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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

il y a 14 minutes, 2020 a dit :

Ils s éjectent vachement tard ! L'avion semble en perdition depuis un bon moment, Il y a une explication ou c est une éjection automatique (il me semble que ça existe sur les avions Russes)

Je ne vois aucune éjection sur la video :huh:

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il y a 34 minutes, Banzinou a dit :

 

Suite et fin

 

EDIT : la destruction semble être située à Lazurne, sur les bord de la Mer Noire, à 75 km du front le plus proche

 

 

 

000.jpg

 

 

 

Il y a 6 heures, Métal_Hurlant a dit :

Si c'est les roquettes du Himars, c'est un peu léger pour détruire un pont ; Il faudrait des bombes de 1t guidées par laser...

"...Si le pont Antonovsky est hors service, tout le front sud du côté russe devra être approvisionné uniquement par le barrage de Kakhovka. De plus, si vous frappez également sur le pont de Daryevka - Kherson sera complètement coupé du côté russe..."

 

 

Une autre vidéo :

 

 

Modifié par Métal_Hurlant
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il y a 7 minutes, Banzinou a dit :

La précision de la frappe est assez impressionnante, alors on a pas de photos avec un angle plus large, mais ça donne un aperçu, les HIMARS sont vraiment redoutables

En l’occurrence il faudrait bien des roquettes pour rendre le pont inutilisable…

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il y a 6 minutes, Banzinou a dit :

La précision de la frappe est assez impressionnante, alors on a pas de photos avec un angle plus large, mais ça donne un aperçu, les HIMARS sont vraiment redoutables

Autre démonstration de la précision avec ce coup direct sur le Antonovskiy Bridge (voir pages précédentes) Mais les dégâts ne sont pas suffisant pour empêcher le trafic :

 

 

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il y a 10 minutes, gustave a dit :

En l’occurrence il faudrait bien des roquettes pour rendre le pont inutilisable…

Je ne parle pas du pont mais de la frappe sur le Podlet-K1 :wink: (quoi qu'il pourrait tout aussi bien s'agir de M270)

Modifié par Banzinou
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il y a 18 minutes, herciv a dit :

Pas compris ? Tu penses que les Russes n'ont pas de réseaux de communication adaptés ?

Sur les camionnettes civiles réquisitionnées, avec des unités recomposées, des chauffeurs parfois fraîchement "volontaires", et après avoir démontré en mars-avril que plusieurs commandants d'unités étaient si mal équipés qu'ils usaient des radios non-chiffrées ? Oui.
Je serais assez surpris que les coordinateurs parviennent à joindre et diriger leurs coursiers ou de transporteurs avec autant d'efficacité et d'agilité que leurs équivalents civils dans nos contrées paisibles.

Modifié par Boule75
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il y a 22 minutes, Métal_Hurlant a dit :

Autre démonstration de la précision avec ce coup direct sur le Antonovskiy Bridge (voir pages précédentes) Mais les dégâts ne sont pas suffisant pour empêcher le trafic :

 

 

C'est intéressant d'ailleurs. Ce n'est pas un nid de poule qui arrète le traffic civil et militaire. Mais çà le fait ralentir.

 

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il y a 28 minutes, Métal_Hurlant a dit :

Autre démonstration de la précision avec ce coup direct sur le Antonovskiy Bridge (voir pages précédentes) Mais les dégâts ne sont pas suffisant pour empêcher le trafic :

 

 

Hum... sur le trou du tablier, 1m plus à gauche, ça éclatait dans la grosse poutre (en sectionnant des câbles de tension s'il y en a sur un tel pont). Plus gros bobo ?
Là on ne sait même pas si ça a détonné dans le tablier ou, après l'avoir transpercé, au sol en dessous.

