Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires

[Ciders]

Pas le bon sujet je pense Zalmox. Sinon, je serai d'avis de mettre de l'huile de tournesol à la place du carburant de sa fusée réutilisable. Bio de préférence*.

Révélation

Moi aussi je sors de mon domaine de compétences. J'ai le droit, comme lui na !

 

il y a 1 minute, Fusilier a dit :

Si ces infos sont justes, ils sont à une 20e de km de la P47 

S'ils sont aux lisières de Novoberyslav, ça voudrait dire qu'ils auraient déjà forcé les éventuelles positions russes à Mylove et franchi le pont de Novokairi ? En suivant la route principale depuis Mylove, il y a trente kilomètres. Ca ferait une sérieuse infiltration !

[olivier lsb]

il y a 12 minutes, Zalmox a dit :

Dans un tweet publié lundi, Elon Musk a proposé un accord de paix comportant quatre éléments pour mettre fin à la guerre, appelant ses 107 millions d’abonnés à Twitter à voter « oui » ou « non » à son idée.

Paix Ukraine-Russie :
- Refaire les élections des régions annexées sous la supervision de l’ONU. La Russie se retirer si telle est la volonté du peuple.
- La Crimée fait officiellement partie de la Russie, comme c’est le cas depuis 1783 (jusqu’à l’erreur de Khrouchtchev).
- L’approvisionnement en eau de la Crimée est assuré.
- L’Ukraine reste neutre.

 

Méga HS, à discuter sur l'autre fil s'il te plait. 

[Amnésia]

Dans la suite de l'image "porte-carte" mettant (il faut le dire) l'accent sur la prise en main du général Lapin des opérations pour faire taire certaines polémiques bien russo-russes (notamment de Kadyrov)

Vous porterez attention aux patchs bien colorés

[Fusilier]

il y a 4 minutes, Ciders a dit :

S'ils sont aux lisières de Novoberyslav, ça voudrait dire qu'ils auraient déjà forcé les éventuelles positions russes à Mylove et franchi le pont de Novokairi ? En suivant la route principale depuis Mylove, il y a trente kilomètres. Ca ferait une sérieuse infiltration !

ben, quelque part à l'Ouest de Zmivka, ça donne une 20e de Km  sur la route...  

[Ciders]

à l’instant, Fusilier a dit :

ben, quelque part à l'Ouest de Zmivka, ça donne une 20e de Km  sur la route...  

C'est ce qui me paraît étrange. A voir si un autre Zmivka n'existe pas dans le secteur mais je n'en ai pas trouvé.

On aurait donc une percée profonde en rive droite du Dniepr avec des pointes ukrainiennes qui pourraient être à une journée de marche (à la vitesse actuelle) du pont de Nova Khakovka. Si les Russes n'ont rien pour colmater, ça signifierait la perte ou au moins le blocage temporaire d'un des derniers ponts utilisables dans le secteur, à supposer qu'il supporte encore des véhicules lourds.

Et pendant ce temps, ça ne bougerait quasiment pas côté ouest de la tête de pont... hum.

[olivier lsb]

il y a 3 minutes, Amnésia a dit :

Dans la suite de l'image "porte-carte" mettant (il faut le dire) l'accent sur la prise en main du général Lapin des opérations pour faire taire certaines polémiques bien russo-russes (notamment de Kadyrov)

Vous porterez attention aux patchs bien colorés

Vu, le patch de l'URSS, si c'est pas une signature çà... C'est vraiment déprimant leur table tactique.

 

[olivier lsb]

Reportage sur la zone de front de Mykolaiev, au sein d'une brigade de Territorial Defense. Le moral et bon, malgré quelques échecs locaux. 

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/10/04/en-ukraine-au-sud-de-mykolaiv-une-unite-dans-la-guerre-de-position-j-ai-vu-les-russes-de-mes-propres-yeux_6144264_3210.html

 

Citation

Au sud de Mykolaïv, une unité dans la guerre de position : « On a commencé à 4 km de distance, puis 3 km, puis, 2 km, 1,5 km »

Par Thomas d'Istria (sud de Mykolaïv (Ukraine))Publié aujourd’hui à 05h00, mis à jour à 17h43

Temps deLecture 4 min.

