Wallaby Posté(e) le 18 septembre 2021 Share Posté(e) le 18 septembre 2021 https://www.thetimes.co.uk/article/snubbing-the-french-is-a-foolish-mistake-s27jpn0s5 (17 septembre 2021) Snober les Français est une erreur stupide Des différends concernant les contrats de sous-marins et les patrouilles de migrants ont envenimé les relations avec une nation qui devrait être notre plus proche allié. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 18 septembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 septembre 2021 https://foreignpolicy.com/2021/09/17/unga-france-spat-submarines-aukus-biden-debut/ Le différend transatlantique a jeté un bâton dans les roues des efforts de M. Biden pour utiliser son discours de mardi devant l'Assemblée générale des Nations unies afin de marquer une rupture nette avec l'isolationnisme de l'administration Trump. 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 18 septembre 2021 Share Posté(e) le 18 septembre 2021 (modifié) il y a 22 minutes, Wallaby a dit : https://foreignpolicy.com/2021/09/17/unga-france-spat-submarines-aukus-biden-debut/ Le différend transatlantique a jeté un bâton dans les roues des efforts de M. Biden pour utiliser son discours de mardi devant l'Assemblée générale des Nations unies afin de marquer une rupture nette avec l'isolationnisme de l'administration Trump. si tant est le représentant français quittera la salle au moment du discours Bidon de Joe ! apres tout quel intéret à se farcir un discours de faux-cul qu'on pourra écouter tranquilou sur youtube ... non franchement il suffit .... On laissera nos"partenaires" européens se faire endormir à notre place et le pUKpy applaudir à tout va Modifié le 18 septembre 2021 par Lezard-vert Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 18 septembre 2021 Share Posté(e) le 18 septembre 2021 Il y a 2 heures, Henri K. a dit : Un scénario aussi inpensable qu'il soit : une fois les forces américaines anéanties par les Chinois au Pacifique de l'ouest, qui viendront réellement s'y frotter ? L'Inde ? L'Allemagne ? L'UK ? Et d'une manière générale, quand il faut s'unir autant de monde pour contrer un seul (et il est vraiment assez seul, bien plus seul que l'URSS à son apogée), ça veut dire ce que ça veut dire... C'est pas impensable. Par contre je doute que les US interviennent pour sauver Taiwan, si ils le font et sont mis en déroute ça marquera la fin de leur hégémonie, alors que si ils n'interviennent pas le doute plane encore. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TRUCide Posté(e) le 18 septembre 2021 Share Posté(e) le 18 septembre 2021 (modifié) il y a 43 minutes, hadriel a dit : C'est pas impensable. Par contre je doute que les US interviennent pour sauver Taiwan, si ils le font et sont mis en déroute ça marquera la fin de leur hégémonie, alors que si ils n'interviennent pas le doute plane encore. Oui, mais la non-intervention aura une répercussion énorme pour ceux qui comptent sur le soutien américain. Ça va être le sauve-qui-peut chez les allies protectorats US. Des marchés en moins ... Modifié le 18 septembre 2021 par TRUCide 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 18 septembre 2021 Share Posté(e) le 18 septembre 2021 Crise des sous-marins : la trahison américaine #cdanslair Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
karim1218 Posté(e) le 18 septembre 2021 Share Posté(e) le 18 septembre 2021 une bonne analyse 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 18 septembre 2021 Share Posté(e) le 18 septembre 2021 Il y a 5 heures, herciv a dit : Point de vue Aukus à lire absolument : https://www.thetimes.co.uk/article/like-a-scene-from-le-carre-how-the-nuclear-submarine-pact-was-no10s-biggest-secret-dj7z5f8bh Oui, comme dans un roman d'espionnage. L'erreur française a été de croire que l'Amérique était un allié, quand il ne s'agit que d'un "allié". Il n'était pas jugé nécessaire de faire un grand effort de renseignement s'agissant d'un allié. Si nous avions été conscient que l'Amérique est en fait un "allié", nous aurions fait l'effort nécessaire. L'une des conclusions à tirer de cet épisode est que nous avons besoin d'investissements plus importants dans nos services de renseignement. Car il ne doivent pas seulement surveiller les sales coups que nous préparent les Turquie, Russie ou Chine. Mais ceux que nous prépare l'Amérique. Ils vont avoir du pain sur la planche... Il y a 5 