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il y a 3 minutes, Boule75 a dit :

Sur les camionnettes civiles réquisitionnées, avec des unités recomposées, des chauffeurs parfois fraîchement "volontaires", et après avoir démontré en mars-avril que plusieurs commandants d'unités étaient si mal équipés qu'ils usaient des radios non-chiffrées ? Oui.
Je serais assez surpris que les coordinateurs parviennent à joindre et diriger leurs coursiers ou de transporteurs avec autant d'efficacité et d'agilité que leurs équivalents civils dans nos contrées paisibles.

Je ne sais pas ce qu'ils ont maintenant mais ce truc là à l'air pas mal. 

http://www.armyrecognition.com/weapons_defence_industry_military_technology_uk/russian_company_sozvezdiye_is_developing_new_software-defined_radios_tass_82403177.html

Russian defense contractor Sozvezdiye (a subsidiary of the United Instrument Corporation, UIC) will have developed and launched full-rate production of super-secure software-defined radios (SDR) before October 1, 2021. The radios will become the mainstay of new-generation military communications networks.

The SDR technology pools radios into self-organizing communications systems that cannot be jammed with electronic countermeasures or destroyed physically, according to the Izvestia daily. The cost of the development and productionizing of the six-generation SDR radio is estimated at 326.1 million rubles ($5.6 million), according to Sozvezdiye’s business plan. The Russian Industry and Trade Ministry has given the nod to a 175-million ($3 million) subsidy, with the remainder to be coughed up by the Defense Ministry and non-budget sources. The business plan also says the implementation of the program will allow three patents to be taken out and 50 high-tech jobs created.
 

Connecting the subscribers, SDR radios automatically plot the optimum route from one user to the other even if troops move about all the time and the enemy uses ECM. Even if one of the radios is jammed or wiped out, its job will be shouldered by adjacent radios, with the network subscriber sensing no change in the quality of comms. UIC’s press office told Izvestia that a prototype of the software/hardware platform for the SDR radio has been developed. Depending on a scenario of a battle or weather conditions, it allows setting the signal’s velocity, power and distance. The platform’s software makes the radio fit for use as a relay in order to arrange the transfer of digital data out to 30-plus km at a rate of 1Mbps.

At present, R&D into SDR systems is all the rage with the armed services of developed countries. For instance, as far back as the early 2000s, the US Army kicked off the Joint Tactical Radio System Program aimed at phasing SDR radios into the inventory. Military radio electronics majors Thales and General Dynamics participated in the program. Its deadline slipped several times, with the program itself having altered much. Under a new schedule, the delivery of SDR radios to the US Army is to begin in 2017 at the latest.

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il y a 23 minutes, herciv a dit :

Je ne sais pas ce qu'ils ont maintenant mais ce truc là à l'air pas mal. 

http://www.armyrecognition.com/weapons_defence_industry_military_technology_uk/russian_company_sozvezdiye_is_developing_new_software-defined_radios_tass_82403177.html

Russian defense contractor Sozvezdiye (a subsidiary of the United Instrument Corporation, UIC) will have developed and launched full-rate production of super-secure software-defined radios (SDR) before October 1, 2021. The radios will become the mainstay of new-generation military communications networks.

The SDR technology pools radios into self-organizing communications systems that cannot be jammed with electronic countermeasures or destroyed physically, according to the Izvestia daily. The cost of the development and productionizing of the six-generation SDR radio is estimated at 326.1 million rubles ($5.6 million), according to Sozvezdiye’s business plan. The Russian Industry and Trade Ministry has given the nod to a 175-million ($3 million) subsidy, with the remainder to be coughed up by the Defense Ministry and non-budget sources. The business plan also says the implementation of the program will allow three patents to be taken out and 50 high-tech jobs created.
 