REPORTAGEUn mois après le début de la contre-offensive sur Kherson, Kiev a annoncé avoir réalisé une percée, le long du Dniepr. Sur le terrain, les soldats ukrainiens croient déjà à la victoire.

Les détonations d’une mitrailleuse lourde font sourire les hommes réunis dans la petite cour d’une maison abandonnée. « Ce sont les nôtres », apprécie l’un d’eux. Les soldats de l’unité se sont habitués à vivre dans le fracas de la guerre. Un chien au sol gémit. Trois coups sourds signalant des départs d’artillerie ébranlent l’air.

Le chef du groupe, Alexeï Yakovlef, un ancien combattant du Donbass entre 2014 et 2015, bondit de sa chaise en levant la main, le regard intense. Une première explosion retentit, suivie d’une deuxième. « Tout va bien, ce n’est pas pour nous », assure-t-il. La troisième éclate après quelques secondes.

« Au bout de trois jours ici, on ne réagit même plus aux bombardements, explique Artem Gradoun, un soldat de l’unité. C’est là que ça devient très dangereux. » Avocat originaire du nord-est de l’Ukraine, installé depuis des années dans la banlieue de Kiev, il a pris les armes au début de l’invasion russe, en février, afin de défendre la capitale. Au mois d’avril, il se portait volontaire pour combattre sur le front sud de Mykolaïv. Le soldat au visage sec a rejoint les positions du bataillon 206 de la défense territoriale, environ « cinq cents à six cents soldats ». Depuis, il vit entre cette base située à l’orée de la région de Kherson, partiellement occupée par les forces russes, et la ville de Mykolaïv.

Des combattants ukrainiens de la 59e brigade motorisée au sud-est de Mykolaïv, en Ukraine, le 29 septembre 2022. LUCAS BARIOULET POUR « LE MONDE »

Dimanche 2 octobre, un mois après le début de la contre-offensive sur la région de Kherson, les autorités ukrainiennes ont annoncé que leurs forces armées avaient réalisé une percée dans les lignes de défense russes, le long du fleuve Dniepr, à une centaine de kilomètres à l’est de leur zone, dans le sud de Mykolaïv. De leur côté, les hommes de l’unité attendent les prochains ordres de Kiev. Leur mission consiste à tenir la position et fixer les soldats russes de cette partie du front, « comme un appât » précise, lucide, Artem Gradoun. Les échanges de tirs sont réguliers. Mais avec le temps, les distances entre les deux forces ennemies se sont réduites. Au point de changer de type d’armes. « Aujourd’hui, nous tirons avec des mitrailleuses lourdes, alors qu’avant, on n’utilisait que de l’artillerie », explique Alexeï Yakovlef.

Lente progression

« Après ce village, nous passerons au suivant, puis encore à un autre et enfin, nous reprendrons Kherson », veut espérer Artem Gradoun, aussi confiant en cette phase de la guerre que les autres soldats de l’unité. Les avancées sont ralenties par la présence de civils dans les villages tenus par les forces occupantes. « Selon nos informations, les Russes ne les autorisent pas à quitter les territoires », affirme le militaire.

Artem Gradoun, ou « Grad » selon son nom de guerre, est un combattant du 206e bataillon de la défense territoriale. Depuis une position de l’armée ukrainienne, à quelques kilomètres des forces russes, il écoute les bombardements, à la frontière entre les régions de Mykolaïv et de Kherson, en Ukraine, le 27 septembre 2022. LUCAS BARIOULET POUR « LE MONDE »

Alexeï Yakovlef nettoie son arme sous la tôle du garage. L’homme au visage presque enfantin porte une polaire verte sous son treillis ainsi qu’un écusson en ukrainien qu’il se refuse à traduire dans un rire. Ça veut dire « putain, le commandant est encore là », expliquent les autres soldats rassemblés dans la cour.

Les maisons du village aux alentours sont éventrées. Les rares voitures qui empruntent la rue sont celles, kaki et banalisées, des forces armées. Quand ils ne sont pas en train de pianoter sur leurs téléphones, les soldats passent le temps à jauger les explosions et à se rendre sur la première ligne, au bout du village. Les positions russes ne se trouvent qu’à 2 kilomètres environ, selon les soldats.

