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La Place de la France dans un monde de blocs


Messages recommandés

Il y a 9 heures, MIC_A a dit :

La suite fin octobre, si on obtient quelque chose, on le saura par la presse, sinon, à la niche !

Sous-marins australiens : la sortie de crise prendra du «temps» et requiert des «actes», estime Le Drian

Le ministre français a «rappelé qu'une première étape avait été franchie lors de l'appel des deux présidents (Joe Biden et Emmanuel Macron mercredi) mais a constaté que la sortie de crise entre nos deux pays prendrait du temps et requerrait des actes», indique un communiqué de son ministère publié après la rencontre tenue dans les locaux de la mission diplomatique française auprès de l'ONU.

Les actes vont suivre. Ou pas.

Le président de la République définira sa position une fois la réponse américaine connue - est-ce suffisant pour passer l'éponge ? Ou non.

Puis, au printemps prochain, les électeurs définiront leur position.

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il y a une heure, Alexis a dit :

C'est moi, ou des pays de ce genre, lors de la première guerre froide on les aurait appelés des "non-alignés" :smile: ?

C’est pas mal comme concept, mais les non-alignés n’étaient, historiquement, pas forcément d’une compagnie libérale, respectueuse et joyeuse :biggrin:

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Mouvement_des_non-alignés

J’ai aussi une pensée pour «le centre » en France, jamais tout à fait aligné sur la médiane, ou les radicaux «comme les radis, rouge dehors et blancs dedans».

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Pour les astutes, j'avais vaguement entendu parlé de cette histoire de problèmes rencontrés et de l'aide demandée aux US, ça la fout mal de ne pas maitriser ses propres conceptions !
Je doute pourtant que cela ait échappé au Sieur Morrisson, lui qui a persuadé sa clique qu'avec les UK/US tout allait rouler coté coopérations !
Ben, faudrait leurs rappeler cette sombre histoire pour les rassurer d'avoir misé sur ce partenariat dont un est le canard boiteux, d’où mes doutes sur le futur choix des submersibles, clairement pas British !
Je me souviens également des soucis récurant de la classe Astute SSN et Vangard SNLE coté chaufferie nucléaire et c'est pas rassurant !
http://www.opex360.com/2016/02/22/hausse-des-incidents-sur-les-reacteurs-nucleaires-des-marins-astute-de-la-royal-navy/

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il y a 46 minutes, MIC_A a dit :

d’où mes doutes sur le futur choix des submersibles, clairement pas British !

Hmmm, déjà posté ailleurs, mais je bis

Citation

Cherche quand même côté BAE SYSTEMS SUBMARINES, ce serait à mon avis plus plausible que de simplement héberger des Virginia US dans les bases australiennes ou de distraire des chantiers US des précieux slots de construction :

https://www.reuters.com/world/uk/bae-systems-says-ready-support-new-us-uk-australia-defence-partnership-2021-09-16/

Pour les Américains, le prix de quelques SNA ça serait bien (mais honnêtement, je doute que ça passe crème chez les électeurs/contribuables australiens vue ce qu’on sait du prix des Virginia «secs »), mais ils n’en sont pas à ça près compte tenu du gros gain stratégique déjà réalisé, et sont vraiment justes sur les cadences de production de leurs chantiers.

Alors que les British tueraient sans doute père et mère pour revenir sur le marché des soums export.

Modifié par Hirondelle
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Et voilà j'avais raison :

"Some officials in Berlin see a broader message for Germany coming out of the saga: the price of strategic ambiguity is rising. “What is happening to the French is what happens when you are strategically irrelevant,” a German defense official told me. “It can happen to us.”"

https://www.gmfus.org/news/germany-caught-middle-australian-submarine-saga

Certains responsables à Berlin voient dans cette saga un message plus large pour l'Allemagne : le prix de l'ambiguïté stratégique augmente. "Ce qui arrive aux Français est ce qui arrive quand on n'est pas stratégiquement pertinent", m'a dit un responsable allemand de la défense. "Cela peut nous arriver".