Connecting the subscribers, SDR radios automatically plot the optimum route from one user to the other even if troops move about all the time and the enemy uses ECM. Even if one of the radios is jammed or wiped out, its job will be shouldered by adjacent radios, with the network subscriber sensing no change in the quality of comms. UIC’s press office told Izvestia that a prototype of the software/hardware platform for the SDR radio has been developed. Depending on a scenario of a battle or weather conditions, it allows setting the signal’s velocity, power and distance. The platform’s software makes the radio fit for use as a relay in order to arrange the transfer of digital data out to 30-plus km at a rate of 1Mbps.

At present, R&D into SDR systems is all the rage with the armed services of developed countries. For instance, as far back as the early 2000s, the US Army kicked off the Joint Tactical Radio System Program aimed at phasing SDR radios into the inventory. Military radio electronics majors Thales and General Dynamics participated in the program. Its deadline slipped several times, with the program itself having altered much. Under a new schedule, the delivery of SDR radios to the US Army is to begin in 2017 at the latest.

  • Annonce de 2017 (en photo : une radio Elbit),
  • grosses ambitions : radio numérique définie par logiciel plus réseau mesh auto-reconfigurable y compris sur mobiles en mouvement jusqu'à 30km de portée. Pas un mot sur les méthodes de chiffrement et, éventuellement, de partage / renouvellement des clés si c'est nécessaire. Quid du routage, où est l'infra (répartie idéalement !) qui serait nécessaire ? Et est-ce que ça passe à l'échelle côté algorithmique ?
    Décrit comme ça, ça tient de la science-fiction (de tels réseaux sont décrits notamment chez Peter F. Hamilton par exemple).
  • débouché annoncé en 2021 (prototype opérationnel ou production de masse ?). Budget anémique : 5,6 millions de $ (2017)

Au final, après 2 ans de Covid : ont-ils seulement 50 exemplaires qui fonctionnent ? Et peuvent-ils encore en produire sans composants occidentaux ?

Si c'est le cas, je tire sincèrement mon chapeau. En attendant : je doute.

il y a 20 minutes, herciv a dit :

Bon et puis c'est pas comme si il y a à peine 25 ans les tel portables n'existaient pas. On avait des conducteurs très autonomes à ce moment là.

L'autonomie, ce n'est pas trop la culture de l'armée russe, non ? Et en 25 ans : quels gains de productivité chez nous induits par les Ways, maps, 4g partout, ordiphones nettement plus puissants que des PCs de 2005, etc... ? On oublie je pense.

 

EDIT : on dérape en HS, désolé.

Modifié par Boule75
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Il y a 15 heures, Connorfra a dit :

Dans tous ces calculs logistique qui ce défendent pas de soucis la dessus même-ci Herciv tu es trop dans la logirstique civil, sur les routes de merdes criblé 40 km/h c'est déjà un exploi un grand max tu seras plus aux alentours de 20 km/h voir moins ( expérience du bon vieu gbc) et on ne tiens pas en compte assez la loi de Murphy de l'emmerdement maximum qui est compliquée à prendre en compte mais entre les bombardements, la météo le facteur humain (maladie, coup de chaleur ect...) et des camions qui on le sait sont de vielles merdes rouillées avec des pneumatiques dont  on sait que les russes on des difficultés depuis le début de la guerre pour en avoir... Bref vos calculs ne tiennent pas la réalité du terrain ils sont des calculs des plans et aucuns plans ne résiste à la réalité du terrain. La en l'occurrence tenir un 3x8 dans ces conditions c'est pas impossible mais ils doivent pas y arriver tout les jours. Les Soa et les Adu de l'armée de terre auraient pas mal de choses à vous apprendre sur la logistique de terrain qui en plus obéis à la connerie militaire et non à l'environnement civile.

En effet. La vitesse moyenne global  d'un véhicule particulier est de 50Km/h, tous usages confondus, alors que celui-ci a acces aux autoroutes et aux nationales qui ne sont pas congestionnées. 40Km/h de vitesse moyenne pour un camion de transport de munitions c'est impossible. Si on regarde bien, beaucoup des camions Ural utilisés ont une Vmax de 75 Km/h.