Alexeï Yakovlef, chef d’unité au sein du bataillon 206 de la défense territoriale, pose avec son fusil, à quelques kilomètres des forces russes, à la frontière entre les régions de Mykolaïv et de Kherson, en Ukraine, le 27 septembre 2022. LUCAS BARIOULET POUR « LE MONDE »

Artem Gradoun sort son téléphone portable et montre la vidéo d’un bombardement sur des positions russes. Les images ont été prises grâce à un drone d’observation, le 29 août, au premier jour de la contre-offensive. Deux semaines plus tard, le 16 septembre, l’unité montait à l’assaut du village d’en face, séparé seulement par un champ. « Pour la première fois depuis le début de la guerre, j’ai pensé que j’allais enfin pouvoir utiliser mon fusil d’assaut », dit Artem Gradoun. « Depuis deux, trois mois, nous nous rapprochions de plus en plus. On a commencé à 4 km de distance, puis 3 km, puis, 2 km, 1,5 km… Et jusqu’à 300 m. »

Artem Gradoun tient dans ses mains un drone d’observation utilisé par son unité depuis une position de l’armée ukrainienne, à quelques kilomètres des forces russes, à la frontière entre les régions de Mykolaïv et de Kherson, en Ukraine, le 27 septembre 2022. LUCAS BARIOULET POUR « LE MONDE »

L’opération a été un échec. Les soldats ont atteint le village mais n’y sont restés que quarante-huit heures. « On avait deux rues, précise Artem. Mais la situation est vite devenue intenable. » Un de leurs frères d’armes, Fedir Kasko, 42 ans, marié et père de trois enfants, « un vrai dur, bien préparé », a été tué dans l’assaut. Deux hommes ont aussi été gravement blessés.

L’état d’esprit est à la victoire

« Tout le monde tirait, il y avait des explosions partout », se souvient Valery Kolomyets, un garde du corps pour des « gens riches » en temps de paix. « Lucky », de son nom de guerre, a été un des premiers militaires à rejoindre les abords du village occupé. « J’ai vu les Russes de mes propres yeux », assure le gaillard qui a d’ailleurs rapporté quelques souvenirs d’une position ennemie : un sac de toile kaki contenant des vestes militaires, une boîte de ration.

Mais dans une perspective plus large, les hommes savourent les succès de l’armée ukrainienne depuis début septembre. Ils y ont contribué, même modestement, pensent-ils, en fixant un nombre important de soldats russes dans leur région. Le chef de l’unité assure, bravache, que la contre-offensive annoncée par Kiev depuis le mois de juillet pour libérer l’oblast (région) occupé de Kherson était même une « grosse fake news », un leurre destiné à attirer l’ennemi dans un piège en faisant en sorte que les forces du Kremlin se massent dans le Sud, quitte à dégarnir dangereusement d’autres régions, notamment vers Kharkiv, dans le Nord-Est. « Les Russes ont réagi en envoyant de nombreuses troupes afin de défendre la région de Kherson », affirme-t-il. Or, à partir du 6 septembre, Kiev lançait une contre-offensive fulgurante sur le front est du pays, désormais vulnérable.

Le portrait du poète ukrainien Taras Chevtchenko est accroché sur le mur du dortoir, dans une tranchée tenue par les combattants de la 59e brigade motorisée de l’armée ukrainienne, au sud-est de Mykolaïv, en Ukraine, le 29 septembre 2022. LUCAS BARIOULET POUR « LE MONDE »

Un combattant de la 59e brigade motorisée ukrainienne dans une tranchée, au sud-est de Mykolaïv, en Ukraine, le 29 septembre 2022. LUCAS BARIOULET POUR « LE MONDE »

« Dans la guerre, il n’y a que les armes et les soldats qui comptent », lâche Artem Gradoun, lorsqu’on lui demande ce qu’il pense de l’annexion par le Kremlin des quatre régions partiellement occupées de Kherson, Zaporijia, Donetsk et Louhansk. Le « rattachement » de ces régions à la Fédération de Russie fait redouter une escalade du conflit, mais l’ex-avocat, au fond, s’en moque, tout comme les autres soldats. « Les référendums ne représentent rien si ce n’est un faux cadre juridique pour des gens stupides. La région de Kherson est une partie administrative du territoire ukrainien et nous continuerons de nous battre pour la récupérer. »

De même, les hommes restent sceptiques face à la « mobilisation partielle » décrétée par Vladimir Poutine afin de faire face aux contre-offensives ukrainiennes. Il faudrait d’abord, selon eux, que les nouvelles recrues annoncées par le Kremlin arrivent à temps pour défendre les positions russes dans la région.