Comment l'Allemagne doit-elle réagir ? Il n'y a pas de réponses faciles. Mais refuser de reconnaître les choix stratégiques auxquels le pays est désormais confronté, comme l'ont fait les principaux candidats aux élections allemandes, n'est pas une option réaliste à long terme.

Au cours de leur campagne, Laschet et Scholz n'ont pas hésité à dire ce qu'ils ne voulaient pas : un découplage économique, une nouvelle guerre froide et l'obligation de choisir entre Washington et Pékin. Mais ils n'ont rien dit qui ressemble à une vision pour l'Allemagne dans un monde où elle sera de plus en plus déchirée entre ses partenaires politiques et économiques les plus proches.

Les candidats parient que l'ambiguïté à la Merkel est ce que veulent les électeurs allemands averses au changement, et ils ont peut-être raison. Ce n'est pas gagner une élection que d'expliquer aux électeurs que les deux piliers de la prospérité d'après-guerre de leur pays - un système commercial ouvert et fondé sur des règles et la garantie de sécurité des États-Unis pour l'Europe - commencent à montrer des fissures. Mais une fois l'élection passée, il sera important d'avoir ce débat longtemps retardé. La saga des sous-marins australiens l'a rendu plus clair que jamais.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

=> là où çà risque de faire mal c'est qu'en fait il y a obligation de choix et qu'en plus ce choix signifie également que la puissance commerciale de l'Allemagne va forcément prendre un sérieux choc, aucun des deux bloc actuels ne voulant laisser un pays comme l'Allemagne se tailler  la part du lion ... L'exemple des soums australiens.

Modifié par herciv
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Il y a 2 heures, herciv a dit :

Et voilà j'avais raison :

"Some officials in Berlin see a broader message for Germany coming out of the saga: the price of strategic ambiguity is rising. “What is happening to the French is what happens when you are strategically irrelevant,” a German defense official told me. “It can happen to us.”"

https://www.gmfus.org/news/germany-caught-middle-australian-submarine-saga

Certains responsables à Berlin voient dans cette saga un message plus large pour l'Allemagne : le prix de l'ambiguïté stratégique augmente. "Ce qui arrive aux Français est ce qui arrive quand on n'est pas stratégiquement pertinent", m'a dit un responsable allemand de la défense. "Cela peut nous arriver".

Comment l'Allemagne doit-elle réagir ? Il n'y a pas de réponses faciles. Mais refuser de reconnaître les choix stratégiques auxquels le pays est désormais confronté, comme l'ont fait les principaux candidats aux élections allemandes, n'est pas une option réaliste à long terme.

Au cours de leur campagne, Laschet et Scholz n'ont pas hésité à dire ce qu'ils ne voulaient pas : un découplage économique, une nouvelle guerre froide et l'obligation de choisir entre Washington et Pékin. Mais ils n'ont rien dit qui ressemble à une vision pour l'Allemagne dans un monde où elle sera de plus en plus déchirée entre ses partenaires politiques et économiques les plus proches.

Les candidats parient que l'ambiguïté à la Merkel est ce que veulent les électeurs allemands averses au changement, et ils ont peut-être raison. Ce n'est pas gagner une élection que d'expliquer aux électeurs que les deux piliers de la prospérité d'après-guerre de leur pays - un système commercial ouvert et fondé sur des règles et la garantie de sécurité des États-Unis pour l'Europe - commencent à montrer des fissures. Mais une fois l'élection passée, il sera important d'avoir ce débat longtemps retardé. La saga des sous-marins australiens l'a rendu plus clair que jamais.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

=> là où çà risque de faire mal c'est qu'en fait il y a obligation de choix et qu'en plus ce choix signifie également que la puissance commerciale de l'Allemagne va forcément prendre un sérieux choc, aucun des deux bloc actuels ne voulant laisser un pays comme l'Allemagne se tailler  la part du lion ... L'exemple des soums australiens.