40 Km:H c'est la Vmax et pour la vitesse moyenne, c'est en effet plutot la moitié.

Sur la qualité des routes écouter https://www.npr.org/transcripts/1110679623?t=1658265232188 

et aussi :

 

 

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Dans la région de Donetsk, le 503ᵉ bataillon de la marine au cœur de la guerre en Ukraine

En tout cas, il y a un passage de l'article qui témoigne que les routes sont bien pourries par les trous d'obus... Voilà, tout tourne encore autour de cette putain de logistique !

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/07/19/dans-la-region-de-donetsk-le-503-bataillon-de-la-marine-au-c-ur-de-la-guerre-en-ukraine_6135393_3210.html

Citation

Dans la région de Donetsk, le 503ᵉ bataillon de la marine au cœur de la guerre en Ukraine

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Par Thomas d'Istria (Vouhledar, envoyé spécial)Publié aujourd’hui à 17h00, mis à jour à 20h12

Temps deLecture 5 min.

Réservé à nos abonnés

REPORTAGE - Envoyés sur les fronts les plus difficiles pour tenir face aux forces armées russes, les soldats de ce bataillon, qui agit comme des forces spéciales, ont essuyé de lourdes pertes humaines et matérielles depuis le début de la guerre en Ukraine.

« Ice » pousse à fond sur l’accélérateur et le vent chaud s’engouffre par les fenêtres. A gauche, à l’est, vers le territoire de la « république populaire de Donetsk », entité contrôlée par Moscou, des colonnes de fumées s’élèvent dans le ciel bleu. La techno crève les basses, le conducteur évite avec maîtrise les trous de l’asphalte. Encore cinq minutes de route à découvert sur cette longue bande noire qui traverse les champs, puis le soldat s’arrête à l’ombre d’un arbuste. « On ne pourra pas aller plus loin », annonce-t-il avant d’ouvrir le coffre et d’empoigner son fusil d’assaut. Il se dirige vers un transport de troupes russes carbonisé dans le bas-côté, témoin d’une opération datant d’avril, non loin d’un sous-bois touffu.

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« Ice », un premier lieutenant du 503e bataillon de la marine ukrainien, dans la région de Donetsk, le 7 juillet 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE »

« Ice » porte un nom de code qui va avec son tempérament : froid et maîtrisé. « Ces derniers temps, ils attaquent moins », affirme l’homme sec à la barbe taillée, premier lieutenant du 503e bataillon de marine, en observant l’horizon et la ligne de front. « Ils changent probablement de tactique… » Les forces en présence dans la « république populaire de Donetsk » sont « très motivées », assure-t-il encore, et « ça fait longtemps qu’ils se battent ».

En 2014, en réaction à la victoire des révolutionnaires pro-européens de Maïdan, des séparatistes soutenus par des commandos russes s’étaient emparés d’une partie des régions de Donetsk et de Louhansk formant le bassin minier du Donbass. Impression, pour « Ice », d’avoir vu naître un grand projet qui n’était pas que militaire. « S’il y a quelque chose que les Russes font vraiment bien, c’est le lavage de cerveau. »

Plus d’illusions

Retour vers la voiture pour rejoindre un QG, une maison anonyme installée le long d’une allée, aux alentours de Vouhledar, une petite bourgade minière. La bâtisse discrète sert de lieu de rendez-vous et de dépôt pour des vivres. Dans la cour ombragée, assis contre un muret ou sur une caisse de munition, « Mazout » et « Anarchiste », deux jeunes soldats en treillis, saluent leur chef avec complicité. « Plus ils sont jeunes, plus ils sont fous », dit « Ice » en désignant les hommes de 25 et 27 ans qui partagent des cigarettes.