heures, hadriel a dit : La question est quel ressources est-on prêts à mettre dans le Pacifique, alors que dans le même temps l'Afrique subsaharienne risque d'être complètement déstabilisée par le changement climatique, et que la Russie et les riverains de la méditerranée risquent de poser également problème. Je pense que c'est plus intéressant pour nous de sécuriser notre étranger proche que le Pacifique. Une autre conclusion importante est à mon sens la nécessité d'investir davantage dans la Marine. Qu'il s'agisse de la Méditerranée, de la protection de la France d'Outre-Mer, ou de l'appui aux stratégies alternatives que nous devrons mettre en place progressivement, sérieusement et de manière réfléchie - dans l'Océan Indien, en Asie, voire en Amérique du Sud - sans oublier évidemment la fondamentale protection de la vitale Force océanique stratégique, c'est très souvent la Marine qui sera à la pointe de la puissance militaire efficace de la France. Car c'est bien de partenaires outre-Mer qu'il s'agit et s'agira. C'est bien de projeter des moyens d'influence vers d'autres continents qu'il s'agira. Ce sont bien des mers et des océans où il s'agira de peser. Souvent en coopération avec des partenaires locaux certes - jamais avec des superpuissances cependant, étant donné qu'il n'y en a que deux et que la Chine n'est pas un partenaire souhaitable - mais même en coopération c'est par ses moyens propres que l'on pèse et que l'on appuie. La Marine a beaucoup, beaucoup souffert du désarmement structurel des années 1990 à 2010. Elle doit être relevée, non tant dans la qualité de ses bâtiments qui sont souvent excellents, mais dans leurs nombres. Et pas un peu. A titre de "mise en jambe", loin évidemment d'être suffisante à elle seule, mais permettant de faire un premier pas et de renforcer significativement et à bon compte les capacités navales françaises, je verrais bien : - 3 FDI supplémentaires, sachant que le format à 15 "bâtiments de premier rang" est bien étroit - 6 corvettes multi-missions Gowind 2500, capables d'intervenir avec un peu de muscle en protection de ZEE - 1 à 2 SNA Suffren supplémentaires, afin d'en avoir toujours 6 dans le cycle opérationnel - je ne sais pas si 7 suffisent ou s'il en faut 8 pour cela - donc 4 en mission en permanence D'une manière générale, s'il s'agit d'intervenir de manière indépendante dans des régions lointaines et "disputées", avoir un SNA avec soi est essentiel. Le nouveau type français Suffren est excellent - peut-être le meilleur du monde à ce jour, les performances de discrétion notamment semblent vraiment remarquables. Et ce type de bâtiment reste rare à l'échelle mondiale. Il peut donc constituer un appui très concret et très puissant à la marine d'un partenaire régional de la France. Il s'agirait d'en profiter. A mon sens, si la France souhaite une politique étrangère active et indépendante, elle ferait bien de doubler sa flotte de SNA à 12 bâtiments. 6 Suffren supplémentaires coûteraient certes environ 9 milliards à la construction, plus le MCO, l'équipage et les opérations, mais ce coût doit être apprécié par rapport aux 30 à 40 années de vie d'un tel bâtiment ==> En fait, le rapport "performance militaire / prix", et encore "influence / prix" est excellent. Il y a 4 heures, Henri K. a dit : Un scénario aussi inpensable qu'il soit : une fois les forces américaines anéanties par les Chinois au Pacifique de l'ouest, qui viendront réellement s'y frotter ? J'ai mis en gras le mot le plus important Il y a 3 heures, Wallaby a dit : https://foreignpolicy.com/2021/09/17/unga-france-spat-submarines-aukus-biden-debut/ Le différend transatlantique a jeté un bâton dans les roues des efforts de M. Biden pour utiliser son discours de mardi devant l'Assemblée générale des Nations unies afin de marquer une rupture nette avec l'isolationnisme de l'administration Trump. Je vois que l'art de la litote - understatement - ne s'est pas perdu outre-Atlantique 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TRUCide Posté(e) le 18 septembre 2021 Share Posté(e) le 18 septembre 2021 il y a 10 minutes, Alexis a dit : Oui, comme dans un roman d'espionnage. L'erreur française a été de croire que l'Amérique était un allié, quand il ne s'agit que d'un "allié". Il n'était pas jugé nécessaire de faire un grand effort de renseignement s'agissant d'un allié. Si nous avions été conscient que l'Amérique est en fait