L’intérêt de l’Allemagne, c’est de continuer à ignorer le problème le plus longtemps possible. Ce pays n’a aucun interet a entrer dans le nouveau monde, bloc ou pas. 
en revanche, la remarque du ministre allemand est tres intéressante, le poids de la france est devenue marginale. Pourquoi, est cr que c’est notre armee qui est faible ? Probablement mais de là a nous faire croire qu’elle vaut moins que celle de l’australie, il faut pas pousser. Que biden ait fzit une betise pour faire oublier l’afgha peut etre mais au usa, c’est meme pas une nouvelle en comparaison, la crise migratoire est partout … il faut donc en conclure que les decideurs francais sont jugés tellement apathiques que les américains n’attendaient pas de réponse. Il en va de meme pour l’Allemagne (le sos avait aussi fait une déclaration a la france il y a pas un mois) et le ru c’est deja arrivé quand borris demandait a joe de repousser le depart de kabul. 
en d’autres termes, les usa ont aujourd’hui et de manière systématique, plus de respect pour leurs adversaires que leurs alliés dans ces conditions, l’appartenance a l’otan va tres vite devenir un handicap plus qu’une assurance. 

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http://www.opex360.com/2021/09/24/la-france-a-t-elle-vraiment-les-moyens-de-ses-ambitions-dans-la-region-indo-pacifique/

La France a-t-elle vraiment les moyens de ses ambitions dans la région Indo-Pacifique?

PAR LAURENT LAGNEAU · 24 SEPTEMBRE 2021

 

 

Modifié par ordre mondial
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il y a 12 minutes, ordre mondial a dit :

http://www.opex360.com/2021/09/24/la-france-a-t-elle-vraiment-les-moyens-de-ses-ambitions-dans-la-region-indo-pacifique/

La France a-t-elle vraiment les moyens de ses ambitions dans la région Indo-Pacifique?

PAR LAURENT LAGNEAU · 24 SEPTEMBRE 2021

Un autre aspect de l’affaire des sous-marins austaliens est que Canberra, Londres et Washington n’ont pas jugé pertinent d’associer Paris dans l’alliance AUKUS pour la région Indo-Pacifique alors que la France est le seul pays membre de l’Union européenne à être présent dans cette partie du monde, via notamment La Réunion, la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie [ces deux territoires représentant à eux deux les 2/3 de la zone économique exclusive [ZEE] française, ndlr].

On peut avancer au moins deux raisons pour expliquer cette mise à l’écart de la France. La première est que l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis sont très liées via le cercle des « Five Eyes », une alliance forgée au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale dans le domaine du renseignement. Quant à la seconde, elle serait liée à la faiblesse des forces françaises – et en particulier navales – dans la région du Pacifique. « Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, les types de 60 kilos les écoutent », faisait dire Michel Audiard à Jean-Paul Belmondo dans « Cent mille dollars au soleil ».

Sur le plan militaire, les États-Unis mènent évidemment le bal, au regard des moyens qu’ils sont en mesure de déployer dans la région [groupe aéronaval, capacités d’assaut amphibie, moyens aériens, etc…]. Le Royaume-Uni, qui a fait de l’Indo-Pacifique l’une de ses priorités dans le cadre de sa stratégie « Global Britain », a l’intention d’y accroître la présence de ses forces, comme en témoigne la mission qu’y conduit actuellement le porte-avions HMS Queen Elizabeth et son escorte.

Un tel déploiement de la Royal Navy a par ailleurs vocation à devenir récurrent, d’autant plus qu’elle disposera, à terme, de deux porte-avions. En outre, Londres a annoncé son intention de baser deux patrouilleurs au Japon.