« A l’Académie de la guerre d’Odessa, tous les instructeurs nous disaient qu’une guerre d’ampleur avec la Russie était inévitable », assure « Ice »

Les forces du 503e bataillon de marine attendent leurs prochaines missions dans le sud de cette région partiellement contrôlée par les Ukrainiens. Le temps est au repos et à l’entraînement de nouvelles recrues venues remplacer les morts et les blessés. Le bataillon agit comme des forces spéciales. « S’il y a une situation critique quelque part, nous y sommes immédiatement transférés, résume « Pixels », l’officier de presse. Nous sommes envoyés sur des missions très spéciales pour renforcer les positions de l’armée ukrainienne. Nous allons là où ça crame », explique simplement « Ice ».

L’homme, originaire de la région de Tchernihiv, au nord de l’Ukraine, est un diplômé de l’académie militaire d’Odessa. Cela faisait des années qu’il ne se faisait plus d’illusions sur l’issue de cette guerre, commencée en 2014. Au sein de l’institution odéssite, « tous les instructeurs nous disaient qu’une guerre d’ampleur avec la Russie était inévitable », assure celui qui a déjà perdu deux anciens camarades de sa promotion.

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Vova, surnommé « Pixels », du 503e bataillon de la marine, près de la carcasse calcinée d’un transporteur de troupes blindé russe, stoppé dans sa progression en avril. Région de Donetsk, le 7 juillet 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE »

En août 2021, le trentenaire a rejoint les positions dans les tranchées du 503e bataillon de marine, vers la ville de Verkhnotoretske, à quelques dizaines de kilomètres au nord de la capitale des séparatistes, Donetsk. Quelques mois plus tard, dès le début du mois de février, les bombardements ennemis sur leurs positions, de plus en plus durs, annonçaient l’invasion qui allait suivre. En mars, les soldats sont envoyés au nord de Marioupol, vers la ville de Volnovakha, ou se déroulent de violents combats entre les forces armées russes et ukrainiennes. La mission du 503e bataillon d’infanterie de marine est de soutenir la 36e brigade de marine d’Ukraine. Mais les hommes sont rapidement écrasés par l’artillerie et le nombre de soldats de Moscou. Ils parviennent à retarder quelque temps l’encerclement de Marioupol, au prix de lourdes pertes.

« Nous avons perdu presque toutes les armes lourdes », estime « Pixels ». Surtout, « 70 % des soldats du bataillon ont été blessés ou tués ». « Ice » se fait encore plus précis. Selon lui, au sein du 503e bataillon, « 60 % » de ceux qui s’étaient déjà battus dans les régions séparatistes de Louhansk et de Donetsk sont morts. Parmi eux, le commandant, Pavlo Sbytov. Le 20 mai, après avoir écrasé Marioupol sous les bombardements, les autorités de Moscou ont annoncé la conquête de la ville portuaire.

« On a joué à la loterie »

Les moyens mis à la disposition du 503e bataillon de marine sont limités. Les soldats souffrent du manque d’équipement. « Nous ne sommes pas complètement équipés, cela coûte beaucoup d’argent », affirme « Ice ». « Nous serions deux cents fois plus efficaces avec un vrai équipement de forces spéciales. » « Anarchiste » et « Mazout », les deux soldats originaires de Marioupol, passent leurs journées à former de nouvelles recrues et trépignent de retourner combattre. En attendant, ils partagent leurs souvenirs de guerre, ceux de missions insensées.

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« Mazout », un soldat du 503e bataillon de la marine, dans la région de Donetsk, le 7 juillet 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE »

Il y a eu cette fois où leur unité a été encerclée par les forces russes. « A droite et à gauche, partout il y avait des véhicules ennemis, l’infanterie ennemie nous entourait », raconte l’un d’eux. « Toutes ces heures, toute la journée, les gars étaient couchés dans les buissons, ils avaient un lance-roquettes antichar AT4, ils ont tiré [sur un char russe] mais ne l’ont pas touché. » Finalement, après de longues heures d’attente, les soldats ukrainiens se sont retirés. « Nous sommes partis et, tous ensemble, nous nous sommes retranchés dans un autre endroit. Nous étions 26 ou 27 personnes. Toute la guerre est basée sur la chance. Juste de la chance. On a joué à la loterie et on a gagné. »