un "allié", nous aurions fait l'effort nécessaire. L'une des conclusions à tirer de cet épisode est que nous avons besoin d'investissements plus importants dans nos services de renseignement. Car il ne doivent pas seulement surveiller les sales coups que nous préparent les Turquie, Russie ou Chine. Mais ceux que nous prépare l'Amérique. Ils vont avoir du pain sur la planche... Une autre conclusion importante est à mon sens la nécessité d'investir davantage dans la Marine. Qu'il s'agisse de la Méditerranée, de la protection de la France d'Outre-Mer, ou de l'appui aux stratégies alternatives que nous devrons mettre en place progressivement, sérieusement et de manière réfléchie - dans l'Océan Indien, en Asie, voire en Amérique du Sud - sans oublier évidemment la fondamentale protection de la vitale Force océanique stratégique, c'est très souvent la Marine qui sera à la pointe de la puissance militaire efficace de la France. Car c'est bien de partenaires outre-Mer qu'il s'agit et s'agira. C'est bien de projeter des moyens d'influence vers d'autres continents qu'il s'agira. Ce sont bien des mers et des océans où il s'agira de peser. Souvent en coopération avec des partenaires locaux certes - jamais avec des superpuissances cependant, étant donné qu'il n'y en a que deux et que la Chine n'est pas un partenaire souhaitable - mais même en coopération c'est par ses moyens propres que l'on pèse et que l'on appuie. La Marine a beaucoup, beaucoup souffert du désarmement structurel des années 1990 à 2010. Elle doit être relevée, non tant dans la qualité de ses bâtiments qui sont souvent excellents, mais dans leurs nombres. Et pas un peu. A titre de "mise en jambe", loin évidemment d'être suffisante à elle seule, mais permettant de faire un premier pas et de renforcer significativement et à bon compte les capacités navales françaises, je verrais bien : - 3 FDI supplémentaires, sachant que le format à 15 "bâtiments de premier rang" est bien étroit - 6 corvettes multi-missions Gowind 2500, capables d'intervenir avec un peu de muscle en protection de ZEE - 1 à 2 SNA Suffren supplémentaires, afin d'en avoir toujours 6 dans le cycle opérationnel - je ne sais pas si 7 suffisent ou s'il en faut 8 pour cela - donc 4 en mission en permanence D'une manière générale, s'il s'agit d'intervenir de manière indépendante dans des régions lointaines et "disputées", avoir un SNA avec soi est essentiel. Le nouveau type français Suffren est excellent - peut-être le meilleur du monde à ce jour, les performances de discrétion notamment semblent vraiment remarquables. Et ce type de bâtiment reste rare à l'échelle mondiale. Il peut donc constituer un appui très concret et très puissant à la marine d'un partenaire régional de la France. Il s'agirait d'en profiter. A mon sens, si la France souhaite une politique étrangère active et indépendante, elle ferait bien de doubler sa flotte de SNA à 12 bâtiments. 6 Suffren supplémentaires coûteraient certes environ 9 milliards à la construction, plus le MCO, l'équipage et les opérations, mais ce coût doit être apprécié par rapport aux 30 à 40 années de vie d'un tel bâtiment ==> En fait, le rapport "performance militaire / prix", et encore "influence / prix" est excellent. J'ai mis en gras le mot le plus important Je vois que l'art de la litote - understatement - ne s'est pas perdu outre-Atlantique +1 La Marine permettrait le soutien et la protection de l'outre-mer. De plus, c'est long de constituer une bonne Marine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 18 septembre 2021 Share Posté(e) le 18 septembre 2021 Pourquoi la France ne commencerait pas à jouer sa partition, en proposant de se rapprocher de la Chine ? Si les Américains veulent saboter la France, cette dernière peut très bien se trouver d'autres alliés ou en tout cas, montrer qu'elle peut aussi devenir moins accommodante. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 18 septembre 2021 Share Posté(e) le 18 septembre 2021 il y a 13 minutes, Kiriyama a dit : Pourquoi la France ne commencerait pas à jouer sa partition, en proposant de se rapprocher de la Chine ? Si les Américains veulent saboter la France, cette dernière peut très bien se trouver d'autres alliés ou en tout cas, montrer qu'elle peut aussi devenir moins accommodante. Plus jamais naïf avec l'un pour l'être encore plus avec l'autre ? 