Et la France dans tout ça? Ces dernières années, et malgré leur contribution aux principales fonctions stratégiques [connaissance et anticipation, prévention, protection et intervention] et l’appui éventuel qu’elles peuvent apporter à la dissuasion, les forces dites de souveraineté, car affectés aux départements et territoires d’outre-Mer, ont vu leur format se réduire comme peau de chagrin, sous l’effet de la professionnalisation des armées [1995-2001] et la Révision générale des politiques publiques [RGPP], menée entre 2007 et 2013.

Et leurs moyens ont fait les frais des contraintes budgétaires…
Ainsi, devant les reports successifs de certains programmes [comme le BATSIMAR…], la Marine nationale a dit craindre, à plusieurs reprises, de connaître des « ruptures temporaires de capacités » [RTC] susceptibles de devenir définitives. Cela étant, des mesures ont été prises pour y remédier partiellement, comme avec la livraison des Bâtiments de soutien et d’assistance outre-Mer [BSAOM] et, dans le cadre de l’actuelle Loi de programmation militaire, la commande de six patrouilleurs outre-Mer [POM].

Dans le dossier de présentation de la stratégie pour l’Indo-Pacifique publié par l’Élysée, il est précisé que les moyens militaires déployés en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française se composent sept navires, de neuf avions et de sept hélicoptères. Le tout servi par 2840 militaires. Mais ce document fait l’impasse sur les capacités réelles de ces forces de souveraineté.

Ainsi, alors que cela fait maintenant plusieurs années que l’on parle de « militarisation » de la région Indo-Pacifique, avec des budgets militaires constamment en hausse [tant en Chine qu’au Japon ou en Corée du Sud], on affirmait, à Paris, que le principal armement d’un navire français dans cette région était son pavillon… Ce qui est sans doute vrai pour des pêcheurs illégaux ou des trafiquants… Ce qui l’est moins pour des pays aux intentions peu pacifiques.

Dans le détail, les Forces armées en Nouvelle-Calédonie disposent de la frégate de surveillance Vendémiaire [avec son Alouette III], du BSAOM D’Entrecasteaux et du patrouilleur P400 « La Glorieuse ». Aucun de ces navires n’est doté de capacités de lutte anti-sous-marine. Pire encore : en juillet, et suite à l’incendie du D’Entrecasteaux, la Marine nationale n’avait plus de bâtiment disponible, seule la vedette de la gendarmerie maritime étant en mesure de prendre la mer.

S’agissant des Forces armées en Polynésie française, la situation est identique, avec la frégate de surveillance Prairial, le patrouilleur Arago [doté seulement de deux mitrailleuses de 12,7 mm] et le BSAOM Bougainville. La gendarmerie maritime met en oeuvre le patrouilleur côtier « Jasmin », qui n’est guère mieux armé que l’Arago.

Quant aux capacités aériennes, elles reposent sur quatre avions de transport CN-235, cinq hélicoptères [dont 3 antiques Puma en Nouvelle-Calédonie et 2 Dauphin de la Marine en Polynésie] et de cinq avion de surveillance maritime Falcon 200 Gardian, dont le retrait du service avait été prévu… en 2015.

Évidemment, on peut toujours penser que capacités seront renforcées, le cas échéant, par des moyens venus de métropole… C’est ce qu’ont d’ailleurs montré les missions Pitch Black, Pégase et Heifara Wakea, conduites en 2018 et en 2021 par l’armée de l’Air & de l’Espace, avec la « projection » de Rafale en Australie et en Polynésie. Ou encore les déploiements du groupe aéronaval formé autour du porte-avions Charles de Gaulle [en 2019] et du sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Émeraude, accompagné par le Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain [BSAM] Seine, en 2020. Mais de telles missions ne sont pas récurrentes…

Cependant, dans un entretien récemment accordé à La Tribune, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], l’amiral Pierre Vandier, avait avancé l’idée de prépositionner des moyens dans la zone. « Quand un bateau doit partir de l’autre côté de la planète, vous avez quasiment deux mois pour y aller et deux mois pour revenir. Sur quatre mois de déploiement, vous ne pouvez faire que dix jours sur place. Ce n’est pas intéressant. Aujourd’hui, tous nos partenaires – américains et britanniques principalement – repensent le concept de prépositionnement. Nous devons donc réfléchir à des bateaux qui soient maintenables dans l’univers technique de l’Asie », avait-il dit.