Un mannequin représentant le président russe Vladimir Poutine est accroché à un poteau, au sud-est de Mykolaïv, en Ukraine, le 29 septembre 2022. LUCAS BARIOULET POUR « LE MONDE »

« Peut-être qu’ils enverront plus de monde ici, lâche Alexeï Yakovlef avec une moue sceptique. Mais on ne sait pas encore combien. » Surtout, « on attend de voir leurs qualifications militaires », termine un autre homme. Dans les forces armées et au sein de la population, l’état d’esprit est à la victoire depuis les succès de ces dernières semaines.

 

[Fusilier]

il y a 6 minutes, Ciders a dit :

C'est ce qui me paraît étrange. A voir si un autre Zmivka n'existe pas dans le secteur mais je n'en ai pas trouvé.

On aurait donc une percée profonde en rive droite du Dniepr avec des pointes ukrainiennes qui pourraient être à une journée de marche (à la vitesse actuelle) du pont de Nova Khakovka. Si les Russes n'ont rien pour colmater, ça signifierait la perte ou au moins le blocage temporaire d'un des derniers ponts utilisables dans le secteur, à supposer qu'il supporte encore des véhicules lourds.

Et pendant ce temps, ça ne bougerait quasiment pas côté ouest de la tête de pont... hum.

Les UKR semblent avancer sur plusieurs axes...  On verra bien demain. 

[olivier lsb]

Libération confirmée par VZ pour les villages suivant, front de Kherson:

Ils sont donnés dans l'ordre Nord-Sud je suppose ?

Avec les vidéos de destructions de chars ou de blindés, c'est surement la catégorie la plus volumineuse en nombre de publications. J'en mets une ici, pour illustrer la fin et le résultat d'une opération ukr de libération d'un village, Kharkiv, une zone que d'aucun aurait considéré pro-russe en 2014 (et l'accueil est systématiquement comme çà pour l'instant).

On a parfois trop tendance à ignorer la joie, l'émotion et le soutien des civils, et c'est une erreur car c'est le fondement du mandat implicite donné à VZ pour continuer le combat.

 

[Ciders]

Pas exactement. Les trois derniers sont autour de Davydiv Bird, Ukraina et Bilyaivka sont en gros à quarante bornes au nord-est de DB. Zolota Balka est sur le fleuve en face de la presqu'île qui ressemble vaguement à une tête de canard, Khreschenivka est à 10 kilomètres à l'ouest et Lyubymivka encore 7 bornes plus à l'ouest.

[FATac]

il y a 23 minutes, Amnésia a dit :

Vous porterez attention aux patchs bien colorés

Le patch rouge a déjà été signalé.

Sinon, sous le normographe turquoise, ce ne serait pas une boite de crayons de couleurs siglées "Avengers" ?

[magnum gts]

Il y a 7 heures, CortoMaltese a dit :

Si les ukrainiens disposent d'un système comme ça, c'est très certainement via Smartphone/tablette, afin de pouvoir rapidement s'adapter à la myriade de véhicules différents dont ils disposent. C'est un peu comme leur système d'artillerie à la sauce Uber, c'est rapide, efficace, léger, pas cher et flexible. Une vraie leçon à retenir de ce côté là car ça montre qu'on peut créer des systèmes démultiplicateurs de puissance à l'aide de briques technologiques civiles pas chères et facilement accessibles. 

Ca pourrait être aussi être un système avec des drones, on l'a vue a karhiv lors de la contre offensive 

@Aldo Sauvetage par les BMP déjà mis hier après-midi. Je coupe. Collectionneur 

[tepp17]

il y a 7 minutes, FATac a dit :

Le patch rouge a déjà été signalé.