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 18 septembre 2021 Share Posté(e) le 18 septembre 2021 il y a 15 minutes, Kiriyama a dit : Pourquoi la France ne commencerait pas à jouer sa partition, en proposant de se rapprocher de la Chine ? Si les Américains veulent saboter la France, cette dernière peut très bien se trouver d'autres alliés ou en tout cas, montrer qu'elle peut aussi devenir moins accommodante. Non, non et non ! On ne fera pas ça. Trouve toi un autre moyen pour contraindre les Taïwanaises à demander l'asile politique en Suisse ! 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 18 septembre 2021 Share Posté(e) le 18 septembre 2021 il y a 17 minutes, Kiriyama a dit : Pourquoi la France ne commencerait pas à jouer sa partition, en proposant de se rapprocher de la Chine ? Si les Américains veulent saboter la France, cette dernière peut très bien se trouver d'autres alliés ou en tout cas, montrer qu'elle peut aussi devenir moins accommodante. Et si on se detenait sur nos deux jambes au lieu d’aller chercher les autres. Ca changerait deja beaucoup de chose. Dans la mentalite us, un pays allié qui n’a pas besoin de toi, c’est deja un probleme et ils feront tout pour creer le besoin. C’est du je t’aime moi non plus. Et nos elites adorent faire de declarations d’amour… 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 18 septembre 2021 Share Posté(e) le 18 septembre 2021 il y a 47 minutes, capmat a dit : Plus jamais naïf avec l'un pour l'être encore plus avec l'autre ? Pas nécessairement tout donner, mais montrer que la France peut très bien faire affaires avec tout le monde. Et que si les sous-marins ne trouvent pas preneur en Australie, ils peuvent intéresser d'autres pays. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gallium Posté(e) le 18 septembre 2021 Share Posté(e) le 18 septembre 2021 Le 16/09/2021 à 16:38, Niafron a dit : Je sais pas où en est aujourd'hui, mais si ça n'a pas bougé, c'est un vrai problème ( idem pour les munitions de petit calibre ). On ne peut pas être sérieusement indépendants sans pouvoir produire nos munitions nous mêmes. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/10/07/les-corps-de-bombe-lourds-de-nouveau-fabriques-en-france-20520.html https://www.lefigaro.fr/flash-eco/aeronautique-rafaut-inaugure-une-nouvelle-usine-4-0-pres-de-valenciennes-20191007 +commandes groupées avec l'Allemagne à Rheinmetall 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gallium Posté(e) le 18 septembre 2021 Share Posté(e) le 18 septembre 2021 Il y a 5 heures, TRUCide a dit : De plus, c'est long de constituer une bonne Marine. "La marine est un art et un grand art ; on a vu quelquefois de bonnes troupes de terre formées en deux ou trois années par des généraux habiles et appliqués ; mais il faut un long temps pour se procurer une marine redoutable." Voltaire (citation épinglée par @Fusilier) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 18 septembre 2021 Share Posté(e) le 18 septembre 2021 Le 17/09/2021 à 08:38, WizardOfLinn a dit : Ces dernières années, la GB nous a acheté une paire d'EPR, en cours de construction à Hinkley Point, un contrat de 22 milliards d'Euros, et les tractations sont en cours pour la centrale de Sizewell, pour deux réacteurs. On est bien placé pour le renouvellement du parc nucléaire britannique. Diplomatiquement, il peut être sage de ne pas y aller trop fort dans la rétorsion, et de simplement ignorer le rôle de la GB dans l'affaire australienne (tout en surveillant bien ce qui se passe dans les négociations pour Sizewell et autres, mais je suppose que les Renseignements suivent ça de près, histoire de ne pas se faire surprendre par une contre offre US). Ces centrales anglaises, comme beaucoup d'autres, n'appartiennent pas à EDF ? Citation https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/nucleaire-edf-ferme-une-centrale-nucleaire-dans-le-kent-au-royaume-uni-886284.html [...] EDF exploitait jusqu'ici huit centrales nucléaires ainsi que des parcs éoliens (terrestres et en mer) en Grande-Bretagne. L'arrêt de sa centrale nucléaire dans le Kent ne marque pas un coup d'arrêt aux ambitions du groupe industriel français chez son voisin d'outre-Manche, bien au contraire. En juin 2020, plusieurs entreprises dont EDF ont annoncé leur intention de développer un projet de centrale nucléaire équipée du réacteur EPR dans le nord-ouest de l'Angleterre. L'objectif est de donner naissance à un "hub" d'énergie