Plus largement, le CEMM avait estimé qu’il fallait « probablement remilitariser notre présence en Indo-Pacifique ». Et d’ajouter : « Si nous voulons échanger avec nos alliés au même niveau en termes de renseignements, de guerre électronique, de guerre anti-sous-marine, de connexions de systèmes d’armes, etc… nous devons remplacer nos frégates de surveillance, dont le système d’armes est obsolète sur le plan militaire ».

Mais avec seulement 15 frégates de premier rang, six SNA [dont un – La Perle – est actuellement hors course] et un seul porte-avions, la marge de manoeuvre est [très] étroite. « Nous sommes largement au-delà des missions prévues par le Livre blanc », avait d’ailleurs souligné l’amiral Vandier dans l’entretien donné à La Tribune. Le même constat avait été dressé par ses prédécesseurs.

Au quotidien Le Monde, qui lui a demandé si la France avait les moyens de ses ambitions dans la région Indo-Pacifique, la ministre des Armées, Florence Parly, a rappelé que le budget de la Défense devrait atteindre les 40,9 milliards d’euros en 2022 [mais aucune commande de navire ne sera passée pour la Marine, ndlr].

« Ce n’est pas moi qui vous dirai que la France n’a pas les moyens de ses ambitions. La question essentielle est surtout celle de la coordination des efforts entre Européens. Un pays seul, bien sûr, n’a pas le même impact dans une zone aussi vaste. En revanche, si plusieurs pays se placent sous bannière européenne et assument cette volonté d’avoir leur voix propre dans cette région, cela a beaucoup de sens », a répondu la ministre.

Quoi qu’il en soit, tout est question de priorité. Ainsi, pour ne prendre qu’un seul exemple, pendant que les moyens de ses armées se réduisaient, la France se couvraient de ronds-point qui, pour l’hedomadaire Challenges, ne « servent pas à grand chose, sinon à dégrader nos paysages » tout en coûtant « très cher : 4 à 5 milliards d’euros par an pour plus de 50 milliards depuis [leur] introduction […] il y a 40 ans ». Soit le coût d’un porte-avions ou celui de dix frégates multimissions par an… Les marins n’en demandent pas tant.

Juste le lien, ca fait du traffic pour opex qui en a besoin 

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Terra Bellum pose la question au général Pinatel sur une sortie de la France du commandement intégré de l'OTAN. Ce dernier fait un rapide bilan de ce retour de la France dans le commandement et en tire la conclusion :

Révélation

 

 

Modifié par Rochambeau
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Le 25/09/2021 à 16:30, ordre mondial a dit :

https://theatrum-belli.com/face-au-bloc-anglo-saxon-nest-il-pas-temps-pour-la-france-de-changer-de-politique-etrangere/

Face au bloc anglo-saxon, n’est-il pas temps pour la France de changer de politique étrangère ?

Il est génial cet article. Il aurait pu servir d'introduction à ce fil.

Mais je trouve qu'il lui manque une dimension. Moi je crois possible l'existence d'autres blocs. François CHAUVANCY lui présente la voix française comme une voix non alignée façon Charles de Gaulle or il est probable que non seulement il n'y aura pas d'alignement sur l'AUKUS mais également qu'il y aura plusieurs modèles alternatifs et pas uniquement un modèle regroupable sous le vocable "non aligné".

De toute les discussions qui ressortent sur ce fil, je trouve par exemple que le monde musulman ne s'est pas encore positionné face à la Chine. Certe les extrémistes islamistes sont bien content d'avoir comme allié de circonstance les chinois mais comment cette alliance peut-elle durer dans le temps ? La proximité de beaucoup des acteurs musulmans avec le théâtre Indo-Pacifique ne peut pas les laisser indifférents. AUKUS pousse à la confrontation.