Sinon, sous le normographe turquoise, ce ne serait pas une boite de crayons de couleurs siglées "Avengers" ?

Je confirme, on a à peu près la même boîte à la maison !

[Berezech]

Il y a 1 heure, tipi a dit :

Question aux spécialistes : sur Kherson le territoire tenu par les russes est en passe d’être pratiquement divisé par deux, plus semble-t-il par un retrait des troupes russes que par leur destruction. Est ce que ça pourrait les aider à tenir des lignes de défense plus courtes, avec une densité de défenseurs qui poserait plus de problème aux ukrainiens ?

Réduire la taille de la tête de pont la rend moins viable. Voir le problème des français à Dien Bien Phu avec la perte de Dominique dès le début du bombardement Viet.

Ça met plus de pression sur le ravitaillement et la densité du champ de bataille favorise le feu. Interdit de manœuvre et d'utiliser à plein les lignes intérieurs. Enfin ici la position russe ressemble de plus en plus à un triangle avec un beau saillant au nord, coupé en deux par une rivière dont le pont est détruit. Contrairement à Stalingrad les russes n'ont pas deux grosses ailes pour attaquer les Ukrainiens, donc on assiste à une guerre de siège. Même si les Ukrainiens stoppent aujourd'hui ils ont approché trop près leurs feux des points critiques de la forteresse.

La meilleure décision possible : sauver les hommes et les sortir de là. Aucun combat attritionnel ne sera "rentable" en terme de temps gagné ou de bodycount.

D'ailleurs la décision de se replier des russes est intelligente. Reste qu'ils ont laissé sur place du matos et sans doute des stocks de munitions/ravitaillement.

La météo réduit l'activité aérienne, pour l'artillerie russe elle semble moins apte quand le combat devient mobile ou sa longue chaîne com la pénalise. Bref : comme je le disais en août les succès tactiques défensifs des russes leur ont fait croire que ça pouvait valoir le coup malgré les himars de rester rive droite, ils y ont investi de bonnes troupes, maintenant il faut les sortir de là dans de mauvaises conditions.

A Koupiansk si j'étais les russes je garderai les villes en hérisson et mes forces mobiles sur les axes de progression entre celles-ci, quitte à embosser des chars, j'éviterai si possible la bataille de rencontre ou les Ukrainiens ont une nette supériorité tactique par leur organisation. Je n'essairai surtout pas de contre attaquer avec des conscrits et des tanks à découvert. (Voir bataille de Koupiansk est)

Et je consacrerai le temps gagné à fortifier les zones topographiques élevées pour une défense en profondeur, pas forcément à utiliser les coupures d'eau trop petites du coin.

[olivier lsb]

Je repost ici ce reportage, à voir et revoir. Oubliez le Euromaidan / Radio Liberty: vraiment un reportage court, qualitatif et très enrichissant sur l'art opératif Ukr en court d'élaboration. Bon Diou que j'aimerais pas être sapeur chez les Ukr, le niveau de perfidie des mines installées par les Russes est assez remarquable.

 

[Métal_Hurlant]

 

[Fanch]

il y a 10 minutes, FATac a dit :

Sinon, sous le normographe turquoise, ce ne serait pas une boite de crayons de couleurs siglées "Avengers" ?

Les crayons je sais pas, par contre l'officier de gauche en multicam de chez Crye et en Lowa...  

Le matos occidental est apprécié visiblement 

[Amnésia]

Il y a un fort potentiel ukrainien de rejoindre le passage sur le Dniepr entre Kozatske et Nova Kakhovka (le fameux barrage souvent bombardé).

L'enfoncement des lignes défensives russes plus au Nord est très problématique, cela fait des mois qu'ils y ont entretenus des lignes défensives et d'une certaine façon "appris" à connaitre leur environnement. la rupture de celle ligne ne peut pas amener la création d'une nouvelle ligne d'une manière rapide et efficace, il est peu probable que les ukrainiens soient arrêtés dans leur élan actuel.

Quand on regarde bien la carte, on comprend que la prise de ce passage contraindra logiquement les russes à dépendre uniquement du passage au niveau de Kherson, c'est à dire un pont régulièrement bombardé et des barges ou ponts flottants.