propre, lequel reposera avant tout sur le nucléaire, à Moorside dans le comté de Cumbrie, selon un communiqué commun. La centrale serait équipée d'un réacteur de nouvelle génération EPR pour une puissance de 3,2 GW. EDF est également impliquée dans le projet de Hinkley Point, avec le chinois CGN. Celui-ci consiste à édifier deux réacteurs de type EPR dans le Somerset (sud-ouest de l'Angleterre). La centrale est censée être livrée à partir de la fin 2025. Enfin, le gouvernement britannique a annoncé en décembre dernier qu'il allait entamer des discussions avec le géant énergétique français EDF pour la construction d'une nouvelle centrale nucléaire, Sizewell C, dans le Suffolk sur la côte Est de l'Angleterre. [...] Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 18 septembre 2021 Share Posté(e) le 18 septembre 2021 Il y a 5 heures, Alexis a dit : Une autre conclusion importante est à mon sens la nécessité d'investir davantage dans la Marine. Ajoute quelques hélicoptères dans ta liste 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 18 septembre 2021 Auteur Share Posté(e) le 18 septembre 2021 'est dans ce fil qu'il faut poster ce truc. C'est en plein dans le thème. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 19 septembre 2021 Auteur Share Posté(e) le 19 septembre 2021 Un article mi-figue mi-raison sur l'AUKUS par un universitaire australien .https://www.newstatesman.com/security/2021/09/what-is-the-aukus-alliance "Une diplomatie difficile nous attend. Les relations avec la France vont traverser une période difficile. On peut comprendre que Paris soit lésé par les trois puissances pour l'annulation de son contrat. Quels que soient les impératifs commerciaux, cet accord était emblématique du jeu plus large du président Macron pour un rôle français influent dans l'Indo-Pacifique - où la France a été accueillie et encouragée par l'Australie en tant que puissance résidente et partenaire diplomatique. L'Australie et la France - voire l'ensemble de l'UE - ont une réelle convergence d'intérêts dans une région indo-pacifique fondée sur des règles et dominée par aucune puissance unique. Ce serait une tragédie si, en renforçant leur propre capacité à équilibrer la Chine, le trio AUKUS décourageait la solidarité, certes plus prudente, que d'autres démocraties ont commencé à manifester. D'un autre côté, il y aura probablement peu d'empressement à apaiser les craintes profondes de la Chine, étant donné qu'il s'agit pour les amis de l'Australie de l'aider à acquérir sa propre part du type de puissance navale que la Chine développe depuis des années." Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 19 septembre 2021 Share Posté(e) le 19 septembre 2021 Il y a 5 heures, herciv a dit : Un article mi-figue mi-raison sur l'AUKUS par un universitaire australien .https://www.newstatesman.com/security/2021/09/what-is-the-aukus-alliance "Une diplomatie difficile nous attend. Les relations avec la France vont traverser une période difficile. On peut comprendre que Paris soit lésé par les trois puissances pour l'annulation de son contrat. Quels que soient les impératifs commerciaux, cet accord était emblématique du jeu plus large du président Macron pour un rôle français influent dans l'Indo-Pacifique - où la France a été accueillie et encouragée par l'Australie en tant que puissance résidente et partenaire diplomatique. L'Australie et la France - voire l'ensemble de l'UE - ont une réelle convergence d'intérêts dans une région indo-pacifique fondée sur des règles et dominée par aucune puissance unique. Ce serait une tragédie si, en renforçant leur propre capacité à équilibrer la Chine, le trio AUKUS décourageait la solidarité, certes plus prudente, que d'autres démocraties ont commencé à manifester. D'un autre côté, il y aura probablement peu d'empressement à apaiser les craintes profondes de la Chine, étant donné qu'il s'agit pour les amis de l'Australie de l'aider à acquérir sa propre part du type de puissance navale que la Chine développe depuis des années." Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) La mémoire sélective a encore frappé... Et les Etats Unis dans tout ça ? Henri K. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 19 septembre 2021 Auteur Share Posté(e) le 19 septembre 2021 Il y a 7 heures, herciv a dit : 'est dans ce fil qu'il faut poster ce truc. C'est en plein dans le thème. Pas eu le temps hier soir. Mais AUKUS a déclenché la possibilité de créer des blocs pour tout le monde. Un bloc latino est effectivement une possibilité forte. Si l'Europe ne fait rien l'Espagne et le PortUgual pourraient être tenté de se rapprocher de ses bloc là et pourquoi pas la France ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 19 septembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 19 septembre 2021 Éditorial de The Observer (la version dominicale du journal, un cran plus prestigieuse) https://www.theguardian.com/commentisfree/2021/sep/19/observer-view-on-anglo-french-relations-aukus-pact L'exclusion de la France du pacte Aukus expose le Royaume-Uni à un risque d'isolement supplémentaire après le Brexit. La décision extraordinaire de la France de rappeler ses ambassadeurs aux États-Unis et en Australie reflète la profonde colère suscitée par son exclusion du pacte de défense Aukus négocié secrètement et par l'annulation par Canberra d'un contrat de construction de sous-marins de 48 milliards de livres sterling. Aucune mesure similaire n'a été prise à l'encontre de la Grande-Bretagne. Mais cette querelle marque un nouveau point bas dans des relations anglo-françaises déjà bien dégradées. Ce n'est qu'un des nombreux défis que doit relever la nouvelle ministre des affaires étrangères, Liz Truss, qui a remplacé Dominic Raab lors du remaniement ministériel de la semaine dernière. Est-elle à la hauteur de la tâche ? Bien qu'elle soit populaire parmi les militants du parti, son bilan en tant que secrétaire au commerce international, promotrice du Brexit, manque de réalisations significatives. Sa nomination, comme celle d'autres membres du cabinet, suggère une fois de plus que Boris Johnson préfère les amis à la compétence. La querelle d'Aukus met en lumière les problèmes fondamentaux du projet de "Grande-Bretagne globale" que défend Truss. L'un d'eux est la subordination croissante du Royaume-Uni aux États-Unis, alors que l'administration Biden affiche de fortes tendances unilatéralistes. La Grande-Bretagne a été entraînée dans le sillage des États-Unis lors de la débâcle afghane, qui a causé la perte de Raab, contraint de suivre une politique de retrait qu'il ne soutenait pas. L'été dernier, Biden a promis aux partenaires européens que l'Amérique post-Trump était "de retour" en termes de coopération transatlantique. Ce n'est pas ce qu'il semble maintenant, alors que Paris, Berlin et Bruxelles envisagent un désaccord majeur sur la conduite et la structure de la politique de sécurité dans l'Indo-Pacifique. La Chine a condamné l'Aukus mais se réjouira du désarroi des alliés occidentaux. Les vues peu originales et prévisibles de Truss sur la Russie, l'Iran et la nécessité de "se montrer dur" avec la Chine pourraient être approuvées par certains lorsqu'elle accompagnera Johnson aux États-Unis cette semaine. Mais une dépendance excessive à l'égard d'une Amérique peu fiable serait fatale. Elle rendra un mauvais service à la Grande-Bretagne si elle ne saisit pas la nécessité de maintenir le Royaume-Uni et l'Europe alignés sur la sécurité, la défense et d'autres questions. Malgré la rupture du Brexit, malgré le "coup de poignard dans le dos" d'Aukus et malgré les tensions anglo-françaises sur les migrants et le poisson, il est, ou devrait être, évident que l'UE et la Grande-Bretagne conservent un intérêt partagé à maintenir un front commun dans de nombreux domaines. C'est ce que Mark Rutte, le Premier ministre néerlandais, aurait dit à Johnson la semaine dernière. Avec le soutien de la France et de l'Allemagne, Rutte a redéposé une proposition visant à renforcer la collaboration avec l'UE en matière de sécurité et de défense. Pour faciliter le processus, Bruxelles a adopté une position plus conciliante sur les contrôles douaniers aux frontières irlandaises. Cette attitude devrait trouver un écho auprès de Mme Truss, compte tenu du nouvel avertissement lancé par la démocrate Nancy Pelosi, selon lequel un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni ne sera pas conclu si le Brexit compromet la paix en Irlande. La Grande-Bretagne et la France sont les deux plus grandes puissances militaires d'Europe, avec des capacités que d'autres, notamment l'Allemagne, n'ont pas. Leur programme commun s'étend à la lutte contre la crise climatique - une autre grande épreuve pour Mme Truss à l'approche du sommet de la Cop26 - et à la menace renaissante