Idem que vont devenir les pays sud-américains alors que le Chili a toute sa facade exposé ?

ALors pourquoi faire un bloc dans le monde qui arrive ? La réponse est multiple mais pour moi il y a :

- protéger sa culture (musulmane, latine, boudhiste, etc, ..)

- protéger ses savoir-faire pour ne pas devenir esclave d'un bloc tout puissant capable d'annuler des contrats

- protéger ses ressources industriels, agricoles et humaines et ses accès aux autres blocs/pays non alignés.

- Pourvoir répliquer à des tentatives de déstabilisations usant de lois extra-territorials, de Hacking ou manipulations diverses et variées. Il est probable que l'Internet se fragmente dans ses conditions.

Modifié par herciv
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Le Royaume-Uni a déjà livré (et gagné) une vraie guerre pour sauver quelques îles perdues dans l'Atlantique sud, et je n'ai pas souvenir qu'il ait été particulièrement soutenu par d'autres Etats européens.
Même si l'Europe d'aujourd'hui est mieux intégrée qu'à l'époque, je doute un peu qu'on nous aiderait à protéger nos îles du Pacifique sous prétexte que c'est l'Union Européenne.
Heureusement que ces îles sont trop loin de tout pour intéresser d'éventuels agresseurs (sauf éventuellement la Nouvelle-Calédonie).

 

Modifié par WizardOfLinn
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Il y a 2 heures, WizardOfLinn a dit :

 

Le Royaume-Uni a déjà livré (et gagné) une vraie guerre pour sauver quelques îles perdues dans l'Atlantique sud, et je n'ai pas souvenir qu'il ait été particulièrement soutenu par d'autres Etats européens.
Même si l'Europe d'aujourd'hui est mieux intégrée qu'à l'époque, je doute un peu qu'on nous aiderait à protéger nos îles du Pacifique sous prétexte que c'est l'Union Européenne.
Heureusement que ces îles sont trop loin de tout pour intéresser d'éventuels agresseurs (sauf éventuellement la Nouvelle-Calédonie).

 

Certes mais à l'epoque il y avait 68 Royal Marines sur les Malouines . 

Alors que nous sur chaque TOM Nous avons un RIMA.

Si je prend l'exemple de la Nouvelle calédonies nous avons environ 1500 Hommes ( avec blindée Mortier Milan et Mistral hélico °) et plus de 800 Gendarmes et 450 Hommes du RSMA  qui serait utilisé en garde de statique sur les point sensibles tout en amenagent des postes de combats pour les autre troupes. Sans oublier les moyens de détections qui sont beaucoup plus importants aujourd'hui que sur les iles Malouines en 1982. 

 

Le truc c'est de ne pas se faire envahir.  

 

 

 

Modifié par Scarabé
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On pourrait imaginer placer ce texte sur le fil Inde, mais je le crois tout à fait pertinent sur ce fil ... allez savoir pourquoi :smile:

Pourquoi les États-Unis ne donneront pas de sous-marins nucléaires à l'Inde

(...) La belligérance de la Chine est une préoccupation commune à plusieurs pays de la région, notamment les pays de la "Quadrilatérale" (États-Unis, Australie, Japon et Inde), qui ont relancé leur groupement l'année dernière.

Les chefs de la marine indienne et les vétérans de la marine ont évoqué la perspective d'une collaboration indo-américaine sur la technologie de propulsion des réacteurs nucléaires, mais ils ont été poliment repoussés par leurs homologues américains. Au cours d'un dialogue sur la voie 2 qui s'est tenu en Australie il y a deux ans, la partie américaine a opposé un refus catégorique, se souvient un représentant indien qui a participé à l'événement. Le Congrès américain n'envisagerait jamais de discuter de quoi que ce soit en rapport avec le transfert de la propulsion nucléaire, leur a-t-on dit.

