesure ou moyen d’évitement, turboprop qui vole à ~500 km/h avec une signature radar sans doute conséquente, je vois mal comment il peut survivre longtemps. C'est pas pour la HI ce truc la c'est pour le Sahel, le Yemen la Syrie On veut reduire nos troupes au sol en Afrique et ailleurs . A la limite on remplace les Mirage 2000 D du Niger et du Tchad par des Eurodrones et on strike les GAT avec. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 2 minutes, Scarabé a dit : C'est pas pour la HI ce truc la c'est pour le Sahel, le Yemen la Syrie On veut reduire nos troupes au sol en Afrique et ailleurs . A la limite on remplace les Mirage 2000 D du Niger et du Tchad par des Eurodrones et on strike les GAT avec. Ah mais je suis d'accord, sauf que pour les France les spécifications du drone voulues par l'Allemagne sont trop contraignantes pour le Sahel On parle d'un truc à 118 millions d'euros l'unité, plus cher qu'un F-35, on m'explique l'utilité pour frapper 3 barbus ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 En plus, d'ici à ce que l'appareil soit disponible, Wagner nous aura chassé de tous le Sahel. Déjà fait au Mali, en cours au Burkina, et ça s'amorce au Niger... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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