du terrorisme islamiste. Il est essentiel que les soupçons de la France d'être victime d'une conspiration de l'"anglosphère" ne s'enveniment pas. La réaction furieuse d'Emmanuel Macron, le président français, au pacte Aukus ne concerne pas simplement la perte d'affaires, bien que cela fasse sans aucun doute mal. Il s'agit d'une humiliation nationale et diplomatique qui survient sept mois avant une rude bataille électorale contre l'extrême droite renaissante. Truss et Johnson veulent-ils vraiment se retrouver face à une présidente Marine Le Pen hostile et xénophobe ? Les derniers développements vont certainement intensifier la pression au sein de l'UE, dans l'ère post-Merkel, pour le type d'autonomie stratégique préconisé depuis longtemps par Macron. La semaine dernière, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, a exhorté les États membres à trouver la "volonté politique" de développer une force militaire européenne crédible et indépendante. Quelle que soit l'intention, une telle force, si elle était créée, affaiblirait l'OTAN, première et dernière ligne de défense de la Grande-Bretagne. Voici une question pour la nouvelle ministre des affaires étrangères : si les États-Unis, de plus en plus inflexibles, vont dans un sens et que l'Europe, en colère et aliénée, va dans l'autre, où va la Grande-Bretagne ? 4 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 19 septembre 2021 Share Posté(e) le 19 septembre 2021 Il y a 15 heures, Alexis a dit : Une autre conclusion importante est à mon sens la nécessité d'investir davantage dans la Marine. Qu'il s'agisse de la Méditerranée, de la protection de la France d'Outre-Mer, ou de l'appui aux stratégies alternatives que nous devrons mettre en place progressivement, sérieusement et de manière réfléchie - dans l'Océan Indien, en Asie, voire en Amérique du Sud - sans oublier évidemment la fondamentale protection de la vitale Force océanique stratégique, c'est très souvent la Marine qui sera à la pointe de la puissance militaire efficace de la France. Ca nous oblige à recentrer nos investissements. Avec pour priorité 1) la FOST, donc les sous-marins et nos capacités ASM 2) les FAS, donc notre aviation de combat et donc le NGF (en coopération ou pas) 3) La stabilisation de la BSS, donc les forces terrestres légères 4) la projection de puissance en méditerranée à travers le PANG, la marine de surface et les avions ravitailleurs Le grand absent de tout ça c'est les forces terrestres lourdes, donc je pense qu'en cas de difficultés budgétaires le programme Titan réduira sérieusement sa voilure. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 19 septembre 2021 Auteur Share Posté(e) le 19 septembre 2021 (modifié) Aukus et le cas Suisse. Macron va rendre la présidence française pleine de relief... https://www.tagesanzeiger.ch/frankreichs-praesident-laedt-guy-parmelin-aus-650089196283 Macron désinvite Parmelin Une visite de Guy Parmelin en France, prévue depuis six mois, tombe à l'eau. Le président Emmanuel Macron ne veut pas voir le chef d'État suisse. Le président français Emmanuel Macron n'est pas seulement en colère contre les États-Unis et la perte d'un accord sur un sous-marin avec l'Australie que l'on croyait sûr. Macron est également en colère contre la Suisse parce que la Berne fédérale a décidé d'acquérir le jet furtif américain F-35 pour environ six milliards de francs suisses. Depuis environ un semestre, la Suisse et la France avaient prévu une visite présidentielle du président Guy Parmelin à Paris. Mais rien ne sortira de cette réunion de travail, qui aurait dû avoir lieu en novembre. Macron ne veut pas voir Parmelin. Et ce n'est pas tout : Paris ne veut plus autoriser de contacts bilatéraux de haut niveau avec la Berne fédérale avant l'été prochain. Cette mesure inhabituelle ne tend pas seulement les relations entre les deux États, mais aussi celles entre la Suisse et l'UE, dont Macron prendra la présidence du Conseil au premier semestre 2022. Le chef de l'État français joue ainsi les premiers rôles au sein du Conseil des ministres de l'UE, l'organe décisionnel des États membres, pendant six mois. Vu de mon salon si les US font sauter un contrat de soum de 50 milliards on doit pouvoir faire sauter un contrat de f-35 de 5 milliards. Modifié le 19 septembre 2021 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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