NB : Tous les membres de la Quadrilatérale sont égaux. Mais certains le sont plus que d'autres :rolleyes: Notamment, l'Australie est plus égale que l'Inde, puisque "jamais" dans leur cas signifie "en 2021"

(...) Les États-Unis ont toujours refusé de discuter de la possibilité de partager leur savoir-faire en matière de réacteurs nucléaires navals. Cette position a été maintenue même pendant et après l'adoption de l'accord de coopération nucléaire civile indo-américain de 2008, qui reconnaissait tacitement le statut d'arme nucléaire de l'Inde.

(...) L'Inde envisage de concevoir et de construire une flotte de six SNA indigènes du projet 76, équipés d'un nouveau réacteur nucléaire. (La proposition a été soumise à l'approbation du Comité du Cabinet sur la sécurité cette année, mais même si elle est approuvée, la première unité ne devrait pas entrer en service avant 2032). Les responsables de la marine estiment qu'une aide étrangère pour ce projet pourrait être nécessaire, soit de la part de la Russie, partenaire traditionnel, soit de la France. En 2017, le chef de la marine indienne, l'amiral Sunil Lanba, a visité un chantier naval français pour voir de plus près ses derniers SSN de classe Barracuda.

(...) "Vous (l'Inde) nous demandez le genre de technologie que nous ne donnons même pas à nos alliés les plus proches, les Britanniques", a déclaré un attaché de défense américain à INDIA TODAY il y a quelques années.

(...) La quête de l'Inde pour des réacteurs nucléaires navals modernes, quant à elle, se poursuit. Lorsque l'Inde a approché la France pour la technologie des sous-marins nucléaires en 2017, elle a trouvé Paris réticent. En 2021, furieux d'avoir été écarté de l'accord sur les sous-marins avec l'Australie, Paris a rappelé ses ambassadeurs de Canberra et de Washington. Il est désormais tout à fait possible que l'Inde trouve en France un autre partenaire prêt à partager la technologie des sous-marins nucléaires.

Les wogs (*) comptez-vous... Wogs de l'Inde, wogs de France, peut-être du Japon - pas très anglosaxons eux non plus - wogs de bien d'autres lieux encore !

Les wogs... coopérez :tongue: ?

 

(*) Métèque, s'agissant de non Anglo-Saxon

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Il y a 9 heures, WizardOfLinn a dit :

je n'ai pas souvenir qu'il ait été particulièrement soutenu par d'autres Etats européens.

https://www.bbc.com/news/magazine-17256975 (6 mars 2012)

Dans ses mémoires, l'ancien ministre britannique de la Défense, Sir John Nott, décrit la France comme le "plus grand allié" de la Grande-Bretagne pendant la guerre des Malouines. Mais d'anciens documents secrets et d'autres preuves révélées par la BBC montrent que ce n'était pas toute l'histoire.

Avant la guerre, la France a vendu à la junte militaire argentine cinq missiles Exocet.

À l'époque, peu de gens soupçonnaient que la revendication de longue date du régime sur les Malouines mènerait à la guerre, et la vente est passée largement inaperçue. Mais lorsqu'en mai 1982, ces missiles Exocet ont été utilisés pour frapper les navires britanniques HMS Sheffield et Atlantic Conveyor, entraînant la mort de 32 Britanniques, une quasi panique s'est installée à Londres.

Au début du conflit, le président français de gauche, François Mitterrand, s'était porté au secours de la Grande-Bretagne en décrétant un embargo sur les ventes d'armes françaises et l'assistance à l'Argentine.

Il a également autorisé la flotte britannique à destination des Malouines à utiliser les installations portuaires françaises en Afrique de l'Ouest, et a fourni à Londres des informations détaillées sur les avions et les armes que son pays avait vendus à Buenos Aires.