« Mazout », lui, a reçu une médaille du mérite pour une mission au début de la guerre, le 10 mars, « un combat acharné », dit-il. Il y avait un groupe de reconnaissance sous le feu de quatre tanks russes, non loin du village de Zachativka, dans la zone de Volnovakha. L’homme était dans un véhicule blindé léger, avec un compagnon à la tourelle. « C’était irréfléchi, il y avait un ordre et je n’ai pas eu le temps de penser. » A ses côtés, « Ice » ajoute qu’il vaut mieux « prendre une décision rapide que de ne pas en prendre du tout ». « En gros, l’ennemi était à 700 mètres et on était dans un BMP [véhicule blindé léger de transport de troupes] pour récupérer les gens et les sortir de là », raconte « Mazout », qui a fait trois allers-retours afin de récupérer « environ 70 personnes ».

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« Anarchiste », un soldat du 503e bataillon de la marine, dans la région de Donetsk, le 7 juillet 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE »

« Anarchiste », qui explique son nom par une devise, « la liberté ou la mort », raconte l’une de ses opérations qui visait à soutenir un bataillon de recrues positionnées dans une tranchée, à trente kilomètres de Donetsk. « Quand je suis arrivé, je leur ai dit qu’il y avait une percée dans notre direction, explique l’homme. Les gars ont commencé à paniquer. Je leur ai rappelé qu’à l’arrière, il y avait des femmes, des enfants et des vieux qui ne pouvaient rien faire et que nous, nous étions en position avec des armes et que nous pouvions faire toute la différence. »

« Anarchiste » reprend son souffle. « Ils voulaient tous partir et moi aussi en réalité, car tout était effrayant. Mais cela n’avait aucun de sens de s’enfuir. A quoi bon prendre les armes dans ce cas ? » Pourtant, ce jour-là, rien n’y a fait, face aux « jeunes soldats non préparés ». Les Russes ont réussi à repousser cette partie des lignes ukrainiennes. Mais ce temps, veulent croire les rescapés des forces spéciales, a changé. « A présent, assure “Anarchiste”, nous avons des gens entraînés comme les Russes. Nos gars ont la motivation pour se battre. »

 

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il y a 23 minutes, Valy a dit :

En effet. La vitesse moyenne global  d'un véhicule particulier est de 50Km/h, tous usages confondus, alors que celui-ci a acces aux autoroutes et aux nationales qui ne sont pas congestionnées. 40Km/h de vitesse moyenne pour un camion de transport de munitions c'est impossible. Si on regarde bien, beaucoup des camions Ural utilisés ont une Vmax de 75 Km/h.

40 Km:H c'est la Vmax et pour la vitesse moyenne, c'est en effet plutot la moitié.

Mais de quoi tu parles. Cà n'a ni queue ni tête. Tu as une formation scientifique pour écrire des trucs pareils ?

Quand tu écris des trucs comme çà met au moins des liens qu'on essaye de comprendre.

il y a 24 minutes, Valy a dit :

et aussi :

Oui certe et donc ? 

https://liveuamap.com/en/2022/19-july-russian-forces-have-partially-captured-pokrovske

Modifié par herciv
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Il y a 10 heures, poti a dit :

Je ne sais pas si c'est surevalué. Mais un hélico que vole aux ras des marguerittes n'est pas vraiment la tasse de thé des S-300 et S-400. 

Ces bestioles ont été pensées pour faire face aux packs américains comme à la guerre du Vietnam.

Des dizaines d'avions, wild-weasel, guerre eléctronique, chasseur d'escorte etc etc. On a vu ce type de pack à la guerre du golfe et je pense vraiment que les S-300-S-400 seraient redoutables et abattraient des avions. 