La prise du barrage par les ukrainiens peut ouvrir une tête de pont sur l'autre rive s'ils veulent s'y prendre tôt, mais offre aussi le potentiel en eau de ce barrage, qui relie la Crimée en eau mais peut aussi finir par déverser un flux d'eau (sans destruction de l'ouvrage) qui pourraient venir perturber des installations sommaires et provisoires de de franchissements russes autour de Kherson.

Cette avancée ukrainienne n'est pas anodine pour les russes, la défense de ce barrage, de ce point stratégique doit être pour le commandement russe de la zone, le lieu ou ils devront mettre les moyens. S'ils n'y arrivent pas, c'est pour moi la "rupture" totale des russes dans la zone.

[MIC_A]

Il y a 15 heures, g4lly a dit :

Tu refuse de comprendre que les USA modifient fondamentalement la dissuasion par les contre mesure visant à interdire cette dissuasion aux autres et donc à récupérer leur capacité d'action face à des nucléaire y compris gros.

C'est le dilemme de la Russie mais aussi de la Chine et en moindre mesure de la France.

Je ne vais pas refaire ici tout le programme de contre dissuasion US mais n'a jamais été aussi actif qu'aujourd'hui. Que ce soit à niveau de l'alerte avancé, des solutions boost phase, du segment spatial et bien sûr des solutions midcourse et terminal.

Même Israël dispose aujourd'hui d'une solution capable d'engager des ICBM c'est dire le problème de crédibilité.

Sauf que les USA ne vont pas s'arrêter en si bon chemin... Et la profondeur stratégique terrestre russe ni changera rien.

Je ne parle pas de vital ... Je parle de menace.

Un état n'a pas à être seulement vital. Il doit avant tout ne pas être menacé ou contraint pour disposer de sa capacité d'action.

 

Tu focalises sur les USA et tu as en parti raison mais on est toujours dans le bouclier et le glaive et je pourrais te rétorquer que les russes en font au moins autant et cela ne date pas d'hier ou le développement de matériels anti aériens et anti missiles est organisé en "bulles" qui se chevauchent jusqu'à une très grande porté afin d'intercepter pas mal de choses dans leur direction.
Rajoutes à ça la pléthore de matériels nouveaux tel que les missiles hypersonique et la quantité de matériels nucléaire dont on peut se demander quel est leur utilité à part bouffer du pognon pour les entretenir si tenté qu'elles le soient réellement toutes !
Comme si l'équilibre nucléaire actuel  se mesurait au nombre de têtes disponibles même si cela a été le cas à une époque mais qui sans les vecteurs ne servent à rien.
100 ou mille bombes nucléaire actuelles vu leurs puissances  ne changeraient rien à la menace sauf s'il y a un doute sur leurs fonctionnements. 
Les missiles hypersonique menacent d'abord l'Europe  qui est sous préavis plus que restreint, nous laissant quasiment sans défense actuellement et je m'étonne du peu d'émotion que cela peut susciter !
Le sieur VP,  qui préparait sa guerre ne s'était pas privé d'en faire la publicité et depuis son opération spéciale de continuer à menacer à tout va au tout début pour empêcher toutes velléités d’interrompre sa croisade, raté !

Dans ces conditions, le "glacis" revendiqué par les russes ne m'apparait pas plus justifié tant que ces armes ne seront pas démantelées d'un commun accord sans possibilité pour l'Otan de stationner des missiles ABM ou autres et ça se discute autour d'une table quand la confiance sera rétablie et on en est très loin actuellement.

De tout ces hégémons : USA, CHINE, Russie, il y en a d'autres,  c'est la course aux armements sophistiqués et à celui qui sera le plus à même d'avoir au moins un coup d'avance sur les fronts offensif et défensif pour dissuader l'autre.
Néanmoins, ce conflit engendre une agitation permanente de menaces devenues nucléaire de la part de VP et sa clique si défaite.
Les stratèges vont devoir repenser leurs doctrines de non emploi, ou emploi si précédent il y a et tout va vite partir en sucette lorsque des pays instables auront leurs petits joujoux avec l'envie de copier la méthode russe pour s'accaparer la propriété d'autrui.