Paris a également coopéré aux efforts considérables déployés par les Britanniques pour empêcher l'Argentine d'acquérir d'autres Exocets sur le marché mondial des armes.

Dans ce qui semble être une violation claire de l'embargo du président Mitterrand, une équipe technique française - travaillant principalement pour une société détenue à 51 % par le gouvernement français - est restée en Argentine pendant toute la durée de la guerre.

Dans une interview réalisée en 1982 par la journaliste du Sunday Times Isabel Hilton, le chef de l'équipe, Hervé Colin, a admis avoir effectué un test particulier qui s'est avéré précieux pour les forces argentines.

"Le processus de vérification consiste à déterminer si le lanceur de missiles fonctionnait correctement ou non. Trois des lanceurs ont échoué. Nous avons localisé la source du problème et c'est tout. Le reste a été simple."

Le ministre britannique de la Défense de l'époque, Sir John Nott, m'a dit que, bien qu'il sache qu'une équipe technique française se trouvait alors en Argentine, son travail n'était pas considéré comme très important. Les efforts britanniques, insiste-t-il, visaient principalement à empêcher les Argentins de se procurer d'autres Exocets.

Avait-il, je lui ai demandé, demandé à Paris de retirer l'équipe ? Il ne s'en souvient pas. Dans l'ensemble, a-t-il ajouté, les Français ont apporté une aide substantielle à la Grande-Bretagne pendant le conflit.

Mais ne se sent-il pas aujourd'hui un peu déçu par une nation qu'il avait auparavant décrite comme le plus grand allié de la Grande-Bretagne ? Voici sa réponse :

"Nous avons demandé à Mitterrand de ne pas aider les Argentins. Si vous me demandez : "Les Français sont-ils des gens duplices ?", la réponse est : "Bien sûr qu'ils le sont, et ils l'ont toujours été".

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il y a une heure, Wallaby a dit :

Nous avons demandé à Mitterrand de ne pas aider les Argentins. Si vous me demandez : "Les Français sont-ils des gens duplices ?", la réponse est : "Bien sûr qu'ils le sont, et ils l'ont toujours été".

Ce qui peut se prendre à double sens. Les français font semblant d'aider les argentins et en fait aide les britons.

Moi je me souviendrais toujours d'un barbecue ou un ami de mon père officier de marine portait un attaché case à don poignet. Mon père m'a dit plus tard que c'était les codes des exocets pour permettre aux brits de les intercepter. Ct juste après le shefield.

Modifié par herciv
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22min28. Propos au sujet d'AUKUS, s'adressant de façon générale aux voisins euro :

« Les Européens doivent sortir de la naïveté. Lorsque nous sommes, sous l'effet de pression de puissances qui parfois se durcissent, réagir, montrer que nous avons avec nous aussi la puissance, la capacité à nous défendre, ce n'est pas céder à l'escalade. »

« La deuxième remarque est que les USA sont dans grands alliés historiques mais nous sommes obligés de constater que depuis plus de 10ans, ils se concentrent beaucoup sur eux-mêmes et ont des intérêts stratégiques qui se réorientent vers la Chine et le Pacifique. C'est leur droit, c'est leur propre souveraineté. Et je respecte la souveraineté des peuples. Mais nous serions, là-aussi, naïfs, ou plutôt nous commettrions une terrible erreur, à ne pas vouloir en tirer toutes les conséquences et le constater pour nous-mêmes. Et donc là aussi, c'est avec le même pragmatisme, la même lucidité, pour notre indépendance que nous devons, en tant qu'Européens, prendre notre part dans notre propre protection. Ça n'est pas une alternative à notre alliance avec les USA ; ça n'est pas une substitution ; c'est assumer ce pilier européen dans le cadre de l'OTAN et c'est tirer les conséquences pour nous-mêmes du fait que, il nous est demandé d'assumer davantage notre propre protection. Je pense que c'est légitime. C'est donc à nous de le faire. »

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