Après si une paire de Su-25 vole bas, lance des roquettes sur des russes et reviens sur ses pas, c'est un autre domaine dans lequelle il ne faut pas s'attendre a voir les S-300 briller. 

Je ne sais pas si l'info que je vais citer à une quelconque valeur mais Novaya Gazeta indique  dans https://novayagazeta.eu/articles/2022/07/15/himars-the-new-god-of-war que le patron qui dirigeait Almaz Antey (le fournisseur du S400 ) à l'époque de la conception duS400  était un drole d'oiseau. Je cite :

La troisième raison (en gros de l'echec du S400) possible est que le S-400 a probablement été créé à l'époque où la société de défense aérienne Almaz-Antey était dirigée par Igor Ashurbeyli. Cet homme merveilleux est connu pour avoir mis au pas le marché Leningradsky à Moscou à l'époque de la perestroïka, puis il a rejoint la direction d'Almaz-Antey, dont les locaux étaient alors loués comme entrepôts de marché, puis il a construit le tout-puissant S- Système 400 pour Poutine. Des experts chevronnés en missiles que j'ai interrogés doutaient qu'un homme qui a fait carrière sur les marchés de détail dans les années 1990 ait pu réussir à construire des missiles à la pointe de la technologie.M. Ashurbeyli se présente actuellement comme le roi (!) du royaume spatial d'Asgardia, et en tant que tel, il a même prêté serment à la mission de l'ONU à Vienne.

Donc en gros si je comprends bien, il vient de l'immobilier et du marché de détail, il a profité de son poste pour faire des liés à son business précédent sur le dos ou grace ou avec  d'Almaz Antey. Le S400 n'a pas du être sa préoccupation principale. Et maintenant c'est un Urluberlu qui se revendique comme roi du royaume cosmique d'Asgardia qui aurait plus d'un million de sujets. Bref un roi du cosmisme russe.

Je vous conseille la page linkedin Asgardia : https://www.linkedin.com/pulse/asgardia-space-nation-giovanni-serrano/

Et si vous connaissez pas le cosmisme russe : https://revues.univ-tlse2.fr/slavicaoccitania/index.php?id=2087

 

Modifié par Valy
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Intéressant :

"Comment des "partisans russes" sabotent le ravitaillement de l'armée de Poutine.

Depuis le début du conflit en Ukraine, le nombre d'accidents ferroviaires en Russie ne cesse d'augmenter. En cause, l'action de "partisans russes", qui souhaitent mettre un terme au conflit."

...

https://www.lexpress.fr/actualite/monde/guerre-en-ukraine-comment-des-partisans-russes-sabotent-le-ravitaillement-de-l-armee-de-poutine_2177264.html

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MacKay met à jour bien avant les autres (notamment de de LIVEMAPEU ou WARMONITOR3) les info de l'état-major Ukrainien. 

Rumble fait la même chose côté russe mais rajoute ;

- l'historisation des info et le suivi des pertes des unités ukrainiennes. (c'est la parti sur laquelle je m'endors un peu parce que les infos sur le volume de perte humaine chez les Ukrainiens me semble largement inaccessible à l'Etat-major russe)

- une analyse tactique quand les russes sont a l'offensive. Plus intéressante.

- un rapprochement avec les données ukrainiennes de LIVEUAMAP qui est pour moi le plus intéressant

Modifié par herciv
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Il y a 8 heures, Valy a dit :

Des experts chevronnés en missiles que j'ai interrogés doutaient qu'un homme qui a fait carrière sur les marchés de détail dans les années 1990 ait pu réussir à construire des missiles à la pointe de la technologie

… Hum, disons que ce n’est pas parce que tu es un « parachuté » et que tu n’as aucune compétence en ingénierie que tu n’est pas entouré de « responsables » et autres bureaux d’études, non ?

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