Ta dernière phrase destinée à la Russie "l'agresseur" résonne plutôt mieux à la situation de l'Ukraine "l'agressé" :
" Un état ne doit pas être menacé ou contraint pour disposer de sa capacité d'action".

On oublie que c'est plus ou moins le fonctionnement des êtres humains: Le rapport de force !
Ce dernier rejailli au niveau des d'états en utilisant  tout ou partie de la palette à leur disposition et bien sûr de lois pour les citoyens qui distillent des droits et des devoirs suivant le mode de gouvernance et voir s'il est plébiscité ou subit.

Avec ce merdier Vp vient de jeter dans les bras de l'Otan ceux qui hésitaient encore il n'y a pas si longtemps pour obtenir une protection des USA qui apparemment ne souhaitent pas l'escalade si je me réfère aux dernières news diffusées  sur des "simulations" wargame ou il en ressortait qu'il fallait éviter l'utilisation du nucléaire même tactique en espérant que les russes en auront fait autant et arrivent à la même conclusion.

Le cout en vies humaine dépasse déjà l’entendement, l'économie mondiale impacté durablement, des troubles à venir partout, une Russie affaibli et possiblement une désintégration de la fédération ou des entités vont certainement demander leur liberté ou plus d'autonomie par la force s'il le faut.
Bref, rien de réjouissant avec un effet inverse de l'objectif visé et si VP se maintient, un nouveau rideau de fer en vu.

Comme Yoris, à une certaine époque j'étais plutôt optimiste sur l’élargissement de l'UE vers l'Est mais ça s'est estompé avec l'avènement de VP au pouvoir et des peaux de bananes intentionnelles de ceux qui ne souhaitaient pas que cela se produise.
 

Modifié le 5 octobre 2022 par MIC_A

[pascal]

il y a 32 minutes, olivier lsb a dit :

C'est vraiment déprimant leur table tactique.

La carte au 25 000 e y a que çà de vrai

Concernant l'empilement des caisse d'obus derrière le canon çà rappelle les images des batteries de 75 en 1916_18

[olivier lsb]

il y a 4 minutes, Métal_Hurlant a dit :

 

J'ignore ce que ça vaut ces effectifs, comparés aux brittons ou aux US. Ca sent un peu la com' sur commande.

il y a 2 minutes, pascal a dit :

La carte au 25 000 e y a que çà de vrai

Concernant l'empilement des caisse d'obus derrière le canon çà rappelle les images des batteries de 75 en 1916_18

Et j'aimerais bien en connaître l'édition ! 

en aparté: 1200 pages, bravo à tous. Encore 63 pages pour rejoindre le nombre de chars perdus par la Russie... à aujourd'hui. 

[Tyler]

il y a une heure, CortoMaltese a dit :

Si les ukrainiens disposent d'un système comme ça, c'est très certainement via Smartphone/tablette, afin de pouvoir rapidement s'adapter à la myriade de véhicules différents dont ils disposent. C'est un peu comme leur système d'artillerie à la sauce Uber, c'est rapide, efficace, léger, pas cher et flexible. Une vraie leçon à retenir de ce côté là car ça montre qu'on peut créer des systèmes démultiplicateurs de puissance à l'aide de briques technologiques civiles pas chères et facilement accessibles. 

Et ça n'est pas un problème de faire des Telecom via smartphone sur le champ de bataille ? J'avais cru comprendre que les ukr se faisaient dégommer a l'artillerie des qu'ils allumaient un portable?

[g4lly]

3 minutes ago, Tyler said:

Et ça n'est pas un problème de faire des Telecom via smartphone sur le champ de bataille ? J'avais cru comprendre que les ukr se faisaient dégommer a l'artillerie des qu'ils allumaient un portable?

Normalement si, ça se localise et s'intercepte très facilement.

[Métal_Hurlant]

Curieux communiqué des ukr : ils auraient détruit 5000 véhicules blindés équivalent au poids de 11 tour Eiffel !! 

 

[Valy]

Le second T62!

 

Et un colonel des VDVs tué.

 

Modifié le 4 octobre 2022 par Valy